THEME Mohamed
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INTRODUCTION
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Mémoire de fin de cycle
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PREMIERE PARTIE :
LA GESTION DE LA TRESORERIE DES
ETABLISSEMENTS DE CREDIT
Le concept de trésorerie est comme le souligne M. Levasseur (1) l’un des plus
difficiles à définir dans le domaine financier. Il apparaît pourtant important
d’essayer de cerner cette notion car la trésorerie joue un rôle fondamental
dans la gestion financière d’un établissement de crédit.
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(2) La trésorerie domestique est la liquidité en franc FCFA (monnaie BCEAO) et la trésorerie
devises est la liquidité dans les autres monnaies.
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(3) Jean Yves Egelm/ Mikol/Hervé Stolowy: "Les mécanismes financiers de l’entreprise",
Montchrestien, 1988
I. LES DEFINITIONS
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S'agissant des opérations effectuées, il n'est pas prévu pour les banques, de
restriction à l'exercice des activités de crédit et de collecte de l'épargne.
Par contre, il est expressément interdit aux banques et établissements
financiers de se livrer à des activités commerciales, industrielles, agricoles
ou de service, sauf lorsque ces opérations sont connexes à l'activité bancaire
ou nécessaires au recouvrement de leurs créances.
(Le bilan des établissements de crédit et son commentaire sont reportés aux
annexes 1, 2, 3 et 4)
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1. Approche comptable
2. Approche de la BCEAO
Selon la BCEAO, trois niveaux distincts d’activité peuvent être retenus dans
la définition des opérations de trésorerie des établissements de crédit qui
conduisent à distinguer :
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« Les autres opérations réalisées avec ces organismes sont inscrites aux
comptes de prêt et emprunt » ou aux comptes de valeurs reçues ou données
en pension. Ce sont elles qui sont qualifiées d’opérations interbancaires.
Elles figurent aux postes créances sur les établissements de crédit à l’actif
pour les uns et de dettes sur les établissements de crédit pour les autres.
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était constituée à l'origine des dépôts à vue ainsi que des crédits à court
terme, à l'exclusion des crédits de campagne. Les dépôts à terme ont été
exclus de l'assiette afin d'encourager la formation de l'épargne longue.
A compter du 16 avril 2000, des aménagements ont été apportés à l'assiette,
consistant à l'inclusion effective des crédits de campagne et la prise en
compte dorénavant des créances brutes des Banques sur l'extérieur.
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a) Echéancier
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Déterminer si une banque est suffisamment liquide dépend dans une large
mesure de l’évolution de ses flux de trésorerie dans différentes
circonstances. L’analyse de la liquidité implique, par conséquent,
l’anticipation de réactions à divers scénarios. Ce sont les scénarios
d’activité normale de la banque, crise spécifique à l’établissement et crise
généralisée. Pour chaque scénario, la banque devrait prendre en compte
tout mouvement notable positif ou négatif de la liquidité susceptible de se
produire.
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2/ Situation de trésorerie
Comme son nom l’indique, la situation de trésorerie est l’image du jour de
l’ensemble des liquidités disponibles chez un établissement pour faire face à
ces engagements. Elle est conçue à partir des différents soldes de trésorerie
de l’établissement dans un tableau de suivi quotidien. La situation doit
prendre en compte la position du compte ordinaire de l’établissement à la
Banque Centrale (BCEAO) et chez tous les correspondants de l’établissement
et bien évidemment le solde des encaisses.
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A/ Présentation :
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SOURCE: www.bceao.int
Par ailleurs, dans le but de promouvoir les émissions de titres nécessaires à
la mise en oeuvre de la politique "d’open-market" et au développement du
marché interbancaire, il a été mis en place un cadre réglementaire régissant
les conditions d'émission de titres de créances négociables. Les émetteurs
sont la Banque Centrale, les trésors nationaux, les établissements de crédit,
les institutions financières régionales et les grandes entreprises.
B/ Le marché interbancaire :
(5)
2. Procédures de négociation
Les prêts sont généralement conclus au téléphone, puis impérativement
confirmés par télex testé ou lettre signés par des mandataires habilités.
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4.Garanties
Les prêts sont en général effectués en blanc, sans aucune garantie. Les
opérations sont à priori basées sur la confiance. La crédibilité et la situation
financière de l'emprunteur sont également prises en compte, de même que
les risques-pays et les risques systémiques.
