Capteurs PDF
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CORPORATE UNIVERSITY»
IAP-CU
Tel/ Fax:038/76-01-01
FORMATION INDUSTRIE
Centre des Techniques Appliquées de SKIKDA
SEMINAIRE
Les capteurs en instrumentation
industrielle
I. Généralité
Le capteur est l’élément qui est sensible à la grandeur à mesurer ; dont le rôle est
de convertir une grandeur en une autre. Ces deux grandeurs appartiennent à des
domaines physiques différents.
Le capteur est le premier élément dans la chaîne de mesure dont le choix dépend de
la grandeur à mesurer.
Les capteurs permettent de connaître certains points d’une fabrication. Ils donnent la
possibilité d’agir sur le procédé fabrication, afin d’obtenir les qualités et quantités
désirés, dans les meilleurs conditions de sécurités.
1.1 Définition
Un capteur est un organe de prélèvement d'information qui élabore à partir d'une
grandeur physique (information entrante), une autre grandeur physique de nature
différente (très souvent électrique). Cette grandeur représentative de la grandeur
prélevée est utilisable à des fins de mesure ou de commande.
Capteur
X(t) V(t)
V(t) : mesure.
X(t) : signal associe à un phénomène physique.
A titre d’exemple : les photocellules d’un système photo voltaïque converti l’énergie
solaire en énergie électrique.
Le capteur peut fonctionner soit dans une chaîne de mesure à boucle
ouverte ou fermé.
Grandeur
physique Banque
Système de
Capteur d’acquisition de données
données.
Capteur
A. Description
Les circuits de traitement analogique sont destinés à modifier, lorsque cela est
nécessaire, le gain (amplification) et la forme temporelle du signal (filtrage, écrêtage,
démodulation, etc.). Ils ont parfois pour but de corriger le résultat (linéarisation). La
sortie est reliée à un système indicateur (voltmètre, oscilloscope) et souvent aussi à
un système enregistreur.
B.Description
Les circuits de traitement numérique sont différents. Ils comportent un
échantillonneur bloqueur dont le rôle consiste à prélever périodiquement un
échantillon du signal et à le maintenir bloqué » le temps que le convertisseur
analogique numérique le convertisse en un nombre. Ces nombres successifs
constituent l’image « numérisée » du signal ; ils sont par la suite traités au moyen de
processeurs de calcul, parfois affichés de manière instantanée et souvent mémorisés
pour permettre des traitements ultérieurs
Nous allons préciser maintenant l’ensemble de celles-ci qui constituent les liens
effectifs entre un capteur et la grandeur qu'il mesure. Nous indiquerons aussi ici
quelques éléments concernant non le capteur seul mais l’ensemble du système
d’acquisition de données.
a. étendue de mesure.
C'est la différence algébrique entre les valeurs extrêmes pouvant être prises par la
grandeur à mesurer, pour laquelle les indications d'un capteur, obtenues à l'intérieur
du domaine d'emploi en une seule mesure, ne doivent pas être entachées d'une
erreur supérieure à celle maximale tolérée.
b. sensibilité.
Dans le cas où cette relation est linéaire, on caractérisera l'écart de linéarité comme
étant le plus grand écart entre la courbe d'étalonnage réelle et la meilleure droite
obtenue par la méthode des moindres carrés. Cet écart de linéarité s'exprime
souvent en pourcentage de l'étendue de mesure.
Notons que la sensibilité est parfois une notion ambiguë dans certains catalogues de
constructeurs dont l'imprécision ne permet pas d'identifier s'il s'agit d'une valeur
moyenne, d'une valeur en un point précis de la courbe d'étalonnage ou d'une valeur
vraie en tout point (dans le cas où la courbe d'étalonnage est une droite).
c. Précision.
C'est la qualité qui caractérise l'aptitude d'un capteur à donner des indications
proches de la valeur vraie de la grandeur mesurée. L'erreur de précision est la
somme de l'erreur de justesse et de l'erreur de fidélité. Rappelons que la fidélité est
l'aptitude à donner pour une même valeur de la grandeur mesurée, des indications
concordant entre elles, tandis que la justesse est celle à donner des indications
égales à la grandeur mesurée, les erreurs de fidélité n'étant pas prises en
considération.
d. hystérésis.
e. rapidité.
