Memoir Chahma Sabah (Temchemt) - PDF - Compressed PDF
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Mémoire
MASTER ACADEMIQUE
Domaine : science et technologies
Filière : génie civil
Option : structures
Présenter par :
me
M CHAHMA SABAH
Thème :
Soutenu publiquement :
Le : / 06/2018
Devant le jury :
1
Chapitre I : Synthèse Bibliographique.
2
Chapitre I : Synthèse Bibliographique.
Remerciements
pour l’honneur qu’il m’a fait présider en acceptent de présider le jury d’examen de ce mémoire.
Ouargla et Monsieur SACI Dahmani Maitre de conférences à l’Université de Ouargla pour l’intérêt
A tout le personnel de :
De l’Université de Laghouat,
De Laghouat
3
Chapitre I : Synthèse Bibliographique.
SOMMAIRE
Dédicace
Remerciement
Sommaire
Liste des figures
Liste des tableaux
Liste des photos
Liste des notations
Résumé
Introduction
4
Chapitre I : Synthèse Bibliographique.
I.5.2.Produits de brique en terre cuite…………………………………………...………22
I.5.2.1.Briques ordinaires………………………………………...……………..….22
I.5.2.2.Briques creuses de terre cuite à perforation horizontale……….……...…...23
I.5.2.3.Brique de terre cuite à perforation verticales (blocs perforés)……………..24
I.5.3. Propriété et caractéristique des briques de terre cuite…………………………….24
I.6. Brique silico-calcaires………………………………...…………………………………25
I.6.1.produits Brique silico-calcaires………………...…………………………………25
I.6.2.Les phénomènes physiques de processus d’autoclave………...….……………….26
I.6.3.La Fabrication ………………………………………….…...…………………….27
1.6.4. Les propriétés de brique silico-calcaire ………...….…………………………….28
1.6.5.Les avantages des briques silico-calcaires……….………………...……………..28
I.7.Conclusion……………………………………………………………...……...…………28
II.3.1. La chaleur…………………………………..…………………………….………30
II.3.2.La température……………………………………………………………….……30
II.3.3. La conservation de la chaleur…………………………………………………….30
II.3.5. Densité de flux thermique…………………………..……………………………30
II.3.6.Conductivité thermique (λ)…………………………………….………………….30
II.3.7. Résistance thermique…………………………………...………………………...32
II.3.8. Diffusivité thermique ………………………………………………...………….33
II.3.9.Effusivité thermique (E)…………………………………………………………..33
II.3.10.Le coefficient de transmission calorifique (U)…………………………………..33
II.3. 11.La Chaleur Spécifique…………………………………………………………..33
II.3.12. L’Inertie Thermique…………………………………………………………….34
II.3.14. Capacité thermique (C)…………………………………………………………34
5
Chapitre I : Synthèse Bibliographique.
II.3.15. Chaleur latente………………………………………………………………….34
II.3.16.Loi de Fourier……………………………………………...……………………35
II.3.17. Équation de la chaleur…………………………………………………...……..35
II.5.Transfert de chaleur à travers d’un mur………….……………….……………...…..…36
II.5.1.Transfert de chaleur à travers une paroi opaque…………….…………………..36
II.5.2.Transfert de chaleur à travers d’un mur composite………….….…...…………..37
II.6. Méthodes de mesures de la conductivité thermique…………….………………..38
II.6.1. Méthode Flash…………………………………………………………….…....38
II.6.2. Méthodes à sondes……………..………………………………………………39
II.6.3. Méthode de la plaque chaude gardée………….……………………………….41
II.1. Introduction……………………………………………………………………….…..42
II.2.Région d'étude ……………………………………………..…………………………42
II.3. Les matériaux de construction locaux ………………………………………..………43
a. La Pierres………………………...……………………………………..………….44
la brique de terre……………………………………………………………..………..44
c.Enduit……………………………………………………………………….……….44
d.temchemt……………………………………………………………………………44
g.Le palmier …………………………………………………………………………..45
II.4. Technique de construction en pierre dans le ksar…………………………………….45
II.4.1.Les éléments porteurs……………………………………………………..……46
II.4.2. Les éléments de couverture………………………………………...………….47
II.5.Conclusion……………………………………………………………………….49
CHPITRE III : Caractérisation des Matériaux Utilisés.
B) Quelques données sur les matériaux de constructions utilisé dans l’étude
III.1.Introduction …………..………………………………………………………………50
III.2.Les matériaux utilise………………………………………………………………….50
III.2.1.le gypse et les encroutements gypseux……………………………………..…50
III.2.1.Formation du gypse……………………………………………………………50
III.2.2.Répartition des sols gypseu……………………………………………………51
III.2.2.1.Dans le monde…………………………………………………………51
III.2.2.2.En Algérie …………………………………………………………….52
III.2.2.3.Dans la région de Ouargla……………………………………………52
III.2.3. Les principales propriétés du gypse………………………………….….……53
6
Chapitre I : Synthèse Bibliographique.
III.2.4.Les différents types de gypse: ……………………………………………...……53
III.2.4.1.Le gypse naturel…………………………………………………………53
III.2.4.2.Le gypse de synthèse …………………………………………...………54
III.2.5.Timchent…..………………………………………………………………………..…55
III.2.5.1.Définition de Timchent (mortier traditionnel) ………………………………55
III.2.5.2.Période d’apparition de temchemt ………………………………...……….55
7
Chapitre I : Synthèse Bibliographique.
III.2.1.5. Sédimentométrie [NF P 94-057 ]……………………………………….74
III.3.Ciment ………………………………………………………………….....….……........90
III.4.2.Résistance …………………………………………………………….……......92
8
Chapitre I : Synthèse Bibliographique.
9
Chapitre I : Synthèse Bibliographique.
10
Chapitre I : Synthèse Bibliographique.
Figure (III.1) Définition de l'équivalent de sable 72
Figure (III.2) Courbe granulométrique de Temchemt 76
Figure( III.3) fuseau de référence recommandé par la norme 77
Figure(III.4) Présentation des limites d'Atterberg 78
Figure (III.5) Abaques de CAZAGRANDE 80
Figure (III.6) présentation graphique 83
Figure (III.8) MEB VEGA3 TESCAN 85
Figure (III.9) Diffractomètre x 88
Figure (III.9) Mécanisme de la diffraction RX 88
Figure III.11 Schéma de principe de l’analyse par spectroscopie d’absorption 89
infrarouge
Figure III.12 Spectre infrarouge de temchemt traité(annex N) 90
Figure III.13 Diffractogramme aux rayons X du ciment. 91
Figure III.14 Diffractogramme de la poudre de la chaux par les rayons X. 94
Figure IV.1 Schéma montrant les étapes et le procédé de formulation du mélange 99
Variation de la masse volumique en fonction de des pourcentages de 100
Figure IV.2
ciment
Variation de la masse volumique en fonction de des pourcentages de la 101
Figure IV.3
chaux
Figure IV.4 résistance à la traction par flexion en fonction du dosage en ciment 103
Figure IV.5 résistance à la traction par flexion en fonction du dosage de la chaux 104
Figure IV.6 Dispositif pour l'essai de traction par flexion (3 points) 106
Figure IV.7 résistance à la compression en fonction du dosage de la chaux 107
Figure IV.8 Vitesse de son en fonction du dosage en ciment 109
Figure IV.9 Vitesse de son en fonction du dosage en chaux 110
Figure. IV.10 Conductivité Thermique en fonction de pourcentage de ciment 114
Figure. IV.11 Résistance Thermique en fonction de pourcentage de ciment 115
Figure. IV.12 La chaleur spécifique massique en fonction de pourcentage de ciment 116
Figure IV.13 La diffusivité thermique en fonction de pourcentage de ciment 117
Figure. IV.14 Conductivité Thermique en fonction de pourcentage de la chaux 118
Figure. IV.15 Résistance Thermique en fonction de pourcentage de la chaux 119
Figure. IV.16 La chaleur spécifique massique en fonction de pourcentage de la chaux 120
Figure IV.17 La diffusivité thermique en fonction de pourcentage de la chaux 121
11
Chapitre I : Synthèse Bibliographique.
12
Chapitre I : Synthèse Bibliographique.
résultats de la variation de la masse volumique des briques de
Tableau IV.4 101
Temchemt en fonction des pourcentages de la chaux:
résultats de la résistance à la flexion des briques de temchemt en
Tableau IV.5 103
fonction des pourcentages de ciment
résultats de la résistance à la flexion des briques de Temchemt en
Tableau IV.6 104
fonction des pourcentages de chaux
résultats de la résistance à la compression des briques de Temchemt
Tableau IV.7 106
en fonction des pourcentages de ciment
résultats de la résistance à la compression des briques de temchemt en
Tableau IV.8 106
fonction des pourcentages de la chaux
résultats de Vitesse des ondes ultrasoniques en fonction de dosage de
Tableau IV.9 109
ciment
résultats de Vitesse des ondes ultrasoniques en fonction de dosage de la
Tableau IV.10 110
chaux
Les valeurs de la conductivité thermique λ du temchemt stabiliser par
Tableau IV.11 113
ciment
les valeurs de la résistance thermique Rth du temchemt stabiliser par
Tableau IV.12 115
ciment
Tableau IV.13 Les valeurs de La chaleur spécifique du temchemt stabiliser par ciment 116
Tableau IV.14 Les valeurs de diffusivité thermique du temchemt stabiliser par ciment 117
Les valeurs de la conductivité thermique λ du temchemt stabiliser par
Tableau IV.15 118
la chaux
Les valeurs de la résistance thermique Rth du temchemt stabiliser par
Tableau IV.16 118
la chaux
Les valeurs de La chaleur spécifique du temchemt stabiliser par la
Tableau IV.17 119
chaux :
Les valeurs de diffusivité thermique du temchemt stabiliser par la
Tableau IV.18 120
chaux :
le meilleur résultat des caractéristiques thermiques et mécaniques des
Tableau IV.19 122
briques
13
Chapitre I : Synthèse Bibliographique.
Photo (I.1) 05
Brique Adobe
Photo (I.2) Moule De L’adobe 06
Photo (I.3) (A) Maison Traditionnelle En Adobe 07
Photo (I.4) Les Etapes De Construire Un Mur En Pisé 08
Photo (I.5) Composition De Pisé
Photo (I.6) Patrimoine En Pisé 10
Photo (I.7) Construction En Bauge 10
Photo (I.8) Technique De Construction En Torchis Alsace France 11
Photo (I.9) Exemple De Mur En Terre Coulée 12
Photo (I.10) Une Presse Manuelle Et Hydraulique 13
Photo (I.11) Brique Pleine En Terre Crue 14
Photo (I.12) Les Blocs Parasismiques En Terre Crue 15
Photo (I.13) Les Différents Types De La Brique De Terre Crue. 16
Photo (I.14) Habitat Troglodytique Habitation De Matmata, Tunisie 17
Photo (I.15) Maisons Islandaises Médiévales, En Bois, Incrustées Dans Des Mottes De 17
Terre
Photo (I.16) Construction En Terre Façonnée 18
Photo (I.17) BLT Et Construction En BLT, Burkina Faso 19
Photo (I.18) Briques Creuses De Terre Cuite A Perforation Horizontale 24
Photo (I.19) Briques Creuses De Terre Cuite A Perforation Verticale Type G 24
Photo (I.20) 27
Produit En Briques Silico-Calcaire, Mur En Brique Silico-Calcaire, Gites
:
Artificiel En Briques Plâtrière Creuses
14
Chapitre I : Synthèse Bibliographique.
CHPITRE III : Caractérisation des Matériaux Utilisés.
Photo (III.1) Photo-Les Différents Types De Gypse: 53
Temchemt
Photo (III.1) 68
Photo IV.3 Dispositif Pour L'essai De Traction Par Flexion (3 Points) 103
Photo IV.4 Dispositif De Rupture En Compression 105
15
Chapitre I : Synthèse Bibliographique.
Alphabétiques :
a : dimension ………………………………………………….…………………(cm)
b : dimension ………………………………….…………………………………(cm)
C : capacité thermique ………………………………………….……………… ..(J/K)
CP : Chaleur spécifique ………………………………………...………………. (j/kg.C°)
d : diamètre ………………………………………..………………………………(mm)
D : diffusivité thermique …………………………………………………………(m2/s)
Di : dilatation thermique…………………………………………………….. (mm/m.k)
e : épaisseur d‘éprouvette….……………………………………………………..(cm)
E : effusivité thermique …………...…………………………………….(W/m2.K.s-0,5)
IP : indice de plasticité ………………………………………………………….….(%)
h : Hauteur ………………………………………………………………………..(cm)
K : La constante de Boltzmann = 1,38 10−23JK−1
L : chaleur latente ……………………..……………………………………. …..(J/kg)
m: masse ………………………………………………………………….……. …(kg)
MF : module de finesse …………………..…………………………………………(%)
P : densité sèche ………………………………………………………………..(g/cm3)
Q , ΔQ: quantité d‘énergie ……………………………………………………...(J, cal)
Rt : résistance à la traction……......…………………………………………….. (MPa)
Rc : résistance à la compression….…………………………………………….. (MPa)
R, Rth : Résistance thermique ……………………………………………...…(m2.k/w)
T, température …………………………………………………………………..(°C,K)
U : coefficient de transmission calorifique ……………………………….…(W/m2.K)
V : Volume ……………………………………………………………….……… (m3)
W : Taux d‘humidité ……………………...…………………………………………(%)
WL : limite de liquidité …………………….……………………………………….(%)
Wp : limite de plasticité ……………………….…………………………………….(%)
16
Chapitre I : Synthèse Bibliographique.
Romains :
λ : Conductivité thermique …………………………………………………...(w/m.k)
Φ : flux de chaleur ………………………………………………..……………(W/m2)
φ : flux thermique ………………………………………………..…………..(W/cal.s)
ρ : masse volumique …..……………………………………………………….(kg/m3)
ε : déformation ……………………………………………………………………..(%)
17
Chapitre I : Synthèse Bibliographique.
