Capital - Risque Et Financement Des PME
Capital - Risque Et Financement Des PME
Capital - Risque Et Financement Des PME
Dr Khelil Aberrazek
Maître assistant chargé de cours
Université Ammar Telidji - Laghouat
1
J Bessis , Capital-Risque et financement des entreprises , Economica , Paris , 1988 , P 9
2
Idem
3
J Lachmann , Capital-Risque et Capital-Investissement , Economica , Paris , 1999 , P9 .
ﺍﳌﻠﺘﻘﻰ ﺍﻟﻮﻃﲏ ﺍﻷﻭﻝ ﺣﻮﻝ ﺍﳌﺆﺳﺴﺎﺕ ﺍﻟﺼﻐﲑﺓ ﻭﺍﳌﺘﻮﺳﻄﺔ ﻭﺩﻭﺭﻫﺎ ﰲ ﺍﻟﺘﻨﻤﻴﺔ
٢٠٠٢ ﺃﻓﺮﻳﻞ٩ -٨ ﺍﻷﻏﻮﺍﻁ
Organismes de
Investisseurs Entreprises
capital-risque
4
J Lachmann , Capital-Risque et Capital-Investissement , Economica , Paris , 1999 , P9
5
J Bessis , op.cit., P8
32
ﺍﳌﻠﺘﻘﻰ ﺍﻟﻮﻃﲏ ﺍﻷﻭﻝ ﺣﻮﻝ ﺍﳌﺆﺳﺴﺎﺕ ﺍﻟﺼﻐﲑﺓ ﻭﺍﳌﺘﻮﺳﻄﺔ ﻭﺩﻭﺭﻫﺎ ﰲ ﺍﻟﺘﻨﻤﻴﺔ
٢٠٠٢ ﺃﻓﺮﻳﻞ٩ -٨ ﺍﻷﻏﻮﺍﻁ
6
J Bessis, op.cit., P 20
33
ﺍﳌﻠﺘﻘﻰ ﺍﻟﻮﻃﲏ ﺍﻷﻭﻝ ﺣﻮﻝ ﺍﳌﺆﺳﺴﺎﺕ ﺍﻟﺼﻐﲑﺓ ﻭﺍﳌﺘﻮﺳﻄﺔ ﻭﺩﻭﺭﻫﺎ ﰲ ﺍﻟﺘﻨﻤﻴﺔ
٢٠٠٢ ﺃﻓﺮﻳﻞ٩ -٨ ﺍﻷﻏﻮﺍﻁ
partage des risques entre entreprises et partenaires financiers 7. En général, les opérations de
capital-risque financent des jeunes entreprises et en croissance rapide plutôt que les
entreprises établies. Mais il est souvent d’usage d’étendre ce champ des opérations de C-R
faites par les mêmes opérateurs. Mais, en fait, les opérations de C-R différent, très
7
J Bessis, op.cit., P 22
8
Idem .,P 23
34
ﺍﳌﻠﺘﻘﻰ ﺍﻟﻮﻃﲏ ﺍﻷﻭﻝ ﺣﻮﻝ ﺍﳌﺆﺳﺴﺎﺕ ﺍﻟﺼﻐﲑﺓ ﻭﺍﳌﺘﻮﺳﻄﺔ ﻭﺩﻭﺭﻫﺎ ﰲ ﺍﻟﺘﻨﻤﻴﺔ
٢٠٠٢ ﺃﻓﺮﻳﻞ٩ -٨ ﺍﻷﻏﻮﺍﻁ
D’une façon schématique, on peut regrouper ces étapes en trois grandes phases de la
vie de l’entreprise auxquelles correspondent des types de financement spécifiques :
«Seed» et «Seed» et
C.A Expansion développement
création création Maturité
C.A.
F
C.A
C.A.F
temps
C.A.F= Capacité
d’autofinancement
C.A= Chiffre d’affaires
35
ﺍﳌﻠﺘﻘﻰ ﺍﻟﻮﻃﲏ ﺍﻷﻭﻝ ﺣﻮﻝ ﺍﳌﺆﺳﺴﺎﺕ ﺍﻟﺼﻐﲑﺓ ﻭﺍﳌﺘﻮﺳﻄﺔ ﻭﺩﻭﺭﻫﺎ ﰲ ﺍﻟﺘﻨﻤﻴﺔ
٢٠٠٢ ﺃﻓﺮﻳﻞ٩ -٨ ﺍﻷﻏﻮﺍﻁ
Les sociétés de C-R anglo-saxonne ne se limitent pas à fournir une assistance et des
services pour ajouter de la valeur aux affaires financées. Elles participent à la définition de la
politique de l’entreprise au côté de ses dirigeants, ou aux redressements en périodes de crise.
Des fois, elles arrivent à remettre en cause l’équipe dirigeante ,ou décider d’abandonner leur
soutien financier à une affaire si elles estiment qu’en assurer la pérennité accroît les pertes à
terme. Le C-R actif s’étend donc sur toute la gamme du partenariat au contrôle des affaires en
portefeuille9.
