Enzymologie 10

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NOMENCLATURE ET CLASSIFICATION DES ENZYMES

LES COFACTEURS
LES ISOENZYMES

2EME ANNEE PHARMACIE


ANNEE UNIVERSITAIRE 2015-2016
DR K.AKSAS
NOMENCLATURE
• Avant 1961, les enzymes ont été dénommées
selon le nom du S sur lequel elles agissent en
ajoutant le suffixe "ase".

• Exemple : uréase, lipase, transaminase,…etc.


Nomenclature fonctionnelle
Puis il y a eu, une nomenclature fonctionnelle, ou le
nom de l’enzyme indique à la fois :
• le nom du substrat
• la réaction catalysée
• Suivis du suffixe « ase »
Exemples
• Glucose-6 phosphatase : l’enzyme hydrolyse la
liaison ester-phosphate en C-6 du glucose ;
• Glucokinase : l’enzyme transfère un groupe
phosphate de l’ATP au glucose.
• Pyruvate carboxylase
Nomenclature officielle

• La Commission des enzymes (Enzyme


Commission) a établi une classification qui
attribue à chaque enzyme un nombre à quatre
chiffres :
E.C. X.X.X.X.
Nomenclature officielle
• Cette nomenclature précise et complète la
nomenclature fonctionnelle.
• Dans un rapport ou une publication le nom
fonctionnel continue à être utilisé mais ce dernier
est toujours suivi entre parenthèses par son
numéro dans la nomenclature officielle.
• Les quatre chiffres de la nomenclature EC des
enzymes désignent chacun une caractéristique de
l'enzyme qui permet de l'identifier en fonction du
type de réaction catalysée:
Nomenclature officielle
• X1 : Le premier nombre pouvant varier de 1 à 6
indique le type de réactions
• X2 : Le deuxième désigne la sous-classe de
l'enzyme qui est définie suivant son mécanisme
d'action.
• X3 : Le 3e nombre désigne la nature de la molécule
qui sert d'accepteur, lorsqu'il s'agit d'un transfert
d'électrons.
• X4 : Le 4e nombre est un numéro d'ordre dans le
groupe et dans le sous-groupe. Lorsqu'une enzyme
se termine par 99, cela signifie qu'elle est
incomplètement caractérisée.
NOM TYPES DE RÉACTIONS CATALYSÉES

X= 1 Oxydoréductases catalysent les réactions d’oxydoréduction

X= 2 Transférases Catalysent le transfert d’un groupement


fonctionnel

X= 3 Hydrolases catalysent la coupure de liaisons avec


consommation de H2O

X= 4 Lyases catalysent la coupure de liaisons sans


consommation de H2O

X= 5 Isomérases catalysent les réactions d’isomérisation dans


une molécule

X= 6 Ligases catalysent la formation de liaisons


covalentes entre deux molécules
1- LES ENZYMES D'OXYDOREDUCTION

• En biochimie, les oxydoréductases sont des enzymes


catalysant les réactions d'oxydoréduction en
transférant les ions H+ et des électrons.
• Elles sont associées à des coenzymes
d'oxydoréduction : NAD+, FAD, FMN, etc.
• Plusieurs de ces enzymes sont connues en tant que :
• oxydases
• réductases
• peroxydases
• oxygénases
• déshydrogénases
1- LES ENZYMES D'OXYDOREDUCTION

Les oxydoréductases sont classées EC 1 dans la


nomenclature EC des enzymes.
Les oxydoréductases peuvent être ensuite divisées
en 24 sous-catégories : EC 1.1 · EC 1.2 · EC 1.3 · EC
1.4 · EC 1.5 · EC 1.6 · EC 1.7 · EC 1.8 · EC 1.9 · EC
1.10 · EC 1.11 · EC 1.12 · EC 1.13 · EC 1.14 · EC 1.15
· EC 1.16 · EC 1.17 · EC 1.18 · EC 1.19 · EC 1.20 · EC
1.21 · EC 1.97 · EC 1.98 · EC 1.99
1- LES ENZYMES D'OXYDOREDUCTION