:ملخص
من المساحة االجمالية لحوض ورقلة و من جهة أخرى نرى نقص في مصادر%19 تتواجد كمية الترب الجبسية بنسبة
الركام و من اجل تجنب هذا المشكل وجب تعويض هذه المواد بمادة أخرى تعطي مقاومة ميكانيكية كبيرة و عزل حراري جيد و
الذي سينتج عنه فائدة اقتصادية كبيرة
و في هذا العمل نسعى للبحث عن حل يسمح لنا بتثمين هذه المادة المتواجدة محليا و بكميات كبيرة من خالل تحسين أدائها في
مجال مقاومة الضغط و الشد و العزل الحراري و محاولة استغاللها في مختلف مجاالت البناء و ألجل ذلك قمنا بصناعة طوب
، واضافة نسب صغيرة متفاوتة من الرابط ( االسمنت، بقاعدة الجبس التقليدي (تمشمت) الذي جعلنا منه العنصر األساسي
الجير) نتائج هذه التجارب أوضحت ان زيادة نسبة رابط االسمنت ساهم في تحسين المقاومة الميكانيكية بخصائص حرارية
.ضعيفة مقارنة بالنموذج الشاهد عكس الجير الذي حسن الخصائص الحرارية بمقاومة ميكانيكية مقبولة نوعا ما
الخصائص، الطوب، الخصائص الميكانيكية، الخصائص الفيزيائية، االسمنت، الجير، تمشمنت، الجبس:كلمات مفتاحية
الحرارية
Résumé :
Les sols gypseux représentent 19 % de la cuvette d’Ouargla. En revanche, les ressources en
granulats sont rares dans la majorité des régions, ce qui nous pousse à chercher des solutions
permettant de valoriser ce matériau disponible localement en abondance et d’essayer de l’intégrer
d’une façon rationnelle dans le domaine de construction
Dans notre étude nous allons essayer de confectionner des briques à base de temchemt, dont il
serait le principal constituant, et par conséquent d’un grand intérêt économique pour la région sud
de pays. La méthode expérimentale de formulation de cette brique est basée principalement sur
l’optimisation des proportions des différentes constituants (liant, temchemt).Ceci dans le but
d'obtenir une brique à caractéristiques convenables (résistance mécanique, l'isolation thermique,
phonique et autres …). Les résultats de ces essais nous a montré que l‘augmentation en pourcentage
de ciment est bénéfique pour l‘amélioration des résistances mécaniques avec des propriétés
thermiques faibles para port au prototype témoin.et le contraire pour la chaux .
Abstract:
The sol gypsum represented 19% of the bowl of Ouargla on the other hand the resources in
granulate are rare in most of the regions witch pushes us to look for solutions making it possible
to value this locally available material in abundance and to try and find to integrate rationally into
the field of construction
In our study we Will try to make time-based of witch it would be the main constituent and
consequently of great economic interest for the southern region of the country
The experimental method of formulation of this brick is mainly based on the optimization of
the proportions of the different constituent (binder,timchemt),This in order to obtain a brick with
suitable characteristics (mechanical resistance, thermal insulation, phonic and other….),The results
of these tests showed us that the increase in percentage of cement is beneficial for the improvement
of the mechanical resistances with low thermal properties in comparison with the witness prototype,
and the opposite for the lime.Keywords: gypseux, Temchemt ,lime physical property,
mechanical property, brick, cement , Thermal property,
18
Chapitre I : Synthèse Bibliographique.
INTRODUCTION GENERALE
La région d’Ouargla (Algérie) est réputée pour avoir de grandes réserves en matériaux dits
locaux tel que le sable de dune, le gravier roulé et le gypse, mais malheureusement sont
insuffisamment ou pas du tout exploitées.
Les matériaux composites sont anciens, il y a plusieurs millénaires, les artisans de l’Egypte
ancienne augmentaient les propriétés mécaniques des briques par adjonction de paille courte à l’argile
fraîche. La brique est l'élément le plus utilisé dans la construction, mais sa fragilité (surtout celles
fabriquées dans notre région) reste un handicap de son comportement mécanique. Aussi sa résistance
thermique faible donne un mouvais confort thermique aux usagers des bâtiments.
L’objectif de ce travail consiste à apporter notre contribution à la valorisation du gypse
traditionnel (Temchemt) qui se trouve dans notre région, et de l’intégrer d’une façon rationnelle dans
le domaine de la construction.
Le présent travail s’attache, donc, à l’étude des briques à base de Temchemt stabilisée par le
ciment ou par la chaux.
Ce travail se divise en quatre chapitres :
Le premier chapitre est consacré à une recherche bibliographique présentant les notions
fondamentales sur les différents types des briques de terres, à savoir leur composition, leur
fabrication, leurs caractéristiques mécaniques et ces propriétés physiques.
Le deuxième chapitre est propre à une recherche bibliographique qui est composé de deux
parties : La partie A présente des notions de transfert thermique et méthodes de mesure de la
conductivité thermique.
La partie B est consacrée à un aperçu et une présentation sur la zone d’étude avec une
généralité sur les matériaux de construction locaux de la région.
Le troisième chapitre traite les caractéristiques des différents matériaux utilisés dans notre étude,
pour la composition des briques de Temchemt stabilisée, à savoir, la composition chimique et
minéralogique ainsi que les propriétés physiques.
Le quatrième chapitre est consacré à l’étude des comportements mécaniques et thermique
Des brique de Temchemt stabilisée au ciment ou à la chaux, onfait varié le dosage de ces derniers.
Nous présentons une conclusion générale sur le Temchemt stabilisée au ciment et celle stabilisée à
la chaux en se basant sur les résultats obtenus, et nous donnons quelques recommandations.
Enfin, nous espérons que ce travail apportera une contribution modeste au développement et à
l’exploitation des briques de Temchemt stabilisée.
19
Chapitre I : Synthèse Bibliographique.
Chapitre I
Synthèse Bibliographique
20
Chapitre I : Synthèse Bibliographique.
I.1. Introduction :
Les briques, depuis longtemps, sont considérées parmi les éléments les plus importants
Dans le domaine de la construction. La fabrication des briques est passée par plusieurs étapes
Enfin La brique stabilisée. La technologie actuelle permet de réaliser plusieurs types de briques avec
des Performances supplémentaires pour différentes destinations (Brique de verre, brique cellulaire,
brique monobloc …etc.).
Dans ce chapitre, nous allons exposer les étapes de progression de la technologie de confection
des briques.
I-2-Histoire :
L'origine de la brique remonterait à sept mille ans avant J-C, dans la région du Tigre et de
l'Euphrate. Son utilisation se généralisa au IIIe millénaire, comme matériau de construction, lors de
l'ère de sédentarisation de l'homme. La nécessité de se protéger de façon durable des intempéries et
des prédateurs imposa à l'Homme de trouver un matériau dur et résistant. De plus, la brique est
facilement réalisable à partir d'argile ou de terre. Les premières maisons en brique ont été découvertes
en Irak, puis en Mésopotamie, et son usage s'étendit rapidement dans tout le Moyen-Orient.
Pendant longtemps, la brique (appelée « adobe ») était simplement moulée puis séchée au soleil,
pour la rendre plus résistante. La brique crue permettait de monter des habitations ou des monuments
comme la pyramide d'Amenemhat III, mais restait fragile et résistait mal aux intempéries. La cuisson
de la brique fut expérimentée 2500 avant J.-C., en Mésopotamie et dans la vallée de l'Indus.
21
Chapitre I : Synthèse Bibliographique.
I.3. Les Différentes Techniques de Construction :
Il existe différents modes de mise en œuvre de la terre crue. Chacune de ces techniques est née
de contextes géographiques différents, de modes de vie particuliers, de coutumes différentes, de
climats variés ou encore selon les matériaux disponibles. Les cinq techniques de construction les plus
répandues sont les suivantes : le pisé, l’adobe, le torchis, la bauge et les briques de terre comprimée
(BTC) mais il en existe de nombreuses autres. Chaque technique a ses spécificités et utilise une terre
bien précise. En effet, chacune d’elle demande une courbe granulométrique différente ainsi que des
états hydriques et hygrométriques différents. H. Guillaud et h. Houben (1995) ont schématiquement
répertorié les douze techniques principales dans une « roue » des technique (Figure I.1 ), mais ils
précisent tout de même qu’il en existe environ une centaine dans la réalité. En plus d’être
simplificateur, ce tableau circulaire ne fait pas non plus la distinction entre les techniques
traditionnelles et les techniques nouvelles.
22
Chapitre I : Synthèse Bibliographique.
Banco ou adobe sont les termes utilisés pour désigner la terre, utilisée avec le moins de
transformations possibles en tant que matériau de construction. Le terme terre crue permet
surtout de marquer la différence avec la terre cuite : en effet, le matériau terre se trouve
aujourd'hui le plus couramment sous sa forme cuite (briques, tuiles).
La terre crue est un matériau minéral granulaire, composé de matière solide, liquide et gazeuse
Matière solide : La fraction solide est constituée de grains, cailloux (taille exprimée
en centimètres), de graviers (de 20 mm à 5 mm), de sables (5 mm à 0,06mm), de silts
(0,06 mm à 2 µm), d'argiles, qui sont des plaquettes plutôt que des grains (taille inférieure
à 2 µm) et d'oxydes métalliques qui ont des propriétés colorantes (taille également
inférieure à 2 µm).
Matière liquide : La fraction liquide est constituée d'eau et de corps organiques et
minéraux dissous dans cette eau.
Matière gazeuse : La fraction gazeuse est constituée d'azote, d'oxygène, de
Gaz carbonique, ainsi que de gaz issus de la vie présente dans la terre.
La fabrication d'une brique terre crue passe par les grandes étapes suivantes :
a-Creuser une fosse dans le terrain qui servira de récipient pour mélanger la terre avec la paille
et l'eau. Mélanger les ingrédients avec une pelle et laisser reposer deux jours.
b-Remuer le mélange une fois durant les deux jours, en marchant les pieds nus sur la pâte
obtenue.
d- Verser la pâte préparée dans chaque compartiment, secouer les moules pour aider à
compacter la pâte. Le moule doit être propre et préalablement mouillé pour faciliter le
démoulage. À la fin, niveler la surface avec une truelle. Les briques présentent un retrait assez
important et leur qualité doit être soignée.
23
Chapitre I : Synthèse Bibliographique.
6. Renverser les moules sur la terre pour libérer les briques. Taper sur le dos des moules si
nécessaire.
La terre crue c’est le premier type de brique confectionné par l’homme. Cela suite à
plusieurs avantages :
La terre absorbe et restitue l'humidité.
La terre régule la température par inertie thermique.
La terre est un très bon isolant phonique et acoustique.
La terre utilise peu d'eau en phase de transformation
La terre est une ressource locale abondante et renouvelable.
La terre a des vertus thérapeutiques, soigne les affections de la peau, détruit les bactéries et
les acariens.
La construction en terre crue n'utilise que 3% de l'énergie employée dans une construction en
béton.
Néanmoins les briques en terre crue présentent un inconvénient principal qui est la main d'œuvre
nécessaire à toute construction en terre est souvent importante :
même une petite structure représente 15 tonnes de terre à travailler.et ces constructions nécessite des
travaux d’entretien annuels
I.4.3.1. L’adobe :
a. Définition :
L’adobe est un matériau de construction fait d’un mélange de sol, d’eau et de chaume. Le
sol utilisé doit contenir une proportion déterminée d’argile et de sable. Chaque élément du
mélange joue son rôle. Le sable réduit la probabilité de microfissures dans le bloc de terre,
24
Chapitre I : Synthèse Bibliographique.
l’argile agglutine les particules et le chaume de blé, quant à lui, donne un certain grade de
flexibilité à l’ensemble.
Il existe aujourd’hui des unités de production industrialisées qui produisent jusqu’à 20000 blocs
par jour.
La production des blocs d’adobe doit prendre en compte des étapes successives depuis
l’extraction de la terre jusqu'à stockage final du matériau prêt à être utilisé en construction.
On distingue deux principaux modes de production des adobes, l'un manuel et l'autre mécanisé
traduisant un mode de production traditionnel et un mode de production modernisé
• Moules simples :
II correspond à un moulage traditionnel soit par façonnage manuel ou à l'aide d'un moule
Façonnée à la main , la terre est généralement utilisée à l'état de pâte plastique mi-ferme.
La terre peut être employée à deux états hydriques différents, soit sous forme de pâte mi-
molle et selon une méthode dite du "coup d'eau" (moule préalablement nettoyé et mouillé pour
faciliter le démoulage), soit sous forme de pâte mi-ferme et selon une méthode dite du "coup
de sable" (le moule préalablement nettoyé et mouillé est sou-poudré de sable pour faciliter le
démoulage). Dans ces deux techniques de moulage manuelles rendements moyens de
production se situent de 400 à 600 blocs par jour pour deux ouvriers.
25
Chapitre I : Synthèse Bibliographique.
• Moules multiples :
Les moules doivent être manipulés facilement par deux ouvriers (pas trop lourds) et doivent
être propres et mouillés avant d'y déverser la terre. Compte tenu de l'état hydrique plus liquide
de la terre, les adobes produites de cette façon présentent un risque de retrait et donc de
fissuration plus importante.
Il convient donc de compenser ce risque en utilisant une terre dont la texture est riche en
gros sables et petits graviers. L'organisation de la production mécanisée se fait autour de deux
principaux postes qui sont le malaxage et le moulage et mobilise 5 à 6 ouvriers selon la taille
des unités, La production moyenne pour ce type d'organisation est de l'ordre de 8000 à 10 000
blocs par jour
La production mécanisée de blocs d'adobe a été développée dès la fin du XIX siècle, aux
Etats Unis d'Amérique, notamment par un fabricant californien, Hans Sumpf. Celui-ci mettait
au point une machine tractée par un animal domestique dans un premier temps puis motorisée
et munie de pneus, dotée d'un système de trémie mobile au-dessus d'un moule à compartiments
multiples (25 moules) recevant directement la terre et déposant au sol les 25
blocs successivement moulés. Ce type de machine permet une production pouvant aller de 20
à 30 000 blocs par jour.
26
Chapitre I : Synthèse Bibliographique.
c. Les produits :
Les produits de la fabrication des adobes, manuelle ou mécanisée, sont extrêmement variés.
Ils sont le plus souvent directement tributaires des savoir-faire traditionnels et varient quant au
type de terre utilisée, au mode de moulage, aux dimensions des blocs (très changeantes) et aux
destinations d'emploi plus ou moins spécifiques (blocs spéciaux). Les moules utilisés sont
généralement en acier ou en bois (le plus souvent) et de forme très variée. Les dimensions
L’adobe possède plusieurs avantages par rapport aux matériaux industriels qui se résume en
Fragile.
Nécessite des travaux d’entretien.
(a) (b)
photo (I.3) : (a) Maison traditionnelle en Adobe ,(c) Mosquée Cité de Ghadamès en Libye
27
Chapitre I : Synthèse Bibliographique.
a. Définition :
Le pisé, technique séculaire de mise en œuvre de terre crue, offre des qualités d'habitabilité
et d'adaptation exceptionnelles mais nécessite une attention et un suivi régulier. Bien protégé
et construit, la construction en pisé traverse les siècles et s'adapte tout naturellement aux divers
besoins des hommes
Le pisé, quant à lui, est en fait la compaction d’un volume de terre à l’intérieur d’un
coffrage de façon manuelle en utilisant un pilon ou à l’aide de machinerie spécialisée. (Figure
I.4) montre un exemple de coffrage qui peut être utilisé pour la fabrication de murs en pisé
28
Chapitre I : Synthèse Bibliographique.
b. Technique de production :
Le pisé est une technique particulière pour monter un mur en terre crue : celle-ci est
compactée (à l'aide d'un pilon) dans des coffrages (appelés banches) de grande largeur qui se
superposent pour constituer la hauteur des murs (figure I.4)
29
Chapitre I : Synthèse Bibliographique.
photo (I.6) : Patrimoine en pisé : (a) la grande muraille de Chine, Les Vestiges de El-Mahalla El-
Mançoura, « Le camp Victorieux ». Tlemcen
photo (I.7) : Construction en bauge : (a) Maison à Sa’dah Yémen, (b) Bourrine de Vendée ; (c)
Mosquée de Bobo Dioulasso
(Sources : fr.db-city.com ; www.saint-jean-de-monts.com )
30
Chapitre I : Synthèse Bibliographique.
c.Inconvénients :
Nécessite beaucoup de main d'œuvre
Installation des murs très longue
I.4.3.4. Le torchis :
C'est un mélange terre-paille ou terre-chanvre coulé entre des banches. La pâte obtenue doit
être montée entre les éléments d'une structure en bois ou en brique (à la main ou à la truelle) et
doté d'une armature interne (planchettes, branches).
a. Technique de constructions :
Pour fabriquer des grandes quantités de torchis, utilisez une bétonneuse. On fait d'abord un
mélange argile + eau pour obtenir une bouillie liquide, on ajoute ensuite de la paille ou du
chanvre afin de ramollir le tout, puis de la terre et de la chaux pour le durcissement.
