Neuro Flou PDF
Neuro Flou PDF
Neuro Flou PDF
THEME
Thèse
Option
Commande Electrique
Par
KHAMMAR Fatma
Directeur de Thèse : Pr. DEBBACHE Nasr Eddine Univ. Badji Mokhtar- Annaba
Remerciements
Mes remerciements vont tout premièrement à Dieu le tout puissant de m'avoir donné
courage et patience durant toutes ces années de préparation.
Mes vifs remerciements vont également aux membres de jury de soutenance composé de
Messieurs : BETKA Achour Professeur à l’Université de Biskra, MOUSSAOUI
Abdelkrim Professeur à l’Université de Guelma, SOUFI Youcef Maitre de Conférence à
l’ Université de Tébessa, ainsi que ARBAOUI Fayçal Maitre de Conférence à l’ Université
d’Annaba , qui me font l’ honneur d'examiner ce travail.
Enfin, un remerciement particulier à mes parents, à mon époux, à ma sœur, à mes frères et
mes enfants.
Résumé
Résumé :
La machine asynchrone est très utilisée dans les applications industrielles à cause de
sa conception, sa robustesse et son coût qui est relativement faible par rapport aux autres
machines. Pour obtenir une machine avec des performances semblables à la machine à
courant continu, la commande vectorielle par orientation du flux est appliquée. Au moyen
de l’étude de sensibilité, le régulateur classique PI appliqué à la commande de vitesse
de la machine avec une simulation sous Matlab/Simulink a démontré que ce dernier ne donne
pas une bonne robustesse. Pour remédier ce problème, on a remplacé ce régulateur par
d’autres régulateurs basés sur les techniques de l’intelligence artificielle tels que les
régulateurs flous, neuronaux et neuro-floue. Des tests de simulation numérique ont été
réalisés pour valider la faisabilité de toutes les technique utilisées .Une étude comparative a
démontré que le contrôleur Neuro-flou a permis d’améliorer les performances dynamiques
ainsi que la robustesse vis-à-vis de la perturbation extérieure et de la variation paramétrique.
Mots clés:
Machine asynchrone -Commande vectorielle à flux orienté- Réseau neuronal- Logique floue-
ANFIS.
Abstract:
The asynchronous machine is very used in the industrial applications because of its
conception (design), its robustness and its cost which is relatively low(weak) compared to the
other machines. To obtain a machine with performances similar to the direct current machine,
the vector control by Orientation of the flux is applied. By means of the study of sensibility,
classical regulator PI applied to the speed control of the machine with a simulation in
Matlab/Simulink demonstrated that the latter does not give a good robustness. To remedy this
problem we replaced this regulator by other regulator based on the techniques of the artificial
intelligence such as the fuzzy regulator, neuronal regulator and neuro-fuzzy regulator.
Simulation tests, were realized to validate the feasibility of all techniques used reinforced by
a comparative study which show that the Neuro-Fuzzy controller has improved dynamic
performance as well as the robustness with respect to the external disturbance and of the
parametric variation.
Key words:
Asynchronous machine-Orientation field control-Neuronal network-Fuzzy logic-ANFIS.
ملخص
المحرك الغير متزامن يستخدم كثيرا في التطبيقات الصناعية بسبب تصميمه و صالبته و ثمنه المنخفض مقارنة بالمحركات
للحصول على محرك ذات أداء مماثل للمحرك ذات تيار مستمر طبقنا التحكم الشعاعي عن طريق التوجيه. األخرى
بواسطة دراسة التحسس قمنا بتطبيق معدل كالسيكي (بي اي) لتحكم في سرعة المحرك و هذا باستخدام محاكاة. التدفقي
لعالج هذا المشكل قمنا بتعويض هذا المعدل. ما تالب هذا األخير وضح بان المنظم الكالسيكي ال يعطي صالبة جيدة
تجارب. الشبكات العصبية و الغامض العصبي,بمعدل أخر يعتمد على تقنية الذكاء االصطناعي مثال المنطق الغامض
انجزت بالمحاكاة الرقمية للتحقق من صحة التقنيات المذكورة مدعومة بدراسة مقارنة التي بينت أن التحكم العصبي
.الغامض يستطيع تحسين األداء الديناميكي كذللك الصالبة أثناء االضطرابات الخارجية و تغيير قيم المعامالت
كلمات مفتاحية
. الشبكة العصبية الغامضة- المنطق الغامض-الشبكة العصبية- التحكم الشعاعي بالتدفق الموجه- محرك كهربائي غير متزامن
I
Table des Matières
Chapitre I
Contrôle de la Machine Asynchrone et Robustesse
I.1. Introduction…………………………………………………………………......………….4
I.2. Commande Vectorielle des Machines Asynchrones……….……………………..………5
I.2.1. Contrôle vectoriel direct …………………………………………………...……5
I.2.2. Contrôle vectoriel indirect ………………………………………………………6
I.2.3. Comparaison entre les méthodes directe et indirecte ……………………………8
Chapitre II
Les Techniques de Commande Avancées
II.1. Introduction…………………………………..………………………………………….13
II.2. Les neurones Formels……………………………………………………………...…….13
II.2.1. Réseaux de neurones (RN) ……………………………………...…………….14
II.2.1.1. Réseaux non bouclés…………………………………………………15
II.2.1.2. Réseaux bouclés……………………………………………...………15
II.2.2. Apprentissage des réseaux de neurones………………….………….…………15
II.2.3. Algorithme de rétropropagation du gradient ……………………………….…16
II.2.4. Approximation de fonctions et prédiction par RN………………………….. 17
II.2.5. Identification par réseaux de neurones……………………………………...…18
II.2.6. Commande de processus………………… …………………………………...19
II.2.6.1. Système de commande non adaptatif ………………………………..19
II.2.6.2. Système de commande adaptatif ……………………………………21
II.2.7. Problèmes de commande par RN ……………….…………………….....…….21
II
Table des Matières
II.5. Conclusion……………………………………………………………………………….42
Chapitre III
Modélisation et Commande Vectorielle de la Machine Asynchrone
III.1. Introduction……………………………………………………………………….…….43
III.2. Modélisation Electrique de La Machine Asynchrone……………….………………….43
III.2.1. Hypothèses ………….…………………………………………..……………43
III.2.2. Description paramétrique de la machine asynchrone triphasée....……………44
III.2.3. Mise en équation de la machine asynchrone dans le repère triphasé ……...…45
III.2.4. Modélisation de la machine asynchrone dans le repère biphasé de PARK ….46
III.2.4.1. Transformation de Park…………………………………….………46
III.2.4.2. Transformation de Concordia………………………………………48
III.2.4.3. Lien entre Park et Concordia…………………………….…………48
III.2.4.4. Choix de référentiel…………………………………………………48
III.2.5. Modèle de la machine asynchrone alimentée en tension….………….………49
III.2.6. Représentation d’état du système………………………………………….….51
III.2.7. Modèle de la machine asynchrone dans le repère (α, β)……...…..……......…52
III.3. Alimentation de la Machine Asynchrone ……………………………………………....52
II.3.1.Introduction………………………………………………………….…………52
III.3.2.Modélisation de la commande à modulation de largeur d’impulsion ……… 55
III.4. Commande Vectorielle de la Machine Asynchrone…………………………………….56
III.4.1. Le Contrôle vectoriel …………………………………………...…………....57
III.4.2. La Commande vectorielle indirecte à flux rotorique orienté…………...........57
III.4.2.1. Mise en équation de la commande………………...……..…………57
III.4.2.2. Estimation de ωS et de θS………………………………..…………..58
III.4.3. Structure de la commande FOC ( Field Oriented Control ) ………….....…..59
III.4.3.1. Régulateur PI de vitesse………………………………………..…...61
III.4.3.2.Générateur du flux de référence ……………………………………62
III.4.3.3. Limiteur de couple…………………………………………...……...62
III.4.4. Résultats et interprétation ……………………………………….………..… 63
III
Table des Matières
III.5. Conclusion…………………………………………………………………………...…73
Chapitre IV
Application des Techniques Avancées
IV.1. Introduction……………………………………………………………………...…...…74
IV.2. Application de RN à la Commande de la MAS……………………………………...…74
IV.2.1. Développement du contrôleur neuronal ……………………….…………..…74
IV.2.2. Résultats et interprétation………………………………………………..…....75
IV.3. Application de La Logique Floue à La Commande de La MAS…………………….…79
IV.3.1. Description du contrôleur …………………………………………………….79
IV.3.2. Résultats et interprétation………………………………………………….….82
IV.4. Synthèse d’un Contrôleur ANFIS pour la Régulation de Vitesse……………...………85
IV. 4.1. Description et structure du contrôleur ANFIS proposé………………..…….85
IV.4.2. Apprentissage du contrôleur "entraînement d’un réseau ANFIS "………...…85
IV.4.3. Résultats et interprétation………………………………………….………....86
IV.5. Etude Comparative…………………………………………………………………..…90
IV.6 .Conclusion……………………………………………………………………………...92
V. Conclusion Générale…………….……………...…………………………………..…….93
Annexe
Bibliographie
IV
Liste des Symboles
Notations
Abréviations désignation
Symboles
𝑅𝑠 Résistances statorique [ Ω]
𝑅𝑟 Résistances rotorique [ Ω]
𝑙𝑠 Inductances propres d’enroulements statorique [H].
𝑙𝑟 Inductances propres d’enroulements rotorique [H].
𝑚𝑠 Inductance mutuelle statorique [H].
𝑚𝑟 Inductance mutuelle rotorique [H].
𝑀𝑠𝑟 Inductance mutuelle entre le stator et rotor [H].
𝑀𝑟𝑠 Inductance mutuelle entre le rotor et stator [H
𝐾𝑓 Coefficient de frottement [N.s/rad].
𝐽 Moment d’inertie [kg.m2].
𝑃 Nombre de pair de pôle
d, q Axes direct et quadrature
𝛼, 𝛽 Axes alpha et beta
xd, xq Composantes de la grandeur x dans le repère (d, q).
𝑋𝛼 , 𝑋𝛽 Composantes de la grandeur 𝑋 dans le repère (𝛼, 𝛽).
∅ Flux [Wb].
∅𝑟 Flux rotorique résultant,
𝜔𝑟𝑒𝑓 Vitesse de référence [rad/s].
𝜔𝑠 Pulsation électrique statorique [rad/s].
𝜔𝑟 Pulsation électrique rotorique [rad/s].
𝘊𝑒𝑚 Le couple électromagnétique délivré par le moteur.
𝘊𝑟 Couple mécanique résistant [N m]
θ La position réelle [r ad]
𝜃𝑠 La position statorique [r ad]
𝜎 Représente le coefficient de dispersion ou de Blondel
𝑇𝑟 La constante de temps rotorique,
𝐼𝑠𝑎 Le courant statorique
m Indice de modulation
r Taux de modulation
Liste des Symboles
t Temps(s)
s 𝑑
Opérateur de Laplace (= 𝑑𝑡)
ξ Facteur d’amortissement
𝚠𝑛 Pulsation propre du système non amorti
X Vecteur d'état
u Vecteur de commande
𝑮∆𝒖 Gain de dénormalisation
VI
Liste des tableaux
Tableau IV.2 Temps de réponse de la vitesse avec les quatre types des Page 91
régulateurs et durant la variation paramétrique
VII
Liste des figures
Chapitre I
Figure I.1 Méthode directe de commande vectorielle avec un onduleur ML1 à Page 6
courants imposés (inductance de fuite rotorique négligée)
Figure II.2 Différents types de fonctions d’activation pour le neurone formel Page 14
VIII
Liste des figures
Figure III.3 schéma d’alimentation d’une machine à induction par un onduleur de Page 53
tension
Figure III.9 Schéma de principe de la commande de vitesse d’une MAS à flux Page 62
statorique orienté.
Figure III.10 Schéma bloc de la machine asynchrone alimentée par un onduleur de Page 63
tension commandé en MLI
IX
Liste des figures
Figure III.14 Schéma bloc de la commande de vitesse d’une MAS avec régulateur PI Page 67
Chapitre IV
Figure IV.4 Schéma bloc de la structure de réglage de vitesse par un contrôleur Page 76
neuronal.
Figure IV.9 Schéma bloc de la structure de réglage de vitesse par un contrôleur Page 81
flou.
Figure IV.13 Schéma bloc de la structure de réglage de vitesse par un contrôleur Page 86
ANFIS.
Figure IV.15 Tests de robustesse du régulateur ANFIS par la variation paramétrique Page 89
X
Liste des figures
Figure IV.16 Réponse de la vitesse pour les quatre types de régulateur Page 90
XI
Introduction Générale
Introduction Générale
Introduction Générale
Le grand intérêt de la machine asynchrone est lié à son large champ d’application
industrielle ainsi qu’à ses propriétés de fiabilité, de faible coût et de conception robuste qui
réduis les frais de maintenance. Cette machine, conçue pour les applications à vitesse
constante, est devenue, avec les évolutions de l’électronique de puissance la machine la plus
utilisée pour les entraînements à vitesse variable, nécessitant une alimentation par onduleur de
tension dont les composants commutent très rapidement. Cependant, la simplicité de
conception de cette machine cache une complexité fonctionnelle dûe à l’absence d’inducteur
indépendant et qui apparaît évidemment dans :
-Le modèle dynamique non linéaire du système utilisé (selon leur structure en peut apprécier
les stratégies de commande);
-La difficulté de mesure de certaines grandeurs telles que le flux magnétique et le couple
électromagnétique;
-La sensibilité de la commande aux variations des paramètres électriques dûe à
l’échauffement de la machine, qui représentent une source importante de dégradation des
performances des commandes [1]-[2]-[3]- [4].
