MOUVEMENT BLACK LIVES MATTER ET LE CHANGEMENT SOCIAL AUX ETATS UNIS - Docx..bak

Télécharger au format docx, pdf ou txt
Télécharger au format docx, pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 23

I- INTRODUCTION

1- contexte et justification
Les États-Unis d'Amérique dans les 1960, étaient le seul pays ou les noire avaient du mal à
jouir des droits, que confère la constitution d'un État. A cet effet, plusieurs manifestations
visant un changement social aux États-Unis avaient été organisées. Toutes manifestations
visaient donc la liberté, l'épanouissement des afro-américain dans la société. Après plusieurs
luttes acharnées, les afro-américain ont pu obtenir satisfaction.

Malgré les fruits portés par les premieres manifestations pour les droits civiques, les afro-
américains semblent toujours être marginalisés par les blanc. En 2020, le pays va donc
traverser une situation de crise identitaire tendue et de crise sanitaire. Étant dans cette
situation, les citoyens afro-américain vont donc se mobilisé pour dire non au bavures
policiere, qui ciblaient particulièrement les citoyens noires. Suite à la mort d'un afro-
américain, lors de sont interpellations par la police, le 25 mai 2020, plusieurs citoyens noire
vont donc se mobilisé, et ce jour du 25 mai reste donc marqué à jamais dans l’histoiredu pays.

Jusqu'à ce jour, la mort de George Floyd semble paraitre comme le facteur emergent du
mouvement black lives matter. Cependant, dans le but de comprendre les raisons qui ont fait
emegé le mouvement black live matter et de saisir son impact sur les pouvoir publics, que
nous avons pensé bon de mener la présente étude.

2- Problématique générale
La question du mouvement social dans le monde a fait l’objet de nombreuse recherche
dans la sphère des sciences humaine et sociales. Depuis fort longtemps, le mouvement social
parait comme une action collective, caractérisé par une orientation vers un changement social.
Il est pour ainsi dire, facteur ou moteur de changement sociale (Alain Touraine). Cependant,
dans une socisan sans mouvement social, la question du changement social allait présenter des
difficulté pour s’imposer. Sur ce, le mouvement social revêt donc un caractère important pour
l'avenir d'une société ou d'un peuple. Seulement la question liée à son impact reste peu
développé dans le champs de l’analyse des mouvement sociaux par rapport aux question lié à
son organisation et son émergence. N’est- il pas temps désormais de de déplacer le regard,
c’est-à-dire se récenter sur les impact du mouvement social dans une société. Car c'est en
analysant les impacts que la question du changement social trouve sa raison d’être dans la
présente recherche.

Plusieurs documents ou théorie faisant état de la situation sur l’émergence du mouvement


social, laissent penser que d’apres Ted Gurr à travers son ouvrage why m'en rebell (1970) «
Pourquoi les hommes se révoltent-ils ? », le mouvement social émerge, des lors qu'il y a
un enchaînement des frustrations. Cela développe une forme de mécontentement chez les
individus.

L'enchainement des frustrations, à ce pendant plongé le monde dans une vague des
mouvements sociaux qui ont par ailleurs redessiné certaines culture et vision politique et
prétendre vers un changement social. A cet effet, les États-Unis n'est n'ont plus épargné par
ces vagues des mouvements sociaux qui ont touché plusieurs pays. Déjà, les États-Unis
étaient déchiré par des problèmes liés à la ségrégation et au racisme, qui va donc donner lieu
aux diverses manifestations, organisé dans les 60 par des mouvements comme Black panthère
et des leader noire comme Martin Luther King. Tous ces mouvements sociaux organisés par
des afro-américains s'inscrivait dans libération des noires et des droits civiques. Tous ces
mouvement ont donc apporté un changement considerable aux États-Unis.

Il a donc falut attendre pendant plusieurs decenies, pour voir rentir encore des mouvements
sociaux de grand ampleur comme le mouvement des gilets jaune qui a secoué la France le 17
Novembre 2018. Ce mouvements est le plus important de l’histoirede la france. En effet, dans
cette même lancé de mouvement social, les États-Unis qui pensaient mettre un termes aux
probleme de droit civique et de raciqme, vont être à leur tour secoué par la plus grand
manifestation de l'histoire mené par le mouvement black lives mater, suite à la mort d'un afro-
américain, lors de son interpellation par la policier. Cette manifestation à rassemblé une foule
de 300 millions de personne aux États-Unis. Le mouvement black lives matter, étant un
mouvement jeune, les questions lie à son émergence restent peu connu du grand public ainsi
que sont impact dans la société américain semblent peu connu peu prometteur. par ailleurs,
d'autres personne estiment que la mort de George Floyd constitue la raison de l'émergence du
mouvement black lives matter. C'est dans le but de saisir la raison de l'émergence et de
l'impact du mouvement black lives matter que la présente recherche trouve son existence, tout
reliant le mouvement black lives matter aux événements qui ont succéderé la mort de George
Floyd. Sur ceux la problématique qui servira de fil conducteur au présent travail se décline de
la manière suivante  : Quelles sont les raisons de l'émergence du mouvement black lives
matter et son impact sur les pouvoirs publics ?

Cette problématique donne donc lieu à deux questions, qui sont formulées de la manière
suivante.

Question 1 : quels sont les facteurs endogènes susceptibles d’expliquer l’émergence du
mouvement black live matter?

Question 2 : quels sont les impacts du mouvement black lives matter sur les pouvoir publique,
susceptibles de tendre vers un changement social aux États-Unis?

3- Hypothèse
Pour tenter de répondre à nos questions, nous nous sommes donné comme hypothèse :
H1 : le mouvement black lives matter est lié aux frustrations accumulées par les afro-
américains dans la société.

H : le mouvement black lives matter a influencé les décisions des pouvoirs publics et en
particulier de certains dirigeants et hommes d’affaires.

3- Objectif :

Comme tout travail scientique, cette étude tend à mettre en exergue les raison ou facteurs
endogènes liés à l'émergence du mouvement black lives matter, ensuite analyser les impacts
que ce mouvement a pu avoir sur les pouvoir publics.

CHAPITRE I : CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE

I- CADRE CONPTUEL
Avons d’aborder le problème centrale de notre étude, il serait important que divers mots
ainsi que concepts sociologies liés au présent travail soient défini, afin de saisir le sens
que renferme chacun de ces mots ou concepts

1. Mouvement social

Un mouvement social, d'après Erik Neveu, est « un agir ensemble intentionnel, marqué par le
projet des protagonistes de se mobiliser de concerter. Cet agir ensemble se développe dans
une logique de revendicatif et de défense d’intérêt ou d’une cause ». Un mouvement social est
donc marqué par des actions collectives, revendicatives et défendant des causes ou des
intérêts.

