Filière: Economie Et Gestion / Semestre 5 Module: Gestion Financière
Filière: Economie Et Gestion / Semestre 5 Module: Gestion Financière
Filière: Economie Et Gestion / Semestre 5 Module: Gestion Financière
Séances 1 et 2
La gestion financière :
Concepts, mécanismes et mise en œuvre.
a- Le cycle d’exploitation :
1
Vernimmen, P., Quiry, P., & Le Fur, Y. (2009). Finance d’entreprise. Paris : Dalloz. [22].
2
Belkahia, R., & Oudad, H. (2007). Finance d’entreprise. Concepts, outils, cas corrigés.
Edit consulting. [3].
qui absorbent des dépenses sous forme de charges (achat de matières
premières, fournitures, charges de personnel…) et d’investissements (Local,
machines, matériel…) pour une production dont l’échange sur un marché
permettra de rémunérer les facteurs de production et dégager un bénéfice si
l’activité est rentable.
Le cycle d’exploitation est généralement décrit par le cycle de
production. Le premier englobe en même temps les méthodes de gestion et
de production qui touchent le déroulement de l’activité dès l’achat et
l’approvisionnement, production et stockage puis la vente et l’encaissement.
Tandis que le cycle de production reste limité aux activités décrivant la
création et la mise en œuvre du produit ou du service.
À l’amont du cycle d’exploitation comme à l’aval, des facilités de
paiement accordées par les fournisseurs et aux clients, par la majorité des
entreprises. Elles créent un décalage entre les créances clients et les dettes
fournisseurs, ce qui génère un besoin en liquidité. Si les délais clients
dépassent les délais fournisseurs, cela donne naissance à un besoin en fonds
de roulement, notion qu’on développera plus tard dans ce travail.
La durée d’exploitation quant à elle, varie selon le temps incorporé
pour la mise en œuvre du bien ou service final, elle peut prendre quelques
secondes (exemple des services ou biens comme les petites séries en
fabrication mécanique…), à des années comme les productions lourdes ou
de vins et cognac par exemple.
b- Le cycle d’investissement :
c- Le cycle de financement :
3
Vernimmen, P., Quiry, P., & Le Fur, Y. (2009). Finance d’entreprise. Paris : Dalloz. [22].
élément à un moment donné dans le temps, et les variables de flux comme
quantité d’un élément dans un intervalle de temps.
a- Notion de flux :
4
Vernimmen, P., Quiry, P., & Le Fur, Y. (2009). Finance d’entreprise. Paris : Dalloz.
[694].
TABLEAU 1:
Année Année
Années …. Année N
1 2
EBE
- Impôt / résultats d’exploitation
- Variation du BFR
- Investissements
- Désinvestissements après coût
fiscal
= Flux de trésorerie d’exploitation
disponibles
Sources : Vernimmen, P., Quiry, P., & Le Fur, Y. (2009). Finance d’entreprise. Paris : Dalloz.
EBE
- Variation du BFR
- Investissements
= Flux de trésorerie
Source: Vernimmen, P., Quiry, P., & Le Fur, Y. (2009). Finance d’entreprise. Paris : Dalloz.
b- Notion de stock :
Actif Passif
Flux
Solde ou
Solde du compte Solde du compte
niveau
Le résultat est le solde, entre les produits et les charges qui font
varier le niveau de richesse sur une période déterminée. Un solde positif
décrit l’enrichissement de l’entreprise ou de l’investisseur dans le cas
général. Par contre, un solde négatif enregistre un appauvrissement. Notant
aussi qu’il faut distinguer entre la notion de trésorerie et de richesse du fait
qu’une dépense ne signifie pas nécessairement une diminution de richesse
mais une diminution de la trésorerie, avec conservation de la richesse
comme dans le cas d’achat d’une immobilisation s’enregistrant dans le
patrimoine de l’entreprise.
La classification des résultats comptables :
TABLEAU 3 :
5
Brut, dans la mesure qu’il ne tient pas compte des amortissements et des frais financiers
avant impôt.
6
Berk, J., DeMarzo, P., Capelle-Blancard, G., Couderc, N., Nalpas, N., & Boissieu, C. de.
(2008). Finance d’entreprise. Paris : Pearson Education. [49].
- Coûts de la fonction 3
- Coûts de la fonction …
= Résultat d’exploitation
+Produits financiers
-Charges financières
= Résultat courant
+Produits non courants
-Charges non courantes
-L’impôt sur les sociétés
= Résultat net
.
La création de la richesse :
7
Le petit Larousse illustré. (2007).
passif, plus l’entreprise est liquide sauf qu’il faut tenir compte que les dettes
sont d’échéance connue et précise par rapport aux créances de l’entreprise.
