SETRA LCPC Buses Metal Regles Art 1981
SETRA LCPC Buses Metal Regles Art 1981
SETRA LCPC Buses Metal Regles Art 1981
Buses métalliques
Recommandations et règles de l'art
Septembre 1981
le Laboratoire Central des Ponts et Chaussées le Service d'Etudes Techniques des Routes et Autoroutes
58 bd Lefebvre - 75732 PARIS CEDEX 15 46 avenue Aristide Briand - 92223 BAGNEUX
LCPC SETRA
Ont assuré la rédaction de ce document :
J. BERTHIER
Ingénieur *n Ch*f d** Pont» »t Chaussé**
DIRECTEUR
AVANT-PROPOS
1.1 Généralités 9
1.2 Divers cas d'emploi 11
4.1 Comportement 61
4.2 Principe des justifications 66
4.3 Justifications en phase définitive 66
4.4 Justifications en phase de construction 71
4.5 Choix de l'épaisseur 73
ANNEXES
OBJET DU DOCUMENT
CONDITIONS D'APPLICATION
Bien que les buses métalliques figurent parmi les types d'ouvra-
ges les plus répandus et que leur première utilisation remonte à 1896, leur
comportement mécanique reste encore assez mal connu. L'interaction entre
l'ouvrage et le sol, 1'anisotropie des caractéristiques de la paroi et les
efforts développés par les poussées des terres sur les parties tronquées que
comportent généralement les buses à leurs extrémités sont en effet particu-
lièrement complexes et difficiles à modéliser de façon théorique. Il en ré-
sulte qu'une grande partie de nos connaissances, uniquement basée sur l'étude
du comportement des ouvrages existants, reste largement empirique.
Présentation de la technique
1.1 -GENERALITES
11
- passages à gibier: il s'agit d'ouvrages écologiques destinés à
empêcher que les différentes voiries aient un impact néfaste sur la
faune (cet usage peut être combiné au précédent);
- passages souterrains pour piétons ;
- prolongation ou renforcement d'ouvrages existants dans le cadre
d'élargissements de plateforme ou de réparation d'ouvrages (ponts
en maçonnerie surtout mais aussi buses etc...);
- remblai alvéolaire: elles peuvent servir à alléger un remblai.
13
Les différents éléments (ou plaques) constituant une même buse dans
une section donnée n'ont pas nécessairement même longueur d'arc mais ont même
rayon de courbure, ce qui confère à cette forme de buse une certaine facilité
de montage (fig. 2.1).
~ 1,05 0
16
2.2 - TYPES D'ONDULATIONS
Petites ondulations
38 à 76 mm
12 à 13 mm
b) Ondulations intermédiaires
20 à 30mm
c) Grandes ondulations
150 à 200 mm
50 à 60mm
20
CHAPITRE 3
1) Position du radier de
la buse au montage
Position du radier
après chargement
25
Le tassement différentiel maximum que peut admettre une buse métal-
lique avant que des désordres n'apparaissent dans l'ouvrage est difficile à
estimer, car il dépend de nombreux facteurs dont on ne peut chiffrer quanti-
tativement l'influence; il faut de plus tenir compte de ce que, quelle que
soit la méthode de prévision utilisée, les tassements sont généralement éva-
lués avec une incertitude de l'ordre de 50% de la valeur calculée.
î Dans le cas simple d'un remblai sur sol homogène, on tiendra com-
* pte de ces incertitudes en limitant le tassement différentiel entre le centre
* et les extrémités de l'ouvrage à 2 ou 3% au plus. Lorsque les valeurs calcu-
* lées sont supérieures à cette limite il sera dans la plupart des cas néces-
* saire de prévoir des dispositions constructives particulières (on peut re-
* courir par exemple à un préchargement du terrain avant exécution de l'ouvrage
î ou à une substitution locale de bons matériaux aux couches superficielles
* molles ou peu consistantes).
26
En particulier, il faut strictement éviter que la buse ne s'appuie
directement sur un terrain de fondation dur ou rocheux car les déformations
de sa paroi seraient pratiquement nulles là où elle est en contact direct
avec ce terrain tout en restant possibles sur le reste du contour (sol rap-
porté), ce qui peut provoquer un aplatissement du radier ou des déformations
locales importantes. Il est recommandé dans ces cas d'interposer systémati-
quement entre la paroi de la buse et le terrain de fondation en place un
matelas de matériau granuleux correctement compacté (fondation artificiel-
le). En tout état de cause, il ne faut jamais prévoir une fondation rigide
(béton, enrochements) sous une buse flexible.
27
Lorsque le sol de fondation est de qualité médiocre, il est par
contre indispensable d'effectuer une étude de stabilité des remblais laté-
raux, une instabilité de ceux-ci pouvant entraîner de grandes déformations au
sein du massif de sol entourant la buse.
28
ques, . . . ) destinés à renseigner sur la nature et l'épaisseur des couches de
sol rencontrées, sur leur compacité et sur l'homogénéité du site. Il y a lieu
de prévoir la réalisation d'un sondage ou d'un essai pénétrométrique tous les
40 à 60 m environ avec un minimum de deux sondages. Ils devront être si pos-
sible répartis de manière à reconnaître les terrains sous toute l'emprise de
l'ouvrage, y compris ses massifs de butée, même si ceux-ci sont constitués
par le terrain en place (ouvrage en déblai).
3 - 1 . 3 - 2 - La reconnaissance spécifique
Vl
3 . 2 . 1 . 1 - Tracé en plan [/ - '^
/^
En principe, le trace en plan ,.d'es buses métalliques peut être pra-
tiquement quelconque (rectiligne, courbé, en ligne brisée,...) pour s'adapter
au mieux à celui de la voie à franchir. Toutefois, hormis pour les ouvrages
de drainage de petit diamètre, il sera préférable de prévoir un tracé recti-
ligne ou très légèrement courbe. Lorsqu'une telle solution simple ne peut
convenir, un tracé plus complexe pourra être envisagé, mais il sera
indispensable de prévoir une surveillance et des contrôles intensifs pendant
le montage et le remblaiement en raison de la multiplication des causes
possibles d'erreurs ou de malfaçons qu'engendré ce genre d'ouvrages.
29
3.2.1.2 - Profil en long
3.2.1.3 - Biais / /^
Un ouvrage est dit droit lorsque l'axe de la voie portée par les
remblais (voie nouvelle généralement) est perpendiculaire à l'axe longitudi-
nal de la buse. Il est biais dans le cas contraire, l'angle de biais étant
alors celui que fait l'axe de la voie portée avec l'axe longitudinal de la
buse, compté dans le sens trigonométrique direct (fig. 3.3). Il est important
de noter que l'angle de biais est souvent défini de façon inverse par les
fournisseurs (sens des aiguilles d'une montre), il est donc impératif de le
définir sans ambiguïté dans tous les cas.
axe de la chaussée /
30
Le biais permet d'éviter ou de limiter les inconvénients et les
suppléments de coût que peuvent entraîner des rectifications des voies à
franchir, mais il faut noter qu'un biais trop prononcé conduira à adopter des
dispositions particulières au niveau des extrémités des ouvrages (cf §
3.2.3) .
3.2.1.4 - Ouverture
H max = 20 •
H mini = - - + 0,5 m
31
Dans le cas des buses-arches et des passages comportant des plaques
de coin à faible rayon de courbure, la pression exercée sur le sol au niveau
de celles-ci peut devenir importante (cf § 3.1.1.2 et 4.1.2). Il est
recommandé de ne pas dépasser 400 kPa sous charges permanentes, ce qui
conduit à limiter la hauteur de couverture à 20 R c /R g .
terrassements généraux
32
3.2.2.1 - La fondation artificielle
33
a) Fondation sur bon sol
Il est à noter par ailleurs que ces différents cas peuvent égale-
ment se rencontrer lorsque le point le plus bas de l'ouvrage est situé au-
dessus du terrain naturel, et que le matériau de remblai mis en oeuvre sous
la buse ne répond pas aux critères géotechniques ou électrochimiques définis
pour les matériaux constituant les remblais techniques.
, u , u , u
\ y
777/7
e > 0,50m
34
En tout état de cause la fondation artificielle doit au moins
s'étendre sous la buse et ses remblais de butée, c'est-à-dire sur une lon-
gueur de trois fois l'emprise horizontale de la buse. Son épaisseur ne doit
pas être inférieure à 0,50 m (fig. 3-8). ...
