Rituel Murat Loge de Table

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LA. l'nLE, .. .. LE p .ll.N , Pü1Tt brute.


L1 NurE, Ytfile. LE V1N 1 Poud~ forte.
LES PLJ..TS, Plateaux. L'E.rn, Poudre faible.
LES ASSIETTES 1 Tuiles. L! BltPf:, Poudre jaun~ .

Lts CUILLIERS , Truelles. LES LtQUEORS, Poudre fulmi-nante.


LES Foo l\CllETTES, Pioclœs. LE S&L , Sable blanc.
LES CouTE.&.UI 1 Glaives. LE POIVRE, Sable. jaune.
LES SERVIETTES, Drapeaux. LES VF.RRES ' Cano11.s, A.rtnes.
LES CRAIS.ES , Stalles. L ES BOUTEILLES

La::s BooGm:: , Etoiles. ET Bariq~s .

M.&.NGER, Mastiquer. LE:s CA.nun:s,


LES ALIHBttTS, JIatériaux. BornE, Faire feu .
TENUE DE L. ·. DE TABLE
ou

La table sera disposée en fer à cheval


Le cintre est à l'Orient; les deux extrémités à itOcddcnt.
Le Vén :. est au sommet de la table, en dehors du fer à
cheval; à côté de lui, à droite el à gauche, les FF :. Visiteurs
SQivant leprs grades et dignités, à commencer par les Ü[ :.
du G :. 0 ••• de France.

Les deux Surveillants, aux deux extrémités du fer à chC\'al.


Le F :. Oral:. se place en lêle de la colonne du Midi, le
F :. Secrétaire en tête de celle du Nord ; le Trés:. et
et 1·Hosp :. à leur suite.
A l'intérieur, en face du Vén : • • sont les FF :. M.M :. des
Cérémonies et et les FF :. l\1l\1 :. des Banquets.
Tous les autres FF :. se placent indistinctement.
L'intérieur ne peut être occupé que lorsque l'extérieur est
complet; et les FF :. qui y sont placés ne se Jévent qu'à la
dernière santé.

---_) -
88 BANQUETS.

OUVERTURE.

Le Vén :. frap~ un coup de maillet auquel les FF :,. t ,..


et 2" Surv :. répondent, et après s'être assuré que le Temple
esl couvert, il dit ;
« Debout et à l'ordre, mes FF :. ; les travaux qui étaient
suspendus, Teprennent force et vigueur. le F :. Orat :. a la
parole. »
Le F :. Oral:. adresse une invocation au G :. A :. de
l'Univers. pour attirer sa bénédiction sur les mat~riux à
'
démolir; après quoi le Vén :. frappe un coup de maillet et
dit:
~ FF :. 1 ~· et 2· Surv :. , prévenez les FF :. qui sont
rangés devant vos colonnes que les travaux sont suspendus
et que nous allons nous livrer à la mastication. »
Quand l'annonce est faile, le Vén :. dit :
tt Mes FF :. , rcprene7. vos places. 1)

SANTÉS.

Lorsque le moment de porter la première santé est. arrivé,


c'est-à-dire, lorsque le Vén :. le juge à propos, mais
ordinairement après le premier service, il frappe un coup de
maillet auquel répondent les dlliJX FF :. Surv :. , puis it dit :
« FF : • . 1'" " et 2· Surv :. , annoncez. aux FF :. qui sont
rangé~ devant vos colonnes que les travaux. qui étaient
suspendus, reprennent force et vigueur. •
BANQUETS. 89

L'annonce étant faite. le Vén :. dit:


« FF :. 1.. et 2 .. Surv :. , invitez les FF :. qui sont sous
votre commandement à se disposer à charger et à aligner
pour une santé que j'aurai la faveur dP. proposer. >J
L'annonce étant faite, le Vén :. d;t :
u Chargeons et alignons, mes FF : . . ~

Les deux Surv :. • répètenl, et après leur annonce. le


Vén :. dit :
«Tout est-il chargé et aligné sur vos colonnes, FF :.
t'"' et 2~ Su rv :. ? P
Sur la réponse affirma live. le Vén :. dit :
« Debout et à l'ordre, mes FF :. , et glaive en main l »
Tous lP.s FF :. se lèvent1 cx.cepté ceu" da l'intérieur du
fer à cheval ; ils mettent leur drapeau sur l'épaule gauche,
passent leur glah·e de la main droite à la gauche, et se
mettent à l'ordre.
PREMIÈRE SA~TÉ .
Le Vén ,·. dit :
Mes FF .·., la santé. que j'ai la faveur de vous proposer
«
est celle du chef de l'État; nous y comprendrons le Prince
impéria t. l' Impératrice, la Famille impériale; nous joindrons
à ces prt~cieus santés nos vœux pour la gloire et 1a prospérité
de la France. ,,
Les Surv ••• répètent l'annonce; après quoi le Vén :. dit:
u Attention. mes FF :. !
« La main droite aux arm~s r
« ~ Haut tes armes !
Cl En joue !
OO BANQUETS.