SOURCE: www.bceao.int
(5) Le marché interbancaire est le marché sur lequel les banques échangent entre elles des actifs
financiers et les financiers empruntent ou prêtent à court terme, et où également la banque centrale
intervient pour apporter ou reprendre de la liquidité
Toutefois, dans certaines situations spécifiques, le prêteur peut exiger une
garantie de la maison mère de l'emprunteur, généralement sous la forme
d'une lettre de confort ou d'intention forte. Par ailleurs, s'agissant des
Banques locales, certains prêteurs exigent des emprunteurs un bon de
virement tiré sur leur compte courant dans les livres de la Banque Centrale,
en guise de garantie de prêt. D'autres prêteurs ont recours à l'endossement à
leur nom de billets à ordre négociables émis par des entreprises locales de
premier ordre ou réclament le justificatif d'un placement sur le Marché
Monétaire de l'UEMOA ou encore la détention de Titres d'Etat.
6. Rémunération
Les taux d'intérêt sont librement négociés entre les parties. Ils sont
généralement indexés sur les conditions en vigueur sur le Marché Monétaire
par voie d'adjudication animée par l'Institut d'émission, en particulier sur le
taux moyen mensuel publié par la Banque Centrale.
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SOURCE: www.bceao.int
1. Qualité des valeurs
Les effets et titres admissibles au refinancement doivent être garantis par
deux signatures notoirement solvables, celle du cédant et celle du signataire
de l'effet ou de l'émetteur du titre.
Par ailleurs, la durée de vie résiduelle doit être de douze mois au maximum
s'agissant des effets et titre privés et de quinze ans au maximum pour les
effets et titres publics.
3. Quotité et valorisation
La part mobilisable des crédits est fixée à 90% du montant de l'encours et
l'effet représentatif de la créance est pris à sa valeur nominale.
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A/ Premier compartiment
B/ Second compartiment
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- 25 000 titres ;
- Valeur minimale de l'émission : 500 millions de francs CFA.
A/ Procédure de réescompte
1. Définition du réescompte
Le réescompte est l'opération par laquelle un Etablissement de crédit cède, à
son initiative, à la Banque Centrale, de manière définitive et en pleine
propriété, des effets ou des titres de créances pour une valeur de
mobilisation telle que déterminée précédemment, diminuée des intérêts
facturés au taux d'escompte de la Banque Centrale. Pendant toute la durée
du réescompte et jusqu'à son dénouement, la garantie de remboursement du
cédant suit les titres et effets cédés à la Banque Centrale.
Les concours au titre du réescompte sont mis en place en principe jusqu'à
l'échéance de l'effet ou du titre réescompté. Toutefois, le cédant dispose de la
faculté de procéder à un dénouement anticipé.
N.B. : Le réescompte est utilisé par les Banques pour couvrir leurs besoins
de liquidité sur une longue période (maximum 360 jours).
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B/ Procédure de pension
1. Définition de la pension
La pension est l'opération par laquelle une Banque primaire cède à la
Banque Centrale, de manière temporaire mais en pleine propriété, des titres
de créance ou effets, pour une valeur de mobilisation déterminée comme
décrit précédemment, et par laquelle les deux parties s'engagent, l'une à
rétrocéder les titres ou effets concernés, l'autre à les reprendre pour le prix
de cession, augmenté des intérêts calculés au taux de la pension.
Le cédant n'est pas tenu de préciser à l'avance la durée de l'emprunt qu'il
souhaite contracter au titre de la pension qui ne peut toutefois excéder 30
jours renouvelables. Le montant brut lui est versé.
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1. La rentabilité
Elle dépend non seulement des intérêts perçus mais des plus values. Le
rendement des placements n’est souvent connu qu’a posteriori ce qui rend
aléatoire le choix du meilleur placement.
2. La sécurité
Les placements en action et dans une moindre mesure en obligations
présentent un risque de moins value (risque en capital) alors que les
placements en titres de créances négociables offrent une meilleure sécurité.
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Ils sont souvent utilisés pour se prémunir contre les risques de change.
Ils se font sous forme de blocage de devise ou encore sous forme
d’obligations en monnaies étrangères.