Figure 3-9
Les remblais latéraux de butée sont les deux volumes de remblai si-
tués de part et d'autre de la buse, sur lesquels elle s'appuie lorsqu'elle
tend à se déformer latéralement.
35
a) ouvrage en remblai
'rsrsrrty 7/7//V
36
a) Ouvrages en remblai (fig. 3.10.a)
Dans le cas contraire cette largeur minimale est fixée par les con-
ditions de mise en oeuvre et de compactage des matériaux de remblai qui sont
destinés à établir la jonction entre la paroi de la buse et les parois de la
tranchée. Elle doit être, sauf dispositions spéciales, au moins de 1,00 m.
37
3.2.3 - Les extrémités des ouvrages
Les extrémités les plus simples sont les extrémités dites droi-
tes, qui sont obtenues par une coupe suivant un plan perpendiculaire à l'axe
longitudinal de la buse. Elles se terminent par un anneau complet, générale-
ment en saillie par rapport au talus (fig. 3 - 1 1 ) .
Lorsque l'ouvrage est biais par rapport à l'axe des remblais tra-
versés, il est possible de concevoir des extrémités coupées en biseau sim-
ple. Une telle coupe est définie par un plan vertical non perpendiculaire à
l'axe longitudinal de la buse, l'angle de biseau étant l'angle que fait cet
axe avec le plan de coupe.
39
Une extrémité en biseau simple, sans offrir l'avantage d'une rigi-
dité comparable à celle d'une extrémité droite, présente pratiquement le même
inconvénient d'ordre esthétique que celle-ci. C'est la raison pour laquelle
la coupe en biseau simple n'est pratiquée que dans le cas où elle est asso-
ciée à un mur de tête vertical.
On calcule:
D
L =
(|>p| 7100) sin T + 0,11
où
40
Figure 3 - 1 4
- Calcul de la longueur 95 90 85 80 75
de coupe M (grades)
Par ailleurs, il est important de noter que les poussées des terres
s'exerçant sur les extrémités sont pour une grande part transmises aux an-
neaux complets les plus voisins et contribuent ainsi à accroître la compres-
sion dans la paroi de la buse au voisinage de la clé. Pour éviter une trop
forte concentration de ces efforts, il est souhaitable que la longueur d'an-
neaux complets soit au moins égale à la moitié de la longueur totale de la
buse, mesurée parallèlement à son axe (fig. 3.15).
Figure 3.15
Les plus petits des murs de tête sont ceux qui ne concernent que la
partie inférieure de l'extrémité des buses coupées en sifflet ou en biseau-
sifflet. Ils sont souvent exécutés après remblaiement de la buse (fig. 3-20).
3.2.4.2 - Etanchéité
Les buses métalliques ne sont pas des ouvrages étanches et, lorsque
des écoulements d'eau s'établissent à travers leur paroi, ils peuvent provo-
quer à terme une modification des caractéristiques physiques et géotechniques
des remblais par entraînement des particules fines.
45
.
En tout état de cause, les techniques consistant à intercaler des
bandes de matériau souple entre les tôles au droit des joints sont à proscri-
re .
3.3.1 -Généralités
46
3.3.1.1 - Etude hydrologique
On notera enfin que cette phase de l'étude doit être menée suffi-
samment tôt car elle est susceptible d'agir sur le tracé et le profil en long
de la voie portée alors qu'il est improbable qu'une modification de ces der-
niers remette en cause les principales conclusions de l'étude hydrologique.
C'est pourquoi on essaiera de se donner le délai et les moyens nécessaires
pour la mener à bien en ayant recours au besoin à un bureau d'études spécia-
lisé.
Les buses n'étant pas des ouvrages étanches (cf § 3.2.4.2), il est
particulièrement déconseillé de les faire fonctionner en charge car il y a
risque de voir apparaître des circulations d'eau dans le remblai le long de
la buse.
3 - 3 - 2 . 1 - Tracé en plan
La buse est toujours une singularité dans le lit du cours d'eau (en
général un rétrécissement, plus rarement un élargissement), mais elle est
surtout un segment du cours d'eau que l'on fige. Il y a donc lieu de prendre
des précautions lorsque le cours d'eau à rétablir est connu pour ses divaga-
tions. On aura soin d'implanter les ouvrages en priorité dans des zones où il
est réputé stable. Dans le même ordre d'idée, on retiendra qu'il vaut mieux
implanter la buse en un lieu où le cours d'eau présente une partie rectiligne
que dans une courbe (dans une courbe la rive concave s'érode alors que la ri-
ve convexe s'enlise). On aura également à l'esprit qu'une modification du
lit, même intéressant une zone très limitée, nécessite parfois des reprofila-
ges du cours d'eau à l'amont et à l'aval.
47
Souvent, le maintien du tracé de l'écoulement existant peut condui-
re à une implantation biaise par rapport à l'axe de la voie. Cette solution,
bonne d'un point de vue hydraulique, présente l'inconvénient de conduire à
des longueurs d'ouvrage importantes et de nécessiter dans certains cas un
aménagement des extrémités (remodelage des talus). De ce fait, on sera par-
fois amené à adopter un tracé moins biais par rapport à l'axe de la voie
franchissante, mais il faudra alors éviter dans la mesure du possible que
l'écoulement incident à l'amont longe le pied du talus (fig. 3 - 2 1 ) .
Solution économique
tolérable
protections '
Figure 3 - 2 1
48
o) La pente du lit est trop forte:
pente du lit
d'origine
a) pente faible
pente du lit
d'origine
49
Par ailleurs, l'examen de la nature et de la granulométrie des élé-
ments de sol constitutifs du fond du lit donnera une idée de la vitesse d'en-
traînement de ceux-ci et, par là-même, permettra d'évaluer le risque éventuel
de débit solide et une vitesse maximale admissible à la sortie de l'ouvrage
lorsque celle-ci n'est pas protégée.
Dans les cas où la forme semblant convenir est une forme ayant un
surbaissement élevé, il est possible, si les conditions de fondation le per-
mettent, d'envisager l'emploi d'une arche, ce qui présente l'avantage de ne
pas interrompre la continuité du fond du lit.
51
3 - 3 . 4 . 1 - Action de l'écoulement sur la paroi des têtes - Remèdes.
3IZE
Uo '
y, Ui>Uo >
Figure 3 - 2 4
Diagrammes des pressions hydrostatiques
intérieures et extérieures subies par ta paroi
52
3.3-5.1 - Les revêtements intérieurs
3.4.1 - Généralités
Pour que ces ouvrages soient bien adaptés à leur destination, leur
conception requiert une étude précise des contraintes attachées à leur fonc-
tion. On peut citer notamment:
54
être portée à leur étude et à leur réalisation; ils devront notamment être
systématiquement classés dans la catégorie des ouvrages de "grande importan-
ce"(cf § 3-5) .
3. t. 2.1 - Gabarit
Figure 3.27
3.U.2.2 - Chaussée
3-1.2.3 - Drainage
55
Dans le cas des ouvrages à vocation écologique, le gabarit doit
être suffisamment important pour que les espèces susceptibles de l'emprunter
n'éprouvent aucune réticence, certaines d'entre elles (cerfs en particulier)
étant particulièrement exigeantes de ce point de vue.
3.4.4.2 - Chaussée
Dans la plupart des cas, une simple couche de remblai compacté au-
dessus du radier sera suffisante et constituera, dans le cas des passages à
gibier, un atout supplémentaire pour que l'ouvrage soit réellement emprunté.
Lorsque l'utilisation de l'ouvrage est mixte, incluant une part d'exploita-
tion en tant qu.'ouvrage hydraulique, on pourra cependant envisager un radier
en béton coulé en place. D'une façon générale, on se méfiera de l'agressivité
assez marquée des déchets animaux.