Fonctions.
La symbolisation indique, par une lettre dans un cercle, chaque fonction du capteur.
Exemples :
A. Capteurs passifs.
Les capteurs passifs fonctionnent par variation de l’impédance en fonction de la
grandeur d’entrée, ils doivent être alimentés par une source extérieure.
Exp : CTN et CTP : impédance varie en fonction de température
La variation d'impédance résulte :
Grandeur Caractéristique
Type de matériaux utilisé
mesurée électrique sensible
Métaux : platine, nickel, cuivre
Température Résistivité
...
Très basse Constante
Verre
température diélectrique
Flux de
rayonnement Résistivité Semi-conducteur
optique
Alliage de Nickel, silicium
Résistivité
dopé
Déformation
Perméabilité
Alliage ferromagnétique
magnétique
Matériaux magnéto résistants
Position (aimant) Résistivité
: bismuth, antimoine d'indium
Humidité Résistivité Chlorure de lithium
B. Capteurs actifs.
Les capteurs actifs fonctionnent généralement en générateur d’énergie électrique
exploitable directement par la chaîne de mesure
Exp. : dynamo-tachymétrique, quartz (effet piézo- électrique)….
Grandeur physique à Grandeur de
Effet utilisé
mesurer sortie
Thermoélectricité Tension
Température
Pyroélectricité Charge
Photo émission Courant
Flux de rayonnement
optique Effet photovoltaïque Tension
Effet photoélectrique Tension
Force
Piézo-électricité Charge
Pression
Accélération Induction
Tension
Vitesse électromagnétique
Position (Aimant)
Effet Hall Tension
courant
Pour des raisons de coût ou de facilité d'exploitation on peut être amené à utiliser un
capteur, non pas sensible à la grandeur physique à mesurer, mais à l'un de ses
effets. Le corps d'épreuve est le dispositif qui, soumis à la grandeur physique à
mesurer produit une grandeur directement mesurable par le capteur.
2. Capteur intégré.
Capteurs de pression
1. Définition de la pression.
La pression est la force appliquée à une surface ou répartie sur celle-ci.
Elle se définit comme suit :
2. Unités de mesure
Les unités de pression sont donc des unités de forces divisées par des unités de
surfaces dans chaque système
MKSA pascal N
m2
MTS PIEZE Sn
m2
1 PIEZE = 10 3 N ou pascal
m2
Unités pratiques
Kgp
cm 2
735.33mm/Hg
Atmosphère atm
1.033 kgp
cm 2
1.013millibars
759.6mmhg
10.33 mH o
2
1.0198hpz
1.020 kgp
cm 2
750mmHg
0.987atm
BAR 1.0197 kg
cm 2
Unité légale
4.1. Principes.
Dans tous les cas, les capteurs de pression peuvent se ramener au schéma
synoptique ci-dessous.
On trouve notamment :
Pirani a remarqué qu'on pouvait appliquer une tension connue aux bornes d'un fil
conducteur placé dans le vide et mesurer la variation du courant, significative des
perturbations de l'effet joule, liée à la variation des échanges thermiques avec
l'extérieur en fonction du niveau de vide, ou maintenir le courant constant et mesurer
la variation de ddp, ou chercher à maintenir constante la résistance du fil et observer
la quantité d'énergie nécessaire à ce maintien.
jauge dite de
Pirani
Le montage le plus employé dérivé de ces remarques est figuré ci-dessus, dans
lequel A2 est un filament résistif identique à A1, mais maintenu dans une ampoule
scellée en très bon vide, tandis que A1 est placé dans le vide à mesurer. Le montage
en pont de Wheatstone permet d'augmenter la sensibilité et de corriger les dérives
de zéro dues principalement à la température ambiante.