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importateur malien qui doit régler une facture établie par un vendeur
américain devra se procurer des dollars par l'intermédiaire de sa banque
avant d'envisager le paiement de la somme due. Cette contrainte donnera
naissance à une opération en vertu de laquelle, la banque indiquée achètera
la devise considérée auprès d'une autre banque et à un certain prix (cours)
en lui cédant la contre valeur dans sa monnaie locale du montant fixé. Cette
technique en apparence complexe est appelée « opération de change » et
est pratiquée par la plupart des grandes banques internationales, par
l'intermédiaire de leurs cambistes. En général, l'activité de change est
concentrée sur quatre devises « principales » traitées contre le dollar
américain : « l’EUR, le JPY, la GBP et le CHF» (6) et ce dans un
environnement parfaitement structuré, permettant aux acteurs d'interagir de
façon efficace et d'aboutir à la bonne fin des opérations : c'est le marché
des changes.
(6) USD : dollar américain ; CAD : dollar canadien ; CHF : franc suisse ; GBP : livre sterling ; JPY :
yen japonais ; EUR : euro
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(7) A l'origine, un Cambiste (de cambiaire = change) est un opérateur chargé de vendre et d'acheter
des devises en essayant, si possible, d'en dégager un bénéfice. Ceci n'a été rendu possible qu'à partir
du moment où les monnaies sont devenues convertibles entre elles.
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A/ Couverture :
B/ Spéculation:
On spécule sur le marché des changes dans le but d'obtenir une plus-value,
on peut distinguer divers profils selon la durée de la prise de risque :
- les long term traders : travaillent sur des horizons plus lointains.
Ce sont des individus qui gèrent des portefeuilles d'actifs et qui sont
constamment à la recherche de la maximisation du couple
« rendement/risque ». Dans le cas général, cette hypothèse est exacte, mais
ces derniers prennent également des positions à terme afin de réduire le
risque total du portefeuille.
C/ L'arbitrage :
D/ Le Market Making:
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· Et, à l'inverse, un autre qui voudra acheter, le fera sur son offre.
Si ces deux opérations ont lieu alors que le marché n'a pas bougé, le market
maker empoche l'écart de prix. Cela est néanmoins rarissime.
(8) Market-maker : un opérateur est market-maker s'il cote, et indique des prix au marché
Ask et Bid : la cotation émise par un opérateur comporte deux prix : le plus bas est le prix d'achat, le
plus élevé le prix de vente. (10) Le "bid" est le prix d'achat. (11) Le ‘’ask’’ est le prix de vente.
Spot : 1) synonyme de comptant 2) si J est le jour courant, le spot désigne le jour J + 2
- continu parce que les devises librement convertibles sont cotées 24H/24,
- de gré à gré car les deux intermédiaires négocient librement les cours de
change ainsi que les montants des transactions.
Les échanges sont réalisés par mouvements sur des comptes bancaires. Ces
mouvements sont rendus possibles par le fait que les banques d'un pays
possèdent un compte dans les banques des autres pays, appelé compte
NOSTRI, qui est libellé dans la devise du pays d'accueil. Les opérations de
change sont dites « change transfert » par opposition au « change manuel »
destiner aux transactions sur les billets. On constate donc que
« physiquement » chaque devise reste dans son pays d'origine et n'est
déplacée que de compte bancaire en compte bancaire.
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Les banques disposent d'informations en temps réel sur les cours des
différentes places financières. Ces informations leurs sont fournies en
général par les sources d’informations tel que Reuters, Bloomberg,
Telerate (12)
etc., et concernent les cours spot et les cours à terme allant
d'une semaine à 12 mois, et ce dans les monnaies les plus demandées, USD,
GBP, CAD, EUR, JPY notamment. C'est donc sur la base de ses
informations que les fronts office et les back office des banques prennent
position et exécutent les ordres d'achat ou de vente de devises de leurs
clients exportateurs ou importateurs. In fine, il convient de noter que les
opérations effectuées sur les différents compartiments du marché de
changes (spot, à terme, dérivés) sont nombreuses, diverses et plus
complexes les unes que les autres ; elles font appel aux techniques les plus
sophistiquées en matière de finance de marché, de finance internationale et
de finance d'entreprise, qui n'entrent pas dans le cadre de cette étude.
