Résumé Livre Kotler Chap 1-12 PDF
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CHAPITRE 1
LE MARKETING AU 21e SIECLE
1.1. DÉFINITIONS
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1.2.3. Les marketeurs et les prospects
Marketeur = qqn qui cherche à obtenir une réponse d'une autre partie
appelée prospect.
Les entreprises proposent une série d'avantages aux clients, c'est cette
somme d'avantages qui fait la différence
Une marque est une offre dont la source est identifiée. Le nom de marque
évoque certaines idées dans l'esprit des consommateurs. Toutes ces
associations forment l'image de marque. Toute société cherche à
construire une image forte, puissante et positive.
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1.2.9. La chaîne d'approvisionnement
1.2.10. La concurrence
C'est une des forces agissant sur l'entreprise. Il existe le micro et le macro
environnement.
Toutes peuvent avoir un impact, il faut donc les identifier pour ajuster la
stratégie marketing.
Le mix marketing est l'ensemble des outils dont l"entreprise dispose pour
atteindre ses objectifs auprès du marché cible.
Les 4P : Product, Price, Place, Promotion.
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2. LES OPTIQUES DE GESTION DE L'ÉCHANGE AVEC LE MARCHÉ
L'optique produit repose sur l'idée que le consommateur préfère le produit qui
offre les meilleures performances. Priorité = améliorer la qualité du produit.
Mais attention tombe en désuétude si pas assez d'acheteur (ex: concorde)
L'optique marketing considère que, pour réussir, une entreprise doit, mieux que
la concurrence, créer, délivrer et communiquer de la valeur auprès des clients
qu'elle a choisi de servir. C'est en quelques sortes l'inverse de l'optique vente.
Une entreprise peut définir sa cible mais se tromper sur la nature des
besoins des clients. Comprendre les besoins et les désirs des
consommateurs n'est pas simple. On peut distinguer cinq types de besoins :
Les besoins exprimés (ce que le client dit)
Les besoins réels (ce que le client veut dire)
Les besoins latents (ce à quoi il ne pense pas)
Les besoins rêvés ( ce dont il rêverait)
Les besoins profonds (ce qui le motive secrètement)
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Il est très important de satisfaire les clients ciblés car ils sont à la base du
développement des nouveaux marchés. Il est 5 fois plus coûteux de
conquérir un nouveau client qu d'en fidéliser un. Il est 16 fois plus coûteux
d'atteindre avec un nouveau client la même rentabilité qu'avec un client
acquis. C'est donc la rétention de la clientèle et non la conquête qui est
essentielle.
2.4.4. La rentabilité
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CHAPITRE 2
CONQUÉRIR LE MARCHE GRACE À LA PLANIFICATION
STRATEGIQUE
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2.2. L'IDENTIFICATION DES DOMAINES D'ACTIVITÉ STRATÉGIQUES (DAS)
les vaches à lait: forte part relative d'un marché en faible croissance. Elles
dégagent beaucoup de cash, ce qui permet à l'entreprise de financer des
investissements (dilemmes)
les dilemmes: ils correspondent à des activités à faible part dans un marché
en forte croissance. Ils nécessitent de nombreux investissements et ne sont
pas toujours rentables pour l'entreprise.
les poids morts: ils n'ont ni croissance ni part de marché importante. Ils ne
suivent plus et ne peuvent pas constituer un avenir pour l'entreprise.
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L'étape suivante consiste à développer des objectifs. Quatre solutions sont
envisageables:
Développer. On cherche à accroître la part de marché, même si
pas de bénéfices à CT. Stratégie classique pour transformer un
dilemme en star
La matrice BCG
STARS DILEMMES
10%
VACHES A LAIT POIDS MORTS
X10 X5 X2 1 0,5
Part de marché relative
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Forces et faiblesses de la matrice B.C.G
Les forces:
Les faiblesses:
STARS DILEMMES
STARS DILEMMES
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2.4. LA PLANIFICATION DES NOUVELLES ACTIVITÉS ET L'ABANDON DES
ANCIENNES
Pour augmenter son CA, une entreprise doit saisir des vecteurs de croissance
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2.4.4. La réduction ou l'abandon des anciennes activités
L'entreprise doit savoir se séparer des activités défaillantes afin de dégager des
surplus qui pourront être réinjectés dans l'entreprise.
Une menace est un problème posé par une tendance défavorable ou une
perturbation de l'environnement qui, en l'absence d'une réponse marketing
appropriée, conduirait à une détérioration de la position de l'entreprise.
Une menace est d'autant plus grave qu'elle affectera en profondeur l'entreprise et
qu'elle a de grandes chances de se réaliser.
On réexamine les compétences dans les différents domaines en notant tous les
facteurs sur une échelle. Chaque entreprise possède des forces et des faiblesses.
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3.3. LA FORMULATION DES OBJECTIFS
Rare qu'il y ait un seul but, souvent: rentabilité, CA, pdm, limiter risques, il faut les
classer par priorité (affiner les objectifs), les quantifier (si possible), qu'ils soient
réalistes (empêcher les frustrations) et cohérents (impossible de tout optimiser).
