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UNIVERSITE IBN ZOHR

ECOLE SUPERIEURE DE
TECHNOLOGIE
GUELMIM

Filière: MEER

Météorologie, climatologie et rayonnement solaire

Rayonnement Solaire

R. MARKAZI

1
Contenu
Introduction à l’énergie,
Ressources énergétiques
Soleil
Les systèmes de coordonnés
Rappels des résultats de l’étude sur le mouvement de Kepler.
Différentes définitions du temps
Mouvement apparent du Soleil.
Grandeurs relatives au rayonnement. Corps noir, corps gris

L'atmosphère : Sa composition et sa structure verticale


Effet de serre.
Rayonnement solaire et bilan radiatif.
Données métrologiques; Grandeurs mesurées du rayonnement solaire;
Carte solaire
Potentiel solaire dans le monde et au Maroc.
Réserves annuelles de l’énergie solaire

2
Energie Solaire

Conversion indirect Conversion direct

Vent

Energie Photovoltaique
Biomasse
Thermique
Hydrolique

Energie
Electrique

3
Techniques pour capter l'énergie solaire

L’ÉNERGIE PHOTOVOLTAÏQUE (PV) est la transformation


directe de la lumière en électricité,

L’ÉNERGIE SOLAIRE PASSIVE, utilise les éléments


structuraux d’un bâtiment pour mieux le chauffer ou le
refroidir: (façades doubles, orientation, surfaces vitrées, l'isolation
thermique, etc.),

L’ÉNERGIE SOLAIRE ACTIVE, c’est l’énergie solaire


thermique, qui utilise un caloporteur (liquide ou gazeux)
pour transporter et stocker la chaleur du Soleil (on pense
au chauffe-eau, CSP).

4
L’Univers est composé de galaxies regroupées en amas
galactiques, appelé l’amas local contient la Galaxie ou Voie
Lactée; c’est celle où nous vivons.

L’unité astronomique UA correspond à la distance Terre-


Soleil 1UA=149 597 870 km

L’année lumière AL est la distance parcourue par la


lumière durant une année
1AL=63 240 UA
Distance Terre-Lune 384 400 km

Étoile La plus proche du soleil: 4,25AL

Galaxie ma plus proche 2 M AL

Quelques distances astronomique

5
En considérant l’âge de l’Univers égale à une journée
et les durées rapprochées à cette journée

Âge de L’univers 15 milliards d’années 24h

Âge du système solaire 4,5 milliards d’années 8h

Apparition de 200 millions d’années 19 min


mammifères
Apparition de l’homme 200 000 ans 1s

soleil
Terre
1UA=149 597 870 km

11,6 cm 1mm
12.5m
En comparant la Terre à un grain de sable de 1mm de diamètre, la distance
Soleil-Terre serait 12,5m
6
Gisement solaire:
Soleil = étoile sphère gazeuse composé d’Hydrogène

Diamètre φ = 1 391 000 km (100 fois celui de la Terre),

Température de surface du soleil 5800 °K


sa masse est de l’ordre de 2.1027 tonnes.(92.1% H ; 7.8% He )

Énergie phénoménale du Soleil provient de la fusion d’hydrogène en


héluim au sein du noyau de notre étoile (des réactions
thermonucléaires) . Deux cycles de ont été imaginés par les
astrophysiciens pour décrire les étapes de conduisant à ctte fusion:
Le cycle proton-proton :

Le bilan de ces trois réactions donne:

7
Cycle de Carbone (cycle de Bethe)

Une partie de l’énergie produite sert à maintenir sa température et


le reste est rayonné dans l’espace sous forme d’ondes
électromagnétiques de courte longueur d’ondes

8
Quelques ordres de grandeur de dimensions solaires :

• Age : 4,5 x 109 ans

• Durée de vie estimée : 1010 ans


• Distance à la Terre : 150 x 106 km

• Diamètre : 1,4 x 106 km (Terre = 12 600 km)


• Masse : 2 x 1030 kg (Terre = 6 x 1024 kg)
• Masse volumique : 1,41 g.cm-3 (eau = 1 g.cm-3 )
La densité du noyau est très élevée 10^5 Kg/m3
• Température au centre : 15 x 106 K

• Température de surface : 5 800 K


• Puissance rayonnée : 3,83 x 1026W

• Énergie reçue par la Terre hors atmosphère : 1353 W/m2.


9
Mesure des distances dans l’univers : la parallaxe

Idée de base : la position apparente d’un objet par rapport


a des objets éloignes varie avec la position de l’observateur

Parallaxe = angle sous lequel est vue une distance fixe


(L/2) a partirde l’objet :

2 mesures a 6 mois d’intervalle 10


Système Solaire
Mouvement des planetes : les lois de Kepler
-La trajectoire de la Terre autour du Soleil est une
ellipse dont le Soleil est l’un des foyers. Le plan de
cette ellipse est appelé l’écliptique.

- Gravitation des planètes dans le même sens

- Orbites situées dans 1


plan (sauf Pluton) :
Ecliptique (orbite
terrestre)

11
Première loi

Les planètes tournent autour du Soleil en suivant des


orbites en forme d'ellipse dont le Soleil occupe un des
foyers.

Remarques :

-Excentricite tres faible (sauf pour Mercure et Pluton) :

trajectoire ~ cercle

- Foyer occupe par le centre de masse (effet pour Jupiter)


Deuxieme loi
Les aires balayées par le rayon vecteur d'une planète
sont proportionnelles au temps.

13

13
Troisième loi

Pour toutes les orbites planétaires le rapport du carré


des périodes de révolution (T) au cube du demi-grand-
axe de l'orbite (a) est constant T2/a3=cte. Cette valeur ne
dépend que de l’astre attracteur.

Déduction de la masse du soleil:

14
Mouvement de le Terre

Mouvement de rotation autour du soleil : Lois de Kepler

Mouvement de rotation sur elles-mêmes :

- inclinaison actuelle : 23°27’


- orientation fixe : étoile polaire Nord

- succession des saisons


- durée variable du jour

-Solstices et Equinoxes

15
Solstices :
Extrémité nord ou sud pointe vers le soleil
Solstices d’été ou d’hiver (Nord)
Equinoxes :
2 points diamétralement opposes ou axe perpendiculaire à d(grabd axe
terre-soleil)
Equinoxes de printemps et d’automne

16
Solstice d’hiver

- Division inégale des rayons solaires sauf équateur


Nuit > jour (Nord) et nuit = jour (équateur)

- Angle d’inclinaison des rayons (midi) : 90° tropique du Capricorne

Inversion Nord / Sud au solstice d’été ( tropique du Cancer)

17
Equinoxe

- Situation symetrique :
division égale des rayons solaires : jour = nuit partout

Angle d’inclinaison :
horizon aux pôles toute la journée
zenith a l’équateur a midi
18
Position du soleil sur la voûte céleste

19
20
21
Repérage du soleil dans le ciel
Un lieu donné O de la surface terrestre est parfaitement
défini par sa latitude φ et sa longitude λ.

22
La latitude φ

La latitude φ permet de repérer la distance


angulaire d'un point quelconque par rapport à
l'équateur. Elle varie de 0° à l'équateur à 90 ° au pôle
Nord.

La longitude λ

Longitude λ, C’est la mesure de l’angle entre le


méridien du lieu et le méridien origine des longitudes
(Greenwich en Angleterre). Les lieux qui sont situés à l'Est
sont comptés avec le signe +.
Le grand arc de cercle qui joint le pôle Nord, Greenwich et
le pôle Sud s'appelle méridien origine. Il y a 23 méridiens
séparés de 15° donnant naissance aux 24 fuseaux horaires.