Dans le langage courant, le terme de mouvement social désigne les mobilisations les plus
diverses. Il n'y a pas non plus de véritable consensus dans la recherche en sciences sociales
sur le sens que l'on doit donner au concept, même si beaucoup de sociologues se retrouvent
dans la définition donnée par Herbert Blumer dès le début des années 1950 : pour lui, les
mouvements sociaux sont des « entreprises collectives visant à établir un nouvel ordre de vie
». Pour autant, c'est dans le cadre plus exigeant de la thématique des « nouveaux mouvements
sociaux » qu'ils sont devenus un thème de recherche spécifique.
Un mouvement social est une forme d’action collective visant à atteindre un objectif tel que le
retrait d’un projet de loi, une augmentation salariale, des mesures catégorielles, etc. « Le
mouvement social » désigne dans le débat public un ensemble d’organisations syndicales,
associatives, militantes, qui se situent dans le prolongement du mouvement ouvrier. Leur
unité est le résultat d’un travail de construction sociale.

2- Changement social

Pour le sociologue Guy Rocher, le changement social correspond à « toute transformation


observable dans le temps qui affecte d'une manière qui ne soit pas que provisoire ou
éphémère, la structure ou le fonctionnement de l'organisation sociale d'une collectivité donnée
et modifie le cours de l'histoire ».

3- Mouvement black live mater

Black Lives Matter (BLM), qui se traduit par « les vies noires comptent » ou « la vie des
Noirs compte », est un mouvement politique né en 2013 aux États-Unis dans la communauté
afro-américaine militant contre le racisme systémique envers les Noirs. Ses membres se
mobilisent contre les atteintes mortelles de personnes noires par des policiers blancs. Ils
accordent une importance particulière au profilage racial, à la violence policière ainsi qu’à
l’inégalité raciale dans le système de justice criminelle des États-Unis.

3- Revu bibliographique

Dans cette partie, nous tenterons de faire un état des lieux sur les théories et résultats liés à
notre étude. Et dont l’objectif sera de saisir la porté scientifique des ouvrages et auteurs qui
ont traité la question du mouvement social.

Plusieur theories telles que, les théories du comportement collectif (collective behaviour)
laissent croire que les mobilisations ne sont pas des pathologies sociales mais ont leur
rationalité. Un mouvement social n'est pas que destructeur, il crée de nouveaux modes
de vie, des normes nouvelles, des institutions... bref du changement social. Il n'y a pas
de phénomènes de contagion (comme c'était le cas dans les théories de la psychologie
des foules de Le Bon) mais des phénomènes de convergence. Les comportements
collectifs naissent de la synchronisation entre des croyances déjà présentes et non des
phénomènes d’imitation. Une mobilisation ne naît pas seulement par le mécontentement,
celui-ci doit trouver un langage, un adversaire, un sens.
Par ailleurs, Ted Gurr dans why m'en rebell (1970) « Pourquoi les hommes se révoltent-ils
? », part de la notion de frustration relative qui désigne un état de tension, une
satisfaction attendue et refusée, génératrice d'un potentiel de violence. La frustration se
définit comme un solde négatif entre les « valeurs » : le niveau de revenu, la
position hiérarchique, le prestige qu'un individu détient et celles qu'il se considère en
droit d'attendre de sa société. Se traduit par des effets de colère, de frustration,
d'insatisfaction. Frustration relative car tributaire d'une logique de comparaison.
Souffrance sociale ne signifie pas ici pauvreté, mais comme un décalage entre des
attentes et la situation du présent. « Les valeurs » changent dans le tempos, posséder
une voiture n'est pas une « valeur » identique en 1930 et en 1990. L'intensité des
frustrations est le carburant des mouvements sociaux.

Contrairement à Ted Gurr, Mancur Olson (1966), « The logic of collective action ».
Lecture économique des comportements sociaux, actions rationnelles. Des groupes ayant
des intérêts communs peuvent ne pas se mobiliser, ne rien faire. Scénario du passager
clandestin (free-rider) : il existe une stratégie plus rentable que la mobilisation,
regarder les autres se mobiliser. Le non gréviste bénéficiera de la hausse des
rémunérations obtenues grâce à la grève sans avoir subi les retenus de salaires. Si tout
le monde agit comme cela, il n'y aura plus de mobilisation, sauf qu'il existe
l'incitation sélective : il faut abaisser les coûts de participation à l'action ou augmenter
ceux de la non participation (calcul coût / avantages).

Mc Carthy et Zald (1977), Au premier abord se situe à la suite d'Olson. Ainsi, un


mouvement social est vu comme un ensemble d'opinions et de croyances dans une
population qui présente des préférences. Cette notion économique de préférence renvoie
à l'image d'une structure floue de demandes, d'attentes qui requièrent un entrepreneur
pour se cristalliser en mobilisation. La mise en route de ces énergies latentes et
protestataires est tributaire des organisations (social movements organisations SMO). Ces
organisations vont se comporter telle une firme via des stratégies publicitaires pour la
collecte de fonds et vont avoir une image de marque. Ici la notion d'adhérents au
mouvement se distingue des membres actifs qui apportent du temps et un soutien
concret. Distinction aussi entre les « bénéficiaires potentiels » du mouvement qui vont
tirer un succès personnel du succès de l'organisation et les militants moraux qui ne
tireront rien. Il s'inscrit donc dans le courant de mobilisation des ressources.

Touraine se démarque du courant de « mobilisation des ressources » dont il critique la vision


« pauvre et superficielle » des mouvements sociaux comme simples supports de
revendications matérielles. Celle-ci réduit les mobilisations à des groupes de pression, en
néglige les contenus idéologiques, les dimensions de solidarité, d’hostilité à l’adversaire. Mais
la définition du mouvement social par Touraine est aussi très particulière, au sein de
l’approche NMS. Pour lui, il y a dans chaque société un mouvement social et un seul qui soit
placé au cœur des contradictions sociales, qui incarne non une simple mobilisation, mais un
projet de changement social, de « direction de l’historicité, c’est-à-dire des modèles de
conduite à partir desquels une société produit ses pratiques ». Pour parvenir à ce statut de
mouvement social, une mobilisation doit à la fois être capable de définir clairement un
adversaire social, de se donner une identité sous la forme d’un projet qui porte la vision d’une
autre organisation sociale et non d’une simple revendication ponctuelle

II- CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE

1- CADRE THEORIQUE

Les théories étant des outils de lecture d’une réalité sociale pour le sociologue, notre analyse
va donc tenter de s’appuyer sur quelques theories, afin d’avoir une bonne lecture sur les
facteur ou raisons de l'émergence du mouvement black lives mater aux Etats unis, les impacts,
ainsi que les ressources mobilisé pour organiser les manifestations.

a- théorie

- Frustration relative

Pour saisir la question de l’émergence et de l’impact du mouvement black live matter, nous
avons pensé bon de suivre la trajectoire de Ted Gurr, à travers sa théorie de frustration
relative.

