CCAG
CCAG
CCAG
1. Définitions................................................................................................................ 99
2. Interprétation........................................................................................................100
4. Intervenants au Marché.......................................................................................104
5. Documents contractuels........................................................................................107
6. Obligations générales............................................................................................110
36. Dommages divers causés par la conduite des travaux ou les modalités de
leur exécution................................................................................................................ 161
2.5 Divisibilité
Si une quelconque disposition ou condition du Marché est
interdite ou rendue invalide ou inapplicable, cette interdiction,
invalidité ou inapplicabilité ne saurait affecter la validité ou le
caractère exécutoire des autres clauses et conditions du Marché.
3. Sanction des 3.1 La République du Bénin exige des candidats, des
fautes soumissionnaires, des attributaires et des titulaires de ses
commises par marchés publics, qu’ils respectent les règles d’éthique
les candidats, professionnelle les plus strictes durant la passation et
soumissionnai l’exécution de ces marchés. Les soumissionnaires doivent
res, fournir un engagement attestant qu’ils ont pris connaissance des
attributaireso dispositions relatives à la lutte contre la corruption, les conflits
u titulaires de d’intérêt, la répression de l’enrichissement illicite, l’éthique
marchés professionnelle et tout autre acte similaire, prévus au Code
publics d'éthique et de déontologie dans la commande publique et
qu’ils s’engagent à les respecter. Des sanctions peuvent être
prononcées par l'Autorité de Régulation des Marchés Publics à
l'égard des candidats, soumissionnaires, attributaires et
titulaires de marchés en cas de constatation de violations des
règles de passation des marchés publics commises par les
intéressés. Est passible de telles sanctions le candidat,
soumissionnaire, attributaire ou titulaire qui :
a) a participé à des pratiques de collusion entre
soumissionnaires afin d’établir les prix des offres à des
niveaux artificiels et non concurrentiels aux fins de priver
l’Autorité contractante des avantages d’une concurrence libre
et ouverte ;
13. Constatations 13.1 Au sens du présent article, la constatation est une opération
et constats matérielle, le constat étant le document qui en résulte.
contradictoires
13.2 Des constatations contradictoires concernant les prestations
exécutées ou les circonstances de leur exécution sont faites sur
la demande, soit de l’entrepreneur, soit du Maître d’Œuvre.
Les constatations concernant les prestations exécutées, quand il s’agit
de travaux réglés sur prix unitaire, portent sur les éléments
nécessaires au calcul des quantités à prendre en compte, tels que
résultats de mesurages, jaugeages, pesages, comptages, et sur les
éléments caractéristiques nécessaires à la détermination du prix
unitaire à appliquer.
13.3 Les constatations contradictoires faites pour la sauvegarde des
droits éventuels de l’une ou l’autre des parties ne préjugent pas
l’existence de ces droits.
13.4 Le Maître d’Œuvre fixe la date des constatations ; lorsque la
demande est présentée par l’entrepreneur, cette date ne peut être
postérieure de plus de huit (8) jours à celle de la demande. Les
constatations donnent lieu à la rédaction d’un constat dressé
sur-le-champ par le Maître d’Œuvre contradictoirement avec
l’entrepreneur.
Si l’entrepreneur refuse de signer ce constat ou ne le signe qu’avec
réserves, il doit, dans les quinze (15) jours qui suivent, préciser par
écrit ses observations ou réserves au Maître d’Œuvre.
Si l’entrepreneur, dûment convoqué en temps utile, n’est pas présent
ou représenté aux constatations, il est réputé accepter sans réserve le
constat qui en résulte.
13.5 L’entrepreneur est tenu de demander en temps utile qu’il soit
procédé à des constatations contradictoires pour les prestations
qui ne pourraient faire l’objet de constatations ultérieures,
notamment lorsque les ouvrages doivent se trouver, par la suite,
cachés ou inaccessibles. A défaut et sauf preuve contraire
fournie par lui et à ses frais, il n’est pas fondé à contester la
décision du Maître d’Œuvre relative à ces prestations.
14. Modalités de 14.1 Décomptes mensuels
règlement des
comptes 14.1.1 Avant la fin de chaque mois ou dans les conditions
prévues au CCAP en ce qui concerne la ou les avances,
l’entrepreneur remet au Maître d’Œuvre un projet de
décompte établissant le montant total arrêté à la fin du
mois précédent des sommes auxquelles il peut prétendre,
du fait de l’exécution du Marché depuis le début de
celle-ci.
Ce montant est établi à partir des prix de base, c’est-à-dire des prix
figurant dans le Marché, y compris les rabais ou majorations qui
peuvent y être indiqués, mais sans révision des prix.
Si des ouvrages ou travaux non prévus ont été exécutés, les prix
provisoires mentionnés à l’alinéa 14.3 sont appliqués tant que les prix
définitifs ne sont pas arrêtés.
Si des réfactions ont été fixées en conformité des dispositions de
l’alinéa 25.6 du CCAG, elles sont appliquées.
Le projet de décompte établi par l’entrepreneur est accepté ou rectifié
par le Maître d’Œuvre ; il devient alors le décompte mensuel.
14.1.2 Le décompte comprend, en tant que de besoin, les
différentes parties suivantes :
a) travaux à l’entreprise ;
b) travaux en régie ;
c) approvisionnements ;
d) avances ;
e) indemnités, pénalités, et retenues autres que la
retenue de garantie ;
f) remboursements des dépenses incombant à
l’Autorité contractante dont l’entrepreneur a fait
l’avance ;
g) montant à déduire égal à l’excédent des dépenses
faites pour les prestations exécutées d’office à la
place de l’entrepreneur défaillant sur les sommes
qui auraient été réglées à cet entrepreneur s’il avait
exécuté ces prestations ;
h) intérêts moratoires.
