Cctp-Lot 1
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Cctp-Lot 1
SOMMAIRE
1.1.1-GENERALITES
1.1.1.1. Le présent C.C.T.P. fait partie des pièces contractuelles constituant le marché ayant pour objet les travaux
de construction de la Section 1 : Gabès Ŕ Médenine de l'Autoroute Gabès Ŕ Ras Jedir.
1.1.1.2. Le présent C.C.T.P. s'appuie sur les Cahiers des Prescriptions Communes Tunisiennes (C.P.C) relatifs aux
terrassements généraux, aux granulats routiers et à l’exécution des enduits superficiels approuvés par arrêté du
Premier Ministre du 06/07/1999. Il s’appuie aussi sur le Cahier des Prescriptions Communes (C.P.C.) français, sur le
Cahier des Clauses Techniques Générales (C.C.T.G) français et sur les recommandations S.E.T.R.A. - L.C.P.C.
pour tout ce qui ne déroge pas aux documents contractuels ainsi que sur certaines normes (AFNOR) pour les
produits non manufacturés.
Toutes les dispositions indiquées dans les documents précédents devront être suivies et, en particulier, celles des
fascicules ci-après :
C.P.C Tunisien :
- Fascicule n° 1 : Terrassements généraux,
- Fascicule n° 2 : Granulats routiers,
- Fascicule n°3 : Exécution des enduits superficiels
C.P.C Français :
- Préambule et fascicule n° 1 : Dispositions Générales et Communes aux diverses natures de travaux,
- Fascicule n° 3 : Fourniture des liants hydrauliques,
- Fascicule n° 4 : Fourniture d'acier et autres métaux :
. Titre I : Aciers pour béton armé,
. Titre III : Aciers laminés pour constructions métalliques,
. Titre IV : Rivets en acier, boulonnerie à serrage contrôlé, destinés à l'exécution des constructions
métalliques,
- Fascicule n° 7 : Reconnaissance des sols,
- Fascicule n°24 : Fourniture des liants hydrocarbonés employés à la construction et à l'entretien des
chaussées,
- Fascicule n° 25 : Exécution des corps de chaussées,
- Fascicule n° 27 : Fabrication et mise en œuvre des enrobés,
- Fascicule n° 29 (N) : Construction et entretien des voies, places et espaces publics pavés et dallés en béton
ou pierres naturelles,
- Fascicule n° 30 : Transport par route de matériaux destinés à la construction et à l’entretien des
chaussées.
- Fascicule n° 31 : Bordures et caniveaux en pierres naturelles ou en béton et dispositifs de retenue en béton,
- Fascicule n° 32 : Construction de trottoirs,
- Fascicule n° 61, titre V : Exécution des ouvrages en alliage d’aluminium.
- Fascicule n° 62, titre I, Sec I : Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et constructions en béton
armé, suivant la méthode des états limites,
- Fascicule 62 - titre I - section II : Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages en béton précontraint
suivant la méthode des états limites dénommée règles BPEL 91 révisé 99 ;
- Fascicule n° 62, titre V : Règles techniques de conception et de calcul des fondations des ouvrages de génie civil,
- Fascicule n° 63 : Exécution et mise en œuvre des bétons non armés, confection des mortiers,
- Fascicule n° 64 : Travaux de maçonnerie d'ouvrages de génie civil,
- Fascicule n° 65 : Exécution des ouvrages de génie civil en béton armé ou précontraint,
- Fascicule n° 65 A et son additif (N) : Exécution des ouvrages en béton armé,
- Fascicule n° 66 : Exécution des ouvrages en acier
- Fascicule n°67, titre I : Etanchéité des ouvrages d'art. Support en béton de ciment,
- Fascicule n° 67 (N), titre III : Etanchéité des ouvrages souterrains,
- Fascicule n° 68, titre I : Exécution de fondations d'ouvrages,
- Fascicule n° 70 (N) : Canalisation d'assainissement et ouvrages annexes,
- Guide technique pour la réalisation des remblais et des couches de forme (GTR) S.E.T.R.A. - L.C.P.C :
. Fascicule 1 : Principes généraux
. Fascicule 2 : Annexes techniques
Le présent marché comprend l'ensemble des travaux nécessaires pour la réalisation des travaux de l'Autoroute
Gabès - Médenine : (terrassements, ouvrages d'art, chaussées, drainage, équipements, signalisation, etc...).
La section Gabès Ŕ Médenine prolonge l'autoroute A1 à partir de l’échangeur E1 de « Gabès centre » situé au PK
0.000 à 1000m de la RN16 (cote nord-ouest). Le tracé contourne la ville de Gabès à 8 km du centre ville par le sud
ouest puis il évolue vers le sud parallèlement à la RN1 à 7km environ, coupe la route RR107 au niveau de l’échangeur
E2 « Gabès sud » et continue jusqu’à l’échangeur E3 de Djerba où il intercepte la RN1 au sud de Mereth, puis
continue par le sud-est et coupe la route RR108 au PK 76.762, contourne Médenine par le nord-est coupe la RN1 au
PK82.654 et prend fin à l’échangeur E4 de Zarzis au PK 84.320 . Les travaux comprennent également le doublement
(en 2 x 2 voies) de la RN1 du tronçon entre l’échangeur de Zarzis et la Rocade de Médenine (6.5km) y compris
l’ouvrage de franchissement d’oued Labba sur la RN1.
Le tableau suivant donne, sommairement, la consistance des travaux pour chacun des lots.
Lot
21,000 42,000 21,000 2 PS 30 2 650 1650
n°2
Lot
n°3
42,000 63,000 21,000 6 PS + 3PI 21 4 Echangeur de Djerba (E3) 800 2200
3
+
21,320 9 PS + 1PI
+6.5
1 sur
Lot + 1 PIVF
n°4
63,000 84,320
doublement Dont 1PS en
18 Oued Echangeur de Zarzis (E4) 500 2460
de la RN1 2X2 Voies Labba
sur
RN1
* dalots
Les revêtements préconisés pour les différents éléments de ce profil en travers sont :
- Chaussée : revêtement en béton bitumineux sur 8,30m dont 1,00m de la BDG et 0,30m pris sur la BAU,
- Bande d'arrêt d'urgence : enduit superficiel bicouche sur 2,70m,
- Bande dérasée de gauche : même constitution que la chaussée,
- Bande médiane (reste du séparateur) : terre végétale,
- Berme et arrondi de talus : terre végétale
Les échangeurs :
1. Echangeur Gabès centre (E1) situé au PK 0.000 du tracé de l'autoroute. L'échange se fait avec la
RN16 permettant la desserte d’EL Hamma et l'accès à Gabès par le centre ;
2. Echangeur Gabès sud (E2) situé au PK 11.500 L'échange se fait avec la RR107 permettant la desserte de la
ville de Matmata et l'accès à Gabès par le sud;
3. Echangeur de Djerba (E3) situé au PK 49.500. L'échange se fait avec la RN1 pour la desserte de la ville de
Djerba et Mareth;
4. Echangeur de Zarzis (E4) situé au PK 84.320. L’échange se fait avec la RN1. Il permet la desserte des
villes de Médenine et Zarzis.
Les quatre échangeurs que comporte la liaison autoroutière Gabès Ŕ Médenine sont tous du type
trompette de sortie.
Les gares de péage: sont conçues pour un système de péage fermé, sont placées en dehors de la section autoroutière,
à la sortie (ou à l'entrée) de l'échangeur, sur une bretelle qui rejoint la route principale la plus proche.