58
3.5.3 - Classification en fonction de l'importance de l'ouvrage
59
CHAPITRE 4
4.1 -COMPORTEMENT
61
• ,:::a... v f , , f* .;:•
— ih—,
TTTTTTTrmTrn
Th
Cette théorie est basée sur la grande flexibilité relative des pa-
rois de la buse vis-à-vis du remblai et consiste à supposer que la position
finale d'équilibre de la paroi est telle que celle-ci soit soumise à une com-
pression simple en tous ses points. Si l'on admet par ailleurs que l'effet du
frottement tangentiel entre la buse et le terrain est négligeable, on aboutit
à une schématisation très simple du fonctionnement, où la paroi est soumise à
une compression uniforme N sur tout son pourtour, et où la pression exercée
sur le terrain en chaque point est inversement proportionnelle au rayon de
courbure de la paroi (fig. 4.2).
PS = N/RS
PC =N/RC
62
La pression Pg au sommet étant supposée connue, on peut en dé-
duire la compression N dans la paroi de la buse et la pression P appliquée au
terrain en tous les points. Ce calcul permet un dimenslonnement simple de la
paroi, puisqu'il suffit en théorie de faire en sorte qu'elle puisse supporter
l'effort de compression N.
Figure 4.3
D-AD
Ainsi, par exemple pour une buse circulaire, se déformant pour ac-
quérir une forme elliptique, on peut considérer que, pour de faibles taux de
déformation, le moment de flexion extrême vaut:
AD
M = avec : c = (fig. 4.3)
63
Cette possibilité de flambement a été étudiée par différents au-
teurs, dont M. LUONG MINH PHONG du Laboratoire de Mécanique des Solides de
l'Ecole Polytechnique pour les buses de forme circulaire et MM. KLOPPEL et
GLOCK à l'Université de Darmstad pour les formes de buses les plus courantes.
Figure 4.4
C Rg
Avec une assez bonne approximation, cette relation peut être repré-
sentée par la fonction:
Ps /E, I V/3
c Rs
ou
Eg
64
En dehors des difficultés liées à la prévision des caractéristiques
du remblai, toutes ces méthodes sont relativement divergentes entre elles. Il
s'ensuit qu'une prévision simple et satisfaisante des déformations des ouvra-
ges est à l'heure actuelle illusoire.
M
max/m = °.°75 Y K D3 [( ^ - °,6)2 + 0,0?]
65
4.2 - PRINCIPE DES JUSTIFICATIONS
Les buses métalliques étant des ouvrages assez rustiques, pour les-
quels une grande précision dans les calculs est illusoire, les combinaisons
d'actions seront réduites à leur plus simple expression et ne comporteront
pas, entre autres, d'actions d'accompagnement.
Sc = Y F 3 S( Y F 1 G . G + YFMQ.Q)
La pression agissant sur une buse est due à deux types principaux
d'actions :
p p
s = s(ÏF1G-G +ÏF1Q-Q)
On adopte, conformément au commentaire de l'article 7.2.1.1 des DC
79, les valeurs:
Y F1G = 1.2
= 1 1 2
Y F1Q > * pour les charges routières sans caractère particulier
= 2
Y FIQ 1> dans le cas des convois militaires et des convois
exceptionnels
66
4 . 3 - 1 . 1 - Pression due aux charges permanentes
0,5 238,2 Br
1,0 87,2 B
c
1,5 61,7 Bt
2,0 48,6 n
2,5 38,3 M
Compte tenu des valeurs
3,0 31,0 n adoptées pour les coeffi-
3,5 25,6 H
cients Y F1Q 1 le3 charses
4,0 23,6 Ad) de caractère exceptionnel
5,0 21 .7 ii prises en compte ici ne
6,0 20,2 ii sont jamais prépondéran-
7,0 18,9 n tes .
8,0 17,8 M
9,0 16,8 M
10,0 15,9 M
11,0 15,2 n
67
1 . 3 - 1 . 3 - Pression totale
85
Pa s
h - o,t
a 2? + 23 H 12,00
* 14,2 + 24 h
en
Ji «R a <flg. <*»
Figure 4 . 6
On distingue:
68
Suivant la formule générale indiquée en 4.2, la compression de cal-
cul dans la paroi de la buse est de la forme:
NU = ÏF3 N
Pour tenir compte de l'approximation assez grossière qui consiste à
négliger les moments fléchissants dans la paroi (cf § 4.1.3), on est amené à
donner à Y F3 une valeur" élevée. On retiendra Y F3 = 2.
(V/D ^ 0,6)
"* Cette formule est uniquement applicable aux formes de buses décrites en"
2.1. Pour les buses du type Super-Span, les poutres de poussée doivent avoir
au minimum la géométrie décrite par la figure 2.5.
69
pect d'une mise en oeuvre conforme aux règles de l'art développées en 6.2.4
garantissent une valeur minimum de ce module de l'ordre de 40 MPa. Lorsque le
module requis est supérieur à cette valeur, le matériau de remblai doit être
choisi sur la base d'une étude appropriée et sa mise en oeuvre suivie avec
une attention particulière. Il faut noter en outre que des valeurs supérieu-
res à 80 MPa ne peuvent être obtenues qu'avec de très bons matériaux mis en
oeuvre dans les meilleures conditions.
Si l'on juge que la valeur requise pour Es est trop importante pour
pouvoir être obtenue en place il est possible d'augmenter l'inertie de la
paroi en choisissant pour ec une valeur supérieure à celle qui résulte du
calcul du paragraphe 4.3.2.1. Il faut cependant noter que cette manière de
procéder conduit rapidement à des suppléments de coût considérables .
Pour une buse circulaire, si l'on suppose que les déformations ver-
ticales de la buse sont égales à celles des remblais environnants, on a, sous
charges permanentes-
_ Y (h + R)
M - 3 Ea I
T (h + *)
6 Ea v
Es > -— Y (h+R)
fe R
On retient également cette expression dans le cas général des buses
non-circulaires, en considérant R g au lieu de R.
70
Figure 4.7
Four an <**
carme t*risti<ju«s <ejf $ 5*2 + 1, à}, <$& pour K la
» G,Q5 2 Ja V 6 a.
6 m V
La quantité I/v est donnée, pour chaque type de matériel, en annexe
71
exemple) soient prises pendant l'exécution. L'attitude qu'il est conseillé
d'adopter dans ces cas est la suivante:
2Q
(hd+a)2
\
?
8^ désigne la résistaaoe i là corn prôsg ion d* îa paroi sous. son
épaisseur ooœitiale ?0, 8S 1« raycro d« courbure des plaque» de soaaet de la
buse.
72
4.5 -CHOIX DE L'EPAISSEUR
e
o > e cmin + °>9 es
ec = e0 - es
Pour- les parties d' ouvrages sous ta! «s, et lorsque la pente est
inférieure o« é^aie à 3/2 (3 horizontal, 2 vertical)» oa pourra adopter des
tôîes d'épaisseur décroissante 00 effeâtaao-t les calculs âasa enâcjae section
avec là ha«tear h de r«»felai située à la verticale de la clé.
Le recours à une telle disposition ne doit cependant pas être sys-
tématique, le gain obtenu sur le poids de l'ouvrage pouvant être fortement
compromis par la complication accrue des opérations de stockage, de repérage
et de montage des plaques, accompagnées de risques d'interversion non négli-
geables .
= e_ - e.
73
CHAPITRE 5
Les facteurs influant sur la corrosion des métaux par les rem-
blais sont rassemblés dans le tableau I où on distingue:
75
TABLEAU I: facteurs influant sur la corrosivité des sols.
Facteurs dus
Stades Paramètre
au métal au sol influencé
b) La vitesse d'écoulement.
c) La température.
76
5.1.4 - Corrosion atmosphérique
5.1.5 -Abrasion
Les eaux qui circulent à une vitesse assez élevée peuvent créer
une turbulence appréciable pouvant provoquer une dégradation considérable des
métaux par action combinée mécanique et de corrosion. Ainsi une première for-
me d'attaque est due aux particules solides en suspension et aux bulles frap-
pant la surface métallique. Ce type de dégradation se produit à l'entrée de
la buse, aux changements de courbures, aux saillies telles que les joints et
les rivets, et aux endroits de changement brutal du régime d'écoulement de
1'eau.
Les buses métalliques sont des ouvrages flexibles qui tirent leur
résistance du soutien latéral des terres contiguës , qu'ils sollicitent après
déformation sous l'action des charges et des surcharges. La qualité première
du matériau de remblai est donc d'offrir pour le minimum de déformation de
l'ouvrage, le maximum de résistance "latérale". Il faut de plus que le maté-
riau choisi conserve ses caractéristiques ou les améliore pendant toute la
durée de service de l'ouvrage.