Principe du manomètre à
thermocouple
CAPTEURS DE TEMPERATURE
1 .Généralités
Plusieurs corps, à des températures différentes, places dans une enceinte isolée
calorimétriquement, mis en contact, égalisent leurs température au bout d’un
certain temps( il n’y a pas changement d’état )
T (Celsius) = T (kelvin) - 273,15 Cette dernière échelle, qui est celle du système
international, ne dépend d'aucun phénomène particulier et définit donc des
températures absolues. Le zéro absolu (-273,15 °C) a pu être approché à quelques
millionièmes de degrés près. Les phénomènes physiques qui se manifestent aux très
basses températures connaissent d'importantes applications (Supraconductivité).
Dans le domaine des hautes températures, les torches à plasma permettent
d'atteindre 50 000 K et les lasers de grande puissance utilisés pour les recherches
sur la fusion nucléaire contrôlée donnent, pendant des temps très brefs, des
températures dépassant 100 millions de degrés.
Fahrenheit
Kevin (K) Celsius (°C) Rankin (°R)
(°F)
Zéro absolu 0 -273,15 0 -459,67
Équilibre eau
glace à 273,15 0 491,67 32
101325 Pa
Point triple
273,16 0,01 491,69 32,018
de l'eau
Ébullition de
l'eau
373,15 100 671,67 212
à 101325
Pa
T °F =
9
( T °C + 32 )
5
T °C =
5
(T ° F − 32)
9
3. principes de mesures
On convient d’appeler thermomètres tous les appareils qui mesurent une
température, cependant pour des températures élevées on utilise le nom de
pyromètre.
Pour mesurer les températures on utilise divers principes :
les propriétés thermiques des solides et des fluides
• dilatation des liquides
• dilatation des solides
• tension de vapeur des liquides
• dilatation des gaz
les propriétés thermoélectriques
• variation de la résistance d’un conducteur avec la température
• thermistance
• thermoélectricité (thermocouple)
4.1.1. Description.
Il est constitué d'un réservoir surmonté d'un capillaire de section faible et régulière
(ordre de grandeur : Diamètre = 0,2 mm) se terminant par une ampoule de sécurité
(utile lors d'un dépassement de la température admissible).Il est réalisé en verre.
Sous l'effet des variations de température, le liquide se dilate plus ou moins. Son
niveau est repéré à l'aide d'une échelle thermométrique gravée sur l'enveloppe.
V = Vo (1+aT) avec :
4.1.3.Liquide thermométrique.
-
Domaine d'emplo a en °C
Liquide 1
(°C)
Pentane -200 à +20 *
Alcool éthylique -110 à +100 1,17
Toluène -90 à +100 1,03
Créosote - Alcool
-10 à +200 *
éthylique
Mercure -38 à +650 0,182
Mercure - Thallium -58 à +650 *
Mercure - Gallium 0 à +1000 *
Exemple : Thermomètre à mercure prévu pour mesurer 600 °C, pr ession de l'azote
20 bars.
PV = n.R.T
• n : Nombre de moles.
• R = 8,31 J.mol-1. K-1.
• T : Température en K.
• P : Pression en P.
On voit donc que, si l'on enferme une certaine quantité de gaz dans une enveloppe
de volume constant V, la pression développée par le gaz est proportionnelle à la
température absolue :P= R/V*T
Sous l'effet de la température du milieu dans lequel la sonde est placée, la pression
du gaz va varier, ce qui modifiera l'équilibre de l'extrémité libre du tube de Bourdon.
Cette variation de pression se traduira par un mouvement de rotation de l'index
indicateur qui se déplacera devant un cadran portant des graduations
thermométriques.
Remarques :
On appelle tension de vapeur d'un liquide pur, la pression sous laquelle ce liquide
est en équilibre avec sa vapeur saturante. La tension de vapeur n'est fonction que de
la température et de la nature du corps, c'est-à-dire que, pour un liquide déterminé,
elle ne dépend que de la température. À une température donnée correspond pour le
liquide considéré une tension de vapeur fixe.