14.1.3 Le montant des travaux à l’entreprise est établi de la
façon suivante :
Le décompte comporte le relevé des travaux exécutés, tels qu’ils
résultent des constats contradictoires ou, à défaut, des évaluations de
l’Autorité contractante. Les prix forfaitaires peuvent être fractionnés
si l’ouvrage ou la partie d’ouvrage auquel le prix se rapporte n’est
pas terminé : il est alors compté une fraction du prix égale au
pourcentage d’exécution de l’ouvrage ou de la partie d’ouvrage ;
pour déterminer ce pourcentage, il est fait usage, si l’Autorité
contractante l’exige, de la décomposition de prix définie à l’alinéa
11.3 du CCAG.
L’avancement des travaux déterminé selon l’un des deux modes de
règlement définis ci-dessus fait l’objet d’un constat contradictoire.
14.1.4 Le montant des approvisionnements est établi en prenant
en compte ceux qui sont constitués et non encore utilisés.
14.1.5 Dans chacune des parties énumérées au paragraphe 1.2
du présent article, le décompte distingue, s’il y a lieu, les
éléments dont le prix est ferme et ceux dont le prix est
révisable, comme il est dit à l’alinéa 11.4 du CCAG, en
répartissant éventuellement ces derniers éléments entre
les différents modes de révision prévus par le Marché.
Le décompte précise, le cas échéant, les éléments passibles de la taxe
sur le chiffre d’affaires due sur les paiements de l’Autorité
contractante à l’entrepreneur, distinguant éventuellement les taux de
taxe applicables.
14.1.6 L’Autorité contractante peut demander à l’entrepreneur
d’établir le projet de décompte suivant un modèle ou des
modalités recommandés par les autorités compétentes ou
par les organismes de financement.
14.1.7 L’entrepreneur joint au projet de décompte les pièces
suivantes, s’il ne les a pas déjà fournies :
a) les calculs des quantités prises en compte, effectués
à partir des éléments contenus dans les constats
contradictoires ;
b) le calcul, avec justifications à l’appui, des
coefficients de révision des prix ; et
c) le cas échéant, les pièces justifiant les débours,
effectués au titre de l’alinéa 27.4 du CCAG, dont il
demande le remboursement.
14.1.8 Les éléments figurant dans les décomptes mensuels n’ont
pas un caractère définitif et ne lient pas les parties
contractantes.
14.2 Acomptes mensuels
14.2.1 Le montant de l’acompte à régler à l’entrepreneur est
déterminé, à partir du décompte mensuel, par le Maître
d’Œuvre qui dresse à cet effet un état faisant ressortir :
a) le montant de l’acompte établi à partir des prix de
base : ce montant est la différence entre le montant
du décompte dont il s’agit et celui du décompte
précédent ; il distingue, comme les décomptes
mensuels, les différents éléments passibles des
diverses modalités de révision des prix et, le cas
échéant, des divers taux de la taxe sur le chiffre
d’affaires applicable aux règlements effectués par
l’Autorité contractante à l’entrepreneur ;
b) l’effet de la révision des prix, conformément aux
dispositions des alinéas 11.4 et 12.6 du CCAG ;
c) lorsque applicable, le montant de la taxe sur le
chiffre d’affaires applicable aux règlements
effectués par l’Autorité contractante à l’entrepreneur ;
et
d) le montant total de l’acompte à régler, ce montant
étant la somme des montants spécifiés aux alinéas
a), b) et c) ci-dessus, diminuée de la retenue de
garantie prévue au Marché.
14.2.2 Le Maître d’Œuvre notifie à l’entrepreneur, par ordre de
service, l’état d’acompte accompagné du décompte ayant
servi de base à ce dernier si le projet établi par
l’entrepreneur a été modifié.
14.2.3 Le paiement de l’acompte doit être fait au compte
bancaire désignés au CCAP, et intervenir soixante (60)
jours au plus tard après la date à laquelle le projet de
décompte est remis par l’entrepreneur au Maître
d’Œuvre. Lorsque, pour une raison non imputable à
l’entrepreneur, le paiement n’est pas effectué dans ce
délai, le Maître d’Œuvre en informe l’entrepreneur.
14.2.4 Les montants figurant dans les états d’acomptes
mensuels n’ont pas un caractère définitif et ne lient pas
les parties contractantes, sauf en ce qui concerne l’effet
de la révision des prix mentionné à l’alinéa 2.1 (b) du
présent article lorsque l’entrepreneur n’a pas fait de
réserves à ce sujet à la réception de l’ordre de service
mentionné à l’alinéa 2.2 du présent article.
14.3 Décompte final
14.3.1 Après l’achèvement des travaux, l’entrepreneur,
concurremment avec le projet de décompte afférent à la
réception du projet, dresse le projet de décompte final
établissant le montant total des sommes auxquelles il
peut prétendre du fait de l’exécution du Marché dans son
ensemble, les évaluations étant faites en tenant compte
des prestations réellement exécutées. Ce projet de
décompte est établi à partir des prix de base comme les
projets de décompte mensuels et comporte les mêmes
parties que ceux-ci, à l’exception des
approvisionnements et des avances ; il est accompagné
des éléments et pièces mentionnés au paragraphe 1.7 du
présent article s’ils n’ont pas été précédemment fournis.
14.3.2 Le projet de décompte final est remis au Maître d’Œuvre
dans le délai de trente (30) jours à compter de la date de
notification de la décision de réception provisoire des
travaux telle qu’elle est prévue à l’alinéa 41.3 du CCAG.