En plus des quatre échangeurs cités ci-haut, 32 ouvrages d'art (25 PS, 5 PI, 2 PIVF) sont prévus dans le cadre de la
section Gabès Ŕ Medenine de l'autoroute Gabès Ŕ Ras Jedir pour rétablir les communications routières existantes et
traversées par le tracé autoroutier. La moyenne est de un rétablissement tous les 2,300 km environ.
La liste des ouvrages d’art de rétablissement des communications est consignée dans le tableau suivant :
Du PK:0+000 au PK21+000
N° OUVRAGE TYPE PK
1 OA1 PS TYPE1 0+473.720
2 OA2 PI TYPE1 1+017.190
3 OA3 PIVF 1+088.925
4 OA4 PS TYPE2 2+406.020
5 OA5 PS TYPE2 4+592.610
6 OA6 PS TYPE2 5+380.620
7 OA7 PS TYPE2 7+171.000
8 OA8 PS TYPE1 8+380.120
9 OA9 PS TYPE1 11+116.270
10 OA10 PS TYPE1 11+458.730
11 OA11 PS TYPE1 11+948.390
12 OA12 PS TYPE2 13+521.74
13 OA13 PS TYPE2 17+672.170
14 OA14 PS TYPE2 20+036.990
Lot N°2 KETTANA Ŕ MARETH
Du PK:21+000 au PK:42+000
N° OUVRAGE TYPE PK
15 OA17 PS TYPE2 33+076.390
16 OA18 PS TYPE1 37+735.070
Du PK:42+000 au PK:63+000
N° OUVRAGE TYPE PK
17 OA18bis PI TYPE2 42+599.920
18 OA 19 PI TYPE1 44+752.700
19 OA 20 PI TYPE2 47+382.590
20 OA 21 PS TYPE1 49+104.590
21 OA 22 PS TYPE1 49+504.340
22 OA 23 PS TYPE2 54+127.470
23 OA 24 PS TYPE2 57+613.860
24 OA 25 PS TYPE2 58+479.360
25 OA 26 PS TYPE2 61+606.570
Du PK:63+000 au PK:84+320
N° OUVRAGE TYPE PK
26 OA 27 PS TYPE2 64+590.260
27 OA 28 PS TYPE2 65+323.930
28 OA 29 PI TYPE1 70+645.255
29 OA 29bis PIVF 71+077.410
30 OA 30 PS TYPE1 76+762.510
31 OA 31 PS TYPE2 79+933.290
32 OA 32 PS TYPE2 80+407.890
33 OA 33 PS TYPE2 81+239.420
34 OA 34 PS TYPE2 82+086.350
35 OA 35 PS 2X2 Voies 82+654.520
36 OA 36 PS TYPE1 83+995.940
Les passages supérieurs sont des ponts dalles en béton armé à 4 travées continues. La fondation des appuis est du
type superficiel.
Les ouvrages hydrauliques sont au nombre de 105 et sont dimensionnés pour une fréquence centennale de retour
de pluies. Parmi les ouvrages hydrauliques, on cite les douze grands ouvrages hydrauliques franchissant un
écoulement important :
Du PK:0+000 au PK21+000
N° OUVRAGE NOMBRE DE TRAVEES PK
GOH12 PONT SUR OUED EL MALLAHA 3 (x20m) 6+704.330
GOH18 PONT SUR OUED ESSOUREG 4 (x20m) 12+338.869
GOH23 PONT SUR OUED EL MERSIT 5 (x20m) 15+414.630
Lot N°2 KETTANA Ŕ MARETH
Du PK:21+000 au PK:42+000
N° OUVRAGE NOMBRE DE TRAVEES PK
GOH29 PONT SUR OUED EL FARD 14 (x20m) 23+404.440
GOH35 PONT SUR OUED EL HJAR 3 (x20m) 26+962.770
Du PK:42+000 au PK:63+000
N° OUVRAGE NOMBRE DE TRAVEES PK
GOH65 PONT SUR OUED ESSEGUIR 5 (x20m) 42+815.000
GOH71 PONT SUR OUED ZEGZAOU 7 (x20m) 46+747.77
GOH84 PONT SUR OUED EZZES 4 (x20m) 54+556.197
GOH92 PONT SUR OUED MEJESSAR 8 (x20m) 61+235.780
Lot N°4 KOUTINE Ŕ MEDENINE
Du PK:63+000 au PK:84+320
N° OUVRAGE NOMBRE DE TRAVEES PK
GOH101 PONT SUR OUED KHREYOUA 6 (x20m) 71+635.200
GOH108 PONT SUR OUED SMAR 5 (x20m) 79+561.347
GOH114 PONT SUR OUED LABBA 3 (x20m) 83+405.474
- les ouvrages longitudinaux situés dans la plate-forme ou en bordure de celle-ci, tels que, tranchées drainantes,
caniveaux du TPC, cunettes latérales en déblai, bordures caniveaux, fossés en pied des talus et fossés de crête.
- les ouvrages transversaux et ouvrages de raccordement tels que buses de décharge, regards et descentes d’eau.
- le marquage au sol complet de l’autoroute, des échangeurs et des rétablissements des communications;
- la signalisation verticale comprenant les panneaux de police et les panneaux directionnels.
Les équipements de sécurité constitués de glissières de sécurité sont implantés conformément aux normes.
- aux dégagements des emprises (débroussaillage, abattage d'arbres, démolition de constructions et chaussées
existantes nécessaires pour les aménagements projetés, etc...) ;
- à l'aménagement provisoire pour maintenir la circulation publique ;
- au décapage, enlèvement et mise en dépôt de la terre végétale ;
- aux terrassements généraux ;
- à la construction des couches de chaussées, leurs revêtements et leurs dépendances ;
- à la réalisation des ouvrages hydrauliques et de drainage ;
- à la mise en place de la terre végétale sur les talus, bermes, terre-plein central, etc... ;
- à la construction des ouvrages d'art (passages supérieurs, passages inférieurs, murs de soutènements, etc …)
- à l'aménagement des carrefours et échangeurs ;
- à la réalisation des signalisations horizontales et verticales et des équipements de sécurité ;
- à la réalisation des travaux d’infrastructure des gares de péage.
- terrassement des aires de repos et du poste de la garde nationale.
Travaux non compris dans l'Entreprise
L'Entreprise ne comprend pas les travaux de déplacement ou de protection des réseaux publics situés dans l'emprise
des travaux (lignes électriques ou téléphoniques aériennes, câbles électriques ou téléphoniques souterrains,
conduites d'eau potable, conduites de gaz… etc.) ;
- Les terrains expropriés par Le ministère de l’Equipement et de l’Habitat et Aménagement de Territoire et livrés à
l'Entrepreneur pour exécuter les travaux, correspondent à l'emprise de la totalité des ouvrages prévus (dont les
ouvrages de drainage) augmentée d'une bande latérale d'au moins trois (3) mètres de part et d'autre de ces ouvrages.
Toutefois son attention est attirée sur le fait que les travaux doivent être réalisés de manière à maintenir la
circulation dans les meilleures conditions pendant toute la durée des travaux et jusqu’à leur parfait achèvement.
- Tout achat ou location d'autres terrains nécessaires à l'exécution des travaux (installations de chantier, aires de
stockage, gisements pour emprunts, zones de dépôts provisoires et définitifs…etc.) est à la charge de l'Entrepreneur.
