Evaluation Des Entreprises

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MODULE

EVALUATION DES ENTREPRISES


EVALUATION DES ENTREPRISES

“ La détermination de la valeur de l’entreprise est un exercice


complexe . Il s’agit de déterminer un chiffre supposé traduire
à un moment donné cette réalité multiforme et dynamique
qu’est l’entreprise .


• L’évaluation d’une entreprise est souvent une affaire de
point de vue , forcément entachée de subjectivité et qui
diverge en fonction des hypothèses de base retenues . D’où
le recours systématique à des experts indépendants
INTRODUCTION GENERALE

1- NOTION DE VALEUR ET DE PRIX

 La plupart des opérations d’ingénierie financière nécessitent à un moment ou un


autre , l’évaluation de l’entreprise considérée.
 La détermination de la valeur d’une entreprise est une opération complexe. Cela
implique de rendre compte , en un seul chiffre , de la réalité de cette entreprise , de
son fonctionnement et de son devenir.
 L’évaluation n’est pas forcément objective. Quelle que soit la méthode utilisée, il
existera toujours une part de subjectivité selon le point de vue dans lequel on se
place.
 La notion de valeur est elle même une notion à large spectre . Valeur de
remplacement , valeur à la casse ou liquidative , valeur vénale, valeur d’usage etc…
sont autant de concepts différents qui renvoient à des préoccupations différentes de
l’évaluateur.
Une distinction s’impose

S’il convient de souligner qu’il est souvent aisé d’arrêter une définition
consensuelle de la notion de valeur , il convient de distinguer toutefois la valeur
des actifs ( biens détenus par l’entreprise ) de la valeur des titres d’une société
( actions ou parts sociales )

Les méthodes d’évaluation s’intéressent


à évaluer les titres de sociétés
Les actifs de la société Les actions de la société
appartiennent à la société personne appartiennent aux actionnaires
morale disposant de son identité
propre et non aux actionnaires.
INTRODUCTION GENERALE

 IL faut introduire une distinction importante entre valeur et prix.


Si la valeur reflète quelque part la richesse détenue par les
actionnaires de l’entreprise, le prix est quant à lui le résultat d’une
négociation entre « l’offre » et la « demande » ,c’est à dire le
résultat d’un arbitrage dans un marché supposé libre.

 Ce prix peut être inférieur ou supérieur à la valeur de


l’entreprise selon le rapport de force qui peut exister entre
l’acheteur et le vendeur d’une entreprise.
INTRODUCTION GENERALE

2- LES RAISONS DE L’EVALUATION

o Evaluer une entreprise revient à évaluer ses capitaux propres . c’est à


dire , en termes comptables , évaluer la différence entre la valeur de l’actif
économique et la valeur de son endettement net .

o Pour rappel : l’actif économique se définit comme la somme des


immobilisations nettes et du besoin en fond de roulement. L’endettement net
est quant à lui est égal à la somme des dettes financières (à CMT)

o Ces définitions trouvent leur fondement dans la présentation du bilan


sous un angle économique qui cherche à mettre en valeur les capitaux
employés dans leur entreprise et le moyen de leur financement (capitaux
propres et endettement net).
INTRODUCTION GENERALE

Evaluer une entreprise revient donc à se prononcer sur la valeur de chacun de


ces composantes du bilan économique de l’entreprise et ce, au delà de leur
inscription comptable au bilan de l’entreprise.

Il existe plusieurs méthodes d’évaluation de l’entreprise. Chacune d’elles adopte


des critères spécifiques. et répond à des objectifs différents.
Le débat sur la valeur d’une entreprise intervient à
l’occasion :

Rapprochement :opérations de fusion , absorptions ,échanges


.

Sorties d’actionnaires minoritaires.

Opérations de transmission du capital .

Calcul de la valeur d’imposition….


L’évaluateur cherche à déterminer par l’analyse et la mise en œuvre
d’outils ou de méthodes d’évaluation , la valeur ou fourchette de valeur
pouvant être attribuée à l’entreprise

La vérité n’appartient pas au monde de l’évaluation . Elle reste une


discipline approximative où il est fait appel aux concepts théoriques et à
une démarche empirique

L’évaluation est par essence subjective selon le côté où l’on se place


Vendeur / Acheteur / Expert mandaté

La valeur en tant que déterminant du prix devient la source de conflits


d’intérêts et d’enjeux importants
3- LES NOTIONS DE VALEUR

De l’actif net comptable à la valeur de marché


Les valeurs patrimoniales
Les valeurs de rendement
Les valeurs mixtes
La négociation avec les investisseurs

INTRODUCTION GENERALE

4- LES METHODES OU TECHNIQUES D’EVALUATION

Les principales méthodes d’évaluation pratiquées sont :

 L’évaluation par l’actualisation des flux de trésorerie disponible (DCF :


Discounted Cash Flow).

 L’évaluation par le marché à travers les cours de la bourse de l’entreprise :


(PRICE EARNING RATIO ou PER) .

 La valeur patrimoniale de l’entreprise (ACTIF NET REEVALUE)

 L’évaluation par l’Actualisation des dividendes.

 Actualisation à travers quelques agrégats du Compte de résultat de


l’entreprise comme par exemple : multiple du chiffre d’affaires , multiple de
l’Excédent brut d’exploitation , multiple du résultat net

 Le GOOD WILL.
...
INTRODUCTION GENERALE

Pour résumer , ces méthodes peuvent être regroupées en


deux ensembles :

- Les méthodes qui reposent sur la valorisation des


différents éléments du patrimoine de l’entreprise et dont
il convient de retrancher les dettes : c’est la méthode de
l’actif net réévalué , de la valeur liquidative , etc..

- Les méthodes qui se basent sur la valorisation de


ce que l’entreprise rapportera dans le futur .
L’objectif des experts en évaluation est avant
tout d’établir une fourchette d’estimations possibles ; ils ne
privilégient pas une méthode unique .

Les résultats de l’évaluation sont modulés


par des éléments propres à l’opération ayant enclenché le
processus d’évaluation : fusion ; environnement juridique et
fiscal ; moyens de paiement …
LES PREALABLES A TOUTE OPERATION D’EVALUATION

• Compréhension des comptes financiers


• Nature et historique de la société et de ses activités
• Perspectives économiques et spécificités sectorielles
• Capacité de la société à distribuer des dividendes
• Existence de GoodWill ou autres actifs immobilisés incorporels
• Transactions récentes sur la société et taille des blocs traités
• Capitalisations boursières de sociétés comparables
LES APPROCHES D’EVALUATION

L’ entreprise affiche deux caractères dominants:

Approche basée
Elle est propriétaire d’un patrimoine
sur la
sur lequel elle a des dettes
notion de propriété
à rembourser

Elle assure des activités qui génèrent Approche basée


des flux économiques pour elle même, sur les
et financiers pour ses créanciers et
actionnaires Flux générés
LES APPROCHES D’EVALUATION

Passé Présent Futur

PRIX D’ACQUISITION CASH-FLOWS FUTURS

DEPRECIATION ACTUALISATION

VALEUR HISTORIQUE VALEUR ECONOMIQUE

VALEUR DE
MARCHE

QUELLE VALEUR EST PERTINENTE


AUJOURD’HUI ?
LE DIAGNOSTIC ETAPE IMPORTANTE
DE L’OPERATION D’EVALUATION
OPINION CLAIRE

DE CE QUE
DE CE QU’EST
PEUT DEVENIR
L’ENTREPRISE
L’ENTREPRISE
DIAGNOSTIC CULTUREL , JURIDIQUE ET FISCAL

Compréhension du passé pour mieux appréhender l’avenir à travers


Le comportement de l’entreprise durant les étapes clés de sa vie

 Bien cerner la culture de l’entreprise en prévision d’opérations


stratégiques ( fusion , cession , absorption …)