(12) Reuters est une société multinationale spécialisée dans l'édition de progiciels pour
salles de marchés ; Elle vend des informations financières par exemple taux de change, taux
d'intérêt et offre des services divers aux front office et back office dans le cadre de la gestion
des risques, des offres d'achats de devises ou de prêts en euro-devise ; il est en concurrence
avec Bloombers et Telerate pour plus d'informations voir www.reuters.com
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Mémoire de fin de cycle
contrepartie. Ce défaut peut être causé par une faillite, une incapacité
temporaire à honorer les engagements, etc.….
Les entreprises font également face au risque de taux d’intérêt sur les
investissements ainsi que les emprunts et prêts en devise qu’elles réalisent
sur les marchés financiers internationaux.
I. GENERALITE
L’exposition au risque de change affecte toute entreprise ou investisseur
bénéficiant de recettes ou devant effectuer des paiements dans une devise
étrangère et / ou disposant d’actifs (ou d’endettement) en monnaie
étrangère.
Les agents économiques sont ainsi exposés aux conséquences des
mouvements des taux de change sur leurs recettes et leurs règlements
libellés en devises étrangères. Ces fluctuations peuvent être à l’origine de
pertes ou gains de change important.
Dès lors il est nécessaire de cerner l’ampleur du risque de change afin de
choisir l’instrument propre à le couvrir. L’entreprise détenant des recettes en
devises étrangères a une position longue dans cette devise. Elle sera
favorisée dans l’appréciation de cette monnaie, la contrevaleur en devise
locale de ses recettes augmentant avec l’appréciation de la devise étrangère.
En revanche le débiteur en devises étrangères a une position courte sur la
devise étrangère. Il sera pénalisé par l’appréciation de la devise étrangère, la
contrevaleur en monnaie locale en ressortant alourdie.
Un prêteur en devise craint une baisse du cours de la devise dans laquelle
est libellé son prêt. En revanche, l’emprunteur est exposé au risque de
hausse de la devise d’endettement.
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Promotion : 2003-2007 34
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EUR/USD : 1,2120/25
Taux à 3 mois sur l’euro (%) : 2,20/2,25
Taux à 3 mois sur le dollar US (%) : 4,10/4,15
Le taux de 2,20% sur l’euro est celui auquel les dépôts sont rémunérés sur
le marché (taux bid), le taux de 2,25% est celui auquel les fonds en euro
sont prêtés sur le marché (taux ask/offered).
Dans le cas de l’exportateur la banque s’engage à acheter des dollars US
pour un montant fixé, à une date future donnée (dans trois mois), et à un
cours connu à l’avance (cours à terme).
La banque s’expose au risque qui lui a été transféré par son client. A son
tour, elle va chercher à évacuer ce risque en procédant comme suit :
- Elle doit livrer des euros contre dollars à une période où le cours comptant
futur est inconnu.
- Elle doit éviter de payer les euros à un prix qui lui occasionnerait des
pertes à l’occasion du déroulement de l’opération. A cette fin, elle doit se
procurer les euros contre dollars au cours au comptant (ce qui évite le
risque), qu’elle va financer par un emprunt en dollar au taux ask (4,15%) à
rembourser dans trois mois avec les dollars cédés par son client.
- Elle va vendre les dollars empruntés contre euros au comptant (1,2125) et
placer ces euros au taux bid (2,20%).
Le taux de change à terme qui en résulte est de :
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EUR/USD : 1.2320/25
Les taux d’intérêt sont restés inchangés. L’exportateur va acheter des dollars
à 1,2320 USD/EUR pour couvrir la vente à terme initiale. Il en résulterait
un profit de FCFA 6 millions, découlant de l’évolution défavorable du dollar.
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Mémoire de fin de cycle
Les options américaines peuvent être exercées à tout moment pendant leur
durée de vie. Les options européennes ne peuvent être exercées qu’à
l’échéance.
Les options peuvent être négociées de gré à gré sur le marché interbancaire
ou dans le cadre d’un marché standard organisé (part marginale).
En lieu et place de la couverture à terme et des swaps de change, les agents
économiques peuvent recourir au marché des options de change qui
autorisent une protection contre le risque de change sans les priver du
bénéfice d’une évolution favorable qu’ils n’auraient pas anticipée. A
l’échéance, si le cours au comptant est supérieur au prix d’exercice, le
détenteur d’une option de vente aura intérêt à céder ses devises sur le
marché (c’est à dire à abandonner son option) et inversement.
