Etude Bibliographique

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Table des matières

1 Le vent.................................................................................................................................2
1.1 Le vent :........................................................................................................................2
1.2 La Couche Limite Atmosphérique :.............................................................................3
1.2.1 Structure de la couche limite atmosphérique :......................................................3
1.3 L’influence thermique, les brises :...............................................................................3
1.4 L’influence mécanique :...............................................................................................4
1.5 Caractéristiques du vent :.............................................................................................5
1.5.1 Variabilité temporelle :.........................................................................................5
1.5.2 Variabilité spatiale :..............................................................................................5
1.6 Mesure du vent :...........................................................................................................5
1.6.1 Le mât de mesures :..............................................................................................6
1.6.2 La rose des vents :.................................................................................................6
2 Les éoliens :.........................................................................................................................8
2.1 Définition :...................................................................................................................8
2.2 Historique :...................................................................................................................8
2.3 Les différents types d’éoliennes :...............................................................................10
2.3.1 Eolienne à axe vertical :......................................................................................10
2.3.2 Eolienne à axe horizontal :..................................................................................11
2.3.3 Les composantes d’une éolienne à axe horizontal :............................................13
2.4 La puissance d’une éolienne :....................................................................................14
2.4.1 La courbe de puissance :.....................................................................................14

Figure 1-1:la rose des vents........................................................................................................7


Figure 2-1:Conversion de l’énergie cinétique du vent................................................................8
Figure 2-2 : moulin à vent..........................................................................................................9
Figure 2-3 : la première éolienne automatique...........................................................................9
Figure 2-4 : Eolienne à axe vertical (structure de Darrieus).....................................................10
Figure 2-5 : Eolienne à axe vertical (structure de Savonius)....................................................11
Figure 2-6 : Eolienne à axe horizontal......................................................................................11
Figure 2-7 : Schéma d’une éolienne à axe horizontal en amont...............................................12
Figure 2-8 : Schéma d'une éolienne à axe horizontal en aval...................................................12
Figure 2-9 : Composantes d’une éolienne à axe horizontal......................................................13
Figure 2-10 : Courbe de puissance et zones de fonctionnement d’une éolienne......................15
ETUDE
BIBLIOGRAPHIQUE
1 Le vent
1.1 Le vent :
Le vent est un déplacement de l’air qui se forme lorsque l’air d’une zone de haute pression se
déplace vers une zone de basse pression ; la différence de pression est la conséquence d’un
réchauffement ou d’un refroidissement différencié de l’air.
L’air constituant l’atmosphère est essentiellement composé d’oxygène, de vapeur d’eau et
d’azote et est caractérisé par sa pression, sa température et son humidité.
Par ailleurs, il est à noter que l’air est sous l’action de quatre forces, qui sont :

 Les forces de pression :


La pression atmosphérique en un point est le résultat de la masse de la colonne
d’air au-dessus de ce point. Les différences de pression qu’on note sur le globe
terrestre sont dues aux différences de température entre ces points en fonction de la
latitude et des influences continentales et océaniques. Cette différence est la force
qui déplace l’air.

 Les Forces de frottement :


Ces forces traduisent la friction turbulente de l’air sur le sol.

 La force gravitationnelle :
Elle est la conséquence de l’attraction mutuelle des corps, cette force intervient à
cause de la grande masse de la terre. Elle est dirigée vers le centre de la terre.
Dans le monde de la météorologie, il existe plusieurs types de vent ; parmi eux, nous citons
trois genres, qui sont :

 Le vent géostrophique :
Les vents causés par la différence de température due au réchauffement
inhomogène de l’air de l’atmosphère sont connus par les vents géostrophiques ou
bien les vents globaux ; ces vents concernent les hautes altitudes composées de
deux forces, celle Coriolis et la force de pression.

 Vents locaux :
Le changement de la vitesse et de la direction du vent pour des altitudes d’environ
100 m est très important pour les applications de la conversion d’énergie éolienne.
Les vents locaux sont dus à conditions régionales particulières ; la différence de
température entre la surface de la terre et la surface de la mer ; la force de pression
et la force de frottement peuvent donner naissance à des vents locaux.