Toutefois, s’il est fait application des dispositions de
l’alinéa 41.5 du CCAG, la date du procès-verbal
constatant l’exécution des prestations complémentaires
est substituée à la date de notification de la décision de
réception des travaux comme point de départ des délais
ci-dessus.
En cas de retard dans la présentation du projet de décompte final,
après mise en demeure restée sans effet, le décompte peut être établi
d’office par le Maître d’Œuvre aux frais de l’entrepreneur. Ce
décompte est notifié à l’entrepreneur avec le décompte général prévu
à l’alinéa 14.4 ci-dessous.
14.3.3 L’entrepreneur est lié par les indications figurant au
projet de décompte final, sauf sur les points sur lesquels
il aurait émis antérieurement des réserves, ainsi que sur
le montant définitif des intérêts moratoires.
14.3.4 Le projet de décompte final par l’entrepreneur est
accepté ou rectifié par le Maître d’Œuvre ; il devient
alors le décompte final.
14.4 Décompte général et définitif, solde
14.4.1 Le Maître d’Œuvre établit le décompte général qui
comprend :
a) Le décompte final défini au paragraphe 3.4 du
présent article ;
b) L’état du solde établi, à partir du décompte final et
du dernier décompte mensuel, dans les mêmes
conditions que celles qui sont définies au
paragraphe 2.1 du présent article pour les acomptes
mensuels ;
c) La récapitulation des acomptes mensuels et du solde
; et
d) Le montant du décompte général est égal au résultat
de cette dernière récapitulation.
14.4.2 Le décompte général, signé par l’Autorité contractante,
doit être notifié à l’entrepreneur par ordre de service
avant la plus tardive des deux dates ci-après :
a) trente (30) jours après la date de remise du projet de
décompte final ;
b) trente (30) jours après la publication des derniers
index de référence permettant la révision du solde.
14.4.3 Le paiement du solde doit intervenir dans un délai de
soixante jours (60) jours à compter de la notification du
décompte général.
14.4.4 L’entrepreneur doit, dans un délai de trente (30) jours
compté à partir de la notification du décompte général, le
renvoyer au Maître d’Œuvre, revêtu de sa signature, avec
ou sans réserves, ou faire connaître les raisons pour
lesquelles il refuse de le signer. Aucune réserve
ultérieure ne sera acceptée après que l’entrepreneur aura
renvoyé le décompte.
Si la signature du décompte général est donnée sans réserve, cette
acceptation lie définitivement les parties, sauf en ce qui concerne le
montant des intérêts moratoires ; ce décompte devient ainsi le
décompte général et définitif du Marché.
Si la signature du décompte général est refusée ou donnée avec
réserves, les motifs de ce refus ou de ces réserves doivent être
exposés par l’entrepreneur dans un mémoire de réclamation qui
précise le montant des sommes dont il revendique le paiement et qui
fournit les justifications nécessaires en reprenant, sous peine de
forclusion, les réclamations déjà formulées antérieurement qui n’ont
pas fait l’objet d’un règlement définitif ; ce mémoire doit être remis
au Maître d’Œuvre dans le délai indiqué au premier alinéa du présent
paragraphe. Le règlement du différend intervient alors suivant les
modalités indiquées à l’article 50 du CCAG.
Si les réserves sont partielles, l’entrepreneur est lié par son
acceptation implicite des éléments du décompte sur lesquels ces
réserves ne portent pas.
14.4.5 Dans le cas où l’entrepreneur n’a pas renvoyé au Maître
d’Œuvre le décompte général signé dans le délai de
trente (30) jours fixé au paragraphe 14.4.4 du présent
article, ou encore, dans le cas où, l’ayant renvoyé dans ce
délai, il n’a pas motivé son refus ou n’a pas exposé en
détail les motifs de ses réserves en précisant le montant
de ses réclamations, ce décompte général est réputé être
accepté par lui ; il devient le décompte général et
définitif du Marché.
14.5 Règlement en cas de sous-traitants payés directement
14.5.1 Lorsqu’un sous-traitant bénéficie d’un paiement direct,
l’entrepreneur joint au projet de décompte une
attestation indiquant la somme à prélever, sur celles
qui lui sont dues, pour la partie de la prestation
exécutée, et que l’Autorité contractante devra faire
régler à ce sous-traitant.
15. Règlement du 15.1 Le présent article concerne les ouvrages ou travaux dont la
prix des réalisation est décidée par l’Autorité contractante et pour
ouvrages ou lesquels le Marché ne prévoit pas de prix. Ces travaux pourront
travaux non être demandés à l’entrepreneur, par un ordre de service, qui sera
prévus tenu de les réaliser dans la mesure où le montant du Marché, à la
date de sa conclusion, n’exède pas dix (10) pour cent.
15.2 Les prix nouveaux concernant les ouvrages ou travaux définis à
l’alinéa 15.1 ci-dessus peuvent être soit des prix unitaires, soit
des prix forfaitaires.
Sauf indication contraire liée au volume de travail ou à la nature du
travail, ils sont établis sur les mêmes bases que les prix du Marché et
sur la base des conditions économiques en vigueur le mois
d’établissement de ces prix.
S’il existe des décompositions de prix forfaitaires ou des sous-détails
de prix unitaires, leurs éléments, notamment les prix contenus dans
les décompositions, sont utilisés pour l’établissement des prix
nouveaux.
15.3 L’ordre de service mentionné à l’alinéa 15.1 du présent article,
ou un autre ordre de service intervenant au plus tard quinze (15)
jours après, notifie à l’entrepreneur des prix provisoires pour le
règlement des ouvrages ou travaux non prévus.
