Cours Ecologie 2 PDF
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◼ L'eau
La vie ne peut se développer
sans eau quelque soit sa
forme.
LES 5 ÉLÉMENTS INDISPENSABLES À LA VIE
La lumière:
permet la photosynthèse, (énergie
lumineuse en E chimique, matière
minérale en M organique) sans elle la
plante ne peut pas réaliser la
photosynthèse et donc ne peut pas
produire la matière vivante nécessaire à
son développement.
Macromolécule
Cellule
Tissu
Organe
Système
Individu
Population
Communauté
Ecosystème
Biosphère
Domaines d’intervention de l’Ecologie
• Ecosystèmes des eaux continentales, pour les écosystèmes lentiques des eaux
calmes à renouvellement lent (lacs, marécages, étangs) ou écosystèmes
lotiques des eaux courantes (rivières, fleuves) ;
Comprend:
l’atmósphère,
l’Hydrosphere et la
litosphere.
La biosphère (sensu stricto) est l’ensemble
des organismes vivants qui
peuplent la surface de la Terre.
Une population englobe l’ensemble des individus d’une même espèce occupant
une aire géographique commune ; c’est–à–dire des individus pouvant se
reproduire entre–eux d’un point de vue biologique et d’un point de vue
géographique.
STRUCTURE D’UNE POPULATION
Les individus peuvent être distribués en groupes plus ou moins isolés
géographiquement et peuvent constituer autant de populations.
Les populations ouvertes sont des populations qui restent génétiquement liées
grâce aux phénomènes de migration. On parle de métapopulation.
Contrairement, les populations fermées ne présentent pas d’échanges
génétiques à cause d’un isolement dû à des bouleversements climatiques ou
géologiques.
Ces populations fermées peuvent évoluer différemment et donner
naissance à des nouveaux taxons (il s’agit de l’unité de classement : espèce
– genre – famille – etc.)
On parle alors de spéciation allopathique.
CARACTERISTIQUES D’UNE POPULATION
2 º - les facteurs édaphiques : température, eau, air, caractères physiques et chimiques du sol ;
3 º - les facteurs topographiques : relief du terrain. Ces facteurs s’exercent indirectement par leur
action sur le climat et le sol ;
B- Classification basée sur la nature et les modalités d’action physiologique des facteurs
indépendamment de leur localisation. On distingue :
3º -les facteurs chimiques : gaz de l’atmosphère libre et du sol, gaz et substances dissous dans l’eau,
substances minérales et organiques du sol
ORGANIQUES
SUBSTANCES
CHIMIQUES INORGANIQUES
Enoncée par Shelford en 1911, cette loi stipule que pour tout facteur écologique, il existe un intervalle de
tolérance à l'intérieur du quel tout processus écologique dépendant de ce facteur s'exprime normalement. Au
sein de l'intervalle de tolérance existe une valeur intermédiaire optimale « optimum écologique » encore
appelée préférendum pour laquelle la réponse aux facteurs écologiques est maximale.
Notion de niche écologique
la niche, qui est la position que l’organisme occupe dans son
environnement, comprenant les conditions dans lesquelles il est trouvé, les
ressources qu’il utilise et le temps qu’il y passe.
Les organismes peuvent changer de niches quand ils se développent.
On constate que les espèces qui ont des grandes valences écologiques
ont une large distribution géographique.
Les espèces à faible valence écologique sont très localisées ou liées
à un milieu très spécial. Selon les facteurs considérés, des termes
spécifiques qui montrent la largeur de la valence écologique sont
utilisés.
• Le fonctionnement et la
distribution des organismes
vivants à la Surface de la Terre et
de leurs communautés à un
moment donné sont les
résultantes de l’action simultanée
des facteurs écologiques
Action de l’humidité
•L’eau, constituant pondéralement le plus important de la matière, environ
70 %.
• l’hygrométrie atmosphérique
•Organismes mésophiles
A cette catégorie appartiennent la plupart des végétaux
des milieux tempérés, les plantes cultivées et la
majorité des animaux terrestres qui se contentent
d'une hygrométrie moyenne.
• Les organismes hygrophiles
• Dans les régions tempérées, le froid est nécessaire aux plantes pour que les
fonctions vitales s'accomplissent, en particulier lors du passage de l'état végétatif
à l'état de reproduction.
• Les températures extrêmes peuvent être létales pour les plantes, mais avant que
ces températures ne soient atteintes, les végétaux réagissent ou s'adaptent pour
en limiter les dégâts.
• Les plantes les plus résistantes aux hautes températures sont celles des déserts
subtropicaux. La résistance maximale des plantes à la chaleur est le fait de Cactées
et les autres végétaux xérophiles (de milieux secs) qui peuvent supporter jusqu'à
65°C.
•
on observe au sein
d'un ensemble des
vertébrés
homéothermes
appartenant à un
groupe systématique
proche, un
accroissement de la
taille et de la masse
corporelle des espèces en
fonction de la latitude.
