Corrigé de L'exercice Sur La Hiérarchie Des Coûts Dans Une Entreprise Industrielle

Télécharger au format docx, pdf ou txt
Télécharger au format docx, pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 26

On met ci-dessous un exercice corrigé sur La hiérarchie des coûts dans une entreprise

industrielle. L’entreprise Xénon fabrique deux sortes de produits : P1 et P2. Ces deux produits sont
vendus respectivement à 105 € et à 270 € et sont obtenus après usinage dans un même atelier de
deux matières premières (M1 et M2).

Pour le mois de décembre, les renseignements suivants sont communiqués :

Stocks au début du mois


Matière M1 :250 kg pour 26 175 €
Matière M2 : 300 kg pour 38 050 €
Produit fini P1 : 200 pièces pour 15 760 €
Produit fini P2: 300 pièces pour 70 915 €

Au cours du mois de décembre, ont été achetés:

1700 kg de matière M1 à 100 € le kg


3 100 kg de matière M2 a 120 € le kg

Pour fabriquer pendant le mois de décembre 10 000 pièces P1 et 5 000 pièces P2, l’entreprise a
engagé les moyens suivants:

800 kg de matière M1 et 1 200 kg de matière M2 pour les pièces P1


1 000 kg de matière M1 et 1 500 kg de matière M2 pour les pièces P2

Main-d’œuvre directe de production: 16 000 heures pour P1 et 28 000 heures pour P2 à 22 €

Pour le mois de décembre, le montant des charges indirectes s’élève à 600 000 €; elles sont à
ventiler entre :

l’approvisionnement : 60 000 € à répartir en fonction du kg acheté;


la production : 420 000 € à répartir en fonction du kg de matière traitée;
la distribution :120000 € à répartir en fonction du chiffre d’affaires réalisé. Au mois de
décembre, le service distribution a assuré l’expédition de 9800 pièces P1 et 5 200 pièces P2.

Les comptes de stocks seront tenus selon la méthode du CMUP.

Calculer le coût d’achat des matières premières, le coût de production des pièces et le coût de revient
et le résultat des produits P1 et P2.

Corrigé de l’exercice sur la hiérarchie des coûts dans une entreprise


industrielle

Calculs des coûts hiérarchisés


Tableau de répartition des charges indirectes

Coût d’achat des matières premières

Fiche de stock matière M1

Fiche de stock matière M2

Coût de production des pièces


Fiche de stock P1

Fiche de stock P2

Coût de revient et résultat des pièces vendues

On arrive à la fin de notre exercice sur La hiérarchie des coûts dans une entreprise industrielle, merci
de partager le contenu avec vos amis.

Ci-dessous 7 exercices corrigés de comptabilité analytique d’exploitation sur les coûts complets
et résultats analytiques. Exercice 1 de comptabilité analytique: L’entreprise MEUBLISIEN importe
différentes catégories de meubles en bois exotique destinés aux salons de jardin ou à l’ameublement
intérieur.
Elle souhaite faire une étude ponctuelle sur le modèle BAJA de tables et de chaises. Pour décembre,
elle vous fournit les informations suivantes concernant ce modèle :

. Achats : 300 tables à 150 € l’unité ;


. Achats : 1 500 chaises à 50 € l’unité ;
. Frais d’approvisionnement directs et indirects : 6 € en moyenne par marchandise importée ;
. Ventes : 200 tables à 155 € l’unité et 1 400 chaises à 80 € l’unité
. Frais de distribution directs et indirects : 4 € par unité vendue.

TRAVAIL À FAIRE :
1- Déterminer les résultats analytiques réalisés d’une part pour les tables et d’autre part pour les
chaises du modèle BAJA (en calculant les coûts d’achats des marchandises achetées, les coûts de
revient des marchandises vendues) en décembre ;
2- Calculer le résultat analytique global sur ce modèle vendu en décembre ;
3- Commenter la situation.

Exercice 2 de comptabilité analytique:

La Société AGRODIS commercialise des produits alimentaires issus de l’agriculture biologique, elle
souhaite analyser la rentabilité de deux marchandises très demandées par la clientèle : l’Infidus et le
Gifidus. Elle s’approvisionne exclusivement auprès de deux producteurs indépendants.

