Cours de Français
Cours de Français
Cours de Français
Alexandre NAJJAR,
L’ORIENT LITTERAIRE de janvier 2013.
QUESTIONS
I- VOCABULAIRE
Expliquer les expressions suivantes celons le contexte :
- Saper les fondements de la culture traditionnelle (§ 5 l. 2)
- Une résistance rétrograde et technophobe (§ 5 l. 2)
II- RESUME
Résumez le texte proposé en 200 mots avec une marge de tolérance de plus ou moins 10%.
Vous indiquerez à la fin du résumé, le nombre de mots utilisés.
REPONSE AUX QUESTIONS
I- VOCABULAIRE
- Saper les fondements de la culture traditionnelle : détruire, remettre en cause les bases de
la culture traditionnelle, saborder.
- Une résistance rétrograde et technophobe : une résistance inappropriée, dépassée, qui
rejette la technologie.
En outre, le régime des pluies se dérègle. Des climatologues indiens ont en effet montré
dans la revue Science, que le réchauffement global actuel accentuait la fréquence et
l’amplitude des précipitations au moment de la saison des pluies sur le continent indien
depuis cinquante ans. En effet, les moussons indiennes franchissent désormais l’Himalaya,
endommageant les cultures et l’habitat, et accélèrent l’érosion. La mousson africaine semble,
elle aussi, faire l’objet de dérèglements depuis quelques années. Depuis deux ans
l’affaiblissement de la mousson africaine est tel que le lac Tchad ne parvient même plus aux
frontières du Niger et du Nigeria, privant ces pays de leur accès à l’eau.
Selon le GIEC, la hausse globale des températures et la fréquence des événements extrêmes
pourraient aggraver les maladies liées au climat, et l’évolution à venir du climat continuera
probablement de nuire à la santé des populations humaines d’Asie. Certaines études
montrent que l’incidence du paludisme risque de se propager en Afrique australe et dans les
hautes terres d’Afrique orientale.
Avec le changement climatique, les agriculteurs seront confrontés à des incertitudes et
variabilité croissantes des disponibilités d’eau, ainsi qu’à la fréquence accrue des sécheresses
et des inondations. Toutefois, ces impacts seront extrêmement variables d’un lieu à l’autre.
Les scientifiques estiment que des températures élevées favoriseront l’agriculture aux
latitudes septentrionales, tandis que de vastes zones des tropiques arides et semi – arides
connaîtront une baisse des précipitations et des ruissellements. D’autre part, en raison de
l’élévation du niveau de la mer, la salinité des terres agraires augmente dans les régions
côtières, réduisant ainsi à la fois la qualité et la quantité des récoltes vivrières en Afrique.
D’après la FAO et d’ici 2080, les changements climatiques auront vraisemblablement les
conséquences suivantes : 75% de la population africaine pourrait être exposée à la faim, 75
millions d’hectares de terre actuellement adaptés à l’agriculture fluviale disparaîtraient et le
PIB agricole régressera tandis que la demande d’irrigation progressera considérablement.
Gaël DRIVE,
L’Odyssée du climat, Ed. Terre vivante, 2008
QUESTIONS
I- VOCABULAIRE
L’économie numérique reste l’un des rares secteurs dans lesquels l’Afrique a réussi à réduire
son retard par rapport aux pays développés. De fait, le continent a extraordinairement réussi
à s’accrocher au rythme phénoménal de la croissance de ce secteur au cours des dernières
années en s’appropriant les solutions qu’il offre. Selon le rapport 2012 de l’Observatoire de la
téléphonie mobile en Afrique subsaharienne, le taux de pénétration de la connexion mobile
en Afrique est passé d’à peine 2 % en 2000 à plus de 63 % en 2013. Une tendance qui est
confirmée par McKinsey Global Institute (MGI) dans son rapport de novembre 2013 intitulé «
Les lions passent au numérique : le potentiel de transformation d’internet en Afrique », qui
souligne que la contribution d’internet au PIB de l’Afrique passerait de 18 Mds USD en 2013
à 300 Mds USD en 2025.