 La forme juridique qui a des conséquences sur le pouvoir et les


responsabilités des propriétaires et des gestionnaires

 Les aspects fiscaux en cas de transmission des parts , recenser les


avantages et inconvénients éventuels

Analyse des contrats liant l’entreprise à ses actionnaires , clients ,


fournisseurs , créanciers , salariés pour mesurer les risques et les
facteurs de flexibilité
DIAGNOSTIC HUMAIN

Type de Management ( autocratique , participatif,démagogue ,


Paternaliste…)

 L’entreprise peut-elle fonctionner sans le principal Manager

 Quel type de structure

 Les Hommes-clés

 Pouvoirs formels et informelles

 Le personnel et le climat social

 La répartition des effectifs au sein des fonctions organiques


DIAGNOSTIC ECONOMIQUE

L’analyse de l’environnement

 Le secteur d’activité ( nature , place dans l’économie , taille


,risques,acteurs , ticket d’entrée , stratégies …)

Le marché ( segments , volume , marges , comportement clients ,


part de marché )

Les produits ( étendue de la gamme et cohérence avec l’activité et


les concurrents ,avantages concurrentiels ,produits de substitution
DIAGNOSTIC DES MOYENS ET DE L’ORGANISATION

Etat des lieux et comparaison avec les outils dont dispose les
concurrents

 Les moyens et les investissements sont-ils en adéquation avec les


prévisions

La situation géographique est-elle cohérente et adaptée avec le rôle


actuel et futur de la société

L’organisation de la production et du contrôle qualité et son impact


sur la productivité et l’éfficacité
DIAGNOSTIC FINANCIER

Analyse de la structure et des équilibres avec leur évolution


 Le fonds de roulement
Le besoin en fonds de roulement
La trésorerie nette
Les flux de dividende versés
Les besoins d’investissements
Les dettes financières
Le niveau de provisionnement
L’analyse du compte de résultat
Le Business plan , composé du plan stratégique et des prévisions
de l’entreprise en terme d’exploitation et de financement est-il validé
DIAGNOSTIC STRATEGIQUE

APPORTER DES REPONSES AUX GRANDES QUESTIONS

Quel positionnement dans le secteur sur les plans économique et


financier

 La stratégie de développement est-elle garante de la pérennité de la


société

Quels niveaux de risque par rapport aux entreprises du même


secteur

Quels scénarios pour le futur


LES METHODES PATRIMONIALES
D’EVALUATION
LES METHODES PATRIMONIALES D’EVALUATION

L’approche patrimoniale estime la valeur d’une entreprise à partir


des biens et des droits qu’elle possède .
Sur le plan comptable , le bilan donne une image instantanée du
patrimoine de l’entreprise

De ce fait , la valeur d’une entreprise doit pouvoir se retrouver


dans la notion d’actif net comme différence entre ce que possède
l’entreprise et ce qu’elle doit
1- L’ACTIF NET COMPTABLE

o L’actif net comptable se définit comme la différence entre la


valeur de ce que possède l’entreprise et la valeur de ses dettes . En
d’autres termes :

ACTIF NET = ACTIF – PASSIF EXIGIBLE

o Dans cette définition , le calcul se fait à partir du bilan


comptable de l’entreprise. Mais,cependant , ce bilan comptable doit
être corrigé ou réévalué pour déterminer la valeur économique
réelle de l’élément considéré.
APPROCHE PATRIMONIALE DU BILAN

ACTIF PASSIF

ACTIF NET
Ce que
l’entreprise
vaut
DETTES

Ce que
l’entreprise
possède
Ce que
l’entreprise
doit
L’actif net comptable diffère de la comptabilisation
boursière déterminée par le nombre d’actions multiplié par
la valeur d’une action .
2- L’ACTIF NET REEL
Retraiter les valeurs de l’actif comptable.

 La comptabilité enregistre les éléments d’actifs à leur valeur


historique.Cependant , en fin d’exercice , la valeur comptable de
certains éléments d’actif est corrigé par des « amortissements » ou
des « provisions » pour tenir compte de leur dépréciation dans le
temps

 Lorsqu’il s’agit d’effectuer une évaluation patrimoniale de


l’ entreprise, il faut s’affranchir des contingences de la comptabilité
et estimer la valeur réelle de chaque élément d’actif, eu égard aux
plus ou moins value latente
TROIS VALEURS A DEGAGER

LA VALEUR PROBABLE DE NEGOCIATION


LA VALEUR D’USAGE OU INTRINSEQUE
LA VALEUR DE LIQUIDATION
LES ETAPES

 CHOISIR LE BILAN LE PLUS PROCHE DE LA DATE D’EVALUATION


 AJUSTER LE BILAN POUR TOUS LES ELEMENTS MANQUANTS (MISE A JOUR )
 RETRAITER TOUS LES ACTIFS CORPORELS ET INCORPORELS POUR LEUR
VALEUR DE MARCHE(VM) EN CONSIDERATION
 AJUSTER TOUTES LES DETTES A LEUR VALEUR DE MARCHE
 DEDUIRE DE LA VM TOTALE DES ACTIFS DE LA VM DE TOUTES LES DETTES POUR
OBTENIR LA VM DES FONDS PROPRES ( CASH ET CONTRÔLE )
 TESTER LA VRAISEMBLANCE DES VALEURS OBTENUES
 APPLIQUER DES DECOTES EVENTUELLES
QUELQUES AJUSTEMENTS

ACTIFS/ PASSIFS AJUSTEMENTS


TITRES DE PLACEMENT VALEUR FACIALE ET INTERETS
CAPITALISES
ACTIONS EN BOURSE COURS DE CLOTURE A LA DATE
D’EVALUATION
CREANCES COMMERCIALES REDUCTIONS DE VALEUR ADEQUATE
STOCKS VALEUR DE MARCHE
ACTIFS IMMOBILISES VALEUR DE MARCHE
ACTIFS INCORPORELS VALEUR DE MARCHE
DETTES FOURNISSEURS SOLDES A LA DATE D’EVALUATION
DETTES FINANCIERES SOLDES A LA DATE D’EVALUATION
AJUSTES AUX TAUX D’INTERET EN
VIGUEUR A LA DATE D’EVALUATION
ACTIF NET REEL : AJUSTEMENT DES POSTES DE L’ACTIF

 Les immobilisations incorporelles :


Les frais d’établissement et les frais de recherche et développement sont considérés
comme des non-valeurs et doivent être retranchés de l’actif
Le droit au bail, le fonds de commerce,les brevets et licences doivent faire l’objet d’une
évaluation au prix du marché

 Les immobilisations corporelles :


Elles doivent être évaluées au prix du marché et non à leur valeur comptable

 Les immobilisations financières :


Substituer à la valeur comptable , la valeur réelle des titres et actions détenues par
l’entreprise qui peut être déduite soit à travers le marché pour les actions cotées
ACTIF NET REEL : AJUSTEMENT DES POSTES DE L’ACTIF
 Les stocks :
Tenir compte de leur valeur du marché
 Les créances sur clients :

En principe leur valeur comptable est leur valeur réelle déduction faite des
provisions constituées par l’entreprise
 Les valeurs mobilières de placement :
Appliquer les mêmes règles que pour les immobilisations financières
 Les autres actifs :
Les charges à répartir sur plusieurs exercices et les écarts de conversion
sont considérés comme des non-valeurs
 Les dotations aux provisions :
C’est un poste très sensible qui peut cacher un sous-provisionnement ou au
contraire un excès de provisions
ACTIF NET RÉEL : AJUSTEMENT DES POSTES DU PASSIF

 Les provisions pour risque et charge :