1. Déshydrogénases des fonctions alcool,


carbonyles ou carboxyliques
2. Déshydrogénases faisant apparaître des
doubles liaisons
3. Déshydrogénases des fonctions azotées
4. Enzymes participant au transfert d'électrons
dans la mitochondrie
5. Oxygénases
Exemples
EC1 : Oxydoréductases
EC 1.1: Oxydoréductases qui utilisent le groupe
CH-OH comme donneur d’électrons (alcool
oxydoréductases)
EC 1.1.1 NAD+ ou NADP+ sont les accepteurs
d’électrons
EC1.1.1.1 Alcool déshydrogenase
Alcohol : NAD+ oxydoréductases
Crystallographic structure of the
homodimer of human ADH
ADH Humaine
In humans, ADH exists in multiple forms as a
dimer.
ADH is encoded by at least seven different genes.
There are five classes (I-V) of alcohol
dehydrogenase, but the hepatic form that is used
primarily in humans is class 1.
Class 1 consists of α, β, and γ subunits that are
encoded by the genes ADH1A, ADH1B, and
ADH1C.
It catalyzes the oxidation of ethanol to acetaldehyde:
L’ ADH1

CH3CH2OH + NAD+ → CH3CHO + NADH, H+


Ethanol Acétaldéhyde

NAD+ NADH, H+
EC 1.1.1.6 Glycérol déshydrogénase
glycérol:NAD+ 2-oxydoréductase

• glycérol + NAD + glycérone + NADH,H+


LDH

EC 1.1.1.27
Glutamate DSH
EC1.4.1.2
C’est une DSH de fonctions azotées
2 - LES TRANSFERASES
1. Enzymes transférant un groupe méthyle
2. Enzymes transférant des radicaux a plusieurs
carbones : aldéhyde, cétone, acyle…etc.
3. Enzymes transférant des molécules glucidiques
4. Aminotransférases
5. Phosphotransférases
Créatine Kinase
EC 2.7.3.2
La créatine kinase (CK), anciennement appelée
phosphocréatine kinase ou
créatine phosphokinase (CPK) est une enzyme
exprimée par divers types de tissus.
Transfert d’un groupe Phosphate sur un
groupement aminé de la créatine
ATP + creatine ADP + phosphocreatine
LES COFACTEURS

