Chapitre 01
Chapitre 01
Chapitre 01
G = k L M T (1-1)
1-1-3. Homogénéité
Lorsque des relations physiques expriment des grandeurs présentant le même contenu
dimensionnel, on parle alors d’homogénéité3.
1
Comparer deux grandeurs c’est définir le rapport entre ces deux grandeurs
2
La grandeur de référence principale est appelée unité
3
Il est fortement recommandé de vérifier l’homogénéité des résultats littéraux obtenus. Cette opération permet de
vérifier dans un premier temps la cohérence de vos résultats
x2 xn
f(x) = f(0) + f / (0) x + f // (0) + ............. + f (n)(0) + R (1-3)
1! 2! n!
f (x ) ≈ f (0 ) + x f / (0 ) (1-4)
La fonction f(x) ne présente pas une pente constante, par conséquent si on prend h aussi petit que
possible au point que dans l’intervalle x0, x0+h la fonction f(x) est pratiquement assimilable à un
segment de droite, le coefficient de variation en x0 est donné par :
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La dérivée est donc une pente locale
dy dy du
= (1-6)
dx du dx
C’est par définition la dérivée partielle5 de f par rapport à la variable u1 (les autres variables étant
considérées comme des paramètres constants). De la même manière on définit les dérivées
partielles de la fonction f par rapport aux variables u2 et u3.
1-3-2. Différentielle
1-3-2-1. Différentielle
Si l’on fait subir à la variable x un accroissement dx à partir du point d’abscisse x0, la
fonction f(x) subit alors un accroissement df. On appelle différentielle df de la fonction f(x)
l’expression :
df = f /x dx (1-8)
/
où f x représente la dérivée de la fonction f au point x0.
∂f ∂f ∂f
df = du1 + du2 + du (1-9)
∂u1 ∂u2 ∂u3 3
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Il est important de noter la différence de notation entre la dérivée partielle et la dérivée (totale)
Dans l’approche algébrique un vecteur est défini comme un élément d’un espace vectoriel. Voici
les propriétés essentielles de cet espace vectoriel que nous notons V.
A= A1 e1 + A2 e2 +....... + Ad ed (1-10)
A . B = ABCos (1-11)
A . ( B + C ) = A . B A . C
( A ) . B = A . ( B ) = A . B
A . A ≥ 0, et A . A = 0, si A = 0
A = || A || = A . A , c’est par définition la norme du vecteur A .
A . B = 0, si A est orthogonal à B .
Dans l’espace géométrique à trois dimensions on utilise généralement des bases orthonormées,
c’est à dire des bases dont les vecteurs sont de longueur unité et mutuellement orthogonaux.
En relation avec un système d’axes cartésien on définit habituellement trois vecteurs unitaires i ,
j , k qui forment une base orthonormée, c’est à dire :
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C’est une opération entre deux vecteurs qui produit un scalaire. Attention ! Mettre le point entre les deux vecteurs.
C = A ∧ B = ABSin u (1-13)
A ∧ B = − B ∧ A (anti-symétrie)
A ∧ (B + C) = A ∧ B + A ∧ C (distributivité)
( A) ∧ B = A ∧ B
Muni des règles données par (1-14) on peut calculer le produit vectoriel A ∧ B par le
développement du calcul analytique, sinon, s’il n’y a que 2 ou 3 dimensions (espace
géométrique) il est préférable de calculer le déterminant formel9 qui suit :
i j k A Az A Az A Ay
A ∧ B = Ax Ay Az = y i− x j+ x k (1-15)
Bx By Bz By Bz Bx Bz Bx By
Une autre variante, de la notation ci dessus consiste à faire usage d’une notation plus compacte :
Ax Bx
A ∧ B = Ay ∧ By (1-15bis)
Az Bz
A ∧ (B ∧ C) = B (A . C) − C (A . B) (1-16)
(A , B , C) = A . (B ∧ C) = C . (A ∧ B) = B . (C ∧ A) (1-17)
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Normalement le déterminant ne contient que des scalaires, mais ici il y a des vecteurs
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Le volume orienté est identique au volume géométrique sauf qu’il possède un signe selon l’ordre des vecteurs qui
le délimitent
OM = x i + y j + z k (1-18)
Etant donné deux point P et P’ dont les vecteurs position sont r et r / , respectivement. Le
vecteur qui va du point P’ et aboutit au point P est la différence r - r / , et la norme de r -
r/ :
Contrairement au vecteur position, la plupart des autres vecteurs utilisés en physique sont
indépendants du choix de l’origine.
