Etude Et Conception Dun Systeme Dinterco PDF
Etude Et Conception Dun Systeme Dinterco PDF
Etude Et Conception Dun Systeme Dinterco PDF
B.P.368 GOMA
Option : Electro-énergétique
Par : Serge KAMBILU KABANGO
Dirigé par : Prof. Dr. Tech. BARAKA MUSHAGE Olivier
Juillet 2019
i
Epigraphe
« Si vous voulez trouvez les secrets de l’univers, pensez en termes d’énergie, de fréquence,
d’information et de vibration »
Nikola Tesla
ii
Remerciements
Avant tout à Dieu Le Tout-Puissant, pour le souffle de vie qu’il nous accorde et tous les
bienfaits qu’il ne cesse d’accomplir à notre égard ; que la grâce lui soit rendue.
A nos chers et aimables parents KAMBILU KALAMBU Jérôme et FURAHA
KABANGO Onzemille qui m’ont toujours soutenu, motivé et encouragé tout au long de ma
vie.
Ensuite, nous tenons à adresser nos sincères remerciements au directeur de ce travail, le
Professeur Dr BARAKA MUSHAGE Olivier pour son orientation et ses multiples conseils,
accompagnement et pour toute la documentation qu’il a mis à notre disposition en vue de cette
réalisation. Aux autorités académiques de l’ULPGL pour la formation qui me conduit à la
réalisation de ce travail.
Nous profitons également de cette occasion pour dire grand merci particulièrement à nos frères,
sœurs et amis pour leur soutien tant moral que matériel. Il s’agit précisément de : NGOY Jadot,
TSHIALA Josée, UWASE Edith, MANIRIHO Fabrice, KALAMBU Jerry, KAMBILU Akim,
NYEMBA Salima, MPUTU Aicha et MASANKA Jasmine.
Enfin, nous aimerions adresser aussi nos remerciements à nos camarades de promotion et
compagnons de lutte ; et à tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à la réussite de ce
travail.
Résumé
Cette étude a pour objectif de concevoir un système d’interconnexion d’un champ
photovoltaïque avec le réseau de distribution SNEL basse tension. Ayant au centre de l’étude
un système regroupant l’arrivée des panneaux, l’entrée des batteries de stockage, les charges à
délester, les charges à secourir et le réseau, un algorithme de cadencement du système est
proposé pour la bonne gestion de ces différentes parties. Une étude des composants utilisés et
un choix de la méthode de poursuite du point de puissance maximale sont effectués.
L’implémentation de la commande MLI et la vérification des résultats par simulation dans
l’outil MATLAB/SIMULINK donnent des résultats concluants quant à l’injection de la
puissance active au réseau.
ABSTRACT
The purpose of this study is to design a system for interconnecting a photovoltaic array to the
low voltage SNEL distribution network. Having at the center of study a system regrouping the
arrival of photovoltaic panels, the entrance of the storage batteries, the delestable load, the load
to be secured and the network, a system timing algorithm is proposed for a good management
of these different parts. A study of the system components and a choice of the maximum power
point tracking method are performed. The implementation of the PWM command and the
verification of the results in the MATLAB/SIMULINK tool give conclusive results as for the
injection of the active power to the network.
iv
Sigles et abréviations
PV : Photovoltaïque
INTRODUCTION GENERALE
Avec l’évolution de la technologie, les besoins en énergie électrique ne cessent de croitre
chaque année, ce qui fait que l’on développe sans cesse des moyens de production de l’énergie
électrique. Néanmoins, il y a des contraintes liées à cette production : primo la rareté des
ressources fossiles (charbon, pétrole et gaz) et fissile (uranium,…), et secundo l’utilisation
massive de ces combustibles conduit à un sérieux réchauffement climatique dû à l’émission des
gaz à l’effet de serre et à une pollution atmosphérique globale qui ont un effet négatif majeur
sur la vie terrestre. D’où le recours aux énergies propres et renouvelables, essentiellement
l’énergie solaire, géothermique, éolienne, la biomasse et l’hydroélectricité de petite envergure.
L’énergie solaire, en particulier, est disponible partout sur le globe et est entièrement
propre et renouvelable. Cette énergie, captée à l’aide d’un panneau photovoltaïque, constitue
une alternative viable et durale pour la production de l’électricité. Elle est aussi dite
renouvelable, car sa source (le Soleil) est considérée comme inépuisable à l’échelle du temps
humain. En fin de vie, un panneau photovoltaïque aura produit 20 à 40 fois l’énergie nécessaire
à sa fabrication et à son recyclage.
Les panneaux solaires, bien qu’ils soient devenus de plus en plus performants, ont des
rendements qui restent assez faibles, néanmoins les installations PV sont aujourd’hui prises
sérieusement pour compléter la génération conventionnelle d‘énergie dans plusieurs pays
industrialisés [1].
En RDC la production de l’énergie électrique est majoritairement hydroélectrique mais
les besoins restent largement supérieurs aux ressources ; en particulier dans la ville de Goma,
les habitants de la ville essayent de combler ce déficit énergétique, entre autre, par des systèmes
solaires [2].