La théorie de la frustration relative suppose que les mouvements sociaux sont la somme de
frustration relative individuelle, c’est-à-dire du décalage entre l’attente d’un individu et la
réalité. Ce qu’ils jugent être en droit d’avoir, d’attendre, ce qu’ils estiment être la norme. Elle
a été mise en évidence par Ted Gurr, sociologue américain, en 1970 pour qui les travaux qui
le précèdent ont toujours eu du mal à rendre compte des conditions d’émergence des
mouvements sociaux. La frustration est moins un fait psychologique qu’un phénomène ancré
dans les contextes sociohistoriques et dans les conditions sociales d’existence. Il met en
évidence trois modèles de frustration relative.

Le modèle déclinant : la situation décline et les attentes restent stables. Situation qui renvoie à
des crises, situation de guerre. Moment critique et soudain où la population voit une
dégradation de son statut et de sa vie sociale.

Le modèle aspirationnel : la situation se stabilise mais les attentes, les aspirations augmentent.
Typiquement, les périodes de croissance économique, les processus d’amélioration moyenne
des conditions de vie d’une population.
Et le modèle de double désajustement : à la fois dégradation de la situation et augmentation
des attentes. Par exemple une crise économique après un moment de croissance économique.
Peut se traduire en mouvement collectif voire en violence collective.

Il n’y a pas de passage mécanique à l’action collective, mais il y a d’abord une question de
seuil de frustration, et aussi une mesure de « tradition de conflictualité » : des personnes, des
milieux pour qui l’action sociale va être privilégiée par rapport à d’autres choix. Cette théorie
se penche souvent vers la question évoque par Ted Gurr « Pourquoi les hommes se
révoltent-ils ? ».

Pour ainsi analyser les ressources, que le mouvement black live mater à pu mobilisé lors de
leur manifestation, nous ferons appel à la théorie de mobilisation des ressources

- Mobilisation des ressources

Pour se développer, les mouvements sociaux ont besoin de ressources. Les organisations
peuvent acquérir des ressources afin de les mettre à profit dans les buts qu'ils définissent.
On distingue differents types de ressources :
- Matériel (argent et capital physique),

- Morale (solidarité, soutien au mouvement),

- Organisationnel (stratégies organisationnelles, réseaux sociaux, recrutement),

- Humaine (bénévoles, personnel, dirigeants),

- Culturelle (conscience des enjeux, mobilisations et actions...) [12]

Cette vision est portée par des auteurs comme John McCarthy et Mayer Zald, Doug McAdam,
etc.

CHAPITRE II : PRÉSENTATION DU MOUVEMENT BLACK LIVES


MATTER ET DIMENSIONS DU MOUVEMENT SOCIAL.

1- Mouvement black live mater

Le 13 juillet 2013, le surveillant de voisinage George Zimmerman, qui avait tué un


adolescent noir, Trayvon Martin, au cours d'une altercation, est acquitté par la justice. En
réaction, la militante Alicia Garza écrit le jour même un billet qu’elle décrit comme une «
lettre d'amour aux amis Noirs ». Celui-ci se termine par « Black People. I love you. I love us.
Our lives matter. », ou en français : « Personnes noires. Je vous aime. Je nous aime. Nos vies
comptent » et appelle à s'unir pour garantir que « les vies noires comptent » (« that black lives
matter »). Patrisse Cullors, amie d'Alicia Garza et également activiste, republie le billet sur le
média social Twitter et y joint le hashtag #BlackLivesMatter
Garza et Cullors créent ensuite, en compagnie d'Opal Tometi, une autre femme afro-
américaine qui dirige à New York un groupe de défense des droits des immigrants afro-
descendants, des comptes sur les réseaux sociaux Tumblr et Twitter où elles appellent les
internautes à partager des récits expliquant pourquoi « les vies noires comptent ». Les
initiatrices du mouvement commencent à employer le slogan dans des manifestations, et ce
dernier commence à se répandre.

2- Philosophie
Les initiatrices du mouvement, Garza, Cullors (activistes queer) et Tometi, se
revendiquent de l’héritage du mouvement des droits civiques et du mouvement Black Power
et mettent en avant les traditionnels enjeux des mouvements d'émancipation des Noirs mais
souhaitent proposer un projet beaucoup plus inclusif, intersectionnel, apolitique et non fondé
sur une religion. Le mouvement est inspiré des mouvances féministes, LGBT, et
altermondialistes, comme Occupy Wall Street, ainsi que du Printemps arabe. Cullors affirme
qu'elle et Alicia Garza sont marxistes. Le site web de l'organisation décrit celle-ci comme un
réseau et indique que ses membres se voient comme membres de la « famille mondiale noire
». Il mentionne que son nom va au-delà des meurtres d'individus noirs par des policiers, et que
le but de l'organisation est « d'éradiquer la suprématie blanche et [...] de créer un monde sans
sentiment anti-noir, où chaque personne noire a le pouvoir social, économique et politique
pour prospérer ». Le groupe d'activistes affirme que Black Lives Matter se préoccupe
également des questions spécifiques des femmes noires, des membres noirs de la communauté
gay et trans, des handicapés. Le mouvement se décrit comme pro-famille mais voulant «
perturber l’exigence de la structure familiale nucléaire prescrite par l’Occident en se soutenant
mutuellement en tant que familles élargies et « villages » qui s’occupent collectivement les
uns des autres, en particulier de nos enfants ».

3- Revendications générale
En 2014, Black Lives Matter se joint à d'autres organisations pour fonder le Movement
for Black Lives (en) (M4BL). Ensemble, les organisations publient en 2016 un plan intitulé «
A Vision for Black Lives: Policy Demands for Black Power, Freedom and Justice » (« Une
Vision pour les Vies Noires : Revendications Politiques pour le Pouvoir, la Liberté et la
Justice Noirs »). Le plan comprend six demandes centrales et quarante domaines de politique
prioritaires. Les six demandes sont:

1- Mettre fin à la guerre contre les personnes noires.


2- Réparations pour les torts passés et présents.
3- Désinvestissement des institutions qui criminalisent, mettent en cage et font du mal
aux personnes noires ; et investissement dans l'éducation, la santé et la sécurité des
personnes noires.
4- Justice économique pour tous et reconstruction de l'économie pour assurer à nos
communautés la propriété commune, et non le simple accès.
5- Contrôle communautaire des lois, institutions et politiques qui nous affectent le plus.
6- Un pouvoir noir indépendant et une autodétermination noire dans tous les domaines
de la société.

