Manjra
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financière
La digitalisation bancaire
Année universitaire:
1 2019/2020.
Plan
Introduction………………………………………………………….………………….3
Conclusion…………………………………………………………………………….
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I - INTRODUCTION
Cependant, cette mondialisation bancaire rend les banques plus vulnérables aux
crises car elles sont liées entre eux.
EN effet, certaines banques ne vont pas résister à cette crise telles que la banque
américaine Lehman brothers aux Etats unis.
Cette forte concurrence s’explique par la faible différenciation des offres bancaires
qui est dû à l’absence de réelles innovations.
Parmi ces nouvelles alternatives c’est les Ntic qui ont fortement influencé le secteur
bancaire.
Ce nouveau modèle de banque puisse son avantage dans l’économie qu’il réalise
grâce à l’absence des surfaces physique de ventes, ce qui lui permet de proposer
des offres à des prix défiant toute concurrence.
A cet effet, les banques font face à la concurrence accrue de nouveaux entrants.
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Crise lancé en juillet 2007 , l’origine de cette crise est le secteur immobilier Américain.
Ces banques doivent prendre en compte les réglementations en vigueur pouvant
empêcher leur de développement (exemple : Bâle3)2 . Le Maroc a intégré la loi 103-
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Les bques devront avoir un ratio de fonds propre supérieur ou égal à4,5% et un cousin de sécurité de 2.5%
soit au total7% des fonds propre. 4
Partie 1: Future de la digitalisation.
*Définition :
La digitalisation a énormément des avantages pour les clients mais aussi porteuse
d’un certain nombre de menaces pour les banques sans agences et les fournisseurs
indépendants de paiement ou de placement.
*Perspective de l’avenir :
D’ici 2022, les retardataires auront été dépassés par la concurrence. Les modèles de
distribution de ces banques seront devenus obsolètes et les clients auront choisis de
changer d’établissement. Par contre, les nouveaux entrants auront
gagné des parts de marché aussi importantes.
Les prévisions préconisent que 50% des ouvertures de compte se feront en ligne.
*Les recommandations :
Elles devront tirer profit de leur avantage par rapport aux nouveaux entrants
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Le niveau actuel de concurrence permet de développer de nouveaux services en tant
qu’intermédiaire fiable (Les paiements sans contact, le financement participatifs et
collectif etc…).
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Partie 2 : les métiers de la banque digitale :
BACK OFFICE
Par définition, le Back-office représente l'ensemble des processus tant matériels, que
financiers et humains réalisés en interne sans avoir d'interaction directe avec les
clients de l'entreprise.
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La transformation digitale du back-office des banques consiste donc en premier
lieu à revoir les processus : dématérialisation des documents (contrats, relevés…) et
de la signature, mise en place d’une organisation centrée sur le client,
développement du travail collaboratif, disponibilité des informations pour accélérer la
prise de décision.
Mais il devient également crucial d’alimenter en temps réel les nombreux canaux de
communication pour proposer aux utilisateurs l’expérience cross-canal et
multiplateforme qu’ils attendent d’une banque en phase avec son temps. Et la
multiplication des services dématérialisés augmente la complexité de la démarche :
soumettre une demande de crédit en ligne, signature d’un contrat à distance depuis
un terminal mobile, etc. Dès lors, la transformation digitale du back-office des
banques doit permettre de répondre aux exigences toujours plus grandes des clients
en termes de disponibilité, réactivité et fluidité des services bancaires
Par ailleurs, même si les clients gagnent en autonomie, les équipes opérationnelles
doivent disposer de tous les renseignements et moyens nécessaires pour leur offrir
un service personnalisé et instantané, comme les outils Bigdata pour analyser les
comportements des clients et ainsi, en avoir une vision à 360° permettant de mieux
les servir.
BIG DATA :
Le Big Data est une révolution qui vatransformer notre façon de vivre, penser et de
travailler selon le site du magazine The Economist. D’autres magazines comme Le
Nouvel Economiste compare leBig Data avec le pétrole en prenant pour exemple le
cas de Facebook dont lavaleur boursière représente 100 milliards de dollars et
repose entièrement sur sonextraordinaire base de données, qu’alimentent chaque
jour, 24h/24h ses 900millions d’utilisateurs réguliers.
Le concept du Big Data a commencé à être popularisé vers la fin des années
2000. Ces termes signifient mégadonnées, grosses données ou encore données
massives. Ils désignent un ensemble très volumineux de données qu’aucun outil
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classique de gestion de base de données ou de gestion de l’information ne peut
vraiment travailler.
Volume
Le volume décrit la quantité de données générées par des entreprises ou des personnes.
Le Big Data est généralement associé à cette caractéristique. Les entreprises, tous
secteurs d’activité confondus, devront trouver des moyens pour gérer le vol
ume de données en constante augmentation qui est créé quotidiennement.
Les catalogues de plus de 10 millions de produits sont devenus la règle plutôt que
L’exception. Certains clients gérant non seulement des produits mais aussi leur propre
clientèle peuvent aisément accumuler un volume dépassant le téraoctet de données.
Vitesse
La vitesse décrit la fréquence à laquelle les données sont générées, capturées et
partagées. Du fait des évolutions technologiques récentes, les consommateurs mais aussi
les entreprises génèrent plus de données dans des temps beaucoup plus courts.