1
Introduction Générale
Aussi, l’objectif de cette thèse est de se consacrer à exploiter ces nouvelles approches
intelligentes (avancées) dans la commande des machines asynchrones en vue d’obtenir un
système de commande robuste et de meilleures performances
2
Introduction Générale
neurones et de la logique floue donne naissance à plusieurs architectures selon les méthodes
de combinaisons neuro-floue.
Finalement, pour clôturer cette étude, une conclusion générale présente des perspectives
et des propositions envisagées pour poursuivre cette recherche.
3
Chapitre I
Contrôle de la Machine
Asynchrone et
Robustesse
Contrôle de La Machine Asynchrone et Robustesse
I.1. Introduction
4
Contrôle de La Machine Asynchrone et Robustesse
Le flux magnétisant peut être mesuré directement à l'aide des capteurs basés sur l’effet
de Hall ou estimé à partir des signaux de tension statorique et de courant [2].
5
Contrôle de La Machine Asynchrone et Robustesse
∣ ∅𝒎 ∣
Commande
∣ ∅∗𝑚 ∣ de flux
∗
+ 𝑖𝑑𝑠
R.F
𝐶𝑒∗ ∗
𝑖𝑞𝑠 Transformation Régulateurs Onduleur
R.C d-q → a- b -c de courants MLI
+
Commande
𝐶𝑒 de couple
Calcul de MA
Sin , Cos
Capteurs
∅𝛼 𝑚 de flux
∣ ∅𝑚 ∣ 2
√∅2𝛼𝑚 + ∅𝛽𝑚
∅𝛽 𝑚
Calcul du 𝒊𝒂 , 𝒊𝒃 , 𝒊𝒄
couple
Figure I.1 : Méthode directe de commande vectorielle avec un onduleur MLI à courants
imposés (inductance de fuite rotorique négligée)
Dans cette méthode, on ne régule pas le flux rotorique et on n’a donc besoin ni de
Capteur ni d’estimateur ou d’observateur de flux. Si on n’utilise pas l’amplitude du flux
rotorique réel,sa position doit être connue pour effectuer les changements de coordonnées, ce
qui exige la présence d’un capteur de position du rotor.
On déduit que cette méthode est simple à réaliser mais exige la présence d’un capteur
de position. Elle propose une reconstitution du flux rotorique ∅𝑟 en boucle ouverte. Donc
elle est très sensible aux variations paramétriques, notamment à celle de la constante de
temps rotorique [1].
6
Contrôle de La Machine Asynchrone et Robustesse
𝜃𝑒 = 𝜃 + 𝜃𝑔𝑙 (I.1)
Le flux rotorique Ψdr qui comprend un flux magnétisant et un flux de fuite rotorique
coïncide avec l'axe d comme illustré à la figure I.2. Donc, pour la commande avec
découplage, la composante de flux statorique du courant 𝒊𝒅𝒔 coïncide avec l'axe d et celle
du couple du courant 𝒊𝒒𝒔 coïncide avec l ‘axe q.
Pour la commande avec découplage idéal, il faut que [13]:
𝑑Ψqr
Ψqr = =0 (I.3)
𝑑𝑡
7
Contrôle de La Machine Asynchrone et Robustesse
Machine
∗
𝑖𝑑𝑠 Asynchrone
𝑑−𝑞 Onduleur 𝑖𝑎
𝜔 ∗ Rég ∗
𝑖𝑞𝑠 à MLI 𝑖𝑏
a-b-c 𝑖𝑐
𝝎 Régulateur limitation
de vitesse cos 𝜃 ∗ sin 𝜃 ∗
𝐿𝑚 𝑅𝑟 Sin/Cos
𝐿𝑟 ∣ 𝛹𝑑𝑟 ∣ e
Intégral
e𝜔 Ω
𝑛
∗
𝜔𝑔𝑙 𝜔 P
+ + Capteur
de vitesse
Directe Indirecte
8
Contrôle de La Machine Asynchrone et Robustesse
D’après tableau I.1 on constate que la résistance rotorique a la plus grande influence
sur la performance du système de commande, à cause de l’utilisation de cette grandeur pour
le calcul de la pulsation de glissement dans le cas de la commande vectorielle indirecte et
pour l’estimation de flux rotorique dans le cas de la commande directe. En plus l’exigence
d’utilisation des capteurs de flux rend la machine plus fragile et augmente considérablement
son coût de fabrication [2]. De ce qui précède, on déduit que la méthode indirecte est plus
simple que la méthode directe, mais le choix de méthode ainsi que les stratégies varient d’une
application à l’autre.
Le contrôle vectoriel indirect est plus simple que la commande directe. Cependant le
point faible de cette commande est sa faible robustesse vis-à-vis des variations paramétriques,
et en particulier de la variation avec la température et la saturation de la résistance rotorique
qui intervient dans le calcul de 𝜔𝑠𝑙 et effectivement sur la phase du flux par rapport au stator.
Tous ces points constituent naturellement des obstacles pour concevoir une commande
permettant de réaliser un entraînement performant fonctionnant sous vitesse variable.
L'objectif de la commande en général et de la machine asynchrone en particulier est
d'obtenir un système de haute performance. Plusieurs critères de performance peuvent être
définis à savoir:
1. la précision en poursuite;
2. la précision en régulation :
temps de montée;
temps de réponse;
dépassement;
stabilité;
3. la robustesse vis-à-vis des perturbations (charge, moment d'inertie);
4. insensibilité à des variations paramétriques (résistances principalement).
9
Contrôle de La Machine Asynchrone et Robustesse
Les lois de commande de la machine sont fortement liées aux modèles adoptés, aux
grandeurs que l’on veut contrôler ainsi qu’aux régimes de fonctionnement recherchés. Pour la
commande des grandeurs mécaniques telles que la vitesse, la position ou le couple
(séparément ou simultanément), on fait appel aux commandes linéaires classiques qui sont
très utilisées compte tenu de leurs avantages.
- Commande prédictives
- Commande par logique floue
- Commande par réseaux de neurones
-Commande Hybride ANFIS
- Commandes optimales
- Commandes adaptatives
- Commandes par modes
glissants
Dans les cas difficiles, peuvent être mis en œuvre les commandes optimales, les
commandes adaptatives avec ou sans modèles de référence, les commandes par modes
glissants permettent d’aboutir à des solutions satisfaisantes mais nécessitent souvent des
modèles complets et plus détaillés. A la suite de cette nécessité, les commandes prédictives et
les techniques de l’intelligence artificielle sont introduites pour perfectionner la commande et
améliorer les performances des asservissements quand les modèles sont très mal connus [13].
10
Contrôle de La Machine Asynchrone et Robustesse
sont excellentes dans plusieurs cas, mais les algorithmes sont complexes et le volume de
calcul parfois très lourd. Le choix de la méthode dépend des applications concrètes, des
performances désirées et du rapport coût/performance.
Les réseaux de neurones (RN ) ont quant à eux l’avantage de robustesse. Ils sont
capables d’identifier différentes situations et de s’adapter au comportement du système. Dans
les domaines techniques, les applications des RN se retrouvent dans les problèmes de
commande et d'estimation, surtout pour les problèmes complexes.
Les régulateurs neuronaux flous sont des systèmes qui appliquent les principes du
réseau neuronal au raisonnement flou. Ce type de régulateur a les avantages de générer
automatiquement les règles floues et de régler les fonctions d'appartenance selon chaque
problème concret.
11
Contrôle de La Machine Asynchrone et Robustesse
I.5. CONCLUSION
12
Les Techniques de Commandes Avancées
Chapitre II
Les Techniques de Commandes
Avancées
Les Techniques de Commandes Avancées
II.1. Introduction
Tout processus peut être décrit sous la forme d’un ensemble d’équations
mathématiques dont la résolution permettra de savoir, comment va réagir le processus, suite à
la modification d’une de ses entrées ou à l’arrivée d’une perturbation externe, aussi de définir
les caractéristiques du régulateur en mesure de contrôler au plus près le processus.
Les description mathématiques des processus sont souvent très complexes et exigent
de grandes compétences dans des disciplines très différentes. Pour calculer les paramètres des
régulateurs, il existe plusieurs techniques telles que la méthode de Ziegler et Nichols..ect ; ces
méthodes donnent en général des résultats acceptables, mais ne sont pas efficaces pour tous
les processus dans toutes les conditions.
Avec les progrès technologiques, les régulateurs dont les commandes basées sur les
techniques de l'intelligence artificielle, se sont substitués aux régulateurs PID utilisant le
raisonnement ainsi que le fonctionnement du cerveau humain [20].
Un neurone formel est l’association des éléments simples sous la forme de réseaux qui
13
Les Techniques de Commandes Avancées
permet de réaliser des fonctions utiles pour des applications industrielles. Dans la majorité des
cas, la fonction 𝑦, comme le montre la figure II.1, est une fonction non linéaire bornée, dont la
valeur dépend des paramètres de pondération appelés poids; les variables de cette fonction
sont les entrées du neurone et la valeur de la fonction est la sortie. D’après la figure II.1, on a :
𝑦 = 𝑓(𝑥1 , 𝑥2 , . . . , 𝑥𝑛 , 𝜔1 , 𝜔2 , . . . 𝜔𝑝 ) (II.1)
{𝑥𝑖 } : Sont les variables
Entrées
𝑥1
. 𝑓 Sortie 𝑦
.
𝑥𝑛
Un neurone est caractérisé par la fonction d’activation qui détermine ses propres
caractéristiques. Les fonctions les plus utilisées sont la fonction linéaire et la fonction
sigmoïde ; leur choix a une grande importance et dépend souvent du type d’application et du
domaine de variation des variables d’entrée/sortie [6].
+1 +1 +1 +1
a a a
-1 -1 -1
-1
(a) (b) (c) (d)
Figure II.2 : Différents types de fonctions d’activation pour le neurone formel,
(a) : fonction linéaire, (b): fonction à seuil,
(c): fonction de saturation, (d) : fonction sigmoïde.
14
Les Techniques de Commandes Avancées
arrangés sous forme de blocs différents appelés couches du réseau. Les neurones appartenant
à la même couche utilisent le même type de fonction d’activation et possèdent les mêmes
caractéristiques. La liaison entre deux couches voisines se fait par l’entremise de poids qui ont
le rôle des synapses. La structure du réseau permet de traiter l’information portée par la valeur
de ses poids et le diriger vers la sortie. En général, les structures des réseaux sont divisées en
deux grandes familles : les réseaux de neurone non bouclés et les réseaux de neurones
bouclés.
Dans ce type de structure dite statique, l’information circulant des entrées vers les
sorties sans retour vers l’arrière. Les neurones de la couche cachée ne sont pas connectés entre
eux. Ils sont utilisés principalement pour effectuer des approximations de fonction non
linéaire, de classification ou de modélisation de processus statiques non linéaire.
Les réseaux de neurones bouclés sont utilisés pour effectuer des tâches de
modélisation de systèmes dynamiques, de commande de processus ou de filtrage [13].
15
Les Techniques de Commandes Avancées
L’apprentissage des réseaux de neurones artificiels est une phase qui permet de
déterminer ou de modifier les paramètres du réseau, afin d’adopter un comportement désiré.
Plusieurs algorithmes d’apprentissage ont été développés depuis la première règle
d’apprentissage de Hebb (1949). Ces algorithmes d’apprentissage sont classés en trois
catégories :
apprentissage non supervisé : les données ne contiennent pas d’informations sur la sortie
désirée. Dans ce cas, l’apprentissage est basé sur des probabilités. Le réseau va se
modifier en fonction des régularités statistiques de l’entrée. L’algorithme d’apprentissage
ajuste les paramètres du réseau par une mesure prédéterminée de la qualité de
représentation de la connaissance [21].
Algorithme d’apprentissage
L’algorithme du rétropropagation du gradient de l’erreur passe par les étapes suivantes [22]:
16
Les Techniques de Commandes Avancées
[𝑠] 2
𝜀 = ∑𝑘 ( 𝑑𝑘 − 𝑦𝑘 ) (II.4)
Où :
[𝑞] [ ] [𝑞]
∆𝑤𝑖𝑗 = 𝛼 . ( 𝛿𝑖 𝑞 . 𝑥𝑖 ) (II.7)
Où :
17
Les Techniques de Commandes Avancées
réseaux représentent donc une boîte noire non linéaire qui peut être dynamique ou statique,
selon la nature du réseau de neurones (réseaux de neurones temporels ou statiques).