Ces prix provisoires sont arrêtés par le Maître d’Œuvre après
consultation de l’entrepreneur. Ils sont obligatoirement assortis d’un
sous-détail, s’il s’agit de prix unitaires, ou d’une décomposition, s’il
s’agit de prix forfaitaires, cette décomposition ne comprenant aucun
prix d’unité nouveau dans le cas d’un prix forfaitaire pour lequel les
changements prescrits ne portent que sur les quantités de natures
d’ouvrage ou d’éléments d’ouvrage.
Les prix provisoires sont des prix d’attente qui n’impliquent ni
l’acceptation du Maître d’Œuvre ni celle de l’entrepreneur ; ils sont
appliqués pour l’établissement des décomptes jusqu’à la fixation des
prix définitifs.
15.4 L’entrepreneur est réputé avoir accepté les prix provisoires si,
dans le délai de trente (30) jours suivant l’ordre de service qui
lui a notifié ces prix, il n’a pas présenté d’observation au Maître
d’Œuvre en indiquant, avec toutes justifications utiles, les prix
qu’il propose.
15.5 Lorsque l’Autorité contractante et l’entrepreneur sont d’accord
pour arrêter les prix définitifs, ceux-ci font l’objet d’un avenant.
15.6 En cas de désaccord persistant plus de soixante (60) jours après
l’ordre de service entre l’Autorité contractante et l’entrepreneur
pour la fixation des prix définitifs, le différend sera tranché en
application des dispositions de l’article 50 du CCAG.
16. Augmentation 16.1 Pour l’application du présent article et de l’article 17 du CCAG,
dans la masse la “masse” des travaux s’entend du montant des travaux à
des travaux l’entreprise, évalués à partir des prix de base définis au
paragraphe 11.1.1 du CCAG, en tenant compte éventuellement
des prix nouveaux, définitifs ou provisoires, fixés en application
de l’article 15 du CCAG.
La “masse initiale” des travaux est la masse des travaux résultant des
prévisions du Marché, c’est-à-dire du Marché initial éventuellement
modifié ou complété par les avenants intervenus.
16.2 Sous réserve de l’application des dispositions de l’alinéa 16.4 du
présent article, l’entrepreneur est tenu de mener à son terme la
réalisation des ouvrages faisant l’objet du Marché, quelle que
soit l’importance de l’augmentation de la masse des travaux qui
peut résulter de sujétions techniques ou d’insuffisance des
quantités prévues dans le Marché.
16.3 Si l’augmentation de la masse des travaux est supérieure à vingt-
cinq pour cent (25%) de la masse initiale, l’entrepreneur a droit
à être indemnisé en fin de compte du préjudice qu’il a
éventuellement subi du fait de cette augmentation au-delà de
l’augmentation limite de vingt-cinq (25) pour cent.
16.4 Lorsque la masse des travaux exécutés atteint la masse initiale,
l’entrepreneur doit arrêter les travaux s’il n’a pas reçu un ordre
de service lui notifiant la décision de les poursuivre prise par
l’Autorité contractante. Cette décision de poursuivre n’est
valable que si elle indique le montant limite jusqu’où les travaux
pourront être poursuivis, le dépassement éventuel de ce montant
limite devant donner lieu à la même procédure et entraîner les
mêmes conséquences que celles qui sont définies ci-après pour
le dépassement de la masse initiale.
L’entrepreneur est tenu d’aviser le Maître d’Œuvre trente (30) jours
au moins à l’avance de la date probable à laquelle la masse des
travaux atteindra la masse initiale. L’ordre de poursuivre les travaux
au-delà de la masse initiale, s’il est donné, doit être notifié dix (10)
jours au moins avant cette date.
A défaut d’ordre de poursuivre, les travaux qui sont exécutés au-delà
de la masse initiale ne sont pas payés et les mesures conservatoires à
prendre, décidées par le Maître d’Œuvre, sont à la charge de
l’Autorité contractante sauf si l’entrepreneur n’a pas adressé l’avis
prévu ci-dessus.
16.5 Dans les quinze (15) jours qui suivent tout ordre de service
ayant pour effet d’entraîner une modification de la masse des
travaux, le Maître d’Œuvre fait part à l’entrepreneur de
l’estimation prévisionnelle qu’il fait de cette modification.
17. Diminution de 17.1 Si la diminution de la masse des travaux est supérieure à vingt-
la masse des cinq (25) pour cent de la masse initiale, l’entrepreneur a droit à
travaux être indemnisé en fin de compte du préjudice qu’il a
éventuellement subi du fait de cette diminution au-delà de la
diminution limite de vingt-cinq (25) pour cent.
18. Changement 18.1 Dans le cas d’éléments de travaux réglés sur prix unitaires,
dans lorsque par suite d’ordres de service ou de circonstances qui ne
l’importance sont ni de la faute ni du fait de l’entrepreneur, l’importance de
des diverses certaines natures d’ouvrages est modifiée de telle sorte que les
natures quantités exécutées diffèrent de plus de trente pour cent (30%)
d’ouvrage en plus, ou de plus de vingt-cinq pour cent (25%) en moins des
quantités portées au détail estimatif et quantitatif du Marché,
l’entrepreneur a droit à être indemnisé en fin de compte du
préjudice que lui ont éventuellement causé ces changements.
L’indemnité à accorder s’il y a lieu sera calculée d’après la différence
entre les quantités réellement exécutées et les quantités prévues
augmentées de trente pour cent (30%) ou diminué de vingt-cinq pour
cent (25%).
Les stipulations qui précèdent ne sont pas applicables aux natures
d’ouvrages pour lesquelles les montants des travaux figurant, d’une
part, au détail quantitatif et estimatif du Marché et d’autre part, au
décompte final des travaux sont l’un et l’autre inférieurs à cinq pour
cent (5%) du montant du Marché.