Les charges indirectes pour le mois d’avril sont les suivantes :

Par ailleurs, on vous signale que pour ces 2 marchandises, les opérations d’exploitation d’avril se sont
déroulées comme suit :

TRAVAIL À FAIRE :
Après avoir complété le tableau de charges indirectes ci-dessus, procéder aux calculs suivants pour
l’Infidus et le Gifidus en avril :
1- Coûts d’achats des marchandises achetées ;
2- Fiches de stocks d’inventaire permanent des 2 marchandises (méthode : c.u.m.p mensuel);
3- Coût de revient des marchandises vendues ;
4- Les résultats analytiques sur les marchandises vendues.

Exercice 3 de comptabilité analytique:

L’entreprise AUTOCAL à Meaux est spécialisée dans la distribution de climatiseurs, elle souhaite
connaître plus précisément pour juillet N, le résultat réalisé sur la vente de deux modèles : les
modèles Austin et Vectra. Les renseignements suivants vous sont communiqués :

Stocks au début du mois de juillet :

Modèles Austin : 15 articles à 13 200 €. l’unité


Modèles Vectra : 7 articles pour un montant total de 94 175 €.

Achats du mois :

Modèles Austin : 20 articles à 13 250 €. l’unité


Modèles Vectra : 30 articles à 13 375 €. l’unité

Ventes du mois :

Modèles Austin : 30 articles à 15 725 €. l’unité


Modèles Vectra : 32 articles à 14 975 €. l’unité

Pour le mois de juillet, le comptable a estimé les charges se rapportant aux deux produits :

Charges directes d’approvisionnement : 375 €. par article acheté


Charges relatives à la livraison et à la mise en service chez le client : 150 €. par appareil.

Les charges indirectes relatives à ces deux produits sont résumées dans le tableau ci-dessous :
N.B. : les sorties des comptes de stocks sont évaluées au coût unitaire moyen pondéré mensuel.

TRAVAIL À FAIRE :
Calculez sous la forme de tableaux pour les deux modèles de climatiseurs vendus :

L’inventaire annuel et l’évaluation des stocks


L’inventaire a pour objectif de déterminer la situation patrimoniale de l’entreprise à la date de fin
d’exercice. C’est le contrôle de l’existence des éléments actifs et passifs du patrimoine de l’entreprise.
L’inventaire est effectué au moins une fois tous les 12 mois. Il est recopié sur un document coté et
paraphé : le livre d’inventaire.

Toute entreprise procède une fois l’an au moins, avec bonne foi et prudence, aux opérations de
relevé, de vérification, d’examen et d’évaluation nécessaires pour établir, à la date choisie, un
inventaire complet de ses avoirs et droits de toute nature, de ses dettes, obligations et engagements
de toute nature relatifs à son activité et des moyens propres qui y sont affectés.

Cet inventaire est présenté de la même manière que le plan comptable de l’entreprise. Les comptes
annuels et les pièces de l’inventaire qui les appuient sont transcrits dans un livre. Les pièces dont le
volume rend la transcription difficile sont résumées dans le livre auquel elles sont annexées.

Qui doit effectuer un inventaire annuel?

« Toute entreprise » dit la loi.


1. Les sociétés commerciales et à forme commerciale
2. Les personnes physiques qui exercent une activité commerciale
3. Les personnes physiques, les commerçants, les sociétés en nom collectif ou en commandité
simple bénéficiant de la faculté de tenir une comptabilité simplifiée qu’ils établissent ou non leur
déclaration fiscale, et de TVA suivant un régime de taxation forfaitaire.
4. Les organismes dotés ou non d’une personnalité juridique propre qui exercent avec ou sans but de
lucre, une activité à caractère commercial, financier ou industriel.

Que doit-on inventorier?

L’art. 123-12 précise « Elle doit contrôler par inventaire, au moins une fois tous les douze mois,
l’existence et la valeur des éléments actifs et passifs du patrimoine de l’entreprise Il n’y a pas lieu de
s’en tenir uniquement au stock de marchandises et produits.

Cela implique que tous les biens affectés ou afférents à l’activité professionnelle ainsi que les dettes
et engagements sont à reprendre au livre des inventaires.
Comment s’effectue un inventaire?

On relèvera que les opérations d’inventaire présentent un double aspect:

un aspect matériel d’une part : le relevé des existences actives et passives;


un aspect qualitatif d’autre part : la valeur à attribuer à ces différents éléments,

les corrections de valeur, les amortissements et les provisions à constituer.