L’Entrepreneur devra fournir des dispositifs de signalisation, pré-signalisation efficace du chantier, routes de
déviations et organisation de circulation provisoire
Ces dispositifs devront être soumis à l’agrément de l’Ingénieur qui pourra, en cas de carence de l’Entrepreneur et
sans mise en demeure préalable, prendre toutes les mesures qu’il jugera utiles aux frais de l’Entrepreneur.
L’entrepreneur devra s’appuyer sur les références des normes relatives à la signalisation temporaire de chantier dont
on peut citer à titre d’exemple : la signalisation temporaire Ŕ Manuel du chef de chantier Ŕ SETRA, le fascicule de
Documentation FD S 74 401, la norme française EN 471 de 1994, etc…
Les travaux de signalisation doivent être effectués de manière à satisfaire à la réglementation en vigueur. De façon
générale, l’Entrepreneur soumettra à l’approbation de l’Ingénieur la provenance et la qualité des matériaux qu’il
compte employer en lui fournissant des échantillons des différents types de panneaux, de supports et de peintures.
Avant la tombée de la nuit, les installations du chantier et les voies circulées seront éclairées au moyen de lanternes
d’une intensité lumineuse suffisante pour assurer en toute sécurité la circulation terrestre.
TUNISIE AUTOROUTES Page 10
AUTOROUTE GABES Ŕ MEDENINE Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
Tous les frais entraînés par la fourniture, la pose, l’entretien et le fonctionnement de la signalisation et l’éclairage du
chantier, seront à la charge de l’Entrepreneur. Celui-ci restera seul entièrement responsable de tous les accidents ou
dommages causés aux tiers, au cours de l’exécution des travaux par le fait de son matériel ou d’erreurs et
d’omissions concernant la signalisation.
L’ensemble des installations de chantier devra être à l’écart des chemins de circulation des usagers de la route.
Dès la réception de l'ordre de service de commencer les travaux, l'Entrepreneur doit préparer les documents
nécessaires à l'organisation du chantier et des travaux. Leur liste, non limitative, et les délais d'établissement
correspondants sont fournis dans le tableau suivant :
DOCUMENTS A
N° OPERATIONS REFERENCES FOURNIR PAR DELAIS
L'ENTREPRENEUR
1 Faire élection de domicile (*) C.C.A.G 15 jours à compter de la
notification de l'ordre de
commencer les travaux
2 Programme d'exécution des travaux C.C.A.P et Planning 15 jours à compter de la
C.C.T.P Graphique notification du marché
3 Programme des études d'exécution C.C.T.P. Planning 21 jours à compter de la
Graphique notification du marché
4 Projet des installations de chantier C.C.A.P. et Plans + notes 15 jours à compter de la
C.C.T.P. notification de l'ordre de service
de commencer les travaux
5 Proposition pour origine et nature des C.C.T.P. Mémoires Un mois avant le début
matériaux Documentation d’utilisation des matériaux.
Echantillons
P.V. d'essai
6 Plan d’hygiène et de sécurité C.C.A.P. et Dessins 1 mois à compter de la
C.C.T.P. Mémoires notification du marché
7 Programmes de bétonnage C.C.T.P. Plans, Mémoires 1 mois avant le début du
bétonnage
8 Programme financier des travaux C.C.A.P. et Etat des dépenses 20 jours après approbation du
C.C.T.P. programme des travaux
9 Plan et dessins d'exécution des C.C.A.P. et Plans Pour chaque ouvrage ou partie
ouvrages d'art, plans des échafaudages C.C.T.P. Dessins d'ouvrage : 1 mois avant le
et cintres, plans des ouvrages Notes début des travaux
provisoires, notes de calculs, avant- Métrés
métrés et détails estimatifs
prévisionnels
10 Etudes de composition des bétons. C.C.T.P. Lettres 1 mois avant mise en œuvre des
Agrément des procédés de bétonnage, Notices matériaux.
de vibration, de cure, de fixation etc... Références
11 Etudes de composition des enrobés C.C.T.P. Lettres 3 mois avant la mise en œuvre
bitumineux. Notices des matériaux.
Références
12 Programme des épreuves C.C.T.P. Plans, Mémoires 1 mois avant la date prévue pour
les épreuves
13 Dessins conformes à l'exécution C.C.A.P. tirages 8 jours avant la réception
provisoire
(*) L’Entrepreneur doit faire élection de domicile à proximité du chantier ou désigner un représentant domicilié en permanence à
proximité du chantier, habilité à recevoir notification des ordres de service.
Il devra tenir compte des délais d'établissement et de vérification des documents d'exécution, de l'agrément et de la
fourniture des matériaux.
1.2.2.2. Contraintes du programme
a) Travaux simultanés :
La liste suivante, non limitative, énumère les travaux étrangers à l'Entreprise pour lesquels l'Entrepreneur ne peut se
prévaloir, ni pour éluder ses obligations, ni pour élever aucune réclamation, des sujétions qui peuvent être
occasionnées par :
- les travaux de déplacement des réseaux non compris dans l'Entreprise,
- les travaux de contrôle et essais effectués par le Laboratoire du Maître d'Œuvre,
- l'utilisation des pistes de chantier par d'autres entreprises de travaux publics ou par des riverains non désenclavés
par ailleurs.
b) Contraintes temporelles :
L'Entrepreneur devra prévoir son programme de telle façon que les délais fixés pour l'achèvement total des travaux
soient respectés.
1.2.2.3. Agrément et mise à jour
a) Agrément du programme :
Le programme sera envoyé avec toutes ses pièces en six (6) exemplaires. Le Maître d'Œuvre disposera d'un délai de
quinze jours (15 j) ouvrables pour l'examiner et le renvoyer à l'Entrepreneur, soit revêtu de son visa, soit
accompagné de ses observations.
Dans ce dernier cas, l'Entrepreneur apportera les modifications demandées dans le délai qui lui aura été fixé.
b) Evolution du programme
Le programme sera remis à jour tous les mois en tenant compte de l'avancement réel du chantier et des dispositions
arrêtées en réunions de chantier.
L'examen et la mise au point se feront dans les mêmes conditions qui auront prévalu à son élaboration.
c) Programme financier
Au programme d'exécution, l'Entrepreneur joindra un programme financier faisant apparaître le montant des
acomptes mensuels prévisibles en fonction du programme.
Les coordonnées x, y indiquées sur les différents plans sont rattachées au système Lambert origine unique, le
nivellement (z) est rattaché au nivellement général de la Tunisie (NGT).
Avant tout commencement d'exécution des travaux, l'Entrepreneur aura à sa charge l'exécution du piquetage de
l’axe de l’autoroute , des bretelles des échangeurs, des profils en travers et des ouvrages annexes (ouvrages d'art et
de drainage, traversées, etc...) nécessaires à la bonne marche de l'Entreprise, où qui lui sera demandé par l'Ingénieur.
Les articles 41 à 44 du C.C.A.G. définissent les modalités liées aux réceptions provisoires et définitives. L'attention
de l'Entrepreneur est attirée sur le fait que ces réceptions ne pourront être prononcées tant que la mise en état
complète des terrains n'aura pas été exécutée :
- au fur et à mesure de l'achèvement de chaque partie d'ouvrage et avant la réception provisoire pour les terrains à
proximité de ces ouvrages,
- avant la réception définitive pour les zones d'installations de chantier, zones d'emprunt, centrales, lieux de
stockage, occupation temporaire des terrains etc...