 Les vents de surfaces :


Les vents sont moins forts en surface qu’en altitude ; tout ça est résulté par
l’influence de la rugosité de terrain ; les obstacles naturels ou artificiels.
1.2 La Couche Limite Atmosphérique :
La Couche Limite Atmosphérique (CLA) est définie comme étant la zone de l’atmosphère où
l’écoulement du fluide est influencé par l’interaction avec la surface terrestre directement.
C’est un lieu d’échange d’énergie entre la surface terrestre et l’atmosphère. Son épaisseur
varie de quelques mètres à plusieurs kilomètres en fonction de la vitesse du vent, la rugosité
de surface et de l’ensoleillement local.

1.2.1 Structure de la couche limite atmosphérique :


On peut décomposer la couche limite atmosphérique en trois sous couches :

 La couche d’Ekman :
C’est la partie supérieure de la CLA. Dans cette zone, la structure du champ de vent est
influencée par les frottements sur la surface, la stratification thermique et la force de Coriolis.
Avec l’altitude, les forces de frottement deviennent négligeables devant l’effet de la force de
Coriolis, jusqu’à atteindre le vent géostrophique.

 La couche de surface :
Elle est directement en contact avec la surface terrestre, l’épaisseur de cette couche est de
50m à 100m Dans cette couche, la force de Coriolis est négligeable devant les forces de
frottements et les effets thermiques. La structure du champ de vent est donc complexe et
variable avec la nature du terrain et sa rugosité.

 La sous-couche rugueuse :
C’est la partie inférieure de la couche de surface, juste au-dessus de la surface du sol. On y
retrouve un écoulement fortement turbulent, non homogène et instationnaire. Sa hauteur
évolue de quelques dizaines de millimètres sur une surface de mer plane à quelques dizaines
de mètres en ville.

1.3 L’influence thermique, les brises :


Les turbulences sont générées par la distribution de la température. Cette dernière est due
essentiellement aux différences de température qui résultent du réchauffement, le
refroidissement, l’échange radiatif quotidien de la terre ainsi que de l’écoulement de l’air
entre les régions chaudes et froides. D’une autre part on parle des brises ; c’est un phénomène
local, d'origine convective. Ces brises sont très influencées par des facteurs tels que la mer, la
terre et les montagnes.
La terre se réchauffe beaucoup plus vite que la mer. Ainsi, l’air s’échauffe et s’élève ; il crée
ainsi une zone de basse pression au niveau du sol, où vient s’engouffrer l’air marin, plus
froid : c’est la brise de mer. La nuit, comme la terre refroidit plus vite que la mer, le
mouvement s'inverse : c’est la brise de terre. Une situation semblable se produit en montagne.
Le jour, l’air des versants ensoleillés se réchauffe plus vite que celui de la vallée, ce qui
provoque une brise de vallée. Néanmoins, il se refroidit plus vite la nuit, souffle alors une
brise de montagne.
1.4 L’influence mécanique :
 Influence de la topographie locale, l’orographie :
Dans les basses couches de l’atmosphère, au-dessous d’un kilomètre, la friction de l’air contre
la surface du terrain influence la vitesse du vent. Comme les contours du paysage, lesquels
peuvent créer des turbulences et dégrader la productivité ou, au contraire, donner lieu à des
effets accélérateurs : effet de tunnel ou de colline. La vitesse du vent qui est nulle au sol,
augmente avec l’altitude. Par ailleurs, les reliefs engendrent une modification de la vitesse du
vent.

 La rugosité du sol :
C’est les obstacles qui freinent la vitesse du vent ; les forêts, les montagnes et les grandes
villes freinent évidemment beaucoup le vent, tandis qu'une piste d'atterrissage en béton
n'influe que peu sur la vitesse du vent. La surface de la mer a une rugosité encore plus faible
que les pistes d'atterrissage ce qui fait qu'elle influe encore moins sur l'écoulement de l'air,
alors que l'herbe longue, les buissons et les arbrisseaux freinent considérablement.