Cas particulier de l’inventaire des stocks (30 à 37)

Les matières, fournitures et marchandises, produits finis sont inventoriés en trois étapes.

Le relevé par produit des quantités existantes. Tous les articles doivent comptés par catégorie ,
inscrits sur des fiches.

Les fiches sont ensuite remise aux comptables qui sont chargé d’évaluer les articles à la valeur
d’acquisition ou à la valeur de marché, à la date de clôture de l’exercice lorsque cette dernière est
inférieur et ce, suivant la méthode définie: FIFO, LIFO, moyenne pondérée ou individualisée.

Suivant la vétusté, l’état de fraîcheur, la possibilité de commercialisation ou d’utilisation future, on


appliquera éventuellement une réduction de valeur. (provision pour dépréciation) Les en-cours de
fabrication (32) et les commandes en cours d’exécution (37) sont valorisées suivant les fiches des
prestations en cours au stade où se trouvent les transformations et/ou les travaux à la date de clôture.
Il est conseillé de vérifier le montant de la facture établie lors des livraisons des biens ou des travaux
au cours de l’année suivante.
Règles d’évaluation

Chaque entreprise détermine les règles qui président aux évaluations dans l’inventaire et notamment
aux constitutions et ajustements d’amortissements, de réductions de valeur et de provisions pour
risques et charges ainsi qu’aux réévaluations.

Les règles sont arrêtées par l’organe d’administration de l’entreprise (dès la première assemblée
générale après la constitution d’une société). Elles sont actées dans le livre des inventaires et
résumées dans l’annexe des comptes annuels.

Ces règles d’évaluation sont établies et les évaluations sont opérées dans une perspective de
continuité des activités de l’entreprise. Les modifications ne peuvent être actées au livre des
inventaires qu’en cas de discontinuité ou de dissolution de l’entreprise.

Ces règles d’évaluation et leur application doivent être identiques d’un exercice à l’autre.

Toutefois, elles sont adaptées au cas où, notamment à la suite d’une modification importante des
activités de l’entreprise, de la structure de son patrimoine ou des circonstances économiques ou
technologiques, les règles d’évaluation antérieurement établies, ne répondent plus au prescrit de
l’image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de l’entreprise.

Chaque élément du patrimoine fait l’objet d’une évaluation distincte et en tenant compte des
amortissements, réduction de valeur et réévaluations nécessaires et répondant aux critères de
prudence, bonne foi et sincérité. Ils ne peuvent dépendre du résultat de l’exercice, ni des
conséquences fiscales y afférentes.

ÉCRITURES CONSÉCUTIVES A L’INVENTAIRE DES STOCKS

Les stocks initiaux sont soldés par le débit du compte :


603 « Variation des stocks » pour les matières premières, marchandises et matières consommables ;
71 « Production stockée » pour les produits finis et en-cours.

Les stocks finaux sont créés par le crédit du compte :


603 « Variation de stocks » ;
71 « Production stockée ».

Exemple :
Les stocks de l’entreprise étaient les suivants au 1er janvier :
Stock de matières premières                 247 800
Stock de matières consommables           4 950
Stock de fournitures consommables      7 635
Stock de produits en-cours                       19 456
Stock de produits finis                             346 920
Stock de marchandises                              39 687
Après travaux d’inventaire extra-comptable, les stocks sont les suivants :
Stock de matières premières                212 640
Stock de matières consommables         10 547
Stock de fournitures consommables      8 432
Stock de produits en-cours                      20 348
Stock de produits finis                             287 630
Stock de marchandises                              48 600

Écritures au journal:

Seuls les soldes des comptes 603 « Variation de stocks » et 71 « Production stockée » apparaissent
au compte de résultat.
Le compte 603 apparaît toujours du côté « charges » du compte de résultat :

si le solde est débiteur, il vient en augmentation des achats ;


si le solde est créditeur, il vient en diminution des achats.

Le compte 71 apparaît du côté « produits » du compte de résultat :

si le solde est débiteur, il vient en diminution des autres produits ;


si le solde est créditeur, il vient en augmentation des autres produits

4- exercices corrigés sur le bilan financier


Je mets ci-après 4 exercices avec correction sur le bilan financier . Dans le premier exercice on va
calculer le fonds de roulement financier (deux méthodes),  calculer le fonds de roulement propre et
enfin on va calculer le fonds de roulement étranger. Dans le deuxième exercice on va présenter
le bilan financier condensé et ensuite on va analyser et commenter le bilan financier.