2. Les dimensions du mouvement social

a- La collectivité pour une cause


Le terme d’action collective sous-entend qu’une collectivité se crée sur base
d’une mobilisation et tente de se faire entendre par celle-ci. Il y a donc une intention
de coopération entre les participants. Cela nécessite une croyance dans la cause qui
donne lieu à la mobilisation (Olson, 1987). Neveu (2005) explique que l’action collective
comprend deux critères. Celui d’un « agir-ensemble intentionnel » (p. 9) où les
protagonistes ont mis en place un projet concert et explicite de mobilisation et celui
de « logique de revendication » qui suppose le soutien d’une cause, la défense d’un
intérêt particulier ou encore la contestation d’un ordre établi. Nous voyons donc que
ce n’est pas sans raison que des personnes en viennent à se regrouper, à s’allier.
L’enjeu peut alors être des changements profonds et révolutionnaires pouvant devenir
de véritables croisades morales, ou des modifications moins importantes et davantage
localisées. Les protagonistes vont contester et revendiquer dans le but d’établir un «
nouvel ordre de vie ». La mobilisation peut également avoir pour but d’amener à une
réflexion dans un domaine pour, en définitive, analyser la problématique et envisager
des solutions à la situation que les participants estiment inacceptable (Starck, 2005).

Selon Starck, l’action collective doit être considérée comme étant une arme appartenant
aux « faibles ». En effet, ce ne sont généralement pas des chefs d’entreprise, des
décideurs politiques ou encore des hauts fonctionnaires qu’il est possible de rencontrer
dans ce genre de mobilisation. Ceux-ci possèdent d’autres outils afin de négocier leurs
revendications. Il est cependant important d’amener une nuance dans le terme « faible
» : les mouvements protestataires sont généralement l’action de « dominants parmi les
dominés » (Mathieu, 2004). La mise en place de ces mobilisations et l’engagement
dans celles-ci nécessitent une certaine connaissance du domaine et un bagage culturel
(Starck, 2005).

b- La revendication
L’activité de revendication comprend l’identification d’un adversaire. Certes,
l’action se fait « pour » une cause, mais également « contre » une personne, une
décision, une instance. L’adversaire peut être divers, allant d’un employeur à un
pouvoir politique en passant par une administration. De cette manière, il leur est
demandé d’entendre le problème rencontré et d’envisager des moyens de réponse
adaptés et qui satisferont la collectivité. On retrouve une dimension « perturbatrice »
dans la mise en place de mouvements sociaux. En effet, un conflit est présent et sous-
tend la mobilisation. Il y apparait une relation d’opposition avec un adversaire identifié
ou non. Un des buts, en manifestant ou en mettant en place une action spécifique, est
de montrer la force et la motivation du groupe à la base du mouvement (Mathieu,
2004). Marquet, Périlleux et Van Campenhoudt (2001) parlent de plainte sociale
comme semblable au terme « revendication » mais le préfère à ce dernier car «
plainte social » permet la diversité et la complexité de la communication que tente de
faire passer les mobilisations. Ils définissent le terme « plainte » comme tel : « dans
un premier sens, la plainte est un gémissement, un cri, une expression de souffrance ;
dans un second sens, elle exprime un mécontentement, une revendication » (Marquet &
Cartuyvels, 2001). Ce terme semble donc plus complet car il contient non seulement
une composante de mécontentement mais également une composante qui traite de la
souffrance.

c- L’interaction
Tarrow (1994) met en avant, dans sa définition des mouvements sociaux,
l’aspect d’interaction. Selon lui, les mouvements sociaux ne doivent pas être vus
comme isolés, ne tenant pas compte du contexte, mais bien comme faisant partie d’une
interaction, de relations avec un environnement particulier à une époque précise. Mathieu
(2004) explique que la revendication possède une dimension culturelle et contextuelle.
La contestation dépend d’opportunités de déploiement. Celles-ci sont généralement en
lien avec le contexte politique. Nous devons préciser que lorsque des grèves ou des
manifestations ont lieu, celles-ci se déroulent souvent sous forme de vagues. Plusieurs
mouvements se mettront alors en place sur une période donnée, comme s’ils se
succédaient ou se chevauchaient (Mathieu, 2004). Les mobilisations se développent
généralement lorsque d’importants changements politiques (création de nouveaux partis,
regains pour des partis existants, passation de pouvoir) se produisent ou lorsque le
gouvernement prend de nouvelles décisions majeures (Fillieule, 1997). Mathieu (2004)
résume cela en écrivant qu’ « en d’autres termes, ce contexte fournirait, au gré de ses
évolutions, plus ou moins d’opportunités aux mouvements sociaux de se développer »
(p. 52). Cependant, Chazel (2003) fournit une précision concernant la mise en place
des mouvements sociaux et explique qu’ « il ne suffit pas que des opportunités soient
offertes, il faut encore qu’elles soient saisies et elles ne peuvent l’être que si elles ont été
au préalables perçues » (p.124).
d- La recherche du changement
Une autre dimension importante des mouvements sociaux est le but général
poursuivi. En effet, toute mobilisation a pour finalité un changement social. Les
individus formant le groupe de militants tentent de montrer leur insatisfaction concernant
l’état actuel de la société. Leur but est alors d’amener à des transformations en vue de
se rapprocher d’un monde meilleur. Il se peut également que le mouvement se mette
en place non pour changer la situation (afin de l’améliorer) mais de préserver l’état de
la société face à une menace de dégradation de celui-ci ou encore de vouloir un
retour à un état passé de la société suite à l’insatisfaction de l’état actuel de celle-ci
(Mathieu, 2004). C’est le cas de manifestations dites rétrogrades, comme celles qui
appellent à un retour à l’interdiction de l’avortement ou la mobilisation contre la
reconnaissance et l’augmentation des droits des couples homosexuels (Mathieu, 2002).

e- L’hétérogénéité crée l’homogénéité


Les individus qui composent une foule soutenant une même cause ont pour
caractéristiques d’être différents sur bien des éléments. Il se peut qu’ils possèdent des
style de vie dissemblables, des occupations diverses. Ils ont généralement des
caractères et des intelligences disparates. Ils peuvent posséder certaines valeurs et en
rejeter d’autres qui seront soutenues par des individus participant au même
rassemblement. Ces éléments montrent que les manifestants, même s’ils semblent
similaires, sont en réalité très hétérogènes. Le Bon (2002) énonce que « le seul fait
qu’ils (les individus) sont transformés en foule les dote d’une sorte d’âme collective.
Cette âme les fait sentir, penser et agir d’une façon tout à fait différente de celle dont
sentirait, penserait et agirait chacun d’eux isolément » (p. 11). La foule se compose
donc d’un ensemble d’éléments hétérogènes qui, en soutient d’une cause commune,
finiront pas agir de manière homogène. Les différents individus, pris ensemble, créent
une uniformité qu’il n’était pas possible de percevoir sans ce regroupement (Le Bon,
2002).