Les objectifs précisent le point d'arrivée souhaité alors que la stratégie identifie la
trajectoire.
Nécessité de former des alliances pour devenir plus fort: Air France et KLM.
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4.2. LES ÉTAPES D'ÉLABORATION ET DE MISE EN ŒUVRE D'UNE POLITIQUE
MARKETING
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CHAPITRE 3
MESURER LA DEMANDE ET GÉRER L'INFORMATION
Équilibre entre ce que l'on croit avoir besoin, ce qu'on a besoin et ce qui est viable
sur le plan économique. L'information contenue dans les SIM est recueilli par:
Le service comptable enregistre tout ce qui entre et sort de l'entreprise, c'est donc
un facteur important…
Le cycle commande livraison facturation est important car c'est une partie de son
image qui est en jeux. Il faut que ces tâches soient effectuées le plus vite et le mieux
possible.
Toute entreprise sait en temps réels ce qui est vendu et peut dresser des bases
d'information sur ses clients, ses produits, ses vendeurs… Ces pratiques accroissent
l'efficacité et la rentabilité des opérations réalisées.
Un système d'intelligence marketing est l'ensemble des moyens qui permettent aux
dirigeants de se tenir continuellement informés sur l'évolution de leur environnement
marketing.
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4.1. LA RÉALISATION D'UNE ÉTUDE DE MARCHÉ
On doit le définir de manière précise afin que les réponses colle lie mieux avec la
réalité de ce qu'on attend.
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5. LA PRÉVISION ET LA MESURE DE LA DEMANDE
La demande du marché relative à un produit est le volume total qui serait acheté par
une catégorie de clientèle donné, dans un secteur géographique donné, au cours
d'une période donnée, dans des conditions d'environnements donnés et en réponse
à un programme marketing donné.
Sur la fonction de demande, il y a un marché minimal et un marché potentiel. L'écart
entre ces deux marchés donne la sensibilité de la demande aux efforts marketing.
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5.3. L'ESTIMATION DE LA DEMANDE ACTUELLE
Le potentiel global d'un marché correspond au niveau de ventes total qui pourrait
être obtenu par l'ensemble des firmes présentes au cours d'une période donné dans
des conditions d'environnement données.
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CHAPITRE 4
SURVEILLER L'ENVIRRONEMENT
Une tendance est une ligne d'évolution majeure et durable de la société. Elle
exerce une influence profonde sur les phénomènes de consommation. La
futurologue Faith Popcorn a décelé 16 tendances de fond affectant le monde de la
consommation. Il faut y avoir 4 tendances pour qu´il existe une chance que le produit
devient une réussite.
La tendance à rester chez soi, à s'y construire un nid douillet pour se protéger contre
les aspects difficiles et imprévisibles du monde extérieur.
1.1.1. Le cocon blindé = n´espérez plus que le consommateur vienne à vous, vous
devrez allez à lui dans le cocon.
1.1.2 Le cocon baladeur = les temps de déplacement doivent se faire dans des
cocons. On va du cocon foyer au cocon bureau dans son cocon voiture.
1.1.3 Le cocon social = nouveau type de rapport avec les gens « se blottir les uns
contre les autres et se réconforter ». Fréquenter des gens qui nous ressemble
et qui nous rassurent.
L'appartenance à un groupe qui, en partageant les même idéaux, nous rassure sur
la justesse de notre système de valeurs.
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1.3. ENRACINEMENT / RETOUR AUX SOURCES = ANCRAGE
Recours à des pratiques anciennes dans le cadre d'un style de vie moderne.
« Vous pouvez tout m´enlever sauf ma force intérieur »
Spiritualité ex : bouddhisme, secte scientologie
Religiosité, la croyance en dieu
Yoga
Voyance et astrologie
Si on a tous perdu ces exemples peuvent nous aider à tenir le coup, ils nous
donnent de la force pour continuer. Autre ex : Florent Pagny : vous pouvez tout me
prendre sauf ma liberté de pensé.
On remet tout en question. On abat les piliers de la société. On n´a plus confiance.
Les idoles sont déchues.
EX : corruption, bureaucratie, grosses sociétés, magasins, famille (les parents ont
divorcé), police (il existe des flics corrompus), école, religions (des prêtres
pédophiles)
1.7. EGONOMIE
C´est la part d´ego de ce que j´achète. Le culte du moi est au centre de cette
tendance. Individualisation, Différenciation, fait sur mesure.
« Ce produit ou service est pour moi » Je ne suis pas un numéro, je suis différent de
mon voisin. On est prête pour payer pour l´individualisation.
Ex : Le fait sur mesure ou demi-mesure en habillement. Les mélanges/crèmes
personnalisés dans les cosmétiques, ma peau est différente de celle des autres.
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1.8. LE DECROCHAGE = L'EVASION
« Arrêtez les années 90, je veux débarquer » Nous troquons les récompenses de la
vie traditionnelle contre un rythme plus lent et une meilleure qualité de vie.
Le petit entrepreneur, nouvel héro de l´économie.
Nous en avons assez de nous priver pour notre santé. Envie de s´amuser,
transgresser les interdits. Puisque la vie n´est ni juste, ni équitable, pourquoi nous
priver ?