Les essais devront être exécutés dans les conditions et suivant les méthodes préconisées dans les documents suivants
classés par ordre de priorité, en cas de discordance entre les différentes normes ou processus d'essais, le document
placé en premier qui prévaudra :
1) Le présent Cahier des Clauses Techniques Particulières (C.C.T.P.).
2) Les normes tunisiennes
3) Les procédés d'essais du Laboratoire Central des Ponts et Chaussées du Ministère de l'Equipement et du
Logement Français,
4) Les normes françaises AFNOR,
5) Les normes américaines AASHTO,
6) Les normes américaines ASTM.
1.2.6.3. Conditions de réalisation des essais de réception et de contrôle sur le chantier
Les essais de réception et de contrôle seront réalisés dans les conditions suivantes :
Les essais seront exécutés par le Laboratoire de l'Ingénieur ou lorsque cela ne sera pas possible, par un laboratoire
ayant reçu son agrément, à la demande de l'ingénieur lorsque celui-ci aura reçu la demande de réception des
matériaux ou toutes les fois qu'il jugera utile. Ce laboratoire établira trois (3) fiches de résultats par essai qui seront
transmises à l'Ingénieur. Celui-ci en notifiera un exemplaire à l'Entrepreneur.
Ces essais seront exécutés par le Laboratoire de l'Ingénieur à sa demande, toutes les fois qu'il le jugera utile. Ce
laboratoire établira trois (3) fiches de résultats par essai qui seront transmises à l'Ingénieur. Celui-ci en notifiera un
exemplaire à l'Entrepreneur.
Ces essais seront effectués contradictoirement sur le chantier à la demande écrite de l'Entrepreneur ou lorsque
l'Ingénieur le jugera utile.
Lorsque des essais de contrôle de mise en œuvre ou de contrôle géométrique doivent précéder l'exécution d'un
travail donné, l'Entrepreneur ne pourra le commencer que lorsque les résultats des essais auront été jugés
satisfaisants par l'Ingénieur.
1.2.6.4. Mode de prélèvement - Fréquence des essais
Les prélèvements relatifs aux essais seront faits contradictoirement. Si l'Entrepreneur ou son représentant dûment
convoqué fait défaut, les prélèvements seront valablement réalisés en son absence.
L'Ingénieur est seul juge de la fréquence des essais à effectuer. A titre indicatif, une fréquence des essais est fournie
dans les tableaux des essais à réaliser du présent C.C.T.P. Pour ce qui concerne les essais de réception, les cadences
d'essai ainsi définies ci-après pourront être augmentées par l'Ingénieur en fonction des résultats obtenus et des
dispersions. En cas de résultats négatifs sur un seul de ces essais, il sera procédé à un nouveau prélèvement dans le
stock et à un contre-essai. En cas de résultats négatifs du contre-essai, le lot sera, soit rebuté, soit déclassé, suivant la
décision de l'Ingénieur.
1.2.6.5. Dépenses relatives aux essais
1.2.6.5.1. Laboratoire
La charge des dépenses relatives aux essais est répartie comme suit :
Types d'essais Essais à la charge de
Entrepreneur Maître d'Ouvrage
• Essais de réception et de contrôle hors du chantier X
• Essais de réception et de contrôle sur le chantier X (1)
• Essais contradictoires demandés par l'Entrepreneur X
• Essais complémentaires divers, pour la bonne marche des travaux X
(essais non demandés par l’Ingénieur ou le présent CCTP)
(1) A la charge de TUNISIE-AUTOROUTES en ce qui concerne uniquement la main d'œuvre. Les locaux, le matériel et les frais
de fonctionnement et de maintenance sont à la charge de l'Entrepreneur.
L’Entrepreneur devra disposer de son propre laboratoire et matériels. Ces derniers sont distincts de celui du Maître
de l’Ouvrage.
L'Entrepreneur devra disposer sur le chantier de moyens qui lui permettent de vérifier la qualité du travail exécuté.
Le laboratoire ci-dessus et les laboratoires spécialisés auxquels l'Entrepreneur pourra faire appel pour certains essais,
tels que l'essai Los Angeles, Deval humide, les analyses chimiques…etc. sont désignés par l'appellation globale
"Laboratoire de l'Entrepreneur".
Documents à fournir par l’Entrepreneur : (chapitre 3 et article 103 du fascicule 65A du CCTG, article III.1
et III.14 du fascicule 66 du CCTG, article 3.1.1 et 3.2.1 du fascicule 56 du CCTG et article 28, 29 et 40 du
CCAG ) français.
Programme d’exécution des travaux : (article 28.2 du CCAG, article 33 et 34 du fascicule 65A du CCAG,
article III.1.3 et III.1.4 du fascicule 66 du CCTG) Français.
Plan d’assurances qualité : (article 35 du fascicule 65A du CCTG, art I.2.1 et annexe A1 du fascicule 66 du
CCTG, article 1.6, 3.1.1 et 3.2.1 du fascicule 56 du CCTG, article 7 du fascicule 68 du CCTG)- Français
Documents d’organisation de chantier : (article 35.2.2 du fascicule 65A du CCTG, annexe A1du fascicule
66 du CCTG, article 7.1 du fascicule 68 du CCTG, article 1.6.2.1 du fascicule 56 du CCTG)- Français
Etudes d’exécution : (article 29.1 du CCAG, article 32 du fascicule 65A du CCTG, article III.1.2 du
fascicule 66 du CCTG) Français
Base des études d’exécution (article 32.2 du fascicule 65A du CCTG, article III.1.2.3 du fascicule 66 du
CCTG) Français.
En complément aux mesures imposées par la législation en vigueur et les prescriptions du C.C.A.P. et C.C.A.G.
L'Entrepreneur est tenu de respecter les mesures particulières suivantes :
- dans le cadre du plan de secours, l'Entrepreneur assurera la mise en place de panneaux indiquant à chaque accès
"ENTREE N°.........".
Il est rappelé que les accès seront limités aux accès de service.
De plus, pour assurer un meilleur repérage, chaque ouvrage sera signalé par une plaquette fixée sur un piquet à
l'intersection avec la voirie locale.
- A chaque accès au chantier, l'Entrepreneur mettra en place des panneaux "CHANTIER INTERDIT AU PUBLIC".
- A l'intersection des sorties de chantier avec la voirie locale, l'Entrepreneur mettra en place des panneaux "STOP".
L’Entrepreneur devra fournir les références normatives dont on cite comme exemple : la sécurité et protection de la
santé : (article 28.3 du CCAG, loi 93-1418 du 31 décembre 1993 et ses décrets d’application) Ŕ Français.
Il est rappelé à l’Entrepreneur que divers obstacles peuvent être rencontrés par lui sur les emprises des ouvrages qui
seraient de nature à gêner ou retarder la bonne marche des travaux.
A/ Sont à la charge de l’Entrepreneur et rémunérées par application pure et simple du bordereau des prix les tâches
suivantes :
B/ Sont à la charge de l’Entrepreneur et sont censées être prévues par lui dans le calcul de ses prix unitaires les
tâches suivantes :
L'Entrepreneur prendra à sa charge l'exécution de toutes les implantations. A cet effet, il s'assurera le concours d'une
personne spécialisée, agréée par l'Ingénieur.