Derrière ces chiffres mirobolants, se cachent de grosses multinationales et surtout de
nombreuses PME locales détenues par des nationaux. En effet, au cours de la dernière
décennie, l’on a assisté à une floraison de petites entreprises qui opèrent dans le secteur de
l’économie numérique. Ces « business de stars » se développent généralement à l’initiative
de jeunes africains issus de la diaspora qui essaient de dupliquer des « business model »
qu’ils ont eu l’opportunité de découvrir en Occident. Ainsi, sans avoir la prétention d’être
exhaustif, on peut classer les business du numérique en Afrique en trois grands groupes.
D’abord, la création de site internet qui proposent différents services dont : l’information
grand public, le commerce en ligne et les réseaux sociaux. Le site de vente en ligne « JUMIA
» et le site d’information « Abidjan.net » qui ont le vent en poupe actuellement en sont une
parfaite illustration. Ensuite, le développement d’applications et plateformes informatiques :
il s’agit de programmes adaptables à différents supports (ordinateur, smartphone, tablette,
etc.) qui proposent entre autre des services de géolocalisation et de traçabilité aux
particuliers et entreprises. Enfin, le déploiement de systèmes d’information et de gestion :
logiciels clé en main de gestion d’activité proposés aux entreprises.
Le succès enregistré par les entreprises de ce secteur s’explique sans doute par le fait que
les barrières à l’entrée sont très faibles. En effet, ce type d’activités est peu exigeant en
investissement et en ressources humaines. Avec un ordinateur et une seule personne
disposant d’une bonne maitrise de l’informatique, on peut lancer un business de ce type en
quelques mois. Par ailleurs, ces entreprises offrent une grande flexibilité dans leur gestion.
La plupart des grosses entreprises du numérique (Google, Microsoft, Facebook, etc.) qui
dominent le monde actuellement sont nées dans des chambres d’étudiant ou des garages.
Au regard de cette forte capacité du continent à absorber les nouvelles technologies, l’on a
tendance à oublier que l’Afrique accuse un retard séculaire dans le secteur de l’industrie, qui
reste incontournable dans la construction d’une économie stable et durable, et qui se
manifeste par une importation massive de produits manufacturés, notamment dans les
secteurs de l’agro-industrie, des électro-ménagers et électronique, du BTP, de l’industrie
automobile, de l’industrie textile, de l’énergie, de l’eau et assainissement. Bien que le
numérique offre des solutions permettant d’accroître l’efficacité de l’activité économique, il
ne peut être considéré comme un socle sur lequel repose l’économie d’un pays. Il sert
simplement de catalyseur pour les secteurs fondamentaux qui constituent les principaux
Lagassane OUATTARA,
L’Afrique des idées, 9 février 2015.
QUESTIONS
I- VOCABULAIRE
Expliquez les expressions suivantes selon le contexte :
• Une floraison de petites entreprises (§ 2 l 3) ;
• Emplois pérennes (§ 5 l 18).
II- RESUME
Résumez le texte proposé en 150 mots avec une marge de tolérance de ± 10%.
Vous indiquerez à la fin du résumé, le nombre de mots utilisés.
QUESTIONS
Paragraphe 7
Idée essentielle 1: « Devant ce phénomène…………………………………la vie nationale ».
Reformulation : Les Etats africains doivent prendre conscience de leur retard et
chercher à travailler pour adapter les offres de formation à leurs besoins.
Idée essentielle 2 : « La première richesse…………………………………l’homme africain ».
Reformulation : L’Africain demeure la principale ressource du développement de son
continent.
Paragraphe 8
Idée essentielle 1 : « Seule satisfaction sur…………………………………à se concerter ».
Reformulation : Il est heureux de voir que des Africains s’organisent afin de lutter
contre ce phénomène.
Idée essentielle 2 : « Avec le processus……………………..fuite des cerveaux ».
Reformulation : Face à la prise de conscience évidente des peuples déclenchée par le
processus de démocratisation, il y a espoir que des stratégies de développement du
continent seront mises sur pied.