Sauf stipulation différente du CCAP, l’entrepreneur ne peut prétendre
à aucune indemnité à l’occasion de l’exécution de natures d’ouvrages
dont les prix unitaires figurent au bordereau des prix mais pour
lesquels le détail quantitatif et estimatif ne comporte pas
explicitement des quantités, sauf toutefois si le montant total des
travaux exécutés auxquels s’appliquent de tels prix excède cinq pour
cent (5%) du montant du Marché.
18.2 Dans le cas d’éléments de travaux réglés sur prix forfaitaires,
lorsque des changements sont ordonnés par le Maître d’Œuvre
dans la consistance des travaux, le prix nouveau fixé suivant les
modalités prévues à l’article 15 du CCAG tient compte des
charges supplémentaires éventuellement supportées par
l’entrepreneur du fait de ces changements, à l’exclusion du
préjudice indemnisé, s’il y a lieu, par application de l’alinéa
16.3 ou de l’article 17.
19. Pertes et 19.1 Il n’est alloué à l’entrepreneur aucune indemnité au titre des
avaries - Force pertes, avaries ou dommages causés par sa négligence, son
majeure imprévoyance, son défaut de moyens ou ses fausses
manoeuvres.
19.2 L’entrepreneur doit prendre à ses frais, risques et périls, les
dispositions nécessaires pour que les approvisionnements et le
matériel et les installations de chantier ainsi que les ouvrages en
construction ne puissent être enlevés ou endommagés par les
tempêtes, les crues, la houle et les autres phénomènes naturels
qui sont normalement prévisibles dans les circonstances où sont
exécutés les travaux.
19.3 On entend par force majeure, pour l’exécution du présent
Marché, tout acte ou événement imprévisible, irrésistible, hors
du contrôle des parties et qui rend l’exécution du marché
pratiquement impossible, tel que les catastrophes naturelles, les
incendies, les explosions, la guerre, l’insurrection, la
mobilisation, les grèves générales, les tremblements de terre,
mais non les actes ou événements qui rendraient seulement
l’exécution d’une obligation plus difficile ou plus onéreuse pour
son débiteur.
Le CCAP définit, en tant que de besoin, le seuil des intempéries et
autres phénomènes naturels qui sont réputés constituer un événement
de force majeure au titre du présent Marché.
En cas de survenance d’un événement de force majeure,
l’entrepreneur a droit à une indemnisation du préjudice subi et à une
augmentation raisonnable des délais d’exécution, étant précisé
toutefois qu’aucune indemnité ne peut néanmoins être accordée à
l’entrepreneur pour perte totale ou partielle de son matériel flottant,
les frais d’assurance de ce matériel étant réputés compris dans les
prix du Marché.
L’entrepreneur qui invoque le cas de force majeure devra aussitôt
après l’apparition d’un cas de force majeure, et dans un délai
maximum de sept (7) jours, adresser à l’Autorité contractante une
notification par lettre recommandée établissant les éléments
constitutifs de la force majeure et ses conséquences probables sur la
réalisation du Marché.
Dans tous les cas, l’entrepreneur devra prendre toutes dispositions
utiles pour assurer, dans les plus brefs délais, la reprise normale de
l’exécution des obligations affectées par le cas de force majeure.
Si, par la suite de cas de force majeure, l’entrepreneur ne pouvait
exécuter les prestations telles que prévues au Marché pendant une
période de trente (30) jours, il devra examiner dans les plus brefs
délais avec l’Autorité contractante les incidences contractuelles
desdits événements sur l’exécution du Marché et en particulier sur le
prix, les délais et les obligations respectives de chacune des parties.
Quand une situation de force majeure aura existé pendant une
période de soixante (60) jours au moins, chaque partie aura le droit
de résilier le Marché par une notification écrite à l’autre partie.
C. Délais
20. Fixation et 20.1 Délais d’exécution
prolongation
des délais 20.1.1 Le délai d’exécution des travaux fixé par le Marché
s’applique à l’achèvement de tous les travaux prévus
incombant à l’entrepreneur, y compris, sauf dispositions
contraires du Marché, le repliement des installations de
chantier et la remise en état des terrains et des lieux. Ce
délai tient compte notamment de toutes les sujétions
résultant, le cas échéant, des travaux réalisés par des
sous-traitants et/ou par toutes autres entreprises sur le
site.
Sous réserve de disposition contraire figurant au CCAP, ce délai
commence à courir à compter de la date d’entrée en vigueur du
Marché qui vaut également ordre de service de commencer les
travaux, et il comprend la période de mobilisation définie à l’alinéa
29.1 du CCAG.
20.1.2 Les dispositions du paragraphe 20.1.1 du présent article
s’appliquent aux délais, distincts du délai d’exécution de
l’ensemble des travaux, qui peuvent être fixés par le
Marché pour l’exécution de certaines tranches de
travaux, ou de certains ouvrages, parties d’ouvrages ou
ensembles des prestations.
20.2 Prolongation des délais d’exécution
20.2.1 Lorsqu’un changement de la masse des travaux ou une
modification de l’importance de certaines natures
d’ouvrages, une substitution à des ouvrages initialement
prévus d’ouvrages différents, une rencontre de difficultés
imprévues au cours du chantier, un ajournement de
travaux décidé par l’Autorité contractante ou encore un
retard dans l’exécution d’opérations préliminaires qui
sont à la charge de celle-ci ou de travaux préalables qui
font l’objet d’un autre Marché, justifie soit une
prolongation du délai d’exécution, soit le report du début
des travaux, l’importance de la prolongation ou du report
est débattue par le Maître d’Œuvre avec l’entrepreneur,
puis elle est soumise à l’approbation de l’Autorité
contractante et la décision prise par celui-ci est notifiée à
l’entrepreneur par ordre de service.