 La longueur de la rugosité :
C’est la hauteur au-dessus du sol z 0 du plan où s’applique la condition d’adhérence. Elle
dépend, pour chaque direction, de l’homogénéité du terrain, du type d’obstacles et de la
distance sur laquelle ces deux conditions s’appliquent. (Le Tableau 1: classes et longueurs de
rugosité.)regroupe les déférentes classes et longueur de rugosité.
TABLEAU 1: CLASSES ET LONGUEURS DE RUGOSITÉ.
Type de paysage Classe Longue
de ur de
rugosit rugosit
é é (en
m)
Surface d'eau 0 0.0002
Terrain complètement dégagé avec une surface lisse, p.ex. 0.5 0.0024
une piste d'atterrissage en béton ou de l'herbe fraîchement
coupée
Terrain agricole dégagé, sans clôtures ou haies vives, et avec 1 0.03
très peu de constructions. Seulement des collines doucement
arrondies
Terrain agricole avec quelques constructions et des haies 1.5 0.055
vives de 8 m de haut situées à environ 1.250 m les unes des
autres
Terrain agricole avec quelques constructions et des haies 2 0.1
vives de 8 m de haut situées à environ 500 m les unes des
autres
Terrain agricole avec beaucoup de constructions, arbrisseaux 2.5 0.2
et plantes, ou des haies vives de 8 m de haut situées à
environ 250 m les unes des autres
Villages, petites villes, terrain agricole avec de nombreuses 3 0.4
ou de hautes haies vives, des forêts et un terrain très
accidenté
Grandes villes avec de hauts immeubles 3.5 0.8
Très grandes villes avec de hauts immeubles et des grattes 4 1.6
ciel

1.5 Caractéristiques du vent :


Le vent a une nature problématique, cela présente de grandes variabilités qu'on peut classer en
deux grands groupes : la variabilité temporelle et la variabilité spatiale.

1.5.1 Variabilité temporelle :


La variabilité temporelle comprend trois sous-groupes :
 À basses fréquences : les variations annuelles, saisonnières, mensuelles.
 À moyennes fréquences : les variations journalières, horaires.
 À hautes fréquences : les variations à la seconde où à plus haute.
Pour chaque type de variabilité temporelle, des problématiques différentes sont rencontrées.
Habituellement, pour caractériser un site, il est nécessaire de s'appuyer sur des données du
vent qui ont été mesurées pendant une période, en général une année. En effet la variation
annuelle entraîne un problème d'estimation pour une longue durée, car il faut être capable
d'évaluer si l'année de mesure peut servir comme référence.
Les variabilités saisonnières et mensuelles, quant à elles, ont pour principaux impacts sur les
problèmes de sous-production et surtout de la surproduction durant des périodes spécifiques
de l'année.
Les variabilités journalières et horaires affectent le fonctionnement, plus particulièrement le
taux d'utilisation quotidien de l'éolienne. En effet, l'éolienne subit toute une série de
contraintes, aussi bien mécaniques qu'électriques, qui seront plus ou moins accentuées sur des
périodes de longueur variable.

1.5.2 Variabilité spatiale :


La variabilité spatiale concerne principalement la variation horizontale et verticale de la
vitesse du vent. Comprenant ainsi deux catégories. D’un côté la variabilité spatiale régionale
qui est en fonction de la latitude, de son ensoleillement et des reliefs (géographies et
physiques). Et d’un autre côté, la variabilité spatiale locale qui prend en compte la
topographie.

1.6 Mesure du vent :


En météorologie, le vent est le mouvement de l'air dans le plan horizontal. Sa mesure
comprend deux paramètres : sa direction et sa vitesse.
La direction du vent est toujours donnée par la direction d'origine. Un vent d’ouest est un
vent qui souffle de l’ouest, un vent du nord est un vent qui souffle du nord. Son indication est
donnée en utilisant des girouettes.
Une vitesse peut être exprimée par différentes unités : Mètre par seconde (m/s) Kilomètre par
heure (km/h) Nœud (KT) unies par la relation suivante :
1 m/s=3,6 km/h=1,94 nœud.
Les instruments utilisés pour mesurer la vitesse du vent sont les anémomètres.

1.6.1 Le mât de mesures :


Les mâts de mesure de vent sont des structures treillis de sections triangulaires haubanées de
différentes hauteurs en utilisant des haubans d’acier très résistants. Il est nécessaire
d’implanter des mâts dans des sites adéquats pour mesurer les paramètres du vent et en devant
respecter les critères suivants :
 Le mât de mesure doit obéir à une hauteur de 10 m et sur un terrain dégagé
 Un mât doit être installé à une distance au moins égale à dix fois la hauteur des
obstacles environnants
 Un objet est considéré comme un obstacle s'il présente une largeur angulaire
supérieure à 10°
 Les obstacles ne doivent pas dépasser une hauteur de 5,5m dans un rayon de
100m autour du mât
 Les obstacles de hauteur inférieure à 2m peuvent être négligés
 Un changement de relief dans un rayon de 100m est aussi considéré comme un
obstacle
 Les capteurs doivent être situés à une distance minimale de quinze fois la
largeur d’un obstacle mince (mât, arbre mince) qui dépassent une hauteur de
8m.