CHAPITRE III : CADRE MÉTHODOLOGIQUE

La présente étude, s'est appuyée sur la technique de la recherche documentaire. Cette


technique nous donc permis de collecter toute forme d'information ou de connaissance lié à
notre thème d'etude. Toutefois cette technique reste la plus utilisé dans la méthode qualitative,
elle consiste donc à étudier et analyser les documents pour arriver à déterminer les faits ou
phénomènes qui y sont contenus.

I- RÉSULTATS ET DISCUSSION

1- RÉSULTATS

Cette partie présentera les analyses tirées de la recensions des écrits, afin d'affirmer ou
d'infirmer les hypothèses dont nous nous sommes fixées.

1.1- les facteurs explicatifs du mouvement black livres matter


Ici, il sera question d'énumérer toute une série de faits majeurs qui ont préparé de loin ou de
près l'émergence du mouvement black live matter aux États unis. Ces faits sont donc ceux qui
ont par ailleurs suscité des frustrations auprès des afro-américains.

1- 2- les violences ou bavure policier conduisant au décès des afro-américains

Nous allons tout d'abord définir la violence policière, afin de comprendre le sens véritable de
cette realité. La violence policière, ou brutalité policière, caractérise l'action violente conduite
par des policiers, dans l'exercice de leurs fonctions, envers d'autres personnes hors du cadre
défini par la loi. On parle de bavure policière dans les cas les plus graves, en particulier dans
les cas conduisant à la mort de la personne violentée.

Depuis fort longtemps, l'on assiste a une forme de conflit identitaire, donnant lieu au
problème de racisme aux États-Unis. Ce conflit identitaire oppose souvent les hommes de
couleurs aux blancs, qui se voient comme les seuls héritiers du territoire des États unis. Cette
situation gagne aussi le champ de la police et rend donc les rapports entre les afro-américains
et les blancs complexe. Cela termine parfois par des violences dont les noires en sont
victimes. Des fait recueilli dans le journal l’expresse montre par exemple dans l'affaire de
Ferguson où un noire avait été victime de bavure policière que : <<La décision d'un jury
populaire de ne pas poursuivre un policier blanc responsable de la mort d'un jeune Noir à
Ferguson a provoqué une flambée d'indignation aux Etats-Unis.>>. Dans le même odre d'idée,
les manifestants affirment en memoire des victimes : qu' << Ils avaient le tort d'être Noirs.
Walter Scott, abattu par un policier blanc en Caroline du Sud, samedi. Rumain Brisbon, tué
par un policier dans l'Arizona, en décembre. Des policiers responsables de la mort d'hommes
sans arme, Michael Brown à Ferguson et Eric Garner à New York blanchis par la justice. Un
adolescent de 12 ans, Tamir Rice, abattu alors qu'il jouait avec un faux pistolet à Cleveland
>>.

1.3 Noirs contre Blancs: les chiffres de la discrimination aux Etats-Unis


Les violences des policiers américains envers les Afro-américains montrent que la
discrimination est loin d'avoir disparu, dans presque tous les domaines de la vie publique.
D'après une étude menée par le site d'investigation ProPulica. Montre que les jeunes hommes
noires tué par la police sont 21 fois plus nombreux que les jeunes hommes blancs. Cette étude
du site d'investigation, montre combien les bavures policière sont plus fréquentes visibles
auprès des noires que des blanc. (Site d’investigation ProPulica)

1-4 La justice

C'est l'un des domaines où les discriminations sont les plus flagrantes. Les Noirs constituent
40% de la population carcérale (pour 13,6% de la population). Dans le même temps, les
Blancs non hispaniques, qui comptent 64% de la population représentent 39 % de la
population carcérale, rappelle le site Prison policy project. Un écart qui se retrouve aussi dans
le couloir de la mort. Depuis 1976, 34% des condamnés à mort exécutés étaient des Noirs,
selon le Centre d'information sur la peine de mort.

Tableau sur les incarcérations par race aux États unis

Races ou Population des États unis Population incarcérée Taux d'incarcération


ethnies national

Blancs 64% 39% 450

Hispaniques 16% 19% 831

Noires 13% 40% 2306

Source : Centre d'information sur la peine de mort.

Ce tableau montre que les noires sont minoritaire et ne représentent que 13% de la population
américaine, alors que les blancs occupent le premier rang et sont majoritaire, avec 64% de la
population, contre les hispaniques qui ne représentent que 16% de la population américaine.
Cependant lorsqu'on essai de croiser la population carcérale de toutes les races, l'on s'aperçoit
à première vue que la population minoritaire que sont les hispaniques et les noires, sont plus
nombreuses à être incarcérée, et dont les noires représentent 2306 détenu soit 40% de la
population carcérale, et 831 soit 19% pour les hispanique, tant dis que ceux la population que
sont les blanc, ne sont à peine que 450 détenus soit 39% de la population carcérale.

1-5 L'économie
Les Noirs sont largement plus pauvres que les Blancs. 27,2% des Afro-Américains sont sous
le seuil de pauvreté, contre 15% pour l'ensemble des Américains. Le revenu médian est de 33
321 dollars pour une famille afro-américaine en 2012 contre 51 017 pour la moyenne de la
population. L'écart vis-à-vis des autres catégories de la population n'a guère changé depuis les
années 1960, comme le montre ce tableau de l'US Census bureau. ( journal BBC)

1-6 L'éducation

Les adultes afro-américains étaient moins nombreux à avoir obtenu un diplôme à la fin du
lycée (80%) que les Blancs (90%) en 2005. Un rapport paru en mars dernier soulignait la
perpétuation de ces déséquilibres. Le cercle vicieux de la discrimination est renforcé par les
faiblesses de l'encadrement scolaire: les étudiants noirs ont quatre fois plus de probabilité de
fréquenter des écoles dont moins de 60% des enseignants ont le niveau et les diplômes requis,
selon des statistiques du Département de l'Education. Plus grave, les inégalités se perpétuent
en raison d'une véritable ségrégation spaciale. Les Africains-Américains sont plus nombreux à
vivre dans des villes pauvres. Or les budgets d'éducation dépendent pour l'essentiel des
collectivités locales. ( journal BBC)

1-7 Facteur ecloseur du mouvement black lives matter et conduisant au


manifestation du 25 au 26 mai 2020 appelant

Le 25 mai 2020, George Floyd, un homme afro-américain de 46 ans, est menotté et interpellé
suite à l'intervention d'une équipe de policiers. Il est soupçonné d'avoir utilisé un faux billet
de vingt dollars. Pendant neuf minutes, George Floyd est plaqué au sol sur le ventre, le
policier Derek Chauvin le maintenant notamment d'un genou sur la nuque[18]. Malgré les
interpellations des passants et les protestations de l'homme au sol, il finit par perdre
connaissance et est déclaré mort moins d'une heure plus tard à l'Hennepin County Medical
Center. Une vidéo de l'interpellation provoque un grand émoi dans le pays et des
manifestations sont organisées dès le 26 mai. (Journal express)
CHAPITRE IV : RESSOURCES MOBILISÉ PAR LE
MOUVEMENT BLACK LIVE MATER

Comme l'a su montrer John McCarthy et Mayer Zald, à travers la théorie de mobilisation de


ressources, qu'un mouvement social pour s’organiser a besoin des ressources. il est donc
question ici, de survoler les ressources que le mouvement black lives mater à pu mobilier pour
organiser les manifestations.