77
5.2.1 - Caractéristiques géotechniques
Il est cependant bien connu que les sols naturels comportant des
éléments limoneux et argileux même en faible proportion (il suffit de 5%
d'éléments inférieurs à 80 microns) ont des caractéristiques mécaniques qui
varient considérablement avec leur teneur en eau et ceci d'autant plus que
cette proportion d'éléments fins se situe aux environs de 10 à 15J.
On remarque également sur ces graphiques que les indices CBR immé-
diat et après immersion de 4 jours sont assez peu différents lorsque les sols
sont compactés suivant les conditions de l'optimum proctor normal, ce qui
peut se traduire par la possibilité d'utiliser de tels sols en tant que maté-
riaux de remblai de buses si leur teneur en eau est très voisine de la teneur
en eau optimum, si on les compacte jusqu'à obtenir la densité maximum proctor
et si, dans ces conditions, leurs caractéristiques mécaniques sont compati-
bles avec le dimensionnement de la buse.
Courbes
PROCTOR
Y d OPN=1,85
(compactage)
95% Yd OPN
Y d OPN = 1,75
95% Yd OPN
Courbes I.CBR
CBR
[poinçonnement ! 40
30
poinçonnement
immédiat 20
poinçonnement après 5 10
4 jours d'immersion
11 15 W 8 10 12 W
78
En conclusion, pour décider de la possibilité d'utiliser un sol
sensible à l'eau dans les remblais de buses, il faut pouvoir-
Ces matériaux ne doivent pas être utilisés dans les cas cités en
(a) mais étant donné leur faible coût, il peut être économiquement intéres-
sant de les utiliser pour les remblais de butée et le dôme des grandes buses
en raison des volumes importants que cela peut représenter. Dans ce cas, un
contrôle strict de leur état à la mise en oeuvre ainsi qu'une vérification
sur planche d'essai des modules effectivement obtenus sont indispensables.
Ordre de
Classe Caractéristiques grandeur
de sol d' ident ification Exemples du module Observations
R.T.R à considé-
rer ( 1 )
D : < 50 mm
% <80 ^ m : compris
83 entre 5 et 12? Graves 50 à
% >2 mm: > 30? silteuses 100 MPa
ES: > 25
Graves allu-
vionnaires Les valeurs de module les
D: < 50 mm brutes ou 50 à plus élevées correspon-
D2 ?<80 lLm: < 5? concassées 300 MPa dent aux roches concas-
? >2 mm: > 30? sées .
Roches
concassées
La granularité de cette
craie dense craie obtenue après ex-
CRa Craie 150 à traction nécessite sou-
Yd 2:1,7g/cm3 (4) 200 MPa vent un écrétage ou une
fragmentation complémen-
taire .
Sauf précautions particulières, ces matériaux sont à éviter pour les ouvrages
hydrauliques.
80
TABLEAU III: Matériaux utilisables sous réserve d'un contrôle strict de leur
état à la mise en oeuvre.
Ordre de
Classe Caractéristiques grandeur
de sol d' identification Exemples du module Observations
R.T.R à considé-
rer
D : < 50 mm
% <80 tLm: >35$
Ip :compris Limons
entre 30 à
A2"i 10 et 20 Sables 60 MPa idem
Wj :comprise argileux
entre
^OPN ~2 et
«OPN+2
D : < 50 mm
? <80 ^ m : >35% Limons idem
Ip :compris argileux
entre
Aom 20 et 50 Marnes 15 à Les plus argileux de cet-
W» :comprise 60 MPa te classe (Ip>35) sont
entre Argiles en outre à exclure de
W QpN -4 et l'utilisation en remblai
WOPN*" de buse.
D: < 50 mm
D: < 50 mm
compris entre
5 et 12$
Bi)m % >2 mm: > 30$ Graves 30 à idem
ES: <25 argileuses 100 MPa
Wj :comprise
entre
W OPN -1 et
W OPN +2
81
TABLEAU III (suite)
D: <50 mm
% <80 li m : Les valeurs les plus fai-
compris entre bles des modules corres-
B^rn 12 et 35* Sables et 30 à pondent aux valeurs maxi-
Ip: <10 graves 100 MPa males tolérées pour la
Wj icomprise silteuses teneur en eau de mise
entre en oeuvre.
W 0 pN-2 et
D: <50 mm
compris entre
12 et 35* Sables et 30 à
B6m Ip: > 10 graves 100 MPa idem
Wj :comprise argileux
entre
WQPN-2 et
W OPN+ 2
Argiles à idem
D: > 50 mm silex
Argiles à
% <80 V-m: meulières La WQPN considérée pour
10 à 20* cette classe de matériaux
C-jm Eboulis 20 à est celle déterminée sur
la fraction 0/20 mm.
Wj :comprise Moraines 100 MPa
entre
WOPN-2 et Roches La granularité de ces ma-
altérées tériaux peut nécessiter
un écrêtage à 100 mm.
Alluvions
grossières
82
TABLEAU IV: Matériaux à ne pas utiliser en remblai contigu aux buses
métalliques.
Terres
végétales Il s'agit de matériaux putrescibles, solubles,
Déchets combustibles ou polluants.
industriels
83
5.2.2 - Caractéristiques chimiques et électrochimiques
- sa résistivité,
- son pH ,
- sa teneur en sels solubles.
5.2.2.1 - La résistivité
«n «a« doace:
j~~ j < 500 œg/kg
84
La «wiaest ration «a soufre <3<sit être inférieur* à 30Û «g/kg
hors 4'eâû et îQQ ag/&s po«r ï*s ouvrages «
5.3.1 - Tôles
à la mipt«re A.
Ces caractéristiques sont déterminées sur des éprouvettes^ préle-
vées dans la tôle mise en forme, conformément au schéma du mode opératoire
n° 5 de l'annexe 3 et soumises à un essai de traction selon la norme
NF A 03-151. Les valeurs des caractéristiques à considérer sont les moyennes
des valeurs mesurées sur trois éprouvettes par tôle.
Il s'agit:
86
5.4.1 - Revêtement métallique (galvanisation)
5.4.1.1 - Caractéristiques
5.4.1.2 - Contrôles
a) Masse de zinc
La -moyenne 3e$ mesures dovr*a être, poa?* chaque groupe îte trois
éprouvettes, supérieure ou égale à la masse spécifiée d<s ?25 g/»£ double
face, les mesures individuelles devant donner <ie$
b) Adhérence
Les revêtements non métalliques sur les tôles sont soit des pein-
tures, soit des produits noirs à base de bitume ou d'asphalte.
87
Quels que soient les produits utilisés, leur épaisseur sèche doit
être supérieure ou égale à 250 microns en moyenne et en tout point elle doit
être égale à au moins 200 microns.
88
Si la peinture est appliquée directement en usine après l'opération
de galvanisation, il n'y a généralement pas de difficulté pour appliquer sur
un support propre et sec.
L'application des brais traditionnels peut être faite au trempé;
par contre, en raison de la durée de vie en pot limitée des produits à deux
composants, l'application des brais-époxy doit être faite à la brosse ou au
pistolet.
89
- Contrôle de l'adhérence du revêtement sec: cet essai destructif
doit être réalisé par résistance à l'arrachement; il reste délicat sur chan-
tier en raison du matériel à utiliser. Il peut donner des indication intéres-
santes sur le niveau de décollement (entre couches, à partir du support...).
•J-
- Contrôle au peigne électrique: l'efficacité du revêtement peut
être contrôlée au moyen d'un "peigne électrique" sous tension de 2500 volts
conforme a la norme Pr E 86 901. Ce test permet de détecter les défauts, po-
rosités, maigreurs, etc. du revêtement. Les zones présentant des défauts de-
vront faire l'objet d'un complément de protection puis d'un nouveau contrôle.
Dans ce cas, une garantie de tenue doit être prévue au marché, con-
cernant principalement les risques de décollement et de modification de cou-
leur. Des indications sur la rédaction de ce paragraphe du CCTP sont données
dans la Circulaire n° 80.2 du 9.1.80.