Une fois installés, et en présence du soleil, les panneaux solaires fonctionnent
continuellement jusqu’à la fin de leur service et cela peu importe si l’utilisation est effective ou
pas ; cela occasionne donc des pertes en cas de surproduction ou de non utilisation.
Pour pallier à ce problème les installations PV peuvent être raccordées au réseau, ce qui
représente une économie importante en investissement et en fonctionnement. Ce raccordement
permet d’injecter le surplus de l’énergie produite au réseau, le réseau constitue alors un genre
de stock d’énergie pour l’installation et pourra alimenter celle-ci en cas de besoin.
La totalité de l’énergie produite est donc transformée en courant alternatif 220V ou 380V.
2
- Le premier chapitre va présenter l’état de l’art : Notions de bas sur les systèmes PV,
- Le deuxième chapitre va présenter les principes de l’interconnexion et de la
commande de l’Onduleur, on y présentera aussi les différentes méthodes MPPT de
commande du hacheur Boost d’entrée de l’Onduleur.
- Le troisième chapitre : on y présentera la conception et la modélisation du système
et les caractéristiques du réseau ; et
- au quatrième et dernier chapitre, la simulation du système proposé sous
l’environnement MATLAB / Simulink.
Après cette étude nous passerons à l’analyse et interprétation des résultats où nous
exposerons les performances du système proposé par rapport aux systèmes existants et
ainsi que ses limitations. Enfin, nous terminerons notre travail par une conclusion
générale et perspective d’avenir.
4
Dans ce chapitre, nous présentons le principe, les technologies ainsi que les applications des
éléments qui interviennent dans la chaine photovoltaïque (cellule PV, convertisseur DC-DC et
l’onduleur), de la cellule PV à la charge continue ou alternative en passant par la topologie des
champs PV.
1.2.1.1. La cellule PV
Une cellule photovoltaïque ou cellule solaire est un composant électronique qui, exposé
à la lumière (photons), produit de l’électricité grâce à l’effet photovoltaïque. La puissance
obtenue est proportionnelle à la puissance lumineuse incidente et dépend du rendement de la
cellule. Celle-ci délivre une tension continue et un courant la traverse dès qu’elle est connectée
à une charge électrique (en général un onduleur, parfois une simple batterie électrique) (voir
figure 1.1).
5
Un cristal semi-conducteur dopé P est recouvert d'une zone très mince dopée N et d'épaisseur
e égale à quelques millièmes de millimètre (mm). Entre les deux zones se trouve une jonction
J. La zone N est couverte par une grille métallique qui sert de cathode K tandis qu'une plaque
métallique A recouvre l'autre face du cristal et joue le rôle d'anode. L'épaisseur totale du cristal
est de l'ordre du millimètre. Un rayon lumineux qui frappe le dispositif peut pénétrer dans le cristal
au travers de la grille et provoquer l'apparition d'une tension entre la cathode et l'anode et si une
charge est connectée à la cellule, elle peut provoquer la circulation d’un courant électrique (photo-
courant).
Tableau 1-1: Rendement des modules en fonction des différentes technologies [4].
Monocristallin 12-15 24
Dans le cas idéal, la jonction PN connectée à une charge peut être schématisée par un générateur
de courant Iph en parallèle avec une diode. Sous obscurité (cf. figure 1.2), l’équation de la diode
est donnée par :
𝑞∙𝑉
𝐼𝑑 = 𝐼𝑠 ∙ [exp ( ) − 1] (1.1)
𝑛∙𝑘∙𝑇
Où
Is : courant de saturation inverse de la diode ;
q : la charge de l’électron (1.6 10-19 Coulomb) ;
k : la constante de Boltzmann (1.38 10-19J.K-1) ;
n : le facteur de non idéalité de la photopile (1< n <2) ;
T : la température de la jonction en K ;
Id : le courant circulant dans la diode ;
I : le courant de sortie, et V la tension de sortie. On a donc I = - Id et V = Vd (voir figure
1-3) ; et
Is : le courant de saturation de la diode ou courant d’obscurité, dont la valeur dépend de
la température.
En circuit ouvert, la charge tend vers l’infini et V tend vers Vco, qui est la tension en circuit
ouvert.
Sous éclairement, voir figure ci-dessous, le courant de sortie I sera donné par (1.2).
𝐼 = 𝐼𝑝ℎ − 𝐼𝑑 (1.2)
𝑞∙𝑉
𝐼 = 𝐼𝑝ℎ − 𝐼𝑠 ∙ [exp (𝑛∙𝑘∙𝑇) − 1] (1.3)
On a donc V = Vd, Iph étant le photo-courant son intensité dépend de l’irradiance (ou de
l’éclairement).
Lorsque les résistances de contacts et les pertes ohmiques sont prises en compte comme dans
le cas réel, nous devons associer au schéma équivalent une résistance série (Rs de l’ordre de
quelques milli ohms) et une résistance parallèle (Rp >> 10), le modèle de la cellule devient
celui de la figure 1.5 [4].