I. NATURE
Imposée à l’examen du B.T.S., l’exercice de Discussion est la troisième étape de l’épreuve de
TEEO. On demande au candidat de réfléchir sur un aspect du texte (affirmation,
jugement...). Elle lui commande donc de faire preuve d’esprit critique, d’ouverture d’esprit,
et d’analyse. Il devra exprimer ses idées sur un problème posé d’après son expérience
personnelle, ses lectures... Tout cela doit se faire dans un ordre clair et dans une langue
correcte.
II. LES ÉTAPES
Le traitement de cet exercice exige une méthode rigoureuse. La démarche minimale suivante
doit être observée;
- lecture méthodique du sujet;
- analyse du sujet;
- la recherche des idées
II.1. Lecture du sujet
La compréhension du sujet nécessite une lecture sans laquelle le candidat ne pourra le
traiter. Il devra accorder une importance capitale à cette étape d’où lecture et relecture du
sujet.
II.2. Analyse du sujet
Il est ici question de souligner les mots et expressions dont le sens pose ou peut poser
problème au candidat, les expliquer selon le contexte et par rapport au sujet.
II.3. Recherche des idées
Les sujets sur lesquels le candidat est amené à réfléchir sont simples. Ce ne sont pas des
discussions sur des auteurs, des œuvres ou courants littéraires. Puisque l’exercice diffère de
l’essai littéraire, l’on ne jugera pas les connaissances littéraires du candidat, mais la manière
dont il organise ses idées pour construire un devoir cohérent. Les exemples et illustrations
peuvent être non seulement pris dans la vie courante mais aussi et surtout dans la
littérature. En outre, ils devront être hiérarchisés et organisés. Une fois le sujet compris, les
idées trouvées (dans le texte, les médias, dans notre vie de tous les jours, dans notre
culture...) devront être notées au brouillon.
«Les effets des nouvelles technologies sur les habitudes culturelles traditionnelles et sur
l’éducation des « natifs du numérique » peuvent également se révéler dangereux ».
Dans un développement composé, à l’aide d’exemple précis, dites ce que vous pensez de
cette affirmation.
I- ANALYSE DU SUJET
1- Explication des mots pertinents
- les effets des nouvelles technologies : les impacts, les influences des nouvelles
technologies.
- les habitudes culturelles traditionnelles : les pratiques sociales anciennes
-éducation des « natifs du numérique » : la formation des nouvelles générations.
- peuvent également se révéler dangereuses : sont parfois nuisibles.
2- Reformulation du sujet
Les nouvelles technologies ont parfois des retombées néfastes sur les pratiques sociales
anciennes et sur la formation des nouvelles générations.
3- Problématique
Les nouvelles technologies ont-elles toujours des retombées néfastes sur les pratiques
sociales anciennes et sur la formation des nouvelles générations ?
Transition
2ème partie : L’ANTITHESE
Les nouvelles technologies ont aussi des retombées positives sur les pratiques
sociales anciennes et sur la formation des nouvelles générations.
Argument 1 : les nouvelles technologies facilitent l’instruction.
Exemple : E-learning, Webothèque, etc.
SUJET DE DISCUSSION
« C’est pour lui (l’homme africain), avec lui et par lui que viendra le développement.
Tout autre schéma est illusoire. »
Dans un développement composé,à l’aide d’exemples précis, discutez ces propos de
l’auteur.
A- ANALYSE DU SUJET
1-Explication des mots pertinents
- l’homme africain : ressortissant d’Afrique ; les Africains.
- le développement : la sortie du sous-développement, l’essor, le progrès, la
prospérité…
- tout autre schéma est illusoire : toute autre solution est chimérique, toute autre
solution n’est pas possible…
2- Reformulation
Le développement de l’Afrique se fera avec seulement les Africains. Aucune autre
solution n’est possible.
3- Problématique
- Seuls les Africains pourront-ils mettre en œuvre le développement de l’Afrique ?
- Le développement de l’Afrique se fera-t-il exclusivement avec les Africains ?