On peut utiliser:
90
Le tableau VI tient compte de la corrosion atmosphérique proprement
dite. Dans le cas des ouvrages hydrauliques, la réserve d'épaisseur indiquée
peut être suffisante, si les conditions sont favorables, pour couvrir la dé-
térioration due à l'eau, mais il sera parfois nécessaire d'avoir recours à
une protection supplémentaire. Ce problème est abordé en 5.6.2 ci-après.
Dans tous les cas, les matériaux de remblai utilisés doivent satis-
faire les critères exposés au paragraphe 5.2.2; cependant, lorsque leur ré-
sistivité est inférieure à 5000 fi.cm, il est nécessaire de prévoir, dans les
cas indiqués par le tableau VII, une protection supplémentaire par revêtement
non métallique. Son emploi doit être cumulé avec les prescriptions du para-
graphe 5.5 ci-dessus concernant la réserve d'épaisseur d'acier et la galvani-
sation .
Tableau VII: Revêtement non métallique sur les tôles côté remblai
sur acier galvanisé (p < 5000 Q .cm).
Permanents
Teneur en anions
Provisoires ouvrages ouvrages
a-= [ci-] + [s— ] + [304--] ordinaires de grande
importance
oui
a~ < 500 mg/kg non oui
si pH ^ 9
91
5.6.2 - Protection contre la corrosion et l'abrasion par l'eau*
4,5 à 5,5 A B
a~ < 400 mg/1 A A
v < 2,5 m/s 5,5 à 9 a~ ^ 400 mg/1 A B
&9 C C
4,5 à 5,5 B B
>9 C C
* II est rappelé que seul est envisagé le cas des eaux potentiellement pota-
bles (cf § 3.5.2).
92
CHAPITRE 6
Mise en oeuvre
93
6.1 - AVANT LE DEBUT DES TRAVAUX
Il est rappelé par ailleurs que lorsque les justifications des ou-
vrages conduisent à requérir pour les matériaux de remblai après mise en oeu-
vre un module d'élasticité supérieur à 40 MPa (cf § 4.3.2.2 et 4.3.3), ou
lorsque ces matériaux ne sont pas classés parmi ceux particulièrement aptes à
constituer les remblais techniques des ouvrages (cf § 5.2.1), il peut s'avé-
rer nécessaire de procéder à la réalisation de planches d'essais. Celles-ci
sont destinées notamment à préciser dans quelles conditions (épaisseur des
couches, type d'engin de compactage et conditions d'utilisation de celui-
ci,...) la valeur requise pour le module d'élasticité du matériau en place
pourra être obtenue; elles peuvent permettre en outre de définir la nature et
l'importance des contrôles à effectuer.
sera au isoias du
"çte-- proee<î«r à us contrôle des 4i»ensâorja o4~
à <shae-«»e des Etapes suivantes;
et avast tôat reablaie»««t »
lor$<p«- les, reaibi-ai» d« b«té*e auront atteint, \ a œi-hauteur
' ' '
à. remblais de b«t4e auront atteint la clé <3e là
;" :.: . "à «n^ étape de reafelaîaàeat intermédiaire ^ntre ces deux
96
6.2.2 - Réception du fond de fouille
98
Lorsqu'il a été prévu de donner une contreflèche au profil en long
de l'assise de la buse, il faut s'assurer que cette disposition a été respec-
tée, et réalisée, aux tolérances près, conformément aux plans.
- de son implantation,
- de ses dimensions géométriques,
- des qualités des éléments constitutifs et de leur revêtement de
protection s'il y a lieu,
- de la qualité de l'assemblage de ces divers éléments et de sa
conformité au plan de montage.
99
Pour les buses d'une certaine importance dont l'assise a été profi-
lée en berceau, l'utilisation de plaques vibrantes permet généralement d'as-
surer une mise en oeuvre satisfaisante des remblais de calage. Dans ce cas,
l'amenée et le régalage du matériau s'effectuent manuellement par couches
minces, d'épaisseur compatible avec le matériau utilisé, les caractéristi-
ques des engins et les résultats recherchés (10 à 15 cm en moyenne). Les dis-
positions adoptées doivent également tenir compte du fait que ces engins ne
peuvent pas être utilisés efficacement sur des pentes supérieures à 30%
(fig. 6.8).
103
La méthode qui consiste à déverser simplement de l'eau sur les ma-
tériaux, plus connue sous le nom de "fichage à l'eau", ne dispense en aucune
façon d'un compactage mécanique complémentaire, mais présente par contre les
mêmes inconvénients que la mise en oeuvre hydraulique en ce qui concerne la
sensibilité à l'eau des sols en place.
104
, La îiœîie de séparation û& ces deux zones sera matérialisée par
l'entrepreneur par 4e» moyens d« iwtlissge- appropriés pendant toute la <larée
zone zone
emprise de la buse (D)
extérieure extérieure
remblai de calage
105
Lorsque les justifications conduisent à requérir pour les remblais
un module d'élasticité n'excédant pas 40 MPa, et que des matériaux "particu-
lièrement aptes" (cf § 5.2.1,a) sont utilisés, les règles de compactage
(épaisseur des couches, intensité de compactage), pourront être extraites di-
rectement de la R.T.R ou de la Note Technique pour le compactage des remblais
de Tranchées (of § 6.2.4.1), en considérant qu'il s'agit d'une utilisation
normale en remblai. Dans les autres cas, la définition des résultats à obte-
nir (taux de compactage généralement) ou des règles de compactage à respecter
seront généralement à examiner cas par cas, en fonction du matériau utilisé,
des qualités requises après mise en oeuvre et des moyens de compactage em-
ployés, en s'appuyant si nécessaire sur des résultats obtenus à partir de
planches d'essais ou à l'issue des premiers contrôles.
108
6.2.5 - Contrôle des matériaux de remblai et de leur mise en oeuvre
109
a) Contrôle direct des résultats obtenus
110
En général, lorsque des matériaux classés comme particulièrement
aptes sont utilisés et que la valeur requise pour leur module d'élasticité
n'excède pas 40 MPa, les valeurs de ces paramètres pourront être extraites
directement des tableaux présentés dans la "Recommandation pour les Terrasse-
ments Routiers" ou dans la "Note Technique pour le compactage des remblais de
tranchées" (selon les types d'engins susceptibles d'être utilisés), en consi-
dérant qu'il s'agit d'une utilisation normale en remblai.
111
Les mesures- nécessaires au contrôle des, dé format ions de la
notamfeet aar ïa flèche (ou plus grand diamètre vertical^ à* la bu-
se, mesaree entré les deux points de repère matérialisant les as*s du
et du radier de la bu?© dams- chaque section concernée, et -sur 10 défaut
verticalité entre ces deux points. Ces mesures pourront • toafcs- foi s être
daes à toute autre dimension significative défiMe par le maître
Dans le cas des ouvrages de conception courante le contrôle des dé-
formations des deux grandeurs définies ci-dessus est généralement suffisant.
En outre, il importe de limiter le nombre de sections de contrôle à trois ou
quatre au plus, par exemple une à chaque extrémité de l'ouvrage et une ou
deux en section courante.
0,015 1
¥
. !2!£*
o -eoréel
ou;
? désigne là flèe&e de l* ouvrage exprimée «r» œ t
v0 la (Jlstasee en mètres de la fiîjre *xtrl«e à l'axe neatre,
eÛBjjn l'épaisseur Bîitîiiaale de la tôle telle qu'elle résulte
calcul exposé au paragraphe 4*4.1,
i f épaisseur nosisale réelleae«t retenue dans la
considérée»
- le défaut de verticalité défini par le rapport de là
entre le$ axes verticaux passant par les deux poîrtts de repère -et
la flèche de la base ne devra pas excéder 3**
Sans la configuration 3» poar chaque section de masareî
- la valeur de 1s flèche de la buse devra être comprise entre cel-
les assurées dans les configurations i et 2;
- le défaut de verticalité, défini co«»e ci^dessus, »e devra pas
excéder 3% •
112
Dans la configuration 3 ces dernières tolérances portent sur les
déformations. Elles sont indépendantes des tolérances dimensionnelles évo!
qUeeS
"-^ssus, qui doivent faire l'objet de clauses spécifiques du CCTP.