Il est préférable de consolider l'assise du mur notamment pour limiter les infiltrations :
installez donc des pierres, galets, ou morceaux de briques dans la partie basse.
b. Avantage :
Plus solide que la terre crue seule
Séchage rapide
Financièrement plus économe que les autres types de terre crue
c. Inconvénients :
Le chantier peut demander plus d’efforts qui sont proportionnels à la taille du projet.
Les normes de construction n’ayant pas encore été établies
31
Chapitre I : Synthèse Bibliographique.
32
Chapitre I : Synthèse Bibliographique.
b. Techniques de constructions :
Pour la fabrication des BTC , divers types de presses sont disponibles à l'achat ou à la
location : De la presse manuelle qui convient pour un usage personnel et pour autoconstructeurs,
jusqu'à la presse motorisée, à transmission mécanique, hydraulique ou pneumatique pour un
usage professionnel intensif.
• Il est indispensable de mouiller chaque brique avant de l'installer.
• N'empilez trop de rangées, préférez l'installation d'un rang ou deux sur une plus grande
longueur. En effet, sous le poids des briques le mur est très instable, en tous cas jusqu'au séchage
du mortier. L’utilisation du ciment comme additif peut réduire le temps de séchage.
c.Avantage :
La BTC est un matériau écologique : composée essentiellement d’argile, sable et
gravillons et d’un peu de ciment, fabriquée sans cuisson.
33
Chapitre I : Synthèse Bibliographique.
b. Blocs creux :
On observe normalement de 15 % de creux, 30 % avec des procédés sophistiqués. Les
évidements creés au sein des blocs améliorent l'adhérence du mortier et allègent les blocs.
Certains blocs évidés permettent la réalisation de chaînages (coffrage perdu).
34
Chapitre I : Synthèse Bibliographique.
c. Blocs alvéolaires :
Ils présentent l'avantage d'être légers mais exigent des moules assez sophistiqués ainsi
que des pressions de compression plus forte que la normale.
d. Blocs à emboitements :
Ils peuvent éventuellement permettre de se passer de mortier mais exigent des moules
assez sophistiqués et en général des pressions de compression plus ou moins élevées.
e. Blocs parasismiques :
Leur forme améliore leur comportement parasismique ou permet une meilleur intégration de
systèmes structuraux parasismiques : chainage par exemple
d. Blocs spéciaux :
fabriqués exceptionnellement pour des applications particulières. (Figure I.13 ) Des moules
spécifiques permettent également la réalisation de motifs sur les faces des blocs qui seront
visibles afin d’obtenir un effet décoratif du bloc sans avoir recours à un traitement de finition
35
Chapitre I : Synthèse Bibliographique.
36
Chapitre I : Synthèse Bibliographique.
photo (I.15) :Maisons Islandaises Médiévales, En Bois, Incrustées Dans Des Mottes De Terre.
(source : https://maison-monde.com/maisons-de-gazon-traditionnelles-islande/)
37
Chapitre I : Synthèse Bibliographique.
I.4.3.10.Terre Façonnée :
La technique de la terre façonnée se met en œuvre avec de la terre à l’état plastique, sans
moule ni coffrage. Cette façon de faire permet d’obtenir une large gamme de formes
architecturales souvent très riches tout en réduisant la main d’œuvre et les coûts de
construction. (Figure I.16 )
38
Chapitre I : Synthèse Bibliographique.
Tableau 1.1: les caractéristiques des briques de terre crue (adobe, pisé et BTC)
Types de briques de terre crue
Caractéristiques
Adobe Pisé BTC
Masse volumique (kg/m3) 1200 – 1700 – 2200
1700 – 2200
1700
Résistance à la compression 2–5
< 2,4 < 2,4
(MPa)
Résistance à la traction -
0,5 – 1 -
(MPa)
Conductivité thermique 0,46 – 0,81 0,81 – 1,04
0,81 – 0,93
λ (W/m°C)
Chaleur spécifique (J/Kg°C) 900 850
Capacité thermique 1350
510
(KJ/m3°C)
Absorption d’eau (%) 5 10 – 20 10 – 20
Isolation acoustique (dB) 50 dB pour 40cm 50 dB pour 40cm
40 dB pour 20cm 40 dB pour 20cm
Retrait au séchage (mm/m) 1 1–2 0,2 – 1
39
Chapitre I : Synthèse Bibliographique.
40
Chapitre I : Synthèse Bibliographique.
a.4.Cuisson :
C'est la dernière opération que doit subir le bloc d'argile façonné et séché pour devenir ensuite
une brique de terre cuite. C'est donc une phase extrêmement importante qui doit se dérouler très
progressivement, c’est à dire. que la fournée est soumise à un échauffement régulièrement
croissant jusqu'à la température de cuisson (comprise entre 850° et 1200°C selon l'espèce
d'argile utilisée), ensuite elle doit refroidir aussi graduellement.
Il existe une très grande variété de fours, qui peuvent être classer en deux catégories
-principales : les fours à fonctionnement discontinu et les fours à fonctionnement continu
Dans le premier cas, le mode opératoire comprend le chargement du four, sa mise à feu, son
extinction et refroidissement lorsque la cuisson est terminée. Dans un four du type continu, le
feu ne s'éteint jamais, et c'est le chargement qui est introduit et extrait du four suivant un cycle
régulier
Concernent la réaction des matières premières à la cuisson, la chaleur provoque des
modifications de masse volumique, de porosité, de dureté, dimensions. Elle provoque
également des déshydratations, des décompositions et des combinaisons qui modifient les
propriétés comme suit :
-jusqu'à 200° C environ, évacuation de l'eau résiduelle courant le séchage ;
-de 200 à 450° C, décomposition de matière organique;
-de 450à 650° C, décomposition des minéraux argileux avec départ de l'eau de
constitution ;
-de 650 à 750° C, décomposition du carbonate de chaux (cas des argiles calcaires);
41
Chapitre I : Synthèse Bibliographique.
42
Chapitre I : Synthèse Bibliographique.
Les trous de la perforation sont faits soit verticalement dans la proportion de 60 % de la section
totale, soit horizontalement avec alvéoles parallèles au lit de pose dans la proportion de 40 %
de la section totale.
Selon la technologie de fabrication des briques traditionnelles, il est difficile d'obtenir des
briques ayant des dimensions exactement précises, à cause du retrait à l'air et retrait de cuisson.
Selon la Norme, les tolérances sur les briques peuvent être calibrées de la manière suivante: ±6
mm sur la longueur; ± 4 mm sur la largeur et ±3 mm sur l'épaisseur.
43
Chapitre I : Synthèse Bibliographique.
44
Chapitre I : Synthèse Bibliographique.
Tableau (I.3) : La résistance thermique des briques pleins et perforés
Pleines Perforés
Epaisseur (cm) R(m².°C/W) Epaisseur (cm) R(m².°C/W)
5.5 0.05 20 0.52
10.5 0.09 30 1.00
22 0.20 35 1.21
E : épaisseur en cm 5 10 20 25
R(m².°C/W) 0.10 0.20 0.39 0.55
45
Chapitre I : Synthèse Bibliographique.
Soigneusement dosé de chaux et de silice, broyé puis moulé par pression et traité à la vapeur.
La première application industrielle a été faite en Allemagne vers 1894. Les pays qui ont les
plus fortes productions de produits silico-calcaires denses sont : La Russie, l’Allemagne et la
France.
b.Silico- calcaires légers :
Les briques silico-calcaires légers sont fabriqée à partir des mêmes matériaux que les silico-
calcaires denses, mais avec ajout d’un constituant produisant des vides artificiels fermés, sous
forme de bulles gazeuses obtenues par réaction chimique. Ils appartiennent à la classe des
matériaux appelée Improprement béton cellulaire ou béton gaz.
Les premiers brevets datent de 1890, mais on considère souvent le Suédois J. A Eriksson
comme le père de ces produits ; ses brevets datent de1923 et il utilisa en 1929 le traitement à
l’autoclave. Ces produits furent d’abord commercialisés en Suède en 1924 Danemark en 1928
et URSS en 1930. Les principes producteurs sont la Russie, le Japon, l’Allemagne, la Grande-
Bretagne
I.6.2.Les phénomènes physiques de processus d’autoclave :
En conditions normales, la chaux mélangée avec le sable durcit très lentement. Les
éléments obtenus après durcissement sont de résistance mécanique (de 1-2 MPa) et sont
facilement détrempes en présence d’eau. Mais en présence d’une vapeur saturée (100% d’humidité)
à une température de 170°C et plus la silice du sable devient chimiquement active et commence à
réagir rapidement avec la chaux, suivant la réaction (I .1), formant un hydrosilicate de calcium :
un produit solide et résistant à l’eau. Ca (OH) 2 + SiO2 + (n-1) H2O x CaO + y SiO2
+ n H2O (I. 1)
Au fur et à mesure que la température s’élever la vitesse de réaction (I. 1) croit. Ce
processus a lieu dans les autoclaves sous pression de la vapeur saturée (0.8 - 1.2 MPa) L’augmentation
de température et de pression de vapeur est suivie par la dissolution des
composants initiaux. La solubilité des constituants varie avec la température c’est à dire, la
dissolubilité de Ca (OH )2 diminue avec l’augmentation de la température et celle du Sio2,
H2O ( H4 Sio4 ) augmente .
46
Chapitre I : Synthèse Bibliographique.
I.6.3.La Fabrication :
• Silico-calcaire denses Le mélange (5-12%) chaux vive (CaO) et sable propre de 0/5 mm et
l’eau de l’ordre de (4 à 8 %) de la masse des matières sèches. Généralement des mélangeurs
continus alimentent d’une façon régulière la matière comprimée ou comprimée – vibrée suivant
les modèles de presses, sous des pressions variant de 15 à 45 MPa, exceptionnellement 60
MPa, après démoulage les produit sont traités dans des autoclaves durant de 6 à 14 h et la
pression varie de 0,8 à 1,2 MPa (à 170 - 190°C environ)
• Silico-calcaire léger :
Ces matériaux sont obtenus par traitement à l’autoclave d’un mélange de sable siliceux (60à
65%), de chaux et de ciment (35 à 40% pour l’ensemble), une multitude de petites cellules étant
créés dans une mélange par dégagement gazeux résultant de l’addition, au moment du gâchage,
de poudre d’aluminium
47
Chapitre I : Synthèse Bibliographique.
Tableau (I.6) : Propriétés de brique silico-calcaire :
48
Chapitre I : Synthèse Bibliographique.
Chapitre II
49
CHAPITRE
Chapitre I :II : lesSynthèse
propriétésBibliographique.
thermiques
II.1. Introduction :
La thermodynamique permet de prévoir la quantité totale d’énergie qu’un système doit échanger
avec l’extérieur pour passer d’un état d’équilibre à un autre.
La thermique (ou thermocinétique) se propose de décrire quantitativement (dans l’espace et dans le
temps). L’évolution des grandeurs caractéristiques du système, en particulier la température, entre
l’état d’équilibre initial et l’état d’équilibre final.
Les deux notions fondamentales en transferts thermiques sont la température et la chaleur. La
température caractérise l’état d’un corps ; la chaleur exprime un échange énergie.
Lorsque deux points dans l’espace sont à des températures différentes, il y a systématiquement
transfert de chaleur toujours du corps “chaud” vers le corps “froid”. C’est une conséquence directe
du deuxième principe de la thermodynamique
II.2. Modes de transfert de chaleur :
▪ Les lois régissant les trois modes de Transfert Les trois modes de transfert de chaleur sont
régis par trois lois de transport. Ainsi :
a- La conduction est régie par la loi de Fourier
b- La convection est régie par la loi de Newton
c- Le rayonnement est régi par la loi de Stefan-Boltzmann.
II.2.1.Conduction:
C’est le mode de transfert qui apparaît toujours dans un fluide ou un solide dès qu’il y a un
gradient de température. Il s’agit d’un transfert thermique de proche en proche par chocs
microscopiques entre particules d’énergie différente, les particules les plus énergétiques
transmettant de l’énergie cinétique à celles qui en ont moins. D’un point de vue
phénoménologique elle est décrite par la loi de Fourier (figure.II.1)
50
CHAPITRE
Chapitre I :II : lesSynthèse
propriétésBibliographique.
thermiques
II.2.2. Convection :
La convection est un mode de transfert d’énergie qui implique un déplacement de matière dans
le milieu, par opposition à la conduction thermique (diffusion de la matière). La matière est
advectée (transportée-conduite) par au moins un fluide. (Figure. II.2).
Ainsi durant la cuisson des pâtes, l'eau se met en mouvement spontanément : les groupes de
particules de fluide proches du fond de la casserole sont chauffés, se dilatent donc deviennent
moins denses et montent ; ceux de la surface de la casserole sont refroidis par le contact de la
surface avec un milieu moins chaud, se contactent donc gagnent en densité et plongent. Le
transfert thermique est alors plus efficace que dans le cas de la conduction thermique.
(a).Le rayonnement. (b). Le corps (1) chaud émet des radiations vers
l le corps plus froid et le réchauffe.
Figure (II.3) : Transfert de chaleur rayonnement
51
CHAPITRE
Chapitre I :II : lesSynthèse
propriétésBibliographique.
thermiques
Q + ΔQ = Q'
52
CHAPITRE
Chapitre I :II : lesSynthèse
propriétésBibliographique.
thermiques
L’inverse de la conductivité thermique (1/ λ) est nommé la résistivité thermique, elle représente
le paramètre qui décrit la résistance des matériaux et les espaces d'air pour le transfert de
chaleur.
La conductivité thermique est aussi obtenue par une formule empirique qui dépend de la vitesse
de propagation de son, la densité sèche et la porosité. La formule s’établis comme suite :
53
CHAPITRE
Chapitre I :II : lesSynthèse
propriétésBibliographique.
thermiques
54
CHAPITRE
Chapitre I :II : lesSynthèse
propriétésBibliographique.
thermiques
𝑬 = √𝝀. 𝝆. 𝑪𝒑
.