i/ i Cos + j Sin
/ =
j = − i Sin + j Cos (1-20)
k/ = k
Un vecteur A quelconque peut s’exprimer dans une base comme dans l’autre ;
A = (A'x Cos − A'y Sin ) i + (A'x Sin + A'y Cos ) j + A'z k (1-22)
Ce qui nous permet d’établir la correspondance entre les composantes du vecteur A dans les
deux bases, soit :
Le choix de l’écriture matricielle pour rendre compte de (1-23) est plus adapté dans la mesure où
il facilite le passage d’une base à l’autre :
De la même manière on peut exprimer les composantes (A'x , A'y , A'z ) en fonction des
composantes (Ax , Ay , Az ) :
−1
A'x Cos − Sin 0 Ax
A' y = Sin Cos 0 Ay (1-25)
A'z 0 0 1 Az
OM = x i + y j + z k (1-26)
dl = i dx + j dy + k dz (1-27)
dV = dx dy dz (1-28)
OM = e + z k (1-29)
x = Cos
y = Sin (1-30)
z = z
e = i Cos + j Sin
e = − i Sin + j Cos (1-31)
k
Il est intéressant d’effectuer la dérivée des vecteurs unitaires e et e par rapport à la variable
angulaire.
d e
= − i Sin + j Cos = e (1-32)
d
La dérivée des vecteurs unitaires e et e par rapport à la variable angulaire conduit au vecteur
unitaire directement12 perpendiculaire ( e et − e , respectivement ).
dl = e d + e d + k dz (1-34)
dV = d d dz = d d dz (1-35)
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Pour déterminer les composantes d’un vecteur unitaire du repère cylindrique dans le repère cartésien, il faut
multiplier scalairement ce vecteur unitaire par chacun des vecteurs unitaires de la base cartésienne
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Le sens direct étant imposé par le sens de variation de la variable angulaire
OM = r er (1-36)
De plus comme cela été montré pour les coordonnées cylindriques, la dérivée des vecteurs
unitaires e et e par rapport à la variable angulaire conduit au vecteur unitaire directement
perpendiculaire (Equations 1-32 et 1-33), soit :
d er = e et de = − er (1-37bis)
d
d
dl = er dr + e rd (1-38)
OM = r er (1-40)
x = r Sin Cos
y = r Sin Sin (1-41)
z = r Cos
Il est intéressant d’exprimer la dérivée des différents vecteurs unitaires par rapport aux variables
h1 du1
dl h2 du2 (1-48)
h3 du3
(u1 , u2 , u3 )
où h1, h2, et h3 sont des fonctions du système de coordonnée considéré. Dans le cas particulier du
système de coordonnées cartésiennes, on a :
h1 = h2 = h3 = 1 (1-49)
h1 = 1
h3 = r (1-50)
h3 = rSin
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Si le champ de scalaire en question est un potentiel, on parle alors de surfaces équipotentielles
∇ = i ∂ + j ∂ + k ∂ (1-51)
∂x ∂y ∂z
1 ∂
h11 ∂u1
∇ ∂ (1-52)
h12 ∂u2
∂
h3 ∂u3 u1 , u2 , u3
∇ = er ∂ + e 1 ∂ (1-53)
∂r r ∂
∇ = e ∂ + e 1 ∂ + k ∂ (1-54)
∂ ∂ ∂z
1-6-3-3. Nabla en coordonnées sphériques
Les équations (1-42), (1-48) et (1-52) donnent :
∇ = er ∂ + e 1 ∂ + e 1 ∂ (1-55)
∂r r ∂ rSin ∂
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Un vecteur symbolique n’est pas un vecteur au sens de la définition, mais sur le plan de la représentation
symbolique
1-6-3-4. Le gradient
Le gradient d’une fonction scalaire continue et dérivable est un vecteur noté :
grad f = ∇ f (1-56)
1-6-3-5. La divergence
La divergence d’un champ de vecteurs A est un champ de scalaires noté div A :
div A = ∇ . A (1-57)
1-6-3-6. Le rotationnel
Le rotationnel d’un champ de vecteurs A est un autre champ de vecteurs noté rot A
tel que :
rot A = ∇ ∧ A (1-58)
1-6-3-7. Le Laplacien
Le Laplacien d’une fonction scalaire f(u1, u2, u3) est une fonction scalaire notée :
(
∆ f = ∇ . ∇ )f =∇ 2 f (1-59)
dΦ = A . n dS = A dS Cos (1-65)
Φ= ∫∫dΦ = ∫∫
(S) (S)
A . n dS (1-66)
Φ= ∫∫
(S)
A . n dS = ∫∫∫ (div
(V)
A ) dV (1-67)
Si le flux de A à travers une surface fermée est nul, on dit que le champ de vecteurs est à flux
conservatif. D’après (1-67), si Φ = 0 , donc div A = 0 ; or div (rot B ) = 0 ; donc A est un
rotationnel.
M/
CMM / = ∫
M
A . dl (1-68)
Remarque :
Pour que le vecteur A soit le gradient d’une fonction scalaire, il faut que la circulation de A
sur un contour fermé soit nul, c’est à dire rot A = 0 . Dans ce cas la circulation de A entre
deux point M et M’ est indépendante du chemin suivi.