*.« * <»*
113
CHAPITRE 7
Pathologie ~ Réparation
Cet état de fait est naturellement plus marqué encore lorsque les
dimensions transversales des ouvrages sont importantes et qu'ils s'écartent
sur certains points des règles de conception, de dimensionnement ou de mise
en oeuvre habituelles, car celles-ci s'appuient essentiellement sur l'expé-
rience acquise en la matière.
Il est assez fréquent dans ces cas que des désordres, parfois im-
portants, se produisent durant la construction des ouvrages. Ainsi la plupart
des cas de ruine par effondrement brutal de la buse ou d'une partie de
celle-ci, survenus en France ces dernières années, se sont produits avant
même la réalisation ou l'achèvement des remblais de couverture. En outre un
grand nombre de désordres observés sur des ouvrages en service qui se tradui-
sent par des déformations locales ou d'ensemble du corps de la buse, ont leur
origine, en partie du moins, dans la phase de construction de ces ouvrages.
115
b) Déformations du profil en long
120
Sitôt qu'elles sont amorcées, ces déformations ont tendance à s'ac-
centuer rapidement par l'effet hydrodynamique du courant. Les désordres qui
ont pu être observés dans de tels cas, et qui ont conduit à la mise hors ser-
vice de l'ouvrage, sont parfois très spectaculaires.
123
7.2 - REPARATION
Cette opération peut être envisagée lorsque les désordres sont lo-
caux et n'affectent que quelques plaques de la paroi de la buse. Elle n'est
généralement possible toutefois que lorsqu'il s'agit de plaques d'extrémité,
facilement accessibles, ou de plaques situées au sommet d'une buse recouverte
par une faible hauteur de remblai à la clé (accès par excavation dans le rem-
blai de couverture). Si, dans ce dernier cas, les désordres constatés sont
dus précisément à une hauteur de couverture insuffisante, il est indispensa-
ble d'y remédier pour éviter que ces désordres ne se reproduisent.
126
trop déformées. En tout état de cause, l'extrémité doit être dégagée sur une
distance suffisante pour éviter que les démontages successifs de plaques ne
fassent progresser la déformation vers le corps de la buse. Lorsqu'un perré
de raidissement est envisagé, des dispositions devront être prises (raidis-
sement provisoire notamment) pour éviter la déformation des nouvelles plaques
mises en place avant l'exécution du raidissement définitif.
127
celles-ci ne présentent aucune dégradation susceptible de nuire à la qualité
de ce nouvel ouvrage. Dans ces cas, une attention particulière doit être por-
tée à l'exécution des travaux de terrassement, et notamment au déblaiement,
qui doit être effectué avec le plus grand soin pour évi-ter la détérioration
de ces plaques, et de manière symétrique de part et d'autre de la buse.
128
ANNEXE 1
1 - A R M C O Miniplaque 100
2 - A R V A L Minijoint
3 - A R M C O MP200
4 - A R V A L Multijoint
5 - T U B O S I D E R Polysectionnée
6 - A R M C O 152X51
129
Cette fiche décrit les caractéristiques relevées ANNEXE 1
sur le matériel au 1.03.1981. Elle n'implique FICHE TECHNIQUE N°1
aucun contrôle de la fabrication et ne préjuge
pas des modifications pouvant être ultérieure-
ment apportées par les fabricants.
v (cm) = 1 +
20
S (cm2/m) = 10,91 e
- Rigidité de la paroi:
E a l (kN.m2/m) = 10,90 e
- (cm3/m) = 1,75 e
v
131
ANNEXE 1
FICHE TECHNIQUE N°1
3) ELEMENTS DE FIXATION
Couple de serrage:
132
ANNEXE 1
FICHE TECHNIQUE N°2
Cette fiche décrit les caractéristiques relevées
sur le matériel au 1.03.1981. Elle n'implique
aucun contrôle de la fabrication et ne préjuge
pas des modifications pouvant être ultérieure-
ment apportées par les fabricants.
ARVAL Minijoint
v (cm) = 1 ,488 +
20
S (cm2/m) = 12,02 e
- Rigidité de la paroi:
— (cm^/m) = 7,99 e
v
133
ANNEXE 1
FICHE TECHNIQUE N°2
3) ELEMENTS DE FIXATION
Couple de serrage:
\r 1111 i il i
modèle A pour les
tôles de 1,5 à 3,5 mm
7 i i H.N.F. = 1 mm
1
j ;rrh
1
T s
i
modèle B pour les
tôles de 4 mm
H.N.F. = 7 m m
12x1,7
134
Cette fiche décrit les caractéristiques relevées ANNEXE 1
sur le matériel au 1.03.1981. Elle n'implique FICHE TECHNIQUE N°3
aucun contrôle de la fabrication et ne préjuge
pas des modifications pouvant être ultérieure-
ment apportées par les fabricants.
ARMCO MP 200
v (cm) = 2,75 +
20
S (cm2/m) = 11,83 e
- Rigidité de la paroi:
— (cm3/m) = 15,20 e
v
e = 1 -£-
eoo
0 < RPD < 523 k N / m
135
ANNEXE 1
FICHE TECHNIQUE N°3
3) ELEMENTS DE FIXATION
Couple de serrage:
ARVAL Multijoint
v (cm) = 3 +
20
S (cm2/m) = 12,74 e
- Rigidité de la paroi:
— (cm3/m) = 16,26 e
v
137
ANNEXE 1
FICHE TECHNIQUE N°4
3) ELEMENTS DE FIXATION
TYPE 1 2 3
0 d mm 14 16 20
0 C mm 31 34 37
G mm 8 10 12,5
F mm 23 28 36
J mm 4 7 11
H mm 15 15 16
M mm 24 24 28
N mm 34 34 38
0 A mm 12,5 16 20
L mm 27 27 32
Pas mm 2 2 2
Couple max.
N.m 200 250 500
Couple min.
N.m 100 150 200
138
Cette fiche décrit les caractéristiques relevées ANNEXE 1
sur le matériel au 1.03.1981. Elle n'implique FICHE TECHNIQUE N°5
aucun contrôle de la fabrication et ne préjuge
pas des modifications pouvant être ultérieure-
ment apportées par les fabricants.
TUBOSIDER Polysectionnée
152.4
v (cm) = 2,54 + —
20
S (cm2/m) = 12,44 e
- Rigidité de la paroi:
I (cm3/m) = 13,64 e
v
139
ANNEXE 1
FICHE TECHNIQUE N° 5
3) ELEMENTS DE FIXATION
Couple de serrage:
- Boulons 8.8.
maximum: 300 N.m
minimum: 220 N.ra
- Boulons 10.9.
maximum: 450 N.m
minimum: 300 N.m
Boulons h.r. 8.8 VIS: - Acier XC-38 traité par trempe et revenu.
utilisés dans les - Limite de rupture: 800-1000 MPa.
autres cas. - Classe de qualité 8.8 suivant NF E 27 701.
140
Cette fiche décrit les caractéristiques relevées
sur le matériel au 1.03.1981. Elle n'implique ANNEXE 1
aucun contrôle de la fabrication et ne préjuge FICHE TECHNIQUE N°6
pas des modifications pouvant être ultérieure-
ment apportées par les fabricants.
ARMCO 152x51
v ( c m ) = 2 , 5 4 + -î-
20
S (cm2/m) = 12,44 e
- Rigidité de la paroi:
- (cm3/m) = 13,64 e
v
e = 1 + 0 < R p s£ 561 k N / m
561
* 2 boulons/onde
e = 0,7 + —— 561 < R D limité à 6,2 mm
431 d ' é p a i s s e u r nominale
Rp_
e = 1 + 680 k N / m
680
* 3 boulons/onde
e = 0,6 + JÎP_ 680 < R p limité à 6,2 mm
486 d'épaisseur nominale
141
ANNEXE 1
FICHE TECHNIQUE N°6
3) ELEMENTS DE FIXATION
Couple de serrage:
ECROUS: - Acier C 35 d.
- Limite de rupture: 800 MPa.
- Classe de qualité 10 suivant NF E 27 701.
142
ANNEXE 2
1) GENERALITES
La méthode de calcul présentée ici, basée sur des abaques, est des-
tinée à couvrir les cas d'utilisation les plus fréquents des buses métalli-
ques que constituent les écoulements à surface libre.