Avant commencement des travaux, l'Entrepreneur devra procéder à sa charge à l'implantation des axes. Il aura
donc à matérialiser sur terrain les différents éléments de l'axe en plan par des piquets cimentés sur la base des
indications données dans le Dossier d'Appel d'Offres.
L'Entrepreneur sera entièrement responsable de l'exactitude de l'implantation du tracé ainsi que des fausses
manœuvres et augmentation de dépenses qui en résulteraient.
Une fois les opérations de piquetage terminées, l'Entrepreneur préparera le Procès Verbal de piquetage qu'il
soumettra à l'approbation de l'Ingénieur dans un délai de huit (8) jours.
L'Entrepreneur fera bétonner les piquets (dé cylindrique de 20 cm de diamètre et de 50 cm de haut ) qu'il aura placé,
et numéroter les piquets avec un numéro correspondant au numéro du profil.
L'Entrepreneur doit débarrasser l'emprise du projet de tous les arbustes, souches, broussailles, racines, haies, bois
mort et toute autre végétation et détritus. Les travaux seront effectués à l'intérieur de la limite des ouvrages et des
terrassements définis par les plans.
Ces dispositions s'appliquent également aux ouvrages provisoires et aux routes de déviation éventuelles.
Les broussailles, taillis et souches seront rassemblés et mis en dépôt par l'Entrepreneur dans un lieu agrée par
l'Ingénieur.
Les trous formés par l'enlèvement des souches et des racines doivent être rebouchés à l'aide de matériaux utilisables
pour les remblais. Ces matériaux utilisables pour les remblais seront soigneusement compactés conformément aux
spécifications relatives aux remblais.
L'Entrepreneur aura à sa charge l'enlèvement de ces arbres, taillis... etc. et leur mise en dépôt en des lieux définis par
l'Ingénieur ou leur destruction sur demande de l'ingénieur... etc.
En particulier, la destruction par brûlage sur place des buissons broussailles, taillis... etc. et même de certains arbres
pourra être demandée ou autorisée par l'Ingénieur.
Dans ce cas, l'Entrepreneur aura à sa charge ce brûlage, qu'il effectuera sous sa responsabilité, en prenant toutes
mesures de sécurité nécessaires (article 19 du cahier des clauses administratives particulières).
Les constructions de toute sorte à l'intérieur des limites des emprises et qui ne sont pas nécessaires pour les travaux,
doivent être démolies par l'Entrepreneur, en totalité ou en partie selon les directives de l'Ingénieur.
La démolition des constructions existantes sur l’emprise des ouvrages liés à l’autoroute sera exécutée jusqu’à un
niveau inférieur d’un mètre par rapport à celui de la plate-forme des terrassements finis.
La démolition sera conduite de telle sorte que tous les matériaux jugés récupérables par l'Ingénieur ne soient pas
endommagés.
Les matériaux ainsi récupérés doivent être soigneusement mis en tas, d'une manière correcte, en dehors de l'emprise
des travaux ou bien évacués selon les directives de l'Ingénieur.
Les matériaux pierreux de démolition pourront être utilisés au sein des futurs remblais après accord de l’Ingénieur.
Les autres matériaux (planches... etc.) seront évacués par l’Entrepreneur.
L'ingénieur indiquera sur place la limite des surfaces à démolir, compte tenu des plans d'exécution.
La démolition de chaussées existantes sera faite au moyen de matériel approprié tel que bêche pneumatique,
défonceuses... etc.
Les chaussées seront démolies jusqu'au niveau de la forme, le fond de forme sera reprofilé et réglé.
En plus des débroussaillages, déssouchage, arrachage des arbustes l'Entrepreneur devra exécuter un décapage de la
terre végétale dans l'emprise des terrassements en déblai ou en remblai.
L'ingénieur confirmera les épaisseurs et les emplacements avant tout début d'exécution. Il pourra demander un
décapage complémentaire au vu des résultats des premiers travaux.
Les produits du décapage seront mis en dépôt et réemployés selon les directives de l’Ingénieur.
Le décapage correspond à l'excavation de la terre végétale et sa mise en dépôt pour réutilisation ultérieure.
L'extraction de la terre végétale sera en principe effectuée au Bulldozer. Elle sera mise en dépôt:
Quelque soit la technique de dépôt retenue, les précautions suivantes seront prises :
Ces travaux intéressent la totalité de la section de l’autoroute, y compris les échangeurs, les gares de péage, les
rétablissements des communications et les pistes de désenclavement.
Les essais de contrôle des travaux sont définis par les tableaux des pages suivantes.
L'Entrepreneur doit organiser son chantier de manière à se débarrasser des eaux de toutes natures, à maintenir les
écoulements et à prendre toutes les précautions utiles pour que ceux-ci ne soient pas préjudiciables à la bonne
qualité des ouvrages exécutés.
Pour un tronçon donné il devra établir les phases des travaux dans l'ordre suivant:
a) Tableau de correspondance
Il définit, dans l'espace et dans le temps, les mouvements et la localisation finale de chaque volume isolable de
déblai ou d'emprunt considéré individuellement.
L'Entrepreneur devra soumettre à l'agrément de l'ingénieur au plus tard 30 jours calendaires avant tout
commencement de travaux de terrassement, un projet de mouvement des terres, établi en fonction.
- de l'obligation de n'utiliser les matériaux à dominance limoneuse (ou sensibles à l’eau) qu'en dehors de la saison
des pluies.
L'utilisation des voies publiques pour les transports de matériaux apparaîtra clairement sur ce plan ; elle devra
obtenir l'agrément de l'Ingénieur.
Ce plan de mouvement des terres sera réactualisé par l'Entrepreneur sur demande de l'Ingénieur.
3.3.4. EMPRUNTS
3.3.4.1. Dispositions générales
Tous les emprunts à ouvrir seront à la charge de l'Entrepreneur. Les emplacements proposés par l'Entrepreneur dans
son projet de mouvement des terres doivent avoir l'agrément de l'Ingénieur.
Les emprunts seront déboisés, débroussés et dessouchés. La terre végétale sera décapée ainsi que les couches de
surface inutilisables. Ces divers matériaux seront mis en dépôts séparés. Le décapage sera poussé jusqu'à ce que le
matériau à exploiter présente des qualités d'homogénéité et de propreté.
Dès qu'un emprunt est abandonné, la plate-forme sera nivelée suivant la pente naturelle du terrain sur les
instructions de l'Ingénieur, pour permettre après exploitation l'écoulement normal des eaux. La couche de terre
végétale sera reconstituée.
Les sites d'emprunts proposés ont été choisis dans un souci de minimiser les distances de transport des matériaux
d’emprunts afin d’avoir un plan de mouvement de terres équilibré.
L'Entrepreneur pourra également proposer à l’Ingénieur le remplacement par d'autres sites de certains des emprunts
proposés. Il devra dans ce cas fournir toutes justifications de sa requête.
L'Entrepreneur a à sa charge les droits d'acquisition d'occupation ou d'extraction et toutes indemnités dues aux
propriétaires des terrains des lieux d'emprunts.
3.3.4.2. Proposition de gîtes d'emprunts
Celui-ci devra s'assurer que les matériaux répondent aux caractéristiques imposées sur les profondeurs à exploiter.