1- Morale (solidarité, soutien au mouvement)

Les célébrités ou star ( musique, cinéma, sport). Les célébrités sont une dernière catégorie
d’adhérents mais ceux-ci ayant un rôle et un impact bien spécifiques, ils font donc
l’objet d’une séparation avec les autres participants. Les célébrités ont également une
importance capitale pour les mouvements sociaux. Etant des personnes connues du
grand public, elles apportent une ressource particulière au mouvement social qu’elles
soutiennent : leur notoriété. Il nous est possible de retrouver aussi bien des acteurs,
sportifs, intellectuels ou encore artistes qui soutiennent une cause particulière (Mathieu,
2004). C’est le cas notamment de Brigitte Bardot, engagée pour la lutte contre
l’utilisation fourrure animale à des fins esthétiques, ou encore de Zola, partisan de la
défense de Dreyfus. Les célébrités apportent leur soutien à la cause et permettent à
celle-ci de se faire connaitre davantage. « Une personnalité peut, par sa seule
renommée, promouvoir la cause à laquelle elle s’est convertie : un acte aussi limité
que signer une pétition, par exemple, peut suffire à attirer l’attention des médias sur
une mobilisation et à la doter d’une crédibilité politique » (Mathieu, 2004, p. 105).
Dans le cas du mouvement black livres matter, les star de la musique américaine comme :
Beyoncé, Rihana, R. Kelly et autre ont apporté leur soutient au mouvement, tout en utilisant le
monde des réseau.

Le monde du cinema (holywood) à accompagné le mouvement black lives matter sura trvers
les reseaux et des communiqie denpresse. Par ailleurs le monde du sport n'est rsté insensible
face aux evenmenet qui dechire les Etats unis d'amerique. Car les jour qui en suivie les
manifestations, plusieurs équipes de football américain et européen, avait décide de debuter
leurs match par le geste symbolique du mouvement lack lives matter, genoux au sol et poigne
fermé. Ceci pour montrer leur soutient au manifestant, de plus tous les equipe s du
championnat d'Angleterre, on remplacé sur leur maillot les nom des jour par les slogant Black
lives matter.

De nombreuses entreprises partagent le hashtag #BlackLivesMatter, souvent accompagné


d'annonces de donations à des organisations caritatives œuvrant pour la communauté noire
et/ou les droits civiques, dont l'organisation Black Lives Matter.

2- Les médias et les réseaux sociaux


Les médias, tout comme les reseaux sociaux ont une importance capitale dans la diffusion
de l’information et la visibilité des mobilisations. En effet, grâce à ceux-ci, la cause
qui sous-tend les revendications peut se faire connaitre d’un plus grand public. Cela
leur permet d’informer des personnes ne faisant pas partie de la collectivité militante
et de relier ceux-ci à leur cause (Fillieule & Péchu, 1993). En effet, les militants ont
donc besoin des médias, car ce sont ces derniers qui, en diffusant l’information,
influenceront la vision et l’opinion du public. Mathieu (2004) explique que les
mouvements sociaux « ne sont pas totalement maitre de leur image, mais doivent
compter avec la représentation qui sera construite et diffusée par les journalistes »..
C’est pourquoi, la plupart des actions collectives de revendications tentent de faire en
sorte que leur cause soit suffisamment attractive pour que la presse s’en empare. Pour
Champagne (1990), les mouvements sociaux dépendent pleinement de la presse car
lorsque les médias décident de ne pas parler de ceux-ci, la mobilisation est perçue
comme si elle n’avait finalement pas eu lieu car elle ne permet pas, dans ce cas,
d’obtenir les changements attendus. Dans cette optique la masse médiatique a fait du
mouvement black lives matter un problème mondiale, grâce à une large division des
informations liée au mouvement. Les réseaux sociaux ont donc servi de moyen de
sensibilisation.

3- Matériel (argent)

En 2015, Politico rapportait que des activistes du mouvement tenaient des rencontres secrètes
avec le club de donateurs progressistes Democracy Alliance (en), qui comprend certains des
plus grands soutiens financiers du Parti démocrate, comme Paul Egerman et le milliardaire
Tom Steyer. L'organisation et des organisations apparentées œuvrant pour la communauté
noire et/ou les droits civiques reçoivent des dons d'entreprises. Certaines entreprises
américaines soutiennent également le mouvement en doublant les dons de leurs employés.

Concernant les autres ressources, nous ne disposons pas d’information pertinente pour les
énumérer. Toutefois, les réseaux sociaux ont servi de plate forme pour recruter les individus
au sein du mouvement black lives matter.

CHAPITRE V : IMPACT DU MOUVEMENT BLACK LIVES MATTER ET VERS


UN CHANGEMENT SOCIAL AU ÉTATS-UNIS

I- Les bouleversements au sein de la police et des autres domaines de la


société
Le 8 juin, devant l'impossibilité de réformer la police de Minneapolis, le conseil municipal
(neuf des 13 membres), le maire Jacob Frey et le chef de la police Madaria Arradondo se
mettent d'accord pour démanteler la police de la ville et redistribuer ses fonds à des
associations citoyennes. Cette décision extrême est prise à cause de l'opposition du syndicat
de police de la ville, qui couvrait toutes les bavures racistes, et dont le chef Bob Kroll bloquait
systématiquement les tentatives de réforme et maintenait activement une attitude guerrière,
violente et trumpiste, ainsi qu'un climat de méfiance envers la population afro-américaine.
Devant l'impossibilité de réformer les accords syndicaux, qui eux-mêmes empêchaient de
rénover la police, la dissolution a paru être la seule solution restante aux hommes politique
locaux. Le 11 juin, le chef d'état-major, le général Mark A. Milley, dit regretter de s'être
montré aux côtés de Trump quand il avait menacé d'envoyer l'Armée disperser les
manifestants, afin de faire comprendre qu'il ne soutient pas la menace émise par le président.