Figure (II.6) : Quelques ordres de grandeur d’effusivité thermique
55
CHAPITRE
Chapitre I :II : lesSynthèse
propriétésBibliographique.
thermiques
56
CHAPITRE
Chapitre I :II : lesSynthèse
propriétésBibliographique.
thermiques
𝜟𝝔
𝑳=
𝒎
. Elle est souvent nul (cas des dépôts de chaleur en surface de murs, par exemple).
ρ : est la masse volumique du matériau en kg.m-3
cp : est la chaleur spécifique massique du matériau en J.kg-1.K-1
Sous forme unidimensionnelle et dans le cas où P est nul, on obtient :
57
CHAPITRE
Chapitre I :II : lesSynthèse
propriétésBibliographique.
thermiques
:
Figure (II.7) : Transfert de chaleur à travers une paroi opaque
En régime permanent, le flux de chaleur se conserve lors de la traversée du mur car et s‘écrit :
D’où
58
CHAPITRE
Chapitre I :II : lesSynthèse
propriétésBibliographique.
thermiques
avec :
59
CHAPITRE
Chapitre I :II : lesSynthèse
propriétésBibliographique.
thermiques
60
CHAPITRE
Chapitre I :II : lesSynthèse
propriétésBibliographique.
thermiques
61
CHAPITRE
Chapitre I :II : les propriétés
Synthèse thermiques
Bibliographique.
Par une modélisation de l’évolution de la température à ce lieu, on estime la caractéristique
thermique du matériau. Les méthodes à sonde sont très adaptées à des matériaux très diffusifs.
méthode de fil chaud méthode de la sond méthode de hote disk methode de flach
mono tige (TPS)
Le CT-mètre (figure1.11) est un appareillage développé par le CSTB Grenoble (Hébert Sallée)
qui utilise ce principe de mesure conformément à la norme NF EN 99315 et donne directement
la valeur de la conductivité thermique avec une précision de 5% au maximum.
62
CHAPITRE
Chapitre I :II : lesSynthèse
propriétésBibliographique.
thermiques
Cette méthode qui donne une précision de la mesure assez bonne ne s’applique qu’aux isolants
dont on peut négliger les résistances de contact par rapport à la résistance du matériau.
63
CHAPITRE
Chapitre I :II : lesSynthèse
propriétésBibliographique.
thermiques
II.1. Introduction :
L‘utilisation optimale des ressources naturelles est l‘une des principes fondamentaux de la
construction des ksour dans le sud et spécifiquement les ressources abondantes sur le site de la
construction (aucun transport de matériaux). L‘étude des matériaux de construction revient à définir
leur niveau d‘adaptation au climat, lequel concerne la gestion des rayonnements solaire et terrestres
à travers les parois, selon les matériaux qui les composent, leur épaisseur et leur revêtement.
II.2.Région d'étude :
La région de Ouargla est située au nord-Est du Sahara septentrional. Elle s'étend sur une
superficie de 163,233 Km² (khadraoui,2006).Les communes qui font partie de la région de Ouargla
sont : Ouargla, N’goussa, Rouissat, Ain El Beida, Sidi Khouiled(D.P.A.T, 2012). Les formations
géologiques de la région de Ouargla contiennent, en plus de la nappe superficielle, deux grands
ensembles aquifères du Sahara septentrional, qui sont le continental intercalaire (CT) et le complexe
terminal (CT) (khadraoui, 2006; Idder, 2007).
Le climat du pays de Ouargla est un climat particulièrement contrasté malgré la latitude relativement
septentrionale. L'aridité s'exprime non seulement par la température élevée en été et par la faiblesse
des précipitations. Mais surtout par l'importance de l'évaporation due à la sécheresse de l'air
(Rouvillois-Brigol, 1975).
Les sols de la zone aride de l'Algérie présentent une grande hétérogénéité et ils se composent
essentiellement des sols minéraux bruts, des sols halomorphes et des sols hydromorphes (Halitim,
1988).La région de Ouargla se caractérise par des sols légers, à prédominance sableuse et une
structure particulaire. Ils sont caractérisés par un faible taux de matière organique, un pH alcalin,une
bonne aération et une forte salinité. On distingue trois types de sol qui sont les sols salsodiques, sols
hydromorphes et sols minéral brut (Halilat,1993)
64
CHAPITRE
Chapitre I :II : lesSynthèse
propriétésBibliographique.
thermiques
La géologie de la région se caractérise par des formations sédimentaires qui se sont accumulées
dans la région avec le temps, notamment le continental intercalaire qui est constitué d'une série
gréseuse dont l'épaisseur atteint les 200m. Cette série détritique forme un important aquifère de 400
m, reposant par un substratum correspondant à la série imperméable du cénomanien anhydrique et
argileux (A.N.R.H, 2008). Le Quaternaire, se caractérise par des affleurements d'alluvions récents et
des dépôts sableux (A.N.R.H. 2008).
a.La Pierres :
C’est une grande pierre de dimensions variables extrait du sol de la région à une profondeur
d'environ 2,5m ; qui se compose de « gypso-calcaire ». les pierres plates sont réservées au
agencement horizontaux
65
CHAPITRE
Chapitre I :II : lesSynthèse
propriétésBibliographique.
thermiques
66
CHAPITRE
Chapitre I :II : lesSynthèse
propriétésBibliographique.
thermiques
*La gaine : de forme triangulaire et relativement résistance est le plus souvent utilisée comme
appui et dans le remplissage
67
CHAPITRE
Chapitre I :II : lesSynthèse
propriétésBibliographique.
thermiques
b. Mur de pierre :
Ils sont composés de moellons plus ou moins gros qui forment une maçonnerie irrégulière,
Différentes façons de mettre des pierres dans différentes tailles et dimensions et l'épaisseur des
murs, il y a des murs d'une épaisseur de 15 cm, 30 cm, 40 cm et basé sur le principe d'une seule
et est l'interdépendance entre les pierres. Pouvant atteindre 1 m à la base pour se réduire sur la
terrasse à une acrotère de 15 cm comme le mur de la figure suivante
68
Chapitre I :II :
CHAPITRE lesSynthèse
propriétésBibliographique.
thermiques
69
CHAPITRE
Chapitre I :II : lesSynthèse
propriétésBibliographique.
thermiques
Les pierres sont utilisées également dans la construction des plafonds et des voutes, elle prend
parfois une forme plate étendue, et se manière alignée et proche, fixées par le liant qui est en
plâtre pour la plupart des fois, et parfois en mortier de chaux.
Figure (II.19) : a. Plancher en troncs d’arbres et pierres plates b. Plancher en troncs de palmiers et
voûtains dans une habitation du ksar
b. Les coupoles :
Les coupoles recouvrent certains espaces et palier d’escalier surtout dans les palais. Celles
des galeries sont portées en partie par ses murs et par deux arcs doubleaux qui s’accrochent aux
colonnes et aux murs de la galerie. Les coupoles des k’bous ont la même configuration que
celles de la galerie avec des dimensions plus importantes et des hauteurs plus élevées.
On les réalise en moellons et Temchemt certains sont coffrées avec un croisé de nervure de
palme qui prend appui sur les piliers
La construction des voutes relève de la même technique que celle des arcs, pierre montées
au temchemt sur coffrage perdu de nervures de palme, ce sont des voutes de faible portées,
70
CHAPITRE
Chapitre I :II : lesSynthèse
propriétésBibliographique.
thermiques
souvent moins d’un mètre, si elles sont renforcées par des arcs doubleaux, on peut dépasser
légèrement cette limite, les berceaux sont en général un peu écrasés, en forme d’anse de panier.
d. Les escaliers :
Ils sont construits, soit sur un blocage de pierres, soit sur deux murettes, soit sur un arc, soit
encore sur des poutres de palmier. la maçonnerie est formée de moellons liés au Temchemt
additionnel ou non de sable , la cohésion et l’équilibre de l’ensemble sont assurés par la bonne
résistance et la grande adhérence du Temchemt ,les marches finies sont brutes d’enduit ou
badigeonnées
71
Chapitre I : Synthèse Bibliographique.
Chapitre III
72
Chapitre IIII: :
Chapitre Caractérisation des Matériaux
Synthèse Utilisés
Bibliographique.
III.1.Introduction :
La brique de notre étude est un mélange composé de temchemt, les liant ( ciment ou la chaux) et
d’eau de gâchage. La qualité de cette brique est, sans doute, liée aux caractéristiques de ses
constituants. Dans ce chapitre nous allons présenter les caractéristiques des différents matériaux
utilisés dans la composition des briques.
I.Les matériaux utilise :
III.1.le gypse et les encroutements gypseux :
Le sulfate de calcium existe naturellement sous deux formes sable :
Hydratée avec deux molécules d’eau par molécule de sulfate c’est le gypse (CaSO4 ,2H2O)
ce qui correspond à environ 79% de Sulfate de calcium associé à 20.93%d’eau.
Anhydre ,appelée anhydrite naturelle (CaSO4)
Chacune de ces formes se présente sous de multiple aspects, liés à leurs condition de formation et
leur purté
Entre ces deux états stable , il existe une phase transitoire instable , obtenue facilement de facon
artificielle ,ce que l’on appelle le semi hydrate de calcium ((CaSO4 , 0.5 H2O)
III.1.1.Formation du gypse:
Le gypse est une roche sédimentaire évaporitique. Il se forme au niveau des lagunes et parfois des
lacs salés des régions semi-arides (ex : Lacs du salar d'Uyuni en Bolivie). Dans les deux cas, de l'eau
salée se retrouve piégée temporairement sans alimentation en eau douce. L'eau va alors s'évaporer
rapidement. Ceci entraîne le dépôt des sels (Ca++, sulfates) qui étaient dissous dans l'eau .On le
classe donc, d'un point de vue chimique, dans les sels.
Le sulfate de calcium (CaSO4) s’hydrate et cristalise dans le système monoclinique pour former
le gypse (CaSO4 ,2H2O).cette hydratation ( fixation d’eau ) s’accompagne d’une augmentation
de volume et s’opére selon la relation suivante :
CaSO4 + CaSO4 CaSO42H2O
73
Chapitre
Chapitre III
I: : Caractérisation desBibliographique.
Synthèse Matériaux Utilisés
Figure (III.2): Distribution des sols gypseux dans le monde (F.A.O., 1993).
74
Chapitre
Chapitre III
I: : Caractérisation desBibliographique.
Synthèse Matériaux Utilisés
III.1.2.2.En Algérie :
En Algérie, les sols gypseux occupent une superficie de 7966,3 Km² et d'un pourcentage de 3,3%
de la surface totale de pays, et 12,2% de la superficie totale des sols gypseux du monde(F.A.O,1990).
Globalement, la présence des sols gypseux en Algérie est signalée dans les régions suivantes :
Oran, Mostaganem, Saida, Tiaret, Ksar-Echellala, Djelfa, Msila, les Bordures des chotts et des
Zahrez, Boussaâda, Hodna, Mechria, El-Bayad, Khenchela, Batna, Adrar, Ouargla, Ain sefra,
Laghouat, Biskra, El-Oued et Touggourt(Ouamer,2008).
III.1.2.3.Dans la région de Ouargla :
Les sols gypseux se trouvent dans la partie Est (aux bords des chotts et des sebkhas) et sud
(plateau) de la cuvette de Ouargla. Ils s'étendent sur une superficie d'environ 4578 ha, ce qui
représente 19 % de la superficie de la cuvette (Hamdi-Aissa et Girard, 2000).
Les croûtes gypseuses sont très fréquentes dans la région de Bour El Haicha, et elles ont été
observées aussi à N'Goussa et El-Bour dans la même région par Youcef (2016) et Youcef et al.
(2014).
Figure (III.3) : Carte des états de surface des sols de la cuvette de Ouargla (Hamdi-Aïssa, 2001).
75
Chapitre IIII::
Chapitre Caractérisation des Matériaux
Synthèse Utilisés
Bibliographique.
76
Chapitre
ChapitreIII
I :: Caractérisation des Matériaux
Synthèse Utilisés
Bibliographique.
- Sous forme macro-cristallisée : le gypse lamellaire, le fer de lance, le gypse lenticulaire, la rose
des sables (photo.III.1).
- Sous forme micro-cristallisée : l'albâtre, le gypse fibreux, le gypse albâtre (figureI.3), le gypse
éolien ,ou bien des sélénite (photo.III.1)
Le gypse exploité dans l'industrie plâtrière est une roche micro-cristallisée à grains généralement
fins (gypse saccharoïde). Il est rarement pur et se trouve mélangé
à des impuretés en nombre et proportion variables d'une carrière à l'autre : argile, silice, dolomie,
Anhydrite, etc
III.1.5.Timchent :
L‘utilisation optimale des ressources naturelles est l‘une des principes fondamentaux de la
construction des ksour dans le sud et spécifiquement les ressources abondantes sur le site de la
construction (aucun transport de matériaux). L‘étude des matériaux de construction revient à définir
leur niveau d‘adaptation au climat, lequel concerne la gestion des rayonnements solaire et terrestres
à travers les parois, selon les matériaux qui les composent, leur épaisseur et leur revêtement
III.1.5.1.Définition de Timchent (roche gypse) :
est une roche sédimentaire évaporitique du gypse, Provenant des mêmes roches sources gypso-
calcaire situés dans les zone a climat aride et semi-aride il est constitué en majeure partie du sulfate
de calcium semi hydraté ( CaSO4 ,1/2 H2O ) selon la réaction :
77
Chapitre IIII: :
Chapitre Caractérisation des Matériaux
Synthèse Utilisés
Bibliographique.
III.1.5.3.Caracteristique de temchemt :
c’est un matériau de construction non combustible qui ralenti de façon importante la
propagation du feu assurant un haut niveau de protection passive contre les incendies et un bon
isolant thermique et acoustique.
La déshydratation du gypse est la base de la fabrication des temchemt. Il est connu que suivant
les conditions dans lesquelles s’opèrent cette déshydratation (le degré de température, la durée
de cuisson), les caractéristiques des Temchemt obtenus seront différentes.
Le timchent est séparé des résidus de sa fabrication. Par rapport à la chaux, la calcination du
temchemt consomme 5 à 6 fois moins de bois, combustible rare dans certaines régions dont celle
du OUARGLA et M'Zab.
Le temps de prise de Temchemt est très rapide : ½ à 2 jours.
Le Temchemt est en voie de disparition car beaucoup de gisements de gypse sont aujourd'hui
épuisés. Le plâtre produit industriellement le remplace progressivement. Ce dernier est
communément appelé "PLATNA"; dénomination générique inscrite sur les sacs. Du point de
vue de ses qualités physico-chimique, il équivaut au timchent. Sa prise est aussi rapide.
l'utilisation du plâtre industriel en remplacement du Temchemt est jugée satisfaisante du point
de vue de la conservation et du confort thermique. Sur le plan esthétique, les aspects de finition
offerts par les nouveaux outils diffèrent des textures obtenues traditionnellement mais sont
acceptables sur le bâti ancien.
78
Chapitre IIII
: : Caractérisation desBibliographique.