On a: 𝐼 = 𝐼𝑝ℎ − 𝐼𝑑 − 𝐼𝑝 (1.4)
𝑉𝑑 𝑉+𝑅𝑠∙𝐼
Avec 𝐼𝑝 = 𝑅𝑝 = (1.5)
𝑅𝑝
En substituant (1.1) et (1.4) dans (1.3) et sachant que Iph correspond Icc, on a :
𝑞∙(𝑉+𝑅𝑠∙𝐼) 𝑉+𝑅𝑠𝐼
𝐼 = 𝐼𝑝ℎ − 𝐼𝑠 ∙ [exp ( ) − 1] − 𝑅𝑝 (1.6)
𝑛∙𝑘∙𝑇
Dans le cas idéal, bien entendu, on a Rs qui tend vers 0 et Rp qui tend vers l’infini.
Ces résistances (Rs et Rp) donnent dans le cas réel une évaluation des imperfections de la diode
; en considérant que Rs présente une valeur faible et que Rs<<Rp, les pentes de la
caractéristique I(V) sous illumination, calculées en I=0 (circuit ouvert) et V=0 (court-circuit),
donnent respectivement les valeurs inverses des résistances série et shunt. Ainsi, nous pourrons
donc modéliser la cellule PV (et le module PV) avec l’outil MATLAB/SIMULINK.
La cellule photovoltaïque possède une caractéristique courant-tension I=f(V) non linéaire (cf.
Figure 1-7). La caractéristique d’une cellule photovoltaïque balaie 3 quadrants sur les 4
existants. Une cellule PV est un récepteur dans le quadrant 2 et dans le quadrant 4. Le
fonctionnement dans ces deux quadrants est à proscrire car un risque de destruction par
phénomène d’échauffement local (hot spot) est possible. Le fonctionnement dans le quadrant 1
est le fonctionnement normal, en effet dans ce cas la cellule est un générateur, elle produit donc
de l’énergie. L’objectif est donc de faire travailler la cellule dans ce quadrant. L’équation (1.6)
représente l’expression du courant de sortie d’une cellule PV produisant un courant de court-
circuit Icc proportionnel à l’éclairement.
La tension en circuit ouvert (Vco) d’une cellule PV est comprise entre 0,3V et 0,7V selon le
matériau utilisé, la température et son état de vieillissement. Son courant de court-circuit (Icc)
varie principalement selon le niveau d’éclairement et selon les technologies et les tailles de
cellules (entre 5 et 8A pour le silicium cristallin). La figure suivante illustre la caractéristique
I=f(V) d’une cellule monocristalline de 10*10cm (G=1000Wc/m2 et T=25°C). On a comme
caractéristiques Icc=3A et Uv=Vco=0.57V.
Eclairement
Les courbes des figures 1-10 et 1-11 montrent l’influence de l’éclairement respectivement sur
les caractéristiques courant-tension I=f(V) et puissance-tension P=f(V) de la cellule PV à
température constante.
Température
Les courbes des figures 1-12 et 1-13 montrent l’influence de la température respectivement sur
les caractéristiques courant-tension I=f(V) et puissance-tension P=f(V) de la cellule PV à
température constante.
12
Le courant de court-circuit varie peu avec l’augmentation de la température tandis que la tension
à vide diminue beaucoup avec l’augmentation de la température. La puissance maximum
diminue donc aussi avec l’augmentation de la température.
1.2.3. Module PV
Un générateur photovoltaïque ou module (ou encore un panneau photovoltaïque) est constitué
d’un ensemble de cellules photovoltaïques élémentaires montées en série et/ou parallèle afin
d’obtenir des caractéristiques électriques désirées tels que la puissance, le courant de court-
circuit et la tension en circuit ouvert [5].
13
Lorsqu’on regroupe plusieurs panneaux sur un même site on parle de champ photovoltaïque
(ou centrale photovoltaïque). La figure 1-14 illustre un champ PV. L’Annexe A présentera les
caractéristiques du module modélisé et simulé.
Dans un groupement en série, les cellules sont traversées par le même courant et la
caractéristique résultante du groupement en série est obtenue par addition des tensions à courant
donné. La caractéristique d’un groupement de ns cellules PV identiques est présentée sur la
figure suivante :
Les propriétés du groupement en parallèle des cellules sont duales de celles du groupement en
série. Ainsi, dans un groupement de cellules connectées en parallèle, les cellules sont soumises
14
à la même tension et la caractéristique résultante du groupement est obtenue par addition des
courants à tension donnée. La caractéristique résultant d’une mise en parallèle de np cellule PV
identiques en série est présentée sur la figure suivante :
Lorsqu’une cellule PV d’un groupement est masquée, elle voit l’intensité qui la traverse
diminuer. De ce fait, elle bloque la circulation de l’intensité normale produite par les autres
cellules. La tension à ses bornes augmente et provoque l’apparition d’une surchauffe qui
risquerait de l’endommager. Une telle cellule est dite « Hot Spot ».