Le Congrès du Mississipi vote le retrait de l'étendard confédéré de leur drapeau (à la Chambre


des représentants du Mississippi 91 voix pour et 23 contre, au Sénat du Mississippi 37 voix
pour et quatorze contre), le dernier drapeau d'un État américain à le conserver, alors que
l'étendard des Confédérés est souvent considéré ou utilisé comme un symbole de l'esclavage
ou du racisme

1- Congés et démissions de policiers

Au cours des deux mois qui suivent la mort de George Floyd, le nombre de policiers à
Minneapolis diminue de plus de 100, ce qui représente plus de 10% des effectifs. 40 ont
démissionné, été licenciés ou sont en train de quitter l'institution, et 75 ont pris un congé
médical pour un trouble de stress post-traumatique qu'ils attribuent aux émeutes. Des dizaines
se prépareraient par ailleurs début août à partir dans les mois à venir. Des sources
confidentielles indiqueraient que la police de Minneapolis pourrait perdre jusqu'à un tiers de
son personnel d'ici à la fin de 2020.

Le 11 août 2020, la cheffe de la police de Seattle, première personne noire à son poste, donne
sa démission suite aux coupes budgétaires dans la police, affirmant que sa décision est
justifiée par un « manque de respect » généralisé pour la police, et non par les coupes en tant
que telles.

2- Réformes policière.

Le 11 août 2020, le conseil municipal (en) de Seattle vote une réduction des fonds de 3
millions de dollars à la police municipale sur un budget de 400 millions, ce qui devrait mener
à la perte de 100 officiers de police. La président du conseil municipal cite des pertes de
revenus dus à la pandémie de Covid-19 et les demandes du mouvement anti-violence policière
Black Lives Matter, dont certains activistes appellent à "définancer" la police (en), ayant
proposé une réduction de 50% du budget de la police municipale. Dans cette même lancé, le
nouveau président des États-Unis Joe Biden avait affirmé que << je financerai la formation
des policiesr>>

3- Plan mondial
Le 12 juin, le groupe africain au Conseil des droits de l'homme demande l'organisation d'un
débat la semaine suivante sur le racisme et les violences policières au sein de l'organisation,
affirmant que la mort de George Floyd « n'est malheureusement pas un incident isolé ». Il
conviendrait de rappeler que plusieurs chef D'Etat on réagis face à cette situation.

II- DISCUSSIONS

L'objectif de cette étude était de montrer les causes ou facteurs endogènes qui ont fait émerger
le mouvement black lives matter aux États-Unis, ensuite évaluer les impacts que ce
mouvement a pu avoir sur les pouvoirs publics ou les decision socio-politiques. Pour ce faire,
deux hypothèses ont été au centre de notre analyse.

La première hypothese repondait à la question si apres : quels sont les facteurs endogènes
susceptibles d’expliquer l’émergence du mouvement black live matter? Cette question a donc
donné lieu à l'hypothèse suivante : le mouvement black live mater est lié aux frustrations
accumulées par les afro-américains. Cette hypothèse visait donc à démontrer que la frustration
des afro-américain, lié au divers fait telque les bavures policière, les inégalités social et le
racisme systématique aux États-Unis ont préparé l'émergence du mouvement black live
matter. Les résultats de la présente recherche revele que les fait souligné en amond : les
bavures policières, le racisme et les inégalités sociale aux États unie ont suscité une frustration
auprès des afro-américains et causant ainsi l'émergence du mouvement black LIVES matter.
Toutefois, le facteur écloseur du mouvement reste la mort de George Floyd. C'est résultat
confirme donc notre hypothèse. Cette étude tend vers celui de celui de Ted Gurr (1970) dont
la problématique était de savoir pourquoi les hommes se mobilisent-il ?. Il à donc montré que
la frustration explique la mobilisation des hommes.

La deuxième était formule à partir de la question suivante : quels sont les impacts du
mouvement black lives matter sur les pouvoir publique, susceptibles de tendre vers un
changement social aux États-Unis? L'hypothèse à cette question était formulée de la manière
si après : le mouvement black lives matter a influencé les décisions des pouvoirs publics et
socio-politique. Cette hypothèse visait donc à montrer que le mouvement black lives matter
est a l'origine des décisions prises par les gouverneurs de chaque États, des États-Unis au
lendemain des manifestations de la morts de George Floyd. A cet effet, les résultats obtenus
par la présente recherche révèle diverses décision émanant des des gouverneur et chef de
police des États-Unis.

-Le conseil municipal (neuf des 13 membres) de Minneapolis, le maire Jacob Frey et le chef
de la police Madaria Arradondo se mettent d'accord pour démanteler la police de la ville et
redistribuer ses fonds à des associations citoyennes. Ensuite Le Congrès du Mississipi vote le
retrait de l'étendard confédéré de leur drapeau (à la Chambre des représentants du Mississippi
91 voix pour et 23 contre, au Sénat du Mississippi 37 voix pour et quatorze contre), le dernier
drapeau d'un État américain à le conserver, alors que l'étendard des Confédérés est souvent
considéré ou utilisé comme un symbole de l'esclavage ou du racisme. De plus, Le 11 août
2020, le conseil municipal (en) de Seattle vote une réduction des fonds de 3 millions de
dollars à la police municipale sur un budget de 400 millions, ce qui devrait mener à la perte de
100 officiers de police, et enfin Joe Biden annonce qu'il va financé la formation des policier.
Cette série de faits confirme notre deuxième hypothèse. Cette analyse ce rapproche de l’étude
comparative menée par Guigni Marco(2001), sont il analyse les impact des mouvements
écologistes, antinucléaires et pacifistes sur politiques publiques, aux États-Unis, en l’Italie et
en Suisse entre 1975-1995,

CONCLUSION

Cette étude portant sur le mouvement black lives matter et le changement social aux États-
Unis, nous a permis de saisir la question de l’émergenceet et de l’impact de ce mouvement
aux États-Unis. La problématique centrale de cette étude était donc de savoir les raisons ou
les facteurs endogène susceptibles d’expliquer l’émergence du mouvement black live mater
et son impact sur les pouvoirs publics, ainsi que les décisions sociopolitique. Cependant,
pour atteindre notre objectif, nous sommes appuyés sur la théorie de frustrations relative
développé par Ted Gurr et celle de mobilisation de ressources. Car partant de ces théories
nous avons pu comprendre que la mobilisation du mouvement black live mater à émergé en
rainson d'un enchaînement de frustration.

Après analyse du contenu ou des données, il en ressort que le mouvement black live mater à
émergé suite à un certains nombre de fait. Premièrement il existe une forme d’inégalité
sociale aux États-Unis et dont les afro-américains représentent la population la plus démunis
ou vulnérable. Ensuite, le racisme qui déchire le pays, contrain la population noire à
répliquer par des mobilisations ou des soulèvement à grande echelle. Deuxièmement, les
bavures policière qui ciblent les noires, serait la cause qui a préparé le terrain au mouvement
black lives matter. Par-dessus nous prenons la mort de George Floyd comme le facteur
écloseur du mouvement black lives matter.

