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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE BATNA 2

FACULTE DE TECHNOLOGIE

DEPARTEMENT DE SCIENCE TECHNOLOGIQUE

2éme AnnéeSocle Commun ST

MODULE :MDS

GROUPE : 24

Thème

Année universitaire: 20019/2020


TRAVAUX PRATIQUE DE MÉCANIQUE DE SOLS
I. La teneur en eau :
1. BUT DE L 'ESSAI:Il s'agit de déterminer la teneur en eau pondérale (w) effectuée à partir d'un échantillon
intact, remanié ou reconstitué de tous les sols.
W : rapport de la masse de l'eau évaporée lors de l'étuvage (mw) sur la masse des grains solides (md) exprimé en
pourcentage W = mw/ md
2. PRINCIPE DE L'ESSAI:La perte d'eau d'un échantillon de sol est provoquée par étuvage. Les masses de
l'échantillon et de l'eau évaporée sont mesurées par pesage.
3. MATERIEL NECESSAIRE:
-Une étuve à température réglable /-Balance /-Des coupelles, des boites de pétri ou des bacs ; permettant les
pesées des échantillons / - Un dessiccateur.
4. PROCEDURE D'ESSAI: Tout d'abord, il faut s'assurer de la provenance et de la nature minéralogique ou origine
géologique des matériaux et procéder à une identification visuelle, afin de savoir si, par exemple, lesmatériaux
sont gypsifères, latéritique ou s'il contiennent des matières organiques (matériaux susceptibles d'être modifiés
sous l'action de la chaleur).en cas de doute, le matériau est traité comme s'il était susceptible d'être modifié par
la chaleur
.Une masse« m » de matériau est placé dans un bac propre est sec de masse connue«mi ». .La prise d'essai et
son contenant son pesés immédiatement (m2= m+m1).puis ils sont introduits dans une étuve à 105°C pour les
matériaux insensibles à la chaleur et à 50°C pour les matériaux sensibles à la chaleur.
.Conventionnellement l'évaporation de l'eau est considérée comme achevée si la masse (m 2) de la prise d'essai
ne varie plus.
La durée totale du séchage peut donc varier de quelques heures à plusieurs jours. Généralement on laisse
sécher l'échantillon pendant 24 heures.
5. EXPRESSION DES RESULTATS: La teneur en eau est déterminée par la formule suivante:
W = m w/ md avec : Mw = m2 – m3 / Md= m3 - m1
=> la valeur de la teneur en eau est exprimée en pourcentage(%)

II. Le poids volumique :


1. BUT DE L 'ESSAI :L’essai s’applique à la détermination de la masse volumique d’un échantillon prélevé sur
site dans le sol en place ou dans un remblai ou préparé en laboratoire selon un défini.
2. Matériel nécessaire :Etuve sèche. / Un récipient de volume (V) et masse (M 0)connu / UN entonnoir /Une balance/Une
règle métallique.

3. réparation des échantillons : Enlevez la couche superficielle du sol et débarrasser la couche exposée à
l’évaporation et puis nous allons forer à une certaine profondeur et l’échantillons prélevé bien désintégré afin de
séparer les particules de sol les unes des autres
4. Mode opératoire :
 Peser le récipient après le nettoyage et le séchage(M0)
 Verser dans le récipient le sol, par couches successives et sans tassement avec une vitesse
moyenne (utiliser l’entonnoir ou les mains).
 Araser à l’aide de la règle métallique.
 Peser le récipient rempli(M1)

 Calculer la masse volumique apparente :


