Etude Bibliographique
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1 Le vent.................................................................................................................................2
1.1 Le vent :........................................................................................................................2
1.2 La Couche Limite Atmosphérique :.............................................................................3
1.2.1 Structure de la couche limite atmosphérique :......................................................3
1.3 L’influence thermique, les brises :...............................................................................3
1.4 L’influence mécanique :...............................................................................................4
1.5 Caractéristiques du vent :.............................................................................................5
1.5.1 Variabilité temporelle :.........................................................................................5
1.5.2 Variabilité spatiale :..............................................................................................5
1.6 Mesure du vent :...........................................................................................................5
1.6.1 Le mât de mesures :..............................................................................................6
1.6.2 La rose des vents :.................................................................................................6
2 Les éoliens :.........................................................................................................................8
2.1 Définition :...................................................................................................................8
2.2 Historique :...................................................................................................................8
2.3 Les différents types d’éoliennes :...............................................................................10
2.3.1 Eolienne à axe vertical :......................................................................................10
2.3.2 Eolienne à axe horizontal :..................................................................................11
2.3.3 Les composantes d’une éolienne à axe horizontal :............................................13
2.4 La puissance d’une éolienne :....................................................................................14
2.4.1 La courbe de puissance :.....................................................................................14
La force gravitationnelle :
Elle est la conséquence de l’attraction mutuelle des corps, cette force intervient à
cause de la grande masse de la terre. Elle est dirigée vers le centre de la terre.
Dans le monde de la météorologie, il existe plusieurs types de vent ; parmi eux, nous citons
trois genres, qui sont :
Le vent géostrophique :
Les vents causés par la différence de température due au réchauffement
inhomogène de l’air de l’atmosphère sont connus par les vents géostrophiques ou
bien les vents globaux ; ces vents concernent les hautes altitudes composées de
deux forces, celle Coriolis et la force de pression.
Vents locaux :
Le changement de la vitesse et de la direction du vent pour des altitudes d’environ
100 m est très important pour les applications de la conversion d’énergie éolienne.
Les vents locaux sont dus à conditions régionales particulières ; la différence de
température entre la surface de la terre et la surface de la mer ; la force de pression
et la force de frottement peuvent donner naissance à des vents locaux.
La couche d’Ekman :
C’est la partie supérieure de la CLA. Dans cette zone, la structure du champ de vent est
influencée par les frottements sur la surface, la stratification thermique et la force de Coriolis.
Avec l’altitude, les forces de frottement deviennent négligeables devant l’effet de la force de
Coriolis, jusqu’à atteindre le vent géostrophique.
La couche de surface :
Elle est directement en contact avec la surface terrestre, l’épaisseur de cette couche est de
50m à 100m Dans cette couche, la force de Coriolis est négligeable devant les forces de
frottements et les effets thermiques. La structure du champ de vent est donc complexe et
variable avec la nature du terrain et sa rugosité.
La sous-couche rugueuse :
C’est la partie inférieure de la couche de surface, juste au-dessus de la surface du sol. On y
retrouve un écoulement fortement turbulent, non homogène et instationnaire. Sa hauteur
évolue de quelques dizaines de millimètres sur une surface de mer plane à quelques dizaines
de mètres en ville.
La rugosité du sol :
C’est les obstacles qui freinent la vitesse du vent ; les forêts, les montagnes et les grandes
villes freinent évidemment beaucoup le vent, tandis qu'une piste d'atterrissage en béton
n'influe que peu sur la vitesse du vent. La surface de la mer a une rugosité encore plus faible
que les pistes d'atterrissage ce qui fait qu'elle influe encore moins sur l'écoulement de l'air,
alors que l'herbe longue, les buissons et les arbrisseaux freinent considérablement.
La longueur de la rugosité :
C’est la hauteur au-dessus du sol z 0 du plan où s’applique la condition d’adhérence. Elle
dépend, pour chaque direction, de l’homogénéité du terrain, du type d’obstacles et de la
distance sur laquelle ces deux conditions s’appliquent. (Le Tableau 1: classes et longueurs de
rugosité.)regroupe les déférentes classes et longueur de rugosité.
TABLEAU 1: CLASSES ET LONGUEURS DE RUGOSITÉ.