4.2.5. Principe.
Domaine
Domaine d'utilisation
Liquide d'utilisation
Température en Pression en
°C bars
Ammoniac -20 à +60 2 à 25
Propane 0 à +100 5 à 45
Butane +20 à +140 2 à 30
Chlorure d'éthyle +30 à +180 2 à 50
Alcool
+60 à +220 1 à 53
méthylique
Benzène +80 à +280 1 à 43
Remarques :
4.3.1. Principe.
Quelques valeurs de :
4.3.2.Bilame.
Un bilame thermique est constitué de deux bandes d'alliage dont les coefficients de
dilatation sont très différents, soudées à plat sur toute leur surface. Lorsqu'une telle
bande est soumise à une variation de température, les dilatations différentes des
deux faces provoquent des tensions, il en résulte une incurvation de l'ensemble. La
soudure des deux constituants doit être suffisamment intime pour que la zone de
jonction soit mécaniquement aussi résistante que chacune des deux lames.
Constitution :
La sonde est formée d'une gaine de silice dans laquelle est placé un barreau
métallique dilatable. Une tige en élinvar (l = 0) transmet la dilatation du barreau à un
système amplificateur pe
rmettant la lecture (ou la transmission).
5. Thermomètres électriques.
5.1 Présentation :
Les capteurs qui précèdent sont à lecture directe et se prêtent peu à l'enregistrement
si ce n'est les capteurs à dilatation de solide. De plus, à l'exception du thermomètre à
gaz la lecture a lieu sur le lieu de mesure. Les capteurs à signal électrique qui
suivent auront l'avantage d'une plus grande souplesse d'emploi (information
transmissible, enregistrement) tout en gardant une précision suffisante pour les
emplois industriels et beaucoup d'emplois de laboratoire.
µ*.cm °C °C
Cuivre 7 1083 -190 à +150 1,427
Nickel 6,38 1453 -60 à +180 1,672
Platine 9,81 1769 -250 à +1100 1,392
Indium 9 153 -269 à +27
Un exemple d'élément sensible est donné pour une sonde de platine, sur la figure ci
dessus.
Exemple : La sonde Pt100 est une sonde platine qui a une résistance de 100 Ohms
pour une température de 0 °C. (138,5 pour 100 °C)
5.2.2.Thermomètres à thermistance.
La mesure des très basses températures ne se fera pas à l'aide d'un thermomètre à
résistance ou thermistance.
CAPTEURS DE NIVEAU
1. Définition
On appelle niveau :
1) la hauteur entre la surface libre du liquide contenu dans une capacité et
un point pris comme référence
2) la hauteur entre la surface de séparation de deux liquides et un point
prix comme référence
Dans le premier cas il s’agit d’un niveau à simple liquide ; on repère la surface libre
du liquide
Dans le deuxième cas il s’agit d’un niveau à interface ; on repère la surface de
séparation de deux liquides, ceci implique que les deux liquides ne sont pas
miscibles et que les densités sont différentes.
Un niveau est une quantité repérable. On l’exprime par une hauteur, donc par une
mesure de longueur.
2. Unités de mesure
Les unités de mesure utilisées pour le repérage du niveau sont les unités de
longueur
3. Méthode de mesure
On utilise plusieurs méthodes :
détection de la surface libre ou de séparation elle-même
mesure de la pression au sein d’un liquide
3 .1. Détection de la surface libre ou de séparation
• Appareils optiques
- une jauge graduée
- niveau a vue
- niveau a glace
• Application du principe d’Archimède :
- Corps flottant (niveau à flotteur)
-Corps immergé – poussée d’Archimède (niveau à plongeur)
4. Méthodes hydrostatiques.
4. 2. Flotteur
4.3. Plongeur
Le plongeur est un cylindre immergé dont la hauteur est au moins égale à la hauteur
maximale du liquide dans le réservoir. Il est suspendu à un capteur dynamométrique
qui se trouve soumis à une force F (le poids apparent), fonction de la hauteur L du
liquide :
L = P/ g
Le système comporte :
Le régulateur de débit contrôle celui-ci de manière à avoir un débit très faible. Ainsi,
en négligeant les pertes de charges, la pression P est la mesure de la pression en
bout de canne. P fournie une mesure de L.