Pour le troisième exercice on va aussi présenter le bilan financier condensé et calculer le fonds de
roulement financier (2 méthodes).

Pour le quatrième et dernier exercice on va  évaluer le montant de la dette fiscale latente ou différée
(IS à 33 1/3 %), ensuite on va présenter le bilan financier condensé, et enfin calculer le fonds de
roulement financier (2 méthodes).
Avant de faire ces exercices je vous invite à consulter le cours  » Du bilan comptable au bilan
patrimonial »

Exercices corrigés sur le bilan financier

Exercice 1 sur le bilan financier :

La société anonyme DISCO vous communique le document suivant au 31/12/N :

• Document : Bilan financier condensé après retraitements.

Travail à faire:
1°) Calculer le fonds de roulement financier (deux méthodes),
2°) Calculer le fonds de roulement propre,
3°) Calculer le fonds de roulement étranger.

Exercice 2 sur le bilan financier :

La PME VADOR vous communique le document suivant au 31/12/N :

• Document : Bilan comptable simplifié.


En utilisant l’annexe suivante :

• Annexe : Bilan financier condensé (à compléter).

1°) Présenter le bilan financier condensé.


2°) Analyser et commenter le bilan financier.

Exercice 3 sur le bilan financier :

L’entreprise OBY vous communique le document suivant :

• Document : Bilan comptable simplifié (en K€).


En utilisant l’annexe suivante :

• Annexe : Bilan financier condensé (à compléter).

1°) Présenter le bilan financier condensé.


2°) Calculer le fonds de roulement financier (2 méthodes).

Exercice 3 sur le bilan financier :

L’entreprise MATEO vous communique le document suivant :

• Document : Bilan comptable simplifié (en K€).


(1) Valeur justifiée.
(2) Dont à moins d’un an : 30.
(3) Dont à plus d’un an: 20.
(4) Justifiées à moins d’un an.
(5) Les 2/3 des bénéfices sont distribués aux actionnaires, le solde est mis en réserve.
(6) A virer aux résultats d’où une imposition différée.
(7) Fiscalité latente à prendre en compte sur les éléments suivants:
• amortissements dérogatoires: 160,
• provision pour hausse des prix : 40,
• provision pour investissement : 30

(8) Elles sont relatives à :

•une provision pour garantie d’un an donnée aux clients : 750,


•une provision pour litige avec un tiers dont Tissue est attendue dans deux ans pour le solde.

(9) Dont à plus d’un an 1 400.


(10) Justifiés à moins d un an.

Remarque: les effets escomptés non échus s’élèvent à 330.

En utilisant l’annexe suivante :


• Annexe : Bilan financier condensé (à compléter).

1°) Evaluer le montant de la dette fiscale latente ou différée (IS à 33 1/3 %).
2°) Présenter le bilan financier condensé.
3°) Calculer le fonds de roulement financier (2 méthodes).

Correction de l’exercice 1 sur le bilan financier :

Travail 1 :

Capitaux propres :   760 000


Dettes > 1 an : + 570 000
Capitaux permanents :  1330 000
Actif immobilisé > 1 an : – 740 000
Fonds de Roulement Financier : 590 000

Ou bien :

Stocks : 645 000


Créances : + 285 000
 Actif circulant : 930 000
Dettes < 1 an : – 340 000
Fonds de Roulement Financier : 590 000

Travail 2 :

Capitaux propres : 760 000


Actif immobilisé > 1 an : – 740 000
Fonds de Roulement Propre : 20 000

Travail 3 :
Fonds de roulement financier : 590 000
Fonds de roulement propre : – 20 000
Fonds de Roulement Etranger : 570 000

Correction de l’exercice 2 sur le bilan financier :

Travail 1:

Travail 2:

Capitaux permanents = Capitaux propres + dettes > 1 an


• Capitaux permanents =380 300 + 90 000 = 470 300

Fonds de Roulement Financier = Capitaux permanents – Actif < 1 an


• Fonds de Roulement Financier = 470 300 – 460 000 = 10 300

Remarques :

• Endettement à court terme très important (crédit).


• Insuffisance des capitaux propres et du fonds de roulement financier.

Propositions :

• Réduire l’endettement à court terme et rééquilibrer la structure du passif.


• proposer d’augmenter les capitaux propres ou les dettes à plus d’un an (emprunts).