M M −M 0
γ ap= t = 1
Vt Vt
 Refaire la mesure 3 fois .
trois γ ap
trois γ ap … ... γ ap ( moyenne )=
3
III. Granulométrie :
1. Définition :L'analyse granulométrique sert à déterminer la distribution en poids des particules d'un
matériau suivant leurs dimensions. L'analyse granulométrique complète comprend en général deux
opérations.
 Le tamisage :pour la distribution pondérale des particules de dimensions supérieures ou égales à
80 microns.
 La sédimentation :pour la distribution pondérale des particules de dimensions inférieures à 80
microns. Si les particules sont inférieures à 0.2 microns seule l'analyse au microscope électronique
peut être utilisée mais les résultats sont encore incertains
2. But :
L’essai d’analyse granulométrique permet essentiellement de déterminer et repartir la grosseur et les
pourcentages pondéraux respectifs des différentes familles des grains d’un échantillon.
Le but de l’essai se matérialise par :
Le dimensionnement des particules qui varie entre 10 -6mm à 1000 mm.
La classification utilisée pour caractériser les grains de différentes dimensions.
L’établissement de la courbe granulométrique qui donne des informations très précises sur le sol étudié.
3. Principe de l’essai : L’essai consiste à classer les différents grains constituant l’échantillon en utilisant une
série des tamis, emboitées les uns sur les autres, dont les dimensions des ouvertures sont décroissantes du
haut vers le bas. Le matériau étudié est placé en partie supérieur des tamis et le classement des grains
s’obtient par vibration de la colonne de tamis.
4. Matériel Utilisé :
 Tamis : Un tamis est une grille de maillage plus ou moins fin
, servant à trier les particules solides,
Fixée sur un cadre ; avec différent diamètre.
Les Diamètres de la série de tamis utilisé : (5mm/25mm/1.25mm

/0.63mm/0.315mm /0.160mm/0.080mm)+Fond étanche

 Balance :Une balance, est un instrument de mesure qui sert à évaluer des masses par comparaison avec des « poids
», dans le langage courant, ou « masses marquées » dont les masses sont connues.

5. Résultats de l’Analyse :
I. Tableau d’Analyse :
Diamètres des tamis Refus cumulé Tamisa cumulé Tamisa cumulé (%)
(mm) (g) (g)
5 211 789 78.9
3.15 438.5 561.5 56.15
2 644 356 35.6
1.25 742.5 257 25.7
0.5 851 149 14.9
0.25 957 42.5 4.25
0.125 994 6 0.6
0.08 996 4 0.4
Fond 1100 / /

Détermination (D10 ,D30 et D60 ) et coefficients Cu et Cc :


De la courbe on a : D10 = 0.35/D30 = 1.60/D60 = 3.65
Cu=D60/D10 =10.42 Cc=(D30)2/D60xD10 =0.43
On remarque que : Le tamisât sur le tamis 80μ = 0.4% < 50% il s’agite d’un sol grenue.
Conclusion : Les pourcentages des refus cumulés ou tamisas cumulés peuvent sont représentés sous forme d’une
courbe granulométrique en reportant les diamètres des tamis en abscisse sur une échelle logarithmique et les
pourcentages en ordonnées sur une échelle arithmétique. La courbe tracée de la manière continue et peut pas
passer par tous les points.

IV. Sédimentometrie :

1. But : La Sédimentometrie complète l’analyse granulométrique par tamisage, elle donne la répartition des grains de
diamètre inférieur à 80 μm.
2. Materiel : Passoir et tamis pour les sols inférieurs de (0.08 mm) ; étuve ; agitateur mécanique ; densimètre gradué,
chronomètre, des floculant. Eau distillé. Thermomètre.