Quand nous décidons de ne pas être raisonnable c´est en toute connaissance de
cause.
EX : Fumer avec provocation (en usa il existe des cassettes vidéo avec des femmes
qui fument, cela devient presque un marché comme le porno). Satisfaire tous ses
caprices. « Fatigué de la déprime ? Avalez un Prozac. Soyez heureux ! »
Les femmes sont différentes des hommes. Elles ne pensent pas de la même façon.
Les motivations en matière de consommation sont différentes. La femme a une
aptitude particulière pour la communication, la dimension spirituelle et l´intuition.
La féminosophie c´est faire passer l´aspect humain avant l´aspect technologique.
Il faut capitaliser sur les différences.
EX : Pourquoi ne pas confier la vente d´électroménager aux femmes ?
Liberté d´être soi-même. L´homme veut devenir séduisant. L´homme devient objet
sexuel.
L´homme souhaite participer à l´éducation des enfants. Les comportements plus
nuancés l´emporteront sur la ligne dure. Il faut offrir aux hommes des produits et
services qui flattent ces hommes doux et forts à la fois.
EX : Parfum unisexe de Calvin Klein. Chirurgie et soins esthétiques pour hommes
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Médicine: homéopathie , médecine chinoise, médecine générale
Santé mentale : Généralisation de l´emploi d´anti-dépresseurs (prozac)
Tout le monde veut garder la forme et pas se sentir vieux. Magasins bio, bien-être
On veut garder le look. Botox contre les rides, on prend des médicaments pour la
mémoire
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Faire de sorte de fabriquer des produits durables. Respectabilité de :
l´environnement, l´éthique,… Faire le bien n´est plus un choix c´est une nécessité.
Les entreprises se dotent d´une politique environnementale. Le bénévolat est en
pleine croissance. Le marketing doit être axé sur une cause. Il faut trouver le moyen
de faire partie du clan des bons.
EX : Levis fabrique du papier avec les vieux jeans. Coca investi 50 millions de dollar
dans l´éducation.
Le premier élément constitutif d'une société est la population qui est le réservoir de ses
marchés.
D'abord, augmentation de la population, actuellement des les pays riches la population
vieilli, le nombre de personnes par ménages diminue. Un nouveau marché est apparu,
celui des seniors. De plus, le niveau d'éducation est très élevé, la diversification
ethnique est grande.
On naît et vit dans une culture qui déteint sur nous (religions, culture, …)
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CHAPITRE 6
SE CONFRONTER A LA CONCURRENCE
Mise en évidence de 5 forces qui, ensemble, définissent l'attrait d'un marché ou d'un
segment à long terme.
1. La menace liée à l'intensité de la concurrence (pas intéressant si CPP)
2. La menace liée aux nouveaux entrants (si pas de barrières)
3. La menace liée aux produits de substitution
4. La menace liée au pouvoir de négociation des clients (si ils baissent les prix)
5. La menace liée au pouvoir de négociation des fournisseurs (si ils ↑ les prix)
Barrières à la sorties
Barrières à Faibles Elevés
l'entrée Faibles Rentabilité faible et stable Rentabilité faible et instable
Elevés Rentabilité forte et stable Rentabilité forte et instable
La concurrence, c'est tout les concurrents potentiels, les nouvelles technologies, les
produits de substitution,…
Il existe en fait plusieurs niveaux de concurrence:
- La concurrence au niveau du secteur
- La concurrence au niveau du marché
Un secteur est constitué par l'ensemble de s entreprises qui offrent des produits
correspondant à de proches substituts. Ils peuvent être classé selon:
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2.1.2. Les barrières à l'entrée, a la mobilité, à la sortie
De plus, certaines entreprises qui ont pu pénétrer dans le marché éprouve des
difficultés à atteindre certains segments, ce sont les barrières mobiles.
Une entreprise peut occuper l'une ou l'autre des six positions sur un segment de
marché:
dominante
forte :sa situation LT ne dépend pas de ses concurrents
défendable : souffre de la concurrence mais profit +
intenable : pas de profit et la situation ne changera pas
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Il faut également tenir compte de la pdm, la part de notoriété (pouvez-vous me citer le
nom d'une entreprise présente sur le marché de…) et la préférence (l'entreprise chez
qui on achète tel produit?)
On sait que les clients choissent avant tout une somme d'avantages.
L'analyse de la valeur client comporte 5 étapes:
(1) L'identification des attributs
(2) La mesure de l'importance relative apportée aux différents attributs (segmenter)
(3) la mesure des performances de l'entreprise et de ses concurrents surs chaque
critère
(4) affiner les comparaisons au niveau des différents segments de marché
(5) Suivre l'évolution des attributs et de leur importance
Les forts ou les faibles, les proches ou les lointains, les bons (observent les règles en
vigueur, évaluent avec justesse le potentiel de croissance du marché, fixent les prix
raisonnable, favorisent la bonne santé du secteur, se limitent à la position acquise sur
un segment déterminé, fait progresser ses produits, accepte de partager le marché et
ses bénéfices) ou les mauvais
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6. LES STRATEGIES DU LEADER
En même temps qu'elle doit gérer l'accroissement de sa demande primaire, elle doit
contenir l'action de ses concurrents.