Correction de l’exercice 3 sur le bilan financier :

Travail 1:
• (1) 3 240 000 = 2 800 000 + 450 000 – 30 000 + 20 000
• (2) 2 830 000 = 2 700 000 + 120 000 + 30 000 – 20 000
• (3) 2 660 000 = 2 910 000 – 450 000 + 800 000 – 600 000
• (4) 1 400 000 = 2 760 000 – 1360 000
• (5) 2 010 000 = 1 360 000 + 50 000 + 600 000

Travail 2:

Capitaux propres : 2 660 000


Dettes > 1 an : + 1 400 000

• Capitaux permanents : 4 060 000


Actif immobilisé > 1 an : – 3 240 000
• Fonds de Roulement Financier : 820 000

ou

Actif circulant < 1 an :  2 830 000


Dettes < 1 an : 2 010 000
• Fonds de Roulement Financier : 820 000

Correction de l’exercice 4 sur le bilan financier :

Travail 1:

Subventions d’investissement : 300


Amortissements dérogatoires :  160
Provision pour hausse des prix : 40
Provision pour investissement : 30
* Base de l’impôt : 530
• Impôt Latent ou différé (arrondi) : 177

Travail 2:
(1) 4 040 K€ = 800 + 2 800 + 450 – 30 + 20
(2) 3 485 K€ = 570 + 1 700 – 20 + 30 + 300 + 375 + 70 + 80 + 380
(3) 3 197 K€ = 2 400 – 50 – 45 + 519 + 20 + 200 + 153
(4) 1 600 K€ = 1 400 + 200
(5) 2 728 K€ = 2 760 – 1 400 + 750 + 40 + 380 + 21 + 100 + 77

Travail 3:

Capitaux propres : 3 197 000


Dettes > 1 an : + 1 600 000
• Capitaux permanents : 4 797 000
Actif immobilisé > 1 an : – 4 040 000
• Fonds de Roulement Financier : 757 000

ou

Actif circulant < 1 an : 3 485 000


Dettes < 1 an : – 2 728 000
• Fonds de Roulement Financier : 757 000

Le traitement comptable des valeurs mobilières de placement à la clôture


de l’exercice
Màj le 12 janvier 2017
Les valeurs mobilières de placement détenues à la clôture font l’objet d’une évaluation qui permet, le
cas échéant, de constituer une provision pour dépréciation si la valeur d’inventaire de cet élément
d’actif est inférieure à sa valeur d’acquisition.

Quelques définitions

1. Valeurs mobilières de placement:


Il s’agit de titres acquis en vue de réaliser un gain à brève échéance. Leur acquisition ou leur
cession correspondent le plus souvent à des opérations entrant dans le cadre de la gestion de la
trésorerie de l’entreprise. Il peut s’agir d’actions, d’obligations ou de toute autre forme de placement
disponible sur le marché financier.

2. Action
Titre négociable émis par une société qui confère à son propriétaire la propriété d’une fraction
du capital. Il donne à son détenteur un droit de vote dans les assemblées générales et un droit sur
les bénéfices réalisés par la société (dividende).

3. Obligation
Valeur mobilière représentative d’un droit de créance sur l’entreprise émettrice du titre. Elle
donne droit à son propriétaire de percevoir un intérêt.

Évaluation des VMP à la clôture de l’exercice

Le Plan comptable général précise que, à la clôture de chaque exercice, la valeur actuelle des valeurs
mobilières inscrites à l’actif du bilan est estimée :
– pour les titres cotés, au cours moyen du dernier mois ;
– pour les titres non cotés, à leur valeur probable de négociation.

Évaluation de la dépréciation

Les règles générales d’évaluation s’appliquent également pour les valeurs mobilières de placement
(test de dépréciation) :
– à la date de clôture, la valeur nette comptable est comparée à leur valeur actuelle à la même date ;
– la comparaison entre la valeur actuelle et la valeur nette comptable est effectuée élément par
élément.

Si la valeur actuelle en inférieure à la valeur actuelle, la dépréciation est déterminée comme suit :

Dépréciation = Valeur nette comptable – Valeur actuelle

✎ Remarques
1) Par principe, il n’est pas possible de compenser des moins-values latentes par des plus-values
latentes entre titres de catégories différentes (Action X et action Y) sauf exceptions prévues par le
Plan comptable général. Ces cas particuliers sont exclus du référentiel du BTS CGO.