Cette étude nous laisse penser que le mouvement black lives matter a eut un impact
important sur les pouvoir publics. Déjà au lendemain de la mobilisation suite à la mort de
George Floyd, plusieurs États, des États-Unis d’Amérique ont pris des décisions importantes
contre plusieurs structures social, dont la police. Déjà, le conseil municipal (neuf des 13
membres), le maire Jacob Frey et le chef de la police Madaria Arradondo se sont accordés
pour démanteler la police de la ville et redistribuer ses fonds à des associations citoyennes.
Outre cela, Le Congrès du Mississipi vote le retrait de l'étendard confédéré de leur drapeau (à
la Chambre des représentants du Mississippi 91 voix pour et 23 contre, au Sénat du
Mississippi 37 voix pour et quatorze contre), le dernier drapeau d'un État américain à le
conserver, alors que l'étendard des Confédérés est souvent considéré ou utilisé comme un
symbole de l'esclavage ou du racisme.

En ce qui concerne le changement social, il sera observé au fil des années, car le mouvement
black lives matter est considéré par des médias et des politologues comme le mouvement, le
plus influent de l’histoire des États-Unis, car il a rassemblé lors des manifestations près de
400 à 300 millions de personnes, cela a aussi marqué le monde, suscitant la réaction de
plusieurs pays et organismes nationaux et internationaux. (journal L’Express 2020).

Bibliographie
Articles

1. Léa Polverini, « Black Lives Matter pourrait bien être le plus grand mouvement de
l'histoire des États-Unis », sur slate, 5 juillet 2020 (consulté le 13 juillet 2020).
2. ↑ Nicolas Coisplet, « États-Unis. À Minneapolis, la colère après la mort «
douloureusement familière » de George Floyd », sur Courrier international, 27 mai
2020 (consulté le 27 mai 2020).
3. ↑ a et b Maxime Tellier, « États-Unis : les violences policières contre les noirs en
quelques grandes dates », sur France Culture, 30 mai 2020 (consulté le 1er juin
2020).
4. ↑ « « La police aux Etats-Unis est à l’aise avec l’usage de la force » », Le Monde.fr, 31
mai 2020 (lire en ligne).

5. Julie Conti, « Le mouvement Black Lives Matter expliqué en trois minutes », Le Temps, 11
juillet 2016 (lire en ligne)

6. ↑ (en) « Founders of #BlackLivesMatter: Getting credit for your work matters »,


sur Fortune, 19 juillet 2015 (consulté le 8 décembre 2016)

7. ↑ Rokhaya Diallo, « Black Lives Matter. Un nouveau souffle pour les voix des
noirs », Libération, 28 mai 2016

8. ↑ « Assassinat de George Floyd : l’ONU dénonce l’impunité répétée de la police


américaine », sur L'Humanité, 1er juin 2020.

9.  Le mouvement «Black Lives Matter» accusé d’attiser la haine raciale », Le Temps, 12 juillet
2016 (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le21 octobre 2020)

10. ↑ Keeanga-Yamahtta TAYLOR, Black Lives Matter, le renouveau de la révolte noire


américaine, trad. Celia Izoard, Marseille, Agone, coll. « Contre-feux », 2017. Présentation de
l'ouvrage sur le site de l'éditeur (en ligne).

11. ↑ K.-Y. Taylor, op. cit, « Aujourd’hui, la naissance d’un nouveau mouvement contre le
racisme et la police révèle une fois de plus l’illusion d’une société américaine indifférente à la
race ou post-raciale », p. 27.

12. ↑ AFP, « Huit chiffres accablants qui montrent l'ampleur du racisme aux Etats-Unis »,
sur LExpress.fr, 2 juin 2020 (consulté le 26 août 2020).
13. ↑ (en) « Situation Update for COVID-19 - Minnesota Dept. of Health », sur
health.state.mn.us (consulté le 29 mai 2020).
14. ↑ « États-unis. Misère et crime policier raciste, cocktail d’un embrasement », sur
L'Humanité, 2 juin 2020.
15. ↑ a et b « Après une opération, les enfants noirs américains meurent plus que les
blancs », sur sciencesetavenir.fr, 20 juillet 2020 (consulté le 20 juillet 2020).
16. ↑ a et b « États-Unis : nouveaux incidents et manifestations après la mort d'un Noir
arrêté par la police », sur L'Obs, 27 mai 2020 (consulté le 29 mai 2020).
17. ↑ (en) Kare, « 4 Minneapolis police officers terminated for involvement of George
Floyd death », sur KBJR-TV (en), 26 mai 2020 (consulté le 29 mai 2020).

Ouvrages

1. GIUGNI, Marco. L'impact des mouvements écologistes, antinucléaires et pacifistes


sur politiques publiques: Le cas des États-Unis, de l’Italie et de la Suisse, 1975-1995,
Revu française de sociologie, 2001, vol. 42
2. Ted Gurr, Why Men Rebel, Princeton University Press 1970
3. Érik Neveu, Sociologie des mouvements sociaux, La Découverte (Repères), Paris,
1996, 4e édition en 2004
4. Alain Touraine, Sociologie de l'action, Paris, Éditions du Seuil, 1965
5. Alain Touraine, La Voix et le Regard : sociologie des mouvements sociaux, Paris,
Éditions du Seui, 1978
6. Alain Touraine, Le Retour de l’acteur, Paris, Librairie Arthème Fayard, 1984
7. Alain Touraine, Mouvements sociaux d'aujourd'hui : acteurs et analystes, 1982

Mémoire

1- Komi Mawunam VIAGBO, Crise de la société et mouvements sociaux: étude


des mouvements estudiantins à l'Université de Lomé, 2007

SOURCES ELECTRONIQUES.

1. CAROLE et CHRISTELLE (2000). « Changement social et conflits », http://www.ac-


bordeaux.fr/Etablissement/SudMedoc/Ses/1999/chg_cfl.htm

2. JAFFRIN, S. (1991). « Entretien avec Alain Touraine », http:


//www.acrimed.org/article804.html

3. OUDART, E. (1997). « Les conflits sociaux », http://www2.ac-


lyon.fr/enseigne/ses/stages/bolliet

4. VAILLANCOURT, J-C. (1991). « Mouvement ouvrier et nouveaux mouvements


sociaux : l'approche d'Alain TOURAINE », http
:www.uqac.uquebec.ca/zone30/classique_des_sciences_sociales/contemporains/vailla
ncourt_jean_guy/mouvement_ouvrier/mouvement_ouvrier.html

Vous aimerez peut-être aussi