Doivent être comptabilisées au bilan , les provisions qui ont un caractère certain de
réalisation du risque
 Les dettes :
Les comptes courants associés sont considérés comme des dettes et non comme des
capitaux propres à l’exclusion des comptes courants bloqués qui constituent des quasi-
fonds propres
 Autres passifs :
Les écarts de conversion passif inhérents à des gains de change doivent être intégrés aux
capitaux propres
 Engagements Hors Bilan :
A examiner de très près puisqu’ils peuvent comporter des risques latents exemple :
risque de mise en jeu d’une garantie ou d’un engagement donné
LES CAPITAUX PERMANENTS NECESSAIRES A
L’EXPLOITATION : CPNE

 La notion de CPNE représente le montant des capitaux


indispensables au fonctionnement normal de l’entreprise , soit la
masse des ressources nécessaires pour financer les
investissements et le besoin en fonds de roulement afin que
l’entreprise soit en équilibre financier.
 C’est l’actif économique de l’entreprise calculé comme suit

IMMOBILISATIONS D’EXPLOITATION + BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT


Cette démarche donne la valeur globale de l’entreprise ,
c’est à dire la valeur des fonds propres et des dettes
financières , puisque l’objectif est de déterminer les
ressources stables nécessaires à l’exploitation

VG = VFP + VDF
3- Le Good Will ou survaleur

 Limiter l’évaluation d’une entreprise à une seule évaluation de ses actifs


physiques et de ses dettes ,ne rend pas compte tout à fait du potentiel d’une
entreprise compte tenu de certains de ses caractéristiques difficilement
chiffrables : savoir faire dans un métier , renommée et notoriété, emplacement
physique des lieux de vente ,etc…

 Le supplément de rentabilité induit par ces éléments non quantifiables(tels


les brevets,licences,marques,bonne gestion des Ressources etc…) par rapport à
des entreprises similaires est appelé le GOOD WILL.

 Le Good Will est l’excédent de valeur globale de l’entreprise par rapport à la


somme des valeurs des différents actifs qui la composent : c’est la survaleur
par rapport à l’actif net corrigé

L’ excédent de rentabilité généré par le goodwill s’appelle la rente du Goodwill


ou superprofit
Le Good Will ou survaleur

Une entreprise se doit d’offrir à ses actionnaires une rentabilité


supérieure à celle d’un placement sans risque . Si l’entreprise
dégage un bénéfice supérieur à celui qu’elle est en droit d’attendre
de son actif , on dit qu’elle génère un superprofit qui traduit
l’existence des actifs incorporels

Le revenu inhérent aux éléments incorporels est ajouté à


l’actif net corrigé

Si les bénéfices de l’exploitation sont inférieurs aux revenus d’un


placement sans risque , on parle de Badwill : la valeur de
l’entreprise est égale à la valeur patrimoniale amputée du Badwill
Le Good Will ou survaleur

METHODE DIRECTE DE LA RENTE DU GOODWIL

On détermine la rente du Goodwill (RW) , en faisant la différence entre le


bénéfice net effectivement constaté ( BN) et le bénéfice minimum qui résulterait
d’un placement au taux sans risque ( t%) de l’ensemble des moyens de
l’entreprise (actif net corrigé ANC)

RW=BN-(ANC* t%)
Le Good Will ou survaleur

On capitalise le superprofit à un taux i , nécessairement supérieur au taux sans


risque t ,qui correspond à la rentabilité attendue des capitaux propres investis
. La rentabilité capitalisée du Goodwill (Gw) nous permet d’estimer la valeur
des actifs incorporels

Gw =RW/ i %

On estime alors la valeur de l’entreprise V en additionnant l’actif net corrigé


(ANC) et le revenu du Goodwill (Gw)

V=ANC+Gw
Le Good Will ou survaleur

METHODE DU GOODWILL ACTUALISEE

Contrairement à l’approche précédente qui capitalise le superprofit sur une durée


non limitée , cette méthode prend pour hypothèse que le Goodwill a une durée
limitée ( N années ).
Le Goodwill s’obtient alors en totalisant les superprofits actualisés sur la période
considérée

[BN-(ANC* t %)]
Gw = Σ -------
(1+i)p
Limites de la rente du GOODWILL

 Elle repose sur une extrapolation des derniers résultats connus


 Elle ne tient pas compte des perspectives de croissance
 Le calcul du superprofit est effectué au taux sans risque
Conclusion sur les méthodes patrimoniales

 Les méthodes patrimoniales ont l’avantage de donner une valeur à une


entreprise à un instant t (donné statique). Bien que la prise en compte
du GOOD WILL essaie de paramétrer le non quantifiable , cette méthode
a l’inconvénient de ne pas tenir compte du potentiel générateur de
valeur par l’entreprise.

 C’est pour cette raison qu’ont été développées les autres méthodes
d’évaluation telles que les méthodes d’évaluation de l’entreprise à partir
des futurs flux qu’elle est en mesure de générer .
AVANTAGES ET INCONVENIENTS

AVANTAGES INCONVENIENTS A CONSEILLER POUR

FACILE A APPLIQUER LES ACTIFS LES SOCIETES


INCORPORELS SONT HOLDING
TOUS LES ACTIFS
DIFFICILES A
SONT PRIS EN LES SOCIETES EN
EVALUER
CONSIDERATION LIQUIDATION
LES SOCIETES A
LOURD BILAN
LES SOCIETES EN
PERTE OU EN POINT
MORT
LES METHODES BASEES
SUR LES VALEURS DE RENDEMENT
Les méthodes patrimoniales reposent sur les postes du bilan et les bénéfices
actuels.Le bilan présente l’inconvénient d’être une notion statique qui n’intègre pas
les perspectives futures de l’entreprise

La valeur ainsi calculée ne traduit pas les anticipations des investisseurs relatives
à la rentabilité future

Les valeurs de rendement consistent à rechercher la valeur des fonds propres à


partir soit des dividendes soit des flux de liquidités futurs
Ainsi , nous sommes devant :

Une NOTION PATRIMONIALE née Une NOTION ECONOMIQUE qui prend


d’une codification juridique sur appui sur l’analyse des flux et une
laquelle la comptabilité fonde ses NOTION FINANCIERE fondée sur
bases l’analyse des capitaux investis et leur
structure en relation avec les
marchés financiers
Les méthodes d’évaluation par l’actualisation des flux anticipés de l’entreprise

Principe de la projection dans le temps des flux

 La valeur d’un actif quelconque de l’entreprise n’a de sens que dès lors que
cet actif a une capacité de générer un flux de trésorerie qui correspond à sa
valeur.
Ce flux peut être soit immédiat (en cas de liquidation de l’actif) , soit différé
dans le temps (en cas d’exploitation de cet actif par l’entreprise).
De ce fait, on considère que la valeur d’un actif quelconque ( titre financier
,obligation , actions, biens productifs,etc…) est déterminée en totalisant les flux
futurs que cet actif rapportera à son détenteur .

 Ces flux futurs comprennent aussi bien les revenus réguliers que rapportera
cet actif (exemple : les dividendes des actions ou les coupons des intérêts des
obligations) ,que le revenu issu d’une « valeur résiduelle « de l’actif considéré en
cas de liquidation en fin de parcours ( prix de l’action , montant du nominal de
l’obligation en fin de période de remboursement, valeur résiduelle d’un
investissement productif…etc..).
Les méthodes d’évaluation à partir des flux peuvent être :

De capitalisation

D’actualisation
Les méthodes d’évaluation par l’actualisation des flux anticipés
de l’entreprise

 Les flux et la valeur résiduelle sont actualisés à une date


donnée : la date de l’évaluation de la valeur de l’actif.

 Dans cette optique , l’actualisation se fait par le biais d’un


taux d’actualisation dont le choix est arbitraire par
l’évaluateur

 Ce taux peut être : soit le taux de rentabilité attendu des


capitaux propres, le taux d’inflation , le taux des obligations
des bons de trésor ,etc… et ce , selon l’optique dans
laquelle se place l’évaluateur.
Les méthodes d’évaluation par l’actualisation des flux anticipés de l’entreprise

La valeur d’une entreprise ou d’un actif financier est égale à :

V= Σ F / (1+i) p

p variant de 1 à n
Où :
V = valeur de l’actif à la date de l’évaluation
p= nombre de périodes de l’évaluation : annuelle , semestrielle,etc…
i = taux d’actualisation
F=Flux des revenus anticipés de la période.