3. Mode opératoire :
1. Prendre deux éprouvettes à essais de 1 litre de contenance.
2. Prendre 60 cm3 de dé floculant et ajouter 440 cm3 d’eau distillée pour obtenir une solution de 500 cm 3
3. Diviser la solution obtenue (500 cm3)entre les deux éprouvettes à raison de250cm 3 chacune.
4. Prendre l’une des deux éprouvettes et la compléter avec de l’eau distillée jusqu’à 1 litre.
Cette éprouvette sera appelée dorénavant l’éprouvette B (l’autre éprouvette sera nommée l’éprouvette A).
5. Prendre 20 g de sol.
6. Verser ces 20 g dans le récipient de l’agitateur mécanique et verser dessus une
certaine quantité de la solution de l’éprouvette A.
7. Procéder à l’agitation mécanique pendant environ 3 min.
8. Verser la suspension dans l’éprouvette A (bien rincer le récipient et les ailettes pour ne pas perdre le matériau).
9. Compléter l’éprouvette A avec de l’eau distillée jusqu’à 1 litre.
10. Procéder à une homogénéisation de la suspension à l’aide de l’agitateur manuel.
11. Introduire le densimètre dans la suspension et procéder aux lectures (On les appellera Rt).
Les temps de lecture sont : 30’’ ; 1 min ; 2 min ; 5 min ; 10 min ; 30 min ; 60 min.
4. Calculs :Lors de la décantation de grains solides en suspension dans l’eau, les grains les plus gros
chutent plus rapidement que les plus petits. La vitesse de chute est directement liée à
leur diamètre (loi de Stockes). Cette relation s’écrit:
V. Les limites d’atterberg :
1. But de l’essai : Identification et classification des sol
2. Principe de l’essai : La consistance d’un sol varie de façon continue selon la teneur en eau : lorsque celle-ci augmente, le
sol passe successivement de l’état solide à l’état plastique puis à l’état liquide. L’essai définit conventionnellement les
limites entres ces états.
3. Matériel :
·      Appareil de casa grande/  Balance de 5kg (précision 1g)/ Etuve ventilé/ Planche à roulets /Capsules en
verre / Spatules / Mortier et pilon en porcelaine
 4. Mode opératoire
N.B : Cet essai est réalisé sur la partie granulométrique appelée mortier inférieur à 0,4mm
-         On malaxe rigoureusement la totalité de l’échantillon afin de bien homogénéiser
-         On remplit la coupelle au tiers
-         On trace le milieu de l’échantillon à l’aide d’un outil à rainurer et l’essai comme immédiatement
-         La coupelle fixée à l’appareil est soumise à une série de chocs réguliers  jusqu’à ce que les deux lèvres se ferment (le
nombre de coups de fermeture doit être compris entre 15 et 35)
-         Pour confirmer le nombre de chocs, il faut recommencer immédiatement l’essai, si les deux essais successif ne
différent pas plus d’un choc, on prélève à l’aide d’une spatule deux échantillon de chaque côté des lèvres et on détermine la
teneur en eau.
5. Calculs :
Calcul de la teneur en eau W% : On calcule le poids du sol ainsi que le poids d’eau qu’il contient
Poids eau
W% =  x 100
Poids, sol sec
 Calcul de la densité humide γh : connaissant le poids humide  de l’échantillon compacté, la densité humide
sera.
Poids du sol humide compacté
γh =  x 100 (en T/m3)
Volume du moule
Connaissant W et γh  on en déduit aisément la densité sèche
γh
γd = 100 + (en T/m3)
W
VI. Compactage ( normale – modifier ) :
1. Essai Proctor normal :le compactage n’est que moyennement poussé. Il est généralement utilisé pour les études
de remblais en terre (barrages et digues).
Il s’effectue en trois couches avec « la dame Proctor normal », l’énergie de compactage est de :
55 coups de dame par couche dans le moule C .B .R.
25 coups par couche dans le moule Proctor normal.
2. Essai Proctor modifié :
le compactage est beaucoup plus intense ;il correspond en principe au compactage maximum que l’on peut
obtenir sur chantier avec les rouleaux à pieds de mouton ou les rouleaux à pneus lourds modernes. C’est
ordinairement par l’essai Proctor modifié que l’on détermine les caractéristiques de compactage (teneur en eau
optima, densité sèche maxima) des matériaux destinés à constituer la fondation ou le corps de chaussée des
routes et des pistes d’aérodromes.
Le compactage dans ce cas la s’effectue en cinq couches successives avec « la dame Proctor modifié »
l’énergie de compactage est de :
55 coups de dame par couche dans le moule C.B.R.
25 coups par couche dans le moule Proctor.