À ce niveau de vitesse, les entreprises ne peuvent capitaliser sur ces données que si elles
sont collectées et partagées en temps réel. C’est précisément à ce stade que de
nombreux systèmes d’analyse, de CRM, de personnalisation, de point de vente ou autres,
échouent. Ils peuvent seulement traiter les données par lots toutes les quelques heures,
dans le meilleur des cas. Or, ces données n’ont alors déjà plus aucune valeur puisque le
cycle de génération de nouvelles données a déjà commencé.
Variété
La prolifération de types de données provenant de sources comme les médias sociaux,
les interactions Machine to Machine et les terminaux mobiles, crée une très grande
diversité au-delà des données transactionnelles traditionnelles. Les données ne
s’inscrivent plus dans des structures nettes, faciles àconsommer.
Les nouveaux types de données incluent contenus, données géo spatiales, points de
données matériels, données de géolocalisation, données de connexion, données
générées par des machines, données de mesures, données mobiles, points de données
physiques, processus, données RFID, données issues de recherches, données de
confiance, données de flux, données issues des médias sociaux, données texte et
données issues du Web.
Nos propres objets métiers rapides (inventés il y a 8 ans) préfiguraient cette tendance en
permettant aux entreprises d’introduire rapidement de nouveaux objets de données ou de
doter les objets existants de nouvelles caractéristiques.
Les perspectives se concentrent sur les aspects comportementaux des clients avec
l’analyse des transactions et des données externes de géolocalisation de ces clients.
Les banques sont amenées à déployer des services plus significatifs qui répondent
mieux aux besoins des clients, tout en les aidant à économiser de l’argent et à
générer des revenus supplémentaires pour la banque.
Pour le secteur bancaire le Big Data est la perspective de nouvelles créations de
valeur pour le client, d’une plus grande accessibilité des produits de la banque : une
expérience client fluide, simple, pédagogique et unique.
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Le big data permet de détecter et de caractériser les fraudes
Pour l’ensemble des paiements par carte, l’Observatoire de la sécurité des
cartes de paiement révèle que le montant de fraude augmente chaque année,
celui-ci a atteint un montant total de 500 millions d’euros en 2014. Le Big
Data par sa capacité de rassembler d’énormes quantités de données, permet,
en temps réel, d’identifier tout comportement jugé anormal pour ainsi prévenir
les utilisations frauduleuses des cartes bancaires ou des virements. Par
exemple en exploitant les données permettant de géo-localiser un client et en
cas de doute, demander une authentification supplémentaire. Ces méthodes
ne sont pas encore totalement généralisées en France mais elles le seront
certainement dans les années à venir.
Le big data optimise le temps de traitements
Les systèmes de Back-Testing massivement utilisés dans les banques et dont
la durée de calcul peut durer plusieurs jours semblent aujourd’hui obsolètes. A
noter aussi que la phase exploratoire a été limitée à cause des cycles
d’analyse longs. Le Big Data pourra permettre aux statisticiens de produire
des conclusions plus fréquentes et dans des délais plus courts.
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3. l’impact de la digitalisation sur les banques
A. Les risques de la digitalisation sur les banques
L’évolution des comportements:Ultra connectées, de plus en plus de personnes
utilisent les services de canaux à distance mis à disposition par les banques pour
effectuer certaines des opérations de base (consultation des comptes, virements,
paiements…). Dans cette nouvelle relation, le conseiller perd de son importance face
à son client.
Baisse du trafic dans les agences:Toutes ces nouvelles menaces ont eu comme
premier effet la baisse significative et brutale du trafic en agence, qui serait d’environ
30% sur les deux dernières années. 20% des 38.000 agences bancaires en France
ne seraient plus rentables (soit 1 agence sur 5 environ). Signe des temps, en 2015,
seuls 17% des clients se rendaient à leur agence chaque mois (contre 60% il y a
encore cinq ans). Conséquence, 1.200 agences ont fermé depuis 2008, et 1.140
agences supplémentaires devraient baisser le rideau d’ici fin 2017. Trois
établissements ont ainsi annoncé récemment vouloir fermer entre 200 et 400
agences de leur réseau dans les prochaines années.
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Conclusion
Les banques ont pris conscience des enjeux liés à la révolution
digitale, Bien que l’environnement numérique soit entièrement axée sur les
données, les gagnants seront les entités qui possèdent vraiment les relations avec
les clients et qui exploitent les données mieux que les autres. L’analyse des données
est donc au cœur d’une stratégie numérique. Les technologies financières continuent
de faire face aux défis de l’acquisition de clients et de la création de bases de
données de clients à partir de zéro. Pourtant, de nombreuses technologies
financières semblent être « construites pour la vente » plutôt que de vraiment servir
les clients de façon indépendante. Les banques ont déjà des clients et des bases de
données sur les clients, ce qui est un avantage évident.
A l’époque la BAM a lancé que le taux de bancarisation est de 70% selon le FMI.
La formule était les numéros de compte divisée sur la population.
Même si ce taux est faible, certaines banques marocaines ont opté pour les
banques en ligne tels que AWB, BMCE , SG…
Toutes les études réalisées aussi bien en interne qu’externe convergent vers un seul
point : le financement bancaire est le talon d’Achille de la PME.
Bien entendu, le roi a bien précisé que les banques devront accompagner les
entrepreneurs et les porteurs de projets revêtent une importance cruciale.
Ces derniers ne pourraient réussir leurs projets que s’ils investissent dans les
nouveaux relais de la croissance économique notamment Les NTIC( la digitalisation
bancaire, fintech etc…) . Autrement dit, les secteurs appliquant la Finance 4.0
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