Ma Belle Mère Ma Rivale
Ma Belle Mère Ma Rivale
Ma Belle Mère Ma Rivale
-Tu fais quoi avec une fille qui n’a que le probatoire ? Elle passe son
temps à manger et dormir alors que tu t’époumones pour ramener de
l’argent à la maison.
-Carlos mama à raison, Lesly n’est qu’une consommatrice et tu n’iras
pas loin avec elle. Je te tire les oreilles tous les jours mais tu ne veux
pas comprendre, j’ai ma copine qui viens de finir sa formation en tant
que élève de l’ENAM. Elle est célibataire et elle n’a pas d’enfant, voilà
le genre de femme que nous on veut.
-Mais je dis hein, vous avez la mémoire courte ou quoi ? Vous ignorez
que c’est à cause de moi que cette fille n’a pas pu terminer ses études
?Elle préparait justement son Baccalauréat quand elle est tombée
enceinte et son père la foutu à la porte.Avec le stress et les menaces
de la grossesse,elle n’a pas pu réussir et depuis là elle est devenue
une femme au foyer dévouée.C’est quoi votre problème?
-C’est parce qu’elle est bête qu’elle n’a pas pu passer dis donc. Moi je
connais des filles, même en étant enceinte réussissent à leur examen.
Bon, admettons que ce soit à cause de la grossesse, l’enfant est alors
resté dans son ventre ? Endalé a quel âge aujourd’hui ? Depuis 6ans ?
Non mais n’exagères pas ! Elle est paresseuse !
-Elle mange bien ton argent, bientôt elle va remplir la maison avec son
corps.
-Ce n’est pas mon argent mais le notre.
-Fermes ta bouche ! N’importe quoi ! Elle t’a charmé?
Et moi qui croyait que ce n’étais qu’une blague mais, elle était on ne
peux plus sérieuse. Elle avait appelé son fils pour l’informer de sa
venue au nord mais celle-ci n’avait pas précisé que c’était pour son
installation définitive.
-Allô Carlos !!
-Oui maman comment tu vas ?
-Ça va, je voulais te dire que je suis comme ça à l’agence hein, je vais
arriver à Yaoundé dans l’après midi ensuite je vais prendre le train
pour Garoua.
-Ahhhhh !! Maman il y’a un problème ?
-Ça veut dire quoi ? Je ne peux plus venir chez mon fils ?
-Non maman pourquoi tu te fâches ? Je demande ça Parce-que c’est
un très long voyage et y’a sûrement une raison pour cette peine.
-Oui, mon fils me manque.
-Hahaha d’accord maman je t’attends.
-Oh ! Madame ! Tu dors quoi ?Mon fils ne t’a pas dit que je venais ?
-Bienvenue ma’a…
-Carlos et moi nous sommes entrain d’aller au marché, je ne veux pas
te surprendre entrain de dormir à mon retour, c’est toi qui fera la
cuisine et j’espère que tu sais t’y prendre.
Pour éviter les problèmes, j’avais acquiescé de la tête avant que l’on
ne se sépare et elle est partie.
Deux mois passèrent et ma belle mère était toujours là, elle n’avait
même pas l’intention de s’en allée et avec mon mari ca devenait de
plus en plus tendu. Lorsqu’on essayait d’avoir un peu d’intimité, elle
débarquait dans la chambre avec des prétextes bidons, même quand
nous étions enfermés.
-Qui t’appelle ?
-Ma sœur ?
-Ta sœur a déjà la base ? J’ai entendu la voix d’un homme et toi me
dire ta sœur ? Donnes moi ton téléphone.
-Non, je ne le ferai pas.
-Et pourquoi ?
-Tout simplement Parce-que même mon mari ne le fais pas, Carlos à
confiance en mois.
-Ton mari hein, il t’a épousé où ?
-Il ne m’a pas encore épousé mais c’est pour très bientôt.
-Mon fils ne pourra jamais t’épouser tant que je serais vivante, tu lui
donnes quoi à part le sexe ?
-Je rends ton fils heureux à tous les niveaux et nous allons sceller
notre union que tu le veuille ou pas.
-C’est maintenant de cette façon que tu parles ?
-Non la mère ci, toi tu m’as déjà gagné, tu me parles très mal mais
quand je veux riposter tu te fais passer pour la victime.
-Tu ne vas plus durer dans cette maison, je vais chercher une bonne
femme à mon fils, laideron ! Tu ne peux pas te mettre au régime ?
-De nous deux qui devrait se mettre au régime ? Laisses moi te dire
que tout ce que tu me fais subir entache la destinée de tes filles.
Elle s’est levée brusquement et elle m’a claqué. La gifle était très
douloureuse Parce-que je m’y attendais pas. Au même moment son
fils est entrée et elle s’est jetée sur lui.
-Mama !
Cette nuit la j'ai fait un songe, il est venu me parler dans mon
rêve et il était en genou. Sa mère l'avait forcé à épouser cette
fille parce qu’elle était de bonne famille et il y a pris goût
parce qu’elle avait beaucoup d'argent à investir. Je lui ai
demandé de partir et de ne plus revenir me déranger car
j'avais de quoi prendre soin de mes enfants. Je me suis
réveillée en larme cette nuit et j'ai juré que c’était a dernière
fois que je souffrais ou pleurais à cause d'un idiot tel que lui.
Ma belle mère est bien évidemment retournée à Garoua après
le deuil, elle pensait pouvoir vivre avec la veuve de son fils et
même récupérer la maison si possible mais elle ne savait pas
à qui elle avait à faire. La femme de Carlos n’était pas mole
comme moi, elle savait se battre pour ses droits et ma belle
mère a vu le feu. Celle-ci a été tabassée copieusement par
les frères et sœurs de la fille avant d’être jetée à la rue
comme une ordure. Elle menaçait de récupérer la
quincaillerie mais elle n'avait aucun papier, elle était
abandonnée à elle-même et ses enfants la détestaient depuis
la mort de leur frère cadet. Elle s'est noyée dans l'alcool et
elle est devenu buveuse numéro un de bili-bili. Une bière,
c’est de l’argent et de l'argent elle n'en avait pas alors, elle se
contentait du nectar alcoolisé fabriqué par les nordistes. Elle
n'avait plus de domicile, elle était devenue méconnaissable,
même Lucien l'avait abandonné. Normal, qui voudrait passer
le reste de sa vie avec une vielle peau ? Elle n'a jamais pensé
à venir me demander pardon, elle racontait partout que c’est
moi qui avait détruit sa famille, pitoyable !
J'ai accouché une autre magnifique petite fille, adorée par
ses oncles paternels et maternels, j'avais refait ma vie et mes
affaires avançaient bien. Quelques années après j'ai fait la
rencontre de Séraphin, et ce fut la rencontre la plus
importante de ma vie. Cet homme était fou amoureux de moi,
il m’avait accepté avec mes deux filles et avait promis de
faire de moi la femme la plus heureuse du monde. Par
précaution, j'ai laissé mes enfants avec ma mère, mon père
trouvait que c’était une très bonne idée mais chaque mois
j'allais les voir au moins une fois en compagnie de mon mari,
oui MON MARI et non mon concubin car Séraphin m’avait
honoré, il avait lavé ma honte et essuyé mes larmes. La vie
nous souriait, il était un professeur de lycée et moi aussi
j'avais mes moyens, que demander de plus ?
Fin !
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