23
La déclinaison solaire δ
C’est l'angle formé par la direction du soleil et le plan
équatorial terrestre. Cet angle varie au cours des saisons.

Entre ces 4 points remarquables, δ prend toutes les valeurs intermédiaires

Les valeurs de δ peuvent se calculer par la relation de Cooper :

avec n nombre de jours écoulés depuis le 1er Janvier 24


Longitude Latitude
Agadir 9,57 °W 30,38 °N
Al Houceima 3,83 °W 35,18 °N
Casablanca 7,67 °W 33,57 °N
Dakhla 15,93 °W 23,77 °N
Laayoun 13,22 °W 27,17 °N
El Jadida 8,52 °W 33,23 °N
Meknes 5,53 °W 33,88 °N
Nador 2,92 °W 35,15 °N
Ouarzazate 6,90 °W 30,93 °N
Oujda 1,93 °W 34,78 °N
Rabat-Sale 6,75 °W 34,05 °N
Safi 9,23 °W 32,28 °N
Sidi Ifni 10,18 °W 29,37 °N
Guelmim 10,05 °W 28,98 °N
Tanger 5,75 °W 35,72 °N
Tan Tan 11,08 °W 28,60 °N
Tetouan 5,33 °W 35,58 °N

25
Le repérage du Soleil dans la voûte céleste s’effectue par
l’intermédiaire de deux angles :
- L’azimut solaire a : c’est l’angle que fait la direction de la
projection du Soleil sur le plan horizontal avec la direction Sud,
cet angle étant orienté positivement vers l’Ouest.
- La hauteur h du Soleil : c’est l’angle que fait la direction du
Soleil avec sa projection sur un plan horizontal.

26
L'angle horaire (ou AH)
L'angle horaire ω (encore noté AH) du soleil est déterminé par la
rotation diurne de la terre autour de son axe. C'est la mesure de
l'arc de trajectoire solaire compris entre le soleil et le plan méridien
du lieu. Exprimé en ° d'angle, ω=15(TSV-12) où TSV est le temps
solaire vrai exprimé en heures.

AH= 90° à 18h (TSV).

A chaque heure qui s'écoule correspond une


augmentation de l'angle horaire de 15°, soit encore 4mn de
temps par ° de longitude
27
Temps universel

Le temps universel (TU) est défini par l'heure de


passage du soleil au méridien origine.

Temps solaire local

La différence entre temps solaire local et temps universel


est appelée correction de longitude

28
Equation du temps
le jour était défini comme l’intervalle de temps entre
deux passages du soleil par le même méridien. Toutefois,
les jours solaires ne sont pas égaux à cause de

La variation saisonnière de sa vitesse orbitale qui


affecte l'heure de passage du soleil au méridien.

l’inclinaison de l’axe de rotation de la Terre par


rapport au plan de l’écliptique

29
L’écart Δt entre temps solaire local (TSL) et
temps solaire vrai (TSV) est désigné sous le
terme d'équation du temps

Δt = 229,2.(0,000075 + 0,001868.cos B
- 0,032077.sin B- 0,014615.cos 2B
- 0,04089.sin 2B)
Δt=(0,017 + 0,43.cos B - 7,35.sin B- 3.35.cos 2B
- 9.37.sin 2B)

30
Temps solaire vrai (TSV)

C’est le temps solaire local corrigé de l’équation


du temps, donnée astronomique universelle
liée à l’excentricité de l’orbite de la terre autour
du soleil :

Pour un lieu de longitude λ , il existe une correspondance


directe entre angle horaire AH, temps solaire vrai TSV,
temps solaire local TSL et temps universel TU:

31
Coordonnées locales du Soleil

– Hauteur angulaire h par rapport au plan horizontal (sol)


– Azimut a par rapport au méridien local

32
Ces deux angles (a et h) sont fonction de :

La latitude φ du lieu


La date n (numéro du jour de l’année)
(ou la déclinaison δ)
Le Temps Solaire Vrai TSV (ω) dans la journée?.

C à d: h=f(φ, δ, ω)
sin(h)=sin(φ).sin(δ)+cos(φ).cos(δ).cos(ω)

et a=g(φ, δ, ω)

NB: La latitude φ et la date n servent à déterminer la


trajectoire du Soleil dans le ciel et le TSV donne la position
instantanée sur cette trajectoire.
33
Mouvement apparent du soleil
Le mouvement apparent du Soleil vu par un observateur fixe
en un point de latitude L au nord de l’équateur est représenté
sur la figure suivante
 Au midi solaire, l’angle que fait la direction du Soleil avec
la verticale du lieu est égal à (φ – δ).
 La durée du jour est de 12h aux équinoxes, elle est
inférieure à 12h entre le 21 septembre et le 21 mars,
supérieure à 12h entre le 21 mars et le 21 septembre.

34
Position du soleil

Coucher et lever de soleil

Midi Solaire

-Hauteur à midi solaire

-Angle horaire au coucher

-Azumite au coucher

-Durée du jour

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Le Diagramme Solaire
Chaque jour, le soleil décrit une trajectoire dont les deux
principales coordonnées, l'azimut et la hauteur, sont
représentées sur le graphique. Ce dernier permet
également de faire figurer l'azimut et la hauteur des
obstacles possibles se dressant devant une installation
solaire déterminée.

36
Les masques
Un masque, tout comme la position du soleil, se définit
par un ensemble de couples(hauteur et azimut). On
détermine donc pour chaque heure, l’azimut du soleil,
et en déduit la hauteur de masque correspondant.

Il faut donc relever les masques à l'endroit où l'on


désire implanter l'installation solaire. Pour cela, il faut
se munir d'une boussole et d'un clinomètre et
relever la hauteur angulaire et l'azimut de tous les
obstacles potentiels.
Le tracé du masque d'ombres
Le report des couples azimut/altitude permet de
tracer le masque d'ombres, en reliant tous les points
un à un. Cette courbe du masque d'ombre peut se
limiter aux points principaux des objets provoquant
de l'ombre, sans entrer dans un niveau de détails
excessif.
h=30°

150°

Nord
h
Ces données, une fois reportées sur un graphe
représentant la projection de la course fictive du soleil
à l'endroit du site, permettront de déterminer les
heures de lever et de coucher du soleil en fonction de
la saison.
21 juin

21 mars
12h 21 septembre
60° 11h
10
haute

50°
h 21
ur

40° décembre
16h
30°
17h
20°

10°

90° 120° 150 180 210 240° 270 azimu


est ° sud
° ° °ouest t
construction d ’un diagramme solaire
On utilise les propriétés d'une projection stéréographique de la sphère
céleste sur le plan horizontal du lieu.

Pratiquement, une hauteur angulaire " h " au-dessus de l'horizon


est représentée sur le diagramme par un cercle centré en O (site
d'observation) et de rayon R tel que :
• Les points L et C, représentant la position du Soleil à son lever
(L) et à son coucher (C).
Sur le diagramme, ces points sont situés sur le plus grand cercle (R =
Rmax, hauteur nulle) et sont symétriques par rapport à l'axe Nord-Sud.