Prenons le cas d’un exportateur européen qui va recevoir USD 1.000.000
dans trois mois. Pour couvrir le risque à la baisse du dollar, il se procure
une option de vente de dollars (option d’achat d’euros), ce qui lui permet
d’échanger ses dollars dans trois mois contre euros.
Supposons que le prix d’exercice soit égal au cours au comptant
(Pe=C=1,2125) et que la prime soit de 2%.
Le montant à régler immédiatement par l’exportateur est de :
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Mémoire de fin de cycle
DEUXIEME PARTIE :
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Mémoire de fin de cycle
LA GESTION DE LA TRESORERIE DE
LA BANK OF AFRICA-MALI
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Mémoire de fin de cycle
I. HISTORIQUE
Promotion : 2003-2007 41
Mémoire de fin de cycle
En 2000 précisément :
En Novembre :
- Mise en place du Guichet Groupe BOA pour traiter les
opérations << FLASH >>.
- Franchissement du seuil des 50 milliards de F CFA pour les
dépôts collectés.
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Mémoire de fin de cycle
En 2001 précisément :
En 2002 précisément :
En 2003 précisément :
En 2004 précisément :
En 2005 précisément :
En 2006 précisément :
Promotion : 2003-2007 43
Mémoire de fin de cycle
En Mai :
- Ouverture d’une nouvelle Agence dans le quartier de
Badalabougou à Bamako.
En Juin : Première commercialisation des VISA, PROXIMA et LIBRA.
En Juillet : Mise en service de 3 nouveaux Guichets Automatiques
Bancaires (GAB) à Agences.
En Août :
- Lancement de B-Web, service de banque en ligne sur
Internet.
- Affiliation au réseau Western Union en tant qu’Agent
Général.
En Novembre :
- Ouverture d’une nouvelle Agence à Koulikoro, site industriel
situé à 60 Km de Bamako.
- Lancement d’un emprunt obligatoire de 2 milliards de F CFA.
En Décembre : Franchissement, pour la 1ère fois, des 100 milliards
de FCFA de total de bilan.
Télex 25 81
E-Mail [email protected]
II. FICHE TECHNIQUE
Site www.boamali.com
Effectif 191
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Mémoire de fin de cycle
Source: www.boamali.com
Promotion : 2003-2007 45
Mémoire de fin de cycle
La Direction du Réseau
Direction Générale
Elle assure le management stratégique de la banque. En outre, elle veille à la
coordination des différentes fonctions au sein de la banque. Dans sa
mission, elle est assistée par un secrétariat Général et un conseiller en
matière de contrôle.
Le Directeur Général Adjoint organise, contrôle et valide les travaux de la
Direction du Réseau, des Opérations, Services Informatiques et Monétiques,
des Engagements et des Risques. Il remplace le DG en cas d’absence de ce
dernier. Certains départements ou services sont directement rattachés à la
Direction Générale se sont :
Promotion : 2003-2007 46
Mémoire de fin de cycle
Comme son nom l’indique, elle s’occupe de la relation avec la clientèle senior
(entreprises, sociétés, ONG, ambassades, organismes ou organisations
internationaux, etc…). Sont rattachés à cette direction les chargés des
grands compte.
Direction du Réseau
Elle s’occupe du bon fonctionnement des différentes agences de la banque.
Elle est composée de:
L’Agence Elite
L’Agence des particuliers et des petites et moyennes
entreprises
Les autres Agences de Bamako et celles des provinces
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Mémoire de fin de cycle
C’est dans cette Direction que nous avons effectué la majeure partie de nos
stages plus précisément au niveau du département comptabilité. Cette
Direction occupe une place centrale dans la gestion de la banque. Elle a
pour mission : le traitement des informations comptables, l’élaboration des
états de synthèses. Trois services sont rattachés à cette Direction à savoir :
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Mémoire de fin de cycle
Promotion : 2003-2007 50
Mémoire de fin de cycle
Les adhérents sont identifiés au sein du réseau par leur code BIC qui
comprend:
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Promotion : 2003-2007 52
Mémoire de fin de cycle
Le risque de taux d’intérêt est celui que fait courir au porteur d’une créance ou
d’une dette à taux fixe, l’évolution ultérieure des taux, il ne doit pas être
confondu avec le risque d’illiquidité qui consiste à ne pas disposer, à
l’échéance, des fonds nécessaires pour faire face à ses engagements.
engagements
Pour se prémunir du risque d’illiquidité et de taux d’intérêt, la banque
envisage un nivellement de fonds de compte à compte ou transférer
immédiatement des excédents de fonds sur certains comptes pour
approvisionner les comptes déficitaires en cas de besoin de liquidité ou soit
effectuée un emprunt sur le marché monétaire.