IONS METALLIQUES ET COENZYMES


LES COFACTEURS

• Ce sont des corps chimiques non protéiques


indispensables à l’activité enzymatique
• Il en existe deux types :
1. Ions métalliques
2. Coenzymes
IONS METALLIQUES
Appelés aussi, cofacteurs inorganiques.
Ils interviennent de trois façons :
1. Stabilité structurelle du complexe ES
• Exemple : le Mg2+ avec les kinases
2. Maintien de la structure tertiaire de l’enzyme
• Exemple : le Zn est indispensable à la forme
dimérique de l’enzyme
3. Rôle directe dans la catalyse
• Exemple : le Fer intervient directement dans la
réaction catalysée par la catalase
COENZYMES
• Ce sont des molécules biologiques, de nature organique mais non
protéique.
• Ces composés organiques ont un faible poids moléculaire et sont
thermostables.
• Possèdent dans leurs structures des cycles et des hétérocycles
fortement conjugués (propriétés spectrales)
• Presque toutes les vitamines hydrosolubles et liposolubles
connues sont impliquées dans la structure des coenzymes sauf la
vitamine C (hydrosoluble) et la vitamine A (liposoluble).
• Ils agissent à faible concentration et doivent, comme les
enzymes, être régénérés à la fin d’une réaction ou d’une séquence
de réactions . Ils sont libres ou associés à l’enzyme.
COENZYMES
Lorsqu’il est libre, le coenzyme s’associe au moment de la catalyse à
la partie protéique appelée «apoenzyme» pour former le complexe
fonctionnel apoenzyme-coenzyme appelé Holoenzyme.
Dans ce cas ces coenzymes prennent le nom de «coenzymes vrais»
ou coenzymes cosubstrat.
Ces coenzymes sont liés par des liaisons électrostatiques ou plus
faiblement encore et ces liaisons sont renouvelées à chaque réaction
effectuée.
Ils sont souvent modifiés après la réaction et sont régénérés par une
autre enzyme.
La concentration des coenzymes doit être du même ordre de
grandeur que celle du substrat = relation stœchiométrique.
Exemples : NAD+ et NADP+.
COENZYMES
• D’autres enzymes comportent dans leur structure le
coenzyme.
• Ce dernier est lié à l’apoenzyme par une liaison
covalente.
• Leur concentration est nécessairement la même que
celle de l’enzyme, c'est-à-dire petite
= catalytique.
• Leur séparation de l’apoenzyme peut entrainer sa
dénaturation
• Le coenzyme est alors appelé groupement
prosthétique de l’enzyme et a un rôle activateur.
Exemples : FAD et FMN.
COENZYMES
• C’est sous la forme d’holoenzyme que l’enzyme
acquiert une spécificité pour son substrat.
• Les coenzymes ont des fonctions d'accepteurs et
de transporteurs de radicaux libérés au cours de
la catalyse.
• Ils fixent et transportent :
 des hydrogènes et des électrons dans les
réactions d'oxydoréduction.
 des radicaux autres que l'hydrogène et les
électrons dans les autres réactions.
COENZYMES
• Ils transportent le radical d'un composé A à un composé B. La
réaction globale catalysée est la suivante:
• A-R + B A + B-R (échange du radical R entre A
et B)
• La catalyse va comporter les étapes suivantes :
1. A-R + E-Co A + E-Co-R (prise en charge du
radical)
2. E-Co-R + B B-R + E-Co (transport sur B)
3. E-Co E + Co (dissociation de l’holoenzyme
uniquement s’il s’agit d’un coenzyme cosubstrat)
CLASSIFICATION
1. Les coenzymes d'oxydoreduction
2. Les coenzymes de transport des radicaux
monocarbonés
3. Coenzymes de transport de radicaux a deux
ou plusieurs carbones
4. Coenzyme des aminotransferases : le
pyridoxal phosphate
1 - LES COENZYMES D'OXYDOREDUCTION
• Ils participent aux réactions d’oxydoréductions en transportant
des atomes d’hydrogène sous forme d’électrons et de protons
(NAD+, FAD, etc.) ou uniquement des électrons (cytochromes,
etc.).

• On les rencontre dans toutes les réactions d’oxydoréduction


cellulaire et dans les séquences de transports d’électrons
organisés comme la respiration ou la photosynthèse.

• Les enzymes qui catalysent les réactions dans lesquelles sont


impliqués ces coenzymes sont des déshydrogénases ou des
réductases.

• On distingue :
1 - LES COENZYMES D'OXYDOREDUCTION

1. Coenzymes nicotiniques ou pyridiniques :


NAD+ et NADP+
2. Les coenzymes flaviniques : FMN et FAD
(dérivés de la riboflavine (Vit B2))
3. Les coenzymes quinoniques : ubiquinone et
plastoquinone
4. Les metalloporphyrines : cytochromes,
catalases, peroxydases et oxygénases
5. Protéines fer-soufre
Coenzymes nicotiniques ou pyridiniques : NAD+ et NADP
+

• Ces coenzymes ont une répartition universelle


puisque toutes les cellules en contiennent. Ils
dérivent du nicotinamide ou vitamine PP (Vit B3).
• Les deux types les plus représentés sont :
• NAD+ : Nicotinamide Adénine Dinucléotide
• NADP+ : Nicotinamide Adénine Dinucléotide
Phosphate
• Ce sont des petites molécules solubles. On en trouve
en partie à l'état libre dans les mitochondries,
chloroplastes et dans le cytosol. Ils ont le même
potentiel rédox (E°’ = - 032 V) et interviennent tous
les deux dans les réactions d'oxydoréduction de
l'alcool vers l'acide carboxylique ou vice-versa.
Coenzymes nicotiniques ou pyridiniques : NAD+ et NADP
+
Propriétés spectrales du NAD+ et NADP+
Propriétés spectrales du NAD+ et NADP+