2) La compensation est possible entre titres d’une même catégorie. Si l’entreprise détient deux lots
d’un titre donné acquis à des dates et des prix différents, la détermination de la dépréciation est
effectuée sur l’ensemble des deux lots.

Ajustement de la dépréciation à l’inventaire

La dépréciation nécessaire à la clôture d’un exercice doit être comparée à celle qui a éventuellement
été définie, pour le même élément, à la clôture de l’exercice précédent.
Le schéma suivant présente les traitements à effectuer dans les différents cas possibles :

Elle est inscrite au crédit du compte « 590 Dépréciation des VMP ».

L’enregistrement comptable de la paie


Màj le 18 janvier 2017
Il convient dans la comptabilisation de la paie, d’enregistrer l’écriture comptable qui comportera le
montant brut des salaires et sa répartition entre les charges salariales, le salaire net à payer, les
acomptes versés et d’éventuels autres éléments. Généralement, on utilise le récapitulatif de paie du
mois et tout autre état centralisateur pour procéder à la comptabilisation de la paie.

Les éléments constitutifs de la paie

L ’entreprise émet chaque mois des bulletins de salaire et les paiements.

Salaire brut = Salaire de base + Compléments


Le salaire de base est librement fixé par l’employeur et le salarié dans le respect des règles légales
(SMIC, minimum conventionnel), il inclut les heures supplémentaires calculées à un taux majoré. Les
compléments du salaire sont composés des primes, avantages en nature, pourboires, gratifications…

Salaire net = Salaire brut – Cotisations sociales salariales


Salaire à payer = Salaire net – (Acomptes + Saisies)

Le salaire doit être payé par chèque ou virement bancaire lorsque son montant est supérieur à 1 500
€.

Les cotisations sociales patronales et salariales sont prélevées et payées par l’employeur
aux différents organismes sociaux : URSSAF, ASSEDIC, ARRCO, AGIRC, APEC, AGFF.

La base de calcul des cotisations sociales est constituée par le salaire brut et parfois limité au plafond
de la Sécurité sociale.

Des charges fiscales liées aux salaires pèsent également sur l’employeur qui peut éventuellement
s’en libérer par des dépenses libératoires de même nature.

Les documents liés à la paie

Les documents obligatoires sont divers. Il s’agit des documents relatifs au personnel : registre unique
du personnel, livre de paie et bulletins de paie remis aux salariés une fois par mois au moment du
paiement des salaires.

D’autres documents sont transmis aux organismes sociaux : bordereau récapitulatif des cotisations à
l’URSSAF, avis de versements aux ASSEDIC et aux autres caisses…

La déclaration annuelle des données sociales (DADS) qui récapitule le détail des rémunérations
versées à chaque salarié durant l’année civile est également souscrite par chaque employeur et
transmise au centre de traitement des données sociales (centre
TDS).

La comptabilisation de la paie

L’enregistrement comptable de la paie s’effectue en plusieurs étapes :


Versements des cotisations aux organismes sociaux

La taxe sur les salaires, la taxe d’apprentissage, la participation à la formation continue et la
participation à l’effort de construction sont enregistrées au débit des comptes de charges concernés.

Pour aller plus loin, voici un exercice corrigé sur la comptabilisation de la paie.

Enregistrement des stocks au bilan et au compte de résultat


On met ci-dessous un exercice corrigé sur l’enregistrement des stocks au bilan et au compte de
résultat : Les soldes des comptes (en milliers d’euros) de la SA Florence sont les suivants au
15/12/N : Capital : 2 000 ; emprunt : 1 000 ; terrain : 700 ; constructions : 1 200 ; matériel industriel :
600 ; stock de matières premières : 120 ; stock de produits finis : 180 ; fournisseurs : 500 ; clients :
340 ; banque : 310 ; caisse : 50 ; achats de matières premières : 4 500 ; achats de fournitures
diverses : 1 800 ; charges locatives (loyers) : 120 ; impôts et taxes : 90 ; charges exceptionnelles : 1
600 ; ventes de produits finis : 8 060 ; produits financiers : 50.

Les dernières opérations de l’exercice N qui restent à comptabiliser sont les suivantes :

• 18/12 : Achats à crédit de matières premières : 400 ;


• 21/12 : Paiement d’une amende par chèque : 5 ;
• 27/12 : Vente de produits finis encaissée par chèque : 600 ;
• 31/12 : Le stock final de matières premières s’élève à 160 ; celui de produits finis à 110.