5. Méthodes électriques.
Ce sont des méthodes employant des capteurs spécifiques, c'est à dire traduisant
directement le niveau en signal électrique. Leur intérêt réside dans la simplicité des
dispositifs et la facilité de leur mise en œuvre.
5.1.1 Présentation
La sonde est formée de deux électrodes cylindriques, le rôle de l'une d'elles pouvant
être assuré par le réservoir lorsqu'il est métallique. La sonde est alimentée par une
faible tension (10 V) alternative afin d'éviter la polarisation des électrodes.
5.1.2 Détection.
5. 2. Capteurs capacitifs.
Lorsque le liquide est isolant, un condensateur est réalisé soit par deux électrodes
cylindriques, soit par une électrode et la paroi du réservoir si celui-ci est métallique.
Le diélectrique est le liquide dans la partie immergée, l'air en dehors. L'implantation
des électrodes pour mesure en continu ou en détection s'effectue comme pour le
capteur conductimétrique.
5.3.1. Principe.
5.4. Radar.
Le principe de fonctionnement est le même que celui des ondes acoustiques, celle-ci
sont alors remplacée par des ondes électromagnétiques.
• La composition du gaz
• La température
• La pression
• Densité
• Turbulations
5.4.1 Principe
Le blindage de la source est réalisé de façon qu'il y ait émission d'un faisceau avec
un angle d'ouverture tel qu'il balaie la hauteur totale du réservoir d'une part et du
détecteur d'autre part. La montée du liquide dans le réservoir réduit progressivement
l'intensité de dose reçue par le détecteur dont le courant de sortie décroît donc de
façon continue, à mesure qu'augmente le niveau.
Pour les grands réservoirs ou relativement étroits, la source d'émission peut être
monté à une plus grande distance du réservoir. Dans ce cas, des mesures de
sécurité supplémentaire sont nécessaires.
Pour des étendues de mesure importante, plusieurs récepteurs peuvent être utilisés.
L'emploi de deux sources peut être dicté non seulement pour des grandes étendue
de mesure, mais encore par l'exactitude de le métrage.
5.4.2 Détection.
Selon que le niveau du liquide est supérieur ou inférieur au seuil, le faisceau est ou
non atténué par le liquide, ce qui se traduit en un signal électrique binaire par le
détecteur.
CAPTEURS DE DEBIT
1. Définitions:
Soit une tuyauterie de section S dans laquelle un fluide s’écoule en régime stable,
après un temps t, le fluide a avancé de la longueur L.
t0 t1
Le volume qui s’est écoulé dans l’unité de temps est :
Qv = L. S / t = L. S / (t0 – t1) = V. S
Donc :
Qv = V . S
Qm = ρ . Qv
Qp = Ps . Qv = ρ . g . Qv = g . Qm
2. Unités de mesure :
Unité Symbole
Mètre cube par heure m3 / h
Litre par heure l/h
Litre par minute l / mn
Unité Symbole
Mètre cube par jour m3 / j
Tonne par heure t/h
Tonne par jour t/j
Kilogramme par heure Kg / h
Kilogramme par minute Kg / mn
Remarque :
Dans la pratique, on utilise souvent les unités de volume pour les gaz et les
unités de poids pour les liquides. Mais ceci n’est pas une règle absolue.
Système anglo-saxon
Remarque :
Les unités de débit sont exprimées dans des conditions dites normales, c'est-
à-dire en considérant le débit ramené à une pression et température de
référence. Ces deux derniers paramètres sont définis selon la norme adoptée.
Par exemple dans les normes françaises, on préconise des températures de
15 oC et pression de 1 BAR.
Qv = V . S
g accélération de la pesanteur,
P pression statique (absolue) du fluide,
ρ masse volumique du fluide.
Où :
V1 vitesse d’écoulement dans la conduite,
V2 vitesse d’écoulement dans la section de l’orifice,
P1 pression avant l’orifice,
P2 pression après l’orifice.