Si l’on utilise les sorties du processus, la structure d’identification est dite série
parallèle (figure II.6); par contre la structure parallèle exploite les sorties du réseau neuronale
(figure II.7). Le modèle parallèle est un cas particulier de la structure générale d’un réseau
récurrent, par conséquent, la boucle donnant l’état du système doit être remplacée par une
connexion récurrente afin de réduire la taille du vecteur d’entrée. Cependant, il est difficile de
vérifier dans quelles conditions le modèle obtenu est stable sans oublier la charge de calcul
supplémentaire nécessaire dans l’algorithme d’apprentissage. Pour ces raisons, le modèle
série parallèle est couramment utilisé.
18
Les Techniques de Commandes Avancées
Dans ce cas les paramètres de l’organe de commande sont fixés lors d’une phase
préalable à son utilisation. La figure II.8 montre deux systèmes de commande non adaptatifs,
un système de commande par simple bouclage (l’organe de commande constitué d’un
correcteur), et un système de commande avec modèle interne ( l’organe de commande
comprend un correcteur et le modèle du processus, dit modèle interne) [23].
La mise en œuvre d’un système non adaptatif suppose une phase préalable
d’apprentissage du correcteur sans processus, à l’aide de son modèle. Les paramètres du
correcteur sont ajustés durant l’apprentissage.
19
Les Techniques de Commandes Avancées
a)
𝑦𝑝 𝑈 𝑦𝑝
Correcteur
Processus
neuronal
𝑟
b)
𝑦𝑝 Correcteur 𝑈 𝑦𝑝
Processus
neuronal
𝑟+
--
+
Modèle du
processus −𝒚
𝑟
Modèle de
référence 𝑦𝑟
𝑦𝑟
𝑟 Processus 𝑦𝑝 --
𝑦𝑝
Correcteur Modèle du
𝑢 𝑦
neuronal processus
𝑟 𝑒
20
Les Techniques de Commandes Avancées
Un problème de régulation : consiste à partir d’un état initial quelconque, résultant par
exemple de l’effet d’une perturbation, à ramener l’état du processus à une valeur désirée,
en minimisant un cout défini à partir du cahier des charges. Il n’y’ a pas ici de modèle de
référence explicite. Il est souvent possible de réguler plusieurs sorties à l’aide d’une seule
commande.
La logique floue (fuzzy logic) qui existait depuis longtemps est d’une grande actualité
aujourd’hui. Initialement, elle a été appliquée dans des domaines non-techniques, tel que : le
commerce, la jurisprudence et la médecine, dans le but de compléter les systèmes experts.
Durant l’année 1985, les Japonais ont commencé à utiliser la logique floue dans les industries
pour résoudre les problèmes de réglage et de commande ; dernièrement, une intense activité
de recherche a débuté en Amérique et en Europe pour introduire le principe du réglage par
logique floue [21].
21
Les Techniques de Commandes Avancées
Un régulateur flou convertit des grandeurs d’entrée en grandeurs de sortie qui agissent
ensuite sur le processus ou le système réglé. Plusieurs grandeurs d’entrée et de sortie sont
reliées les unes aux autres de sorte que des systèmes complexes peuvent être régulés
facilement ; les imprécisions typiques des méthodes floues jouent un rôle uniquement à
l’intérieur du régulateur.
Une variable linguistique représente un phénomène ou une grandeur peut être définie à
partir du triplet (𝑥, U , 𝑇𝑥 ), où x est une variable définie sur l’univers de discours U , et
𝑇𝑥 = A1,A2,..est un ensemble composé de sous-ensembles flous de U qui caractérise 𝑥. On
associe souvent à chaque sous ensemble flou de 𝑇𝑥 une valeur ou un terme linguistique. La
figure II.10 illustre un exemple de la variable linguistique ’vitesse’ avec trois termes
linguistiques: petite, moyenne et grande.
Pour illustrer ces fonctions, on utilise la fonction d’appartenance 𝜇𝐴 (𝑥) ∈ [0 1], qui
représente le degré d’appartenance de 𝑥 à l’ensemble flou 𝐴. Le plus souvent, la fonction
d’appartenance est déterminée par l’une des fonctions suivantes (figure II.11) :
22
Les Techniques de Commandes Avancées
Fonction triangulaire
Elle est définie par trois paramètres {𝑎, 𝑏, 𝑐 }, qui déterminent les coordonnées des
trois sommets (figure II.11-a) ;
𝑥−𝑎 𝑐−𝑥
𝜇(𝑥) = max(min( 𝑏 − 𝑎 , 𝑐 − 𝑏 ), 0) (II.8)
Fonction trapézoïdale
Elle est définie par quatre paramètres {𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑑 }, (figure II.11-b) ;
𝑥−𝑎 𝑑−𝑥
𝜇(𝑥) = max(min( 𝑏 − 𝑎 , 1, 𝑑 − 𝑐 ), 0) (II.9)
Fonction gaussienne
Elle est définie par deux paramètres {𝜎, 𝑚 }, (figure II.11-c) ;
(𝑥−𝑚)2
𝜇(𝑥) = 𝑒𝑥𝑝(− ) (II.10)
2.𝜎2
Fonction sigmoïde
Elle est définie par deux paramètres {𝑎, 𝑐 }, (figure II.11-d).
1
𝜇(𝑥) = ( ) (II.11)
1+exp(−𝑎(𝑥−𝑐))
Les fonctions d’appartenance les plus souvent utilisées sont les fonctions de forme
triangulaire ou trapézoïdale.
23
Les Techniques de Commandes Avancées
responsables de son fonctionnement sont capables de décider des actions conclues à partir
d’implications floues ; généralement interpréter les mesures sous forme de qualificatifs flous
« petit », « grand », « lent », « rapide » et de raisonner sur les actions correspondantes à ces
états ; si les informations majeurs sont absentes, les mesures sont trop nombreuses, trop
imprécises, la théorie des ensembles flous permet de prendre en compte ces difficultés; car la
logique floue maintenant s’appuie sur des principes scientifiques bien établis et une analyse
plus rationnelle de l’expertise humaine [13]- [26].
La logique floue permet donc d'une part de prendre en compte les imprécisions
inhérentes aux données et d'autre part de rendre compte de l'expression des règles qui
permettent de déterminer une action [21].
La figure II.12 montre la configuration de base d'un RLF, qui comporte quatre blocs
principaux : base de connaissance, fuzzification, inférence et defuzzification.
Base de
connaissance
Signal de
RLF commande
Le régulateur flou RF devrait convertir les valeurs numériques appliquées à son entrée
en valeurs floues. Le mécanisme de décision permet de calculer l’ensemble flou associé à la
commande ; puis reconvertir l’ensemble flou calculé précédemment en une grandeur
numérique pour l’appliquer au système.
Les rôles de chaque bloc peuvent être résumés comme suit [27] :
24
Les Techniques de Commandes Avancées
3. Le bloc inférence est le cœur d'un RF, il s’appelle mécanisme de décision et permet de
calculer l’ensemble flou associé à la commande à l'aide de l'implication floue et des
règles d'inférence dans la logique floue.
II.3.8. Fuzzification
25
Les Techniques de Commandes Avancées
𝜇
𝑁𝐺 𝑁𝑀 𝑁𝑃 𝐸𝑍 𝑃𝑃 𝑃𝑀 𝑃𝐺
𝑥
−0,75 −0,5 −0,25 0 0,25 0,5 0,75
Univers de discours
Figure II.13: Fonctions d’appartenance symétriques
Les sous ensembles flous issus de l’inférence sont regroupés pour obtenir un seul
ensemble représentatif des différentes conclusions des règles floues. Cette opération est
réalisée par le moteur d’inférence, qui combine les règles floues. Selon les principes de la
logique floue, une transformation est effectuée à partir des ensembles flous dans l’espace
d’entrées vers des ensembles flous dans l’espace de sortie.
Pour illustrer cette méthode (Max-Min), la figure. II.14 présente Trois règles [18], qui
sont données par la forme générale :
Règle (1): SI x est négatif petit (NP) ET y est environ zéro (EZ)
ALORS z est positif petit (PP)
Règle (2): SI x est environ zéro (EZ) ET y est environ zéro (EZ)
ALORS z est environ zéro (EZ)
Règle (3): SI x est environ zéro (EZ) ET y est positif petit (PP)
ALORS z est négatif petit (NP)
26
Les Techniques de Commandes Avancées
27
Les Techniques de Commandes Avancées
règle, précédée par "ALORS", liant le facteur d'appartenance de la condition avec la fonction
d'appartenance de la variable de sortie par l'opérateur " ET" est réalisée par la formation du
produit. Dans ce cas, l'opérateur "OU", qui lie les différentes règles est réalisé par la
formation de la somme, et "ALORS" est réalisé par la formation du produit ; d’où la
désignation de cette méthode d'inférence par Somme-Produit.
Dans la littérature, il existe plusieurs types de système d’inférence floue qui peuvent
être appliqués dans les systèmes flous. Les deux types qui sont largement utilisées en
pratique sont le type de Mamdani et le type de Sugeno. Ces deux types de systèmes
d’inférence varient quelque peu dans la façon dont les résultats sont déterminés.
28
Les Techniques de Commandes Avancées
est caractérisé par des règles à prémisses et conclusions symboliques, l’inférence (Max-
Min), et la défuzzification par centre de gravité. La forme de l’implication floue est de la
forme :
La conséquence de ce type de système est une valeur floue. Une structure de ce type
de contrôleur est représentée sur la figure II.16.
𝑥𝑛
𝑥 = [𝑥1 , 𝑥2 , … 𝑥𝑛 ] : Sont les entrées du contrôleur flou, 𝑦 sa sortie. Pour chaque 𝑥𝑖 est
𝑗
associé 𝑚𝑖 ensemble flou 𝐹𝑖 dans 𝑋𝑖 tel que 𝑥𝑖 ∈ 𝑋𝑖
La base de règles complète du contrôleur flou est de la forme [33] :
𝑗 𝑗 𝑗
𝑅𝑘 : 𝑆𝑖 𝑥1 𝑒𝑠𝑡 𝐹1 et 𝑥2 𝑒𝑠𝑡 𝐹2 𝑒𝑡. . 𝑒𝑡 𝑥𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝐹𝑛 𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑦 = 𝑓𝑘 (𝑥) ; 𝑘 = 1,2, . . 𝑛 (II.15)
En général 𝑓𝑘 (𝑥) est une fonction polynomiale en fonction des variables d’entrées :
29
Les Techniques de Commandes Avancées
On a donc un contrôleur flou de type Takagi-Sugeno d’ordre zéro. Etant donné que chaque
règle possède une conclusion numérique, on ne passe pas par la procédure de défuzzification.
La sortie du contrôleur flou est donnée par la relation suivante :
∑𝑛
𝑘=1 𝜇𝑘 (𝑥).𝑓𝑘 (𝑥)
𝑦(𝑥) = ∑𝑛
(II.18)
𝑘=1 𝜇𝑘 (𝑥)
Avec :
𝑥𝑛
II.3.11. Défuzzification
30
Les Techniques de Commandes Avancées
∫ 𝑦.𝜇𝑟 (𝑦).𝑑𝑦
𝑦∗ = (II.12)
∫ 𝜇𝑟 (𝑦).𝑑𝑦
La méthode de maximum
Dans cette méthode, la valeur de sortie est estimée par l’abscisse du point
correspondant au centre de l’intervalle M pour lequel la fonction d’appartenance est
maximale. Cette valeur est fournie par l’expression:
Où 𝑖𝑛𝑓 (𝑀) et 𝑠𝑢𝑝 (𝑀) sont respectivement les bornes inférieure et supérieure de
l’intervalle M.
Les étapes principales pour concevoir un RF sont données par la figure II.18.
D'abord, il faut étudier le système à régler (procédé), puis établir un modèle mathématique.
On doit plutôt déterminer les grandeurs mesurables et analyser les comportements
dynamiques du procédé selon la variation de la grandeur de commande. Donc une description
complète est réalisée, celle-ci peut faire appel aux variables linguistiques qui peuvent être
incorporées aux connaissances de la théorie de commande.
31
Les Techniques de Commandes Avancées
Base de données :
Choix de la structure du RLF
Normalisation des
plages de valeurs
Partition des espaces
Fuzzification : d’entrée et de sortie
Choix des fonctions d’appartenance
Opérateur de fuzzification
Base de règles :
Etablissement des règles d’inférence Source des règles
Type de règles
Stratégie de règle
Modification
Simulation
Implantation
Le réglage par logique floue présente une solution désirable par rapport aux réglages
classiques. Cela est confirmé par un fort développement dans beaucoup de domaines
d'application.
32
Les Techniques de Commandes Avancées
Avantages
• Aucune connaissance basée sur les règles • La connaissance antérieure sur les
règles peut être utilisée
• Plusieurs algorithmes d’apprentissage
sont disponibles. • Une interprétation et implémentation
simple
Inconvénients
Les systèmes flous ont pris une grande importance pour l’extraction automatique des
connaissances à partir d’un ensemble de données (en l’absence d’un expert humain). Comme
il n'y a aucune méthode évidente pour déterminer ses paramètres (règles floues), l'exécution
d'un système flou peut prendre beaucoup de temps ; pour cette raison ce système est
développé par hybridation avec d’autres méthodes, par exemple les réseaux de neurones, les
algorithmes génétiques, programmation évolutive,…etc. Le plus populaire de ces systèmes
hybrides, est celui du neuro-flou (les réseaux de neurones flous) qui exploite la force
d’apprentissage des réseaux de neurones ainsi que la facilité de compréhension linguistique
du système à base de règles floues.