L’exercice comptable coïncide avec l’année civile.

1) Présenter le bilan de l’exercice N.


2) Présenter le compte de résultat de l’exercice N.

La SA Florence a oublié de comptabiliser l’escompte obtenu sur les achats de matières premières au
18/12 (2 % du montant de l’achat). Vous supposerez que :

• le stock initial est composé de 100 unités à un prix unitaire de 1,2 millier d’euros ;
• la SA n’a pas bénéficié d’autres escomptes que celui du 18/12 ;
• l’achat de matières premières du 18/12 correspond à un achat de 200 unités à un prix unitaire de 2
000 euros (hors escompte) ;
• après le 18/12, 220 unités sont sorties du stock de matières premières ;
• la SA Florence valorise ses stocks selon la méthode du PEPS.

3) En considérant l’escompte obtenu, présenter le bilan de l’exercice N.


4) En considérant l’escompte obtenu, présenter le compte de résultat de l’exercice N.
5) Les postes du compte de résultat intègrent-ils uniformément les escomptes de règlement ?

Deux experts estiment la valeur du stock final de matières premières :

• l’expert 1 conclut à une sous-estimation des stocks de matières premières dans les comptes de
l’entreprise ;
• l’expert 2 conclut à une surestimation des stocks de matières premières dans les comptes de
l’entreprise.

6) En considérant l’avis de l’expert 1 et de l’expert 2, quels sont les enregistrements complémentaires


à réaliser lors des travaux d’inventaire de l’exercice N.
Corrigé de l’exercice sur l’enregistrement des stocks au bilan et au
compte de résultat

1) Bilan de l’exercice N ( en K€)

Remarque : Pour le montant du résultat, voir le compte de résultat.

2) Compte de résultat de l’exercice N ( en K€)

Remarque :

• Variation de stocks de matières premières : 120 – 160 = (40) K€


• Production stockée : 110 – 180 = (70) K€

3) Bilan de l’exercice N

Selon l’article 321 du PCG, le coût d’acquisition des stocks est déterminé net des escomptes de
règlement. La valorisation des sorties de stocks et du stock final doit donc intégrer l’escompte. La SA
Florence comptabilise alors un stock de matières premières de 156,8 K€. La fiche de stock précise le
calcul.
4) Compte de résultat de l’exercice N

Le PCG ne prévoit pas de modifier la comptabilisation des achats de matières premières. De ce fait,
le montant des achats de matières premières est comptabilisé sans déduction des escomptes de
règlement ; ces derniers sont enregistrés via le compte 765 « Escomptes obtenus » (8 k€ pour la SA
Florence) dans les produits financiers.

En K€

5) Intégration des escomptes de règlement

La prise en compte de l’escompte de règlement n’est pas uniforme. Les achats sont comptabilisés au
montant net commercial (400 k€) alors que l’entrée en stock de ces éléments achetés est valorisée au
montant net financier (392 k€). Ainsi, afin de comptabiliser la valeur du stock final, il convient
d’identifier et d’intégrer les escomptes obtenus à la valorisation des stocks et qui n’apparaissent pas
dans les comptes d’achats.
6) En considérant les avis de l’expert 1 et de l’expert 2, enregistrements à réaliser lors des
travaux d’inventaire de l’exercice N

■ Cas de l’expert 1 : sous-estimation des chiffres comptables

Dans ce cas, la valeur à l’inventaire physique ou la valeur actuelle des matières premières constatée
par l’expert 1 est supérieure à la valeur comptable. Du fait du principe de prudence, aucune écriture
ne doit être comptabilisée à l’inventaire ; la comptabilité française ne tenant pas compte des éléments
d’autres systèmes d’information qui conduisent à inscrire une valeur supérieure du patrimoine.

■ Cas de l’expert 2 : surestimation des chiffres comptables

Dans ce cas, la valeur à l’inventaire physique ou la valeur actuelle des stocks des matières premières
constatée par l’expert 2 est inférieure à la valeur comptable enregistrée. Du fait du principe de
prudence, il convient de considérer cette information à l’inventaire ; la comptabilité française tient
compte des informations indiquant une perte de valeur du patrimoine. La SA Florence devra ajuster
les dépréciations constatées sur les stocks de matières premières

Vous aimerez peut-être aussi