L’apport d’une aide extérieure n’est-elle pas utile ?
II- RECHERCHE DES IDEES
1ère partie : LA THESE:
Les Africains seuls peuvent mettre en œuvre le développement de
l’Afrique.
Argument 1 : le territoire africain comporte toutes les richesses dont il a besoin pour
progresser dans tous les domaines.
Exemple : pétrole, or, diamant, cobalt, cuivre…
Argument 2 : les Africains constituent une main-d’œuvre importante et une
expertise.
Exemple : une immense population ; des diplômés et qualifiés de plus en plus
nombreux
Argument 3 : les fils d’Afrique doivent rompre avec la tradition de dictature, des
coups d’Etat et des rebellions.
Exemple : En RDC, au Soudan, au Mali…
Cours des Techniques d’Expression Ecrite et Orale – BTS 2 Page 30
Transition :
2ème partie : L’ANTITHÈSE
Les Africains peuvent s’enrichir de l’expérience venue d’ailleurs et solliciter
l’aide de l’expertise étrangère.
Argument 1 : l’Afrique doit changer en s’inspirant des modèles de développement qui
ont réussi à l’étranger.
Exemple : les modèles coréen, japonais…
Argument 2 : les Africains peuvent surmonter leur retard à l’aide de partenariat avec
des pays développés.
Exemple : pour les problèmes d’infrastructures (barrages, routes…), ils peuvent faire
appel à cespays pour s’équiper en matériels de construction.
Argument 3 : l’Afrique vit dans un environnement mondialisé. Elle peut donc
s’enrichir des apports technologiques, culturels et scientifiques venus d’ailleurs.
Exemple : la médecine, les tracteurs…
Exemple
SOMMAIRE
Avant-propos ---------------------------------------------------------------------------------------7
I-Présentation --------------------------------------------------------------------------------------10
1-Historique ----------------------------------------------------------------------------------------10
2- Localisation -------------------------------------------------------------------------------------11
3- Organigramme ----------------------------------------------------------------------------------12
1- Missions -----------------------------------------------------------------------------------------23
2- Objectifs -----------------------------------------------------------------------------------------24
3-Moyens -------------------------------------------------------------------------------------------25
1- Productivité -------------------------------------------------------------------------------------28
I-critiques -------------------------------------------------------------------------------------------34
II-suggestions --------------------------------------------------------------------------------------35
Conclusion ------------------------------------------------------------------------------------------36
Annexes ---------------------------------------------------------------------------------------------37
Bibliographie ----------------------------------------------------------------------------------------39
II-3-Le contenu du rapport
II-3-1-L'avant-propos
L'avant-propos a pour but de dégager les grandes lignes du rapport, d'en donner la
philosophie générale voire d'exposer les méthodes de recherches. Cette rubrique vise
II-3-2-L'introduction
II-3-3-Le développement
II-3-4- La conclusion
Ce n'est pas parce qu'elle doit être brève qu'il faut la circonscrire en une ou deux
lignes. La conclusion est une petite synthèse, un bilan du travail de recherche. Elle
résume-les grandes articulations du rapport et ouvre une perspective.
II-5-Errata (Erratum)
L’erratum (au singulier) est une faute signalée, l'errata (au pluriel) est la liste des de
toutes les erreurs constatées quand aucune correction n'est plus possible. '. L'errata
est remis aux membres du jury, ou bien dans le document. Le texte de l’errata est
disponible dans l'ordre croissant des pages concernées. Précisez ensuite : au lieu
de..... (faute commise), lire... (faute corrigée). L'errata montre le sérieux apporté à la
correction, mais il est peu utilisé. En effet, l'inconvénient de l'errata est justement
d'attirer l'attention sur vos erreurs. IL est indispensable cependant en vue d'énorme
erreur impardonnable que vous ne pouvez plus corriger. Un bon conseil : faites relire
votre rapport par une ou plusieurs personnes. Vous êtes votre pire relecteur. Une
personne extérieure détecte plus facilement les fautes et coquilles (erreurs de
frappe). N'oubliez pas de consacrer quelques mots à vos relecteurs ou
correcteurs dans les remerciements.