Sur les gîtes de matériaux, l'Entrepreneur effectuera un nombre suffisant de sondages (maille minimale de 100 m x
100 m avec au moins 5 points par gîte) et devra remettre à l'Ingénieur, avec une avance suffisante avant le
démarrage des travaux de terrassement, un dossier technique sur chaque gîte, accompagné d’un échantillon de
chaque matériau rencontré et portant sur :
. analyses granulométriques,
. limites d'Atterberg,
. essais de compactage PROCTOR modifié,
. essais CBR à 3 énergies de compactage à sec et après 4 jours d'imbibition.
Le nombre d'essais à effectuer pour chaque gîte peut être modifié par l'Ingénieur.
L'Ingénieur pourra exécuter tous les contrôles qu'il jugera opportuns et donnera sa décision sur l'utilisation des gîtes
proposés dans un délai de quinze(15) jours suivant la réception des dossiers techniques et des échantillons. Les
dossiers et échantillons seront conservés et serviront de référence en cas de contestation ultérieure entre l'Ingénieur
et l'Entrepreneur.
L'Entrepreneur ne pourra se prévaloir de l'insuffisance qualitative ou quantitative des matériaux qu'il aura proposés à
l'Ingénieur pour présenter des réclamations de prix ou de délais.
Dans le cadre de l'utilisation d'un gîte d’emprunt de matériaux, l'Entrepreneur devra, à ses frais :
Ces prescriptions s'appliquent aux gîtes d'emprunts comme aux pistes d'accès à ces emprunts.
L'exploitation d'un emprunt ne pourra commencer qu'après accord de l'ingénieur sur l'importance de la découverte.
L'aménagement et l'entretien des zones de dépôt provisoire ou définitif, sont à la charge de l'Entrepreneur.
En principe, aucune mise en dépôt définitif ne sera autorisée autre que celles prévues au programme préalable de
mouvement des terres. Par ailleurs, toute mise en dépôt, devra faire l'objet d'un accord écrit de l'Ingénieur.
L'Entrepreneur sera tenu de faire son affaire de toute mise en dépôt définitif, aussi bien pour la mise en dépôt
définitif des sols impropres à la réutilisation en remblai que pour la mise en dépôt définitif des produits de
démolition.
Les conditions d'exploitation de ces dépôts seront proposées à l'agrément de l'Ingénieur compte tenu des précisions
suivantes :
- l'Entrepreneur devra demander l'accord de l'Ingénieur sur les hauteurs des dépôts, les pentes des talus. En
particulier, les pentes des talus ne devront en aucun cas être supérieures à trois de base et deux de hauteur (3/2) ;
- les dépôts seront organisés de manière à assurer l'écoulement normal des eaux. Les souches seront recouvertes d'un
mètre de terre.
- en fin d'utilisation de la zone de dépôt, les terres seront réglées par les engins de terrassements classiques.
Les lieux des dépôts provisoires (terre végétale, dépôt provisoire de matériaux de déblai) ou définitifs (matériaux
issus du dégagement des emprises ou des déblais non réutilisés) seront proposés par l'Entrepreneur à l'agrément de
l'Ingénieur.
Dans certains cas (zones d'exploitations agricoles riches), l'Ingénieur pourra les imposer.
Un modelage final des dépôts définitifs sera exécuté par l'Entrepreneur et à ses frais. Les surfaces de matériaux
obtenues devront être régulières et ne pas présenter de pentes supérieures à dix pour cent (10 %).
Cette phase des travaux intervient après le dégagement des emprises y compris enlèvement de la terre végétale.
L'exécution des sur-profondeurs de décapage réalisées par endroits et correspondant à des matériaux non
réutilisables suivront les prescriptions du présent article et seront rémunérées par les prix correspondants.
3.3.6.1. Définition des déblais
- déblais meubles ou rippables : sont considérés comme déblais meubles ou rippables ceux qui peuvent être extraits
au moyen d’un engin mécanique sans le recours à l’utilisation d’un explosif.
- déblais en rocher compact: sont considérés comme déblais en rocher compact les déblais qui ne peuvent être
extraits par un engin mécanique et qui nécessitent le recours à l’explosif. Cependant, en cas de difficultés pour
obtenir les autorisations pour le recours à l’explosif, l’Entreprise pourra utiliser des brises roches.
Si les purges s'avèrent nécessaires, les excavations seront exécutées jusqu'à la profondeur fixée par l'Ingénieur, la
côte théorique des déblais étant rattrapée par apport de matériaux d'emprunt mis en place conformément aux
spécifications données en 3.3.7.
3.3.6.3. Prescriptions applicables aux déblais en rocher compact
En cas de recours à l'explosif, l'Entrepreneur devra établir puis adapter ses plans de tir de façon à obtenir
directement au sautage le dégagement au gabarit des talus de déblais et de la forme ainsi que le plus grand
fractionnement possible de la roche.
A cet effet, une série expérimentale de tirs sera effectuée par l'Entrepreneur à l'ouverture du chantier pour chaque
nature de matériau, afin de déterminer la méthode la plus efficace pour leur extraction (natures d'explosifs, puissance
des charges, espacement et profondeur des trous, bourrage des trous, retard d'allumage, etc. ... ).
En outre, les plans de tir devront être spécialement étudiés pour supprimer tout risque de dégradations aux ouvrages
et aux constructions limitrophes.
L'entrepreneur prendra toutes dispositions pour éviter les projections et les chutes de déblais sur les voies, réseaux,
maisons ou installations (limitation de charges, amorçages appropriés, fascinages, lits de paille, protection des
installations et bâtiments, etc. ...) et pour assurer la complète sécurité des personnes circulant sur ces voies ou
habitant ces agglomérations.
L’Entrepreneur sera entièrement responsable vis-à-vis des riverains ou des services publics intéressés, des dégâts
commis soit par des projections ou chutes de débris, soit par des ébranlements dus aux explosions. Il sera tenu de
payer toutes indemnités éventuelles pour troubles de jouissance.
Les blocs rocheux de grande dimension seront obligatoirement fractionnés pour pouvoir être utilisés en remblai.
L'Entrepreneur s'engage à prendre toutes les dispositions nécessaires, soit par pré-découpage soit par post
découpage, soit par réglage au bouteur soit par tout autre moyen à sa convenance, pour respecter les tolérances
d'exécution figurant au tableau donné en 3.3.1.
3.3.6.4. Evacuation des eaux
Pendant l'exécution des déblais, l'Entrepreneur est tenu de conduire les travaux de manière à éviter que la forme, ou
les matériaux de déblai à utiliser en remblai, ne soient détrempés ou dégradés par les eaux de pluie.
Il doit, à cet effet, maintenir en permanence une pente suffisante à la surface des déblais et exécuter en temps utile
les saignées, rigoles, fossés et ouvrages provisoires nécessaires à l'évacuation des eaux hors des tranchées.
L'Entrepreneur doit en particulier prévoir les fossés d'évacuation des eaux qui peuvent être nécessaires pour réaliser
un assainissement convenable et assurer la protection des ouvrages pour toute la durée des travaux. La réalisation de
ces fossés et leur entretien, de façon à maintenir leur efficacité pendant la durée des travaux, sont compris dans les
prix du bordereau et aucun paiement séparé ne sera effectué pour ces travaux.
L'Entrepreneur doit fournir et mettre en œuvre les moyens d'assèchement, d'évacuation ou de dérivation des eaux
nécessaires à l'exécution et à la protection des travaux. Dans l'hypothèse où, en cours de travaux, il serait conduit à
procéder à un pompage. Les frais correspondant resteront à sa charge.
Pendant la durée des terrassements généraux, l'Entrepreneur prendra à sa charge l'évacuation de toutes les eaux
(souterraines et de surface).