Les réseaux neuro-flous sont déterminés par l’association des réseaux de neurones
33
Les Techniques de Commandes Avancées
Diverses associations de ces deux méthodes ont été développées depuis 1988 et sont le
plus souvent orientées vers la commande de systèmes complexes et les problèmes de
classification. Il existe ainsi trois méthodes neuro-floues [21]:
34
Les Techniques de Commandes Avancées
Un réseau de neurones qui fonctionne en aval du système flou, dans le but d'ajuster les
sorties d'un système de commande floue à de nouvelles connaissances obtenues, les
variables de sorties étant les erreurs sur les variables de sortie du système flou.
Il existe quatre grandes catégories de combinaisons des réseaux de neurones avec la logique
floue [21]:
35
Les Techniques de Commandes Avancées
a.3. NEFCLASS
Ce modèle utilisé généralement en classification, est constitué de 3 couches : une
couche d’entrée avec les fonctions d’appartenance, une couche cachée représentée par des
règles et une couche de sortie définissant les classes (Figure II.19 c). Ce modèle est facile à
mettre en application, il évite l’étape de défuzzyfication, et se caractérise donc par une
rapidité bien supérieure aux autres architectures.
a.4. NEFCON
Ce modèle formé de 3 couches. Une couche cachée formée par des règles, une
couche d’entrée incluant les nœuds d’entrée avec les sous-ensembles flous et une couche de
sortie avec un nœud de sortie et les sous-ensembles des conséquences.
36
Les Techniques de Commandes Avancées
sont pas disponibles les règles de base seront difficiles à déterminer. Et si cette règle est
définie par un expert l’algorithme les complète. Dans la seconde phase, les règles de base sont
optimisées par modification des sous-ensembles flous des règles. Les deux phases utilisent
l’erreur floue, cette erreur peut être trouvée avec la différence entre la sortie désirée et celle
obtenue. Cette architecture est généralement utilisée en approximation de fonctions et en
contrôle flou.
Le type II est une version simplifiée du premier. Il réduit le nombre de paramètres et évite
le processus de défuzzification, ce type est généralement utilisé en classification.
Le type III réduit encore le nombre des règles floues pour modéliser les systèmes évolués ;
il est utilisé dans les fonctions d’approximation non linéaires, la commande dynamique et
le traitement du signal.
37
Les Techniques de Commandes Avancées
Le système ANFIS est une classe de réseau adaptatif proposé par Jang [JAN. 92]. Il
peut être vu comme un réseau de neurones non bouclé pour lequel chaque couche est un
composant d'un système neuro-flou. Le modèle ANFIS est le modèle le plus utilisé en
pratique, utilisé en poursuite de trajectoire, en approximation non linéaire, la commande
dynamique et le traitement du signal.
Le modèle ANFIS contient cinq couches comme montrées par la Figure II.21. La
première couche cachée est pour la fuzzification des variables d’entrée. Des opérateurs
utilisés dans la deuxième couche cachée pour calculer la partie précédente de règle. La
troisième couche normalise les poids des règles, elle est suivie de la quatrième couche où les
paramètres conséquents de la règle sont déterminés. La couche de sortie calcule la sortie totale
par addition de tous les signaux venant de la quatrième couche [18].
Parmi tous les systèmes neuro-flous, le modèle ANFIS présente la plus faible erreur
moyenne quadratique. Ceci est probablement dû à l’implémentation de règles type Takagi-
Sugeno dans le modèle ANFIS comparé au système flou type Mamdani.
38
Les Techniques de Commandes Avancées
où :
x et 𝑦 sont les variables d’entrée,
𝑨𝟏 , 𝑨𝟐 , 𝑩𝟏 et 𝑩𝟐 des ensembles flous,
Fi les sorties de tous les neurones de défuzification,
pi, qi et ri sont des paramètres du conséquent de la règle i déterminés pendant le processus
d’apprentissage.
Où :
x est l’entrée du nœud respectifs i;
𝐴𝑖 Le terme linguistique associé à la fonction d’appartenance 𝜇𝐴𝑖
𝑂𝑖1 La sortie de la première couche représente donc les degrés d’appartenance de variable
d’entrée x.
Cette couche est formée par des nœuds circulaires de type fixe sont notés Π, chaque
nœud correspond à une règle floue Sugeno. Et chacun d’eux engendre en sortie le produit
(opérateur ET de la logique floue) de ses entrées, et qui correspond au degré d’appartenance
de la règle considérée on a :
𝑊𝑖 = 𝜇𝐴𝑖 (x). 𝜇𝐵 𝑖−2 (y) , i =1, 2 (II.21)
39
Les Techniques de Commandes Avancées
Les nœuds de cette couche sont circulaires et également fixes appelés N, chaque
nœud calcul l’activation normalisée d’une règle floue donnée, selon la relation :
𝑖 𝑊
𝑉𝑖 = 𝑊 +𝑊 , i =1, 2 (II.22)
1 2
L’ensemble des sorties de cette couche sont appelées les poids normalisés.
Chaque nœud de cette couche est un nœud carré avec une fonction réalisant le calcul
suivant :
𝑂𝑖4 = 𝑉𝑖 . 𝑓𝑖 = 𝑉𝑖 . (𝑝𝑖 𝑥 + 𝑞𝑖 𝑦 + 𝑟𝑖 ), i =1, 2 (II.23)
Comprend un seul nœud qui fournit la sortie de ANFIS en calculant la somme des
sorties de tous les nœuds de défuzzification, c’est-à-dire :
𝑂𝑖5 = 𝐹 = ∑𝑖 𝑉𝑖 . 𝑓𝑖 (II.24)
𝑊
1 𝑊2
𝑓 = 𝑊 +𝑊 . 𝑓1 + . 𝑓2 (II.25)
1 2 𝑊1 +𝑊2
𝑓 = ̅̅̅̅
𝑊1 . 𝑓1 + ̅̅̅̅
𝑊2 . 𝑓2 (II.26)
𝑓 = ̅̅̅̅
𝑊1 . (𝑝1 𝑥 + 𝑞1 𝑦 + 𝑟1 ), + ̅̅̅̅
𝑊2 . (𝑝2 𝑥 + 𝑞2 𝑦 + 𝑟2 ) (II.27)
40
Les Techniques de Commandes Avancées
𝑓 = ( ̅̅̅̅
𝑊1 𝑥)𝑝1 + ( ̅̅̅̅
𝑊1 𝑦)𝑞1 + ( ̅̅̅̅
𝑊1 )𝑟1 + ( ̅̅̅̅
𝑊2 𝑥)𝑝2 + ( ̅̅̅̅
𝑊2 𝑦)𝑞2 + ( ̅̅̅̅
𝑊2 )𝑟2 (II.28)
S1 = {{a11, b11, c11}, {a12, b12, c12},…, {a1p, b1p, c1p},…, {anp, bnp, cnp}} (II.29)
Avec:
S1 représente les paramètres des ensembles flous utilisés pour la fuzzification dans la
première couche de système ANFIS
La première étape c’est le passage en avant, les paramètres de conséquents (linéaire) sont
adaptés par la méthode des moindres carrés itérative, tandis que les paramètres des
prémisses sont maintenus constants.
41
Les Techniques de Commandes Avancées
II.5. Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons présenté les concepts fondamentaux des réseaux de
neurones, de la logique floue ainsi que les systèmes neuro-flous.
En premier lieu, les propriétés fondamentales des réseaux de neurones sont présentées
et les différentes algorithmes d’apprentissage sont classées. L’un des algorithmes les plus
utilisés pour l’apprentissage est l’algorithme de rétropropagation du gradient qui repose sur
la minimisation d'une fonction du coût quadratique des différences entre les sorties du réseau
et celles désirées.
Cette méthode d'apprentissage est la plus utilisée dans l'entraînement des réseaux de
neurones à cause de sa simplicité. Cependant, elle présente l'inconvénient d'avoir une
convergence très lente. Pour améliorer la performance de rapidité d’exécution du système
flou, un nouveau modèle est engendré : c’est le réseau neuro-flou. Plusieurs architectures ont
été combinées. D’après l’étude que nous avons présentée le modèle ANFIS semble le
modèle la plus performant selon ses caractéristiques.
42
Chapitre III
Modélisation et Commande
Vectorielle
de la Machine Asynchrone
Modélisation et Commande Vectorielle de la Machine Asynchrone
III.1. Introduction
III.2.1. Hypothèses
43
Modélisation et Commande Vectorielle de la Machine Asynchrone
créées par les différentes phases du stator et du rotor sont à répartition sinusoïdale le long de
l’entrefer, lorsque ces enroulements sont parcourus par un courant constant. Une répartition
spatiale parfait des bobinages permet d’atteindre cet objectif.
On suppose aussi que l’entrefer de la machine est d’épaisseur constante ; les effets
d’encochages, générateurs d’harmoniques d’espace sont négligés.
Ces hypothèses vont permettre l’addition des flux associés aux différents courants,
d’utiliser des inductances propres constantes, de caractériser les couplages par des variations
sinusoïdales des mutuelles inductances et de représenter les flux d’induction par un vecteur
spatial. Elles permettent donc de limiter la complexité de modèles, de développer une
stratégies de commande exploitables en pratique.
En réalité, les paramètres de ces modèles varient avec la saturation, l’effet de peau et
la température ; l’influence de ces variations sur les performances des différentes stratégies de
commande est analysée dans ce travail.
stator fixe comportant trois enroulements statoriques identiques disposés sur la longueur
du stator, et dont les axes sont déphasés l’un à l’autre d’un angle électrique de 2. 𝜋/3.
rotor mobile autour de l’axe de symétrie de la machine comportant trois enroulements
rotoriques identiques, et dont les axes sont déphasés entre eux d’un angle électrique de
2. 𝜋/3 , tournant à la vitesse mécanique Ω..
44
Modélisation et Commande Vectorielle de la Machine Asynchrone
𝒱𝑠 , ⃗⃗𝑖𝑠 et ⃗⃗⃗⃗
Au stator, ⃗⃗⃗⃗ ∅𝑠 respectivement les tensions triphasées, les courants triphasés et
les flux triphasés forment trois vecteurs tournant à la vitesse angulaire 𝜔𝑠 par rapport au
stator fixe. Dans le cas où le stator serait composé d’un nombre de paire de pôle par phase, la
vitesse de synchronisme serait Ω𝑠 = 𝜔𝑠 /𝑝 .
𝑑
La loi de Faraday permet d’écrire : 𝒱 = 𝑅 . 𝑖 + 𝑑𝑡 ∅ (III.1)
𝑑
[𝒱𝑠 ] = 𝑅𝑠 [ 𝑖𝑠 ] + [∅𝑠 ] (III.2)
𝑑𝑡
𝑑
[𝒱𝑟 ] = 𝑅𝑟 [ 𝑖𝑟 ] + [∅𝑟 ] (III.3)
𝑑𝑡
où :
45
Modélisation et Commande Vectorielle de la Machine Asynchrone
𝑅𝑠 0 0 𝑅𝑟 0 0
[ 𝑅𝑠 ] = [ 0 𝑅𝑠 0 ] , [ 𝑅𝑟 ] = [ 0 𝑅𝑟 0 ] (III.5)
0 0 𝑅𝑠 0 0 𝑅𝑟
Avec :
𝒱𝑠/𝑟 , 𝑖𝑠/𝑟 , Ø𝑠/𝑟 : respectivement la tension, le courant et le flux statorique et rotorique ;
𝑅𝑠 et 𝑅𝑟 : respectivement la résistance du stator et du rotor.
Puisque le rotor est en court-circuit on a: 𝒱𝑎𝑟 = 𝒱𝑏𝑟 = 𝒱𝑐𝑟 = 0. (III.6)
L’équation matricielle du flux est donnée par :
Ø𝑠 [𝐿 ] [ 𝑀𝑠𝑟 ] [𝑖𝑠 ]
[ ]= [ 𝑠 ].[ ] (III.7)
Ø𝑟 [ 𝑀𝑟𝑠 ] [ 𝐿𝑟 ] 𝑖𝑟
𝑙𝑠 𝑚𝑠 𝑚𝑠 𝑙𝑟 𝑚𝑟 𝑚𝑟
Avec : [𝐿𝑠 ] = [𝑚𝑠 𝑙𝑠 𝑚𝑠 ] , [𝐿𝑟 ] = [𝑚𝑟 𝑙𝑟 𝑚𝑟 ] (III.8)
𝑚𝑠 𝑚𝑠 𝑙𝑠 𝑚𝑟 𝑚𝑟 𝑙𝑟
4.𝜋 2.𝜋
cos 𝜃 cos(𝜃 − ) cos(𝜃 − )
3 3
2.𝜋 4.𝜋
[ 𝑀𝑠𝑟 ] = [𝑀𝑟𝑠 ]𝑡 = 𝑚𝑠𝑟 cos(𝜃 − ) cos 𝜃 cos(𝜃 − ) (III.9)
3 3
4.𝜋 2.𝜋
[cos(𝜃 − 3
) cos(𝜃 − 3
) cos 𝜃 ]
où :
𝑙𝑠 (𝑙𝑟 ) : l’inductance propre d'une phase statorique (rotorique),
𝑚𝑠𝑟 : le maximum de l'inductance mutuelle entre une phase statorique et une phase
rotorique.