Tout étudiant doit être capable de s’adresser à un public, et ce, de manière très
juste. Pour cela, il doit user de :
2. Conseils généraux
2.1- La tenue vestimentaire
Elle revêt un caractère très important raison pour laquelle l’impétrant doit s’y
soumettre. En effet, il est demandé aux exposants de soigner leur style
vestimentaire. Les ensembles tailleurs, les ensembles pagnes sont recommandés
pour les filles.
Les garçons doivent également porter un pantalon tissu et une chemise. Ces
vêtements doivent être bien repassés.
NB : les décolletés, les jeans, les tee-shirts, les maquillages trop voyants doivent
être évités.
2.2- le respect de l’heure
Il faut tenir compte de l’heure précisée sur la convocation ainsi que le jour de
passage sur la liste. Il est généralement demandé de prendre des dispositions
nécessaires pour arriver avant l’heure afin d’éviter d’éventuels désagréments.
Son but est de vérifier l’adéquation entre les compétences du candidat et ses besoins
pour le poste à pourvoir. En d’autres termes, vérifier en quoi et comment les
compétences du candidat sont à même de répondre au poste à pourvoir.
Il n’est pas facile d’avoir à faire face à plusieurs individus en même temps. De ce fait,
il est important de :
C’est un second entretien devant une autre personne de la même société. Il permet
à l’entreprise de multiplier les avis. Dans ce cas d’espèce, il est conseillé au candidat
de se présenter comme si celui qui le reçoit ne connaissait rien de lui, tout en
3/ L’entretien collectif
On met dans une salle de réunion plusieurs candidats postulants au même poste,
face à un ou deux recruteurs.
Le candidat doit trouver un bon équilibre dans la prise du temps de parole. Il ne doit
intervenir dans la conversation que lorsqu’il a quelque chose d’intéressant et de
constructif à dire.
Se préparer
Il s’agira pour le candidat de s’entraîner à l’entretien chez lui ou dans son école en
sollicitant des personnes qui lui feront passer un entretien blanc
La préparation du candidat lui permet de faire face au trac.
Le candidat à l’entretien doit chercher à voir les éléments de son CV qui peuvent
intéresser son interlocuteur.
Le type d’entretien
NB : Le candidat doit prendre des notes au cours de l’entretien ; cela valorise son
interlocuteur.
L’attitude à adopter
Le candidat doit cultiver l’humilité et la modestie, tout en faisant ressortir ses plus. Il
doit savoir mettre en valeur ses atouts dans la sobriété.
Le salaire
Quel salaire souhaitez-vous est la question que les recruteurs posent régulièrement
aux candidats.
- Je suis prêt à accepter le même salaire que vous donnez aux employés qui ont mon
niveau de diplôme et d’expérience,
- Bien que le salaire soit important pout tout employé, je pense que pour un
premier emploi c’est surtout l’intérêt du poste et son évolution qui me motive,
- Le candidat peut retourner la question : « Cela dépend de plusieurs facteurs,
pourriez-vous me donner une fourchette pour ce poste ? » « A combien évaluez-vous
mon salaire ? »
Pour les débutants, les tests pratiqués par les recruteurs sont les tests de
personnalité, d’intelligence, et graphologiques.
Le candidat doit mettre en relief les points qui le différencient des autres : les
langues, les activités extraprofessionnelles…
Le candidat doit éviter d’insister sur le côté négatif d’un poste, cela dévoilera sa
courte expérience. S’il insiste trop là-dessus, cela pourra dissuader son interlocuteur
de l’embaucher. Il peut répondre par exemple : « Bien sûr chaque poste a ses bons
- Nous avons déjà embauché des gens de votre école, cela n’a jamais marché. En
quoi êtes-vous différent. Le candidat doit retourner la question : « Puis-je vous
demander quels ont été les problèmes que vous avez pu rencontrer ? »
- Qu’as-tu appris durant ta formation qui puisse être utile dans le poste ?