R=R max . tg(a /2) avec a = 90° - h


R m ax est le rayon du plus grand cercle (représentant l'horizo
n , soit h = 0 ) .
Tracé du fond du diagramme
Le site d'observation est représenté par le point
central O.
 L'horizon est représenté par un cercle de centre O et de rayon
Rmax (le plus grand cercle).
Les azimuts sont repérés par des rayons partant de O (site
d'observation) et généralement tracés tous les 1 0 degrés (ou
1 5 degrés).
- Les hauteurs au-dessus de l'horizon sont repérées par des
cercles concentriques centrés en O et de rayon déterminé g r a p
h qu'ils
h i q u e m e n t o u c a l c u l é à partir de la hauteur
représentent et du rayon du plus grand cercle (R = Rmax).
Tracé des trajectoires apparentes du soleil

φ : latitude du lieu
La trajectoire apparente du Soleil pour un jour donné (déclinaison ô) est
représentée sur le diagramme par un cercle qu'il est facile de construire à
partir de certaines positions caractéristiques. On choisit généralement :

. Le point A1, projection delà position du Soleil au mid i solaire. Ce


point correspond à une hauteur de Solei h

h =90°-lφ-δl
Sur le diagramme, la distance 0A1 vaut :

0A1 = R max . tg(lφ-δl/2)


• Les points L et C, représentant la position du Soleil à son
lever (L) et à son coucher (C).
Leur azimut, par rapport au Sud,
se calcule facilement par :

Mais il est également commode de les déterminer à partir


du point K (intersection de LC avec la droite Nord-Sud).

Tracé du cercle
Connaissant les points A1 et L (ouC), il est facile de déterminer.
- le centre O1 ( du cercle (intersection de la médiatrice de CA1 (o
u d e CA1 ) avec la droite Nord-Sud,
- le rayon du cercle r = O1A1
Nord
N

X O1

C K L
X

X
O

X
A1

Sud S
47
Utilisation des diagrammes avec une photo
prise en utilisant un objectif fish-eye

La photo “ fisheye “
Une photo "fisheye" est une photo prise à l'aide d'un
objectif ultra grand-angle permettant des prises de vue
à 180° de champ. Prise en lieu et place, la photo fisheye
ci-contre représente donc une projection sphérique du
site réalisée par un observateur regardant le zénith
(couché sur le sol).

51
Superposition des deux éléments

52
Utilisation des diagrammes avec une photo
prise en utilisant un objectif fish-eye

53
Exercice: Calculer (φ – δ) l’angle fait par la direction du Soleil avec la
verticale du lieu à midi solaire à Tanger et à Ouagadougou le 27 mai.
La latitude de Tanger φ = 35,72 °N et de Ouagadougou est φ = 12,45°N.

54
Nous avons : n = (31 + 28 + 31 + 30 + 17 = 147)

d’où δ = 23,45° sin[0,980° (147 + 284)]= 20,78°

L’angle fait par la direction du Soleil avec la verticale du


lieu au midi solaire a pour valeur :
à Tanger : φ – δ=35.72-20.78=14,94°.

à Ouagadougou: φ – δ = 12,45 – 20,78 = -8,4°.

55
Exercice :
Calculer l’angle fait par la direction du Soleil
avec la verticale au midi solaire à Agadir le 27
mai.
La latitude L d’Agadir est L = 30,4°N
(longitude -9,6°). ?

56
 Nous avons :
j = (31 + 28 + 31 + 30 + 27) = 147 d’où
L’angle fait par la direction du Soleil avec la verticale du lieu au midi
solaire a pour valeur :
L – δ = 30,4 – 20,78 = 9,62° >0.
A Agadir le 27 mai, le Soleil passe donc au Sud de la verticale à midi.

57
Exercice : Calculer la hauteur du Soleil et l’azimut lorsqu’il est
10h30 le 20 février à Bordeaux. En déduire le TSV de levé et de
coucher de soleil ainsi la duré d’insolation de ce jour à Bordeaux?
La latitude est φ= 44,5°N et la longitude est L= 0,34°O.

58
La différence (TL-TU) est égale à 1h en France en février (heure
d’hiver),

Nous obtenons par application de la figure précédente ou par le


calcul : ΔT = -14,1 mn.

Nous en déduisons :
TSV=10,5+1+1/15×(0+0,34) -14,1/60 = 11,3 h
[càd 11h18mn]

D’où ω = 15 (TSV – 12) = - 18,2°


Et δ = 23,45° sin[0,980° (51+ 284)]= −12,32°

59
sin(h)=sin(φ).sin(δ)+cos(φ).cos(δ).cos(ω)

sin(h)=
sin(44,5).sin(−12,32)+cos(44,5).cos(−12,32).cos(−18.2)
= 0,536

d’où : h = 32,4°

cos( ). sin( ) cos(12,32) sin(18,2)


sin(a)    0,215
cos(h) cos(32,4)

60
Le levé et le couché du soleil sont obtenus lorsque h=0
càd Sin(h)=0 donc:
ωo = arcos(-tg(φ).tg(δ))=arcos (-tg(44,5).tg(-12,32))= 77,60

TSVl =12 - ωo/15=12-(77,60/15)=6,82h [≈ 6h49mn]


TSVc =12 + ωo/15=12+(77,60/15)=17,17h [≈ 17h10mn]

La durée d’insolation théorique est:


N=2ωo/15=10,34h

61
LA RESSOURCE SOLAIRE

Transfert d’énergie par rayonnement

62
spectre en longueur d’onde

63
Grandeurs énergétiques liées au rayonnement

Dans un milieu transparent et homogène, le


rayonnement se propage en ligne droite.

Nous considérons qu’une quantité d'énergie


Q se propage sous forme de rayonnement
électromagnétique, selon des rayons de
propagation

64
Angle solide Ω :
en géométrie plane, on caractérise la portion de
plan comprise entre deux demi-droites Ox et Oy
par l'angle :
tel que :

dl = AA’ est l’arc de cercle découpé sur le


cercle (C) de rayon R La mesure de θ est
encore égale à la longueur BB’ de l’arc
découpé sur le cercle de rayon 1.
De manière analogue, on caractérise la portion de l'espace
intérieure à un cône par un angle solide dont la mesure sera :

Soit l'aire dΩ découpée sur une sphère de


rayon R = 1

Soit le rapport entre l'aire dS découpée sur une sphère


(Σ) et le carré de son rayon R
L'angle solide élémentaire dΩ sous lequel, du
point O, on voit un élément de surface dS de la
sphère (Σ) est défini par la relation :
D’une manière générale, l'angle solide
élémentaire dΩ sous lequel, d'un point O,
on voit un élément de surface dS centré sur
M est défini par la relation :
Exemple :

Quel est l’angle solide Ω sous lequel de la terre


on voit le soleil, sachant que :

- la distance moyenne
terre-soleil est :

- le rayon du soleil

L’angle solide sous lequel


le soleil est vu de la terre est :

En supposant que le soleil est au


zénith du lieu d’observation :
Flux énergétique ф [J/s = W] (Ou Flux radiatif) :

le flux énergétique de rayonnement, c'est la


puissance émise par une source, transportée
par un faisceau ou reçue par une surface sous
forme de rayonnement, et on l'exprime en
Watts (W) :

Quantité d'énergie émise par unité de temps


par la totalité de la surface de la source dans
toutes les directions. S'exprime en joule/seconde,
donc en watts : le flux énergétique est la
puissance rayonnée par la source.
Exemple : une ampoule à incandescence de 60 W1
• Flux lumineux : lumen (lm)
Le lumen est le flux lumineux émis dans un angle
solide de 1 stéradian par une source ponctuelle
uniforme située au sommet de l'angle solide et ayant
une intensité lumineuse de 1 candela.
C’est l’énergie émise par une source ponctuelle .
La relation entre flux lumineux Φ et intensité
lumineuse I, fréquemment utilisée pour résoudre des
problèmes simples est :

71
L'intensité I
L'intensité I d'un faisceau ou d'une source dans
une direction donnée est le quotient d’une
portion dф du flux émis par la source dans une
direction considérée, dans un cône infiniment
petit, axé sur cette direction, par l'angle solide
élémentaire dΩ déterminé par ce cône :
• Intensité lumineuse : candela (cd)
Une candela est l’intensité lumineuse, dans une
direction donnée, d'une source qui émet un
rayonnement monochromatique de fréquence
540.10^12 hertz et dont l'intensité énergétique
dans cette direction est 1/683 watt par
stéradian.