20.2.2 Dans le cas d’intempéries dépassant le seuil fixé au
CCAP, entraînant un arrêt de travail sur les chantiers, les
délais d’exécution des travaux sont prolongés. Cette
prolongation est notifiée à l’entrepreneur par un ordre de
service qui en précise la durée, laquelle est égale au
nombre de journées réellement constaté au cours
desquelles le travail a été arrêté du fait des intempéries,
conformément auxdites dispositions, en défalquant, s’il y
a lieu, le nombre de journées d’intempéries prévisibles
indiqué au CCAP.
20.2.3 En dehors des cas prévus aux paragraphes 20.2.1 et
20.2.2 du présent article, l’entrepreneur ne pourra avoir
droit à une prolongation des délais d’exécution que dans
les cas suivants :
a) mise en oeuvre des dispositions de l’article 19 du
CCAG ;
b) non respect par l’Autorité contractante de ses
propres obligations ; ou
c) conclusion d’un avenant.
20.2.4 Lorsque la prolongation des délais d’exécution notifiée à
l’entrepreneur par ordre de service aura dépassé une
durée fixée dans le CCAP, ce dernier aura la faculté,
dans les quinze (15) jours qui suivent la notification de
l’ordre de service entraînant un dépassement de cette
durée, de demander la résiliation du Marché.
21. Pénalités, 21.1 En cas de retard fautif dans l’exécution des travaux, il est
primes et appliqué une pénalité journalière, fixée par le CCAP, égale à un
retenues certain nombre de millièmes du montant de l’ensemble du
Marché. Ce montant est celui qui résulte des prévisions du
Marché, c’est-à-dire du Marché initial éventuellement modifié
ou complété par les avenants intervenus ; il est évalué à partir
des prix de base définis au paragraphe 14.1.1 du CCAG.
21.2 Les pénalités sont encourues du simple fait de la constatation du
retard par le Maître d’Œuvre et l’Autorité contractante peut, sans
préjudice de toute autre méthode de recouvrement, déduire le
montant de ces pénalités de toutes les sommes dont il est
redevable à l’entrepreneur. Le paiement de ces pénalités par
l’entrepreneur, qui représentent une évaluation forfaitaire des
dommages-intérêts dus à l’Autorité contractante au titre du
retard dans l’exécution des travaux, ne libère en rien
l’entrepreneur de l’ensemble des autres obligations et
responsabilités qu’il a souscrites au titre du Marché.
21.3 Dans le cas de résiliation, les pénalités sont appliquées jusqu’au
jour inclus de la notification de la décision de résiliation ou
jusqu’au jour d’arrêt de l’exploitation de l’entreprise de
l’entrepreneur si la résiliation résulte d’un des cas prévus à
l’article 47 du CCAG.
21.4 Les dispositions des deux alinéas qui précèdent sont applicables
aux pénalités éventuellement prévues par le CCAP pour le cas
de retard dans la réalisation de certains ouvrages, parties
d’ouvrages ou ensembles de prestations faisant l’objet de délais
particuliers ou de dates limites fixés dans le Marché.
21.5 Une prime pour une exécution anticipée des travaux sera versée
à l’entrepreneur uniquement si cette prime est prévue au CCAP.
21.6 Les journées de repos hebdomadaire ainsi que les jours fériés ou
chômés, ne sont pas déduits pour le calcul des pénalités.
21.7 Le montant des pénalités est plafonné au niveau fixé par le
CCAP. Lorsque le plafond des pénalités est atteint, l’Autorité
contractante est en droit de résilier le Marché sans mise en
demeure préalable.
E. Réception et garanties
41 Réception 41.1 La réception provisoire a pour but le contrôle et la
provisoire conformité des travaux avec l’ensemble des obligations du
Marché et, en particulier, avec les cahiers des clauses
techniques. Si le CCAP le prévoit, la réception peut être
prononcée par tranche de travaux étant précisé que, dans ce cas,
c’est la réception de la dernière tranche qui tiendra lieu de
réception provisoire de travaux au sens du présent Marché. Les
opérations préalables de réception provisoire nécessitent la mise
en place d’une commissin de réception.
L’entrepreneur avise à la fois l’Autorité contractante et le Maître
d’Œuvre, par écrit, de la date à laquelle il estime que les travaux ont
été achevés ou le seront.
Le Maître d’Œuvre procède, l’entrepreneur ayant été convoqué, aux
opérations préalables à la réception des ouvrages dans un délai qui,
sauf dispositions contraires du CCAP, est de vingt (20) jours à
compter de la date de réception de l’avis mentionné ci-dessus ou de
la date indiquée dans cet avis pour l’achèvement des travaux si cette
dernière date est postérieure.
L’Autorité contractante, avisée par le Maître d’Œuvre de la date de
ces opérations, peut y assister ou s’y faire représenter. Le
procès-verbal prévu à l’alinéa 41.2 du présent article mentionne soit
la présence du représentant de l’Autorité contractante, soit, en son
absence le fait que le Maître d’Œuvre l’avait dûment avisée.
En cas d’absence de l’entrepreneur à ces opérations, il en est fait
mention audit procès-verbal et ce procès-verbal lui est alors notifié.