1.6.2 La rose des vents :


Les vents les plus forts soufflent en général d'une direction particulière.
Afin de mieux se faire une idée de la distribution des vitesses et des directions du vent, on
peut construire une rose des vents à partir des observations météorologiques faites dans une
région donnée.
La rose des vents peut être divisée en plusieurs secteurs angulaires. Pour chaque secteur, sont
présentés :
 La fréquence du vent, c’est à dire le pourcentage du temps durant lequel le vent
souffle dans ce secteur
 La vitesse moyenne du vent multiplié par sa fréquence
 La puissance disponible dans le vent.
Comme elle donne la répartition du vent pour les différentes directions. La distribution des
vitesses et des directions peut être divisée en 8, 12, 16 ou 32 secteurs qui représentent les
différentes directions. Voir (Figure 1 -1:la rose des vents.)
rose des vents
0-2 2-4 4-6 6-8 8-10 10-12 12-14

North

40%

North-West North-East

20%

West 0% East

South-West South-East

South

FIGURE 1-1:LA ROSE DES VENTS.


2 Les éoliens :
2.1 Définition :
Comme illustré dans la (Figure 2 -2:Conversion de l’énergie cinétique du vent.), une
éolienne, est un dispositif qui transforme l’énergie cinétique du vent en :
 Énergie électrique, dans le cas d'un aérogénérateur.
 Énergie mécanique, dans le cas d'une éolienne de pompage.

FIGURE 2-2:CONVERSION DE L’ÉNERGIE CINÉTIQUE DU VENT.

Les matériaux nécessaires à la fabrication des différents éléments (nacelle, mât, pales et
multiplicateur notamment) doivent être technologiquement avancés et sont par conséquent
onéreux. Les installations des capteurs éoliens peuvent être réalisées sur terre (onshore) mais
également de plus en plus en mer (off-shore). Sa durée de vie est d’environ 20 ans.

2.2 Historique :
Depuis des siècles, l’homme utilise l’énergie du vent pour faire avancer des bateaux, moudre
du grain ou pomper de l’eau.
Le moulin à vent, l'ancêtre de l'éolienne permettait de remplacer le travail des hommes et des
animaux. La (Figure 2 -3 : moulin à vent.)présente le moulin à vent.
FIGURE 2-3 : MOULIN À VENT.
En moyen âge, les Perses furent les premiers à utiliser des éoliennes très simples à axe vertical
pour irriguer leurs cultures et aider au meulage du grain.
Au 16eme siècle, elles sont utilisées pour pomper de l’eau et couper du bois. La première
éolienne destinée à produire de l'électricité fut construite par Charles F. Brush en 1887 ;
Composée de 144 pâles et d'un diamètre de 17 m, comme on peut voir sa photo sur la (Figure
2 -4 : la première éolienne automatique.)elle ne produisait que 12 kW.
FIGURE 2-4 : LA PREMIÈRE ÉOLIENNE AUTOMATIQUE.

Au Danemark, le météorologue Poul La Cour, découvre que les turbines à rotation rapide
composées d’un nombre assez réduit de pales, génèrent davantage d’électricité que celles plus
lentes constituées de nombreuses pales.
En 1891, il met au point des machines à 4 pales d’une puissance de 25 kW, qui font figure
d’ancêtres des éoliennes actuelles.
Le début du 20ème siècle, a été marqué par la conception de la première éolienne à axe
vertical, même si la puissance générée restait assez faible. Il faut attendre jusqu’à 1957 pour
que la puissance atteigne les 200kW par le constructeur Danois GEDSER. Mais ce n’est
qu’après le premier choc pétrolier en 1973, quand les pays exportateurs de pétrole ont
diminué leurs exportations que de nombreux pays se sont lancés dans le marché éolien.

Actuellement, les progrès technologiques, tant dans les domaines de l’électrotechnique, de


l’électronique que dans celui des matériaux, font que l’on peut désormais disposer de
machines aux performances étonnantes en termes de puissance produite, tout en limitant les
impacts sur l’environnement.