𝑑
[𝒱𝑠𝑎𝑏𝑐 ] = [ 𝑅𝑠 ]. [ 𝑖𝑠𝑎𝑏𝑐 ] + ([𝐿 ]. [ 𝑖𝑠𝑎𝑏𝑐 ] + [ 𝑀𝑠𝑟 ] . [ 𝑖𝑟𝑎𝑏𝑐 ])
𝑑𝑡 𝑠
(III.10)
𝑑
[𝒱𝑟𝑎𝑏𝑐 ] = [ 𝑅𝑟 ]. [ 𝑖𝑟𝑎𝑏𝑐 ] + ([ 𝑀𝑟𝑠 ] . [ 𝑖𝑠𝑎𝑏𝑐 ] + [𝐿𝑟 ]. [ 𝑖𝑟𝑎𝑏𝑐 ])
𝑑𝑡
46
Modélisation et Commande Vectorielle de la Machine Asynchrone
𝑋𝑎
𝑋𝑑
[𝑋 ] = [ 𝑃(𝜃)]. [𝑋𝑏 ] (III.11)
𝑞
𝑋𝑐
Avec : 𝑋 = (𝑖 , 𝒱 , ∅ )
Pour obtenir un système d’équations à coefficients constant, on transforme les trois phases
d’axes fixes A, B et C du stator comme il est indiqué sur la figure III.2 en enroulement
équivalent formé de deux bobinages d’axes (d ,q ) lesquels tournent à la vitesse angulaire :
𝑑
𝜔𝑠 = 𝜃 (III.12)
𝑑𝑡 𝑠
De même, pour le rotor les enroulements 𝑎, 𝑏 et 𝑐 sont substitue par deux bobinages
d’axes( 𝑑, 𝑞) tourne à la vitesse 𝜔𝑟 par rapport au rotor.
𝑑
𝜔𝑟 = 𝜃 (III.13)
𝑑𝑡 𝑟
47
Modélisation et Commande Vectorielle de la Machine Asynchrone
1
𝑐𝑜𝑠𝜃𝑠 −𝑠𝑖𝑛𝜃𝑠
√2
2 2𝜋 2𝜋 1
[ 𝑃(𝜃)]−1 = √3 cos(𝜃𝑠 − 3
) −sin(𝜃𝑠 − 3
)
√2
(III.15)
2𝜋 2𝜋 1
[cos(𝜃𝑠 + 3
) −sin(𝜃𝑠 + 3
)
√2]
𝒱𝑎 𝒱𝑎
𝒱𝑑 𝒱𝑑
Avec: [𝒱 ] = [P(θ) ]. [𝒱𝑏 ] , [𝒱𝑏 ] = [P(θ) ]−𝟏 . [ 𝒱 ] (III.16)
𝑞 𝑞
𝒱𝑐 𝒱𝑐
1 0
𝑋𝑎 1 √3 𝑋𝛼
[𝑋𝑏 ] =√3 − 2
2
2 . [𝑋 ] (III.18)
𝛽
𝑋𝑐 −
1
−
√3
[ 2 2]
La transformation de Concordia (𝛼, 𝛽) peut être obtenue à partir des composantes de Park
(d, q), en faisant une rotation de l'angle 𝜓. Le passage des composantes de Park à celles de
Concordia se fait par :
𝑋𝛼 cos(𝜓) −sin(𝜓) 𝑋𝑑
[𝑋 ] =[ ] . [𝑋 ] (III.19)
𝛽 sin(𝜓) cos(𝜓) 𝑞
𝑋𝑑 cos(𝜓) sin(𝜓) 𝑋𝛼
La transformation inverse : [𝑋 ] =[ ].[ ] (III.20)
𝑞 −sin(𝜓) cos(𝜓) 𝑋𝛽
48
Modélisation et Commande Vectorielle de la Machine Asynchrone
𝒅𝜽𝒔 𝒅𝜽𝒓
= 𝜔𝑠 c’est la position statorique , = 𝜔𝑟 c’est la pulsation rotorique et
𝒅𝒕 𝒅𝒕
𝜔𝑟 + 𝜔 = 𝜔𝑠 , avec 𝜔 = 𝑝. Ω c’est la pulsation mécanique.
Les équations des tensions statoriques et rotoriques s’écrivent dans le repère de Park sous la
forme suivante :
𝑑
[𝒱𝑠𝑑 ] = 𝑅𝑠 𝑖𝑠𝑑 + ∅𝑠𝑑 − 𝜔𝑠 Ø𝑠𝑞
𝑑𝑡
𝑑
[𝒱𝑠𝑞 ] = 𝑅𝑠 𝑖𝑠𝑞 + 𝑑𝑡 ∅𝑠𝑞 + 𝜔𝑠 Ø𝑠𝑑 (III.21)
𝑑
0 = 𝑅𝑟 𝑖𝑟𝑑 + 𝑑𝑡 ∅𝑟𝑑 − 𝜔𝑟 Ø𝑟𝑞
𝑑
0 = 𝑅𝑟 𝑖𝑟𝑞 + 𝑑𝑡 ∅𝑟𝑞 + 𝜔𝑟 Ø𝑟𝑑
De plus les composantes des flux statoriques et rotoriques sont exprimées par :
𝐿𝑠 = 𝑙𝑠 − 𝑚𝑠
𝐿𝑟 = 𝑙𝑟 − 𝑚𝑟 (III.23)
2
𝐿𝑚 = .𝑀
3 𝑠𝑟
49
Modélisation et Commande Vectorielle de la Machine Asynchrone
D’abord remplaçons les courants rotoriques et les flux statoriques à partir de ( III.22 )
pour les courants rotoriques :
1 𝐿𝑚
𝑖𝑟𝑑 = 𝐿 . ∅𝑟𝑑 − . 𝑖𝑠𝑑 (III.24)
𝑟 𝐿𝑟
1 𝐿𝑚
𝑖𝑟𝑞 = 𝐿 . ∅𝑟𝑞 − . 𝑖𝑠𝑞
𝑟 𝐿𝑟
𝐿2𝑚 𝐿𝑚
∅𝑠𝑑 = (𝐿𝑠 − ) . 𝑖𝑠𝑑 + . ∅𝑟𝑑 (III.25)
𝐿𝑟 𝐿𝑟
𝐿2𝑚 𝐿𝑚
∅𝑠𝑞 = (𝐿𝑠 − ) . 𝑖𝑠𝑞 + .∅
𝐿𝑟 𝐿𝑟 𝑟𝑞
En développant les flux en fonction des courants dans les équations des tensions on
obtient le modèle d’état de la MAS alimentée en tension dans le repère d’axe ( d, q) [15] [20]
𝑑 1 𝐿2𝑚 𝐿 𝐿𝑚
𝑖 = [− (𝑅𝑠 + ) . 𝑖𝑠𝑑 + 𝜔𝑠 . 𝜎. 𝐿𝑠 . 𝑖𝑠𝑞 + 𝐿 𝑚 Ø + . 𝜔𝑟 . Ø𝑟𝑞 + 𝒱𝑠𝑑 ]
𝑑𝑡 𝑠𝑑 𝜎.𝐿𝑠 𝐿𝑟 .𝑇𝑟 𝑟 𝑟 .𝑇 𝑟𝑑 𝐿𝑟
𝑑 1 𝐿2𝑚 𝐿𝑚 𝐿𝑚
𝑖𝑠𝑞 = [−𝜔𝑠 . 𝜎. 𝐿𝑠 . 𝑖𝑠𝑑 − (𝑅𝑠 + ) . 𝑖𝑠𝑞 − . 𝜔𝑟 . Ø𝑟𝑑 + Ø + 𝒱𝑠𝑞 ]
𝑑𝑡 𝜎. 𝐿𝑠 𝐿𝑟 . 𝑇𝑟 𝐿𝑟 𝐿𝑟 . 𝑇𝑟 𝑟𝑞
𝑑 𝐿𝑚 1
∅𝑟𝑑 = . 𝑖𝑠𝑑 − 𝑇 . Ø𝑟𝑑 + (𝜔𝑠 − 𝜔𝑟 ). Ø𝑟𝑞 (III.26)
𝑑𝑡 𝑇𝑟 𝑟
𝑑 𝐿𝑚 1
∅𝑟𝑞 = . 𝑖𝑠𝑞 − (𝜔𝑠 − 𝜔𝑟 ). Ø𝑟𝑑 − 𝑇 . Ø𝑟𝑞
𝑑𝑡 𝑇𝑟 𝑟
𝑑 𝑃2 . 𝐿𝑚 𝐾𝑓 𝑃
𝜔𝑟 = . (𝑖𝑠𝑞 . Ø𝑟𝑑 − 𝑖𝑠𝑑 . Ø𝑟𝑞 ) − . 𝜔𝑟 − . 𝘤𝑟
𝑑𝑡 𝐿𝑟 . 𝐽 𝐽 𝐽
Avec :
𝐿2
𝜎 = 1 − 𝐿 𝑚𝐿 : représente le coefficient de dispersion ou de Blondel,
𝑠 𝑟
𝐿
𝑇𝑟 = 𝑅𝑟 : la constante de temps rotorique,
𝑟
2
𝐼𝑠𝑎 = √ . (𝐼𝑠𝑑 . cos 𝜃𝑠 + 𝐼𝑠𝑞 . sin 𝜃𝑠 ) : le courant statorique.
3
50
Modélisation et Commande Vectorielle de la Machine Asynchrone
La représentation d’état dépend du repère et des variables d’état considérées. Pour une
machine asynchrone triphasée alimentée en tension, les tensions statorique ( 𝒱𝑠𝑑 ,𝒱𝑠𝑞 ) et la
vitesse du champ tournant (𝜔𝑠 ) sont considérées comme variables de commande, le couple
résistant (𝘊𝑟 ) comme perturbation, les courants statoriques, les flux rotoriques et la vitesse
mécanique (𝑖𝑠𝑑 ,𝑖𝑠𝑞 , Ø𝑟𝑑 , Ø𝑟𝑞 , 𝜔) comme variables d’état et le référentiel choisi est celui du
champ tournant[43]. Après arrangement des équations (III.24) et (III.25) il vient [44]:
𝑖𝑠𝑑
𝑖𝑠𝑞 𝒱𝑠𝑑
Avec : 𝑋= 𝑈 = [𝒱 ]
Ø𝑟𝑑 𝑠𝑞
[ ∅𝑟𝑞 ]
𝐿𝑚 𝐿𝑚
1 𝐿2𝑚 𝜔𝑠 𝜔𝑟
−𝐿 (𝑅𝑠 + 𝑇 .𝐿 ) 1 𝐿2𝑚
𝑇𝑟 .𝐿𝑠 .𝐿𝑟 𝜎 𝐿𝑠 .𝐿𝑟 𝜎
𝑠 .𝜎 𝐿𝑚 𝐿𝑚
−𝜔𝑠
𝑟 𝑟
−𝐿 (𝑅𝑠 + 𝑇 .𝐿 ) −𝐿 𝜔𝑟
𝑠 .𝜎
𝐴= 𝑟 𝑟
𝑠 .𝐿𝑟 𝜎 𝑇𝑟 .𝐿𝑠 .𝐿𝑟 𝜎 ;
𝐿𝑚 0 1 (𝜔𝑠 − 𝜔𝑟 )
𝑇𝑟 𝐿𝑚 −𝑇
𝑟 1
[ 0 𝑇𝑟
−(𝜔𝑠 − 𝜔𝑟 ) −𝑇 ]
𝑟
1 0
𝐵 = 𝐿 .𝜎 . [0 1]
1
𝑠 0 0
0 0
La représentation d’état développé précédemment montre que la machine asynchrone
est un convertisseur électromécanique :
Au stator recevant des tensions comme grandeurs électriques et délivrant des courants.
Recevant une vitesse comme grandeur mécanique et délivrant un couple électromoteur.
Equation mécanique
𝑑
𝘊𝑒𝑚 − 𝘊𝑟 = 𝐽 𝑑𝑡 𝜔𝑟 + 𝐾𝑓 . 𝜔𝑟 (III.28)
Avec :
51
Modélisation et Commande Vectorielle de la Machine Asynchrone
Cette relation montre que le contrôle de la vitesse passe par le contrôle du couple.
