Grands Syndrome en Pneumo
Grands Syndrome en Pneumo
Grands Syndrome en Pneumo
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2.2. Radiographie
permet de confirmer ce diagnostic : Il existe une réduction de volume du
territoire atteint.
L’opacité est systématisée à limites nettes, le plus souvent triangulaire à sommet hilaire
mais dont les bords sont convexes vers le centre de l’opacité, sans bronchogramme..
3 – Les condensations pulmonaires non systématisées
Les signes fonctionnels sont le plus souvent plus bruyants. La dyspnée, d’effort ou de repos,
est le plus souvent présente, ainsi que la toux.
Les signes d’examen clinique sont identiques à ceux des autres condensations pulmonaires
non rétractiles, mais plus diffus. Les crépitants dominent le tableau clinique. La radiographie pourra
seule confirmer ce diagnostic en montrant des opacités pulmonaires denses, diffuses et mal limitées.
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4. Radiographie
opacité dense, homogène, effaçant la coupole diaphragmatique, non rétractile, déclive, à
limite supérieure floue, concave en haut et en dedans (la courbe de Damoiseau est un signe
clinique).
Cette opacité ne contient pas de bronchogramme aérique.
Le déplacement médiastinal vers le côté opposé à l’épanchement est d’autant plus marqué
que la pleurésie est plus abondante.
il réalise une opacité qui émousse les culs de sac si épanchement de faible abondance
Les pleurésies cloisonnées ou enkystées font suite à des symphyses pleurales
localisées, isolant certaines régions pleurales. Les poches prennent l’aspect
d’une ou plusieurs opacités volontiers enkystées en arrière.
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traduits une compression de l’œsophage. Des douleurs peuvent être associées.
1 – 4. Les manifestations respiratoires
La dyspnée peut être intermittente, positionnelle ou permanente avec tirage et sifflements,
toux d’allure variable souvent quinteuse,
hémoptysies peuvent être associées.
Ces troubles témoignent d’une atteinte, directe ou indirecte, des voies aériennes intra
médiastinale
2-CLASSIFICATIONS DE SYNDROMES MEDIASTINAUX
Selon l’association de ces différents signes, on peut déterminer la localisation précise de la
lésion :
- le syndrome médiastinal antérieur : douleur rétrosternale pseudo-angineuse + syndrome cave
supérieur
- le syndrome médiastinal moyen : manifestations respiratoires (dyspnée, wheezing, toux sèche
irritative) et paralysie récurrentielle gauche.
- le syndrome médiastinal postérieur : dysphagie, névralgies intercostales.
3-ETIOLOGIES
Le diagnostic étiologique des tumeurs médiastinales est très orienté par la topographie de
l’anomalie :
Le médiastin antérieur :
- les goîtres, à droite plus qu’à gauche, parfois calcifiés, refoulant la trachée
- les tumeurs et kystes thymiques
- les tumeurs dysembryoplasiques
- les kystes pleuro-péricardiques.
Le médiastin moyen
adénopathies médiastinales
kystes bronchogéniques
Parmi les causes les plus fréquentes d’adénopathies médiastinales, on trouve le cancer
bronchique primitif, les métastases, d’autres cancers, les lymphomes, hodgkiniens ou non, la
sarcoïdose, la tuberculose primaire, en général unilatérale, les pneumoconioses. Les localisations
ganglionnaires de ces trois dernières maladies peuvent se calcifier.
Le médiastin postérieur, les tumeurs essentiellement neurogènes parmi lesquelles le neurinome,
lorsqu’il est volumineux, érode les cotes et les corps vertébraux.