Figure 1-16. Exemple d'une mesure thermographique d'un toit solaire : deux cellules du panneau d'en bas à
droite présente deux spots remarquables [11]
15
Pour lutter contre ce problème et protéger la cellule masquée, on place des diodes « By-pass »
en antiparallèle sur un certain nombre des cellules en série de sorte à court-circuiter les cellules
ombrées (ou défectueuses).
Autre défit, c’est celui des branches en parallèle, étant donné que ces branches ne peuvent
jamais avoir exactement la même tension, il faut donc éviter que les unes ne débitent dans
d’autres. D’où l’utilité d’utiliser des diodes dites « Anti-retour ».
1.3. Conclusion
Dans ce chapitre nous présentons les généralités sur les systèmes PV en considérant leur
principe de fonctionnement, la technologie utilisée, ainsi que les caractéristiques. Partant de la
production PV, nous avons présenté la modélisation de la cellule PV, ce qui nous a permis de
montré ses caractéristiques courant-tension Ipv(Vp) et puissance-tension P(Vp) ainsi que
l’influence de la température et de l’éclairement sur ces courbes. Ces notions seront très
importantes dans la suite de notre travail.
16
Dans le chapitre précédent nous avons vu comment l’énergie PV est produite. Dans ce qui suit
on va s’intéresser sur comment l’énergie électrique produite par le générateur PV peut être
utilisée de la manière la plus efficiente possible pour alimenter une charge ou être injectée au
réseau.
2.2.1. Notions
L’énergie produite par le générateur PV peut être utilisée par des charges variées. Recharger
une batterie ou alimenter une station de pompage d’eau d’un puits ou encore être injecter au
réseau public sont tous autant des applications. Toutes ces différentes utilisations ont toutes leur
propre exigence en ce qui concerne la fourniture de la tension et du courant, ce qui fait que dans
la plupart de ces applications, il faut interposer un dispositif d’adaptation entre la source PV et
l’utilisation. Ce dispositif peut être :
Un convertisseur DC/DC : qui sert à adapter le niveau de tension continue entre la sortie
du module PV et l’utilisation.
Un dispositif de poursuite de puissance maximum (MPP Tracker) : permet de
fonctionner à tout instant proche du point de puissance maximum. Ce dispositif peut être un
régulateur ou un convertisseur DC/DC.
Un onduleur (convertisseur DC/AC) : permet de convertir la tension continue en une
tension alternative, pour des charges à courant alternatif et/ou l’injection au réseau.
Les technologies actuelles vont dans le sens de réunir tous ces blocs en un seul équipement
(souvent dit controller), notre travail se lance aussi dans cette optique.
17
𝑃1 = 𝑉1 ∙ 𝐼1 = 𝑉2 ∙ 𝐼2 = 𝑃2 (2.1)
Si on choisit les tensions V1 et V2 différents, les courants I1 et I2 seront aussi différents. D’où
on parle de convertisseur d’impédance. La figure suivante illustre le principe de fonctionnement
des hacheurs.
Figure 2-2. Schéma de principe du hacheur et la forme de tension aux bornes de la charge
𝑡1
On définit le rapport cyclique = , on observant la figure précédente on constate que la tension
𝑇
de sortie V2 est fonction de 𝛼. On a alors 𝑉2 𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛 = 𝑉1 ∙ 𝛼 avec V2 et V1 en volts(V) et t1
et T en secondes (s), 𝛼 est un nombre sans dimension compris entre 0 et 1.
18
Il existe plusieurs types de convertisseurs DC/DC, selon le rapport qu’on souhaite avoir entre
V1 et V2 principalement :
Le hacheur Buck : encore appelé hacheur abaisseur (dévolteur) car il donne une tension
de sortie V2 inférieure à la tension d’entrée V1.
Le hacheur Boost ou convertisseur Boost : encore appelé hacheur élévateur (survolteur)
car il donne une tension de sortie V2 supérieure à la tension d’entrée V1.
Les figures 2-3 et 2-4 montrent respectivement les circuits de principe de ces deux types de
hacheurs [11].
Utilisé lorsqu’on est en présence d’un groupement des modules en série qui nous donne une
grande tension à la sortie du générateur, qu’on doit réduire avant de l’appliquer à une charge.
On obtient donc que la tension de sortie aux bornes de la charge est proportionnelle au rapport
cyclique :
𝑉2 = 𝛼 ∙ 𝑉1 (2.2)
19
Pour pouvoir, par exemple, connecter une centrale PV au réseau, il est nécessaire d’élever sa
tension au niveau de la tension maximale du réseau, ce qui peut se faire grâce à un hacheur
Boost dit survolteur.
Lorsque le transistor est bloqué, la tension aux bornes de la bobine s’ajoute à celle de la source
V1 : Le hacheur est donc un élévateur de tension. La valeur moyenne de la tension de sortie
aux bornes de la charge est :
𝑉1
𝑉2𝑚𝑜𝑦 = (2.3)
1−𝛼
Il existe au moins une vingtaine des méthodes de poursuites de puissance maximum, dont
l’efficacité et la rapidité varient. La méthode Perturbation et Observation (méthode proche de
la méthode Hill Climbing) dont nous présenterons le principe, reste la plus populaire à l’heure
actuelle. Les figures 1-21 et 1-22 représentent respectivement l’algorithme et les courbes de
I=f(V) et P=f(V) de la recherche du point de puissance maximum par cette méthode.