(1) la défense de position: on fortifie ses produits et ses marques de façon à rendre
sa position imprenable
(2) la défense d'avant-poste : on crée des sous-marques (solides) afin d'empêcher
la guerre des prix
(3) la défense préventive : on attaque le concurrent avant qu'il ne le fasse. Le leader
anticipe l'action de son challenger et prend l'initiative
(4) la contre offensive : une riposte efficace est d'envahir le terrain de prédilection
du concurrent
(5) la défense mobile : on se déplace sur des terrains qui serviront ultérieurement
de points d'appui offensifs ou défensifs
(6) le repli stratégique : on abandonne les segments les moins rentables où ceux ou
l'on est le moins fort
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7.2. LA STRATEGIE D'ATTAQUE
(1) l'attaque frontale : on attaque directement les points d'appui. Le lancement des
marques de distributeur est une attaque frontale
(2) l'attaque de côté : elle se matérialise dans une région ou un segment donnés.
L'attaque de côté se rapproche finalement de l'état d'esprit marketing qui
s'efforce de déceler les besoins négligés et de les satisfaire.
(3) L'encerclement : lancer plusieurs attaques simultanées contre le leader
(4) l'écart : c'est la stratégie offensive la plus indirecte, car elle consiste à éviter
toute confrontation avec le leader en s'attaquant à des marchés non tenu par lui
(5) La guérilla : harceler le leader à coups de petites attaques localisées et
intermittentes
Pour que le client préfère le produit du suiveur et pas celui de l'innovateur, il faut que le
suiveurs adopte soit:
un prix inférieur (marque de distributeurs)
forte puissance marketing (Base)
une qualité de produit améliorée par rapport au pionner
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CHAPITRE 7
SEGMENTER LE MARCHÉ ET CHOISIR LES CIBLES
Une entreprise ne peut s'adresser à tous les acheteurs potentiels, elle recherche donc
des sous marchés qui semblent attractifs et intéressants. La mise en place d'une
stratégie marketing suppose une démarche en trois temps: segmentation, ciblage,
positionnement.
1. LA SEGMENTATION
Il met l'accent sur les différences qui opposent certains groupes de consommateurs à
d'autres. L'entreprise reclasse ses clients afin d'offrir des modèles différents selon
certains critères.
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1.3. LA PROCEDURE DE SEGMENTATION
Deux catégories:
Caractéristiques intrinsèques : segmentation géo, socio démo,
psychographique
Réponses : segmentation comportementale (situation d'achat, avantages
recherchés,…)
Région
Type d'habitat : rural, urbain, centre ville,…
Tranches d'agglomération
Climat
Age : jouets, …
Sexe : vêtements, coiffure, magazines, cosmétiques,…
Taille du foyer
Cycle de vie familial : célibataire, jeune marié, marié avec enfant(s),…
Revenu annuel : un revenu ne détermine pas toujours un achat (BMW)
Catégorie socio-professionnelle
Niveau d'éducation
Religion
Nationalité
Classe sociale
Génération : pub choc ne choque pas les jeunes, mais les "vieux"
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Fidélité à la marque : nulle, moyenne, forte, totale
Relation au produit : ne le connaît pas, en connaît l'existence,…
On utilise deux ou trois segments en même temps, elle permet d'être encore plus
précis.
2. LE CIBLAGE
2.1.1. La concentration
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2.1.5. La spécialisation globale
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CHAPITRE 8
POSITIONNER ET DIFFÉRENCIER L'OFFRE SUR SON
CYCLE DE VIE
L'élaboration d'une stratégie marketing repose sur trois éléments: la segmentation,
le ciblage, le positionnement. On positionne son offre de manière à ce que le
marché visé se rende compte des spécificités du produit. Le positionnement
constitue le fondement de la différenciation et de l'ensemble du mix marketing.
Le positionnement ne s'attache pas à ce que l'on fait avec le produit, mais plutôt à
ce que le produit représente dans la tête du prospect.
Stratégie de positionnement:
Un seul avantage. Il ne faut pas multiplier les promesses sous peine de n'être plus
crédible. Erreurs:
Le sous positionnement : les clients n'ont pas compris ce que l'entreprise
voulait faire passer comme image.
Le positionnement peu crédible : doutes sur les performances annoncées
Le positionnement étroit : Fiat ne produit que des bas de gamme
Le positionnement confus : mix marketing incohérent
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2. ACCROITRE LA DIFFERENCIATION
Faible Forte
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Le design : l'ensemble des éléments qui affectent l'aspect et le fonctionnement du
produit du point de vue de l'utilisateur
3.2. LA DIFFERENCIATION PAR LE SERVICE
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4. LA DIFFERENCIATION PAR L'IMAGE
Il ne faut pas confondre identité et image. L'identité traduit la façon dont l'entreprise
souhaite se présenter sur le marché. L'image correspond aux associations
entretenues par le public.
Les symboles et signatures : Le symbole est la reconnaissance d'un marque au
travers de son logo, d'un objet, un animal, une star,… La signature est verbale (Just
do it).
