Diversite Mesures PDF
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Techniques-Sommaire : http://www.takween.com/techniques/techniques-biochimie.html
Electrophorèse : http://www.takween.com/techniques/05_Electrophorese.html
Travaux dirigés (TD) : http://www.takween.com/techniques/15_TD.pdf
Travaux dirigés (TP) : http://www.takween.com/techniques/14_TP.pdf
Isoenzymes-mutations : http://www.takween.com/techniques/isoenzymes-mutations.pdf
Isozymes. Principe de détection : http://www.takween.com/techniques/isoenzymes-detection.pdf
Isozymes : loci, allèles : http://www.takween.com/techniques/isoenzymes-loci-alleles.pdf
RAPD : http://www.takween.com/techniques/11_RAPD.pdf
AFLP : http://www.takween.com/techniques/13_AFLP.pdf
SSR (microsatellites) : http://www.takween.com/techniques/microsatellites-SSR-marqueurs.pdf
1. INTRODUCTION
Une population est souvent définie comme un ensemble de plantes de la
même espèce, de même niveau de ploïdie, de même mode de reproduction et
occupant le même habitat. Les populations très étendues géographiquement
peuvent être découpées par l’échantillonnage en sous-populations. La définition de
la population reste complexe. C’est souvent un échantillon dont l’expérimentateur
définira selon la manière dont il est constitué.
Le polymorphisme génétique d’une population représente la réserve de
variabilité nécessaire qui permet à la population de s’adapter à de nouvelles
conditions du milieu. La variabilité génétique reste, donc, le garant de la colonisation
d’habitats marginaux par les espèces polymorphes. L’un des facteurs du maintien du
polymorphisme des populations réside dans l’effet de l’hétérosis qui peut être définie
comme l’avantage déterminé par l’état hétérogène de nombreux loci. On parle de
superdominance ou overdominance lorsque l’effet hétérosis est produit par l’état
hétérozygote d’un seul locus.
L’évaluation des distances génétiques entre les populations nécessite, d’abord,
l’étude de leurs polymorphismes, séparément. Ainsi, l’étude de la variabilité
intrapopulation précède toujours l’étude de la variation interpopulation.
Pour un locus donné, on détermine les différents génotypes présents dans une
population. Ceci permet de définir les fréquences génotypiques. Si les individus sont
diploïdes, la présence de 2 allèles (identiques ou différents) sera notée pour chaque
locus. S’ils sont tétraploïdes, 4 allèles seront recensés par génotype. Ainsi, les
fréquences allèliques sont déduites des fréquences génotypiques.
Exemple : pour un locus A, les fréquences génotypiques et allèliques d’une
population à N individus diploïdes sont les suivantes :
Génotypes Effectifs * Fréquences génotypiques
* P1 + P2 = 1
* P1 + P2 = 1
Les études isoenzymatiques (méthodes électrophorétiques) sont actuellement
plus satisfaisantes pour évaluer les structures génotypiques d’une population
donnée.
Le nombre moyen d'allèles par locus (A), appelé également taux d’allélisme ou
richesse allélique, est défini pour ni allèles au locus i et pour L loci comme :
1 L
A = ∑ ni
L i =1
Exemple : pour 3 loci numéroté 1, 2 et 3 ayant respectivement 2, 3 et 2 allèles,
A = (2 + 3 + 2)/3 = 2,33
Si les paramètres de diversité génétique intra- et interpopulations (diversité de Nei,
distance génétique et paramètres de différenciation génétique) sont estimées sur la
base des différences entre les fréquences alléliques, le taux d’allélisme tient compte
du nombre d’allèles par locus. Par conséquence, la mesure de ce paramètre est
particulièrement importante pour les stratégies de conservation. Il était souvent utilisé
dans la gestion des collectes et des banques de semences (Asins et Carbonell,
1987; Bataillon et al., 1996).
(f )
n
h e = 1− + f 2 + f 3 + ... + f n = 1− ∑ f n
2 2 2 2 2
1
n =1
Si plusieurs loci sont considérés, l’hétérozygotie moyenne (He), représentant la
moyenne du taux d’individus hétérozygotes par population, sera la moyenne
arithmétique de toutes les valeurs de he :
He = (∑ he)/L, avec L = nombre de loci.
- INDICE DE FIXATION (FIS)
- PARAMETRES DE DIFFERENCIATION.
(1 − FIT )
FST = 1 − (1 −
FIS)
D’après Wright, 1978 : 0 < FST < 0,05 : différenciation faible
0,05 < FST < 0,15 : différenciation modérée
0,15 < FST < 0,25 : différenciation importante
FST > 0,25 : différenciation très importante
S’il existe une ou plusieurs subdivisions hiérarchiques, elles seront prises en compte
dans l’expression mathématique de la différenciation. Ainsi, par exemple, une
hiérarchie selon la localité permet de réécrire les formules de différenciation comme
suivant :
G ST
= (HT − HS ) H T
= 1 − (HS H)
T .
GST = DST HT .
GS = HS/HT, GSL = DSL/ HT, GLT = DLT/ HT avec, GST = GSL+ GLT
Par ailleurs, Il est possible de quantifier le flux de gènes entre populations, dans un
modèle théorique dit ‘en île’, par le calcul du nombre de migrants par génération (Nm)
qui peut être mesuré indirectement à l’aide du GST. L’expression de Nm devient alors
selon Slatkin et Barton (1989) :
(1 − G )
Nm = ST
2
n
4 G ST ( )
n−1
où n indique le nombre de populations.
Plus la valeur de Nm est supérieure à 1, plus l’échange de gènes est important.
Pour plusieurs loci on calcule la moyenne des probabilités sur l’ensemble des loci
étudiés. La distance génétique est :
D = - Log I
Si les deux populations possèdent les mêmes allèles à des fréquences
identiques on aura :
La détermination des distances génétiques entre populations permet d’évaluer le
degré de ressemblance de leurs structures génétiques. Elle peut servir, également,
pour montrer si des groupes de plantes prétendus appartenir à des espèces
différentes, font partie ou non d’un même complexe d’espèces.
Interprétations de D. Exemples.
3/ Les groupes de gènes dont on peut penser qu’ils sont directement liés au
processus d’adaptation, sont à écarter dans les études de distances génétiques, car
ils seraient suspectés d’accentuer les distances.
Dendrogramme
Un dendrogramme peut être construit sur la base des distances génétiques ou des
bandes des profils électrophorétiques des izoenzymes. Il représente donc une
classification qui a pour but d'obtenir une représentation schématique simple d'un
tableau des données dont les colonnes (variables) caractérisent l'ensemble des
lignes (populations ou espèces). Il permet de visualiser les regroupements possibles
de ces dernières, et en répartissant des entités en groupes (classes) homogènes,
chaque groupe étant bien différencié des autres.
Tous les paramètre de la mesure de la diversité génétique intrapopulation et
interpopulation décrits précédemment, peuvent être déterminés à l’aide du logiciel
Biosys-1 (Swofford & Selander, 1981).