41.2 Les opérations préalables à la réception comportent :
a) la reconnaissance des ouvrages exécutés ;
b) les épreuves éventuellement prévues par le CCAP ;
c) la constatation éventuelle de l’inexécution des prestations
prévues au Marché ;
d) la constatation éventuelle d’imperfections ou malfaçons ;
e) la constatation du repliement des installations de chantier
et de la remise en état des terrains et des lieux, sauf
stipulation différente du CCAP, prévue au
paragraphe 20.1.1 de l’article 20 du CCAG ; et
f) les constatations relatives à l’achèvement des travaux.
Ces opérations font l’objet d’un procès-verbal dressé sur-le-champ
par le Maître d’Œuvre et signé par lui et par l’entrepreneur ; si ce
dernier refuse de le signer ; il en est fait mention.
Dans le délai de quinze (15) jours suivant la date du procès-verbal, le
Maître d’Œuvre fait connaître à l’entrepreneur s’il a ou non proposé à
l’Autorité contractante de prononcer la réception provisoire des
ouvrages et, dans l’affirmative, la date d’achèvement des travaux
qu’il a proposé de retenir ainsi que les réserves dont il a
éventuellement proposé d’assortir la réception. Dans ce cas,
l'entrepreneur peut saisir l'Autorité de Régulation des Marchés
Publics pour un règlement amiable.
41.3 Au vu du procès-verbal des opérations préalables à la
réception provisoire et des propositions du Maître d’Œuvre,
l’Autorité contractante décide si la réception provisoire est ou
non prononcée ou si elle est prononcée avec réserves. S’il
prononce la réception, il fixe la date qu’il retient pour
l’achèvement des travaux. La décision ainsi prise est notifiée à
l’entrepreneur dans les quarante-cinq (45) jours suivant la date
du procès-verbal.
A défaut de décision de l’Autorité contractante notifiée dans le délai
précisé ci-dessus, les propositions du Maître d’Œuvre sont
considérées comme acceptées.
La réception, si elle est prononcée ou réputée prononcée, prend effet
à la date fixée pour l’achèvement des travaux.
41.4 S’il apparaît que certaines prestations prévues au Marché
et devant encore donner lieu à règlement n’ont pas été
exécutées, l’Autorité contractante peut décider de prononcer
la réception provisoire, sous réserve que l’entrepreneur
s’engage à exécuter ces prestations dans un délai qui n’excède
pas trois (3) mois. La constatation de l’exécution de ces
prestations doit donner lieu à un procès-verbal dressé dans les
mêmes conditions que le procès-verbal des opérations
préalables à la réception.
41.5 Lorsque la réception provisoire est assortie de réserves,
l’entrepreneur doit remédier aux imperfections et malfaçons
correspondantes dans le délai fixé par l’Autorité
contractante ou, en l’absence d’un tel délai, trois (3) mois
avant la réception définitive.
Au cas où ces travaux ne seraient pas réalisés dans le délai prescrit,
l’Autorité contractante peut les faire exécuter aux frais et risques de
l’entrepreneur.
41.6 Si certains ouvrages ou certaines parties d’ouvrages ne
sont pas entièrement conformes aux spécifications du
Marché, sans que les imperfections constatées soient de
nature à porter atteinte à la sécurité, au comportement ou à
l’utilisation des ouvrages, l’Autorité contractante peut, eu
égard à la faible importance des imperfections et aux
difficultés que présenterait la mise en conformité, renoncer
à ordonner la réfection des ouvrages estimés défectueux et
proposer à l’entrepreneur une réfaction sur les prix.
Si l’entrepreneur accepte la réfaction, les imperfections qui l’ont
motivée se trouvent couvertes de ce fait et la réception est prononcée
sans réserve.
Dans le cas contraire, l’entrepreneur demeure tenu de réparer ces
imperfections, la réception étant prononcée sous réserve de leur
réparation.
41.7 Toute prise de possession des ouvrages par l’Autorité
contractante doit être précédée de leur réception. Toutefois,
s’il y a urgence, la prise de possession peut intervenir
antérieurement à la réception, sous réserve de
l’établissement préalable d’un état des lieux contradictoire.
41.8 La réception provisoire entraîne le transfert de la
propriété et des risques au profit de l’Autorité contractante
et constitue le point de départ de l’obligation de garantie
contractuelle selon les dispositions de l’article 44 du
CCAG.
41.9 A l’issue de la réception provisoire, l’entrepreneur doit
débarrasser et retirer tous ses équipements, fournitures,
matériels et matériaux excédentaires ainsi que tous détritus
et ouvrages provisoires de toute nature et laisser le site et les
ouvrages propres et en bon état de fonctionnement. Il est
toutefois entendu que l’entrepreneur est autorisé à conserver
sur le site, jusqu’à la fin du délai de garantie, tous les
équipements, fournitures, matériels, matériaux et ouvrages
provisoires dont il a besoin pour remplir ses obligations au
cours de la période de garantie.
42 Réception 42.1 Sous réserve de disposition contraire figurant au CCAP,
définitive la réception définitive sera prononcée un (1) an après la date
du procès-verbal de réception provisoire. Au cours de cette
période, l’entrepreneur est tenu à l’obligation de garantie
contractuelle plus amplement décrite à l’article 44 du
CCAG.
En outre, au plus tard dix (10) mois après la réception provisoire, le
Maître d’Œuvre adressera à l’entrepreneur les listes détaillées de
malfaçons relevées, à l’exception de celles résultant de l’usure
normale, d’un abus d’usage ou de dommages causés par des tiers.
L’entrepreneur disposera d’un délai de deux (2) mois pour y apporter
remède dans les conditions du Marché. Il retournera au Maître
d’Œuvre les listes de malfaçons complétées par le détail des travaux
effectués.