A ce stade , trois questions se posent :


- Quels flux prendre en compte ?
- Quel taux d’actualisation choisir ?.
- Quelle durée d’anticipation choisir ?.
Les méthodes d’évaluation par l’actualisation des flux anticipés de l’entreprise

Quels flux prendre en compte ?

L’entreprise génère plusieurs types de flux selon que l’on prend en compte son compte de produits et
charges ou son tableau de financement :
 le chiffres d’affaires
 l’excédent brut d’exploitation
 le résultat avant ou après impôts
 le cash flow (amortissements et résultats après impôts)
 les flux nets de trésorerie
 les dividendes distribués
 etc…

Le choix du flux à actualiser pour déterminer la valeur d’une entreprise à partir des flux générés dépend du
point de vue dans lequel se place l’évaluateur .
Exemple : un actionnaire sera plutôt intéressé par le flux des dividendes, alors que le banquier
s’intéressera au cash-flow qui permet de déterminer la capacité de remboursement de l’entreprise.
Les méthodes d’évaluation par l’actualisation des flux anticipés de l’entreprise

Quelle durée de référence choisir ?

 Pour obtenir une expression normale de la capacité bénéficiaire de l’entreprise ,


il est nécessaire d’étudier le résultat sur une période de référence . En général , l’on
retient la moyenne des trois ou cinq derniers résultats bénéficiaires en
surpondérant éventuellement les résultats les plus récents .

 Cette prise en considération,est pertinente dans la mesure où elle fournit


une appréciation objective de la capacité bénéficiaire de l’entreprise dans la
mesure où elle se base sur les résultats effectivement acquis

 L’inconvénient est que le futur n’est pas nécessairement déterminé par le passé
.C’est pourquoi les évaluateurs se basent le plus souvent sur des résultats futurs
fondés sur des scénarios ; malgré l’incertitude entourant toutes les prévisions
chiffrées .
Les méthodes d’évaluation par l’actualisation des flux anticipés de l’entreprise

Quel taux d’actualisation ?

Il s’agit du problème le plus délicat :

Puisque l’opération projetée est considérée comme un investissement ; le taux


d’actualisation sera celui de la rentabilité minimum au dessous duquel
l’investisseur refusera de réaliser l’opération .

Le choix du taux d’actualisation influencera de manière déterminante l’opération


d’évaluation :

 TROP BAS : Conduit à accepter des projets médiocres avec le risque de


dépréciation globale de la rentabilité globale de l’entreprise et l’érosion de sa
valeur .
 TROP ELEVE : Conduit au risque de perdre des projets intéressants sur le plan
stratégique .
La valeur de rendement par les dividendes

La relation entre la politique et la valeur de l’entreprise repose


sur des hypothèses :

 Quelle est l’influence de la politique des dividendes sur la


valeur de l’entreprise ?

 La politique des dividendes permet-elle de gérer les conflits


d’intérêt entre minoritaires et majoritaires ?
PRINCIPE DE CALCUL

L’évaluation des actions par les dividendes pose comme


principe que le prix d’une action est la valeur des flux
successifs de dividendes qu’elle va engendrer,actualisés au
taux de rentabilité exigé par les actionnaires.

 La capitalisation des dividendes , ou valeur de rendement ,


est inspirée du modèle d’actualisation des dividendes
Le modèle d’actualisation des flux de dividende

Formule fondamentale d’IRVING FISHER

V0 = [ Σ Dj (1+t ) – j ] + Vn ( 1+t )- n
Avec j=1 à n

V0 = représente la valeur actuelle du titre à l’instant 0


Dj = le dividende anticipé pour la période j
Vn = la valeur liquidative à la période n
t = le taux de rendement requis par l’actionnaire
n=la dernière année de rétention
Le modèle d’actualisation des flux de dividende

Modèle de dividendes actualisés:

La formule d’I.Fisher devient égale à la somme des valeurs


actuelles des dividendes quand n tend vers l’infini :

V0 = [ Σ Dj (1+t ) –j]

Lorsque le terme Vn ( 1+t )- n devient négligeable Quand n


tend vers l’infini
Ce modèle repose sur l’hypothèse d’un dividende constant et
versé pendant une période illimitée . C’est la raison pour
laquelle cette méthode est fréquemment utilisée pour les
sociétés pratiquant une politique de distribution régulière des
dividendes .

Il convient de signaler que le taux d’actualisation retenu est en


général le taux de rendement du marché boursier.
Le modèle d’actualisation des flux de dividende

Modèle de Gordon et Shapiro

 Ce modèle permet de généraliser cette approche au cas de dividendes


qui ne seraient pas stables . Il introduit , ainsi, dans le calcul de la valeur V
un facteur de croissance du dividende D.
Il ressort V= D/ (t-g)
Sous réserve que t >g ( sinon le modèle est inopérant )
avec g =taux de croissance constant du dividende

 Le principal reproche que l’on peut faire à ce modèle , c’est que le


taux de croissance des dividendes ne peut être indéfiniment supérieur au
taux de croissance de l’économie en général et au taux de croissance du
secteur d’activité en particulier
LE PRICE EARNING RATIO (PER)
METHODE BOURSIERE

 Le marché boursier attribue à tout moment une valeur aux sociétés cotées .
La valeur boursière s’obtient par le produit du cours boursier par le nombre de
titres d’actions .
 Cette méthode simple donne la valeur des actions d’une société cotée en
faisant le produit du bénéfice net moyen par action ou à une date déterminée
par un coefficient appelé PER,
 IL reflète l’opinion que le marché boursier se fait de la qualité d’un titre donné .
Ce coefficient multiplicateur peut être soit spécifique à la firme évaluée , soit
propre à son secteur d’appartenance .
 Concrètement , la logique consiste à déterminer un bénéfice courant
prévisionnel ( à partir de données historiques ajustées) auquel on applique un
coefficient multiplicateur ou multiple boursier
 Ce coefficient de capitalisation ( multiplicateur ) permet aux investisseurs de
mesurer la cherté d’un titre
LE PRICE EARNING RATIO (PER)

PER = Valeur boursière ( cours) / Bénéfice par action

 Le multiplicateur ainsi obtenu indique combien de fois le bénéfice par action est
contenu dans le cours,càd , combien de fois le marché capitalise les bénéfices de la
société .

 Le rapprochement du bénéfice par action d’une société du cours de cette action


permet de mesurer la cherté du titre .

 Exemple : un PER de 10 ;veut dire que le cours actuel de la société vaut 10 en


Bourse soit 10 fois son bénéfice estimé pour cette année . De ce fait, le PER d’une
valeur est d’autant plus élevé que l’on anticipe une croissance forte de ses bénéfices

Le PER indique la cherté d’un titre , dire d’une valeur qu’elle est chère ou bon
marché revient à étudier le prix relatif que constitue le PER et non pas le niveau de
son cours
LE PRICE EARNING RATIO (PER)

 Le PER est plus significatif ;lorsque l’on se place dans une optique
comparative (PER moyen de marché).

 Le PER relatif d’une valeur est le rapport entre son PER et celui de la
moyenne du marché

Exemple : PER titre A = 20


PER moyen du marché = 16
PER relatif du titre A = 20/16 =1,25
Pour ce titre , le marché prévoit une croissance plus forte que la moyenne .
On peut donc estimer la surcotation ou sous cotation d’un titre.
LE PRICE EARNING RATIO (PER)
APPRECIATION DE LA METHODE

 Il n’y a pas une seule analyse boursière dans la presse sans qu’on parle de
PER , le multiple de capitalisation des résultats est effectivement un ratio
très utilisé . Certains même évoquent la Dictature du PER .