Synthèse Matériaux Utilisés
III.1.5.4.Fabrication de Temchemt :
Extraction du gypse
de la carrière à ciel ouvert
Broyage et expédition
79
Chapitre
ChapitreIII
I :: Caractérisation des Matériaux
Synthèse Utilisés
Bibliographique.
III.1.5.6.Pathologie de vieillissement :
Liée au matériau et aux conditions climatiques : En Algérie, les principaux facteurs
d'altération de timchemt cités, sont :
les infiltrations d'eau de pluie,
les remontées capillaires dans les maçonneries, la condensation.
De mauvaises conditions de mise en œuvre de Temchemt peuvent également être la cause de
dégradations diverses.
Les effets observés sont le manque ou la perte d'adhérence, les gonflements, le faïençage, le
farinage, les taches brunâtres ou jaunâtres. De manière générale, le Temchemt est une technique
essentiellement d’usage dans des régions peu humides et soumises à de très faibles
précipitations.
III.2- Stabilisation :
*- Définition :
La stabilisation est un ensemble de procédés physiques ou chimiques visant à améliorer les
caractéristiques d’une brique terre, en parti au lieu sa résistante portante, sa sensibilité à l’eau et sa
durabilité, elle doit permettre :
- De réduire le volume des vides entre les particules solides. - De colmater les vides que l’on peut
supprimer. - Créer des liens ou d’améliorer les liaisons existent entre les particules (résistances
mécanique). L’amélioration de ces caractéristiques doit garder un caractère irréversible
III.2.1. Ajout de ciment :
La stabilisation au ciment a été développée dès le début du XX° siècle dans les Travaux publics
pour la construction de routes et de pistes d'aérodromes. Ce n'est que plus Récemment, soit après
la Seconde Guerre Mondiale, qu'elle a été appliquée aux travaux de Bâtiment. Les techniques sont
aujourd'hui totalement maîtrisées.
A- Mécanismes :
Ajouté à la terre, le ciment hydraté réagit de deux façons : d'une part avec lui Même en formant
un mortier de ciment pur hydraté et d'autre part avec la fraction Sableuse selon le mécanisme
classique de formation d'un mortier Mais, le ciment réagit Également avec les argiles selon trois
phases :
- l'hydratation produit des gels de ciment à la surface ;
- progression de l'hydratation les gels de ciment pénétrant en profondeur ;
- interpénétration des gels de ciment
80
Chapitre
ChapitreIII
I :: Caractérisation des Matériaux
Synthèse Utilisés
Bibliographique.
B –Efficacité et dosage :
Les dosages dépendent de la texture et de la structure de la terre ainsi que du mode de production
du matériau mais l'on considère qu'il faut au moins 6% de ciment pour obtenir de bons résultats.
Au-delà de 10 %, la stabilisation au ciment n'est économiquement plus rentable
III.2.1.1.Définition du ciment :
Le ciment est un produit moulu du refroidissement du clinker qui contient un mélange de
silicates et d'aluminates de calcium porté à 1450-1550 C° , température de fusion . Le ciment usuel
est aussi appelé liant hydraulique, car il a la propriété de s'hydrater et durcir en présence d‟eau, et
par ce que cette hydratation transforme la pâte liante, qui a une consistance de départ plus ou
moins fluide, en un solide pratiquement insoluble dans l'eau. Ce durcicement est dû à l'hydratation
de certain composés minéraux, notamment des silicates et des aluminates de calcium
81
Chapitre
ChapitreIIII : Caractérisation des Matériaux
Synthèse Utilisés
Bibliographique.
En présence d'un peu de sulfate de chaux (gypse) jouant le rôle de régulateur, donne des
Portland. Les éléments simples (CaO, Si02, Al2O3 et Fe2O3) se combinent pour donner les
constituants minéraux suivants (Figure (III.6)).
aO.SiO2 (Belite).
b.Le gypse(CaSO4) :
L'addition de gypse au clinker a pour but de régulariser la prise du ciment, notamment de ceux
qui contiennent des proportions importantes d'aluminate tricalcique. Grâce à ce gypse, la prise du
ciment, c'est-à-dire le début de son durcissement, s'effectue au plut tôt une demi-heure après le début
de l'hydratation. Sans gypse, la prise serait irrégulière et pourrait intervenir trop rapidement
III.2.1.4.Classification des ciments courants :
Selon que des constituants, autres que le gypse, sont ou non ajoutés au clinker lors des opérations
de fabrication, on obtient les différents types de ciments définis par la norme NF EN 197 1.
Le tableau (I.2) ci –dessous donne la liste des différents types des ciments courants normalisés avec
indication, pour chacun deux, de leur désignation propre et des pourcentages respectifs de
constituants qu’ils comportent.
82
Chapitre
ChapitreIIII : Caractérisation des Matériaux
Synthèse Utilisés
Bibliographique.
83
Chapitre III I: :
Chapitre Caractérisation des Matériaux
Synthèse Utilisés
Bibliographique.
-: C3A
Une fois la poudre de ciment mélangée à l‟eau, les réactions d‟hydratation se développent, il se
produit alors une cristallisation qui aboutit à un nouveau système de constituants hydratés stables
avec formation de cristaux en aiguilles plus ou moins enchevêtrées produisant la prise. Cette
réaction chimique accompagne d‟un dégagement de chaleur plus ou moins important selon les
ciments et la rapidité de prise.
a.2.Prise :
La prise du ciment c'est-à-dire le passage de la pâte de ciment (ciment + eau) d'une consistance
fluide à un état solide est une phase essentielle dans la fabrication du béton ou mortier puisqu'elle
donne sa cohésion au matériau. La norme spécifie, suivant les ciments, un temps de prise minimal
de : 1h30 pour les ciments des classes 32,5 et 32.5R. 1h pour les ciments des classes 42,5-42,5R-
52,5-52 ,5R. D‟une façon générale les temps de prise sont supérieurs à ces valeurs minimales,
l‟ordre de grandeur étant de 2h 30 à 3h30 pour la grande majorité des ciments, ces valeurs
s‟entendant pour une température ambiante de 20°C.
a.3.Durcissement :
Une fois la prise amorcée, le phénomène d‟hydratation se poursuit, c‟est la période de
durcissement rapide qui se poursuit pendant des mois voire des années au cours desquelles les
résistances mécaniques continuent de croître. Lorsqu‟on désire un durcissement rapide, on
choisit des ciments de classe élevé et de préférence de classe « R » c'est-à-dire ayant la
caractéristique complémentaire. « Rapide ».il est également possible d‟utiliser du ciment
alumineux fondu CA, qui après quelques jours a atteint la quasi-totalité de sa résistances .
a.4.Chaleur d’hydratation :
La dissolution des différents constituants est exothermique et, selon leurs pourcentages relatifs, le
dégagement de chaleur est donc plus ou moins important, c‟est le cas par exemple des ciments
84
Chapitre
ChapitreIIII : Caractérisation des Matériaux
Synthèse Utilisés
Bibliographique.
riches en C3A que l‟on intérêt à les temps chaud. Suivant les ciments, cette chaleur est comprise
à 12 heures, approximativement, entre 65 j/g par exemple pour certains CHF-CEM ІІІ/B et 300
j/g pour certains CPA-CEM І.
a.5.Finesse de mouture : La finesse de mouture, également appelée finesse Blaine, exprimée en
cm2/g, représente la surface spécifique ou surface développée d‟une masse de 1kg de ciment
.elle est, d‟une façon générale, comprise entre 3000 et 3500 cm2/g, certains ciments prompts
naturels « CNP » ont un Blaine supérieure à 4500 cm2/g [3]. Plus la finesse est grande, plus les
résistances sont précoces et élevées, mais par contre, plus les risques de retrait et par conséquent
de fissuration ainsi que d‟éventement du Ciment sont accrus.
a.6.Retrait :
Lorsque l‟élément du béton ou mortier se trouvera dans une atmosphère ayant une humidité
relative inférieure à celle d‟équilibre de l‟élément, les dimensions de ce dernier diminuent ; c‟est
le retrait. On mesure le retrait sur des éprouvettes prismatiques de mortier de 16 cm de longueur
et d‟une section droite de 4×4cm, conservées dans l‟air à une température de 20°C et une
hygrométrie de 50% . La norme impose les valeurs limites, à 28 jours, de :
-CEM l ET CPJ-CEMII de classe 32 ,5R.
-42,5 et 42,5R.
Les principaux paramètres agissant sur le retrait sont :
dosage en eau ;
a.7.Gonflement :
Si l‟élément se trouve dans une atmosphère à humidité relative supérieure à celle d‟équilibre de
l„élément, les dimensions de ce dernier augmentent ; c‟est le gonflement. Ce qui entraîne
l‟apparition des tensions internes.
III-Ajout de la chaux :
La stabilisation des terres à la chaux a été développée grâce aux travaux routiers dès le début du
XX° siècle et suscite un intérêt croissant dans le domaine du bâtiment.
A - Mécanismes :
- L'absorption d'eau : dans une terre humide, la chaux vive subit une réaction d'hydratation qui
s'accompagne d'un important dégagement de chaleur
- La carbonatation qui résulte d'une réaction de la chaux avec le dioxyde de carbone de l'air contenu
dans la terre et qui forme des ciments carbonates ;
85
Chapitre
Chapitre III
I: : Caractérisation des Bibliographique.
Synthèse Matériaux Utilisés
- La réaction pouzzolanique que l'on considère être mécanisme le plus important. Il contribue à une
dissolution des minéraux argileux en milieu alkalin suivi d'une création de silicates et de l'aluminium
et de calcium (recombinaison de la silice et de l'alumine des minéraux argileux) qui cimente les
grains entre eux .
B - Efficacité et dosage :
la réaction exothermique d'hydratation de la chaux contribue à assécher la terre.
Pour 2 à 3% de chaux ajoutée, on observe une diminution de la plasticité, On pratique en
général des dosages en chaux de l'ordre de 6 à 12 %.
III-La Chaux :
III-1-Définition de la chaux :
La chaux est une matière généralement poudreuse et de couleur blanche, obtenue par décomposition
thermique (pyrolyse) du calcaire. Elle est utilisée depuis l'Antiquité, notamment dans la
construction.
Chimiquement, c'est un oxyde de calcium avec plus ou moins d'oxyde de magnésium mais la
désignation usuelle de chaux peut englober différents états chimiques de ce produit.
III-2-Fabrication de la chaux :
III-2-1-Préparation du calcaire :
Avant d'être cuit, le calcaire doit être préparé. La première opération consiste à forer des trous à
intervalles réguliers. Ces trous sont ensuite remplis d’explosif, puis on procède au tir de mine Une
fois le tir effectué, il subsiste au pied du front de taille des pierres d'une grosseur allant de quelque
centimètre à un mètre cube.
Le calcaire est déposé dans des bennes par des pelles mécaniques ou des chargeuses puis transporté
vers un concasseur qui réduit sa granulométrie. Il est ensuite criblé. Il en résulte alors trois produits
de granulométries différentes.
Les 0 à 30 mm pouvant être commercialisés en l'état ou réduit en poudre
pour des applications spécifiques. Ils sont destinés à être cuits dans des fours rotatifs.
Les 30 à 60 mm pour un traitement similaire ou pour leur cuisson en Four vertical.
Les 60 à 200 mm également pour cuisson en four vertical.
III-2-2-Cuisson :
Combustibles :
Il est nécessaire de porter le calcaire à une température suffisamment élevée pour le transformer en
chaux vive. Pour ce faire, tout type de combustible peut être utilisé.
86
Chapitre
ChapitreIII
I :: Caractérisation des Matériaux
Synthèse Utilisés
Bibliographique.
III-3-Cycle de la chaux :
Reprendre leur forme originale. Le cycle de la chaux consiste à cuire le calcaire pour former la
chaux vive (CaO). La chaux éteinte (Ca(OH) 2) peut alors être produite en ajoutant de l’eau à la
chaux vive. Dans le diagramme ci-dessous, on peut remarquer que le dioxyde de carbone contenu
dans Les produits dérivés du calcaire (CaCO3) possèdent la capacité unique d’être transformés et
de l’atmosphère peut alors réagir avec la chaux éteinte pour la reconvertir en calcaire. Cette réaction
représente la première réaction de durcissement des mortiers historiques. Ce cycle de continuité
s’appelle le cycle de la chaux :
87
Chapitre
ChapitreIIII : Caractérisation des Matériaux
Synthèse Utilisés
Bibliographique.
III-4-Type de chaux :
Selon la nature du calcaire utilisé, la cuisson permet la fabrication de plusieurs types de chaux.
III-4-1-Chaux aériennes :
La chaux aérienne, que l’on trouve sous l’appellation standard CAEB (chaux aérienne éteinte
pour le bâtiment) est déterminée par la norme NFP 15510.elle correspond à la chaux aérienne, très
pure
III-4-1-1-Chaux vive :
CaCO3 ---- CaO + CO2 (chaux vive).
CaO + H2O ---- Ca(OH)2+ Q (chaux hydratée-ou Éteinte).
III-4-2-Chaux magnésiennes :
On distingue 3 types de chaux aériennes selon le % de calcaire ou d'oxyde de Magnésium
Chaux calcique (CL) : MgO < 5% Chaux fabriquée à partir d'un calcaire Ca CO3 pur ou
contenant moins de 5% d'oxyde de magnésium MgO. définie par Vicat .alors de chaux
calcique. CL (calcique lime).
Chaux magnésienne : 5 % < MgO < 34 %. Chaux fabriquée à partir d'un calcaire Ca
CO3 contenant de 5% à 34% d'oxyde de magnésium.
Chaux dolomitique (DL) : 34% < MgO < 41.6 % Chaux contenant de l'oxyde de
calcium et de 34% à 41% d'oxyde de magnésium. "DL" (Dolomite Lime)
Ces chaux contiennent MgO ou Mg(OH)2 après hydratation.
88
Chapitre
ChapitreIIII : Caractérisation des Matériaux
Synthèse Utilisés
Bibliographique.
III-4-3-Chaux hydraulique :
Provenant d’un calcaire argileux, riche en fer, alumine et surtout en silice (provenant des marnes
ou argiles) environ 15 à 20 %. A température entre 800 et 1500°C, le CaO du calcaire se combine
avec ces éléments et forme des silicates de calcium, des aluminates et des Ferro-aluminates de
calcium que l’on trouve sous l’appellation standard XHN (chaux X Hydraulique Naturelle)
c’est déterminée par la norme NFP15310dans la nouvelle norme on parle de chaux hydraulique
naturelle .NHL ( en anglais Naturel Hydraulique--lime ).
III.5.Conclusion :
Dans cette étude bibliographique, on étudier les propriétés des matériaux utilisé dans notre étude
, et on a choisi l’ajout de ciment ou la chaux comme une mode de stabilisation pour confectionner
Une brique à base de sol temchemt
89
Chapitre
ChapitreIIII :: Caractérisation des Matériaux
Synthèse Utilisés
Bibliographique.