L’Autorité contractante délivrera alors, après avoir vérifié que les
travaux ont été correctement vérifiés et à l’issue de cette période de
deux (2) mois, le procès-verbal de réception définitive des travaux.
42.2 Si l’entrepreneur ne remédie pas aux malfaçons dans
les délais, la réception définitive ne sera prononcée qu’après
la réalisation parfaite des travaux qui s’y rapportent. Dans
le cas où ces travaux ne seraient toujours pas réalisés deux
(2) mois après la fin de la période de garantie contractuelle,
l’Autorité contractante prononcera néanmoins la réception
définitive à l’issue de cette période tout en faisant réaliser
les travaux par toute entreprise de son choix aux frais et
risques de l’entrepreneur. Dans ce cas, la garantie de bonne
exécution visée au paragrape 7.1.1 demeurera en vigueur
jusqu’au désintéressement complet de l’Autorité
contractante par l’entrepreneur.
42.3 La réception définitive marquera la fin d’exécution du
présent Marché et libérera les parties contractantes de leurs
obligations.
43 Mise à 43.1 Le présent article s’applique lorsque le Marché, ou un
disposition ordre de service, prescrit à l’entrepreneur de mettre, pendant
de certains une certaine période, certains ouvrages, ou certaines parties
ouvrages ou d’ouvrages, non encore achevées à la disposition de
parties l’Autorité contractante et sans que celui-ci en prenne
d’ouvrages possession, afin notamment de lui permettre d’exécuter, ou
de faire exécuter par d’autres entrepreneurs, des travaux
autres que ceux qui font l’objet du Marché.
43.2 Avant la mise à disposition de ces ouvrages ou parties
d’ouvrages, un état des lieux est dressé contradictoirement
entre le Maître d’Œuvre et l’entrepreneur.
L’entrepreneur a le droit de suivre les travaux non compris dans son
Marché qui intéressent les ouvrages ou parties d’ouvrages ainsi mis à
la disposition de l’Autorité contractante. Il peut faire des réserves
s’il estime que les caractéristiques des ouvrages ne permettent pas
ces travaux ou que lesdits travaux risquent de les détériorer. Ces
réserves doivent être motivées par écrit et adressées au Maître
d’Œuvre.
Lorsque la période de mise à disposition est terminée, un nouvel état
des lieux contradictoire est dressé.
43.3 Sous réserve des conséquences des malfaçons qui lui
sont imputables, l’entrepreneur n’est pas responsable de la
garde des ouvrages ou parties d’ouvrages pendant toute la
durée où ils sont mis à la disposition de l’Autorité
contractante.
44 Garanties 44.1 Délai de garantie
contractuelle
s Le délai de garantie est, sauf stipulation contraire du Marché égal à la
durée comprise entre la réception provisoire et la réception définitive.
Pendant le délai de garantie, indépendamment des obligations qui
peuvent résulter pour lui de l’application de l’article 42 du CCAG,
l’entrepreneur est tenu à une obligation dite “obligation de parfait
achèvement” au titre de laquelle il doit, à ses frais :
a) exécuter les travaux ou prestations éventuels de finition ou
de reprise prévus aux alinéas 41.4 et 41.5 de l’article 41 du
CCAG ;
b) remédier à tous les désordres signalés par l’Autorité
contractante ou le Maître d’Œuvre, de telle sorte que
l’ouvrage soit conforme à l’état où il était lors de la
réception ou après correction des imperfections constatées
lors de celle-ci ;
e) procéder, le cas échéant, aux travaux confortatifs ou
modificatifs jugés nécessaires par le Maître d’Œuvre et
présentés par lui au cours de la période de garantie ; et
d) remettre au Maître d’Œuvre les plans des ouvrages
conformes à l’exécution dans les conditions précisées à
l’article 40 du CCAG.
Les dépenses correspondant aux travaux complémentaires prescrits
par l’Autorité contractante ou le Maître d’Œuvre ayant pour objet de
remédier aux déficiences énoncées aux points b) et c) ci-dessus ne
sont à la charge de l’entrepreneur que si la cause de ces déficiences
lui est imputable.
L’obligation pour l’entrepreneur de réaliser ces travaux de parfait
achèvement à ses frais ne s’étend pas aux travaux nécessaires pour
remédier aux effets de l’usage ou de l’usure normale, étant précisé
que la propreté et l’entretien courant incombent à l’Autorité
contractante.
A l’expiration du délai de garantie, l’entrepreneur est dégagé de ses
obligations contractuelles, à l’exception de celles qui sont
mentionnées à l’alinéa 44.2 du présent article et la garantie prévue au
paragraphe 7.2.2 du CCAG sera échue de plein droit sauf dans le cas
prévu à l’alinéa 42.2 du CCAG.
44.2 Garanties particulières
Les stipulations qui précèdent ne font pas obstacle à ce que le CCAP
définisse, pour certains ouvrages ou certaines catégories de travaux,
des garanties particulières s’étendant au-delà du délai de garantie fixé
à l’alinéa 44.1 du présent article. L’existence de ces garanties
particulières n’a pas pour effet de retarder la libération des sûretés
au-delà de la réception définitive.
45 Garantie 45.1 En application de la réglementation en vigueur,
légale l’entrepreneur est responsable de plein droit pendant dix
(10) ans envers l’Autorité contractante, à compter de la
réception provisoire, des dommages même résultant d’un
vice du sol qui compromettent la solidité de l’ouvrage ou
qui l’affectent dans l’un de ses éléments constitutifs ou l’un
de ses éléments d’équipement le rendant impropre à sa
destination. Pour s’exonérer de sa responsabilité au titre du
présent article, l’entrepreneur doit prouver que les
dommages proviennent d’une cause qui lui est étrangère.