Un décalage de correspondance, entre les termes de dettes et les échéances
des créances, traduit une insolvabilité de l’entreprise, qui doit mettre en
vente les actifs pour éteindre ses dettes, ou de rechercher des ressources
supplémentaires.
Le bilan économique :
Les stocks :
Les amortissements :
8
MASNAOUI&ASSOCIES. (1994). Memento comptable marocain 1995. 1ère Edition.
[419].
9
L’apparition du coefficient fiscal était l’objet de la loi des finances de 1994.
10
Belkahia, R., & Oudad, H. (2007). Finance d’entreprise. Concepts, outils, cas corrigés.
Edit consulting. [43].
nette d’amortissement comptable de l’exercice précédent. L’annuité
dégressive se calcule sur la base du taux dégressif, mais on retient celle
linéaire lorsque cette dernière devient plus grande que l’annuité dégressive.
La règle du prorata reste applicable comme dans le cas du linéaire.
Ce type d’amortissement comme cité, permet d’amortir aussi vite
que possible la valeur d’origine, il reste incitatif pour l’investissement et
adapté aux immobilisations de la nouvelle technologie, dont la valeur
connaît une perte brutale dans le temps.
- L’amortissement dérogatoire : Il s’agit d’un amortissement ne
correspondant pas à l’objet normal d’un amortissement et fait partie des
provisions réglementées. Les entreprises comptabilisent selon ce système,
des amortissements supérieurs à l’amortissement économique et comptable,
et bénéficient ainsi d’avantages fiscaux en termes d’économie fiscale sur
amortissement. L’entreprise pratique donc des taux dans la limite du double
comme l’autorise le code d’investissement, pour encourager
l’investissement et promouvoir certaines activités.
La comptabilisation de ce type d’amortissement intervient lorsque
l’amortissement fiscal ou réglementairement autorisé, est supérieur à
l’amortissement comptable. L’excédent est enregistré comme provisions
réglementées, en contrepartie de dotations non courantes pour
amortissements dérogatoires. Des reprises concernant cette dernière écriture
interviennent aux exercices qui suivent, jusqu’à l’extinction totale de la
provision réglementée pour amortissements dérogatoires.
Les amortissements constituent des charges fictives et non
décaissables, mais le choix d’un système d’amortissement ou d’un autre,
influence le résultat comptable. Pour aboutir à une image très fidèle des
calculs d’amortissement, l’analyste financier doit intervenir pour mesurer
économiquement l’usure et l’obsolescence de l’immobilisation, voire même
d’opérer par composante, la dépréciation de l’immobilisation objet
d’amortissement.
Les provisions :
Une provision est la constatation comptable d’une diminution de la
valeur d’un élément d’actif (constatation d’une moins-value ou d’une
dépréciation momentanée sur un bien de l’actif), ou d’une augmentation du
passif exigible à plus au moins long terme (provision pour risques et
charges, litige avec un client, etc.). Les provisions sont constituées en vertu
du principe de prudence, et se répartissent en provisions pour dépréciation et
en provisions pour risques et charges. La dépréciation constatée par une
provision, diffère de celle constatée par un amortissement, du fait que la
valeur des moins-values provisionnées est jugée réversible.
La provision doit être :
- Précise quant à sa nature (exemple : un litige avec un
fournisseur…).
- Incertaine quant à sa réalisation (impossibilité pour l’entreprise
de déterminer une date de jugement et de la décision de
justice).
- Prévisible à la date d’établissement de la situation patrimoniale
de l’entreprise ou de l’établissement du bilan (exemple :
procédure intentée par un salarié).
Comptablement, les dotations aux provisions constituent comme
les amortissements des charges correctives de valeur ou des dettes futures, et
traduisent ainsi un accroissement de charge, tandis que leurs reprises
influencent positivement les produits, et partant le résultat comptable. En
finance d’entreprise, un examen minutieux de l’ETIC doit être effectué dans
le but de juger l’exactitude, ou même la précision dans l’appréciation des
risques et charges, ainsi que la provision concernée. Aussi faut-il vérifier
dans le bénéfice comptable, si les dotations ou reprises sur amortissement
n’ont pas une importance significative sur la rentabilité de l’entreprise.
Les locations :
Le chiffre d’affaires :
L’analyse des marges est une priorité pour faire renseigner sur la
rentabilité de l’activité. La prise en compte des produits et charges ainsi que
leur analyse, positionne le niveau de cette même activité et les différentes
situations de profit ou de perte.
L’effet ciseau :
Source : Vernimmen, P., Quiry, P., & Le Fur, Y. (2009). Finance d’entreprise. Paris : Dalloz.
Le point mort :
û
Point mort =
û
11
Vernimmen, P., Quiry, P., & Le Fur, Y. (2009). Finance d’entreprise. Paris : Dalloz.
[234].