La candela est basée sur une lumière de


0,555 nm de longueur d’onde (couleur verte).
Une bougie standard émet approximativement 1
cd, une lampe à incandescence classique émet
environ 1 cd par watt de puissance électrique
consommée

73
Emittance énergétique : M

L'émittance énergétique M (L'éclairement E)


d'une source, en un point d'une surface
émissive, est le quotient du flux dф à partir
d'un élément infiniment petit entourant le
point, par l'aire dS de cet élément :
• Emittance énergétique : M [W/m2].
Flux émis par unité de surface de la source.

Exemple : ampoule 60 W, sphérique, de rayon


r = 3 cm : M=5,3 kW/m2

75
L'émittance désigne le flux lumineux émis
par unité de surface d'une source lumineuse
étendue (par opposition à la mesure du flux
lumineux d'une source lumineuse
ponctuelle).
On distingue différentes unité selon que l’on
travaille en photométrie visuelle (domaine
visible entre 400 nm et 780 nm) ou en
photométrie énergétique ou radiométrie
(l'ensemble du spectre).
En photométrie visuelle l'émittance
s'exprime en lumens par mètre carré.

76
Luminance énergétique : L

La luminance du point O situé dans un élément


dS d'une source, dans une direction faisant un
angle θ avec la normale à dS est égale au
quotient de l'intensité dI en ce point par l'aire
de la projection de dS perpendiculairement à
cette direction :
• Luminance énergétique :L [W./m2.str]
Emittance rapportée à l'angle solide
d'émission

• Luminance énergétique spectrale : Lλ [W.m–3.sr–1]


(ou Luminance énergétique monochromatique)
Luminance énergétique rapportée à la longueur
d'onde

78
Eclairement énergétique : E (ou Irradiance)

L'éclairement énergétique E en un point d'une


surface réceptrice est le quotient du flux reçu par
un élément infiniment petit entourant le point,
par l'aire de cet élément :

L’irradiance ou éclairement énergétique est


un terme utilisé en radiométrie pour quantifier
la puissance d'un rayonnement
électromagnétique par unité de surface.
• Éclairement lumineux : lux (lx)
l'éclairement lumineux correspond à un flux
lumineux reçu par unité de surface :

1LUX=Lm/m2=1 cd.sr/m2

Le lux est l’éclairement d'une surface qui


reçoit, d'une manière uniformément répartie,
un flux lumineux de 1 lumen par mètre carré.
C’est de la lumière reçue.

Exemples d’éclairement
- nuit de pleine lune 0,5 lux
- local de vie 100 – 200 lux
- local de travail 200 - 3 000 lux
- stade de nuit 1 500 lux
- journée ensoleillée > 50 000 lux
80
Loi de Lambert

Une source lumineuse ponctuelle ou étendue


rayonnera suivant la loi de Lambert si son
intensité lumineuse est la même en tous les
points de sa surface et selon toutes les
directions.
C'est le cas du soleil, de nombreux corps
incandescents, et des surfaces diffusantes.

81
Récapitulatif des grandeurs énergétique:

82
Définition d’un corps noir
Corps noir - Corps théorique entièrement absorbant qui
réémet l‘énergie au fur et a mesure qu'il l'absorbe, de
telle sorte qu'un équilibre est établi. Cet équilibre peut
être caractérisé par une température qui détermine alors
la distribution du rayonnement réémis (rayonnement dit
de corps noir).

83
Rayonnement du corps noir Loi de Stefan-Boltzmann

M(T) : Emittance énergétique, c’est-à-dire puissance


émise par le corps noir, par unité de surface, dans toutes
les directions du demi-espace ; unité : le W/ m2

Tout corps noir émet un rayonnement électromagnétique.


La puissance de ce rayonnement émis est fonction de la
température du corps, elle est d’autant plus grande que la
température du corps est élevée.

T: température du corps noir, en K


σ: constante de Stefan-Boltzmann

84
Corps noir, Loi de Stefan et différence de
Rayonnement Thermique entre Terre et Soleil
La formule de Stefan est d'une importance capitale et rappelle que a
la surface de la Terre les flux incidents et partants ne sont fonctions
que de la température. On note la forte dépendance en T puisqu'il
s'agit d'une puissance quatrième

85
Loi de PLANCK

Luminance énergétique:
La puissance émise par
le corps noir, par unité
de surface et pour cette
bande élémentaire de
longueurs d’onde, est
donnée par la fonction
de Planck :

86
Rayonnement du corps noir Loi de Wien
En examinant la lumière émise par un objet, on peut déterminer
sa température (Loi de Wien, 1893) :
En dérivant l'expression précédente par rapport à l, on montre que
la luminance est maximale pour :

87
88
LA RESSOURCE SOLAIRE
Le Soleil émet un rayonnement électromagnétique compris dans une bande de λ
variant de 0,22 à 4 µm.

89
Les différents type d’onde et leurs usages .

L’éclairement énergétique du rayonnement solaire hors de


l’atmosphère dans les divers domaines de longueur d’onde.
90
91
le soleil est un corps noir quasi idéal... L'expérience montre
que la luminance solaire est maximale pour l λ= 0,5 μm (couleur
jaune-vert).
d'après la loi de Wien, la surface du soleil est portée à la
température :

d'après la loi de Stefan, l'émittance énergétique solaire vaut :

sachant que la surface du soleil est

le flux émis par le soleil est :

92
CONSTITUTION DE L’ATMOSPHERE

L’atmosphère terrestre est une couche


d'air qui entoure la Terre sur une
épaisseur moyenne de 600 km environ.
L’air de l'atmosphère se raréfie à
mesure que l'altitude augmente.
On distingue dans l'atmosphère cinq
couches d'altitudes différentes

93
94
La troposphère: Cette couche instable et turbulente,
d'épaisseur moyenne 15 km, contient les trois quarts de
l'air atmosphérique qui permettent la vie sur Terre. Elle
est le siège des phénomènes météorologiques. La vie sur
la Terre dépend étroitement de cette mince pellicule
gazeuse.

La stratosphère: C'est là que se trouve la couche


d'ozone. Cette couche sert de bouclier protecteur en
empêchant la majorité des rayons ultraviolets (UV)
d'atteindre la surface de la Terre et de nous brûler.

 La mésosphère: Cette couche est caractérisée par sa


température qui diminue rapidement jusqu'à - 90°C.

La thermosphère et l'ionosphère: Dans ces zones, les


températures sont très élevées et peuvent atteindre plus
de 1600°C (la température ressentie avoisinerait les 25 °C à
cause de la densité faible de la matière).
95
Trois phénomènes sont responsables de l’affaiblissement du
rayonnement solaire dans son cheminement à travers l’atmosphère
terrestre!:
• L’absorption par les gaz de l’atmosphère et la vapeur d’eau!;
• La diffusion moléculaire par les gaz de l’atmosphère et la vapeur
d’eau!;
• L’absorption et la diffusion par les particules en suspension dans
l’atmosphère.