« t ° FEU. A la santé de Sa Majesté J'Empereur !


• 2· A la santé du Prince impérial, de l'lmpéralrice
FEU.

et de la Famille impériale r
u 3" FEU. A la gloire et à la prospérité de la France r
,. Les armes au repos !
« En avant : i , 2, 8. f, 2, 3, 1, 2, 3, -
un, deux, trois. »

(Il faut qu'on n'entende qu'un coup.)

« Le glaive dans la main droite!


n Salut du glaive 1
4' Le glaive au repos et sans bruit .
« A moi, mes FF :. , par le signe et une triple ballerie t
c Virant J vivant 1 et semper 'Vivant!
4 ~les FF :. reprenez vos places. 11

Chacun s'assied. (Le Vén :. peut développer cette santé.)

DEUXJÈME SANTÉ.

Le Vén :. dit :-
u FF-..... 1'"' et 2· Surv :. , in\'itez Jes FF :. qui sont rangés

sous votre commandement à se disposer à charger et à


aligner pour un~ seconde santé que f aurai la faveur de
proposer. )>

Toul élaot fait comme il a été dit pour la première santé,


le V én :. dit :
« Mes TT:. CC:. FF :. , la santé que j'ai la faveur de vous
proposer est celle du Très Illuslre Grand l\1aftre de I'Ordre;
BANQUETS.

noL~ joindrons à cette santé qui nous est si chère, celJe du


Grand Orient de France, ainsi que des GG :. MM:. et des
GG :. OO:. étrangers; enfin nous c,ccompagnerons ces santés
des -vœui le .~ plus expressifs pour la prospérité de la Maç :.
sur touLe la sllrface du globe. ,.
On fait le 01ème cérémonial que pour la première santé.
(Le Vén :. peul aussi déve\opper cette santé.)

TROISIÈME SANTÉ.

Dès que le cérémonial de la deuxième santé est terminé,


le F:. 1uSurv:. demande la paroh~ au Vén:.; il l'obtient et
dit :
a \' én :. , je VOUS prie de \'OU loir bien faire charger et aligner

pour une santé que j'aurai la faveur de proposer . .,


Le Vén :. invite les FF :. Oral.:. et 2" Surv :. à faire
charger et aligner les canons qui sont rangés devant les FF :.
sous leur commandement. et après s'êl re assuré que tout est
chargé et aligné , il dit :
u F ••• tn Surv :. , qu~le est la sanlé que vous désire:r:
proposer? l'i
J..e 1•· Surv : • . « Vén :. , c'est la vôtre.
" F :. 2· Surv •·• el F :. Oral:.• veuillez vous joindre à moi;
vous, F .•• 2"' Surv : . . à la colonne que vous dirigez, et vous,
F .". Oral:., à l'Orient.
<c Debout et à l'ordre, mes FF :. ; glaive en main.

"' Mes FF :. , la santé que j'ai la faveur de vous proposer


est celle de notre T :. C :. Vén :. ; nous y joindrons celle de
92. BANQUETS.

sa famille, et nos vœu:x les plus ardents pour la prospérité


de notre R :. L : • .
(( Attention, mes FF : . . u
(Le surplus comme aux santés précédentes. - Dans chaque
L .·. celte sanlé reçoit de~ développe;menls \'ariablcs selon
los cas.)
(Dès que Je Vén :. a remercié pour la troisième santé, il
reprend le commandement et porte les deux dernières santés.)

QUATRIÈME SANTÉ.
Celte santé est celle des Surv :. et des autres Dignitaires
de la L .·. ; on y joint celle des FF .·. Visiteurs , et celle des
LL :. affiliées, s'il y en a.
Après cette santé, le Vén .•• dit : " FF .·• t cr et 2" Sury:. ,
informez les FF :. qui décorent vos colonnes que les travaux,
qui avaient repris force et vigueur, vont être suspendus à mon
premier coup de maillet. n
Les Surv •·• répètent l'annonce; Je maillet du Vén :. se fait
entendre : on passe à la mastication.

CINQUIÈME ET DERNIÈRE SANTÉ


1
ET CHAINE D UNIUN .

(Cette sanlé doit clore les travaux.)


Après avoir remis les travaux en vigueur. el fait charger
et aligner, le Vén ••• dit:
cz Debout et à l'ordre, mes FF :. , pour former la Chaine
d'union. »
BANQUETS. 9S

Tout le monde se lève, à l'intérieur comme à l'extérieur


du fer à cheval, et 1es FF :. placés dans l'intérieur commu-
niquent avec l'extérieur, par le moyen du F :. M.·. df~s
Cérémonies et du F :. Expcrl , ce qui fait la Chatne
parfaite.
Le F :. Servant fait toujours partie de la Chaine d'union
(art. 266 des Stat :. gén ;. ).
Chacun donne un bout de son drapeau à son voisin de
droite et de gauche, eL prend un bout du leur.
Le Vén : ~ annonce que la dernière santé qu ïl va porter
est celle de tous les Maç :. , heureux ou ma\heureux, répandus
sur l'un et l'autre hémisphère; après cette annoocel il fait
passer ùn mot d'amitié, que l'on se transmet, en se donnant
Je baiser fraternel. Quand le mot esl rcvonu, il commande
la santé.
Après quoi , il clôt les travaux en la manière accoutumée.