(16) Nostro (compte) : pour un banquier, signifie "compte ouvert à notre banque dans une autre
banque" ; pluriel "des comptes nostri"
(17) Compte Loro : pour une banque, compte ouvert par "une banque étrangère dans notre compte" ;
pluriel : des "comptes lori"
(18) Le logiciel DELTA : est outil informatique de la BOA-MALI, qui permet la saisie, l’élaboration des
états financiers, le paramétrage, le lettrage, l’édition, la centralisation de toutes les opérations
Promotion : 2003-2007 53
Mémoire de fin de cycle
effectuées au niveau de la BOA et de les consultés en temps réel, en ce servant des numéros respectifs
des différents comptes.
3. La situation de trésorerie résumée
Comme nous le savons, une situation de trésorerie permet de dégager la
trésorerie courante d’un établissement et donne une position sur l’ensemble
des soldes de trésorerie. Elle permet de faire une comparaison entre
l’ensemble des ressources et des emplois de liquidité, afin d’une prise de
décision.
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Mémoire de fin de cycle
Promotion : 2003-2007 55
Mémoire de fin de cycle
1. Le pointage
Le pointage consiste en une vérification de la concordance des montants sur
les relevés correspondant aux montants sur les états de la BOA-MAli.
Les relevés des différents correspondants sont envoyés à travers le réseau
SWIFT par le code de la BOA-Mali (AFRIMLBA) en fin de journée. Le
lendemain matin l’agent chargé de l’effectuer (agent comptable) imprime
l’état des opérations BOA et compare les montants y figurant avec ceux des
relevés des correspondants. Cela permet de voir les opérations non encore
positionnées et d’en tenir compte (suspens).
2. Conciliation
La conciliation bancaire ou état de rapprochement bancaire est
indispensable pour le contrôle des mouvements des opérations chez le
correspondant de la banque. Les comptes correspondant dans les livres de la
banque et celui de la banque dans les livres du correspondant sont des
comptes réciproques. Cela implique que leurs soldes en fin de période
doivent être opposés mais égaux. Cependant, du fait du décalage entre les
enregistrements des opérations par le correspondant et la banque, les soldes
des comptes tenus par chacun d'eux ne sont pratiquement jamais opposés
et égaux. Il est donc nécessaire d'en vérifier la concordance en présentant un
état de conciliation. Pour cet effet, il faut :
Calculer les deux (2) soldes qui doivent être égaux mais opposés.
Promotion : 2003-2007 56
Mémoire de fin de cycle
distinction entre la rumeur et la réalité aussi bien, ni aussi vite que les
contreparties en monnaie nationale. Deuxièmement, en cas de
perturbation, il est possible qu’une banque ne soit pas toujours en mesure
de mobiliser de la liquidité en monnaie nationale pour répondre à des
besoins de financement en devises.
A/ Les opérations de change effectuées par la BOA-Mali
La BOA-MALI traite le plus souvent des opérations de change au comptant,
qui consiste à échanger une certaine quantité de monnaie contre une
certaine quantité d’une autre monnaie, sur la base d’un prix appelé cours de
change. La BOA-MALI effectue des opérations de change pour les particuliers
ou entreprises qui souhaitent effectuer ou recevoir des transferts en devises
ou pour son propre compte.
Comme son nom l’indique le change au comptant correspond à :
1. Les cours
Les participants au marché cotent toujours les devises sous forme d'un
intervalle de prix : le plus bas étant celui auquel le trader est prêt à acheter :
c'est le cours acheteur ou « BID », et le plus haut celui auquel il est prêt à
vendre : Cours vendeur ou « ASK ». La différence porte le plus souvent sur
les « points », qui désignent les 3 ème et 4 ème chiffres après la virgule ; la
« figure » quant à elle désigne le 2 ème chiffre après la virgule. Enfin il faut
savoir qu'un cours Dev1 / Dev2 signifie « une unité de Dev1 = le cours en
Dev2». Dev1 est donc la devise négociée, Dev2 la devise « prix ».