- Densité naturelle
- Equivalent de sable. ;
- la granulométrie ;
- limite Atterbergue
- la composition chimique ;
- bleu de méthylène
- Analyse minéralogique ;
Tous ces essais cités dans cette partie ont été réalisés au sein du laboratoire des travaux publics
L.T.P.S Sud OUARGLA, selon les normes européennes (en particulier française) sauf les essais
minéralogiques et thermiques a été faites au niveau de laboratoire d’universitaire de Laghouat.
Ensuite nous allons donner le principe des méthodes utilisé dans la détermination des
caractéristiques thermiques et mécaniques étudiés.
90
Chapitre III I: :
Chapitre Caractérisation des Matériaux
Synthèse Utilisés
Bibliographique.
Afin de le mieux définir les essais suivants ont été réalisé sur un échantillon broyé pour certain et en
bloc pour d’autres.
III.2.1.1. Masses Volumiques : NFP18-558
La masse volumique apparente d'un matériau est la masse volumique d'un mètre cube du
matériau pris en tas, comprenant à la fois des vides perméables et imperméables de
la particule ainsi que les vides entre particules. La masse volumique apparente d'un
matériau pourra avoir une valeur différente suivant qu'elle sera déterminée à partir d'un
matériau compacté ou non compacté.
Est donnée par la formule suivent :
𝐌𝟏 − 𝐌𝟐
𝜸 𝐚𝐩𝐩 =
𝐕
91
Chapitre
ChapitreIIII :: Caractérisation des Matériaux
Synthèse Utilisés
Bibliographique.
Avec :
- L’essai est répété 4 fois pour un volume de 1 litre et la moyenne de ces essais donne
la valeur de la masse volumique apparente.
b-Masses Volumiques Absolues :
Définition :
La masse volumique absolue γs est la masse par unité de volume de la matière qui
constitue le granulat, sans tenir compte des vides pouvant exister dans ou entre des grains.
Méthode de pycnomètre Cette méthode est très simple et très rapide. Toutefois sa précision est
faible. Les résulta donné par :
𝐌
𝜸𝐬 =
𝐕𝟐 − 𝐕𝟏
Avec :
92
Chapitre III I: :
Chapitre Caractérisation des Matériaux
Synthèse Utilisés
Bibliographique.
Les résultats des essais de la masse volumique apparente et la masse volumique absolu de sable sont
Tableau III.1: Masses volumiques apparentes et spécifiques de Temchemt utilisés.
La Définition de la densité naturelle est la même que celle de la densité apparente, la première
nomination est attribuée aux sols pulvérulents, la seconde au sol cohésifs
But de l’essai :
L’essai vise l’objectif de déterminer la masse volumique d’un sol fin par le bais de pesées
hydrostatique
Principe d’essai :
L’essai consiste à suivre les étapes ci-dessous :
Peser un échantillon de sol cohésif et enregistrer sa masse (M1).
Envelopper, selon un protocole expérimental particulier, l’échantillon en question par de la
paraffine l’ensemble est repese, sa masse de la paraffine est donc déduite (M1-M2) et son
volume (VP) aussi, connaissant sa masse volumique
L’échantillon paraffiné est plongé dan un volume V1d’eau pour déduire son
propre volume (V1 –V2 )
Le volume de l’échantillon de sol est déduit par soustraction du volume de la
paraffine du volume total de l’échantillon paraffine ;
Vech= (V2-V1) – VP
la masse volumique de l’échantillon testé est donc :
𝑴𝟏
𝝆𝒏 =
𝑽𝒆𝒄𝒉
93
Chapitre
ChapitreIIII :: Caractérisation des Matériaux
Synthèse Utilisés
Bibliographique.
Exécution de l´essai :
La solution lavant ayant été siphonnée dans l´éprouvette cylindrique, jusqu´au trait
repère inférieur, la prise d´essai humide, correspondant à une masse sèche de 120 g ± 1 g de
matériau, est versée soigneusement à l´aide de l´entonnoir dans l´éprouvette posée
verticalement. Pendant 10 min ± 10 s ; Agitation de l´éprouvette ; Lavage Laisser reposer
pendant 20 min ± 10 s.
94
Chapitre
ChapitreIIII : Caractérisation des Matériaux
Synthèse Utilisés
Bibliographique.
Suivant la norme le Temchemt est un Sable argileux, risque de retrait ou de gonflement. Sable à
rejeter pour des bétons de qualité ou vérification plus précise de la nature des fines par un essai au
bleu de Méthylène.
III.2.1.4.Analyse granulométrique :
Méthode par tamisage à sec après lavage : NF 94-056
L’analyse granulométrique joue un rôle déterminant dans la composition du mélange. En
effet, elle permet de déterminer la grosseur et les pourcentages pondéraux respectifs des
différentes familles de grains constituant l’échantillon. Elle s’applique à tous les granulats de
dimension nominale inférieure ou égale à 63 mm, à l’exclusion des fillers (sédimentation).
95
Chapitre III I: :
Chapitre Caractérisation des Matériaux
Synthèse Utilisés
Bibliographique.
But de l’essai :
Le but de l’analyse granulométrique est d’étudier la taille de ces particules et de mesurer
l’importance relative de chacune des fractions du sol de dimensions bien
Définies : gros éléments, graviers, sable, limon, argile.
Principe de l’essai :
Il consiste à faire passer un échantillon de sol à travers différent tamis de diamètre
Décroissant et de peser le refus de tamisage de chaque tamis pour pouvoir tracer la courbe
granulométrique à fin de classer notre sol .Les dimensions de mailles et le nombre des tamis
sont choisis en fonction de la nature de l´échantillon et de la précision attendue. Les masses
des différents refus ou celles des différents tamisas sont rapportées à la masse initiale de
matériau, les pourcentages ainsi obtenus sont exploités, soit sous leur forme numérique, soit
sous une forme graphique (courbe granulométrique).
96
Chapitre
ChapitreIIII :: Caractérisation des Matériaux
Synthèse Utilisés
Bibliographique.
tamis (mm) Refus partiel en (g) Refus cumulé en (g) Refus cumulé en (%) Tamisât en(%)
31.5 0,00 0,00 0,00 100
20 21,06 21,06 4,212 96
97
Chapitre
ChapitreIIII :: Caractérisation des Matériaux
Synthèse Utilisés
Bibliographique.
puis 30mm, après avoir mis l’éprouvette sous l’air, on ajoute au matériau un agent
défloculant tel que le silicate de soude ou le pyrophosphate de soude ou du phosphate de
sodium. La solution se prépare à partir d’un litre d’eau distillée et de 102 gr de phosphate de
sodium solide.
On attend 1H30 mm après avoir mis l’agent défloculant sous l’air, on remplit l’éprouvette
d’eau distillée jusqu'à litre. On laisse le matériau se stabiliser et les particules se décanter
pendant une durée de 18 heures à 24 heures
Après cette stabilisation, on agite pendant 2 mn l’ensemble de la solution à l’aide d’un
agitateur afin de séparer les grains à nouveau. On ne touche plus l’éprouvette pour ne pas
perturber les particules. On plonge le densimètre dans l’éprouvette et on prend les lectures.
Au cours de l’essai on plonge le thermomètre pour relever la température. Les résultats de
notre échantillon sont inscrits sur le tableau suivant :
98
Chapitre
ChapitreIIII :: Caractérisation des Matériaux
Synthèse Utilisés
Bibliographique.
Courbe granulométrique :
Les pourcentages des refus cumulés, ou ceux des tamisats cumulés sont représentés sous la
forme d’une courbe granulométrique en portant les diamètres des tamis en abscisse, sur une
échelle logarithmique, et les pourcentages des refus en ordonné sur une échelle arithmétique
Les résultats de l‘analyse granulométrique par sédimentation montre que notre sol est consister
environ de
𝟏
𝑴𝒇 = 𝟏𝟎𝟎 ∑[ Rc (0,16) + Rc (0,315)+ Rc (0,63)+ Rc (1,25) +Rc (2,5) +Rc (5)]
Le module de finesse du sable Mf = 3.73 Lorsque MF est superieur à (Mf >3.3) c’est-à-dire notre
le Temchemt est à rejeter pour le beton. Ce paramètre est en particulier utilisé pour caractériser la
finesse des sables à bétons (NF P 18-540).
99
Chapitre
ChapitreIIII :: Caractérisation des Matériaux
Synthèse Utilisés
Bibliographique.
120
100
60
40
20
0
5 2 1,6 1 0,5 0,125 0,08
100
Chapitre
ChapitreIII
I :: Caractérisation des Matériaux
Synthèse Utilisés
Bibliographique.
les limites sont déterminées sur la fraction de sol passant au travers du tamis 400µm
IP= WL - WP
Le teneur en eau étant exprimées en pourcentage, l'indice de plasticité est un nombre sans
dimension.
101
Chapitre
ChapitreIIII :: Caractérisation des Matériaux
Synthèse Utilisés
Bibliographique.
Atterberg (1973) classifie la plasticité des argiles en trois niveaux comme montrés dans le
tableau III.6.
Tableau III.7 : Les résultats obtenus sont reportés dans le tableau ci-dessous :
D’après Atterberg et Burmister, on peut classer notre Temchemt par son indice de plasticité (IP =
6.68) la nature de Temchemt est un limon peu plastique (sable argileux)
102
Chapitre III I: :
Chapitre Caractérisation des Matériaux
Synthèse Utilisés
Bibliographique.
103
Chapitre IIII::
Chapitre Caractérisation des Matériaux
Synthèse Utilisés
Bibliographique.
Filtration de la
Bouillir solution papier Peser un creuset
Refroidissement
doucement filtre N0541 vide P1
15minutes
4 à 5 minutes
104
Chapitre
ChapitreIIII :: Caractérisation des Matériaux
Synthèse Utilisés
Bibliographique.
Etuvage
1 kg Ecraser
105 C0 ≤ t ≤ 110 C0
Faire un blanc
105
Chapitre
ChapitreIIII :: Caractérisation des Matériaux
Synthèse Utilisés
Bibliographique.
- - NaCl% 0,577
- PH 8.8
Figure (III.6) : présentation graphique
106
Chapitre
ChapitreIIII :: Caractérisation des Matériaux
Synthèse Utilisés
Bibliographique.
3- Un agitateur à ailettes de diamètre 70 à 80 mm et de vitesse de rotation 600 à 800 tr/min
4-Une burette de 100 ml
5- Papier filtre sans cendre (<0.010)
6- Une baguette en verre de 8 mm de diamètre
7- Une solution de bleu de méthylène qualité médicinale à 10g/l
8- Eau déminéralisée
Ce test consiste à injecter, successivement des dosages précis de bleu de méthylène jusqu'à avoir
saturation des particules d’argiles.
La valeur de bleu est exprimée par la formule suivante :
𝑽 𝑿 𝟎. 𝟎𝟏
𝐕𝐁𝐒 = 𝟏𝟎𝟎
𝑴
107
Chapitre
ChapitreIIII :: Caractérisation des Matériaux
Synthèse Utilisés
Bibliographique.
. III.2.1.9. Analyse minéralogique :
Pour l’examen microscopique de Temchemt on utilise généralement :
Les photos présentées à grande échelle par la figure III-14 montrent les trois échantillons de
Temchemt (de diffèrent dosage) visualisés par microscope électronique à balayage (MEB).
108
Chapitre
ChapitreIIII :: Caractérisation des Matériaux
Synthèse Utilisés
Bibliographique.
(a)–Temchemt 100%
109
Chapitre
ChapitreIIII :: Caractérisation des Matériaux
Synthèse Utilisés
Bibliographique.
110
Chapitre
ChapitreIIII :: Caractérisation des Matériaux
Synthèse Utilisés
Bibliographique.
Counts
3,00439 []إ
3000
3,46834 []إ
2000
1,84450 []إ
3,04202 []إ
2,13900 []إ
1,69452 []إ
3,34424 []إ
2,11429 []إ
1,66709 []إ
2,71448 []إ
1,90901 []إ
1000
2,34054 []إ
2,85207 []إ
1,73217 []إ
0
30 40 50
Position [°2Theta] (Copper (Cu))
- Le sulfate Ca 2SO4 forme une grande part des minéraux avec un pourcentage de 96 %.
111
Chapitre III : Caractérisation des Matériaux Utilisés
Chapitre I : Synthèse Bibliographique.
d-Spectroscopie infrarouge :
La spectroscopie infrarouge à transformée de Fourier (IRTF) est une technique d’analyse
physico-chimique qui permet de donner des informations sur les liaisons entre les noyaux atomiques
et leurs arrangements. Cette méthode permet d’accéder directement à l'information moléculaire, à la
nature chimique et à l'organisation structurale des matériaux analysés.
La spectroscopie infrarouge consiste pour les minéralogistes un outil de caractérisation de la
cristallinité de Temchemt par observation des intensités relatives des bandes de vibration des
hydroxyles de structure.
112
Chapitre
ChapitreIIII :: Caractérisation des Matériaux
Synthèse Utilisés
Bibliographique.
III.3.Ciment :
Nous avons utilisé un seul type de ciment au cours de cette expérimentation. Il s’agit d’un
ciment portland composé CPJ-CEM II /A 42.5 NA 442 (MATINE). Provenant de la cimenterie de
LAFARGE usine de Msila, dont les caractéristiques sont regroupées dans les tableaux qui suivent
*these saiti 2010 *
113
Chapitre
ChapitreIIII :: Caractérisation des Matériaux
Synthèse Utilisés
Bibliographique.
114
Chapitre
ChapitreIIII :: Caractérisation des Matériaux
Synthèse Utilisés
Bibliographique.
III.4.Propriété de la chaux :
III.4.1.Les caractéristiques physiques :
Le mortier de chaux naturelle pure NHL 5 obtient ses résistances en 2 temps :
- une prise initiale de type hydraulique (avec l’eau), grâce à la présence de silice qui
Permet de bonnes résistances mécaniques à court terme.
- une prise secondaire, dite aérienne (avec l’air), grâce à la présence de calcaire pur qui
Limite le retrait et développe les résistances mécaniques à long terme. Le taux de chaux
Aérienne hydratée présent est de l’ordre de 30 %, très supérieur aux exigences de la
Norme (9%).
-la masse volumique est 1,3g/cm3
-surface spécifique de Blaine 8000/cm2
-le début de prise 2à 3 munut
III.4.2.Résistance :
Ces liant ne sont jamais employés purs mais sous forme de mortier, à titre de
Comparaison, on utilise des mortiers normalisés dont on calcule la résistance à la
Compression à une certaine échéance.
III.4.3. Indice d’hydraulicité :
L’indice d’hydraulicité est obtenu par le rapport entre les aluminates / silicates et la
Teneur en carbonate de calcium du calcaire utilisé lors de fabrication de la chaux. Plus
Cette valeur est élevée, plus la prise hydraulique est importante
III.4.4.Indice de clarté :
Il précise une valeur comprise entre 0 et 100. Les chaux très blanches ont un indice
Proche de 100 c’est le cas des chaux aérienne ; les chaux hydrauliques naturelles sont
Légèrement colorées ; cette coloration provient des oxydes contenus dans le calcaire
Employé.