• Le site réactif du coenzyme se situe au niveau du


noyau pyridine et les étapes de réaction sont les
suivantes :
• Le premier électron neutralise la charge positive
sur l'azote quaternaire, le second neutralise un
proton qu'il transforme en H qui se fixe sur le
carbone 4.
• Il reste un proton qui accompagne la molécule
réduite d'où l'écriture NADH,H+ et NADPH,H+.
Coenzymes nicotiniques ou pyridiniques : NAD+ et NADP+

• Le NAD+ intervient généralement sous forme oxydée


et prend en charge les électrons et les protons dans les
déshydrogénations cataboliques, autrement dit,
NAD+ intervient dans les systèmes de dégradation ou
de catabolisme conduisant à la récupération d'énergie.

• NADP+ intervient souvent sous forme réduite


(NADPH,H+) et est associé aux déshydrogénases
(réductases) dans les réactions de synthèse.
Dans la cellule il y a des déshydrogénases à NADH,H+/NAD+
et des déshydrogénases à NADPH,H+/NADP+ bien que
certaines acceptent les deux.

Ces deux couples sont rarement interchangeables car les


produits peuvent êtres très différents.
Exemple de deux réactions sont catalysées par
2 malate déshydrogénases
FMN
FAD
FAD et FMN
• FAD et FMN sont liées à l’enzyme : ce sont
des groupements prosthétiques
UBIQUINONE / Coenzyme Q10
• L'ubiquinone, encore appelée coenzyme Q10 est un
coenzyme liposoluble transporteur d'hydrogènes à
partir des substrats organiques vers l'oxygène dans la
chaîne respiratoire mitochondriale.
• Elle n'a pas une origine vitaminique et peut être
synthétisée par toutes les cellules.
• Elle n’est pas attachée à une protéine et peut circuler
librement dans la couche phospholipidique de la
membrane mitochondriale interne.
UBIQUINONE / Coenzyme Q10
Les métalloporphyrines
Les métalloporphyrines sont de véritables
groupements prosthétiques liés à leur apoenzyme
respective par des liaisons covalentes.
Les métalloporphyrines résultent de l'union, sous
forme de complexe, d'un atome de fer et d'une
porphyrine (dérivé par substitution du noyau
tétrapyrrolique).
On les rencontre dans les cytochromes et dans les
Peroxydases.
PROTEINES FER-SOUFRE
Ces protéines fer-Soufre interviennent dans les
séquences de transport des électrons aussi bien
dans la chaîne respiratoire que dans la
photosynthèse.
Le fer est non hamitique et le soufre sous forme
sulfure.
Le fer et le soufre sont en quantité équimoléculaire.
L’apoprotéine est liée au fer par l’intermédiaire des
cystéines.
Le transport des électrons se fait encore par
changement de valence de fer passant
réversiblement du fer ferrique au fer ferreux.
PROTEINES FER-SOUFRE
2 - LES COENZYMES DE TRANSPORT DES RADICAUX
MONOCARBONES

Les radicaux monocarbonés susceptibles d’être


transportés par leurs coenzymes spécifiques sont :
CO2, -CH3, -CHO, -CH2OH, etc.
• Coenzyme de transport de CO2 (réaction de
carboxylation) : Biotine* ou Vitamine H, Vitamine K
• Coenzymes de transport de radicaux autres que CO2
(CH3, Alkyl): S-Adenosyl methionine,
Tétrahydrofolate ( Vit B9= Acides foliques*).
3 - COENZYMES DE TRANSPORT DE RADICAUX A DEUX OU
PLUSIEURS CARBONES