En commençant par le début (Voc , 0) c-à-d circuit ouvert, le rapport cyclique est changé et la
nouvelle puissance Pn calculée, puis le rapport cyclique amélioré dépendamment du résultat
(Pa > Pn ?) on le diminue ou on l’augmente. Ainsi de suite jusqu’à atteindre le point de
puissance maximum.
Ils sont classés en 3 catégories en fonction des choix techniques retenus par les fabricants
d’onduleurs [10]:
Les onduleurs munis d’un transformateur basse fréquence 50 Hz (BF)
Les onduleurs munis d’un transformateur haute fréquence (HF)
Les onduleurs sans transformateurs
Ces derniers sont plus avantageux sur le plan investissement et restent les moins encombrants.
Notre étude portera sur l’architecture en pont complet monophasé (et/ou triphasé) (voir chap.4).
Pertes ≈ 35 % ≈ 25 % ≈ 10 % ≈ 6 % au plus
Puissance maximum 100 W 500 W en monophasé et 1kW 1 kW en monophasé et 10kW 100kW en triphasé
conseillée en triphasé en triphasé
(Valeur approximative)
Applications Eclairage Eclairage, micro-ordinateurs Toutes les applications y Toutes les applications y
compris la variation de vitesse compris la variation de vitesse
(Ne pas utiliser avec les (Déconseillé avec les charges des moteurs asynchrones des moteurs asynchrones
charges inductives) inductives)
23
Figure 2-7. Schéma de principe de la sécurisation avec injection de la totalité de la production [13]
Séquences Fonctionnement
Figure 2-8. Schéma de principe de la sécurisation avec injection des excédents de la production [13]
Séquences Fonctionnement
On connecte à travers une inductance Lc une source de tension que l’on peut contrôler en
fréquence, en amplitude et en phase. On suppose que cette tension est parfaitement sinusoïdale
de telle sorte qu’elle obéit à la loi suivante :
𝑑𝑖
La loi des mailles permet d’écrire : 𝑉𝑟 − (𝐿𝑐 + 𝐿𝑟 ) ∙ − 𝑉𝑐 = 0
𝑑𝑡
𝑑𝑖 1
→ = (𝑉 − 𝑉𝑐 )
𝑑𝑡 𝐿 𝑟
1
𝑖= ∙ ∫(𝑉𝑟 − 𝑉𝑐 ) ∙ 𝑑𝑡
𝐿
√2∙𝑉𝑟 √2∙𝑉𝑐
𝑖= ∙ cos(𝜔𝑟 ∙ 𝑡) − ∙ cos(𝜔𝑐 ∙ 𝑡 − 𝛽) + 𝐴 (2.6)
𝐿∙𝜔𝑟 𝐿∙𝜔𝑐
√2∙𝑉𝑐 √2∙𝑉𝑟
𝐴= ∙ cos(𝛽) − (2.7)
𝐿∙𝜔𝑐 𝐿∙𝜔𝑟
√2 ∙ 𝑉𝑟 √2 ∙ 𝑉𝑐
𝑃𝑟 = 𝑣𝑟 ∙ 𝑖 = √2 ∙ 𝑉𝑟 ∙ sin(𝜔𝑟 ∙ 𝑡) ∙ ( ∙ cos(𝜔𝑟 ∙ 𝑡) − ∙ cos(𝜔𝑐 ∙ 𝑡 − 𝛽))
𝐿 ∙ 𝜔𝑟 𝐿 ∙ 𝜔𝑐
𝑇𝑟
1 √2 ∙ 𝑉𝑟 √2 ∙ 𝑉𝑐
𝑃𝑚𝑜𝑦 = 𝑃 = ∙ ∫ √2 ∙ 𝑉𝑟 ∙ sin(𝜔𝑟 ∙ 𝑡) ∙ ( ∙ cos(𝜔𝑟 ∙ 𝑡) − ∙ cos(𝜔𝑐 ∙ 𝑡 − 𝛽)) ∙ 𝑑𝑡
𝑇𝑟 𝐿 ∙ 𝜔𝑟 𝐿 ∙ 𝜔𝑐
0
𝑇𝑟
2 𝑉𝑟 2 𝑉𝑐 ∙ 𝑉𝑟
𝑃= ∙∫ ( ∙ sin(𝜔𝑟 ∙ 𝑡) ∙ cos(𝜔𝑟 ∙ 𝑡) − ∙ sin(𝜔𝑟 ∙ 𝑡) ∙ cos(𝜔𝑐 ∙ 𝑡 − 𝛽)) ∙ 𝑑𝑡
𝑇𝑟 𝐿 ∙ 𝜔𝑟 𝐿 ∙ 𝜔𝑐
0
1
En utilisant la relation trigonométrique 𝑠𝑖𝑛𝑎 ∙ 𝑐𝑜𝑠𝑏 = ∙ (sin(𝑎 + 𝑏) + sin(𝑎 − 𝑏)) ; on a :
2
𝑇𝑟
1 𝑉𝑟 2 𝑉𝑐 ∙ 𝑉𝑟
𝑃= ∙∫ ( ∙ sin(2 ∙ 𝜔𝑟 ∙ 𝑡) − ∙ (sin(2 ∙ 𝜔𝑟 ∙ 𝑡 − 𝛽) + sin(𝛽))) ∙ 𝑑𝑡
𝑇𝑟 𝐿 ∙ 𝜔𝑟 𝐿 ∙ 𝜔𝑐
0
𝑉𝑐∙𝑉𝑟
𝑃= ∙ sin 𝛽 (2.9)
𝐿∙𝜔𝑟
28
Lorsque 𝛽 < 0 alors la puissance transite de la source Vc à la source Vr. On peut espérer en
contrôlant l’angle de déphasage entre vr et vc, maitriser le sens de transfert de la puissance. D’où la
nécessité de maitriser vc à travers sa fréquence, son amplitude et son déphasage avec le réseau.