L'environnement physique : comment est le magasin
Les événements : le sponsoring
4 hypothèses :
Un produit a une vie limitée
Ses ventes passent par différents stades d'évolution, créant à chaque fois
de nouvelles opportunités et menaces pour son fabricant
Son niveau de profit varie en fonction de chaque stade du cycle
Les stratégies de gestion les plus appropriées différent à chaque étape
Profit
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Le concept de cycle de vie permet d'analyser une classe de produit, un type de
produit ou une marque.
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5.1.1. Le cycle de la mode
Les produits de mode ont des courbes de vie particulières, ainsi on distingue :
– les styles : on parle de style dans les meubles, l'art,… Le style peut durer
pendant des générations avec des périodes de et de baisse.
– les modes = style dominant à une époque donnée. Difficile de dire combien
de temps une mode dure. Evolution en 47 temps :
caractère distinctif (petite quantité)
émulation vaste marché
marché de masse : Q élevée nombreux fabricants
déclin : apparition d'une nouvelle mode
Stratégie de pénétration rapide : lancer le produit à bas prix avec une forte
communication.
o Effet : taux de pénétration plus élevé et part de marché plus forte.
o Conditions : marché vaste, acheteurs sensibles au prix, forte
concurrence et si économie d'échelles avec le produit
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5.2.1. L'avantage du pionner
Une entreprise qui décide de lancer un nouveau produit doit décider du moment du
lancement. Être le premier à entré sur un marché peu être très rentable mais est
très risqué et coûteux.
Selon Robinsson et Fornell bénéficient d'une plus grande part de marché ( 29%
contre 17% pour les suiveurs rapides)
Causes :
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5.4. LES STRATEGIES DE MARKETING EN PHASE DE MATURITE
– modification du marché :
Avantages :
image de progrès
souple d'utilisation (modifications pour un prix plus élevé)
préférence de certains segments
bénéficie de publicité rédactionnelle gratuite
Inconvénients :
facilement imitable
Les ventes diminuent et atteignent zéro au un niveau très bas. Soit on les exploite,
soit on les laisse mourir pour dégager de nouveaux capitaux. Cela dépend des
ressources de l'entreprise et de la stratégie ainsi que de la santé des autres
produits.
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Ventes
Temps
Caractéristiques
Objectifs marketing
Stratégies
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CHAPITRE 9
ELABORER UNE NOUVELLE OFFRE
Il y a deux manières d'obtenir un nouveau produit :
– par acquisition
– par innovation
Il faut innover mais les CVP sont de plus en plus courts et le progrès technique
évolue rapidement! 90% des nouveaux produits sont un échec…
Causes :
1. manque d'idées
2. fragmentation des marchés
3. environnement social et réglementaire trop présent
4. coût de l'élaboration d'un nouveau produit
5. manque de capitaux
6. accélération des processus de développement
7. CVP de plus en plus court pour les produits qui ont réussis
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2. LE PROCESSUS DE DEVELOPPEMENT ET LE LANCEMENT DES
NOUVEAUX PRODUITS
Avant il fallait accroître le nombre d'idées maintenant il s'agit de les réduire. Il faut
abandonner certains produits, mais il ne faut pas abandonner les bonnes idées. Le
rôle du filtrage est donc d'éliminer les mauvaises idées le plus tôt possible. Il faut
encore voir si l'idée est compatible avec les objectifs de l'entreprise.
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2.4. Elaboration d'une stratégie marketing
prévoir les ventes, les coûts, les bénéfices futurs et vérifier si ces chiffres
correspondent aux objectifs.
Pas de méthode qui permette d'estimer avec certitude les ventes. Mais, les
méthodes varient selon qu'il s'agit d'un produit:
1. acheté une seule fois
2. dont le renouvellement est rare
3. achat fréquent
Chaque entreprise doit grâce à ses différents services estimer son CA, ses coûts de
fabrication, sa marge brute, les coûts de développement et de recherches, les
dépenses marketing.
Mais la plupart du temps, les entreprises utilise le point mort pour évaluer leur
rentabilité. Le point mort est la plus petite quantité qui doit être vendue pour couvrir
tous les frais fixes.
1. prototype qui réuni les attributs du concept, fonctionne, rassemble tous les
impératifs de frais et de production
2. tester les qualités intrinsèques et son acceptation par le consommateur
3. choix du nom
4. choix du conditionnement
Pour la grande consommation l'avantage est que le marché test apporte des
éléments peu prévisibles comme : le taux d'essai, le rachat, la fréquence d'achat.
- 43 -
– les tests de produits prolongés : on demande aux consommateurs, à
qui ont déjà fait tester le produit gratuitement, d'acquérir une nouvelle
quantité à un prix réduit. L'offre est répétée de façon à ce que l'on
connaisse la fréquence de rachat.
– les marchés-tests simulés ou magasins-laboratoire : on invite un
nombre de personnes recrutées dans un centre commercial à regarder
une série de message publicitaires télévisés dans lesquels ont a inséré
la campagne relative au produit. On donne ensuite un bon d'achat pour
un magasin expérimental où se trouve le produit ainsi que ses
concurrents principaux.