Par exemple une cotation EUR / USD = 1,0210/40 signifie que le trader
achète un Euro pour 1,0210 USD et vend contre 1,0240 USD.
Le mode d'expression du cours est une convention liée au niveau de
« priorité » des devises les unes par rapport aux autres.
Promotion : 2003-2007 57
Mémoire de fin de cycle
La méthode qui s'applique est donc la multiplication. Ici donc pour 1 million
d'EUR, on a 1 000 000 x 132 = 132 millions de JPY.
Pour les couples de devises qui ne sont pas habituellement cotés sur le
marché, on passe par l'intermédiaire de l'une de ces 2 devises, afin d'établir
un cours croisé ou « cross » c'est à dire en se servant du cours de chacune
des devises contre une autre monnaie commune.
Par exemple, pour coter le couple JPY / CHF, le trader utilisera les cours
USD / JPY et USD / CHF. Le cours JPY / CHF = (USD / CHF) / (USD /
JPY).
1. La négociation
Les achats et les ventes de devise à l’étranger sont rendus possible par une
communication téléphonique entre le responsable de la Direction des
Opérations et le correspondant avec qui la banque veut acheter ou vendre la
devise en question. Les achats ou les ventes de devise se font par rapport
aux besoins de la banque.
2. La tenue de position
Les deals négociés par téléphone sont enregistrés au niveau du service
étranger par rapport au cours du jour.
Le système de tenu de position fonctionne de la manière suivante :
Enregistrement des deals (achat ou vente de devise chez les
correspondants, les transferts, ou rapatriements de fonds),
Validation des deals
Contrôle du risque : risque de contrepartie, risque de marché,
Calcul des positions de change et la contre valeur des positions
de change,
Calcul du résultat
Transmission du « ticket » validé au Back Office.
Promotion : 2003-2007 58
Mémoire de fin de cycle
Vis-à-vis de la banque :
Promotion : 2003-2007 59
Mémoire de fin de cycle
BOA-MALI Société
malienne
MT 900 MT202
MT 910
Promotion : 2003-2007 60
Mémoire de fin de cycle
Promotion : 2003-2007 61
Mémoire de fin de cycle
I. FAIBLESSES
Les faiblesses que nous avons constatées dans les procédures de gestion de
la trésorerie de la BOA-MALI sont entre autre au niveau de la mise à jour des
Tableaux Gestion Quotidienne de Trésorerie, au niveau de la coordination
de la gestion de trésorerie.
Les TGQT font apparaître le solde de J-1 (le jour précédent) chez les
différents correspondants ; les encaisses du siège et des agences. La
faiblesse ici est que l’agent chargé du suivi de la confection des TGQT qui
joue le rôle de trésorier n’est pas préalablement informé par la Direction des
Opérations des mouvements de trésorerie, plus précisément des
nivellements de fonds, des achats et ventes de devises, etc.….. Il n’est pas
non plus en contact avec les marchés pour les négociations interbancaires.
Malgré ces insuffisances, la BOA-MALI s’en sort plutôt bien surtout du fait
qu’elle est soutenue par une équipe très dynamique et très engagée.
Promotion : 2003-2007 62
Mémoire de fin de cycle
II. RECOMMADATIONS
Promotion : 2003-2007 63
Mémoire de fin de cycle
(19) <<La Gestion de Trésorerie: Nature et Difficultés du problème>>, Analyse Financière, 4e trimestre 1974
CONCLUSION
Promotion : 2003-2007 64
Mémoire de fin de cycle
Après avoir présenté dans cette deuxième partie la BOA Mali et étudié son
système de gestion de trésorerie dans lequel nous avons décelé quelques
faiblesses, finalement, nous avons proposé des solutions pour la mise en
œuvre d’une gestion efficace de sa trésorerie.
Comme toute œuvre humaine, notre travail est loin d’être parfait et a donc
des limites; néanmoins, nous espérons avoir apporté notre modeste
contribution à la transparence et à la fiabilité de la trésorerie des
établissements de crédit en générale, et de celle de la BOA-MALI en
particulier.
Promotion : 2003-2007 65