Qv = V1. S1 = V2. S2
Où :
S1 section de la veine fluide avant contraction (on suppose qu’elle est égale à
la section de la conduite, c'est-à-dire nous avons un écoulement à plein
diamètre),
Avec a = S2,
C est le coefficient de décharge.
∆ P = ρ ’.g .h
Dans laquelle h exprime la différence de hauteur entre les surface libre du liquide
manométrique dans le tube en U.
Posons:
E=
dans laquelle β est le rapport d’ouverture, appelé aussi rapport des diamètres
(diameter ratio), qui est le quotient du diamètre de l’orifice à celui de la canalisation.
On voit que ce coefficient exprime en réalité l’effet géométrique de contraction de la
veine fluide.
β=d/D
Remarque :
Dans la pratique, on évite que b soit trop proche de 1 afin d’éviter d’introduire
de grandes erreurs de calcul de débit. Les valeurs adoptées sont
généralement comprises entre 0.3 et 0.8.
Dans ces cas, il n’est pas évident d’ignorer la diminution de sa masse volumique du
fluide au passage de la constriction (c’est le cas général des gaz et de la vapeur).
Pour déterminer le débit, on utilisera la formule précédente à laquelle on doit ajouter
un coefficient de correction appelé coefficient d’expansion ε , déterminé au moyen
d’une formule théorique (cas de la tuyère et le venturi) ou empirique (cas des autres
types d’appareils déprimogènes).
Les appareils déprimogènes sont les éléments qui créent la perte de charge. Il existe
quatre sortes :
- Le diaphragme,
- La tuyère,
- le venturi,
- le venturi-tuyère.
Il est constitué par une plaque circulaire métallique percée d’un orifice, placée dans
une conduite et intercalée entre deux brides.
Le diamètre de l’orifice doit être tel que le rapport d’ouverture b soit compris entre 0.3
et 0.8 et ne jamais être inférieur à 5 mm.
- concentrique,
- excentrique,
- segmental.
Pour les trois types de diaphragmes, les prises de pressions sont soit :
Le diaphragme porte une queue sur laquelle sont gravées les indications donnant le
diamètre intérieur de la conduite, le diamètre de l’orifice, et No de repère. Ces
indications sont conventionnellement placées du cote amont (en regard du sens de
l’écoulement).
b. Tuyère et venturi:
Les tuyères et les venturis sont des appareils qui moulent plus ou moins bien la veine
fluide, en s’efforçant de suivre la configuration naturelle des lignes d’écoulement, tout
en restant relativement faciles à réaliser. Nous nous limiterons aux dispositifs décrits
par la norme européenne - norme française ; « Mesure de débit des fluides au
moyen d’appareils déprimogènes » ; NF EN ISO 5167-1, novembre 1995 ;
amendement 1, oct. 1998 ; Association Française de Normalisation, AFNOR.
Les prises de pression sont dans les angles (norme 0 -0), pour la tuyère ISA 1932.
Les prises de pression sont à la bride ou D-D/2 pour la tuyère à long rayon
Les prises de pression sont au milieu du cylindre d’entrée (amont) et du col (aval)
pour le venturi classique.
- venturi-tuyère (figure ci-après), plus court que le venturi classique, et comprenant
successivement :
Les prises de pression dans l’angle amont et, en aval, au milieu du col pour le
venturi-tuyère.
Tuyère :
Venturi :
Venturi-tuyère :
Interchangeabilité délicate,
Perte de charge à 6D aval et D amont plus faible que pour les tuyères.
Si le fluide est un liquide contenant des bulles de gaz, on peut utiliser une
plaque à orifice concentrique ou une tuyère, l’un et l’autre sur conduite
verticale avec écoulement vers le haut, ou bien un orifice excentré ou
segmental à ouverture haute, ou encore un débitmètre à cible.