III.4.5. Résistance au feu :
Un corps résiste au feu tant que la chaleur ne vient pas briser la molécule qui le Constitue
ou modifier sa structure, s’il n’est pas soumis à de tels processus il résistera Au feu jusqu’à
atteindre sa température de fusion ainsi .la silice, et les corps ou mélanges qui en contiennent,
subit une transformation de structure vers 560° , à cette Température elle n’est pas réfractaire
les produits réfractaires ne peuvent contenir de silice ;le calcaire se décompose entre 600 et
800°C ; il perd certaines de ses qualités ; la chaux vive est réfractaire mais la chaux hydratée
115
Chapitre III : Caractérisation des Matériaux Utilisés
Chapitre I : Synthèse Bibliographique.
perd son eau les liants réfractaires sont issus de la chimie de l’alumine et de sa combinaison
avec le calcium ce sont les ciments réfractaires (fondus ou frittés ) .
III.4.6. Retrait :
Il est défini par la norme NPF15 433 il ne possède pas d’unité intrinsèque de mesure.
Le retrait est la diminution dimensionnelle que subit le liant durant la prise.
L’utilisation de chaux aérienne ou hydraulique naturelle, de ciment pour la fabrication
Et la mise en œuvre du mortier entraîne des phénomènes de retrait. Selon la résistance
Mécanique des liants utilisés, la fissuration engendrée peut avoir des effets
Dommageables, notamment dans les enduits.
L’emploi de liant de faible résistance est préférable. En effet, le retrait engendre alors
Une fissuration, importante par la taille du réseau, et non par la taille des fissures
Habituelles, dans le cas des liants très résistants. De plus, avec les liants moins
Résistants la possibilité de resserrage de l’enduit permet d’accompagner le retrait en
fermant les microfissures qui se forment progressivement.
Une analyse chimique de la chaux utilisé a été effectuée en utilisant la méthode de diffractométrie
par rayons X au labo.physique à l’université de LAGHOUAT, les résultats de cette technique sont
présentés sur le diffractogramme ci-dessous .
L’analyse des résultats et en s'appuyant sur la banque des donnés, montre que la chaux
utilisée possédé deux types de calcites et qui sont :
Il est montré aussi que le Ca (OH)2 est l’espèce la plus prépondérante par rapport
au Ca CO3. Ce qui affirme que la chaux utilisée est une chaux aérienne.
116
Chapitre
ChapitreIII
I :: Caractérisation des Matériaux
Synthèse Utilisés
Bibliographique.
117
Chapitre
ChapitreIIII :: Caractérisation des Matériaux
Synthèse Utilisés
Bibliographique.
III.5.Eau de gâchage :
III.6. Conclusion :
Dans ce chapitre on a essayé de caractériser le Temchemt de (Ouargla) suivant les normes
"AFNOR" .c'est un sol qui est un peu grossier avec une granulométrie étalé, leur module de finesse
est de l'ordre de 3,74 et d‘une densité =1.51 g/cm3 faible plasticité- .Donc ce sol est hors normes
de point de vue construction. Les liants hydrauliques utilisés sont : le ciment et la chaux hydraulique
existants sur le marché ; Ils sont normalisés et approuvés par les normes Algériennes de construction
L’eau de gâchage est celle de robinet du laboratoire de faible salinité.
118
Chapitre I : Synthèse Bibliographique.
Chapitre IV
Résultats et Interprétations
119
Chapitre
ChapitreIVI :: RésultatsBibliographique.
Synthèse et Interprétations
Résultats et Interprétations
IV.1. Introduction :
Puis différents essais ont été effectués sur les briques à savoir :
Essais mécaniques :
Résistance à traction par la flexion
La résistance à la compression
Vitesse de propagation de son
Essai thermiques :
conductivité thermique ( λ )
résistance thermique ( Rth )
chaleur spécifique (CP )
la diffusivité thermique (D )
Ces essais sont effectués au laboratoire de Génie Civil de l’université KASDI MERBAH de
Ouargla, et Amar Theleigi Laghouat
Lors de la préparation des briques Les étapes citées ci-dessous ont suivi :
120
Chapitre IV :I :
Chapitre Résultats
SynthèseetBibliographique.
Interprétations
Malaxage manuel de Temchemt et le liant (ciment ou chaux) sec en ajoutant une quantité d’eau de
gâchage et on malaxe le mélange durant 30 à 40 secondes On ajoute le reste d’eau, puis on malaxe
pendant 120à 180 second, jusqu’à l’obtention d’une pate homogène et bien mouillé.
121
Chapitre IV :I :
Chapitre Résultats
Synthèseet Interprétations
Bibliographique.
Les essais ont été réalisés sur des éprouvettes prismatiques de dimension :
Echantillons C0 C1 C2 C3 C4 C5 C6
Temchemt (%) 100 99 98 97 30 0 0
Ciment (%) 0 1 2 3 0 0 0
Grivlette( témoin) (%) 0 0 0 0 0 100 0
Plâtre (témoin) (%) 0 0 0 0 0 0 100
L’argile (témoin ) ( 70
0 0 0 0 0 0
%)
122
Chapitre
ChapitreIVI:: RésultatsBibliographique.
Synthèse et Interprétations
Références 4x4x16)x3mm
Fabrication des éprouvettes
C0 : Temchemt 100 %
Matériaux utilisé
C6 :Platre 100 %
C5 : parpaing 100 %
C1 Temc 99 %+ C 1%
C2 Temch 98 %+C 2%
C3 :Temch 97 %+C 3%
(4 x 4 x16 mm ) (24x11.5x5.5mm )
Formulation du mélange
(4 x 4 x16 mm ) (24x11.5x5.5mm )
Figure IV.1: Schéma montrant les étapes et le procédé de formulation du mélange
123
Chapitre IV :I :
Chapitre Résultats
Synthèse et Interprétations
Bibliographique.
IV.3.Résultats obtenus et discussion :
Le tableau montre la variation de la masse volumique des briques en fonction des différents
pourcentages Temchemt et de ciment et la chaux.
Échantillons C0 C1 C2 C3 C4 C5 C6
ρ ( g/ cm3 ) 1.449 1.392 1.434 1.383 2.057 2.141 1.474
Légende :
M( g ) : la masse de l’échantillon - V ( cm3 ) : volume de l’échantillon
ρ ( g/ cm3 ) : masse volumique de l’échantillon - ρ moy ( g/ cm3 ) :la moyen de la masse volumique
2,5
la masse volumique (g/cm3)
1,5
0,5
0
C0 C1 C2 C3 C4 C5 C6
le pourcentage de ciment %
124
Chapitre IV :I :
Chapitre Résultats
SynthèseetBibliographique.
Interprétations
2,5
la masse volumique (g/cm3)
1,5
0,5
0
C0 C1' C2' C3' C4' C5' C4 C5 C6
le pourcentage de la chaux %
125
Chapitre IV : I :
Chapitre Résultats
SynthèseetBibliographique.
Interprétations
Des éprouvettes prismatiques sont soumises jusqu’à rupture à un moment de flexion par
application d’une charge au moyen de rouleaux supérieurs et inférieurs. La charge maximale atteinte
au cours de l’essai est enregistrée et la résistance en flexion est calculée.
Conduite de l’essai :
Cet essai est établi suivant la norme EN 196-1. La figure III.6 présente le dispositif à rouleau
utilisé en flexion trois points ; comportant deux appuis à rouleau distant de 100 mm sur lesquels
repose l'éprouvette prismatique 40x40x160 mm, et un troisième rouleau équidistant des deux
premiers, transmettant une charge concentrée Ff .
Expression des résultats :
La formule qui nous permet de calculer la résistance à la flexion est comme suit :
……
126
Chapitre IV :I :
Chapitre Résultats
Synthèse et Interprétations
Bibliographique.
Tableau IV.5 : résultats de la résistance à la flexion des briques de temchemt en fonction des
pourcentages de ciment
Echantillons C0 C1 C2 C3 C4 C5 C6
Rf MPa 2.96 3.28 3.74 3.90 0.81 2.34 8.04
9
8
contrainte de flexion ( MPa)
7
6
5
4
3
2
1
0
C0 C1 C2 C3 C4 C5 C6
dosage de ciment
127
Chapitre
ChapitreIVI:: RésultatsBibliographique.
Synthèse et Interprétations
Tableau IV.6 : résultats de la résistance à la flexion des briques de Temchemt en fonction des
pourcentages de chaux
7
contrainte de flexion ( MPa)
0
C0 C1' C2' C3' C4' C5' C4 C5 C6
dosage de la chaux
D’après les figures (IV.4 ) et (IV.5 ) on remarque une diminution de la résistance à la traction par
flexion entre C0 et C1 puit une presque stabilité entre C1- C4 .
Une augmentation franche de la résistance à la traction par flexion entre C5-C6 et ça due à la bonne
résistance et adhérence des liants (ciment ou chaux) par rapport à celle du Temchemt .
Les briques de Temchemt stabilisées par le ciment ont données une résistance plus élevée que celles
stabilisées à la chaux.
128
Chapitre IV : I :
Chapitre Résultats
SynthèseetBibliographique.
Interprétations
Principe de l’essai :
Cet essai est régi suivant la norme EN 196-1, exécuté avec une presse (Photo IV.4 ) pour
Matériaux durs, comportant une mâchoire inférieure fixe et une mâchoire supérieure mobile.
L’éprouvette étudiée est soumise à une charge croissante jusqu’à la rupture, la résistance à la
compression est le rapport entre la charge de rupture et la section transversale de l’éprouvette. La
figure suivante montre le dispositif expérimental de l’essai de compression.
Où :
Fc : Charge de rupture en N ;
129
Chapitre IV : I :
Chapitre Résultats
SynthèseetBibliographique.
Interprétations
La variation de la résistance à la compression des briques selon les compositions proposées est
représentée dans le tableau suivant :
14
12
contrainte de flexion ( MPa)
10
0
C0 C1 C2 C3 C4 C5 C6
dosage de ciment
130
Chapitre
ChapitreIVI:: RésultatsBibliographique.
Synthèse et Interprétations
14
10
0
C0 C1' C2' C3' C4' C5' C4 C5 C6
dosage de la chaux
131
Chapitre IV :I :
Chapitre Résultats
Synthèseet Interprétations
Bibliographique.
IV.3.2.4.Essai ultrasonique :
Appareille utilisée :
- la mesure des changements qui surviennent avec le temps dans les propriétés de la brique.
- corrélation de la vitesse d'impulsion et la force comme une mesure de la qualité de la brique.
Principe de l’essai :
Mesure du temps de propagation de la première impulsion des ondes appelées ondes longitudinales
généré par un transducteur entre deux points déterminés de la brique. On peut à partir du temps de
propagation mesuré, exprimer une vitesse
Conventionnelle de propagation : c’est le quotient de la distance entre transducteur par le temps
mesuré.
132
Chapitre IV :I :
Chapitre Résultats
SynthèseetBibliographique.
Interprétations
Pour la réalisation des essais nous avons confectionné au total 27 briques (24x11.5x5.2) dont
3 briques pour chaque composition.
Pour les calculs des résultats nous avons pris la moyenne entre les résultats obtenus
Tableau IV.9: résultats de Vitesse des ondes ultrasoniques en fonction de dosage de ciment
Echantillons C0 C1 C2 C3 C4 C5 C6
V m/s 2048.45 2123.34 2209.49 2234.54 2821.92 2678.8 2821.92
3000
2500
vitesse ultrsonque (m/s)
2000
1500
1000
500
0
C1 C2 C3 C4 C5 C6
pourcentage de ciment (%)
133
Chapitre IV : I :
Chapitre Résultats
SynthèseetBibliographique.
Interprétations
D’après les figures (IV.8) on remarque que la vitesse de propagation des ondes ultrasoniques
augmente en fonction de l’augmentation du dosage en liant ciment, cette augmentation est due
essentiellement à l’amélioration de la compacité des temchemt stabilisée par le ciment .
Tableau IV.10 :résultats de Vitesse des ondes ultrasoniques en fonction de dosage de la chaux
3000
2500
la vitesse ultrasonique m/s)
2000
1500
1000
500
0
C0 C1' C2' C3' C4' C5 C6
pourcentage de la chaux (%)
D‘après la figure (IV.9), on constate une réduction de la vitesse de Propagation de son en fonction
de l‘augmentation de dosage de chaux dans les différentes compositions.
Les briques de la composition (C4’) et (C4’’) ont été toutes fissurées et détruire, ceci peut être
expliqué par la faible cohésion et l‘adhérence de cette matrice.
134
Chapitre IV : I :
Chapitre Résultats
Synthèse etBibliographique.
Interprétations
On constate que la compacité des briques stabilisée par le ciment est plus grande que celles stabilisée
par la chaux.
La vitesse de propagation du son dans les briques est un indice qui définit le taux de vide dans la
matrice, ce dernier influe directement sur :
-la masse volumique ;
- la résistance à la compression ;
Le choix des briques dépond de la vitesse du son qui donne une résistance de compression
convenable. Cet essai est réalisé au laboratoire de béton université KASDI MERBAH Ouargla.
135
Chapitre IV :I :
Chapitre Résultats
Synthèse et Interprétations
Bibliographique.
• L’utilisation de capteurs avec une grande surface permet de couvrir une grande
surface à l’échelle du volume élémentaire représentatif ;
• Les mesures peuvent être faites sur des échantillons de diverses formes et de
différents tailles, à condition de posséder au moins une surface plane ;
• Elle est utilisable pour la mesure des propriétés thermophysiques des matériaux
anisotropes ;
IV.3.3.3. Démarche expérimentale :
La conductivité thermique, la diffusivité thermique et la chaleur spécifique par unité de
volume de chaque mortier durcis, ont été déterminées en utilisant la technique Hot Disk TPS 1500
de Thermal Constant Analyzer Test System (Photo II.7) disponible au niveau du laboratoire de
génie civil, division : Développement et Valorisation des Matériaux Locaux « Durabilité et Transfert
thermique » de l’université de Laghouat.
Photo IV.6 : Les echantillon 4x4x2 ciment + la chaux Photo IV.7 : La sonde Hot Disk
136
Chapitre IV : I :
Chapitre Résultats
SynthèseetBibliographique.
Interprétations
sec. On obtient par la suite le graphe des températures expérimentales T0 enregistrées à chaque
seconde.
La durée totale du régime transitoire varie de 40 à 80 secondes selon état (sec).
Le thermographe enregistrant l’élévation de la température dans la sonde TPS a montré que
L’évaluation des paramètres thermiques peut être effectuée en utilisant une plage de points de
Mesures située entre 60 à 160 de chaque série de mesure.
Tableau IV.11: Les valeurs de la conductivité thermique λ du temchemt stabiliser par ciment
Les
C0 C1 C2 C3 C4 C6
compositions
λ (W/m.k) 0.502 0.525 0.538 0.541 1.173 0.577
137
Chapitre IV :I :
Chapitre Résultats
SynthèseetBibliographique.