Partenariat actif, sans doute , mais aussi temporaire , le rôle du capitaliste à risque est
d’extérioriser à moyen terme des plus-values de façon à rassurer son propre actionnariat ,
dégager un résultat distribuable et reconstituer sa capacité d’intervention10 .
9
J Bessis, op.cit., P 27
10
A.Choinel , G.Royer, le marché financier ( structure et acteurs ), Banque Editeur , Paris , 1998 ,P 165
11
Idem
12
J Bessis ,OP.Cit., P 29
36
ﺍﳌﻠﺘﻘﻰ ﺍﻟﻮﻃﲏ ﺍﻷﻭﻝ ﺣﻮﻝ ﺍﳌﺆﺳﺴﺎﺕ ﺍﻟﺼﻐﲑﺓ ﻭﺍﳌﺘﻮﺳﻄﺔ ﻭﺩﻭﺭﻫﺎ ﰲ ﺍﻟﺘﻨﻤﻴﺔ
٢٠٠٢ ﺃﻓﺮﻳﻞ٩ -٨ ﺍﻷﻏﻮﺍﻁ
Le problème de collecte de fonds se pose pour les fonds indépendants, les fonds
captifs étant financés par leur maison-mère. Pour ces fonds indépendants, l’historique
des résultats est un critère déterminant d’obtention des capitaux. Les références de
l’équipe et les profils professionnels de ses membres figurent également parmi les
critères usuels de crédibilité auxquels sont attachés les investisseurs13.
5.2 La prospection :
5.4 L’évaluation :
Cette étape consiste en une revue critique de tous les aspects du plan de
développement de l’entreprise financée. Dans cette phase d’investigation approfondie,
les techniques financières traditionnelles sont très utilisées.
13
J Bessis ,OP.Cit., P 113
14
Idem., P 114
37
ﺍﳌﻠﺘﻘﻰ ﺍﻟﻮﻃﲏ ﺍﻷﻭﻝ ﺣﻮﻝ ﺍﳌﺆﺳﺴﺎﺕ ﺍﻟﺼﻐﲑﺓ ﻭﺍﳌﺘﻮﺳﻄﺔ ﻭﺩﻭﺭﻫﺎ ﰲ ﺍﻟﺘﻨﻤﻴﺔ
٢٠٠٢ ﺃﻓﺮﻳﻞ٩ -٨ ﺍﻷﻏﻮﺍﻁ
Il existe plusieurs formes d’assistances aux entreprises. Les fonds offrent ces
prestations en s’appuyant sur leurs réseaux plus ou moins formels dans les milieux
financiers et industriels. Les plus fréquentes prestations offertes aux entreprises
sont15 :
Les sorties représentent l’étape ultime des interventions de C-R. Les sorties sur
les marchés-Second Marché en France, USM en Grange Bretagne, IPO aux Etat-Unis-
constituent le moyen idéal pour vendre les participations.
Les sorties boursières ne peuvent se faire que pour les entreprises ayant réussi.
Dans ce cas, les opérateurs ont intérêt à liquider leurs participations sans trop attendre.
15
J Bessis , OP.Cit , P 134
38
ﺍﳌﻠﺘﻘﻰ ﺍﻟﻮﻃﲏ ﺍﻷﻭﻝ ﺣﻮﻝ ﺍﳌﺆﺳﺴﺎﺕ ﺍﻟﺼﻐﲑﺓ ﻭﺍﳌﺘﻮﺳﻄﺔ ﻭﺩﻭﺭﻫﺎ ﰲ ﺍﻟﺘﻨﻤﻴﺔ
٢٠٠٢ ﺃﻓﺮﻳﻞ٩ -٨ ﺍﻷﻏﻮﺍﻁ
Pour les autres entreprises, il faut trouver des formules de revente à un groupe
financier ou industriel, les autres solutions consistent à revendre les positions aux dirigeants,
c’est-à-dire à sortir «sur l’entreprise», ce qui est peu rentable ,ou à restructurer l’organisation,
à réévaluer la stratégie, et à repartir dans un nouveau cycle, en attendant des évolutions
favorables.17
Afin de limiter les risques de perte de capital, les opérateurs de C-R en France
souscrivent des polices d’assurance (SOFARIS) qui couvrent jusqu’à 50% du capital risqué et
recourent à l’application d’un diviseur de risque à leurs prises de participation, de sorte que
l’une d’entre elles ne vienne pas déséquilibrer leur portefeuille ou, leur résultat lorsqu’un
sinistre a lieu.
La prospection
16
T.Verstraete (Sous la direction de ) , Histoire d’entreprendre , Edition EMS , Paris , 2000, P 107
١٧
J Bessis,OP.Cit.,p 135
18
A Choinel, Introduction à l’ingénierie financière, 2éme Edition, Banque Editeur, Paris, 1998.