– les "zones-tests" : échange de données entre l'entreprise et une
grande surface (grâce au scanner)
– Les marchés-tests classiques ou marchés-temoins : c'est la procédure
la plus élaborée pour le lancement d'un produit. Cette méthode est
caractérisée par un choix de magasins tests et le lancement d'une
campagne promotionnelle à échelle réduite.
2.8. LE LANCEMENT
2.8.1. Quand ?
3 solutions :
1. lancer tout de suite : avantage du pionnier et effet de verrouillage de la
distribution et d'innovation auprès du marché. Mais produit doit être
irréprochable
2. lancer en parallèle : on attend le lancement d'un concurrent et on l'imite. On
neutralise son initiative tout en réduisant les risques liés au produit. Cela
crédibilise parfois le lancement de produit aux technologies révolutionnaires.
3. lancer plus tard : on laisse faire l'adversaire. Ainsi, on peut calibrer les
volumes à produire une fois la taille du marché du concurrent.
2.8.2. Où ?
Soit une ville, sur le marché national ou même international. Certaine entreprise
optent pour un élargissement progressif. Pour choisir le lieu de lancement initial, il
faut tenir compte de :
– la taille du potentiel
– de l'image de marque
– du coût de distribution
– les possibilités locales d'étude de marché
– la position de la concurrence
– l'impact sur les autres marchés
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2.8.4. Comment ?
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CHAPITRE 10
DÉFINIR LA STRATÉGIE DE PRODUIT ET DE MARQUE
1. LA NOTION DE PRODUIT
On appelle produit tout ce qui peut être offert sur un marché de façon à y satisfaire
un besoin.
La notion de produit regroupe les biens tangibles (auto, chaussures,…), les services
mais encore des personnes (politique), des endroits, des organisations, des idées
(planning familial).
Les six échelons de la hiérarchie des produits (pas toujours tous présents) :
1. le type de besoin concerné = besoin fondamental sur lequel vient se
greffer le produit
2. la famille de produits = toutes les catégories de produits qui satisfont le
même besoin
3. la catégorie de produits = tous les produits d'une même famille
présentent une certaine cohérence
4. la gamme de produits = le produit de la même catégorie et qui
fonctionnent de manière similaire
5. le type de produit = articles d'une même gamme qui présentent la
même forme
6. l'article ou la référence = unité de base qui possède un prix, une taille,
… des éléments de différenciation.
- 46 -
– les biens durables : biens tangibles résistant à de nombreuses
utilisations
– les services : transactions intangibles, inséparables et périssables
2. La gestion de l'assortiment
L'assortiment (ou mix) produit regroupe tous les produits qu'une entreprise a
décidé de commercialiser.
On appelle gamme un ensemble de produits liés entre eux du fait qu'ils fonctionnent
de la même façon, s'adressent aux mêmes clients ou sont vendus dans les mêmes
types de points de vente ou zones de prix.
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3.2.1. L'extension
Etendre la gamme consiste à attaque une partie du marché que l'on ne couvrait pas
jusque là.
Trois stratégies :
– vers le bas ssi : haut de gamme saturé, position haut de gamme
compromise, nouvelle image, protection de la concurrence,…
– vers le haut ssi : marché en croissance, marges plus élevées, affaiblir
concurrence,…
– dans les deux sens ssi milieu de gamme qui s'étend un peu vers le
haut et un peu vers le bas
3.2.2. La consolidation
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5. une personnalité : que serait la marque si c'était un animal, un objet,…
6. un profil d'utilisateur
Une marque a donc un contenu symbolique complexe qui va bien au-delà de son
nom. Gérer une marque implique d'analyser et de faire évoluer ces significations
symboliques en suscitant certaines perceptions et certains sentiments chez les
consommateurs.
4.3. Le capital-marque
Toutes les marques n'ont pas la même force, certaines sont peu connues, d'autres
sont connues mais mal acceptées et enfin certaines sont préférées (ces dernières
sont souvent plus cher). De plus, des marques engendrent un comportement de
fidélité dans le temps.
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– les marques nationales
– les marques internationales
Le fabricant a plusieurs possibilité quand il appose une marque sur ses produits :
– marque de fabricant (son propre nom)
– marque de distributeur
– accorder des licences aux sous-traitants
Les fabricants qui décident de vendre leur production sous leur propre nom doivent
décider s'ils veulent utiliser un ou plusieurs noms :
3. des noms génériques pour chaque gamme de produits : Nestlé pour le lait et
Friskies pour les animaux
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4.5. Les stratégies de marque
Catégorie de produit
Existante Nouvelle
Marque
Extension Extension
Existante
de gamme de marque
Marques Nouvelles
Nouvelle multiples marques
Une stratégie d'extension de marque c'est utiliser une marque qui a fait ses preuves
pour lancer un nouveau produit appartenant à une nouvelle catégorie.
Ex : la Laitière de Nestlé. Avantage : image de la marque.
Les marques multiples et les nouvelles marques
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4.5.3. Le repositionnement
On essaye de donner une nouvelle image (souvent plus jeune) à une marque.