ESSAI DE CISSAILLEMENT

1. BUT DE L’ESSAI
Il s'agit de déterminer les caractéristiques mécaniques d'un sol en procédant au cisaillement rectiligne d'un échantillon sous
charge constante. L'essai de cisaillement permet de tracer la courbe intrinsèque du sol étudié, et de déterminer son angle de
frottement interne ϕ et sa cohésion C.
Ces valeurs servent entre autre à déterminer la contrainte admissible par le sol dans le cas de fondations superficielles et la
poussée du sol sur un mur de soutènement

2. APARAILLAGE DE L’ESSAI 

4.MISE EN PLACE D’UN ECHANTILLON DE SABLE 


a. Préparer environ 1 kg de sable sec tamisé à 0- 0,4 mm.

b.  Solidariser les 2 demi boîtes et vérifier  que le piston coulisse  bien dans la demi boîte  (à chaque boîte correspond un piston
repéré par un numéro).

c.   Mettre en place une plaque dans le fond de la demi- boîte inférieure.

d. Remplir la boîte avec du sable compacté ou non (Le plan de cisaillement doit se trouver sensiblement à mi hauteur  de
l’éprouvette (Après mise en place le piston doit dépasser de 1cm).

e.  Araser avec soin la surface du matériau et placer la plaque supérieure et  le piston.

f.  Déterminer la hauteur et la masse initiale de l’échantillon. En déduire son poids volumique.

5.RESULTATS
Détermination de la surface cisaillée

Pendant l'essai, la surface cisaillée diminue proportionnellement au déplacement des demi-boites. La section corrigée A' de
l'éprouvette à l'instant t est :
la surface initiale de la boite : A=l x l
A' = l ( l - Δl ) avec l : longueur de l'éprouvette ( 10 cm )
Δl = V . t avec V : Vitesse de cisaillement

La vitesse d cisaillement V=1.22 mm/min.


L'effort tranchant "T" ou la « force nette » est égale au produit du coefficient de raideur (raideur du dynamomètre
K=0.67 kg.f/mm) à celui de la lecture sur l'anneau du dynamomètre.

La contrainte de cisaillement :

ESSAI OEDOMETRIQUE

1)- BUT DE L’ESSAI :


La manipulation a pour but de déterminer les caractéristiques

de compressibilité d’un sol qui permettent d’estimer le tassement d’un massif


de sol, par

exemple sous une fondation superficielle :

Sous l’effet des charges appliquées, le sol va se déformer : il va subir un tassement. Pour en évaluer l’ampleur, on reproduit le
phénomène au

laboratoire.

2)-APARAILLAGE DE L’ESSAI :

a- Moule oedomètrique ayant une paroi lisse indéformable.

b- Bâti de chargement. Il comprend essentiellement un levier Qui transmet les surcharges au piston.

c- Disques de poids connus pour charger l’échantillon.

d- Comparateur mécanique pour la mesure des tassements.


e- Deux pierres poreuses avec le papier filtrent. Ce dernier sert à protéger les pierres du colmatage dû aux grains fins.

f- Chronomètre donnant la seconde.

3)-MISE EN PLACE D’UN ECHANTILLON DE SABLE :


- Préparer environ 500g de sable sec tamisé .

-Mettre en place le disque drainant inférieur au fond du moule

-Remplir le moule avec du sable sec (attention : ne pas dépasser les orifices de drainage)

- Araser avec soin la surface du matériau et placer le disque drainant supérieur. Vérifier son horizontalité par 3 mesures au
pied à coulisse et mettre en place le piston.

- Déterminer au pied à coulisse la hauteur (en mm) du piston au dessus du moule (« hauteur après remplissage »).

En déduire la hauteur initiale de l’échantillon sec .

- Déterminer le poids de l’ensemble « moule, disques drainants, sable sec et piston ». En

Déduire le poids du sable sec .

4)- REALISATION DE L’ESSAI :


Un essai oedomètrique par paliers comporte l’application d’une série de pressions dont chacune peut durer 24 heures.

On se propose dans cette expérience d’étudier un échantillon sableux sec, pour lequel le tassement est essentiellement
instantané et peut éventuellement évoluer par fluage.

Le programme de chargement de l’échantillon exprime en termes d’effort vertical applique par le piston, est comme suit :
3,75 ; 9,75 ; 20 ; 75 ; 9,75 ; 3,75 et enfin 0 kg.

Chaque palier doit durer 5 minutes.

On mesure le tassement suivant la cadence suivante : 0,15 secondes, 30 s, 45 s, 1 min et 2 minutes.

-On mesure les dimensions du moule et celles de chaque pierre poreuse.

-On Mesure le bras de levier permettant de calculer l’effort revenant au moule.