Les inconvénients sont :

 La notion de bénéfice doit être appréhendée avec prudence pour en


éliminer les éléments exceptionnels
 Deux entreprises ayant le même PER dans le même secteur peuvent ne
pas être comparables parce que le PER ne tient pas compte de leur
potentiel de croissance
LE PRICE EARNING RATIO (PER)

UTILISATION DE LA METHODE

 L’utilisation de la méthode du PER implique de déterminer un échantillon


de sociétés comparables à celle dont on veut évaluer l’action.
 Les entreprises comparables doivent être en termes de secteur d’activité ,
de positionnement , de croissance attendue des résultats , de niveau
d’endettement.
 Pour déduire la valeur de l’action de la société , il faut calculer le PER de
l’échantillon , multiplier le bénéfice par action de la même société par le
PER des actions comparables .
L’actualisation des flux de liquidités futurs
Discounted Cash Flow ou DCF

C’est la méthode financière classique d’évaluation d’un actif. La valeur


d’une entreprise correspond à la somme des valeurs actuelles des flux
futurs générés par son exploitation ,actualisés à un taux approprié .

Deux méthodes d’évaluation reposent sur ce principe :

 La première est fondée sur les cash flows actualisés


 La seconde est fondée sur la valeur ajoutée économiqueet la valeur
économique du marché
L’actualisation des flux de liquidités futurs
Discounted Cash Flow ou DCF

LES PREALABLES ET LES ANALYSES A MENER

 Une analyse approfondie de la société à évaluer


 Une analyse approfondie de l’aspect industrie
 La projection des cash flows que la société est censée générer dans le
futur
 Le calcul d’un taux d’actualisation
 Le calcul de la valeur résiduelle
 Un ajustement de la valeur obtenue
Analyse de l’industrie

 Barrières à l’entrée
 Concurrence entre les acteurs présents sur le marché
 Offre de substitution
 Pouvoirs des clients
 Pouvoirs des fournisseurs
Projection des cash flows

 Durée de l’avantage compétitif


 L’analyse de l’industrie
 Climat économique
 Analyse des performances historiques
 Contraintes techniques et capacités , besoin
d’investissements
 Stratégie et planification
Projection des cash flows (suite)

 Pour les raisons de l’évaluation ,les cash flows sont analysés comme si la
société n’avait pas de dettes financières
 Les charges financières sont réduites à zéro
 Les impôts projetés ne tiennent pas compte de la déductibilité des charges
financières
 Le coût de la dette dans le taux d’actualisation est calculé après impôts

 Le résultat de la méthode DCF donne donc la valeur totale de l’entreprise.


Pour arriver à la valeur de marché des fonds propres , il faut soustraire les
dettes financières .
ACTUALISATION DES Cash Flows

 Valeur des fonds propres =valeur économique de la firme-


valeur des dettes financières nettes +Valeur des actifs hors
exploitation
VO = [ ΣFt (1+k)-t ] + Vn(1+Kc)-n + VAHE
 Ft = flux engendrés par l’activité de l’entreprise à t
 Vn = valeur résiduelle en fin d’horizon
 VAHE= valeur des actifs non opérationnels ou hors exploitation
 Kc = coût moyen pondéré du capital
n = l’horizon retenu
Evaluation par les flux

les dividendes
3 grands types de flux : la création de valeur
la trésorerie

Nécessité d’établir des


comptes prévisionnels à Valorisation de
3-5 ans l’entreprise = Valeur
les plus réalistes actuelle des flux L’actualisation se fait à un
ou fiables possibles (cf. futurs taux risqué:
Business Plan) dégagés par le TRI de l’Investisseur
l’entreprise
Le risque

C’est l’incertitude sur les valeurs futures Des risques nombreux


et les taux de rentabilité futurs qui font fluctuer les cours…
...l’avenir est incertain!

La mesure du risque de marché la prime de marché


(Quel marché?)

Le risque spécifique
sensibilité de l’entreprise
par rapport au marché,au secteur,
en fonction de ses risques propres
(levier financier, illiquidité)
Le prix du risque

C’est le taux de rentabilité à exiger de tout actif (TRI)

Pour une entreprise cotée,


ce taux est celui du marché financier,
et calculé sur la base de l’équation suivante:

TRI = Taux sans risque + Prime de risque du marché


La valeur de l’entreprise

Que vaut une entreprise?

Valorisation
Ses fonds propres réels
=
+
somme de flux nets d’impôt à l’infini
Son potentiel de développement futur
et actualisés au TRI de l’investisseur

Taux d’actualisation (TRI)


=
le taux actuariel
tel que la valeur de l’entreprise aujourd’hui se calcule ainsi:

Valorisation = Valeur Future/(1+TRI)^n


Calcul des flux de trésorerie ( Cash flow)

Encaissement d’exploitation

-
Exploitation Décaissement d’exploitation

=
FLUX DE TRESORERIE D’EXPLOITATION

+ Encaissements provenant de cessions


- Décaissements liés aux investissements
=
FLUX DE TRESORERIE DISPONIBLE
OU FREE CASH FLOW
Calculer la valeur de l’entreprise

• Croissance
CASH du CA
IN • Marge
La valeur de l’entreprise est égal : opérationnelle
Cash Flow Futur

Coût moyen pondéré du capital CASH •Impôts


OUT •Investissements
• Variation du BFR

•Coût des fonds


WACC propres
ou Kc •Coût de la dette
•Structure
du capital
Coût moyen pondéré du capital
Weighted Average Cost of Capital (WACC)

WACC = Kd (1-tc) D/EV+Ke S/EV

Kd =coût de la dette avant impôt


tc=taux marginal d’imposition
Ke =coût des fonds propres
D= valeur de marché de la dette financière
S=valeur de marché des fonds propres
VE=valeur(de marché) de l’entreprise (D+S)
Coût moyen pondéré du capital
Weighted Average Cost of Capital (WACC)

Estimer le coût des fonds propres Ke avec le MEDAF ou CAPM ou

Ke=rf+[E(r m-rf )] *BETAi

rf = taux sans risque

Er m=rendement attendu du marché des actions

[E(r m-rf )] =prime de risque

Beta i =risque systémique de l’action i


Coût moyen pondéré du capital

Coût Prime
de la dette + de risque * BETA = Coût des
(taux sans fonds propres
risque )

Coût de la dette Prime


= Coût de la
(taux sans + de risque dette
risque ) crédit

Pondération
Coût des
Fonds
* des FP WAC
Dans des FP
propres le capital

+ = WACC

Coût de Pondération WAC de


la dette
* de la la dette
Taux dette dans
d’imposition le capital
LES LIMITES DE LA METHODE

Le coût du coût capital n’est pas un concept comptable : il repose sur des
données de marché et non sur des données comptables :

Dés lors la pondération s’effectue en valeur de marché et non en valeur


comptable

Le risque est grand de modifier dans les simulations la structure financière en


Oubliant que le coût des capitaux propres et que le coût de l’endettement net
Dépendent de cette structure (elles ne sont pas des constantes )
Calcul du cash flow
à partir du compte de résultat

Résultat d’exploitation après impôt


+ Cash flow d’exploitation
Charges non décaissables
(dotations )
-
Variation du BFR

-
Investissements décaissés
-
Encaissements provenant
Flux d’investissement net
des cessions d’actifs

=
CFD
Création de valeur (EVA)

 Création de valeur pour l’actionnaire: un concept qui a 10 ans,


et développé par un cabinet US Stern Stewart, spécialisé dans
le conseil en management

 EVA : mesure de la performance interne de l’entreprise

 Définition de l’EVA : une entreprise est profitable si son


exploitation dégage une rentabilité > au coût de ses
ressources financières
LA TECHNIQUE DE L’EARN OUT

FONDEMENT

 Il s’agit d’une technique de détermination du prix d’une transaction reposant sur


les résultats futurs réellement constatés à posteriori , et non les résultats anticipés
comme dans la méthode classique d’actualisation des bénéfices ou flux de fonds
anticipés.