5. Le conditionnement et l'étiquetage
5.1. Le conditionnement
L'étiquetage
Fonctions de l'étiquette :
– identifier le produit
– définir le calibre du produit
– décrire le produit
– composition du produit
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– poids, valeur nutritive, date de fabrication/ de péremption
– promouvoir le produit (graphisme)
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CHAPITRE 10
CHOISIR UNE POLITIQUE DE PRIX
Le prix est la seule rentrée d’argent pour l’entreprise. Optimiser son PV est donc la
manière la plus sure d’avoir un ÇA élevé. Mais dans la majorité des cas ces choix
ne sont pas optimaux. La plupart du temps, le PV:
est déterminé à partir du seul prix de revient
n’est pas assez rapidement modifié pour prendre en compte les évolutions du
marché
est élaboré sans référence aux autres variables d’actions marketing
tient peu compte de la variété des produits offerts, des segments de marché,
des occasions d’achat et des canaux de distribution
Avant toute choses, il faut positionner son produit en terme de rapport qualité/prix.
Chaque entreprise peut donc s’attaquer à un segment spécifique dans sa sensibilité
au rapport Q/P.
PRIX
Elevé Moyen Bas
Q/P supérieur
Moyen stratégie de surprime stratégie du milieu de stratégie du bon
gamme rapport Q/P
Bas stratégie d’exploitation stratégie de la fausse stratégie d’économie
économie
1.1.1. La survie
Cas d’une entreprise qui est en surcapacité et qui diminue le PV afin de couvrir ces
coûts variables et quelques coûts fixes. Mais tactique dangereuse car les marges
sont à peine suffisantes pour la survie
C’est un des objectifs de tarification les plus souvent adoptés. On regarde quels sont
les coûts totaux et on essaie de fixer le prix afin que le profit soit le plus grand.
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Profit = RT – CT revenu total – coût totaux
Profit = (P x Q) – CT
Conditions :
1. marché sensible au prix
2. possibilité de grandes économies d’échelles
3. prix bas qui décourage le lancement et le maintien des autres concurrents.
1.1.4. L’écrémage
Pour certaine société, c’est la qualité qui prime sur la quantité prix d’écrémage.
On met alors en avant le progrès technique et les recherches qui ont été menées
en insistant sur la qualité.
Conditions :
1. nombre substantiel d’acheteurs ayant besoin du produit
2. coûts de fabrication ne laisse pas la place aux économies d’échelles
3. prix élevé n’attire pas de concurrents
4. image du produit = image de qualité
Défense de son image par un prix élevé, attractif ou sous valorisé (subventions).
Si P bas Q élevée
Si P élevé Q basse
SAUF pour les produits de luxe car P élevé = qualité élevée Q augmente en
fonction du prix.
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produit perçu comme de qualité supérieure
le produit ne peut être stocké
Méthodes :
utilisation de séries chronologiques
faire varier le prix et constater les mouvements de la demande
questionnaire pour les consommateurs
Déterminer quel est le prix plancher qu’il faut pratiquer pour ne pas être en dessous
du seuil de rentabilité.
Les entreprises adaptent leur offre aux différents acheteurs, on négocie de manière
différentes en fonction de la centrale d’achat.
Méthodes :
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relevé des prix sur le lieu de vente
analyse des tarifs (catalogues)
enquêtes auprès des consommateurs (apprécient le rapport qualité/prix
des concurrents)
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o articles à prix coûtant : produit d’appel attirer le client dans la grande
surface
o offres spéciales : promouvoir un nouveau produit
o offre de remboursement
o crédit gratuit
o rabais exceptionnel : on gonfle le prix initial et on annonce 30% de
remise dessus
les prix discriminatoires
o discrimination entre clients (réductions enfants…)
o discrimination entre les produits : produits un peu différents vendu plus
chers
o discrimination d’image : « sous-marques » d’Aldi
o discrimination selon le réseau de distribution : Rob
o discrimination selon l’endroit : proche ou loin au théâtre
o discrimination en fonction du temps : tél moins cher après 19h
la fixation des prix d'une gamme de produits
o les prix de gamme : niveau de performance différents en fonction du P
o les options : + d’options = + cher
o les produits "liés" : prix bas pour le produit de base et prix élevé sur les
accessoires
o les prix par lots : offre de plusieurs produits plus avantageux que
l’achat au coup par coup. Festivazl musicaux : 50€/j & 105 €/4j.
Pourquoi ?
capacité de production excédentaire
baisse de part de marché
répercuter les baisses de coûts
Risques :
risque de dégradation de l’image
risque de volatilité de la clientèle : augmente pdm mais pas fidélité
risque financier : si entraîne baisse de volume
Pourquoi ?
répercuter la hausse des coûts
excès de demande
Mise en pratique
tarification différée : prix final fixé quand le produit est fini et livré
clauses d’indexation : on tient compte de l’inflation
tarification séparée : prix produit ne bouge pas, accessoires augmentent
restructuration des remises
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3.3. Les réactions aux changements des prix
Difficile à savoir quelles vont être les réactions, parfois réactions inverses de ce que
l’entreprise pense.