2.3 Les différents types d’éoliennes :


Les éoliennes se divisent en deux grandes familles : éolienne à axe vertical et éolienne à axe
horizontal.
2.3.1 Eolienne à axe vertical :
Ce sont des éoliennes dont l’axe de rotation est vertical par rapport au sol. Elles ont été les
premières structures développées pour produire de l’électricité. De nombreuses variantes
technologiques ont été testées, mais dont seulement deux structures sont parvenues au stade
de l’industrialisation à savoir le rotor de Savonius et le rotor de Darrieus. Ces éoliennes dites à
axe vertical comprennent des avantages mais aussi des inconvénients qu’on résume comme
suit :
 Les avantages :
 Intégrable au bâtiment côté esthétique.
 Démarre à de faibles vitesses de vent.
 Pas de contraintes sur la direction du vent.
 Génératrice pouvant être placée au sol (selon les modèles).
 Moins d’encombrement qu’une éolienne "conventionnelle".
 Les Inconvénients :
 Faible rendement.
 Masse non négligeable.

2.3.1.1 Eoliennes à rotor de Darrieus :


Ce type d'éolienne est basé sur le fait qu'un profil placé dans la direction d'écoulement de l'air
est soumis à des forces de direction et d'intensité variables selon l'orientation de ce profil. La
résultante de ces forces génère un couple moteur entraînant l'orientation du dispositif.
(Figure 2 -5 : Eolienne à axe vertical (structure de Darrieus).).
FIGURE 2-5 : EOLIENNE À AXE VERTICAL (STRUCTURE DE DARRIEUS).

2.3.1.2 Eoliennes à rotor de Savonius :


Elles sont basées sur le principe de la traînée différentielle, qui formule qu'un couple moteur
peut être obtenu par une pression différente exercée par le vent sur les parties concaves et
convexes de la structure. (Figure 2 -6 : Eolienne à axe vertical (structure de Savonius).).
FIGURE 2-6 : EOLIENNE À AXE VERTICAL (STRUCTURE DE SAVONIUS).

2.3.2 Eolienne à axe horizontal :


L’éolienne à axe horizontal comme illustré dans la (Figure 2 -7 : Eolienne à axe horizontal.),
possède un axe de rotation placé horizontalement par rapport au sol et parallèle à la direction
du vent ; Les pales sont fixées au sommet d'un pylône et sont orientées face ou dos au vent, ce
qui permet des rendements élevés. Il existe un grand nombre de modèles à axe horizontal qui
sont des éoliennes adaptées à l'implantation sur terrain.
FIGURE 2-7 : EOLIENNE À AXE HORIZONTAL.

Ces éoliennes dites à axe horizontal comprennent des avantages mais aussi des inconvénients
qu’on résume comme suit :
 Les avantages :
 Coût limité.
 Peu de contraintes mécaniques.
 Grande efficacité.
 Les Inconvénients :
 Bruit conséquent.
 Vibrations non négligeables.
 Grande sensibilité au flux éolien et sa variation.

2.3.2.1 Eoliennes à axe horizontal Amont :


Le vent souffle sur le devant des pâles en direction de la nacelle. Les pâles sont rigides, et le
rotor est orienté selon la direction du vent par un dispositif d’orientation. (Figure 2 -8 :
Schéma d’une éolienne à axe horizontal en amont.).
FIGURE 2-8 : SCHÉMA D’UNE ÉOLIENNE À AXE HORIZONTAL EN AMONT.

2.3.2.2 Eoliennes à axe horizontal Aval :


Le vent souffle sur l'arrière des pâles en partant de la nacelle. Le rotor est flexible auto-
orientable. (Figure 2 -9 : Schéma d'une éolienne à axe horizontal en aval.)
FIGURE 2-9 : SCHÉMA D'UNE ÉOLIENNE À AXE HORIZONTAL EN
AVAL.
2.3.3 Les composantes d’une éolienne à axe horizontal :
Elle se compose d'un grand nombre d'éléments que l'on peut regrouper en trois parties bien
distinctes telles que comme illustrés sur la (Figure 2 -10 : Composantes d’une éolienne à axe
horizontal.)
FIGURE 2-10 : COMPOSANTES D’UNE ÉOLIENNE À AXE
HORIZONTAL.