2) RAPPELS D'HYDRAULIQUE
143
ANNEXE 2
Figure 1
Figure 2
Dans une section donnée, la charge totale est définie par l'expres-
sion suivante:
H = z y + _
2g
Hs = H - z = y + — = y + — (1)
2g 2g.S(y)2
144
ANNEXE 2
1 -
Q2.L(y)
dH, = dy (2)
g.S(y)3
g-S(y) 1/2
= S(y)
L(y)
S(y)
= Y +
2.L(y)
Pour obtenir une même charge spécifique, la vitesse sera bien en-
tendu supérieure dans le premier cas que dans le second.
145
ANNEXE 2
dH d , „ . n2 U 2
— =— ( z + H g ) = -
dx dx Rh4/3
s(y)2.Rh(y)4/3 (4)
dx 2
1 _ Q .L(y)
g.S(y)3
H3 = Cte et y = Cte
Pour évacuer un débit Q donné, on voit alors d'après (3) que l'eau
se stabilise à une profondeur y n , dite profondeur normale vis-à-vis du débit
Q, telle que:
Q = Yl_.s(yn).Rh(yn)2/3
n
146
ANNEXE 2
Cette dernière propriété implique que les lignes d'eau doivent res-
pecter d'amont en aval le sens indiqué par les flèches. A titre d'exemple, si
un écoulement uniforme torrentiel (y n <y c ) s'est établi dans l'ouvrage (débit
Q-|, point A), il sera impossible de rejoindre des conditions d'écoulement
fluvial qui seraient imposées en aval (point B par exemple) par une ligne
d'eau. Il se forme alors un ressaut, qui consiste en une surélévation brusque
de la hauteur d'eau accompagnée d'une dissipation localisée d'énergie; le
ressaut est caractéristique du passage d'un régime torrentiel à un régime
fluvial.
147
ANNEXE 2
L0 : longueur de l'ouvrage.
Figure 5
Parmi les données précédemment citées (Q, Uam, y am , y a v> vam)' tou-
tes n'auront pas une égale importance, soit parce que, étant donné le niveau
de l'étude, certaines ne sont pas connues, soit parce que certaines d'entre
elles dépendront précisément de la buse elle-même.
D'un point de vue théorique, les problèmes réels peuvent être rat-
tachés à l'une ou l'autre des deux catégories suivantes:
zone autour
de laquelle l'eau
est au repos
Figure 6
148
ANNEXE 2
Figure 7
Combinaison de Type de
Commentaires
données disponible problème
149
ANNEXE 2
'am Yav
Dans le cas d'un ouvrage réel (de longueur finie non nulle), le
point représentatif de l'entrée sera situé entre A et B, on aura donc:
On peut montrer par ailleurs à partir de (4) que la pente de la ligne d'eau
est, en régime fluvial, toujours inférieure à I, ce qui revient à
150
ANNEXE 2
dire que le niveau absolu de l'eau dans l'entrée est toujours supérieur à
celui de la sortie. On aura donc aussi:
H(y av.
H
n>Ham>H(yav.
c) Cas où y av < yc
II s'agit du cas de y aV 2 à la figure 9. Le sens des flèches ne per-
met plus de remonter la ligne d'eau. On voit par continuité avec le cas pré-
cédent que la section de sortie devient une "section de contrôle" où s'ins-
taure le régime critique relatif au débit Qo. L'écoulement se termine par une
chute. Quelle que soit la longueur de l'ouvrage, les conditions de la section
de sortie sont les conditions critiques, au point C de la figure 9, à partir
duquel on peut remonter la ligne d'eau jusqu'à y n si la longueur de l'ouvrage
est suffisante.
/Q, (y)
Yav
chute
'cm
chute
H
• n>Ham>Hc
151
ANNEXE 2
a) Cas où y a v > y c
Qc(y)
ressaut
Û0
ressaut
ressaut
t t il *• y
Vn X: tovj
Figure 10
Dans le cas d'un ouvrage réel (de longueur finie non nulle), on au
ra toujours l'encadrement suivant:
H(y av ,
1) Cas où (°as de
Yav1 sur la
figure 10).
1 - f
Deux cas peuvent se présenter:
* si Yem^yc' ^e Point C sera atteint à coup sûr, et l'on aura:
H H
arn ' c
si
* yem : > yc> on
retiendra l'encadrement:
, H(yem,
b ) Cas où yav «g yc
Figure 1 1 153
ANNEXE 2
On fera, dans le même but qu'en 3.2, l'hypothèse que les eaux à
l'amont sont au repos et que leur mise en vitesse se fait à charge constante.
Dans le cas d'un ouvrage infiniment court, la ligne d'eau est re-
présentée par un point, qui ne peut être que le point A, intersection de la
courbe H go avec y av , le débit valant Q(yav, H30). La ligne d'eau correspon-
dante est schématisée sur la figure 12,a.
Figure 12
154
ANNEXE 2
Dans le cas d'un ouvrage réel (de longueur finie non nulle), on
aura une ligne d'eau et un débit intermédiaires, soit:
y a v >y e >yn Q n >Q>Q(y a v. Hso)
Dans le cas de l'ouvrage très long, on part du point A'-) pour at-
teindre asymptotiquement le point B caractéristique de l'écoulement uniforme,
le débit valant Qn. La ligne d'eau est schématisée par la figure 13(a.
Dans le cas d'un ouvrage réel, de longueur finie non nulle, on ob-
tient l'encadrement suivant:
. H so )>Q>Q n
Figure 13
Qn(yav>
Qc
Q
<yav.Hso>
Figure 14
Dans le cas d'un ouvrage réel (de longueur finie non nulle), on ob-
tient l'encadrement suivant:
Q c >Q>Q(y av . H30)
1) Cas où yav^ v k
Deux cas p e u v e n t se p r é s e n t e r :
» Si y c + I . L 0 ^ y a v , on a u r a :
ye = yc , Q = QC
* Dans le cas c o n t r a i r e :
yav-I.L0>ye>yc
156
ANNEXE 2
2) Cas où
On pose:
b) Cas où y a v < yc
dy _ s(y)2.Rh(y)V3
dx (5)
1 _ Q2.L(y)
g.S(y)3
157
ANNEXE 2
Dans le cas particulier des arches ou des buses munies d'un radier
on pourra déduire un coefficient de rugosité moyen de la formule suivante:
(6)
2g
Type de l'entrée Ke
Extrémité en saillie 0,9
Extrémité taillée en sifflet 0,7
Extrémité avec mur de tête et murs en aile 0,5
.Q)'
am = (7)
2g 2g 2g.S(ye)2
158
ANNEXE 2
Dans ce cas, le mode de résolution proposé (qui n'est pas très com-
mode mais devrait permettre de résoudre les cas relativement rares où un pro-
blème de type B peut se poser) consiste à suivre la démarche suivante:
y av <y 0 .
Cette dernière expression tenant compte de la perte de charge à
l'entrée et de la vitesse incidente, qui limitent la hauteur d'eau à l'inté-
rieur de l'ouvrage.
159
ANNEXE 2
Figure 15
Les abaques sont tracés pour des valeurs de V/D allant de 0,5 à 1
avec un pas de 0,1, les formes obtenues par la modélisation ci-dessus étant
reportées sur chacun d'entre eux. Ils couvrent la plupart des formes habitu-
elles, depuis l'arche plein-cintre jusqu'à la buse circulaire, cependant, on
devra prendre soin de vérifier dans chaque cas particulier que la forme envi-
sagée est convenablement représentée par cette modélisation».
a) Abaques n* 1 à 6
Ces abaques sont directement représentés sous la forme de la figure
4 et, plus généralement, de toutes les figures du paragraphe 3- Pour qu'ils
soient d'application générale, tous les paramètres ont été rendus adiraension-
nels; en particulier, les paramètres représentant respectivement le débit et
la pente s'écrivent:
Q = K =
DV
Q étant le débit réel, D et V les dimensions de l'ouvrage (fig.
15), n le coefficient de rugosité de Manning (cf § 4.1), I la pente de l'ou-
vrage (ex: 0,01 pour 1j).