96
Spectres d’absorption
Même si l’oxygène (O2) et l’azote (N2) constituent 99 %
de l’atmosphère, l’absorption de rayonnement est due
principalement aux constituants mineurs comme l’eau
sous forme de vapeur, le dioxyde de carbone, l’ozone,
les oxydes nitriques, et les aérosols.

97
L'ozone stratosphérique est constamment renouvelé; il
est produit en deux étapes:

mais à son tour une partie de cet ozone est dissocié


sous l'influence des photons d'énergie comprise entre
4 et 5eV.

c'est cette dernière réaction qui filtre les rayonnements


solaires dangereux pour les micro-organismes et les
végétaux.

Arrivant au sol le rayonnement filtré produit de l'oxygène


O2 par photosynthèse sur les végétaux. Le CO2 est
absorbé le jour par les végétaux et restitué la nuit. Les
mêmes végétaux, en se dégradant, restituent à
l'atmosphère du méthane CH4 et de l'hémioxyde
d'azote N2O qui eux-mêmes entrent dans le fragile
équilibre de l'ozone stratosphérique.
98
Transmittance moyenne de l’atmosphère

L’atmosphère est presque complètement opaque dans


l’ultraviolet, très transparente dans le domaine visible,
mais pratiquement opaque dans une bonne partie de
l’infrarouge sauf pour quelques fenêtres dans le proche
infrarouge et dans la fenêtre 8,5-12,5μm.
99
100
Dans une atmosphère estivale sans nuage typique et avec un
angle zénithal de 0°, les 1367W/m2 qui atteignent
l’atmosphère extérieure sont réduits à un rayonnement
du faisceau direct de 1050 W/m2 environ et à un
rayonnement global d’environ 1120 W/m2 sur une
surface horizontale au niveau du sol. La convention AM
(air mass) définie la façon dont le spectre solaire est
mesuré.

soleil au zénith, niveau de la mer: AM 1


soleil à 42 ° sur l'horizon: AM 1.5
soleil à 30 ° sur l'horizon: AM 2
101
Concernant l’absorption atmosphérique:

Elle est plus faible lorsque le Soleil se trouve à son point le


plus haut dans le ciel, c’est-à-dire plein sud dans
l’hémisphère nord et plein nord dans l’hémisphère sud.

En effet, la distance que doit parcourir le rayonnement


dans l’atmosphère est plus courte lorsque le Soleil est
directement au-dessus de l’endroit visé. C’est le «midi
solaire», moment où le rayonnement solaire direct est le
plus intense.

Comme le Soleil est plus haut et que les journées sont plus
longues en été, la quantité totale d’énergie reçue sur un
plan horizontal y est plus grande qu’en hiver.

102
L’atmosphère terrestre reçoit ce rayonnement à une
puissance moyenne de 1,35 kW/m2 ± 3 %, selon que la Terre
s’éloigne ou se rapproche du Soleil dans sa rotation autour de
celui-ci.
L’atmosphère en absorbe toutefois une partie, de sorte que la
quantité d’énergie atteignant la surface terrestre dépasse
rarement 1,2kW/m2 (1200W/m2).
La rotation et l’inclinaison de la Terre font également que
l’énergie disponible en un point donné varie selon la latitude,
l’heure et la saison.
Enfin, les nuages, le brouillard, les particules atmosphériques
et divers autres phénomènes météorologiques causent des
variations horaires et quotidiennes qui tantôt augmentent,
tantôt diminuent le R S.

103
L’utilisation du rayonnement solaire comme source
d’énergie pose donc un problème bien particulier.

En effet, le rayonnement solaire n’est pas toujours


disponible (problème d’Intermittente); en outre, on ne
peut ni l’emmagasiner ni le transporter.

Le concepteur d’un système qui emploie le


rayonnement solaire comme source d’énergie doit donc
déterminer la quantité d’énergie solaire disponible à
l’endroit visé et le moment où cette énergie est
disponible.

Il faut d’abord comprendre l’effet de la rotation


(moment de la journée) et de l’inclinaison (saison de
l’année) de la Terre sur le rayonnement solaire.

104
Types de rayonnement
Il y a quatre types de rayonnement:
• Le Rynment direct: est le rayonnement reçu directement
du Soleil.
• Le Rynment diffus: est le rayonnement provenant de
toute la voûte céleste. Ce rynment est dû à l’absorption et
à la diffusion d’une partie du rynment solaire par
l’atmosphère et à sa réflexion par les nuages.
• Le Rynment solaire réfléchi ou l’albédo du sol: est le
Rynment qui est réfléchi par le sol ou par des objets se
trouvant à sa surface. Cet albédo peut être important
lorsque le sol est particulièrement réfléchissant (eau,
neige).
• Le Rynment global: est la somme de tous les rynments
reçus, y compris le rynment réfléchi.

105
La conservation de l'energie s'ecrit : ρ+δ + ὰ = 1. Ces parametres
caracterisent le comportement d'un corps vis a vis du rayonnement
recu. Le coecient est important en ther-mique : il mesure la
proportion de conversion du rayonnement electromagnetique incident
en energie thermique.
106
la puissance reçue du soleil, en moyenne, par
une surface de 1 m2 au sommet de l’atmosphère

L’énergie reçue par le disque est distribuée sur la sphère.

107
108
109
110
Bilan énergétique (ou radiatif) planétaire journalier est équilibré
Bilan énergétique (ou radiatif) planétaire annuel est équilibré
Toutefois, le bilan énergétique (ou radiatif) annuel n’est
pas équilibré d’un point à un autre du globe
111
L’absorption par les gaz à effet de serre rend l’atmosphère
très opaque à une bonne partie du rayonnement infra-rouge.

Les rayons solaires pénètrent facilement dans l’ atmosphère pour


chauffer la terre mais l’émission du système terre/atmosphère vers
l’espace est en grande partie piégée dans l’atmosphère. Ce piégeage
correspond à un gain de plus de 30°C par rapport à la température
théorique d’équilibre du système qui serait de –18°C sans cet « effet
112
de serre ».
Principe de l'effet de serre:

Une vitre opaque au


rayonnement infrarouge
couvre une surface éclairé par
le soleil

113
Chaque unité de surface terrestre reçoit en moyenne
une énergie

Si ὰ est l’albédo moyen


du système, le bilan
équilibré du système
sans atmosphère s’écrit
alors

Avec un albédo moyen de 0,3 la température


d’équilibre est T1=255K (-18°C) 114
Dans ce modèle très simple, on suppose que l’atmosphère est :
- transparente dans le visible
- comme un corps noir pour le rayonnement infra-rouge

115
Conclusion sur le bilan radiatif

A l’échelle journalière ou annuelle le bilan ou radiatif


planétaire est équilibré. L’énergie emmagasinée par le
système terre atmosphère (flux entrant ) est
équivalent au flux sortant .