NOTA . Si pendant .le banquet, un F.•. désire chant& quelque cantique ou


produire un morceau d•arcbitéct.·. quelconque. il doit obtenir l'autorisation
du Vén.• •.
Le Vén.·. n'accordera l'autorisation qu'après avoir pris connaissance de celle
production , et il indiquera le moment où le cantique pourra être chanté ou 1c
morceau d'architecture entendu.
Nons, Prince LUCIEN MURAT, Grand llaîtré
de l'Ordre mactonniqne -en Franee,
AWIB LBS ATBL.·. KT ATOUS LES ·MAÇ.\ 'DR L'OBBDtiNCR,
SALUT 1 SALUT 1 .SALUT 1

Parmi les vœux que Nous ont e~primés les A.lei.•. et les Maç,·.,
depuis Notre avénement, celui qui Nous a le pJus· frappé par son insis-
tance el soo univcrsaHlé, et auquel par conséquent No-us lcnions elltre
tous autres à donner salisfaotion, c'est qu it fdt pr-0oodé à la ré,•ision
1

des Cahiers des Grad.·. Symb.• ••


L'accomplissement de cel~ tâche é~it environnée de difficullk ,- et il
n,a fallu rien moins que le concours empressé et le dévouement plein de·
lum .•• des Maçons les plus illustres de l'Ordre 1 que Nous sommes
heureux de remercier ici , pour atteindre le résultat désiré par Notre
sollicitude.
Si en cffel certaines formules 1 certaines 6ignifioations allt5,gariques ou
l'exposé de certaines idées philosophiques pouvaient donner Jie(l à des
critiques bien fondées, il était oertainemeut lrès-dangcr.oux de loucher,
sans une excessive réserve, à des habitudos que, dans leur ensemble,
le temps avait inlroduites dans l'esprit de plusieurs gén6rations de
Ma~ns et ainsi rendues respectables.
L œuvre actuelle avait donc pour objet et a eu pour but, tout en
1

conservant le plus possible l'antique tradition, de dégager plus nette-


ment de leurs diverses &llégories les hau~ principes de philosophie et
d'humanilé enseignés par notre grande In~tiuo.
Elle aura pour résultat,. nous en avons la confiance, d'assurer et de
maintenir l'unité dans l'enseignement donoé par les At.el.·. Symb.•. 1
et aussi d élever le niveau de ~L
1
enseignement puisqu'elle lui donne
des formules plui précises , des interprétations plus hautes jointes à une
plus grande concision.
Mais pour que les résultats que Nous en esp~ron pour le bien de
J'Ordre puissent être obtenus • il importe essentiellement qu~ lous les
Maçons .. spooialemeol les Chefs d'Atel.•., Nous prêtent leur conoours le
plus assidu , que l'enseignement formulé dans les présents rituels soit
universaJisé, el qu'il soitle seal introduit dans nos Atel.·.
A ces causes,
Notre Conseil entendu ,
A voos doorété et décrétons :
Art 1er. Les présents Cahiel"' des Grades ~ymboÜque.s, dont U06
copie authentique est annexée au présenl, sont promulgués et rendus
obligatoires pour tous les AteJ.·. Symb.·. de rOhédience du Grand Orient
de France, à partir du i"'" mars 58 58.
Art. ~- En. ccniséquence 1 trois exemplaires desdits Cahiers seront
imédate~n envoyé$ .à ch11CUne:-<Jes Loges de l'Obé<l\enee.
Art. 3. Notre G.·. Off.·. d,Hon.·. de l'Ordre, chargé de la corresp.·.,
est responsable de l'exécution du présent Décret.
Don né· à I' Or.·. t1c Paris, le ~., février 185& (r. •• i. • .}.

Lè Grond. ltlaltre de l'ordre


m11t..ooolque en li'rn~e,

L. MURAT.

P 1R u: Gu.Mn MilTHE :

li! grand Offecier d'honMur dt l'Ordre


chargé dt, la corresponda.11ce,

REXÈS, 33a 1
~us d'Ortlt'e.: ~ S.
- - - -· -i.t»~ ____._ _ .,.....

<(!utf;c.&bn "~.f Cft~J ~' ~ad f/jvz&,~


~vre dr.;(,/d ~ dt:~ da, (fr.nuv 01uut ~t ift,,uc..-..
a' k ff'b. ·. i(' ·. -1:a~ ·1j- ..q ~-, · -·---
a· /()/'. · . de __ _(5_0le_ ~

~ - o~).>-

GRAND OR.IENT DE FRANCE

1
LE GIUKb OFFICfEJl ll'RONNBUB DE L 01lDRE

mKDELt7A~ -

TVPOGRAPHIH A. LEBON, IMPRlMHUR DU G.·. O.· . DE FRANCB,


RUB DES NOYKRS, 8, A PUIS.

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