3.3.6.5. Réglage et compactage de la plate-forme en déblai
Le réglage final et le compactage de la plate-forme en déblai devra permettre d'obtenir les prescriptions définies en
3.3.1. Cette phase des travaux sera rémunérée par application du prix 204.
Dans le cas d'une plate-forme en déblai sur sols rocheux, la couche située immédiatement sous la plate-forme des
travaux finis devra être ripée (terrain rocheux non compact) ou explosé (terrain rocheux compact) sur une
profondeur de 0,50 mètre.
Cette sur-profondeur "attaquée" devra permettre un reprofilage final exécuté par simple raclage à la niveleuse.
3.3.6.6. Talus de déblais
Les talus de déblais seront réalisés conformément aux indications des plans, compte tenu de l'apport ultérieur de la
terre végétale et suivant les tolérances définies en 3.3.1. à moins que l'ingénieur juge nécessaire, compte tenu de la
nature des terrains, de modifier les pentes prévues selon une étude établi par l’entrepreneur.
L’ingénieur peut demander ainsi des essais pour s’assurer de la stabilité des talus.
3.3.6.7. Décaissements
- Ils seront exécutés conformément aux plans. La découpe du bord de chaussée existante devra être rectiligne et
exécutée avec des engins appropriés.
- Les déblais seront déposés au bord de fouilles et réemployés selon les directives de l'Ingénieur.
- Les moyens de compactage du fond de fouille seront adaptés à la faible largeur du décaissement et devront être
agréés par l'Ingénieur.
- Les tolérances sont de ± 5 cm, sauf cas de purge localisée.
Cette phase des travaux intervient après le dégagement des emprises, y compris enlèvement de la terre végétale,
déssouchage et remblaiement des fouilles correspondantes.
3.3.7.1. Préparation des terrains sous remblai
Dans les zones ou la plus grande pente du terrain naturel sera supérieure à quinze centimètres par mètre (15%),
l'Entrepreneur devra exécuter sur la surface d'appui des remblais futurs des redans ou des sillons sensiblement
horizontaux ; ces sillons présenteront une profondeur moyenne de vingt centimètres et seront espacés de deux
mètres maximum.
3.3.7.2. Compactage des terrains sous remblai
Après exécution des travaux définis précédemment, les surfaces devant recevoir les remblais seront compactées
selon les prescriptions définies en 3.3.1.
Les sur-profondeurs en décapage de la terre végétale exécutées par l’Entrepreneur dans les zones à remblayer ne
seront pas prises en compte.
Réalisation des remblais
En tout état de cause, l’épaisseur maximale admise pour une couche ne pourra être supérieure à 30 centimètres.
Les densités à obtenir sont indiquées au tableau 3.3.1.
L'Entrepreneur ne pourra demander la réception d'une couche que si toutes les densités sèches correspondantes sont
supérieures au minimum exigé.
c) Prescriptions applicables aux remblais rocheux
Le déchargement des matériaux rocheux et leur réglage seront organisés de manière à obtenir un matériau aussi
homogène et aussi plein que possible.
Les couches élémentaires auront une épaisseur aussi faible que le permettra la dimension des matériaux et ne
dépassera en aucun cas soixante centimètres.
Le réglage des talus à la cote prescrite par les profils en travers, compte tenu de l'apport ultérieur de terre végétale et
suivant les tolérances définies en 3.3.1. est rémunéré par application des prix 209 et 210.
La forme est définie comme la partie de l'ouvrage sur laquelle la chaussée et les accotements seront placés. Sa
largeur est celle indiquée sur les plans types et sur les profils en travers, sa hauteur est de 50 cm.
3.3.8.2. Construction de la forme
Avant le compactage et le réglage de la forme, les ouvrages de drainage et tous les autres ouvrages situés sous le
niveau de celle-ci doivent être terminés, y compris la mise en œuvre et le compactage du remblai qui les recouvre.
L'Entrepreneur devra assurer en permanence l'évacuation rapide et efficace des eaux pluviales hors de la forme, de
façon à éviter son humidification. A cet effet, les fossés, les ouvrages de drainage et tous autres dispositifs doivent
être en état de fonctionner. De plus, l'Entrepreneur devra ouvrir des saignées ou fossés provisoires pour
l'écoulement des eaux pluviales.
Les volumes des terrassements à prendre en compte seront obtenus par utilisation de la méthode directe ou "au profil
en travers".
Ces volumes, que ce soit de déblai, ou de remblai ,résulteront de la comparaison de profils en travers et de plans
côtés levés contradictoirement avant et après exécution des travaux et pris en attachement.
Ces volumes sont pris en compte dans la limite des tolérances prescrites définies en 3.3.1. et compte tenu du profil
en long et des profils en travers de la plate-forme demandés.
3.3.9.2. Déblais
Le profil en travers retenu avant travaux pour application des prix 201, 202 et 203, correspond au profil en travers
levé contradictoirement après la phase de travaux correspondant à l'enlèvement et la mise en dépôt de la terre
végétale.
Le profil en travers retenu après travaux, pour application de ces mêmes prix 201, 202 et 203, correspond au profil
en travers levé contradictoirement après la phase de travaux correspondant au réglage et au compactage de la plate-
forme en déblai et au réglage des talus.
Ces levés devront être complétés contradictoirement, au fur et à mesure de l'avancement des travaux, des différents
niveaux de terrains rocheux rencontrés.
3.3.9.3. Emprunts
Le prix relatif à l’emprunt s’applique au mètre cube de remblai mis en place.
Le profil en travers retenu après travaux, pour application du prix 205, correspond au profil en travers levé
contradictoirement et résultant des plans du marché.
3.3.9.4. Remblais
Le profil en travers retenu avant travaux, pour application des prix 205 et 207, correspond au profil en travers levé
contradictoirement après la phase de travaux correspondant à l'enlèvement et la mise en dépôt de la terre végétale, la
préparation des terrains sous remblai dans certaines zones et le compactage des terrains sous remblai.
Le profil en travers retenu après travaux, pour application des prix 205 et 207, correspond au profil en travers levé
contradictoirement après la phase de travaux correspondant au réglage de la plate-forme en remblai et au réglage des
talus.
Les sur profondeurs de décapage de la terre végétale dans les zones à remblayer sont à la charge de l’Entrepreneur.
3.3.9.5. Transport
Le prix 201 inclut le transport des matériaux de déblai à mettre en dépôt quelle que soit la distance.
Les prix 202 et 205 incluent le transport des matériaux de déblais et d’emprunt sur une distance inférieure ou égale
à 3 kilomètres.
Le prix 208 rémunère la plus-value de transport de déblais ou emprunts pour des distances supérieures à 3
kilomètres.
Les distances sont évaluées en distances horizontales en tenant compte du transport le plus court compatible avec les
points de passages obligés entre, d’une part, la sortie du gîte d’emprunt convenue en commun accord ou le milieu du
segment correspondant à la projection horizontale de la section à déblayer et, d’autre part, le profil en travers
correspondant à la section à remblayer ou l’entrée de la zone de dépôt convenue en commun accord.
Il sera pris en compte, pour l’évaluation de ces distances, des plans d’exécution du projet (tracé en plan, profil en
long et plan du mouvement des terres agréés par l’Ingénieur).
Les trois premiers kilomètres du transport ne seront pas pris en considération dans le calcul de la plus-value.