Effet de serre naturel important car il maintient une


température moyenne de +15°C à la surface du
globe

116
IRRADIATION SOLAIRE HORS ATMOSPHERE
A un instant donné, à la limite de l’atmosphère, le flux
surfacique solaire incident (éclairement) sur une surface
horizontale est :

Eo = Io sin(h) = Io cos(z)

L’irradiation d’une surface horizontale sur une durée t


définie par les angles horaires ω1 et ω2 est :
ω2 d(TSV)
H o ( t )  I o  [sin() sin()  cos() cos() cos()] dω
ω1 dω
en (J/m²)
117
En tenant compte de l’expression de Io et que
d(TSV)/dω=1/15 (en h/°) on a :

12  3600   360 
H o (t)  I o 1  0.033 cos n 
π   365 
 2 
 (ω 2 - ω1 ) sin( ) sin( )  cos( ) cos( )[sin(ω 2 ) - sin(ω1 )]
 360 

Les angles horaires sont en degré et l’irradiation en


(J/m²).

118
Pour obtenir l’irradiation journalière (jour j) d’une
surface horizontale, il suffit de remplacer ω1 et ω2
respectivement par (-ωo) et ωo, d’où :

24  3600   360 
Ho  I o 1  0.033 cos n 
π   365 
 2 
 ω o sin( ) sin( )  cos( ) cos( ) sin(ω o )
 360 

La moyenne mensuelle H o de l’irradiation journalière


est tout simplement :
1 m
H o   H o, j
m j1

Avec m est le nombre de jours du mois considéré.


119
Exercice

Déterminer l’irradiation solaire sur un plan horizontal,


Hors atmosphère pour le 15 mars à latitude de Rennes
φ= 48,04°N en considérant la constante solaire
I0=1353W/m2

120
Mesure du rayonnement niveau du sol
Le rayonnement ≪ global ≫ (G)(ensemble du
rayonnement recu au niveau du sol) est la somme de trois
composantes :
le rayonnement direct Gb(beam ou faiscau )(rayonnement
solaire contenu dans l'angle solide limité au disque solaire)
le rayonnement diffus Gd (diffuse) provenant de
l'atmosphère
le rayonnement reflechi Gr (reflected) par la surface de la
terre (depend de l'albedo locale).

121
Mesure du rayonnement solaire global
L’éclairement solaire global Eg d’une surface horizontale
est mesuré par un pyranomètre :

Il est constitué d’une thermopile protégée par un dôme en


verre qui laisse passer la quasi-totalité du rayonnement
solaire.

La thermopile délivre une différence de potentiel


proportionnelle à l’éclairement solaire reçu.
122
Mesure du rayonnement solaire diffus

L’éclairement solaire diffus Ed d’une surface horizontale


est mesuré aussi par un pyranomètre équipé d’un pare-
soleil constitué par une bande circulaire qui occulte le
pyranomètre du rayonnement solaire direct.

Ce dispositif d'occultation du disque solaire doit être réglé


périodiquement.
Le principe de fonctionnement étant le même que pour un
pyranomètre pour le global.
123
Orientation et inclinaison des capteurs

Le facteur inclinaison/orientation a une influence


essentielle sur les performances énergétiques de
l'installation. Ils sont fonction de l’orientation du
bâtiment et de critères esthétiques (intégration ou
pas).
Le rayonnement solaire (ou
l’ensoleillement) reçu par un panneau
déposé horizontalement est la somme
des deux composantes : directe et
diffusée, tandis pour un plan incliné, le
panneau reçoit de plus, une nouvelle
composante « réfléchie » par le sol ou
par des objets tout autour du site de
l’installation des panneaux
photovoltaïques
Modélisation du rayonnement solaire

Généralement les données disponibles sur le


rayonnement solaire, sont issues de mesures
réalisées sur des plans horizontaux.

Ciel isotrope

Le ciel étant isotrope le rayonnement total reçu


par le panneau photovoltaïque est la somme des
trois composantes : directe, diffusée isotrope et
réfléchie
Pour une surface horizontale, l’angle d’incidence du
rayonnement qui provient directement du disque solaire est
l’angle zénithal θz=π/2-h.

Pour une surface inclinée d’un angle β, elle est repérée par son
azimut γ qui est l’angle que fait la projection, sur le plan
horizontal, de la normale à la surface avec le Sud.

L’azimut γ de la surface est compté positivement vers l’Ouest


géographique

129
La plus part des systèmes solaires installés en
hémisphère nord sont orientés vers le Sud (γ=0).

D’où en remplaçant h et a par leurs expressions dans la


relation précédente, on obtient :

cos(θi) = sin(δ).sin(φ-β) + cos(δ).cos(φ-β).cos(ω)


Vérification: pour une surface horizontale (β=0), on a :

θ i =θ z = π/2-h

Cette relation est similaire à celle donnant sin(h) si on


remplace φ par ( φ -β). Donc l’angle horaire du coucher
du soleil sur le plan incliné orienté vers le Sud est :
ωo,i = min [ωo , arcos(-tg(δ).tg(φ-β)]
130
La détermination des valeurs de ces
différentes composantes du rayonnement,
nécessite la connaissance des angles
d’incidence i et de zénith z illustrés sur la
figure, et qui dépendent de l’endroit
géographique du site en question
IRRADIATION SOLAIRE HORS ATMOSPHERE

A un instant donné, à la limite de l’atmosphère, le flux


surfacique solaire incident (éclairement) sur une surface
horizontale est :

Eo = Io sin(h) = Io cos( z)

L’irradiation d’une surface horizontale sur une durée t


définie par les angles horaires ω1 et ω2 est :
ω2 d(TSV)
H o (t )  I o  [sin() sin()  cos() cos() cos()] dω
ω1 dω
133
En tenant compte de l’expression de Io et que
d(TSV)/dω=1/15 (en h/°)=3600/(π/12), on a :

12  3600   360 
H o (t)  I o 1  0.033 cos n 
π   365 
 2 
 (ω 2 - ω1 ) sin( ) sin( )  cos( ) cos( )[sin(ω 2 ) - sin(ω1 )]
 360 

Les angles horaires sont en degré et l’irradiation en


(J/m²).

134
Mesure de la durée d’insolation

Définition: La durée d’insolation n, d’une journée donnée,


c’est la somme des intervalles de temps durant lesquels le
disque solaire est visible.

La fraction d’insolation quotidienne σ = n/N donne une


indication sur la clarté du ciel ou inversement sur sa
nébulosité.

135
La mesure de la durée
d’insolation n est effectuée
par un héliographe :

Il est constitué d’une boule de verre qui concentre le


rayonnement solaire direct sur un papier portant une
graduation horaire.

Le rayonnement direct concentré, lorsqu’il est significatif,


laisse des traces de brûlure sur le papier ce qui permet de
déduire la durée d’insolation.

La fraction d’insolation quotidienne σ = n/N donne une


indication sur la clarté du ciel ou inversement sur sa
nébulosité. 136
ESTIMATION DE LA MOYENNE MENSUELLE DE
L’IRRADIATION GLOBALE
La moyenne mensuelle de l’irradiation H gglobale
journalière
sur une surface horizontale au sol peut être estimée à
partir de la relation suivante :
Hg n
= a + b = a + bσ
Ho N

H o : est la moyenne mensuelle de l’irradiation hors atmosphère.

n : est la moyenne mensuelle de la durée d’insolation.

N : est la moyenne mensuelle de la durée maximale d’insolation.


σ : est la moyenne mensuelle de la fraction d’insolation.
a et b des constantes empiriques qui dépendent du lieu.
137
Pour un site donné, le traitement statistique des mesures
de H g n et de sur plusieurs années permet
d’estimer les constantes a et b.

Pour un grand nombre de sites à travers le monde, on


peut trouver les valeurs de a et b dans la littérature
spécialisé.