La tension vc est obtenue grâce à l’emploi d’onduleur ML, ce qui permet de le contrôler.
Pour que le transfert soit optimal on cherche à réaliser un courant en opposition de phase avec la
tension du réseau.
𝑃
Or la puissance : 𝑃 = −𝑉𝑟 ∙ 𝐼 ⟹ 𝐼 = − (2.11)
𝑉𝑟
𝑃 2
𝑉𝑟2 + (𝑋 ∙ ) = 𝑉𝑐2 (2.12)
𝑉𝑟
29
2.5. Conclusion
Dans ce chapitre nous avons premièrement passé en revue les différentes parties de la chaîne
de conversion PV, nous avons ensuite parlé de la fonction de sécurisation avec injection de la
puissance au réseau et enfin on a vu les principes de l’échange d’énergie et du réglage de la
puissance transférée. En ce qui concerne cette dernière partie, dans la pratique, les
caractéristiques du réseau et de la liaison des deux sources n’étant pas connues avec grande
précision, on réalise une boucle d’asservissement dont le rôle est d’imposer le courant i. Ce qui
permet de stabiliser la connexion.
30
On peut y intégrer un générateur auxiliaire de secours comme indiqué sur la figure qui suit :
31
L’utilisation du réseau et/ou du générateur est priorisée de sorte que le générateur ne s’allume
qu’en des cas rares tels que l’absence du réseau et les batteries déchargées, ou au-delà du délai
d’autonomie de l’onduleur. L’objectif étant de minimiser les coûts de l’énergie et des opérations
tout en privilégiant l’utilisation des énergies renouvelables (particulièrement le
photovoltaïque), l’option intégrant le générateur auxiliaire ne sera pas développée.
Pendant la production PV, les batteries se chargent, les charges sont alimentées et le surplus de
puissance est injecté au réseau. Lorsqu’il y a carence le réseau fournit aux charges et recharge
les batteries si nécessaires.
Notre système fonctionnera de façon centralisée, c’est-à-dire dans une topologie « onduleur
central », telle qu’un seul onduleur réseau central s’occupe de toute la centrale photovoltaïque
(ou du toit solaire). Son fonctionnement inclut la présence ou non du réseau, d’un générateur
(Groupe électrogène) et du rack des batteries pour le fonctionnement en autonome. Selon le
fonctionnement, la production de la centrale PV alimente les charges, recharger les batteries et
les surplus de la production injectée au réseau (Feed In).
32
Le système étant centralisé, il ne doit se connecter au réseau que si celui-ci est en état de
fonctionnement normal, pour éviter un dysfonctionnement ou une surcharge. Il se connecte
donc en « parallèle » via un relais avec réseau pour réguler en permanence la tension. Il sera
donc du type « line interactive » surveillant la tension en continu [14]. La figure suivante
montre l’algorithme du fonctionnement proposé.
33
Selon notre algorithme, le système commence par détecter la présence du réseau, en l’absence
du réseau il passe en mode autonome à 50Hz. Sinon, il passe au second test qui est de vérifier
la qualité du réseau, par vérification d’amplitudes, fréquences et ordre de succession des
phases ; si pas conforme, le système fonctionne en mode autonome. Si bon, on vérifie l’état de
charge des batteries si celles-ci sont très faibles (SOC < 60% pour les batteries au plomb et à
30% pour les batteries au lithium par exemple) et qu’il y a production PV, on recharge les
batteries en priorité. Enfin si la production PV est supérieure à un seuil, il se synchronise au
réseau et s’y connecte pour la réinjection du surplus du surplus d’énergie.
34
La partie control génère les signaux de commande de l’onduleur, des deux hacheurs et effectue
la synchronisation au réseau. Elle peut être basée sur un microcontrôleur assez puissant ou un
DSP ; néanmoins il y a aussi lieu de séparer les quatre commandes.