 La clause d’earn out se fonde sur la définition contractuelle d’un prix , qui
s’articule autour de deux composantes :

Une partie fixe payée au comptant ( ou prix plancher )


Un complément de prix entièrement variable , mais calculé selon des modalités
prédéfinies , versé lorsque les résultats sont établis
LA TECHNIQUE DE L’EARN OUT

Les modalités :

1- Il conviendra pour l’investisseur d’obtenir dès la réalisation de l’opération un


accord du syndicat des banques sur deux tranches :

 Le prix plancher
 Le prix maximum de la partie variable

2- Pour les modalités de l’ earn out , deux cas de figure sont possibles

 L’acheteur acquiert 100% du capital en assurant au vendeur un prix plancher


pouvant être corrigé à la hausse selon les résultats constatés.
 L’acquéreur prend la majorité ou plus du capital et acquiert ultérieurement le
solde .
LA TECHNIQUE DE L’EARN OUT

Le choix des paramètres :


Les paramètres retenus pour la composante variable du prix s’oriente
généralement soit vers un indicateur de performance ( bénéfice net
,capacité d’autofinancement , etc ) soit un indicateur à caractère
patrimonial (situation nette )

La durée de l’earn out :


Est en principe de 1 à 5 ans , le plus souvent les durées sont de 18 à 24
mois . Il s’agit à la fois d’aller vite ( recherche d’efficacité ) et d’éviter les
risques de litiges qui sont sources de procédures judiciaires
LA TECHNIQUE DE L’EARN OUT
Les avantages :

L’earn out offre des avantages certains aux différentes parties prenantes à
la transaction :

 Elle se fonde sur des données objectives , en l’occurrence les


performances effectivement observées de la société ,

 Elle permet de faciliter ainsi la négociation sur un point central de la


négociation à savoir le prix et par conséquent la réalisation de la transaction
.
LA TECHNIQUE DE L’EARN OUT
Les avantages :
 Pour le vendeur , elle permet d’optimiser la valeur de son entreprise . En
outre , il sera motivé pour maximiser les performances de l’entreprise s’il
reste à la tête de l’entreprise après la cession .

 L’ acquéreur , quant à lui sera sécurisé quant au prix d’achat de ses


participations .Le risque en matière d’acquisition c’est d’avoir à en payer un
prix qui s’avérera à posteriori trop élevé au regard des performances
futures de l’entreprise .

Empiriquement , on a pu constater que la technique augmente les chances


de succès de transactions rendues impossibles sur la base des méthodes
classiques d’évaluation et de détermination du prix .
Dans son principe , elle permet de dépasser les traditionnels conflits
d’intérêts entre acheteurs et vendeurs .
LA TECHNIQUE DE L’EARN OUT

Les inconvénients et risques :

 Pour le vendeur : risque de retournement de l’activité , risque de


conflit avec l’acquéreur , de survenance d’une insolvabilité et
d’une défaillance de ce dernier.
 Pour l’acquéreur : encourt le risque de surpayer son
investissement en cas de conjoncture défavorable , le prix
plancher acquitté lors de la transaction pouvant s’avérer trop
élevé le cas échéant .Par ailleurs, dans l’hypothèse d’une
évolution défavorable , il peut estimer que le complément de prix
est exagérément élevé
LES METHODES FORFAITAIRES

 Très utilisées lors de rachats de fonds de commerce ou de clientèle ;


elles se fondent sur l’empirisme et le principal critère est les multiples de
chiffre d’affaire

 Ces méthodes connaissent un succès aux USA ( Price Sale Ratio ) :


exemple une officine est évaluée à 80% de chiffre d’affaire annuel; un café
brasserie à 400 fois la recette quotidienne

 En fait, il existe quelques normes déterminées par les usages du


marché ou l’administration fiscale .
LES METHODES FISCALES

En France , elles préconisent :

 De combiner plusieurs méthodes ,dont l’une au moins doit être fondée sur
la valeur patrimoniale et l’autre sur la capitalisation des résultats
 De tenir compte de valeurs retenues lors de transactions récentes

Des barèmes sont publiés par l’administration fiscale et prennent en


compte deux catégories de paramètres :

 Un pourcentage du chiffre d’affaires annuel


 La capitalisation des bénéfices
Evaluation d’entreprises en difficulté

1/ Entreprise ne faisant pas l’objet de redressement judiciaire


 L’estimation consiste à estimer la valeur à la casse en supposant une
liquidation rapide des actifs . Les experts préconisent généralement un abattement
de 30% de la valeur liquidative
 Pour les entreprises en difficulté mais redressable , le mode d’évaluation le plus
souvent retenu consiste à estimer la valeur prévisionnelle en fin de redressement
(VPR) puis à retrancher le coût afférent au redressement (Cra)

V=VPR/ ( 1+i )n- Cra


Avec :
i= le taux d’actualisation , sera d’autant plus élevé que l’opération de redressement
présentera un risque élevé
n= le nombre d’années nécessaires au redressement de l’entreprise
2 / L' entreprise est en redressement judiciaire

Lorsque l’entreprise est en redressement judiciaire , son passif est gelé par le
tribunal .
En conséquence le repreneur n’a pas à solliciter la garantie de passif .Différents
traitements sont à envisager en fonction de l’issue de la procédure de
redressement judiciaire

 En cas de plan de continuation : Le repreneur reprend l’entreprise dans sa totalité


, actif et passif ; ce dernier s’avère le plus souvent trop lourd .L’évaluation doit
tenir compte de cet handicap et parfois la valeur est à l’unité monétaire
symbolique

 En cas de plan de cession : C’est le tribunal qui se charge de l’apurement du


passif , l’acquéreur ,dans ce cas doit procéder alors à l’évaluation des actifs
uniquement et non de l’entreprise dans sa globalité .Ainsi , l’acheteur présente à
l’administrateur judiciaire une offre de rachat des actifs nécessaires à la
continuation de l’exploitation .
EVALUATION DES ENTREPRISES
DANS LE CADRE DU CAPITAL
RISQUE
EVALUATION DES ENTREPRISES DANS LE CADRE DU CAPITAL RISQUE

Quel est le mécanisme de valorisation d’une entreprise


sollicitant l’intervention d’un fonds d’investissement en
capital risque ?

Quels sont les critères retenus par les capital - risqueurs pour
définir leur volonté d’investir et pour quels montants ?
Capital Investissement Définition :

Le capital investissement est l’investissement en fonds propres ou en


quasi fonds propres dans des sociétés non cotées en bourse, y
compris les opérations de création et de transmission.
Les sociétés de capital investissement

Approche Générale

–Mise en place d’équipes spécialisées dans l’analyse, les montages


financiers et le financement des entreprises en fonds propres

–Indépendance du système bancaire

–En plus de l’apport financiers, la SCI peut apporter un support qualitatif


pour le management le marketing, et la stratégie de l’entreprise financée.
Capital Investissement - Approche

Recherche du renforcement des fonds propres des PME

Le capital investisseur

– Prend le risque dans le capital


– N’assure pas la direction de l’entreprise
– Assiste l’entreprise de sa compétence technique
– Réalise à terme un profit sous forme de plus value sur cession de
participation

La PME

– Soutien financier
– Soutien en gestion : management, marketing , stratégie, ouverture
internationale
– Préparation de l’entreprise aux enjeux de la modernisation
Capital Investissement - Pour quels besoins ?