Les animaux et les températures extrêmes
La modification de la fourrure
• Chez les mammifères des régions froides, la fourrure est plus épaisse qu'en climat
chaud. Son épaisseur augmente avec la taille de l'animal.
• Les espèces des régions tempérées pour éviter la forte perte de la chaleur ont
aussi pour la plupart des robes sombres.
Les animaux et les températures extrêmes
Adaptations éthologiques
Les températures extrêmes conduisent certains animaux à prendre l'habitude de se cacher
sous l'ombre ou dans des terriers pendant les heures chaudes ou encore d'adopter des moeurs
nocturnes.
Adaptations physiologiques
Les animaux luttent souvent contre les hautes températures par la réduction du métabolisme et
par l'augmentation des pertes de chaleurs grâce à la vasodilatation périphérique et à la
transpiration cutanée.
Le Vent
Le vent résulte du mouvement de l'atmosphère entre les hautes et basses pressions.
L’impact de ce facteur sur les êtres vivants peut se résumer comme suit :
❑ Il a un pouvoir desséchant car il augmente l’évaporation.
❑ Il a aussi un pouvoir de refroidissement considérable.
❑ Le vent est un agent de dispersion des animaux et des végétaux.
❑ L’activité des insectes est ralentie par le vent.
❑ Les coups de vent, en abattant des arbres en forêt, créent des clairières dans
lesquelles des jeunes arbres peuvent se développer.
❑ Le vent a un effet mécanique sur les végétaux qui sont couchés au sol et prennent
des formes particulières appelées anémomorphose.
FACTEURS ÉDAPHIQUES
La texture du sol est définie par la grosseur des particules qui
le composent : graviers, sables, limons, argiles (granulométrie :
mesure de la forme, de la dimension et de la répartition en
différentes classes des grains et des particules de la matière
divisée) :
Particule Diamètre
Graviers >2 mm
Sables grossiers 2 mm à 0,2 mm
Sables fins 0,2 mm à 20 µm
Limons 20 µm à 2µm
Argiles < 2µm
LA STRUCTURE DU SOL
•Le maintien d’une hiérarchie sociale avec des individus dominants et des individus dominés.
•La compétition alimentaire entre individus de la même espèce est intense quand la densité
de la population devient élevée. (Sa conséquence la plus fréquente est la baisse du taux de
croissance des populations).
Chez les végétaux, la compétition intraspécifique, liée aux fortes densités se fait surtout pour
l’eau et la lumière. (Elle a pour conséquence une diminution du nombre de graines formées
et/ou une mortalité importante qui réduit fortement les effectifs).
Coactions Hétérotypiques ou interspécifiques,
CE SONT LES RELATIONS QU'ONT LES INDIVIDUS
ENTRE DEUX (OU PLUSIEURS) ESPÈCES
DIFFÉRENTES.
-mutualisme,
-Neutralisme,
-commensalisme, -compétition,
-parasitisme. -prédation,
Espèces A Espèces B
Mutualisme + +
Commensalisme + 0
Compétition - -
Herbivorie + -
Prédation + -
Parasitisme + -
Amensalisme
une espèce inhibe le développement de
- 0
l'autre juste par sa présense.
Le neutralisme: lorsque les deux espèces sont
indépendantes : elles cohabitent sans avoir aucune
influence l’une sur l’autre.
La compétition interspécifique
S
La prédation
❑La prédation est l’une des pressions de
sélection les plus importantes de l’évolution
❑La prédation représente un coût important
pour les proies en terme de fitness (survie +
reproduction)
- Transfert d'énergie
- Les prédateurs sont des agents de la mortalité et
s’alimentent sur la matière organique plutôt que des
extracteurs ou des décomposeurs
- Structure et l'évolution de la communauté
Le fonctionnement d’un écosystème est fortement contraint par
la prédation exercée par les niveaux supérieurs sur les niveaux
trophiques inférieurs.
Lutte biologique
S
Le mutualisme
Association bénéfique pour les deux
partenaires(+/+)
S
Le commensalisme
Interaction entre une espèce, dite commensale, qui en
tire profit de l’association et une espèce hôte qui n’en
tire ni avantage ni nuisance.
S
L’amensalisme
C’est une interaction dans laquelle une espèce
est éliminée par une autre espèce qui secrète
une substance toxique. Dans les interactions
entre végétaux, l’amensalisme est souvent
appelé allélopathie
Conséquences de la compétition
interspécifique
◘ Diminution de la croissance corporelle et de la
survie (surtout les juvéniles)
◘ Augmentation de l’âge de première reproduction
et parfois de l’émigration
◘ Affaiblissement du système immunitaire
◘ Influence sur la répartition géographique
◘ Influence sur la localisation dans les divers
biotopes d’une même localité
◘ La divergence des caractères
STRUCTURE ET
FONCTIONNEMENT DES
ECOSYSTEMES