Myopathies
Myopathies
Myopathies
Dr. BENTABAK
Objectif principal :
Objectifs secondaires :
I. Introduction :
Les maladies musculaires représentent l’ensemble des pathologies en rapport avec une atteinte
primitive ou secondaire du muscle (effecteur de la voie efférente du SNP). Elles se répartissent en
deux grands groupes :
Symptômes suggestifs :
Déficit moteur proximal des membres (muscles des ceintures) ;
Rhabdomyolyse aiguë (nécrose musculaire) : douleurs musculaires, faiblesse, émission
d'urines brun foncé (myoglobinurie) ;
Ophtalmoplégie externe progressive (ptosis et/ou limitation des mouvements
oculomoteurs).
Savoir y penser devant : symptômes intermittents : intolérance musculaire à l'effort ou accès
parétiques aigus ; raideur musculaire (Myotonie).
C. Examen clinique
D. Examens paracliniques :
2. ENMG:
3. Biopsie musculaire :
Examen déterminant dans de nombreux cas, elle nécessite une expertise et doit être réalisée
dans un centre de référence.
Prélèvement sous anesthésie locale.
Permet de montrer des lésions morphologiques spécifiques d'une maladie musculaire.
Permet d'analyser l'expression de certaines protéines (immunohistochimie, western blot).
Permet une étude biochimique du tissu musculaire (myopathies métaboliques).
Elle permet une analyse précise de la répartition des muscles atteints (anomalie de densité
ou de signal liée à l'involution du tissu musculaire).
Prélèvement sanguin pour génétique moléculaire dans les myopathies d'origine génétique
dont le gène est connu et les mutations identifiées.
est la plus fréquente des myopathies chez l'enfant (1 pour 3 500 nouveau-nés masculins).
Transmission récessive liée à l'X : elle n'atteint que les garçons.
Elle débute entre 3 et 5 ans par des troubles de la marche, des chutes et des difficultés à la
montée des escaliers.
Le petit garçon se relève du sol en prenant appui sur ses cuisses pour redresser le tronc
(signe de Gowers). Hypertrophie musculaire (mollets, langue).
Retard mental dans 40 % des cas.
Marche perdue vers l'âge de 10 ans
Complications orthopédiques : rétractions, déformation du rachis.
Pronostic vital engagé du fait de l'atteinte des muscles respiratoires et cardiaques
(cardiomyopathie dilatée) autour de 20–25 ans.
Élévation de la CK constante, +++ (> 1 000 UI/l), dès les premiers jours de vie.
Biopsie musculaire : lésions dystrophiques, absence de dystrophine par immunocytochimie
et western blot.
Génétique moléculaire : confirmation de l'anomalie (délétion dans deux tiers des cas ou
mutation ponctuelle).
Génétique :
La dystrophie myotonique de Steinert est la plus fréquente des myopathies héréditaires de
l'adulte (prévalence : 5 pour 100 000).
Transmission autosomique dominante
Sévérité très variable
Phénomène d'anticipation
Analyse génétique moléculaire directe : amplification d'une répétition instable de triplets
CTG dans une zone non traduite du gène DMPK localisé sur le chromosome 19 (chez les
individus sains, ce triplet est répété moins de 37 fois ; chez les sujets atteints, la taille de la
répétition est supérieure à 50 et augmente au fil des générations).
Clinique :
A citer :
d) Myopathies des ceintures :
LGMD 1
LGMD 2
e) Myopathies inflammatoires :
Dermatomyosite
Polymyosite
Myosites a inclusions
f) Autres :
Myopathies médicamenteuses
Hypocholestérolémiants (statines et fibrates) (+++) : élévation des CK, myalgies,
rhabdomyolyse aiguë. Corticoïdes au long cours (++) : faiblesse avec amyotrophie, CK
normale. Antirétroviraux : myopathie mitochondriale. Chloroquine et colchicine : myopathie
déficitaire indolore.
Myopathies endocriniennes
Le traitement de l'endocrinopathie peut faire disparaître les symptômes musculaires.
Hyperthyroïdie : déficit proximal indolore des membres inférieurs avec CK normale ;
myopathie oculaire basedowienne. Hypothyroïdie : faiblesse et enraidissement musculaire
douloureux, élévation des CK. Affections surrénaliennes : hypercorticisme, insuffisance
surrénalienne.
Anomalies du métabolisme calcique et de la vitamine D : hyperparathyroïdie, ostéomalacie.
IV. Conclusion :