39
L’évaluation
ﺍﳌﻠﺘﻘﻰ ﺍﻟﻮﻃﲏ ﺍﻷﻭﻝ ﺣﻮﻝ ﺍﳌﺆﺳﺴﺎﺕ ﺍﻟﺼﻐﲑﺓ ﻭﺍﳌﺘﻮﺳﻄﺔ ﻭﺩﻭﺭﻫﺎ ﰲ ﺍﻟﺘﻨﻤﻴﺔ
٢٠٠٢ ﺃﻓﺮﻳﻞ٩ -٨ ﺍﻷﻏﻮﺍﻁ
L’intervention et le suivi ﺟﺎﻣﻌﺔ ﻋﻤﺎﺭ ﺛﻠﻴﺠﻰ ﺍﻷﻏﻮﺍﻁ
Les sorties
Conclusion :
Parmi les pistes qui nous semblent urgentes pour le développement équilibré du
capital-risque en Algérie :
19
J Lachman , OP.Cit , P 92
20
Idem .
40
ﺍﳌﻠﺘﻘﻰ ﺍﻟﻮﻃﲏ ﺍﻷﻭﻝ ﺣﻮﻝ ﺍﳌﺆﺳﺴﺎﺕ ﺍﻟﺼﻐﲑﺓ ﻭﺍﳌﺘﻮﺳﻄﺔ ﻭﺩﻭﺭﻫﺎ ﰲ ﺍﻟﺘﻨﻤﻴﺔ
٢٠٠٢ ﺃﻓﺮﻳﻞ٩ -٨ ﺍﻷﻏﻮﺍﻁ
-la création d’une compagnie d’assurance de type SOFARIS en France, dont les
interventions consistent à garantir les financements d’opérateurs en capital-risque 21.
-la création de sociétés de capital-risque publique, car même dans les pays les plus
capitalistes au monde, certaines d’entre elles ont été montées par la puissance publique,
désireuse de favoriser l’essaimage de l’innovation22 ;
-la remise en cause de la culture managériale des entrepreneurs de notre secteur privé : la
culture d’indépendance de l’entrepreneur renvoie à l’exercice de la décision de manière
autonome. La dépendance financière est naturellement un obstacle à l’autonomie de décision.
Un tel sentiment est renforcé par le fait que l’entrepreneur nourrit la crainte de «mettre en
jeu», son propre patrimoine à chaque décision partagée avec un agent extérieur. Cette crainte
se retrouve surtout chez les dirigeants autodidactes et / ou d’origine professionnelle technique
qui n’ont pas de culture de négociation avec les institutions financières. Celles-ci justifient les
risques que court leur établissement par l’incomplétude des informations fournies par le
dirigeant de la PME, la faiblesse des capitaux propres et par la situation de mono-activé ou de
mono-clientèle23.
21
En 1987 , Sofaris a réalisé environ 500 opérations en prises de participations pour un montant total garanti à
50% de l’ordre de 500 millions de francs français .
22
J Marseille(sous la direction de),Créateurs et créations d’entreprises,ADHE,Paris,2000,p 135
23
A.Gerard, M.Baudoux, M. ROGE, L’accompagnement managérial et industriel de la PME,
L’Harmattan , Paris, 2000, P 28.
41
ﺍﳌﻠﺘﻘﻰ ﺍﻟﻮﻃﲏ ﺍﻷﻭﻝ ﺣﻮﻝ ﺍﳌﺆﺳﺴﺎﺕ ﺍﻟﺼﻐﲑﺓ ﻭﺍﳌﺘﻮﺳﻄﺔ ﻭﺩﻭﺭﻫﺎ ﰲ ﺍﻟﺘﻨﻤﻴﺔ
٢٠٠٢ ﺃﻓﺮﻳﻞ٩ -٨ ﺍﻷﻏﻮﺍﻁ
Bibliographie
[1] Joël Bessis, Capital-Risque et financement des entreprises, Economica, Paris, 1988.
[2] Alain Choinel, Introduction à l’ingénierie financière, 2ème Edition, Banque Editeur, Paris,
1998.
[3] Alain Choinel, Gerard Royer, Le Marché financier (structures et acteurs), Banque Editeur,
Paris, 1998.
[4] Jaques Marseille (sous la direction de.), Créateurs et créations d’entreprises (de la
Révolution industrielle à nos jours), ADHE, Paris, 2000.
[5] Jean Lachmann, Capital-Risque et Capital-Investissement, Economica, Paris, 1999
[6] A.Gerard, Kokou Dokou, Maurice Baudoux, Michel Roge, L’accompagnement
managérial et industriel de la PME, L’Harmattan , Paris, 2000.
[7] Thierry Verstraete (sous la direction de.), Histoire d’entreprendre (les réalités de
l’entrepreunariat), Editions EMS, Paris, 2000.
42