Afin de pouvoir obtenir une mesure assez précise, il est impératif de respecter
certaine condition de montage de l’organe déprimogènes. En effet, il faut avoir :
Les prises de pression au dessus de la bride s’il s’agit d’un gaz, l’appareil de
mesure plus haut que les prises, les lignes avec une inclinaison régulière de
l’appareil de mesure vers les prises (voir figure ci-dessous).
Dans le cas de la vapeur d’eau on place en dessous des prises, avec des pots
de condensation (voir figure ci-dessous).
Dans le cas d’un liquide, les prises en dessous à 45o de part et d’autre de
l’axe vertical (voir figure ci-dessous). L’appareil en dessous des prises de
pression. Ici aussi on fera attention à l’inclinaison des lignes.
Remarque :
Avant de procéder au montage d’un appareil déprimogène, il est impératif de
se reporter aux normes et aux spécifications particulières à chaque
fournisseur.
Son schéma de principe est donné par figure ci-dessous. Il se compose d’un tube
dont la section ouverte placée dans la conduite perpendiculaire au sens du courant
de la veine fluide. Un deuxième tube permet de prendre la pression dans la
tuyauterie. Ces deux tubes constituent les prises de pression et sont branchés sur un
instrument de mesure de la ∆ P (un tube en U par exemple).
TUBE DE PITOT
∆ P = Pt – Ps = Pd
Aussi :
∆ P = 1/2. ρ . V2
1
V = ∆P. 2 2
ρ
La relation ci-dessus n’est vraie que pour un fluide parfait (non visqueux et
incompressible). Dans la pratique, il faut introduire des coefficients de correction que
l’on détermine expérimentalement de la même manière que les organes
déprimogènes.
Qv = S. V
Peut être utilisé dans le cas des débits très importants donnant des ∆ P
importantes,
Il est d’une réalisation très simple,
Peut mesurer jusqu’au débit maxi de la conduite,
Il ne créé pas de perte de charge,
Ne peut mesurer sur les faibles débits (pas assez sensible),
Ne peut mesurer sur les fluides visqueux ou sales (risque de bouchage).
Ces débitmètres sont constitués par un tube en verre ou en métal tronconique (très
faible angle de conicité) monté verticalement la section la plus faible vers le bas (voir
figure ci-dessous).
Des butées sont placées à chaque extrémité du tube sont placées pour empêcher le
flotteur de s’échapper dans les conduites.
Le tube de verre est gradué à partir du bas permettant ainsi de donner une mesure.
L’ensemble est raccordé par des brides sur les lignes.
Le fluide s’écoule dans le tube de verre du bas en haut et sort par la partie
supérieure.
Qv = St . V1 = S . V2
Où :
S : section de passage S = St – Sf
Qv = K .S . ( 2 . ∆P / ρ ) 1/2
Avec:
K = 1 / (1 – m) 1/2
m = S 2 / St 2
On choisira parmi ces trois types de flotteurs celui qui permet d’avoir K le plus stable
possible.
Installation :
7. Le débitmètre à Vortex :
Qv = f . d . S / Sr , V = f. d / Sr
Où
S : section amont de la conduite
Sr : nombre de Strouhal
d : largeur de l ’obstacle
Remarque :
Le débitmètre à Vortex ne présente aucune partie mobile. Il doit être
minutieusement centré dans la conduite pour avoir une mesure meilleure. Le
capteur de tourbillons doit être choisi suivant la nature du fluide.
Les performances offertes par ce type de débitmètre peuvent se résumer comme suit
:
8. Débitmètre électromagnétique :
Lorsqu’on emploie un champ magnétique continu, la tension induite est continue ; or,
entre deux électrodes plongées dans un électrolyte, il apparaît toujours une tension
continue dite de polarisation. Cette tension apparaît même entre deux électrodes de
même métal, car les états de surface peuvent être différents ou le devenir. Cette
tension est de l’ordre du volt et varie dans le temps (formation des électrodes) ; elle
dépend de la température, de la composition et de la concentration de l’électrolyte.
Cette tension se superpose au signal de débit, et ses variations peuvent être de
même grandeur que le signal de débit ou même plus grandes encore.