2.3.3.1 Le rotor et ses pales :


Le rotor est le capteur d’énergie qui transforme l’énergie du vent en énergie mécanique. C’est
un ensemble constitué des pales avec un nombre variable et de l’arbre primaire. La liaison
entre ces éléments est assurée par le moyeu. Quant aux pales, elles sont en réalité le véritable
capteur de l’énergie présente dans le vent. De leurs performances dépend la production
d’énergie de l’installation, puis par conséquent l’intérêt économique de la machine. Le
nombre de pales utilisé pour la production d'électricité varie classiquement entre 1 et 3.

2.3.3.2 La nacelle :
Elle regroupe des éléments mécaniques permettant de coupler le rotor éolien au générateur
électrique :
 Arbres lents et rapide.
 Roulements et multiplicateur.
 Frein à disque et frein aérodynamique qui permettent d'arrêter le système en
cas de surcharge.
 Générateur qui est généralement une machine synchrone ou asynchrone.
 Systèmes hydrauliques ou électriques d'orientation des pales et de la nacelle.
A cela viennent s'ajouter le système de refroidissement par air ou par eau, l’anémomètre et le
système électronique de gestion de l'éolienne.
2.3.3.3 La tour :
L’intérêt d’une éolienne se justifie par la possibilité qu’elle apporte de récupérer l’énergie
cinétique présente dans le vent. Cette énergie est transformée en énergie mécanique de
rotation. Cette dernière peut être exploitée principalement de deux manières :
 Soit directement pour entraîner par exemple une pompe de relevage d’eau.
 Soit pour entraîner une génératrice électrique.
Dans le cas de production d’énergie électrique, on peut distinguer deux types de
configuration :
 L’énergie est stockée dans des accumulateurs en vue de son utilisation
ultérieure.
 L’énergie est utilisée directement par injection sur un réseau de distribution.

2.4 La puissance d’une éolienne :


La puissance d’une éolienne est l’énergie que peut produire cette éolienne par unité de temps ;
elle est donnée par la relation suivante :
1
P= ρs v 3 c p (2-1)
2
Avec :
ρ = densité de l’air ;
s = surface balayée par l’éolienne ;
s = vitesse du vent ;
c p= rendement de l’éolienne ou efficacité dynamique.

2.4.1 La courbe de puissance :


La courbe de puissance est un graphe représentant la puissance de sortie d'une éolienne à des
vitesses de vent différentes. Il est important de noter que l’éolienne ne peut pas fonctionner
pour n’importe quelle vitesse du vent. Il existe une vitesse minimale pour son démarrage et
une vitesse maximale au-delà de laquelle la turbine risque de s’endommager. Ainsi, l’éolienne
possède quatre zones de fonctionnement ; la (Figure 2 -11 : Courbe de puissance et zones de
fonctionnement d’une éolienne.)illustre une courbe de puissance et les zones de
fonctionnement d’une éolienne :
FIGURE 2-11 : COURBE DE PUISSANCE ET ZONES DE FONCTIONNEMENT D’UNE ÉOLIENNE.

Les différentes vitesses de fonctionnement d’une éolienne sont définies comme suit :

 v D : La vitesse du vent correspondant au démarrage de la turbine. Suivant les


constructeurs, v D varie entre 2.5m/s et 4m/s pour les éoliennes de forte
puissance.
 v n: La vitesse du vent pour laquelle la puissance extraite correspond à la
puissance nominale de la génératrice. Suivant les constructeurs, v nvarie entre
11.5m/s et 15m/s en fonction des technologies.
 v M : vitesse du vent au-delà de laquelle, il convient de déconnecter l’éolienne
pour des raisons de tenue mécanique en bout de pales. Pour la grande majorité
des éoliennes, v M vaut 25m/s.
Les différentes zones de fonctionnement d’une éolienne sont définies comme suit :

 Zone I : quand la vitesse du vent est inférieure à la vitesse de démarrage


minimum, la turbine est arrêtée.
 Zone II : dans cette zone, la puissance est proportionnelle au cube de la vitesse
du vent.
 Zone III : à partir de la vitesse nominale, la puissance est maintenue constante
avec des méthodes mécaniques de limitation de vitesse de la turbine.
 Zone IV : une fois la vitesse maximum atteinte il est dangereux de laisser
l’éolienne en fonction. A cet effet, des systèmes de freinage mécaniques,
souvent un frein à disque, sont activés pour arrêter complètement la turbine.

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