• Il s'agit des coenzymes chargés de transporter les


radicaux: Acyle, aldehydyle, carboxyle, etc.
• Il s’agit essentiellement de 3 coenzymes
importants compte tenu de leur implication dans
le métabolisme énergétique des glucides :
ThiaminePyrophosphate* (Dvé de la Vit B1)
Acide lipoique et Lipoamide
Le coenzyme A* ou HSCoA (Dvé de la Vit B5)
4 - COENZYME DES AMINOTRANSFERASES
LE PYRIDOXAL PHOSPHATE
• Le pyridoxal phosphate (PLP) est un coenzyme
d'une importance capitale. Il est commun à toutes les
aminotransférases.
• Il intervient dans les réactions de transamination
aussi bien de dégradation que de synthèse des acides
aminés.
• C'est un groupement prosthétique qui est relié à
son apoenzyme par liaison covalente avec laquelle
elle forme une base de Schiff, imine aromatique.
Lors de la catalyse il forme aussi une base de Schiff
avec l'acide aminé.
4 - COENZYME DES AMINOTRANSFERASES
LE PYRIDOXAL PHOSPHATE

• Sa structure dérive de la vitamine B6


comprenant la pyridoxine, la pyridoxamine, le
pyridoxal et le pyridoxal phosphate.
• Le coenzyme actif est le pyridoxal phosphate.
• La spécificité de l'activité enzymatique est
déterminée par l'apoenzyme et peut conduire aux
résultats différents.
Structure
4 - COENZYME DES AMINOTRANSFERASES
LE PYRIDOXAL PHOSPHATE

• Transamination : échange du radical amine entre


un acide aminé et un α-cétoacide par
l’intermédiaire de la pyridoxamine phosphate.

• Elimination des fonctions thiol et amine sur la


cystéine
LES ISOENZYMES
Définition
• Ces enzymes sont généralement polymériques
• Les sous-unités constitutifs se distinguent par leur
comportement immunologique et leur
composition en acides aminés. Par conséquent les
isoE se distinguent par:
 leurs charges électriques (PHi) (ce qui permet de
les séparer par électrophorèse)
 et par leur PH optimal d’action
Mais elles ont un caractère en commun, c’est
celui d’agir sur le même substrat
Causes de variabilité
• Assemblage en proportion variable de plusieurs types
de chaines

• Modification de chaines latérales avec changement de


charge comme l’adjonction de chaines glucidiques
porteuses d’acide sialique

• Modifications poste-traductionnelles/ coupures


protéolytiques avec élimination de fragments
terminaux comme la séquence signal
CK Créatine kinase
• Possède 3 isoenzymes.
• Dimérique, elle catalyse la phosphorylation de la créatine
avec un ATP:
Créatine+ATP <————> Créatine Phosphate + ADP
• L'organisme humain possède deux sous-unités différentes
pour cette enzyme:
• une sous-unité de type M (muscle);
• et une sous-unité B (brain).
La créatine kinase
Sérum normal:
CK-MM 95%
CK-MB 5%
CK-BB ------

Techniques de dosages :
 massique: méthode de référence (immunologique)
 activité: reflet indirect de la concentration
Dosage de la CKMB
• L’électrophorèse sur gel d’agarose est une technique semi-
quantitative qui permet de visualiser les différentes formes présentes,
isoenzymes ou macro CK.
• Révélation des fractions soit par fluorescence du NADPH formé dans
la réaction enzymatique ,soit par technique colorimétrique.

Cette méthode est peu utilisable dans


le cadre de l’urgence. Elle est
précieuse pour identifier des
isoenzymes atypiques présentes dans
le sérum étudié.
La créatine kinase

• Dans l'infarctus du myocarde l'élévation du taux


de CK est très précoce (dès la 3e heure) pour
atteindre son maximum entre la 24e et la 36e
heure et revenir à la normale en 3 ou 4 jours.
• dosage de la CK-MB après neutralisation de la
CK-MM par un acide spécifique :
normalement < à 5% de CK globale

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