35
Selon que la commande est sur Td ou sur Ts (changement de sens du courant IR), cet hacheur
fonctionne respectivement en dévolteur ou en survolteur.
On peut s’en servir pour soit charger la batterie à partir du bus continu (311Vdc), dans ce cas il
fonctionne en dévolteur, soit pour alimenter les charges à secourir à partir de la batterie, dans
ce cas il fonctionne en survolteur.
36
Figure 3-8. Schéma de simulation d'un onduleur MLI monophasé dans ISIS/PROTEUS
Le système étant triphasé, le montage utilisé sera quant à lui constitué de pont complet triphasé
(à trois branches). La figure ci-dessus représente l’étage de puissance de l’onduleur MLI
triphasé que l’on va employer.
Le pont à IGBT permet de simplifier la commande et les pertes étant donné les IGBT présentent
des pertes de conduction plus faibles que les transistors bipolaires et peuvent gérer une tension
bien plus élevée que celle supportée par les MOSFETs.
38
𝑉𝑎 = 𝑉𝑚 sin(𝜔 ∙ 𝑡)
2𝜋
{ 𝑉𝑏 = 𝑉𝑚 sin(𝜔 ∙ 𝑡 − 3
)
4𝜋
𝑉𝑐 = 𝑉𝑚 sin(𝜔 ∙ 𝑡 − )
3
⃗ 𝐴𝐵 = 𝑉
𝑈 ⃗𝑎 − 𝑉
⃗𝑏
⃗ 𝐵𝐶 = 𝑉
{ 𝑈 ⃗𝑏 − 𝑉⃗𝑐
⃗ 𝐶𝐴 = 𝑉
𝑈 ⃗𝑐 − 𝑉
⃗𝑎
Avec 𝑈𝑚 = √3 ∙ 𝑉𝑚 et 𝑉𝑚 = √2 ∙ 𝑉𝑒𝑓𝑓
Vu d’un point du réseau, il peut être considéré comme une source de tension en série une
inductance L et une résistance R, on utilisera donc le modèle suivant :
39
3.6.2. Protection
Une protection contre les surcharges à déclenchement instantané et/ou temporisé exprimée en
VA peut être intégrer au système pour le protéger contre la réinjection dans le réseau en cas de
coupure de celui. Si le système détecte un appel brusque ou progressif d’une forte puissance
vers le réseau, doit pouvoir s’y déconnecter dans un délai bien déterminé.
40
Cette opération est délicate, le système doit pouvoir réaliser, à chaque instant, la même
amplitude, même fréquence, et la même phase vue de la charge. Et vu du point de connexion,
un déphasage adéquat 𝛽 doit être observé entre la tension du réseau et celle du système
(onduleur), en fonction du sens de l’écoulement de la puissance. Un contrôleur intégrant les
transformations de Park et une boucle de verrouillage de phase peuvent être implémenté pour
l’interconnexion mais aussi pour le contrôle de la tension du bus continu.
Les sorties des régulateurs donnent les composantes de la tension de référence de la MLI dans
le repère d-q. Passant par la transformation inverse de Park, nous obtenons les références du
signal de commande MLI des interrupteurs de l’onduleur.
3.8. Conclusion
4.1. Introduction
Dans ce chapitre nous allons simuler dans l’outil MATLAB/SIMULINK les différentes parties
qui constituent le système, présentées au chapitre précédent, puis le système entier en mode
autonome et enfin le système connecté avec réseau.
Les figures ci-dessous donnent les modèles respectifs du hacheur Buck et du hacheur Boost,
réalisés dans SIMULINK.
Comme montré sur la courbe ci-dessus, à l’entrée du Buck, on a une tension de 120V mais à la
sortie on obtient une tension réduite à 100V ; ainsi le Buck fonctionne.
Pour le Boost on a :
Comme illustré sur la figure ci-dessus, à l’entrée, on a une tension de 120V mais à la sortie on
a une tension élevée à environ 250V, donc presque le double de tension d’entrée ; ainsi le Boost
fonctionne. Ces résultats étaient prévisibles vu qu’on a utilisé un rapport cyclique de 50%.
Les résultats donnent des valeurs proches des valeurs nominales des panneaux utilisés pour les
simulations.
On trouve une puissance d’environ 320W qui la valeur nominale du panneau pour un
éclairement de 1000W/m2 et une température de 25°C. Et on garde le fonctionnement proche
de la puissance nominale peu importe la variation de ces deux variables.
La commande MLI utilisée est celle dite « à commande par sinusoïde », dont le principe
consiste à générer une sinusoïde basse fréquence, dite la modulante, que l’on compare à un
signal en dent de scie (ou triangulaire) de plus haute fréquence, dite la porteuse. Le signal de
sortie vaut 1 si la modulante est plus grande que la porteuse, sinon il est égal à 0.
Ci-après le schéma de simulation de l’onduleur MLI triphasé sans filtre alimentant une charge
R-L :
Ce signal contient trop d’harmoniques dus à la haute fréquence de la commande MLI, pour les
réduire il faut l’utilisation d’un filtre « PASSE-BAS ».