Couple électromagnétique
𝐿
𝘊𝑒𝑚 = 𝑃. 𝐿𝑚 . (Ø𝑟𝑑 . 𝑖𝑠𝑞 − Ø𝑟𝑞 . 𝑖𝑠𝑑 ) (III.29)
𝑟
𝑑 𝑅𝑠 (1−𝜎) (1 − 𝜎 ) (1−𝜎) 1
𝑖 = − (𝐿 + ) . 𝑖𝑠𝛼 + . ∅𝑟𝛼 + . 𝜔𝑟 . ∅𝑟𝛽 + 𝐿 . 𝒱𝑠𝛼
𝑑𝑡 𝑠𝛼 𝑠 .𝜎 𝑇𝑟 .𝜎 𝑇𝑟 .𝐿𝑚 .𝜎 𝐿𝑚 .𝜎 𝑠 .𝜎
𝑑 𝑅𝑠 (1 − 𝜎) (1 − 𝜎) (1 − 𝜎) 1
𝑖𝑠𝛽 = − ( + ) . 𝑖𝑠𝛽 − . 𝜔𝑟 . ∅𝑟𝛼 + . ∅𝑟𝛽 + .𝒱
𝑑𝑡 𝐿𝑠 . 𝜎 𝑇𝑟 . 𝜎 𝐿𝑚 . 𝜎 𝑇𝑟 . 𝐿𝑚 . 𝜎 𝐿𝑠 . 𝜎 𝑠𝛽
𝑑 𝐿𝑚 1
∅ = . 𝑖𝑠𝛼 − . ∅𝑟𝛼 − 𝜔𝑟 . ∅𝑟𝛽 (III.30)
𝑑𝑡 𝑟𝛼 𝑇𝑟 𝑇𝑟
𝑑 𝐿𝑚 1
∅𝑟𝛽 = . 𝑖𝑠𝛽 + 𝜔𝑟 . ∅𝑟𝛼 − . ∅𝑟𝛽
𝑑𝑡 𝑇𝑟 𝑇𝑟
II.3.1.Introduction
La figure III.3 présente une machine asynchrone sans liaison de neutre alimentée par
un onduleur de tension à trois bras comprenant chacun deux cellules de commutation, chaque
cellule est composée d’un interrupteur, commandé à l’amorçage et au blocage et d’une diode
antiparallèle.
52
Modélisation et Commande Vectorielle de la Machine Asynchrone
53
Modélisation et Commande Vectorielle de la Machine Asynchrone
On a: V +V +V =0 (III.31)
an bn cn
𝑉𝑎𝑛 2 −1 −1 𝑉𝑎0
1
[𝑉𝑏𝑛 ] = 3 . [−1 2 −1] . [𝑉𝑏0 ] (III.36)
𝑉𝑐𝑛 −1 −1 2 𝑉𝑐0
En utilisant l’expression (III.37) dans le système (III.36), on déduit les tensions de sortie de
phase de l’onduleur comme suit :
𝑉𝑎𝑛 2 −1 −1 2. 𝑆𝑎 − 1
𝐸
[𝑉𝑏𝑛 ] = 6 [−1 2 −1] [2. 𝑆𝑏 − 1] (III.38)
𝑉𝑐𝑛 −1 −1 2 2. 𝑆𝑑 − 1
54
Modélisation et Commande Vectorielle de la Machine Asynchrone
𝑉𝑎𝑛 2 −1 −1 𝑆𝑎
𝐸
[𝑉𝑏𝑛 ] = 3 [−1 2 −1] [ 𝑆𝑏 ] (III.39)
𝑉𝑐𝑛 −1 −1 2 𝑆𝑐
Dans notre cas, on s'intéresse à la commande de l'onduleur de tension triphasé à deux niveaux
de type NPC en utilisant la stratégie de la Modulation de Largeur d'Impulsions (MLI).
L’objectif de la commande à MLI est de diminuer les harmoniques présents dans les
courants générés par l’onduleur qui provoquent l’échauffement de la machine et les pulsations
du couple. Le principe est de comparer un signal triangulaire appelé porteuse qui détermine la
période de découpage à une modulante dont le fondamental est à la fréquence du réseau. Le
résultat de cette comparaison est le signal MLI qui est utilisé comme fonction de commutation
pour commander les interrupteurs de l’onduleur. Cette méthode permet d’obtenir de façon
simple, les temps de conduction de chaque transistor. L’intérêt de cette méthode est d’obtenir
durant une période de découpage, une tension en sortie de l’onduleur directement
proportionnelle à la valeur de la modulante utilisée [46]- [5] et d’avoir une réponse rapide
ainsi que des performances élevées [47].
Le mode de fonctionnement est très simple :
• si 𝑉𝑟𝑒𝑓 > 𝑉𝑝 : le transistor supérieur du bras de pont conduit,
• si 𝑉𝑟𝑒𝑓 < 𝑉𝑝 : le transistor inférieur du bras de pont conduit.
55
Modélisation et Commande Vectorielle de la Machine Asynchrone
l’indice de modulation m
𝐹𝑟é𝑞𝑢𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑜𝑟𝑡𝑒𝑢𝑠𝑒 𝑓𝑃
𝑚 = 𝐹𝑟é𝑞𝑢𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑚𝑜𝑑𝑢𝑙𝑎𝑛𝑡𝑒 = (III.40)
𝑓
le taux de modulation r:
4.𝑡 𝑛+1
− (4. 𝑛 + 1) 𝑠𝑖 𝑡 ∊ (𝑛. 𝑇𝑃 , . 𝑇𝑃 )
𝑇𝑃 2
𝑉𝑃 = {−4.𝑡 𝑛+1 (III.43)
+ (4. 𝑛 + 3) 𝑠𝑖 𝑡 ∊ ( . 𝑇𝑃 , (𝑛 + 1). 𝑇𝑃 )
𝑇𝑃 2
1
Avec : 𝑇𝑃 = 𝑓 (III.44)
𝑃
L’amplitude de la modulante « 𝑉𝑟𝑒𝑓 » détermine la durée de conduction minimale des
interrupteurs de puissance; dont le fonctionnement normal ne doit pas dépasser l’amplitude
de la porteuse; cette amplitude de la modulante est limitée.
56
Modélisation et Commande Vectorielle de la Machine Asynchrone
Dans le cas de la commande indirecte, le flux n’est pas régulé (c’est à dire ni mesuré,
ni estimé) [48]. Celui-ci est donné par la consigne et orienté à partir de l'angle 𝜃𝑆 qui est
obtenu à partir de la pulsation statorique 𝜔𝑆 , qui est la somme de la pulsation rotorique 𝜔𝑟
estimée et la pulsation mécanique P.Ω mesurée. Cette méthode élimine donc l’utilisation
d’un capteur ou d’un observateur du flux.
𝑑
[𝒱𝑠𝑞 ] = 𝑅𝑠 𝑖𝑠𝑞 + 𝑑𝑡 ∅𝑠𝑞 + 𝜔𝑠 Ø𝑠𝑑
𝑑
0 = 𝑅𝑟 𝑖𝑟𝑑 + 𝑑𝑡 ∅𝑟𝑑 − (𝜔𝑠 − 𝜔𝑟 ). Ø𝑟𝑞 (III.46)
𝑑
0 = 𝑅𝑟 𝑖𝑟𝑞 + 𝑑𝑡 ∅𝑟𝑞 + (𝜔𝑠 − 𝜔𝑟 ). Ø𝑟𝑑
∅𝑟𝑞 = 0
Les équations des tensions rotoriques (III.46) et des flux statoriques (III.25)
deviennent :
𝑑
0 = 𝑅𝑟 𝑖𝑟𝑑 + 𝑑𝑡 ∅𝑟𝑑
0 = 𝑅𝑟 𝑖𝑟𝑞 + 𝜔𝑟 Ø𝑟𝑑
𝐿𝑚
∅𝑠𝑑 = 𝐿𝑠 𝜎. 𝑖𝑠𝑑 + . ∅𝑟𝑑 (III.48)
𝐿𝑟
∅𝑠𝑞 = 𝐿𝑠 𝜎. 𝑖𝑠𝑞
57
Modélisation et Commande Vectorielle de la Machine Asynchrone
𝑅𝑟 . 𝐿2𝑚 𝑑𝑖𝑠𝑞 𝐿𝑚
𝒱𝑠𝑞 = (𝑅𝑠 + ) . 𝑖 𝑠𝑞 + 𝐿𝑠 . 𝜎. + 𝜔𝑠 . 𝐿𝑠 . 𝜎. 𝑖 𝑠𝑑 + 𝜔𝑟 . .∅
𝐿2𝑟 𝑑𝑡 𝐿𝑟 𝑟𝑑
𝐿𝑚 𝑖𝑠𝑞
𝜔𝑠 = 𝑝. 𝛺 + .∅ (III.50)
𝑇𝑟 𝑟𝑑
𝑑∅𝑟𝑑
𝑇𝑟 . + ∅𝑟𝑑 = 𝐿𝑚 . 𝑖𝑠𝑑
𝑑𝑡
𝐿𝑚
𝘊𝑒𝑚 = 𝑃. .Ø .𝑖
𝐿𝑟 𝑟𝑑 𝑠𝑞
𝑑
𝐽. 𝜔 = 𝘊𝑒𝑚 − 𝐾𝑓 . 𝜔𝑟 − 𝘤𝑟
𝑑𝑡 𝑟
On a : ∅𝑟𝑞 = 0 , ∅𝑟𝑑 = ∅𝑟
𝑑 1 𝐿2𝑚 𝐿𝑚
𝑖𝑠𝑑 = [− (𝑅𝑠 + ) . 𝑖𝑠𝑑 + 𝜔𝑠 . 𝜎. 𝐿𝑠 . 𝑖𝑠𝑞 + Ø + 𝒱𝑠𝑑 ]
𝑑𝑡 𝜎. 𝐿𝑠 𝐿𝑟 . 𝑇𝑟 𝐿𝑟 . 𝑇𝑟 𝑟
𝑑 1 𝐿2𝑚 𝐿𝑚
𝑖𝑠𝑞 = [−𝜔𝑠 . 𝜎. 𝐿𝑠 . 𝑖𝑠𝑑 − (𝑅𝑠 + ) . 𝑖𝑠𝑞 − . 𝜔 . Ø + 𝒱𝑠𝑞 ]
𝑑𝑡 𝜎. 𝐿𝑠 𝐿𝑟 . 𝑇𝑟 𝐿𝑟 𝑟 𝑟
𝑑 𝐿𝑚 1
∅𝑟 = . 𝑖𝑠𝑑 − 𝑇 . Ø𝑟 (III.51)
𝑑𝑡 𝑇𝑟 𝑟
𝑑 𝑃2 . 𝐿𝑚 𝐾𝑓 𝑃
𝜔𝑟 = . (𝑖𝑠𝑞 . Ø𝑟 ) − . 𝜔𝑟 − . 𝘤𝑟
𝑑𝑡 𝐿𝑟 . 𝐽 𝐽 𝐽
III.4.2.2. Estimation de ωS et de θS
𝐿𝑚 𝑖𝑠𝑞 𝐿𝑚 𝑖𝑠𝑞
𝜔𝑠 = 𝑝. 𝛺 + .∅ = 𝜔𝑟 + .∅ (III.52)
𝑇𝑟 𝑟𝑑 𝑇𝑟 𝑟𝑑
58
Modélisation et Commande Vectorielle de la Machine Asynchrone
Avec :
𝜃𝑠 = ∫ 𝜔𝑠 . 𝑑𝑡
∗ ∗
𝐶𝑒𝑚 𝒱𝑠𝑑
∗
𝒱𝑠𝑞
F.O.C
∅∗𝑟 𝜔𝑠∗
D’après la figure III.6, le bloc F.O.C (Field Oriented Control) possède deux entrées
∗ ∗
(𝐶𝑒𝑚 , ∅∗𝑟 ) et trois sorties (𝒱𝑠𝑑 ∗
, 𝒱𝑠𝑞 , 𝜔𝑠∗ ). On considère que le flux rotoriqure et le couple
électromagnétique pour le régime statique sont maintenus constants et égaux à leurs valeurs
de référence.
∗
𝐶𝑒𝑚 = 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡.
∅∗𝑟 = 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡.