U = —
S
c) Exemple d'application
1=0,5%
Figure 16
0,029 V 0,005
2 x 9 ,81
= 0,678 , âv
V
= _ = 0,286
3,5
161
ANNEXE 2
S u i v a n t la remarque f a i t e en 4 . 2, a, on a é g a l e m e n t :
0,3
Q270-*-
On trouve:
Ue = 30/7,53 = 4 m/s
162
ANNEXE 2
0,258
0,236
0,2
0,2 0,3 0,5 0,6 A i 0,9
yc 0,7U 0,820
Figure 18
On obtient alors:
^ = 0,258
Q = 0,258 x 3,5 x 5 x -^ 2 x 9,81 x 3,5'= 37,4 m3/s
L'abaque n° 7 donne
Q = 0,236
Q = 0,236 x 3,5 x 5 x ^2 x 9,81 x 3,5 = 3^,2 m3/s
Us = 34,2/10,85 = 3, 15 m/s.
a) Présentation
Chacun des graphes proposés présente pour une gamme étendue de dé-
bits (représentés par le paramètre adimensionnel Q défini en 5.2.1.a)) la
branche fluviale de la ligne d'eau unique associée à une valeur de Q donnée
(cf § 2.3 et § 3-4). En l'absence de tout dispositif tendant à imposer une
profondeur d'eau à l'entrée anormalement basse (tel qu'une vanne par exem-
ple), la ligne d'eau réelle pour un débit Q donné est constituée par tout ou
partie de la branche fluviale se rapportant à ce débit. C'est pourquoi il a
été choisi de dessiner les lignes d'eau à partir d'une origine où la hauteur
d'eau serait égale à la profondeur yo définie en 4.3.1 et en figurant le sens
de l'écoulement de la gauche vers la droite. Les courbes ne sont interrompues
que lorsque la hauteur d'eau atteint la valeur de la profondeur critique
relative à la valeur de Q à laquelle elles sont associées; bien que la ligne
d'eau ait à cette extrémité de la courbe une tangente qui s'approche de la
verticale, ce qui est en contradiction avec une des hypothèses de base de
l'hydraulique à surface libre (filets liquides à courbure quasi nulle), elle
y a été figurée en vue de fournir une indication sur la localisation d'une
éventuelle chute.
b) Exemple d'application
20 = 0,138
Q =
DV-y/2gV~ 5 x 3,5 x-^2 x 9,81 x 3,5
L'abaque n°3 (cf 5.2.1) nous donne les valeurs de He et Ham cores-
pondantes:
0,2
05
Figure 19
165
ANNEXE 2
ABAQUE N°1
Qi
0,9
ANNEXE 2
ABAQUE N°2
ftl
ANNEXE 2
ABAQUE N°3
019
ANNEXE 2
ABAQUE N°4
t
02 03
169
ANNEXE 2
ABAQUE N°5
v6
K =—
v V
fT"
—
n 1 2.K
170
ANNEXE 2
ABAQUE N°6
0,1
ANNEXE 2
ABAQUE N°7
0,2
0,1
172
ANNEXE 2
ABAQUE N°8
CD ri ,0
L
je -n ,p
GJ _•. O
w
Ni _»
Q
Dv V 2 g V n2gLo
DH/3
Q
Q =
173
ANNEXE 2
ABAQUE N°9
ôo
y,t
^ •£ .0 -£ _L
*- CS -S -P
ro ^
0,3-
0,2- Q
Q
DVV2gV' n2gL0
0,1 -
D V3
1 1 1 1 1 1 1 1 1—^
0,1 0,8 0,9
K> -ZI O
O 10 -_. <
OO -i
Q1 0,2
174
ANNEXE 3
Modes opératoires
MODEOPERATOIREN°1
1) PRINCIPE
2) METHODES ET MATERIELS
» brevet LCPC.
175
ANNEXES
MODEOPERATOIREN°1
Les électrodes de mesure sont des cadres ne perturbant pas le champ électri-
que créé par les électrodes d'alimentation. Les distances entre les deux
électrodes de mesure sont de 200 mm et entre une électrode d'alimentation et
une électrode de mesure de 50 mm (fig. 1). Le volume des compartiments "eau"
doit être inférieur au dixième du volume total de la cellule.
Electrodes d'alimentation
il'1 ÇA;
/rn*N
ivj
\ — *\
Electrode s -_ \
d'alimentation \ ~~ \ Compartiment "eau"
Sol \
\ _- \
Electrode \ \
• —
\s ^v \ \ \ \ \\ \\\\\\\\ \\ \\\ N\ \
176
ANNEXES
MODE OPERATOIRE N°1
Electrode
CELLULE DE RESISTIVITE
Potentiomètre
de réglage
PONT DE KOHLRAUSCH
3) MISE EN OEUVRE
La boîte est lavée puis rincée avec une eau distillée ou permu-
tée, de résistivité supérieure à 0,2 Mfi.cm (cette valeur doit être contrôlée
dans la boîte elle-même). Le sol écrêté à 25 mm est placé dans le comparti-
ment central par couches successives compactées jusqu'au niveau supérieur de
la cellule.
p t (20 -t- t)
P
20°C =
40
Remarque : Pour les ouvrages immergés en eau douce, la résistivité est égale-
ment mesurée en saturant le sol avec l'eau du site.
ANNEXES
MODE OPERATOIRE N°2
- é c r ê t e r le m a t é r i a u à 25 mm (ne jamais le b r o y e r ) ;
- d é t e r m i n e r la t e n e u r en eau i n i t i a l e w o en % de l ' é c h a n t i l l o n é t u d i é ;
- prélever une masse M de sol correspondant à un kilogramme de sol
sec, s o i t :
M = - x 1 kg
1 - (w0/100)
- placer cette masse dans un récipient propre de dimension suffisante
(2 à 5 litres) muni d'un système de fermeture;
- ajouter un litre d'eau distillée ou permutée (de résistivité supérieu-
re à 0,2 MŒ.cm);
- agiter le mélange sol-eau pendant 2 mn au début, laisser reposer
45 mn, agiter à nouveau 2 mn et laisser reposer 15 mn ;
- décanter, centrifuger et filtrer (sur papier) environ 200 cm3 de solu-
tion qui serviront pour les mesures.
178
ANNEXE 3
MODEOPERATOIREN°3
1) GENERALITES
ANNEXE 3
MODE OPERATOIRE N°4
1) PRINCIPE
2) MODE OPERATOIRE
179
ANNEXES
MODE OPERATOIRE N°5
1) PRINCIPE
Les embases (avec ou sans boulons) sont ensuite fraisées "à pro-
fit" avec une tolérance de parallélisme de 1/100ème de mm entre les deux
faces d ' appui.
180
ANNEXES
MODE OPERATOIRE N°5
\ L
i
*
3 H— g i—
i»
55
75
125
3 éprouvettes de 125mm
de longueur sur sommets et 3 autres sur flancs
181
ANNEXES
MODE OPERATOIRE N°5
Eprouvette
sans joint
© !i
i i H = 270 mm
Eprouvette boulonnée
H = 270 mm
pour l a = 50 mm
@ : Prélèvement après
essai pour mesure
de l'épaisseur réelle
182
ANNEXE 3
MODE OPERATOIRE N°5
Pour une tôle donnée, les essais portent sur des éprouvettes de
compression de hauteur H = 270 mm. Pour chaque tôle, 3 essais sont effectués
sur des éprouvettes pleines non boulonnées, 4 essais sont effectués sur des
éprouvettes boulonnées avec un joint de type donné, en particulier avec un
nombre donné de boulons par onde.
4) RESULTATS
a) - le repère de 1'éprouvette;
b) - la hauteur réelle h0 de l'éprouvette avant compression, à l'exté-
rieur des platines fraisées (fig. 2) (en mm);
c) - l'épaisseur nominale de la tôle;
d) - l'épaisseur d'acier mesurée sur chaque demi-éprouvette (en mm);
e) - la masse de zinc mesurée sur chaque demi-éprouvette;
f) - la nature des boulons et la dureté Vickers mesurée;
g) - le raccourcissement en % de l'éprouvette à la charge maximale
(fig. 3):
h0 - hr
x 100 hr: hauteur de l'éprouvette à la charge maximale
charge
/
charge
maximale
h 0 -h r h 0 -h
Figure 3
183
ANNEXE 3
MODE OPERATOIRE N°6
1) DESCRIPTION
2) INTERPRETATION
Figure 1
3mm
Figure 2
184
ORIGINE DES DOCUMENTS PHOTOGRAPHIQUES
185
F 8105 Dépôt légal 3 è î e trimestre 1981