L’emploi d’un champ alternatif n’est pas sans inconvénients, car tout champ alternatif
induit dans le circuit des électrodes des tensions alternatives.
E = B. V. D
Où
E : tension induite
B : Intensité du champ magnétique
V : vitesse d’écoulement du fluide
D : diamètre de la conduite
Les performances offertes par ce type de débitmètre peuvent se résumer comme suit
:
vitesse angulaire ω (voir figure ci-dessous). La force de Coriolis, Fc, développée est
telle que :
Fc = 2 . m . ω . V
Tube en U ;
tube en S ;
tube en Z ;
tube spiral ;
tube en serpentin.
Les performances offertes par ce type de débitmètre peuvent se résumer comme suit
:
Deux capteurs de température sont placés aux points A et B (voir figure ci-dessous),
de part et d'autre d'un élément chauffant. La différence de température, Tb - Ta est
proportionnelle au débit massique. Le capteur fonctionne correctement dans un
intervalle de débit. Si le débit réel dépasse le débit maximal, on peut utiliser un circuit
dérivateur, prenant en charge une partie du débit.
Les performances offertes par ce type de débitmètre peuvent se résumer comme suit
:
conçus exclusivement pour les gaz mais peuvent être utilisés dans certains
cas pour les liquides propres e non visqueux ;
Perte de pression faible ;
Température de service de -20 à +180°C ;
Pression de service jusqu’à 400 bars ;
Etendue de mesure : 0.016 à 17 Kg/min ;
Diamètre disponible : 0.003 à 0.12 m ;
Longueur droite amont exigée : nulle ;
Nombre de Reynolds : Re > 25 ;
Sensibilité aux fluides corrosifs.
Qv = k . ω
Où
k : constante de proportionnalité ;
ω : Vitesse angulaire de l’hélice.
Les performances offertes par ce type de débitmètre peuvent se résumer comme suit
Plusieurs variantes existent sur le marché. Nous nous limiterons uniquement à celles
les plus utilisées à savoir :
Les performances offertes par ce type de débitmètre peuvent se résumer comme suit
:
CONCLUSION
Les constats les plus influents et importants q’on peut citer sur les capteurs industriel
peuvent se résumés sur les idées générales suivantes :
Le premier constat qu’on peut faire sur les généralités des capteurs industriel est
que chaque grandeur physique à mesurer (Pression, débit, température, niveau,
vitesse …) possède pour chaque type son propre principe physique de mesure et
de conversion de signal.
Pour la finition de notre travail on cite le dicton qui dit :
Mesurons ce qui est mesurable et rendons mesurable ce qui n’est pas mesuré.
SOMMAIRE
I .Généralités
1.1 Définition
1.2 Organisation d’une chaîne de mesure
1.3 Chaîne analogique
1.4 Chaîne numérique
1.5 Constitution de base d’un capteur
1.6 Caractéristique d’un capteur
1.7 Fonction, symbolisation, schéma TI
1.8 Type de capteurs
1.9 Corps d’épreuve et capteurs composites
2. Capteur intégré
II .Capteurs de pression
1 .Définition
2. Unités de mesure
3. différents types de pression
4. Constitution des capteurs de pression
5. Quelques exemples de manomètres
III .Capteurs de température
1. Généralités
2. Les échelles de température
3. Principes de mesure
4. Thermomètres utilisant les propriétés thermiques des solides et des liquides
5. Thermomètres électriques
IV. Capteurs de niveau
1. Définition
2. Unités de mesure
3. Méthodes de mesure
4. Méthodes hydrostatiques
5. Méthodes électriques
6. comparaison des différentes méthodes
V. Capteurs de débit
1. Définition
2. Unités de mesure
3. Méthodes de mesure de débit
4. Les débitmètres à pression différentielle
5. Choix de l’organe déprimogéne
6. Les débitmètres à section variable
7. Le débitmètre à vortex
8. Le débitmètre électromagnétique
9. Le débitmètre à effets Coriolis
10. Le débitmètre thermique
11. Le débitmètre à turbine
12. Les compteurs volumétriques
VI Conclusion