On a conçu un filtre passif du 3e ordre, du type RLC en T, qui nous permettra de réduire
considérablement les harmoniques. Le schéma de simulation avec filtre est repris ci-après :
47
La figure ci-dessous donne les résultats obtenus lors de la simulation de l’onduleur avec filtre
passe-bas, les paramètres du filtre étant R=1ohm ; L= 10mH et C=100uF:
On voit qu’en effet le filtre supprime les harmoniques et on obtient ainsi des tensions
d’amplitude environ 620V crête à crête, et de fréquence 50Hz.
48
Le contrôleur joue le rôle de régulateur entre la sortie et l’entrée qui est la tension du bus
continu.
Les courbes ci-dessus montrent les tensions simples, les courants et les tensions composées
mesurés au niveau de la charge au bus AC interconnecté au réseau. Nous avons de haut en bas
les courants de ligne du réseau, les tensions simples et les tensions composées du réseau. La
tension de sortie et le courant de charge étant en phase vu du réseau, cela confirme l’injection
de puissance active au réseau.
50
4.4. Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons simulé les différents blocs du système en étude et les résultats
sont concluants. Le réseau ayant été modélisé par une source de tension, en série avec le filtre
conçu nous avons comme résultats à la sortie de l’onduleur une sinusoïde pure. Ce qui permet
d’avoir une injection de puissance active au réseau.
51
Conclusion générale
Pour faire fonctionner le système avec le réseau dont les caractéristiques ont été définies,
nous avons établi l’algorithme de fonctionnement du système. L’algorithme défini nous a
permis d’établir un schéma bloc qui décrit le fonctionnement du système et le modèle des
différents blocs intervenant dans ce schéma (le hacheur Boost à commande MPPT, le hacheur
réversible et l’onduleur MLI triphasé).
Enfin, nous avons simulé les différentes parties du système, ainsi que le système et les résultats
sont concluants quant au fonctionnement de ces différentes parties, c’est-à-dire les hacheurs et
l’onduleur MLI. L’injection de l’énergie au réseau a produit des résultats en accord les
recommandations de la théorie.
Comme tout travail, notre travail n’a pas été parfait, néanmoins peut être améliorée par les
futurs chercheurs, sur les points suivants :
Bibliographie
[2] www.lemonde.fr/afrique/article/2016/12/26/en-rdc-les-energies-renouvelables-aiment-l-
espoir-l’electricite-pour-tous_5054065_3212.html
[3] NDAYE NKANKA Bernard, Economie de l’énergie, Cours inédit, ULPGL 2016.
[4] www.connaissancedesenergies.org/fiche-pedagogique/energie-solaire-exploitation;
consulté le 09 Avril 2019.
[5] C.E.G. OGOULOLA, Etude de la connexion au réseau basse tension d’une centrale
photovoltaïque, Mémoire de fin de formation, UAC, Benin, Février 2015.
[7] DGS, Planning and Installing Photovoltaic systems, A guide for Installers, Architect and
Engineers, Routeledge 2013.
[9] Thi Minh Chau Le, Couplage Onduleurs Photovoltaïques et réseau, aspect
contrôle/commande et rejet des perturbations, Thèse de Doctorat de l’Université de Grenoble,
Janvier 2012.
[10] B. Gaiddon (HESPUL), T. Tran-Quoc (IDEA), TMC. Le (IDEA), Seddik Bacha (G2Elab),
C. Duvauchelle (EDF), Typologie des onduleurs pour systèmes photovoltaïques, Projet
ESPRIT, ADEME Décembre 2010.
[13] H. Patrick, Installation Solaire connecté sur le réseau avec sécurisation, Lycée JOLIOT-
CURIE RENNES.
[14] www.commentcamarche.net/contents9/994-onduleur
[15] www.powertechsystems.eu/fr/home/technique
55
Parallel strings 40
58
#include "Arduino.h"
#define SHIFT_ACCUM 25
uint32_t icr;
uint32_t table_onde[NECHANT];
uint32_t accum1,accum2,accum3,increm;
char clockBits;
TCCR1A = 0;
TCCR1A |= (1 << COM1A1);// Clear OC1A on compare match when up counting,set OC1A
on compare match when down counting
TCCR1B = 1<< WGM13; //phase and frequency correct pwm mode, top = ICR1
int d = 1;
icr = (F_CPU/1000000*period/2);
d++;
icr = (F_CPU/1000000*period/2/diviseur[d]);
clockBits = d;
accum1 += increm;
accum2 += increm;
int i;
float dt = 2*3.1415926/NECHANT;
for(i=0;i<NECHANT; i++) {
table_onde[i] = icr*0.5*(1.0+amp*sin(i*dt));
void setup() {
pinMode(9,OUTPUT);
pinMode(10,OUTPUT);
accum1 = 0;
60
accum3 = 0;
init_pwm_timer1(period_pwm);
set_sinus_table(1.0);
void loop(){