Ces valeurs pour quelques sites au Maroc et ailleurs sont :

- Marrakech (Zeroual, 1988) : a=0.295 b=0.397


- Casablanca (Ben Kaddour, 1981): a=0.2 b=0.55
- Nice (France) : a=0.17 b=0.63
- El Paso (Texas, USA) : a=0.54 b=0.20

138
ESTIMATION DES ECLAIREMENTS PAR CIEL CLAIR

Pour un ciel clair, Hottel (1976) a présenté une méthode


qui permet d’estimer l’éclairement direct transmis par
l’atmosphère.

La méthode tient compte de la hauteur du soleil (h) et de


l’altitude (φ) du site pour une atmosphère standard et
pour différents types de climat.

Le coefficient de transmission de l’atmosphère pour le


rayonnement direct est donné par :

Ib Eb - k / sin(h )
τb = = = a o + a 1e
Io Eo

139
Les constantes pour des sites situés à une altitude
A<2.5 km sont données pour une atmosphère standard
ayant :

- Une visibilité de 23 km avec A en km :


a *o = 0.4237 - 0.00821(6 - A)2
a 1* = 0.5055 + 0.00595 (6.5 - A)2
k * = 0.2711 + 0.01858 (2.5 - A)2

- Une visibilité de 5 km avec A en km :


a *o = 0.2538 - 0.0063 (6 - A)2
a 1* = 0.7678 + 0.001(6.5 - A)2

k * = 0.249 + 0.081(2.5 - A)2

140
L’éclairement direct d’une surface horizontale est donc :

E b = τ b I o cos(z) = τ b I o sin(h)

Pour estimer l’éclairement diffus par ciel clair d’une


surface horizontale, on peut utiliser la relation
empirique de Liu et Jordan (1960) qui donne :

E d = τ d E o = τ d I o cos(z) = τ d I o sin(h)

Avec : τ d = 0.271 - 0.294 τ b

Les calculs de Eb et Ed peuvent se faire pour chaque heure


du jour, en se basant sur le milieu de l’heure considérée,
ce qui permet d’obtenir les irradiations directes et diffuses
horaires d’une surface horizontale par ciel clair.
141
RELATIONS ENTRE LES IRRADIATIONS ET L’INDICE DE
CLARTE DU CIEL
Le ciel n’est pas toujours clair et par conséquent les
relations précédentes ne sont applicables que dans les
conditions climatiques dans lesquelles elles ont été
développées.

Pour tenir compte des changements atmosphériques, un


indice de clarté est défini :

Hg
- L’indice de clarté journalier : Kt 
Ho

142
Une des corrélations qui est souvent citée et utilisée
aussi, est celle de Collares-Pereira et Rabl (1979). Elle
est basée sur les données de plusieurs sites
Américains :
0.99 K t  0.17

H d 1.188  2.272 K t  9.473 K t  21.865 K t  14.648 K t
2 3 4
0.17  K t  0.75

H g 0.632  0.54 K t 0.75  K t  0.80
0.2 K t  0.80

L’irradiation directe journalière est obtenue par :

Hb  Hg  Hd

NB: En première approximation, les corrélations d’Erbs et


al. ou de Collares-Pereira peuvent être utilisées pour
estimer les irradiations diffuses journalières au Maroc.
143
La relation empirique de Collares-Pereira et Rabl (1979)
avec ωo en degrés :

Hd
 0.775  0.00606 (ω o  90)  [0.505  0.00455 (ω o  90)] cos(115K t  103)
Hg

144
En se basant sur les données de Casablanca, Bahraoui
et al. (1983) ont développé une corrélation dont
l’extension à d’autres sites au Maroc reste à vérifier :

Hd
 0.759  5.869 K t  8.847 K t2  3.590 K 3t
Hg

La moyenne mensuelle de l’irradiation directe journalière


se déduit de :
Hb  Hg  Hd

145
ESTIMATION DES IRRADIATIONS HORAIRES DE
CELLES JOURNALIERES

Parfois il est nécessaire de déterminer les irradiations


horaires à partir de celles journalières.

Ceci est possible pour des journées ayant un


rayonnement symétrique par rapport à 12 TSV.

Les résultats sont satisfaisants pour des journées à ciel


clair.

146
Le rapport entre les moyennes des irradiations globales
horaires et journalières d’une surface horizontale est donné
par la relation de Collares-Pereira et Rabl (1979) :

H g,h π cos ω - cos ω o


rg   (a  b cos)
Hg 24 πω o
sin ω o  cos ω o
180

Avec : a = 0.409 + 0.5016 sin(ωo- 60)


b = 0.6609 - 0.4767 sin(ωo- 60)

ωo et ω sont respectivement les angles horaires au


coucher du soleil et au milieu de l’heure considérée.

147
INDICES DE CLARTE MOYENS Kt (%)
Mois Jan. Fév. Mars Avr. Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc.
Jours/mois 31 28 31 30 31 30 31 31 30 31 30 31
Agadir 63,3 63,8 63,7 63,9 61,8 58,2 59,8 58,2 60,6 62,3 61,8 61,5
Al Houceima 56,7 55,5 56,9 56,0 58,3 60,5 62,5 62,9 60,5 59,2 56,4 56,7
Beni Mellal 60,0 59,3 58,7 58,3 60,6 65,6 70,1 69,9 67,1 64,8 61,7 59,4
Casablanca 51,3 53,8 56,0 58,3 57,9 58,9 61,8 62,0 61,5 57,5 54,4 49,0
Dakhla 59,5 61,4 62,4 63,5 65,5 60,3 57,0 59,3 60,2 58,1 57,3 58,5
Laayoun 60,7 65,2 63,4 62,6 63,3 62,0 61,6 62,4 61,4 63,6 64,5 59,1
El Jadida 52,2 53,1 59,4 57,6 61,6 59,5 54,9 58,0 60,1 57,8 56,5 54,0
Errachidia 65,1 67,6 66,5 64,9 66,7 67,8 66,3 65,0 66,7 70,0 69,4 69,4
Essaouira 59,0 59,5 59,6 60,4 60,1 60,5 63,5 63,5 62,0 60,5 56,3 57,2
Fes 55,3 54,1 54,4 54,1 59,4 59,1 68,3 68,7 66,3 60,8 56,5 54,6
Kénitra 51,0 52,8 55,6 59,2 60,5 61,1 64,8 65,6 63,5 57,4 53,9 49,7
Marrakech 61,8 60,6 60,2 59,3 60,5 64,6 68,1 67,9 65,8 63,4 61,4 61,6
Meknes 54,2 55,7 55,2 57,0 60,0 63,6 69,4 69,3 65,8 61,1 56,4 52,7
Nador 53,9 54,4 60,2 58,7 57,7 60,0 60,8 59,4 59,0 57,6 60,9 54,2
Ouarzazate 67,8 68,3 69,5 70,2 68,6 69,2 67,6 66,3 67,1 68,5 67,4 67,6
Oujda 57,1 57,6 56,9 58,0 60,5 63,4 68,6 67,0 65,5 62,7 58,7 57,4
Rabat-Sale 53,8 54,8 54,8 58,6 59,8 60,0 63,9 64,6 63,1 60,3 58,3 53,5
Safi 57,1 59,1 60,1 62,5 62,7 61,8 65,6 66,6 64,6 62,0 58,9 57,0
Tanger 51,6 52,1 55,1 58,1 61,5 63,6 68,3 69,5 66,2 61,0 55,7 148
51,4
RAYONNEMENT SOLAIRE INCIDENT SUR UNE
SURFACE INCLINEE

Pour le calcul des performances thermiques d’un


système solaire, on est souvent amené à déterminer le
rayonnement solaire global incident sur un plan
incliné.