∗ ∗
On déduit les équations de 𝒱𝑠𝑑 , 𝒱𝑠𝑞 𝑒𝑡 𝜔𝑠∗
∗ 𝐿
𝐶𝑒𝑚 = 𝑃. 𝐿𝑚 . ∅∗𝑟 . 𝑖𝑠𝑞
∗
(III.53)
𝑟
𝑑 𝐿𝑚 ∗ 1
∅𝑟 = . 𝑖𝑠𝑑 − . ∅∗𝑟 = 0
𝑑𝑡 𝑇𝑟 𝑇𝑟
∗ .𝐿
𝐶𝑒𝑚
∗ 𝑟
𝑖𝑠𝑞 = (III.54)
𝑃.𝐿𝑚 .∅∗𝑟
∗ ∅𝑟∗
𝑖𝑠𝑑 =
𝐿𝑚
∗ ∗
On a : 𝐶𝑒𝑚 et ∅∗𝑟 des constantes; alors les courants 𝑖𝑠𝑑 ∗
et 𝑖𝑠𝑞 sont aussi des constantes
𝑑 ∗ 𝑑 ∗
Alors : 𝑖 = 0 et 𝑖 = 0, donc on aura :
𝑑𝑡 𝑠𝑑 𝑑𝑡 𝑠𝑞
𝑑 1 𝐿2𝑚 𝐿
𝑖∗ = [− (𝑅𝑠 + ∗
) . 𝑖𝑠𝑑 + 𝜔𝑠∗ . 𝜎. 𝐿𝑠 . 𝑖𝑠𝑞
∗
+𝐿 𝑚 ∗
∅∗ + 𝒱𝑠𝑑 ]=0 (III.55)
𝑑𝑡 𝑠𝑑 𝜎.𝐿𝑠 𝐿𝑟 .𝑇𝑟 𝑟 𝑟 .𝑇 𝑟
𝑑 ∗ 1 ∗
𝐿2𝑚 𝐿𝑚 ∗ ∗
𝑖𝑠𝑞 = [−𝜔𝑠∗ . 𝜎. 𝐿𝑠 . 𝑖𝑠𝑑 − (𝑅𝑠 + ∗
) . 𝑖𝑠𝑞 − ∗
. 𝜔 . ∅ + 𝒱𝑠𝑞 ]=0
𝑑𝑡 𝜎. 𝐿𝑠 𝐿𝑟 . 𝑇𝑟 𝐿𝑟 𝑠 𝑟
59
Modélisation et Commande Vectorielle de la Machine Asynchrone
∗
∅∗𝑟 = 𝑖𝑠𝑑 . 𝐿𝑚 (III.56)
𝐿𝑚 𝑖𝑠𝑞
𝜔𝑟 = 𝜔𝑠 − .∅
𝑇𝑟 𝑟𝑑
On remplace la (III.56) dans (III.55) on détermine les deux tensions de références suivantes :
∗ ∗
𝒱𝑠𝑑 = 𝑅𝑠 . 𝑖𝑠𝑑 − 𝜔𝑠∗ . 𝜎. 𝐿𝑠 . 𝑖𝑠𝑞
∗
(III.57)
∗ ∗ ∗
𝐿𝑚 ∗ ∗
𝒱𝑠𝑞 = 𝑅𝑠 . 𝑖𝑠𝑞 + 𝜔𝑠∗ . 𝜎. 𝐿𝑠 . 𝑖𝑠𝑑 + .𝜔 .∅
𝐿𝑟 𝑠 𝑟
∗
Considérons 𝐶𝑒𝑚 et ∅∗𝑟 comme référence de commande, les équations de FOC sont :
∗ ∗
𝒱𝑠𝑑 = 𝑅𝑠 . 𝑖𝑠𝑑 − 𝜔𝑠∗ . 𝜎. 𝐿𝑠 . 𝑖𝑠𝑞
∗
∗ ∗ ∗
𝐿𝑚 ∗ ∗
𝒱𝑠𝑞 = 𝑅𝑠 . 𝑖𝑠𝑞 + 𝜔𝑠∗ . 𝜎. 𝐿𝑠 . 𝑖𝑠𝑑 + .𝜔 .∅
𝐿𝑟 𝑠 𝑟
∗ ∅∗
𝑖𝑠𝑑 = 𝐿𝑟 (III.58)
𝑚
∗
∗
𝐶𝑒𝑚 . 𝐿𝑟
𝑖𝑠𝑞 =
𝑃. 𝐿𝑚 . ∅∗𝑟
∗
𝐿𝑚 𝑖𝑠𝑞
𝜔𝑠∗ = 𝜔𝑟 + . ∗
𝑇𝑟 ∅𝑟
A partir de système d’équation (III.58) on peut réaliser le schéma fonctionnel suivant :
∗
𝐶𝑒𝑚 ∗
𝒱𝑠𝑑 𝑑, 𝑞 𝒱𝑎∗
𝐹. 𝑂. 𝐶 MAS
∗
𝒱𝑠𝑞 𝒱𝑏∗
𝑎 , 𝑏, 𝑐
∅∗𝑟 𝜔𝑔 𝒱𝑐∗
+ 𝜔∗𝑠
+ 𝜔𝑟
60
Modélisation et Commande Vectorielle de la Machine Asynchrone
𝜔(𝑠) 𝑃
= (III.59)
𝐶𝑒𝑚 (𝑠) 𝐾𝑓 +𝐽.𝑠
Régulateur PI
𝐾𝑖
𝝎∗ + 𝑬𝒓 (𝒔) 𝐾𝑝 + ∗
𝐶𝑒𝑚 𝑃 𝜔
𝑆
𝐾𝑓 + 𝐽. 𝑠
−
𝐾𝑖 .𝑃
𝚠2𝑛 = (III.63)
𝐽
Avec :
ξ et 𝚠𝑛 : respectivement le facteur d’amortissement et la pulsation propre du système non
amorti
Après les calculs on obtient :
2
𝐽.𝜔𝑛
𝐾𝑖 = (III.64)
𝑃
2. ξ. 𝜔𝑛 . 𝐽 − 𝐾𝑓
𝐾𝑃 =
𝑃
61
Modélisation et Commande Vectorielle de la Machine Asynchrone
∅𝑟𝑛 𝑠𝑖 |𝛺| ≤ 𝛺𝑛
∅∗𝑟 = (III.65)
𝛺𝑛
∅𝑟𝑛 . 𝑠𝑖 |𝛺| > 𝛺𝑛
|𝛺|
Où :
𝜔𝑛 = 𝑃. 𝛺𝑛 : est la vitesse angulaire nominale de la machine
III.4.3.3.Limiteur de couple
La commande doit être limitée par un simple dispositif d’écrêtage définis par :
∗ ∗ | 𝑚𝑎𝑥
𝐶𝑒𝑚 𝑠𝑖 |𝐶𝑒𝑚 ≤ 𝐶𝑒𝑚
𝐶𝑒𝑚 (𝑙𝑖𝑚𝑖𝑡𝑒) = (III.66)
𝑚𝑎𝑥 ∗ ∗ |
|𝐶𝑒𝑚 𝑚𝑎𝑥
𝐶𝑒𝑚 . 𝑠𝑖𝑔𝑛(𝐶𝑒𝑚 ) 𝑠𝑖 ≥ 𝐶𝑒𝑚
𝑚𝑎𝑥
Avec : 𝐶𝑒𝑚 = 2,5 ∗ 10 = 25 𝑁. 𝑚
III.4.4.Simulations et analyses
Les simulations présentées dans cette thèse sont réalisées sur une machine asynchrone
62
Modélisation et Commande Vectorielle de la Machine Asynchrone
Sans découplage
63
Modélisation et Commande Vectorielle de la Machine Asynchrone
0 0
-5 -5
-10 -10
-15 -15
-20 -20
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
Fdr
Fqr
10 0.5
0 0
-10 -0.5
-20 -1
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
30
150
20
100
10
50
0
0 -10
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
64
Modélisation et Commande Vectorielle de la Machine Asynchrone
On constate d’après la figure III.13 que le flux rotorique ∅𝑟𝑑 suit sa référence suivant
l’axe (d) avec le flux ∅𝑟𝑞 = 0, ce qui signifie que le découplage de la machine n’est pas
affecté par le changement de consigne du couple.
Le courant statorique 𝑖𝑠𝑞 suive bien le changement du couple ; les courbes des courants
𝑖𝑠𝑑 et 𝑖𝑠𝑞 montrent que les performances de poursuite des courants statoriques sont
satisfaisantes.
On constate aussi d’après les réponses des courants et du flux la diminution des pics et des
oscillations lors de démarrage.
65
Modélisation et Commande Vectorielle de la Machine Asynchrone
cref
20 cem
10
-10
-20
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
Temps (s)
8
10
6
5
4
0
2
-5
0
-2 -10
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
0.5 1
0
0.5
-0.5
-1 0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
66
Modélisation et Commande Vectorielle de la Machine Asynchrone
67
Modélisation et Commande Vectorielle de la Machine Asynchrone
20 20
10 10
5
0 0
-5
-10 -10
-20 -20
0
-10
-0.5
-20
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
-1
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
Temps (s) Temps (s)
-50 -20
-100
-40
-150
-200 -60
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
Temps (s) Temps (s)
68
Modélisation et Commande Vectorielle de la Machine Asynchrone
Test de robustesse
0 1.5
1
-10
0.5
-20
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
2 1
1.5 0.5
1 0
0.5 -0.5
0 -1
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
69
Modélisation et Commande Vectorielle de la Machine Asynchrone
30 2
Rr=0.5 Rr n Rr=Rr n
Rr=0.5Rr n
20 1.5
10 1
0 0.5
-10 0
-20 -0.5
-30 -1
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
2
Rr=Rr n 1
Rr=0.5 Rr n Rr=Rr n
1.5 Rr=0.5 Rr n
0.5
1
0
0.5
0 -0.5
-0.5 -1
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
-200 -80
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
70
Modélisation et Commande Vectorielle de la Machine Asynchrone
0 1
-10 0.5
-20 0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
0
0.5
0 -0.5
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
-200 -60
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
71
Modélisation et Commande Vectorielle de la Machine Asynchrone
Les réponses du système dans les figures III.16 et III.17 sont nettement moins bonnes
que la réponse du système représenté par la figure III.15 car :
Le temps de réponse de la vitesse est également augmenté, car pour un même courant
consommé durant la phase d’accélération, le couple développé n’atteint pas sa valeur
maximum.
L’amplitude du flux rotorique directe n’est pas à la valeur souhaitée ∅∗𝑟 = 1𝑤𝑏 en
présence d’erreurs paramétriques ; variation de la résistance rotorique. Le flux rotorique en
quadrature suit sa référence ∅𝑟𝑞 = 0 𝑤𝑏, mais représente une augmentation d’ordre 0.1 𝑤𝑏
lors de l’introduction du couple de charge et dans le cas d’augmentation de la résistance
rotorique, et vice versa dans le cas de diminution de celui-ci. Ainsi on remarque lors
l’inversion du sens de rotation à -150rad/s les composantes du flux représentent des pics
durant un temps à peu près égale à 0.35s.
Ces dégradations sont dûes au fait que le couple électromagnétique dans la machine
n’est plus cré de façon optimale, le courant et le flux générant ce couple ne sont plus en
quadrature.
Le couple électromagnétique au démarrage atteint une valeur égale à 50N.m puis prend
son régime nominal.
On conclut que les incertitudes sur les paramètres induisent des erreurs sur l’amplitude
et sur l’orientation du flux dans la machine asynchrone.
72
Modélisation et Commande Vectorielle de la Machine Asynchrone
III.5. CONCLUSION
D’après les résultats de simulation, les incertitudes sur les paramètres induisent
l’instabilité de système quand l’erreur d’orientation de flux devient trop importante ; La
structure de régulation classique est donc peu robuste, ce qui nous conduit à recourir aux
techniques avancées qui font l’objet du chapitre suivant.
73
Application des Techniques Avancées
Chapitre IV
Application des Techniques
Avancées
Application des Techniques Avancées
IV.1. Introduction
74
Application des Techniques Avancées
∆𝑒
𝑒 : l’erreur de vitesse.
∆𝑒 : la variation de l’erreur de vitesse.
𝑈 : le couple «électromagnétique.
IV.3.2.Résultats et Interprétation
La première étape dans cette application est la construction d’un réseau neuronal
statique multicouche. C’est à partir d’une base de données mesurées ou estimées que l’on
applique l'apprentissage hors ligne, pour déterminer les coefficients. Quand l’apprentissage
est terminé, on fait l’entraînement du réseau en utilisant la fonction ‘’train’’ et on simule les
résultats par la fonction ‘’Sim’’. Après apprentissage, on aboutit à une erreur de 0,000119, et
aux résultats présentés dans les figures IV.2 et IV.3 qui sont respectivement les figures
d’erreur d’apprentissage et de contrôle de validation du réseau.
75
Application des Techniques Avancées
Temps (s)
Figure IV.3 : Contrôle de validation
D'après les résultats, on peut constater que le modèle neuronal imite bien le
comportement de la machine.
la vitesse suit bien le signal de référence, avec un temps de réponse égale à 0.22s ainsi
l’application d’une charge de10 N.m et l’inversion du sens de rotation ne provoquent aucun
76
Application des Techniques Avancées
-50
-20
-100
-40
-150
-200 -60
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
15
10 10
5 5
0 0
-5 -5
-10 -10
-15
-20 -20
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
15
1.5
10
1
5
0 0.5
-5
0
-10
-0.5
-15
-20 -1
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
Tests de robustesse
Pour confirmer la robustesse du modèle neuronal, un test doit être effectué sur le
réseau neuronal. En premier lieu, le réseau est testé avec la variation paramétrique de la
77
Application des Techniques Avancées
78
Application des Techniques Avancées
Pour réaliser le contrôleur flou, on adopte le schéma proposé par Mamdani. D’après la
figure IV.7 ce schéma est composé de :
𝑋𝑒 = 𝐺𝑒 . 𝑒 (IV.1)
𝑋∆𝑒 = 𝐺∆𝑒 . ∆𝑒 (IV.2)
𝑈𝑘 = 𝑈𝑘−1 + 𝐺∆𝑢 . ∆𝑈𝑘 (IV.3)
Avec :
𝑒 𝐺𝑒 ∆𝑈𝑘
Base de
Fuzzification Règles défuzzification ∑
𝜔𝑟𝑒𝑓 + 𝑒 Calcul ∆𝑒 Inférence
𝐺∆𝑢
de ∆𝑒
𝜔 𝐺∆𝑒
Système 𝑈𝑘
79
Application des Techniques Avancées
L’univers du discours pour le moteur flou est appliqué sur l’intervalle [−1,+1].