 PME en création
 PME en développement à un niveau d’endettement élevé
 PME dont les garanties réelles et personnelles du dirigeant
insuffisantes
 PME que les fondateurs veulent transmettre au management
ou à une nouvelle équipe
Extension :

 Possibilité pour un capital investisseur d’accorder en plus


du capital des prêts à une entreprise qu’il finance

 Possibilité de transformer le prêt en fonds propres


LES ACTEURS

Ils sont s’un côté , les investisseurs , de l’autre , les entreprises (start-up)et la mise en relation
par des intermédiaires

Le capital-risque : une intermédiation financière spécifique

Société Financement
Investisseurs
Des De capital Des fonds
institutionnels Start-Up
Capitaux Risque Propres +
Confient
(SCR) Conseil

Maximiser la
Rentabilité des Réaliser une
capitaux Forte plus value
LES FREINS AU MAROC :

 Faiblesse des taux d’intérêt


 Etroitesse des marchés financiers nationaux
 Main mise du secteur bancaire sur le capital
investissements
 Faiblesse du soutien étatique pour les capital
investisseur : fiscalité, accès à l’épargne public et aux
financement des marchés
 Absence de fonds de retraite par capitalisation (fonds de
pension)
 Absence d’un marché boursier pour les jeunes
entreprises
CATEGORIES DU CAPITAL

Capital faisabilité (seed capital)


– Financement d’un entrepreneur qui veut prouver la faisabilité
de son idée
– Se faire aider pour rédiger son business plan
– Financement avant la création de l’entreprise
– Fait partie du Capital risque

Capital création (Start up Capital)


– Intervient à la phase de création du développement du produit
jusqu’à son lancement industriel et commercial
– Fait partie du Capital risque
CATEGORIES DU CAPITAL

Capital développement

– Entreprise ayant atteint son seuil de rentabilité


– Financement de l’augmentation de la capacité de production ou de
nouveaux produits
– Financement pour accroître son fonds de roulement

Capital transmission

– Financement de l’acquisition d’une entreprise déjà établie


• Par une nouvelle équipe : MBI (management buy in)
• Par la direction existante : MBO ( management buy out)
• Par les salariés : RES (rachat d’entreprise par les salariés)
Le capital-investissement

 L’évaluation de l’entreprise est d’actualité particulièrement lors des opérations de


transmissions familiales qui posent fréquemment des problèmes ( droits de
succession , soulte, reclassement de titres ) susceptibles d’être résolus .
 Les transmissions /successions incluent les différents types de buy outs ( Leverage
Buy-Out ou Leverage Buy in ) ainsi que les rachats d’entreprises par les salariés .
Néanmoins , il faut distinguer deux grands types de capital transmission :

 La transmission initiée par la volonté de désinvestissement d’un grand groupe


 La transmission –succession dans le cadre des PME familiales soit en mal de
fonds pour croître et se développer soit lorsque la succession n’a pas été bien
préparée .
Le capital-investissement
Né le lendemain de la guerre mondiale , il consiste à prendre des investissements
minoritaires dans des sociétés non cotées afin de renforcer leur fonds propres et de les aider
à:
Naître : capital risque

Croître : capital développement

Céder à un repreneur : capital transmission

Modifier la structure du capital : capital reclassement

Se redresser : capital retournement


Les sociétés de capital investissement

Statut

Société par action dont l’activité dominante est


l’investissement en fonds propres dans des sociétés
non cotées. Le statut de la SA n’est pas obligatoire, mais
souhaitable.
Les sociétés de capital investissement

Objet

– Concourir au renforcement des fonds propres des sociétés


non cotées
– Soutenir la création des entreprises par un financement en
fonds propres
Les sociétés de capital investissement

Refinancement

–Fonds collectifs d’investissement


–Création d’un mécanisme directif d’orientation des
placements des organismes de prévoyance vers les
sociétés de capital risque
–Les institutions financières nationales et internationales
Les sociétés de capital investissement

Extensions

–Possibilité de faire appel public à l’épargne


–Financement des PME en quasi fonds propres
LA VALEUR FONCTION DU MARCHE

Validation scientifique du projet de l’entreprise

Validation d’un potentiel Analyse de la capacité


commercial suffisant des porteurs du projet

Analyse du
Etude de marché
facteur humain
TABLEAU TYPE DES SCORES
Et corrélation avec le calcul du taux d’actualisation risqué

Montant Budget Budget Part de Score= K Taux de Score


des Marketing consacré marché risque =r risqué = k
capitaux et à la en % à K=C/TRI compris
k=K*(1+r)
à investir Publicité recherche conquérir entre 25%
et minimale et 100%
développ-
=C
-ement

Le tableau des scores est établi :


•Pour chaque année N
•Par consolidation des années de 1 à N ( pour obtenir un tableau consolidé )
Intégration de la dimension risque

Le tableau essaie de mettre en évidence une nouvelle valeur liée au risque pouvant
dégrader le taux de rendement interne attendu parles investisseurs sur des marchés en
devenir.

 Le score brut : K représente le rapport entre la part de marché minimale souhaité en


fonction des capitaux investis et le taux de rendement interne minimum attendu par les
investisseurs de capital risque , soit :

K=C/TRI
Intégration de la dimension risque

 A cette valeur brute K , il sera ajouté un taux de risque lié aux facteurs non occurents
du marché cible ( baisse du prix du marché, impact des fusions absorption sur
les parts de marché disponibles )

 Ce taux de risque r peut se mesurer selon une échelle comprise entre 25 et 100%
( risques : faible,moyen,élevé, maximum)

Ce taux de risque permet de définir le score risqué k , qui définit la prime de risque à
Intégrer dans le taux d’actualisation : soit la formule

k= K*(1+r)
Analyse du facteur humain

Le problème posé à l’évaluateur ou à la société de capital risque sera de :

Mesurer le degré de compétence scientifique et de management des porteurs de


parts .
Définir les limites des compétences en fonction de la dimension future de
l’entreprise
Cerner les motivations à terme des porteurs de projet ( rester maîtres de l’entreprise
ou réaliser une plus value de revente )
Anticiper leur comportement futur en fonction de l’échec ou le succès du projet .

En fonction des résultats de l’analyse , il sera possible de dresser le facteur


psychologique du profil des individus qui devient une composante de la valorisation
du projet .
Détermination de la valeur de l’entreprise

VALEUR DE L’ENTREPRISE EN
OBJECTIF
PHASE DE DEVELOPPEMENT

SYNTHESE DES DONNEES DE LA


PRELIMINAIRE
PERIODE D’INVESTIGATION

CHOIX DE LA LA PLUS ADAPTEE


METHODE AUX PROBLEMES POSES
D’EVALUATION
Détermination de la valeur de l’entreprise

Dans le cas du capital risque et s’agissant de projets à forte technologie ou dégageant


des idées nouvelles ou originales , les spécialistes recommandent :

 Le recours à la méthode du good will combinée à l’approche d’actualisation


des cash flows anticipés

La définition des paramètres d’exploitation et les plans de financement pour atteindre
la rentabilité attendue

La projection des éléments d’exploitation avec une analyse très fine des postes
de charges permet d’approcher de manière réaliste les cash flows futurs.