Possibilités de réactions :
maintenir ses prix :
o si pense perdre trop d’argent en s’alignant sur ces prix
o que sa pdm restera limitée
o qu’il sera capable de reconquérir sa pdm dans le futur
maintenir ses prix en contre-attaquant sur d’autres terrains
réduire ses prix
o pas d’économies d’échelles
o marché très sensible au prix
o reconquête de pdm difficile
augmenter ses prix et contre-attaquer sur le produit
lancer un produit moins cher
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CHAPITRE 11
GERER UNE COMMUNICATION MARKETING INTEGREE
Le processus de communication
Eléments de base :
L’émetteur (l’entreprise)
Récepteur (le consommateur, le distributeur,…)
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Le message
Les médias
L’émetteur doit
1. connaître son audience et la réponse qu’il en attend
2. coder son message de manière à ce que les récepteurs décodent
comme il le souhaite
3. transmettre le message à travers des véhicules appropriés pour
atteindre l’audience visée
4. mettre en place des supports et des feedback adaptés
Un message a d’autant plus de chance d’être efficace s’il s’inscrit à la fois dans le
champ de l’expérience de l’émetteur et du récepteur.
La difficulté pour l’émetteur est de faire parvenir son message jusqu’au destinataire
dans un environnement où les bruits sont nombreux
3 difficultés :
L’attention sélective : homme reçoit 1600 messages pub/jour. Il faut donc
jouer sur la nouveauté, le contraste, la force des images et des titres,
parfois, la provocation.
La distorsion sélective : les récepteurs entendent le message en fonction
de leurs croyances. On privilégie souvent des messages simples, clairs et
on joue sur la répétition.
La rétention sélective : les individus n’intègrent à leur mémoire de LT
qu’une faible part des messages qu’ils perçoivent
Principes importants :
plus l’influence exercée par l’émetteur sur le récepteur est grande, plus
un message favorable à l’émetteur est accepté par son destinataire
les messages ont d’autant plus d’effets qu’ils sont en phase avec les
opinions préexistantes chez le récepteur
un message peut cependant modifier d’autant plus facilement une opinion
qu’il porte sur une question secondaire aux yeux du récepteur
une communication est plus efficace si la source est perçue comme un
émetteur expert, de statut élevé et objectif, si elle est appréciée et génère
une certaine identification
le contexte social et les groupes de référence servent de caisse de
résonance dans l’évaluation (+ ou -) des messages
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L’élaboration d’une action de communication
La cible de communication
Niveaux Modèle
AIDA
Stade Attention
cognitif
Stade
affectif Intérêt
Désir
Stade Action
comportemental
Le message
4 problèmes :
1. contenu du message
2. structure du message
3. format du message
4. source du message
Le contenu du message
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axe éthique : touche le sens moral du récepteur (Oxfam)
La structure du message
Souvent, on met en avant les conclusions mais il se peut aussi que ce ne soit pas le
cas ce qui signifie que:
lorsqu’elle n’a pas confiance dans l’émetteur, l’audience soit hostile à
toute forme d’influence
lorsque le message est simple et l’audience experte, la conclusion aille de
soi
lorsque le message touche à des problèmes personnels, l’audience peut
s’opposer à une interférence de l’émetteur
Enfin, il faut se demander dans quel ordre présenter les arguments : « faut-il
avancer d’emblée les arguments les plus percutants ou les réserver à la fin ? »
Le format du message
Il faut choisir les formes symboliques les plus appropriées pour mettre en œuvre le
contenu et la structure du message. Tous les facteurs sont importants, si le
message s’exprime au niveau de l’emballage ou le produit il faut mettre en avant
l’aspect, l’odeur,…
La source du message
L’émetteur influence son audience par la façon dont le message est perçu par le
public. C’est l’effet de source.
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la popularité est fonction de l’attrait que la source exerce sur l’audience
Ce sont tous les moyens qui permettent un contact individualisé et direct avec
l’audience. Ils permettent d’avoir un feedback et un ajustement permanent.
Trois groupes :
1. les canaux commerciaux : constitués des représentants de l’entreprise
2. les canaux d’experts : constitués par des personnes reconnues comme
compétentes
3. les canaux sociaux : constitués des amis, voisins, … de l’acheteur mais aussi
par le bouche à oreille
Importance quand les produit est cher ou présente un risque et que c’est un achat
peu fréquent.
Le budget de communication
La méthode fondée sur les ressources disponibles
Le pourcentage du chiffre d’affaire
L’alignement sur la concurrence
La méthode fondée sur les objectifs et les moyens
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CHAPITRE 12
GERER LA PUBLICITE, LA PROMOTION, LES RELATIONS
PUBLIQUES ET LE MARKETING DIRECT
Gérer la publicité
Les acteurs de la publicité
Les annonceurs
Les médias
Les agences
Les objectifs publicitaires
La détermination du budget
L’élaboration du message
La conception du message
L’évaluation et la sélection du message
L’exécution du message
Le choix des médias et des supports
La couverture, la fréquence et l’impact
Le choix entre les grands médias
Le choix des supports
La programmation de la campagne
La programmation globale
La micro-programmation
La répartition géographique
La mesure de l’efficacité publicitaire
La mesure de l’efficacité en termes de communication
La mesure de l’efficacité en termes de ventes
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