Type de paysage Classe Longue
de ur de
rugosit rugosit
é é (en
m)
Surface d'eau 0 0.0002
Terrain complètement dégagé avec une surface lisse, p.ex. 0.5 0.0024
une piste d'atterrissage en béton ou de l'herbe fraîchement
coupée
Terrain agricole dégagé, sans clôtures ou haies vives, et avec 1 0.03
très peu de constructions. Seulement des collines doucement
arrondies
Terrain agricole avec quelques constructions et des haies 1.5 0.055
vives de 8 m de haut situées à environ 1.250 m les unes des
autres
Terrain agricole avec quelques constructions et des haies 2 0.1
vives de 8 m de haut situées à environ 500 m les unes des
autres
Terrain agricole avec beaucoup de constructions, arbrisseaux 2.5 0.2
et plantes, ou des haies vives de 8 m de haut situées à
environ 250 m les unes des autres
Villages, petites villes, terrain agricole avec de nombreuses 3 0.4
ou de hautes haies vives, des forêts et un terrain très
accidenté
Grandes villes avec de hauts immeubles 3.5 0.8
Très grandes villes avec de hauts immeubles et des grattes 4 1.6
ciel
North
40%
North-West North-East
20%
West 0% East
South-West South-East
South
Les matériaux nécessaires à la fabrication des différents éléments (nacelle, mât, pales et
multiplicateur notamment) doivent être technologiquement avancés et sont par conséquent
onéreux. Les installations des capteurs éoliens peuvent être réalisées sur terre (onshore) mais
également de plus en plus en mer (off-shore). Sa durée de vie est d’environ 20 ans.
2.2 Historique :
Depuis des siècles, l’homme utilise l’énergie du vent pour faire avancer des bateaux, moudre
du grain ou pomper de l’eau.
Le moulin à vent, l'ancêtre de l'éolienne permettait de remplacer le travail des hommes et des
animaux. La (Figure 2 -3 : moulin à vent.)présente le moulin à vent.
FIGURE 2-3 : MOULIN À VENT.
En moyen âge, les Perses furent les premiers à utiliser des éoliennes très simples à axe vertical
pour irriguer leurs cultures et aider au meulage du grain.
Au 16eme siècle, elles sont utilisées pour pomper de l’eau et couper du bois. La première
éolienne destinée à produire de l'électricité fut construite par Charles F. Brush en 1887 ;
Composée de 144 pâles et d'un diamètre de 17 m, comme on peut voir sa photo sur la (Figure
2 -4 : la première éolienne automatique.)elle ne produisait que 12 kW.
FIGURE 2-4 : LA PREMIÈRE ÉOLIENNE AUTOMATIQUE.
Au Danemark, le météorologue Poul La Cour, découvre que les turbines à rotation rapide
composées d’un nombre assez réduit de pales, génèrent davantage d’électricité que celles plus
lentes constituées de nombreuses pales.
En 1891, il met au point des machines à 4 pales d’une puissance de 25 kW, qui font figure
d’ancêtres des éoliennes actuelles.
Le début du 20ème siècle, a été marqué par la conception de la première éolienne à axe
vertical, même si la puissance générée restait assez faible. Il faut attendre jusqu’à 1957 pour
que la puissance atteigne les 200kW par le constructeur Danois GEDSER. Mais ce n’est
qu’après le premier choc pétrolier en 1973, quand les pays exportateurs de pétrole ont
diminué leurs exportations que de nombreux pays se sont lancés dans le marché éolien.
Ces éoliennes dites à axe horizontal comprennent des avantages mais aussi des inconvénients
qu’on résume comme suit :
Les avantages :
Coût limité.
Peu de contraintes mécaniques.
Grande efficacité.
Les Inconvénients :
Bruit conséquent.
Vibrations non négligeables.
Grande sensibilité au flux éolien et sa variation.
2.3.3.2 La nacelle :
Elle regroupe des éléments mécaniques permettant de coupler le rotor éolien au générateur
électrique :
Arbres lents et rapide.
Roulements et multiplicateur.
Frein à disque et frein aérodynamique qui permettent d'arrêter le système en
cas de surcharge.
Générateur qui est généralement une machine synchrone ou asynchrone.
Systèmes hydrauliques ou électriques d'orientation des pales et de la nacelle.
A cela viennent s'ajouter le système de refroidissement par air ou par eau, l’anémomètre et le
système électronique de gestion de l'éolienne.
2.3.3.3 La tour :
L’intérêt d’une éolienne se justifie par la possibilité qu’elle apporte de récupérer l’énergie
cinétique présente dans le vent. Cette énergie est transformée en énergie mécanique de
rotation. Cette dernière peut être exploitée principalement de deux manières :
Soit directement pour entraîner par exemple une pompe de relevage d’eau.
Soit pour entraîner une génératrice électrique.
Dans le cas de production d’énergie électrique, on peut distinguer deux types de
configuration :
L’énergie est stockée dans des accumulateurs en vue de son utilisation
ultérieure.
L’énergie est utilisée directement par injection sur un réseau de distribution.
Les différentes vitesses de fonctionnement d’une éolienne sont définies comme suit :