-On Pèse le moule oedomètrique vide et la pierre poreuse munie d’un papier filtre et on mettre la pierre poreuse inférieure à la
base du moule. Le bac contenant le moule doit être sec tel que La pierre poreuse joue ici le rôle d’une base pour le moule
oedomètrique.

-On Remplir le moule par du sable sec à partir d’une hauteur de 20 cm par rapport à la pierre poreuse. Les mains doivent
former ainsi un entonnoir de faible ouverture.

-Une fois le moule rempli, on arase la surface supérieure à l’aide d’une règle ou d’un élément rigide et plan et on poser la
pierre poreuse supérieure.

-On pèse l’ensemble moule + échantillon + pierres poreuses et on fixe le moule sur le bac et serre les vis de fixation.

-Par mettre en place le piston et régler le comparateur à zéro on pose le poids correspondant au premier chargement et on
repérer tout de suite la position du comparateur, et ainsi de suite.

-Une fois qu’on atteint l’effort maximum, on procède d’une façon identique au chargement de l’échantillon.

ESSAI AU BLEU DE METHYLENE

BUT DE L’ESSAI: Evaluer l’influence des fines d’origine argileuses contenus dans les sables et graves d’origine
naturelle ou artificielle.

APARAILLAGE DE L’ESSAI :
Burette de contenance 50ml
- Tige de verre
- Agitateur à ailettes de diametre 70 a 80mm et de vitesse de rotation 400 a 500 tours par minute au minimum. 
- baguette de verre de 8mm de diametre et 300mm de langueur
- Chronomètre
- Tamis de 0.08mm , 0.05mm d’ouverture de maille.
- balance de precision 1cg

Matière consommables :

- Solution de bleu de méthylene


- Papier filtre sans cendre
- Kaolinite
- eau distillée
- grave
- sable

Mode opératoire :

1. Préparer l’echantillon : pour cela suivre les etapes suivantes :


- Prélever une masse Mh=300g de la fraction sableuse 0/2mm du granulat a etudier .
- Déterminer la teneur en eau ῳ de l’échantillon.
- Tamiser l’échantillon par voie humide sur un tamis de 0.08mm surmonté par un tamis de décharge de
0.5mm. recueillir les eaux de lavage dans un bécher de 3L. le volume d’eau necessaire au lavage doit etre
egal a environ 500ml
- Sécher les refus au tamis 0.08mm et 0.5mm puis peser : soit M la masse totale des refus.
- Déterminer la masse réèlle ms des particules fines obtenues par lavage soumise a l’essai.
2. Introduire 30g de kaolinite séchée a 105°C (dont on connait la valeur de bleu Vbk) dans le becher contenant
les fines.
3. Brasser l’agitateur a ailettes a raison de 600 tours/minute pendant 5min puis de manière permanante a raison
de 400 tours/minute
4. Effectuer le dosage au bleu de méthylene et le test de la tache en suivant la procedure indiquée au tableau ci-
dissous. Le dosage consiste a injecter successivement des doses bien déterminées de bleu de méthylene dans la
suspension de sol, jusqu'à atteindre la saturation des particules d’argile. Le test de tache permet de repeter
l’instant de cette saturation : on preleve une goutte de liquide dans le becher contenant le sol imbibé de bleu et
on dépose celle-ci syr le papier filtre. Deux cas sont possibles :
- La goutte centrale bleue est entourée d’une zone humide incolore : le test est negatif.
- La goutte centrale bleue est entourée d’une zone teintée de bleu : le test est positf

RESULTATS:

La VBS est une grandeur qui exprime globalement la quantité et l’activité de l’argile contenu dans le matériau étudié.
Le GTR retient 6 seuils:

1. 0,1 : seuil d’insensibilité à l’eau.


2. 0,2 : seuil au dessus duquel apparaît à coup sûr la sensibilité à l’eau.
3. 1,5 : seuil entre les sols sablo-limoneux et sablo-argileux.
4. 2,5 : seuil entre les sols limoneux peu plastiques et ceux de plasticité moyenne.
5. 6,0 : seuil entre les sols limoneux et argileux.
6. 8,0 : seuil entre les sols argileux et très argileux. 

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