Les facteurs de normalisation permettent d’affecter les entrées normalisées dans l’intervalle
[−1,+1] de l’univers du discours ; le gain de dénormalisation définit le gain en sortie du
correcteur. Ces éléments permettent d’agir de façon globale sur la surface de commande en
élargissant ou en réduisant l’univers du discours des grandeurs de commande.
Les règles d'inférence sont décrites par une matrice dite d’inférence qui rassemble
toutes les règles d'inférence sous forme d’un tableau. Dans le cas d'un tableau à deux
dimensions, les entrées du tableau représentent les ensembles flous des variables d'entrées;
l’intersection d'une colonne et d'une ligne donne l'ensemble flou de la variable de sortie
définie par la règle [17]. Le tableau IV.1 présente la matrice d’inférence à sept règles,
l’univers du discours est découpé donc en sept pour les variables d’entrées et de sortie;
c’est-à-dire sept ensembles flous pour chaque entrée et sortie, où les variables floues sont
nommées : NG (négatif grand), NM (négatif moyen), NP (négatif petit), EZ (égal zéro), PP
(positif petit), PM (positif moyen) et PG (positif grand). On a choisi la forme des fonctions
d’appartenances triangulaire à cause de leur simplicité de mise en œuvre ; et l’implication
utilise l’inférence Max-Min de Mamdani.
∆𝒆
NG NM NP ZE PP PM PG
𝑈𝑘
NG NG NM NM NP ZE ZE ZE
NM NG NM NM NP ZE ZE ZE
𝒆 NP NG NP NP ZE ZE ZE PP
ZE NM NP NP ZE PP PP PM
PP NP ZE ZE ZE PP PP PG
PM ZE ZE ZE PP PM PM PG
PG ZE ZE ZE PP PM PM PG
Tableau IV.1: Matrice d’inférence.
80
Application des Techniques Avancées
𝜇(𝒆) 𝜇(∆𝒆)
𝒆 ∆𝒆
𝜇(𝑼𝒌 )
𝑼𝒌
Figure. IV.8: Fonction d'appartenance des différentes
variables linguistiques.
81
Application des Techniques Avancées
Les résultats de simulation présentés dans cette section sont réalisés sur une machine
asynchrone alimentée par un onduleur de tension commandé en MLI, et pilotée par une
commande vectorielle indirecte.
150 wr
40
100 wref
20
50
0 0
-50 -20
-100
-40
-150
-200 -60
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
Temps (s) Temps (s)
Courant 𝑖𝑠𝑑 (A) Courant 𝑖𝑠𝑞 (A)
20 20
10 10
5
0 0
-5 -10
-10
-20
-20 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
0 0.5 1 1.5 2
Temps (s)
2.5 3 Temps (s)
Courant 𝑖𝑠𝑎 (A) Flux rotoriques ∅𝑟 (wb)
20 2
Fdref
15 Fdr
1.5 Fqr
10
5 1
0
-5 0.5
-10
0
-15
-20 -0.5
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
Temps (s) Temps (s)
Figure IV.10: Commande par un régulateur flou.
83
Application des Techniques Avancées
Tests de robustesse
D’après la figure IV.11 et lors les variations paramétriques, on constate que la réponse
de vitesse suit bien la consigne mais avec un temps de réponse un peu lent par rapport à l’état
normal.
Ainsi, lors de la variation de résistance rotorique, le flux rotorique varie pendant un temps
très court dans le cas de changement du sens de rotation suivant les deux axes (𝑑 ) et (𝑞) ; puis
pendant que le régime permanent est établi, le flux suivant l’axe (𝑑) revient à sa valeur de
référence ∅𝑟𝑑 = 1𝑤𝑏 , et le flux suivant l’axe (𝑞 ) devient nul ∅𝑟𝑞 = 0𝑤𝑏. Par contre lors de
la variation du moment d’inertie 𝐽, les flux rotoriques suivent bien leurs valeurs de référence.
Les résultats obtenus montrent donc que le contrôleur flou présente des performances de
poursuite très satisfaisantes.
84
Application des Techniques Avancées
200 2 wref
150 Rr=Rr n
Rr=Rr n
100 Rr=1.5Rr n 1.5
50 Rr=1.5Rr n
wref
0 1
-50
-100 0.5
-150
-200 0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
Temps (s) Temps (s)
200 2
Rr=Rr n Fdref
150 Rr=0.5Rr n Rr=Rr n
100 wref 1.5 Rr=0.5Rr n
50
0 1
-50
-100 0.5
-150
-200 0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
Temps (s) Temps (s)
84
Application des Techniques Avancées
Le réseau ANFIS utilisé dans ce travail a été programmé par la boite à outil de la
logique floue Toolbox dans le logiciel Matlab (version 7) [23] [46] [55], avec lequel on a
construit les règles floues (Si-Alors) avec leurs fonctions d’appartenances appropriées à sept
ensembles, tout en respectant les étapes suivantes :
- La tolérance =10−3 ;
La structure neuronale équivalente proposée sous Matlab est représentée à la figure IV.12.
85
Application des Techniques Avancées
86
Application des Techniques Avancées
15 30
10 20
5 10
0 0
-5 -10
-10 -20
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
5
1
0
-5 0.5
-10
0
-15
-20
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
-0.5
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
Temps (s) Temps (s)
-50
-20
-100
-40
-150
-200 -60
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
Temps (s) Temps (s)
87
Application des Techniques Avancées
la vitesse atteint sa valeur de consigne au bout d’un temps très court et suit bien la vitesse
de référence, un bon rejet de la perturbation dû à l'application de la charge.
les flux rotoriques possèdent une dynamique rapide pour atteindre ses valeurs de
références, suivant l’axe 𝑑 ∅𝑟𝑑 = 1𝑤𝑏 et suivant l’axe 𝑞 la composante en quadrature
∅𝑟𝑞 = 0𝑤𝑏. Le découplage est assuré par ce type de régulateur, ce qui confirme la
robustesse de la commande appliquée.
Tests de robustesse
Suivant les résultats de simulation obtenus on peut donc dire que le contrôleur
ANFIS est robuste vis-à-vis des variations de la résistance rotorique 𝑅𝑟 , du moment
d’inertie 𝐽, de la charge 𝐶𝑟 et du changement de sens de rotation.
88
Application des Techniques Avancées
200
Rr=1.5Rr n
150 Rr=Rr n
2
Rr=Rrn
wref Rr=1.5Rrn
100
1.5
50
0
1
-50
-100 0.5
-150
-200 0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
Temps (s) Temps (s)
200 2
J=Jn wref
150 J=1.5Jn J=J n
wref J=1.5Jn
100 1.5
50
0 1
-50
-100 0.5
-150
-200 0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
200 2
Rr=Rr n Fdref
150 Rr=0.5Rr n Rr=Rr n
Rr=0.5Rr n
100 wref 1.5
50
0 1
-50
-100 0.5
-150
-200 0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
89
Application des Techniques Avancées
IV.5. Etude Comparative des Différentes modes de Commande :PI, RN, LF et ANFIS
200
Wr(PI classique)
150 Wrn(Neuronal)
Wrf(Flou)
100 wra(Anfis)
50 wref
0
-50
-100
-150
-200
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
Temps (s)
Wr(PI classique)
Wrn(Neuronal)
160
Wrf(Flou)
wra(Anfis)
155 wref
150
145
140
Temps (s)
Représentation avec "Zoom"
-150
-160
90
Application des Techniques Avancées
La figure IV.16 montre les différentes réponses obtenues pour chacune des stratégies
appliquées : la commande classique PI, la commande neuronale RN, la commande floue RF et
la commande hybride ANFIS.
En plus des agrandissements de certaines zones particulièrement importantes sont présentés.
D’après la figure IV.16, les réponses en vitesse sont très similaires dans les quatre
cas. Le tableau IV.2 représente une comparaison par rapport au temps de réponse entre les
quatre techniques de commande étudiées dans ce travail. Le temps de réponse est estimé pour
les deux cas, à savoir pour wref = 150rad/s et wref = -150 rad/s. On constate que la réponse
91
Application des Techniques Avancées
de vitesse engendrée par le régulateur ANFIS est plus rapide dans les deux sens de
fonctionnement de la machine.
D’après les figures IV.6, IV.11 et IV.15 qui représentent la commande de vitesse de la
machine asynchrone par les régulateurs RN, RF et ANFIS, les réponses du flux rotorique du
système présentent des dépassements, juste un moment après le système rétablit leur position.
D’après les figures III.16 et III.17 qui représentent la commande de vitesse de la machine
asynchrone par le régulateur classique PI, une dégradation de la réponse du flux du système.
Tout au long de la simulation le flux rotorique ne suit plus leur signal de référence, ce qui
implique la sensibilité à la variation paramétrique rotorique.
La réponse en vitesse est ralentie dans les quatre cas, mais les courbes restent très proches
les unes des autres, et la réponse en vitesse du régulateur ANFIS reste la plus rapide.
IV.6 .Conclusion
Pour tester la robustesse de ces régulateurs, des perturbations sont introduits par
les variations paramétriques. Suite à une étude et à une comparaison au niveau de la
robustesse ,on déduit que le contrôleur ANFIS a donné une amélioration des performances
dynamiques pour le régime transitoire, ainsi que statique, respectivement en poursuite et en
rejection d’un contrôle bouclé, donc le découplage a été maintenu. Le temps de réponse de la
vitesse de la machine asynchrone est bien meilleur avec ANFIS qu’avec les autres approches.
92
Conclusion Générale
Conclusion Générale
Conclusion Générale
Conclusion Générale
Le système peut devenir instable quand la grandeur sert à réguler perd le suivi de
consigne désiré.
Pour remédier à ces problèmes on a proposé de remplacer ce contrôleur classique par les
contrôleurs intelligents qui apportent des degrés de fiabilité supérieurs au régulateur classique.
Ces contrôleurs sont caractérisés par des facteurs réglables, par :
Le nombre de couche cachées ainsi que celui des neurones dans chaque couche avec
l’algorithme de retro-propagation du gradient et qui servent à bien déterminer un
contrôleur fiable et performant.
La taille de la base des règles, le choix de l’univers du discours lequel permet la restriction
de présence de l’ensemble de données (entrées), et les gains de normalisation et de
dénormalisation qui sont les points les plus importants dans la construction d’un
contrôleur flou et dont leur réponse varie selon le choix de ces paramètres cités plus haut.
Ainsi, la rapidité de réponse de ce régulateur reste le point faible de cette méthode de
commande.
93
Conclusion Générale
Enfin, la complexité d’une méthode est relative au nombre de paramètres à régler. Les
techniques dite ‘’avancées’’, exigent en général un plus grand nombre de coefficients à
régler; c’est pourquoi il est indispensable de développer, en parallèle à la l’élaboration et la
synthèse de la loi de commande, une stratégie d’autopilotage la plus transparente possible
pour l’utilisateur.
Dans notre étude, les résultats proposés ont clairement mis en évidence l’attribution des
lois de commande avancées ; plus particulièrement la combinaison de deux approches, floue
et neuronale qui a donné de meilleurs résultats par rapport à la performance de stabilité qui
consiste à un bon poursuivi de trajectoire (flux, vitesse), et la performance de rapidité qui se
caracterise par un meilleur temps de réponse. Ainsi, le but essentiel de l’étude de ces
techniques est la robustesse. La combinaison des deux approches en question possède la
capacité d’adaptation de ses paramètres au temps réel grâce à un algorithme de retro-
propagation du gradient. Cette combinaison assure donc le découplage entre le problème de
suivi de trajectoire et le problème de rejet de perturbation.
Les travaux théoriques étudiés et les solutions retenues restent à tester sur l’application
réelle pour confirmer l’adaptation pratique des paramètres théoriques appliqués dans notre
système de commande, et qui pourraient être améliorés en jouant sur les facteurs réglables des
régulateurs cités précédemment. Cette étude ouvre donc un grand nombre de perspectives.
Tout d’abord, il serait intéressant d’adapter une méthode pour le choix de la structure
neuronale, ainsi que les paramètres de construction d’une structure floue. On peut envisager
d’appliquer d’autres stratégies de commandes telles que les algorithmes génétiques, ou une
amélioration de la combinaison hybride optimisé par des algorithmes génétiques. Enfin, on
peut conclure que l’efficacité de chaque type de commande dépend de leur cas d’application.
94
Annexe
LES CARACTERISTIQUES DU MOTEUR
95
Références Bibliographiques
Références Bibliographiques
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