Ce rayonnement est généralement calculé à partir des


valeurs mesurées ou estimées du rayonnement solaire
direct et diffus sur une surface horizontale.

149
Éclairements d’un plan incliné

L’angle d’incidence θi du rayonnement direct sur une


surface inclinée d’un angle β est donné par.

cos(θ) = cos(β).sin(h) + sin(β).cos(h).cos(a-γ)

Càd qui donne θi=g(h, a, γ, β)

150
Le rapport Rb des éclairements directs des surfaces
inclinée et horizontale est un facteur purement
géométrique

Gb I b cos(θ) cos(θ) cos(θ)


Rb    
Eb I b cos(z ) cos(z ) sin(h)

Gb : est l’éclairement direct de la surface inclinée alors que


Eb : est celui de la surface horizontale.

Ce rapport est appelé aussi facteur d’inclinaison pour le


rayonnement direct.
151
L’angle optimal de l’azimut d’une surface en hémisphère
nord est γ=0°.
cos(θi) = cos(β).sin(h) + sin(β).cos(h).cos(a)

Dans ce cas en remplaçant cos(θi) et sin(h) par leurs


expressions, on obtient :

cos(θi) sin( ) sin(   )  cos( ) cos(   ) cos( )


Rb  
cos(z ) sin( ) sin( )  cos( ) cos( ) cos( )

152
La surface inclinée, reçoit un éclairement diffus qui
provient du ciel et qui n’a pas de direction privilégiée.

En supposant que ce rayonnement est isotrope, le facteur


de forme entre la surface inclinée et le ciel est le facteur
d’inclinaison pour le rayonnement diffus Rd.

Ainsi, le rapport Rd des éclairements diffus des surfaces


inclinée et horizontale est :

G d 1  cos(β)
Rd  
Ed 2

Gd est l’éclairement diffus de la surface inclinée.

153
En plus des éclairements direct et diffus incidents, une
surface inclinée reçoit une partie du rayonnement solaire
global réfléchi par le sol.

En supposant que ce rayonnement aussi est isotrope et


en tenant compte du facteur de forme de la surface avec
le sol, on peut définir le facteur d’inclinaison pour le
rayonnement réfléchi Rr par :

Gr 1  cos()
Rr  ρ
Eg 2

Gr est l’éclairement réfléchi de la surface inclinée. ρ est


l’albédo ou la réflectivité du sol.
154
ALBEDO POUR LE RAYONNEMENT SOLAIRE
Surfaces Albédo: ρ
Terre cultivée nue 0.08 - 0.25
Terre couverte d’herbe 0.12 – 0.25
Terre sableuse 0.15 -0.25
Sable clair 0.25 -0.45
Neige fraîche 0.80 -0.90
Étendu d’eau calme, h>30° 0.02 -0.05
Étendu d’eau calme, h<10° 0.35 -0.60
Argent poli 0.94
Argent oxydé 0.50
Aluminium poli 0.97
Aluminium oxydé 0.85
Béton 0.50
Graviers 0.25
Asphalte 0.18
Chaux blanche 0.75
Peintures blanches 0.90
Peintures noires mates 0.07
Vitres 0.1
155
Plâtre blanc 0.9
L’éclairement global incident sur la surface inclinée est
donc :

Gg  G b  Gd  G r  R bEb  R d Ed  R r Eg  R g Eg

Rg est le facteur d’inclinaison pour le rayonnement


global.

NB: Les expressions des facteurs d’inclinaison peuvent


s’appliquer aux valeurs horaires en faisant les calculs au
milieu de l’heure considérée et en remplaçant les
éclairements par les irradiations horaires
correspondantes.

156
Moyennes mensuelles des irradiations
journalières d’un plan incliné

Si les rayonnements diffus et réfléchi sont supposés


isotropes, d’une manière analogue on peut définir la
moyenne mensuelle du facteur d’inclinaison comme étant
le rapport des moyennes mensuelles des irradiations
journalières des surfaces inclinée et horizontale.

Rc est la moyenne mensuelle du facteur d’inclinaison


pour la composante (c=b,d ou r) du rayonnement solaire.

Ainsi pour les trois composantes du rayonnement solaire


que reçoit une surface inclinée on peut écrire :

157
H b ,i
Pour le rayonnement direct : Rb 
Hb

H d ,i 1  cos(β)
Pour le rayonnement diffus : Rd  
Hd 2

H r ,i 1  cos(β)
Pour le rayonnement réfléchi : Rr  
Hg 2

Donc la moyenne mensuelle de l’irradiation globale


journalière de la surface inclinée est :

H g ,i  H b ,i  H d ,i  H r ,i  R b H b  R d H d  R r H g  R g H g

H g ,i H d 1  cos(β) H d 1  cos(β)
Avec : Rg   R b (1  ) 
Hg Hg 2 Hg 2
158
Pour une surface orientée vers le sud (γ=0°) en
hémisphère nord, Klein (1977) a développé l’expression
de la moyenne mensuelle du facteur d’inclinaison pour
le rayonnement direct :

cos( - β)cos(δ)sin(ω o,i )  ω o,i sin( - β) sin(δ)
Rb  180

cos()cos()sin(ω o )  ω o sin() sin(δ)
180

ωo,i et ωo sont respectivement les angles horaires du


coucher du soleil sur les plans incliné (γ=0°) et
horizontal.

Ils sont calculés pour le jour moyen du mois :

ωo,i = min [ωo , arcos(-tg(δ).tg(φ-β)]


159
L’expression générale du rayonnement est donnée
par :
cos(i ) 1  cos(β) 1  cos(β)
Gtot  Gdirh  Gdirh ( )  Gh ( )
cos( z ) 2 2

Gdir-h et Gdif-h représentent respectivement le


rayonnement direct et le rayonnement diffusé reçus par
un plan horizontal et Gh est le rayonnement global
mesuré avec :

Gh  Gdirh  Gdif h
La plupart des systèmes solaires utilisent une couverture
semi - transparente afin de créer l’effet de serre.

Généralement la couverture est composée d’une ou


plusieurs couches en verre ou en plastique qui:

absorbent et qui réfléchissent très faiblement le


rayonnement solaire (0.3μm<λ<3μm)

Et qui sont pratiquement opaques au rayonnement


infrarouge (λ>3μm).

Derrière le système de vitrage, il y a un absorbeur qui


absorbe le rayonnement solaire transmis afin de céder la
chaleur à un fluide caloporteur.

161
·Un suiveur solaire (tracker) est un dispositif pour
orienter les panneaux solaires photovoltaïques vers
le soleil. La position du soleil dans le ciel varie à la
fois avec les saisons et le moment de la journée.
La puissance d’un panneau photovoltaïque peut
être exprimée comme suit :

Cette puissance dépend du rendement de la


chaine photovoltaïque PV , de la surface du
panneau A (ou du champ), et du rayonnement
solaire Gtot calculé dans le paragraphe
Le potentiel solaire du Maroc
Projet marocain intégré d’énergie solaire
 Puissance installée : 2 000 MW
( 38% de la puissance installée actuelle).

 Capacité de Production annuelle : ≈ 4500 GWh


(18% de la production nationale actuelle)

Coût estimé : 9 Milliards de Dollars

 5 sites choisis totalisent une superficie de 10


000 hectares

 Dates de mise en service :


Première centrale en 2015.
Totalité du projet à fin 2019

Emission évitée de 3,7 millions de tonnes de CO2


par an.

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