Interprétations
0,8
0,6
0,4
0,2
0
C0 C1 C2 C3 C4 C6
les compositions
Les brique d’argile pure C4 est le plus élevé avec C6 parce que elle est très dense et les particules
d’argile et le platre sont très fines par apport aux particules de Temchemt , l’augmentation du % de
ciment dans le mélange fait diminuer le volume des vides qui favorise l’augmentation de la
conductivité thermique.
Résistance thermique (Rth) :
La résistance thermique représente la résistance de l'élément à la transmission de chaleur à travers
son épaisseur, elle est généralement connue sous le terme de « isolation thermique ».
L’augmentation de la résistance thermique implique que l’élément est isolant. Elle s’exprime en
W.m-2.K-1
138
Chapitre IV :I :
Chapitre Résultats
SynthèseetBibliographique.
Interprétations
𝒆
𝐑𝐭𝐡 =
𝝀
Tableau IV.12: Les valeurs de la résistance thermique Rth du temchemt stabiliser par ciment
Les
C0 C1 C2 C3 C4 C6
compositions
Rth (m2.k/w) 0.040 0.038 0.037 0.036 0.017 0.034
0,04
Resistance Thermique m2.k/w
0,035
0,03
0,025
0,02
0,015
0,01
0,005
0
C0 C1 C2 C3 C4 C6
les compositions
139
Chapitre IV : I :
Chapitre Résultats
SynthèseetBibliographique.
Interprétations
Tableau IV.13: Les valeurs de La chaleur spécifique du temchemt stabiliser par ciment
Les
C0 C1 C2 C3 C4 C6
compositions
Cp (MJ/m3.K) 1,193 1,150 0,992 1,231 1,537 1,004
La figure IV.12 montre la variation de La chaleur spécifique massique des briques en fonction
Des différents pourcentages du temchemt et ciment + brique témoins
chaleur spécifique massique (MJ/m
1,6
1,4
1,2
1
3.K
0,8
0,6
0,4
0,2
0
C0 C1 C2 C3 C4 C6
les compositions
140
Chapitre IV : I :
Chapitre Résultats
SynthèseetBibliographique.
Interprétations
λ
𝐃=
ρ. cp
Les résultats de mesures de la diffusivité thermique, sont donnés dans le tableau suivant :
Tableau IV.14: Les valeurs de diffusivité thermique du temchemt stabiliser par ciment
Les
C0 C1 C2 C3 C4 C6
compositions
D (mm2/s) 0,421 0,457 0,463 0,498 0,763 0,575
0,8
La diffusivité thermique D (mm2/s)
0,7
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
0
C0 C1 C2 C3 C4 C6
les compositions
D’après la figure IV-13, la diffusivité thermique décrit la rapidité d’un déplacement des calories
à travers la masse d’un matériau et en référence au paragraphe précédent Nous remarquons
nettement que le matériau qui se réchauffe plus et celui qui a une diffusivité plus grande donnée par
le pourcentage de 3%.
Nous constatons une évolution de la diffusivité thermique en fonction de l’augmentation du
pourcentage de ciment. D’après l’équation qui détermine D= λ/ ρ.Cp nous avons vu que λ , ρ.et p
141
Chapitre IV :I :
Chapitre Résultats
SynthèseetBibliographique.
Interprétations
diminuent avec l’augmentation de sable .C’est logique lorsque λ/ r.Cp augmente avec
l’augmentation de % ciment.
La conductivité thermique λ du temchemt stabilisé par la chaux :
1,2
Conductivité Thermique W/m.k
0,8
0,6
0,4
0,2
0
C0 C1' C2' C3' C4' C5' C4 C6
les compositions
Les
C0 C1’ C2’ C3’ C4’ C5’ C4 C6
compositions
Rth (m2.k/w) 0.040 0,037 0,045 0,043 0,042 0,041 0.017 0.034
142
Chapitre IV :I :
Chapitre Résultats
Synthèse et Interprétations
Bibliographique.
0,045
Tableau IV.17: Les valeurs de La chaleur spécifique du temchemt stabiliser par la chaux :
Les
C0 C1’ C2’ C3’ C4’ C5’ C4 C6
compositions
Cp (MJ/m3.K) 1,193 1,313 0,965 1,201 1,270 1,061 1,537 1,004
La figure IV.16 montre la variation de La chaleur spécifique massique des briques en fonction
Des différents pourcentages du temchemt et chaux + brique témoins
143
Chapitre IV :I :
Chapitre Résultats
Synthèse et Interprétations
Bibliographique.
1,6
chaleur spécifique massique (MJ/m 3.K
1,4
1,2
0,8
0,6
0,4
0,2
0
C0 C1' C2' C3' C4' C5' C4 C6
les compositions
Tableau IV.18: Les valeurs de diffusivité thermique du temchemt stabiliser par la chaux :
Les
C0 C1’ C2’ C3’ C4’ C5’ C4 C6
compositions
D (mm2/s) 0,421 0,405 0,452 0,473 0,477 0,431 0,763 0,575
144
Chapitre IV :I :
Chapitre Résultats
Synthèseet Interprétations
Bibliographique.
0,8
0,7
La diffusivité thermique D (mm2/s
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
0
C0 C1' C2' C3' C4' C5' C4 C6
les compositions
145
Chapitre IV :I :
Chapitre Résultats
Synthèse et Interprétations
Bibliographique.
Tableau IV.19 :le meilleur résultat des caractéristiques thermiques et mécaniques des briques
IV.4.Conclusion :
L’analyse et l’interprétation des résultats obtenus après avoir réalisé les essais pour la
détermination des propriétés mécanique et thermique des briques confectionnées nous a permis
d’en tirer comme conclusion :
La composition C3 (avec 3% de ciment) est la composition optimale pour une bonne résistance
à la flexion nous avons obtenu un gain résistance de Rf 3% ciment = 1.31xRf 0% plus que
deux fois.
La composition C3 avec 3% de ciment représente la composition idéales pour une résistance
élevée à la compression ,nous avons obtenu un gain résistance de : Rc3% ciment = 3.32 x
Rc 0% plus que trois fois ,En effet, l’ajout du ciment dans la composition de la brique a
amélioré ces propriétés mécaniques , mais n’a joué aucun rôle dans l’aspect thermique au
contraire pour ,L‘ajout de la chaux dans les briques influe négativement sur leurs résistance
à la compression et à la flexion et positivement sur l’aspect thermique
Si nous comparons nos résultats de résistance par rapport aux résultats des références
nous pouvons dire que nos briques sont moyennes à acceptable de point vue résistance.
146
Chapitre I : Synthèse Bibliographique.
CONCLUSION GENERALE
L’objectif principal de cette étude est d’apporter notre contribution à la valorisation des
matériaux de construction locaux et élargir le domaine de son utilisation de façon rationnel. Le
matériau valorisé est le temchemt qui se trouve après la cuisson en forme de gypse au sud algérien.
Dans ce domaine, il existe très peu de travail de recherche à ce sujet localement à l’heure actuelle.
Le travail que on a effectué consiste à apporter une contribution à la valorisation des sols
Temchemt et de l’intégrer d’une façon rationnelle dans le domaine de construction, en substituant
l’utilisation des briques en ciment comme murs extérieures par celles en Temchemt
A partir cette recherche on peut conclue : L’étude bibliographique, tirée d’un nombre
important de références bibliographiques et qui est basée sur une synthèse des résultats
expérimentaux, montre que :
La composition et la formulation des brique de terres sont très variées L‘habitat en
terre apporte du confort, un sentiment de sécurité et une sensation de bien-être (solidité
du bâtiment).
Le traitement des terres naturels contribuent efficacement à l’amélioration des propriétés
mécaniques à savoir la résistance à la compression est la résistance à la flexion;
Les propriétés physiques des briques de Temchemt sont affectées par l’ajout d'autres
produits.
La première étape de notre travail expérimental consiste à faire tout d’abord une
caractérisation générale des matériaux utilisés, et elle a montré que :
La terre utilisée est un Temchemt de la région de Ouargla, de couleur grise après la cuisson,
à Module de finesse d‘ordre Mf = 3.71 granulométrie étalée et un peu grossier, d'une
résistance à la compression faible, densité sèche 1.51 t/m3. Indice de plasticité d‘ordre 6.68
%
Le ciment utilisé est provient de la cimenterie de LAFARGE usine de Msila,de type CPJ 42.5
de masse volumique apparent 1030.05 Kg/m3et surface spécifiques3700g/cm2
147
Chapitre I : Synthèse Bibliographique.
La chaux utilisée est une chaux vive de la région de Saida de masse volumique 1,3g /cm3,et
surface spécifique8000g/cm2.
La chaux utilisée possède deux types de calcites et joue un rôle important comme retardateur
de prise et aussi dans la stabilisation du milieu basique du temchemt après la réaction de
l’hydratation. Cela est très bénéfique pour éviter la corrosion des armatures s’il existe.
L‘eau de gâchage est de robinet de laboratoire universitaire OUARGLA avec une salinité
acceptable.
Dans la deuxième étape, on a étudié l’effet de la stabilisation des sols Temchemt par le ciment
ou par la chaux, sur les caractéristiques mécaniques et sur les propriétés thermique des brique de
terre stabilisée. L’étude montre que la stabilisation Temchemt par le ciment ou par la chaux produise
un nouveau matériau de propriétés mécaniques très améliorées, mais l'influence sur la résistance
thermique est négative.
L’analyse des résultats montre que:
L’augmentation du pourcentage en masse des stabilisants améliore notablement la résistance
à la flexion, et la résistance à la compression des briques surtout celle stabilisées par le ciment;
Une nette diminution de la résistance thermique des brique de Temchemt stabilisée en
fonction du dosage en liant en restant toujours inférieure à celle des briques en ciment;
L’augmentation du pourcentage en masse des stabilisants augmente la densité du nouveau
matériau ;
La vitesse de propagation des ondes ultrasoniques est d’autant plus grande que le pourcentage
en masse des stabilisants est grand.
Pour cela ; nous recommandons, d'utiliser des brique fabriqués par Temchemt
stabilisés par le ciment, pour la réalisation des murs extérieurs dans les bâtiments à cause de
leur résistance mécanique améliorée ; et aussi à cause de leur résistance thermique faible par
rapport à celle des briques fabriquée en ciment.
Enfin, nous souhaitons que notre travail contribue d’une façon rationnelle à une plus
large diffusion de l’utilisation de Temchemt dans le domaine de la construction.
148
Chapitre I : Synthèse Bibliographique.
RECOMMANDATION :
D'après les résultats obtenus par cette recherche, et en vue d'une future utilisation rationnelle et
efficaces de ces matériaux, nous recommandons pour compléter cette recherche.
Un choix judicieux des matériaux de construction participe à la réduction des températures
de l‘air ambiant à l‘intérieur des locaux. Leurs effets thermiques dépendent de deux qualités
principales, la résistance thermique et la capacité calorifique.
Etudier l‘influence de la température de cuisson sur les propriétés physique et
thermomécaniques des matériaux de construction (Temchemt) ; et les briques aussi. .
Pour améliorer la résistance mécanique et isolation thermique de cette brique, on peut ajouter
des additions présentant de bonne résistance mécanique et isolation thermique tel que les sciures
de bois, les fibres végétales (fibres de palmier dattier ; fibres d’échela ;ciment colle…).
Pour mieux caractériser ce type de brique de Temchemt, nous conseillons De réaliser
d’autres essais à savoir : le retrait, le fluage, la résistance au choc, l’érosion et la Durabilité.
Le comportement de Temchemt vis-à-vis de l’humidité
Etude des caractéristiques de brique de Temchemt utilisé dans la construction d’habitat.
Utiliser des dispositifs architecturaux de protection tels que toiture opaque, casquette,
coupole etc...
Le boisement est obligatoire dans la région saharienne pour diminuer l‘effet de la chaleur.
Encourager l’idée de la construction par les matériaux locaux en se basant sur la stratégie de
la conception bioclimatique
149
Chapitre I : Synthèse Bibliographique.
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Chapitre I : Synthèse Bibliographique.
154
Chapitre I : Synthèse Bibliographique.
Les Annexes
155
Chapitre I : Synthèse Bibliographique.
156
Chapitre I : Synthèse Bibliographique.
introduction
The optimal use of natural ressources is one of the fundamental principles of the construction of
the ksour in the south and specifically the abundant resources on the construction site (no transport
of materials) .the study of building materials amounts to defining their level of adaptation to climate
, wich concerns the management of solar and terrestrial radiation through the walls , according to
the materials that compose them , their thickness and their coating .
1.Définition of Timchent (traditional mortar) :
Is an ivaporitic sedimentary rock of gypsum , originating from the same gypso-limestone source
rocks located in arid and semi – arid climate zones .
It consists for the most part of calcium sulphate semi hydrate ( CaSo4,1/2H2o) according to the
reaction :
CaSO42H2O CaSO4 +1/2 H2O +1/2 H2O
It is used as a hydraulic binder to bind walls and floors and also used in tiles , carved decor,
indoor and outdoor coating , it takes gray after traditional baking for a period ranging from
(4 to5h) to several days before its use in the construction process .
2. Time of occurrence of timchemt :
In Algeria , the appearance of timchemt goes back to the 10 th centry ( foundation of the pentapole
of the m’zab ). Its use is contemporary .
3. Characteristics of timchemt :
It is a non-combustible building material that significantly slowed the spead of fire providing a
high level of passive fire protection and good thermal and acoustic insulation.
The dehydration of gypsum is the base of the manufacture of timchemt .it is known that
according to the conditions under wich this dehydration is carried out ( the degree of temperature
, the duration of cooking ) , the characteristics of the timchemt obtained will be different.
The timchemt is separated from the residues of its manufacture . Compared lime , the calcination
of gypsum consumes 5 to 6 times less wood , a rare fuel in certain regions , including that of
ouargla and m’zab .
The time of taking timchemt is verry fast : ½ to 2 days
157
Chapitre I : Synthèse Bibliographique.
Timchemt is andangered because many desposits of gypsum are now exhausted . the industrially
produced plaster gradually replaces it . the latter is commonly called “PLATNA”, generic name
inscribed on the bags .
From the point of view of its physico-chemical qualities , it is equivalent to time . his catch is
also fast .
The use of industrial plaster as a replacement for timchemt is considered satisfactory from the
point of view of conservation and thermal comfort . aesthetically, the finishing aspects offered
by the new tools differ from the textures obtained traditionally but are acceptable on the old
frame.
4.Temchemt manufacture :
The superficial oven :has a height Buried oven : has a depth of (1-2)m
of 1mon the ground and (2-3)m of under the ground and (4) m of
diameter with a capacity of (1-2) diameter with a capacity of 5 truck
truck maximum for a cooker maximum for a period of 4
period 8 hours
158
Chapitre I : Synthèse Bibliographique.
5.Pathology of aging :
Related to materials and weather conditions : in Algeria , the main factors of alteration of
timchemet cited are :
The infiltration of rainwater
Capillary lifts in masonry , condensation
Poor conditions of implementation of timchemt can also be the cause of degradation various
The effects observed are the lack or loss of ether swelling , faiencage , chalking , brown or
yellowish spots . in general, chemistry is a technique mainly used in areas of low humidity and
subjected to very low rainfall
159