Placement À Court Terme
Placement À Court Terme
PARTIE
section 3
placements à court terme
1. Principaux types de placements
1.1 Les placements traditionnels
a) Les dépôts (ou comptes) à terme
Il s’agit d’un placement sur un compte bancaire dont la durée varie de 1 mois à 2 ans. La
rémunération, fixée par la banque, est voisine du taux du marché monétaire et varie suivant
le montant et la durée du placement.
Il faut signaler que, de plus en plus souvent, les banques acceptent de rémunérer les liquidités
sans condition de durée.
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b) Les parts d’OPCVM(1)
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Principe
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5:
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Il existe deux catégories d’OPCVM(1) : les sociétés d’investissement à capital variable
.
.8
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(SICAV) et les fonds communs de placement (FCP).
5.
10
3:
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33
Les SICAV, sociétés d’investissement à capital variable, sont des sociétés anonymes ayant pour objet
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8
la gestion d’un portefeuille de valeurs mobilières. 35
8:
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Les FCP, fonds communs de placement, ne sont pas des sociétés mais des copropriétés de valeurs
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51
:1
Les entreprises disposant de fonds à placer peuvent souscrire des parts d’OPCVM. Il s’agit,
niv
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en général, de parts de SICAV monétaires qui figurent parmi les placements les moins
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x.c
risqués.
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rv
ola
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CHAPITRE 19 – Les financements et placements à court terme 5
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Contrairement à une idée assez répandue, les SICAV ne sont pas cotées en bourse... mais
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elles doivent publier chaque jour le prix d’émission et le prix de rachat des parts.
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5:
19
Les placements en OPCVM sont des placements plus ou moins risqués mais dont la liquidité
.
.8
71
est grande.
5.
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3:
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1.2 Les placements apparus plus récemment
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8
Les certificats de dépôt négociables 8:
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7 92
Les certificats de dépôt sont émis par les banques en fonction des investisseurs qui contactent
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:1
lis
les banques émettrices (autrement dit, le montant et le nombre des certificats sont souvent
po
sia
En général, les intérêts sont fixes et versés à l’échéance (intérêts postcomptés). Les taux
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o
x.c
La liquidité du marché secondaire est correcte, mais moins bonne que celle des bons du
ch
l.s
na
Les billets de trésorerie et les bons à moyen terme négociables constituent à la fois un moyen
de financement et de placement pour les entreprises. Il est à noter toutefois que la plupart sont
détenus par des banques, ce qui n’en fait pas des financements interentreprises à part entière.
Les bons du Trésor négociables (BTN)
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Titres représentatifs d’une créance sur le Trésor public, c’est-à-dire sur l’État.
Le volume important des encours fait qu’ils bénéficient d’une bonne liquidité. Ils constituent
un placement sûr ; par contre, la rémunération proposée est faible.
Il existe deux types de bons du Trésor :
– les bons à taux fixe (BTF) à intérêts précomptés, dont la durée est de 13, 26 ou 52 semaines ;
leur montant minimal est de 150 000 A ;
– les bons à taux annuel normalisé (BTAN) d’une durée de 2 à 7 ans.
1.3 Autres placements
D’autres possibilités de placement existent également :
– prêts interentreprises : fréquemment, des prêts sont consentis à une entreprise par une autre
(société mère à sa filiale, société donneuse d’ordres à une entreprise sous-traitante...) ;
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5 CHAPITRE 19 – Les financements et placements à court terme
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titres de créances négociables dont le montant minimum est de 150 000 A.
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Sauf exception, ces placements ne peuvent être utilisés par les PME.
5:
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.
.8
b) La durée
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5.
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Une durée trop courte exclura certains types de placements. Exemples : comptes à terme
3:
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si la durée est inférieure à 1 mois ; bons du Trésor dont la durée minimum est de 13 semaines
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(mais il existe une possibilité de revente sur le marché secondaire). 35
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a) La liquidité
sia
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niv
Ce critère est essentiel pour le trésorier qui doit veiller à pouvoir récupérer facilement les
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sommes placées en cas de nécessité. En cas de doute sur la durée, il doit privilégier les
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placements pour lesquels il existe un marché secondaire présentant une bonne liquidité (et
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préférer, par exemple, les certificats de dépôt aux billets de trésorerie) et dont la sortie ne
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na
b) La sécurité
int
En principe, le trésorier ne doit pas prendre de risque au niveau du capital et éviter les
placements présentant ce risque (exemples : placement en actions ou en SICAV actions ;
placement en obligations s’il existe un risque de hausse des taux d’intérêt).
c) Le rendement
Si après considération des éléments ci-dessus, il subsiste plusieurs possibilités de placement,
l’arbitrage portera sur le rendement, ce qui suppose un calcul d’évaluation du gain éventuel,
exprimé sous forme de taux pour faciliter les comparaisons. Comme on a pu le voir, le calcul
du taux permet de prendre en compte la présence d’intérêts précomptés et la durée réelle
de l’opération.
Le trésorier doit donc connaître tous les éléments (dates de valeur, jours de banque,
commissions...) nécessaires à ce calcul.
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