Le candidat doit trouver les compétences qui sont directement en rapport avec le
poste : travail d’équipe, leadership, marketing, comptabilité…
C’est une question piège. Tous les recruteurs savent que les débutants détestent la
routine et sont souvent impatients.
Répondez que vous comprenez bien qu’il faudra que vous fassiez vos preuves avant
que l’on ne vous confie des tâches intéressantes.
Le candidat doit répondre par l’affirmative. Toutes les entreprises recherchent des
individus souples et adaptables.
C’est une question fermée. Répondez : « Non » (rien d’autre, attendez la prochaine
question).
C’est une question générale ; le candidat doit éviter de faire une longue dissertation.
Ce qu’on attend de lui, c’est sa vision d’une entreprise et de la marche des affaires.
L’entretien idéal
- Durée 1h / 1h 30.
- Le recruteur commence par énoncer le plan de l’entretien au candidat
- Le candidat présente brièvement son curriculum vitae (5 à 10 minutes maximum)
- L’interviewer pose des questions sur le curriculum vitae,
- L’interviewer décrit le poste,
- L’interviewer demande au candidat s’il a des questions à poser sur le poste,
- Le candidat pose des questions sur le poste (il aborde éventuellement la
négociation de salaire),
- Conclusion : que pense le candidat du poste ?
Votre exposé ne doit excéder 10 mn. Il s’agira de développer votre curriculum vitae
et de convaincre le recruteur (ou l’interviewer) que vous êtes vraiment motivé. Faites
un récit vivant et attractif de ce que vous êtes ; ne vous contentez pas à énoncer
chronologiquement les événements de votre vie.
L’entretien silencieux
Jouez le jeu, respectez, vous aussi, les moments de silence (pas plus de 10/15
secondes) et posez la question suivante pour valider ce que vous venez de dire :
L’entretien libre
Méfiez-vous ! Ne perdez jamais de vue que vous êtes là pour vous vendre, et non
pas discuter gratuitement avec une personne qui vous est sympathique. Celle-ci peut
vous tendre un piège de temps en temps. Par conséquent, gardez l’esprit éveillé et
en alerte.
L’entretien dirigiste
Il vise à vous placer sur la défensive et à analyser vos réactions. Vos résultats seront
minimisés, vos décisions critiquées, ainsi que vos qualités personnelles.
Ne vous laissez pas émouvoir et n’en tirez pas de conclusions hâtives. Ce n’est
qu’une technique d’entretien et d’autres sont logés à la même enseigne.
Ce type d’entretien est de plus en plus utilisé : il se fonde sur un principe qui consiste
à dire que le passé d’un individu permet bien souvent de prédire son avenir. Ce type
d’entretien vous propose de raconter des exemples de ce vous avez fait pour illustrer
vos réalisations : quel comportement avez-vous eu dans tel ou tel type de situation,
qu’avez-vous fait / quand… ? Que feriez-vous si… ? Racontez-moi quand…Décrivez-
moi…Comment ?...
Votre interlocuteur est plus intéressé par la façon dont vous raisonnez, dont vous
solutionnez vos problèmes que par l’histoire elle-même. D’où l’importance d’avoir
bien préparé son entretien, il est très difficile de raconter des expériences quand
vous n’y avez pas réfléchi au préalable.
IV-La présentation
Les vêtements
A tort ou à raison, les vêtements que vous vous portez produisent leur effet. La
tenue professionnelle est le porte-parole d’une identité publique : elle indique
l’apparence que nous voulons donner à la fonction que nous occupons. Par
conséquent, soignez votre look, il est signe de valorisation personnelle : évitez les
couleurs vives (rose bonbon, rouge écarlate…) ; préférez le gris clair, l’anthracite, les
couleurs crème, le noir…, évitez les décolletés, les minijupes, les chaussettes
blanches, jaunes ou rouge…
N’oubliez pas : les vêtements que vous portez le jour de l’entretien doivent être
propres et repassés.
Le costume : il doit être bien adapté à votre taille.
Le pantalon doit casser sur la chaussure. Ni trop long, ni trop court.