La prise en compte des risques majeurs liés à l’érosion des parts de marché
et technologiques apportera davantage de cohérence aux résultats
SYNTHESE
Les 3 grandes familles de méthodes

Patrimoniales Comparatives Dynamiques

•Actif Net Comptable •PER •Flux de dividendes

•Actif Net Réévalué •Autres multiples •Création de valeur

•Goodwill •Flux de trésorerie


Badwill
Méthodes patrimoniales

A partir du BILAN de l’entreprise:


Valorisation des actifs
corporels et incorporels

Par l’approche patrimoniale,


l’entreprise vaut ce qu’elle a,
ce qu’elle possède.
Méthodes comparatives : les multiples

 Par les multiples boursiers, on obtient une valeur


minoritaire; contraire dans le cas des transactions, prime de
contrôle, 25-30% supérieur en moyenne constatée
 Un multiple plus élevé que la moyenne d’un secteur
suppose que les perspectives de croissance de l’entreprise
sont plus fortes , que son risque est plus faible donc son taux
d’actualisation plus faible
Méthodes comparatives:
intérêts et limites

Pour évaluer une


Une approche analogique société non cotée
dans le temps, par rapport penser à la décote
au marché ou à d’autres d’illiquidité
entreprises d’un même après valorisation
secteur par les multiples
boursiers
Difficulté de déterminer un
échantillon représentatif

Possibilité de faire des moyennes avec


plusieurs ratios dès lors qu’ils ne sont pas
trop dispersés
Méthodes dynamiques:
évaluation par les flux

les dividendes
3 grands types de flux : la création de valeur
la trésorerie

pour les entreprises en croissance


Nécessité d’établir des
comptes prévisionnels à Valorisation de
3-5 ans l’entreprise = Valeur
les plus réalistes actuelle des flux L’actualisation se fait à un
ou fiables possibles (cf. futurs taux risqué:
Business Plan) dégagés par le TRI de l’Investisseur
l’entreprise
Méthodes dynamiques :
dividendes

Méthode de Gordon Shapiro

Actualisation de flux de dividendes Di


Formule simplifiée : V0= D1/(t-g)
Formule développée : actualisation des
flux Di au coût des Fpropres (t)
Méthode de Bates

A partir données sectorielles telles que:


PER, n périodes,
Pay out constant , croissance des dividendes,
tables de Bates
Déterminer la valeur future de la société et
actualiser au taux risqué pour obtenir la Valeur
Actuelle
Méthodes dynamiques :
création de valeur (EVA)

 Création de valeur pour l’actionnaire: un concept qui a 10


ans, et développé par un cabinet US Stern Stewart, spécialisé
ds le conseil en management
 EVA : mesure de la performance interne de l’entreprise
 Définition de l’EVA : une entreprise est profitable si son
exploitation dégage une rentabilité > au coût de ses
ressources financières
METHODES EN FONCTION DE CONTEXTE SPECIFIQUE

CONTEXTE D’EVALUATION METHODES OU REMARQUES


COMBINAISONS DE
MODELES LES PLUS
UTILISES

Investissement en capital- Calcul de la valeur de L’entreprise n’ayant pas de


risque, l’entreprise à terme sur la passé , le recours aux
base des perspectives de méthodes classiques et
Phase de démarrage
rentabilité et de notamment patrimoniales est
développement contenues impossible
dans le business plan
Sociétés non cotées Références à des Application d’une décote
transactions récentes pour tenir compte de
comparables l’illiquidité

Holding , société de Méthodes boursières (pour L’évaluation directe de la


portefeuille les participations dans les société implique l’évaluation
sociétés cotées ) : moyenne indirecte des participations
des cours boursiers récents
METHODES EN FONCTION DE CONTEXTE SPECIFIQUE

CONTEXTE D’EVALUATION METHODES OU REMARQUES


COMBINAISONS DE MODELES
LES PLUS UTILISES

Entreprises en difficulté Rachat au franc symbolique à la L’existence d’un badwill rend


valeur nominale des titres ou à un inopérante la méthode du goodwill.
prix forfaitaire
La situation nette négative rend
( valorisation d’actifs ) inopérante la méthode de l’actif net
corrigé
Les méthodes par le rendement ne
sont pas compatibles avec
l’existence des pertes

Rachat d’entreprises par les Actualisation ou multiple des La plupart des sociétés ayant fait
salariés ( RES) bénéfices ou des dividendes futurs l’objet de RES ont été valorisées
. entre 5 à 6 années de bénéfices .
Prix net de la trésorerie permanente
( réserves et résultat distribuable )
RENTABILITE ET ANALYSE DE LA VALEUR
COURS DE BOURSE

Considéré comme la meilleure mesure


de la valeur pour l’actionnaire

 Pour des sociétés cotées


 Hypothèse des marchés efficients n’est vérifiée qu’à moyen ou long terme
METHODES DE TYPE COMPTABLE

Considèrent que la valeur d’une entreprise est


Principalement le reflet de son résultat net ou autres
Indicateurs de son niveau de rentabilité

Ces méthodes sont menées à partir d’états dont on ne peut être sûrs
qu’ils reflètent la réalité économique et financière de l’entreprise
METHODES ECONOMIQUES

La valeur de l’entreprise dépend du niveau de ses cash


flows disponibles ,actualisés à l’aide d’un taux
Représentatif du risque encouru par l’entreprise ,
néanmoins :

 Une approche très sensible aux hypothèses retenues


 Une approche dépendante de la valeur finale, sur laquelle peut reposer
L’essentiel de la valorisation de l’entreprise .
METHODES COMPARATIVES

Comparaison avec des entreprises similaires pour


lesquelles une valorisation existe

 Une approche très sensible aux hypothèses retenues


 Une approche dépendante de la valeur finale, sur laquelle peut reposer
L’essentiel de la valorisation de l’entreprise .
INVESTISSEURS FINANCIERS

Une analyse de l’acquisition de l’entreprise cible comme


Une opportunité d’investissement
INVESTISSEURS INDUSTRIELS

Acquisition dans une optique de continuité d’exploitation


Pour créer de la valeur

La valeur stratégique est la valeur qu’un investisseur industriel serait prêt à


Payer pour acquérir pour une entreprise compte tenu de :

 La projection de ses cash flows augmentés des gains dus à la synergie


industrielle ou commerciale attendue et,
 Des espoirs de rentabilité future
VALEUR STRATEGIQUE

La valeur d’un titre financier est indépendante du


portefeuille auquel il appartient , mais la valeur stratégique
est fonction des synergies attendues

La notion de valeur stratégique vient de Modigliani et Miller: Valeur théorique de


L’entreprise à acquérir =

 Valeur des actifs existants


+
 Valeur de croissance déterminée par les options stratégiques prises
par l’entreprise

Besoin d’un instrument de mesure tenant compte de cette valeur de


croissance ou valeur stratégique
Une entreprise crée de la valeur dès lors qu’elle dégage
une rentabilité des capitaux engagés supérieure au coût
de ses ressources
L’évaluation n’est pas
une science exacte

A partir des données publiées


ouvertement sur le marché,
les évaluations seront différentes:

 Des ajustements subjectifs liés à l’appréciation de chaque analyste


(connaissance secteur, historique activité, courbe d’expérience)
 Des paramètres méthodologiques très sensibles : anticipation de taux
de croissance au delà des chiffres publiés, taux d’actualisation, rythme de
retour sur investissements réalisés, …(700 méthodes!)
DE L’EVALUATION AUX OPERATIONS
D’INGENIERIE
DETERMINATION DU RAPPORT D’ECHANGE A L’OCCASION DES
FUSIONS

 La valeur globale de chaque société , déterminée après application des


différentes méthodes d’évaluation , est divisée par le nombre d’actions ou de
parts composant le capital de chaque société concernée afin de permettre la
détermination d’une valeur unitaire pour chaque titre

 C’est du rapprochement entre ces valeurs que résultera un rapport


d’échange . On déduira de celui-ci , le nombre d’actions nouvelles à émettre
par la société absorbante en vue de leur attribution aux actionnaires de la
société absorbée
LES FUSIONS

Société A

Immobilisations 440 000 Capital( 4000 *150) 600 000


Réalisable 360 000 Réserves 300 000
Disponible 600 000 Dettes 500 000
Total 1 400 000 Total 1 400 000

Société B
Immobilisations 800 000 Capital(10 000 * 100 ) 1 000 000
Réalisable 200 000 Réserves 200 000
Disponible 800 000 Dettes 600 000

Total 1 800 000 Total 1 800 000


Le rapport d’échange

1- Le rapport d’échange entre les deux sociétés sera de 5 actions de B


contre 3 actions de A , soit :
( 3*250 ) = ( 5*150)

2- L’ augmentation de capital à réaliser par B pour acquérir les titres de


A sera de :
1 000 000 / 150 = 6666 titres
ce qui correspond bien à un rapport d’échange de 5 pour 3 , soit 6666
titres B créés pour être échangés contre 4 000 titres A

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