3.3.9.6. Mise en place de la terre végétale sur les talus
Après réglage, une couche de terre végétale de 0,20 mètre d'épaisseur sera mise en place sur les talus de déblai et de
remblai, cet apport permettant d'obtenir les profils en travers prescrits.
Préalablement à cet apport, les talus seront découpés en redans ou munis de dispositifs (grillage, fascines, piquets en
bois ...) destinés à fixer la terre végétale.
La terre végétale proviendra des dépôts effectués.
La terre végétale sera mise en œuvre dans les conditions suivantes
- elle sera "brisée très menue", purgée des grosses pierres (ne passant pas à l'anneau de 0,10 mètre), et de toutes
matières susceptibles, en se décomposant, d'attaquer les racines.
- elle sera humectée avant son répandage.
- au fur et à mesure de sa mise en place, elle sera fortement battue à la dame plate ou roulée avec un cylindre très
léger.
- sa mise en œuvre sera suspendue pendant les périodes de pluie.
Parfois un remodelage du terrain existant est nécessaire. Il a pour but de favoriser l'écoulement des eaux vers les
ouvrages de drainage longitudinaux ou transversaux. Le modèle à obtenir sera défini avec l’Ingénieur en fonction
des conditions réelles du site.
Les matériaux destinés à la construction des ouvrages auront à titre purement indicatif les provenances portées sur le
tableau ci-après:
NATURE DES MATERIAUX PROVENANCE DES MATERIAUX OBSERVATIONS
Matériaux : concassées - Carrières mentionnées à titre indicatif ci Sous réserve que les résultats des essais
• 0/6 et 6/20 pour grave reconstituée dessous indiquant les domaines possibles LOS ANGELES et MICRO DEVAL
humidifiée pour leur utilisation. humide en présence d’eau répondent
• 0/20 en 2 ou 3 fractions pour grave - Carrière à ouvrir par l’Entrepreneur sous aux spécifications
bitume réserve de l’accord de l’Ingénieur.
• 0/4, 4/8 et 8/14 pour béton bitumineux
• Graves concassées 0/20 et 0/31,5 mm
Sable pour mortier et béton Produits secondaires ou tertiaires
provenant de carrières
Bitume 35/50 Dépôt de Tunis
Cut bak 0/1
Cut Back 400/600
Ciment Cimenteries d’Enfidha, de Gabès, de utilisé comme filler d'apport dans le
Tunis ou de Bizerte béton bitumineux, si nécessaire.
Terre végétale Produits de décapage agréés par Avant le début des travaux,
l'Ingénieur l'Entrepreneur fournira à l'Ingénieur
toutes les caractéristiques des matériaux
Autres matériaux (Tout-venant, L'Entrepreneur devra chercher en priorité
granulats, etc._) les matériaux nécessaires sur le Marché
Tunisien
Les provenances de tous les matériaux qui seront utilisés pour le besoin des travaux devront être soumises à
l'agrément de l'Ingénieur, en temps utiles pour respecter les délais d'exécution contractuels et ce, au maximum, dans
un délai de trente (30) jours à compter de la réception de l'ordre de service prescrivant de commencer les travaux.
Jbel Dissa
Jbel Tajera
Khanguet Icha
La qualité des matériaux sera contrôlée par des essais de réception tant à la fourniture qu'avant la mise en œuvre,
conformément à l'article 35 du cahier des clauses administratives particulières.
4.2.2.2. Méthodes d'essais
Les essais devront être exécutés dans les conditions et suivant les méthodes préconisées dans les documents suivants
classés par ordre de priorité:
- le présent cahier des clauses techniques particulières,
- les normes tunisiennes NT
- les procédés d'essais du Laboratoire Central des Ponts et Chaussées du Ministère de l'Equipement et du Logement
Français : LCPC,
- les normes françaises AFNOR,
- les normes américaines AASTHO,
- les normes américaines ASTM.
4.2.2.3. Essais de réception des matériaux
Les essais de réception des matériaux sont définis par les tableaux suivants ; ces tableaux distinguent les processus
retenus, les résultats exigés et le nombre d'essais à réaliser à la charge de l'Entrepreneur.
L'Ingénieur pourra définir les échantillons sur lesquels ces essais seront effectués.
Equivalent de sable au piston NT 21 - 29 Granulats : E.S humide doit être supérieur à 40 mesuré sur la 1 essai pour 500 t
fraction
0-2 du 0-6 de matériau
Limites d’Atterberg MO LCPC Indice de Plasticité non mesurable au gré de
G 4 1970 l’Ingénieur
Résistance au choc NT 21 - 21 Granulat : Le coefficient LOS ANGELES doit être inférieur à 1 essai par 2000 t
Résistance à l’usure NT 21 - 08 matériau
25, ou
Coefficient MDE < 20 et (LA+MDE) < 40 par carrière
Essai de polissage accéléré NF P 18 -575 Granulat : le coefficient de polissage accéléré doit être supérieur à Au gré de l’Ingénieur
0,45
4 Grave bitume 0/20 Les caractéristiques minimales de la grave bitume doivent être :
(étude en laboratoire) CARACTERISTIQUES PROCESSUS VALEURS
Compacité Duriez L.C.P.C. Comprise entre 94 % et 96 % du MVR Au gré de l’Ingénieur
Résistance à la compacité Duriez d'éprouvettes L.C.P.C Supérieure à 70 kg/cm2
conservées 7 jours dans l'air à 18 °C (R)
Rapport de la résistance à la compression après
immersion, à la résistance sans immersion (r’/R) L.C.P.C Supérieure à 0,65
Compacité Marshall AASHTO 94- 96 % du MVR
Pourcentage des vides 4- 8%
Stabilité Marshall à 60° C à la vitesse de déformation de AASHTO Supérieure à 800 kg
0,86 mm/s et conservation dans l’eau à 60°C pendant 30mn
Pourcentage
0,86 de vides comblés par le bitume (VCL) AASHTO Entre 60 et 75 %
Essaimm/s
0,86 de compactage à la presse à cisaillement giratoire :
- compacité à 10 girations(C10) L.C.P.C < 89 %
- compacité à 80 girations (C10.e) L.C.P.C. 94-96 %
Essai à l'orniereur L.C.P.C*
Pourcentage d’ornières à 30.000 cycles à 50°C avec le Au gré de l’Ingénieur
bitume du chantier estimé à la compacité P.C.G.(C10.e) L.C.P.C. <5%
- Dosage en bitume : entre 4 et 4,5 %
(*) Les éprouvettes nécessaires à ces essais sont réalisées à partir de plaques fabriquées à l'aide du compacteur de plaques L.C.P.C. aux deux niveaux de compactage fort et faible définis par
l'avant-projet de mode opératoire L.C.P.C. : fabrication de plaques d'enrobés à l'aide du compacteur de plaques L.P.C.
* Les éprouvettes nécessaires à ces essais sont réalisées à partir des plaques fabriquées à l'aide du compacteur de plaques
L.P.C. au niveau du compacteur fort.
Essai de convenance de la grave bitume (en centrale) .Les caractéristiques minimales de la grave bitume doivent être :
Caractéristiques Processus Valeurs
Compacité Duriez L.C.P.C. supérieure ou égale à 95% de la compacité Série d'essais au démarrage de la
obtenue lors de l'épreuve d'étude centrale et au gré de
Compacité Marshall AASHTO supérieure ou égale à 95% de la compacité l'Ingénieur en cours de travaux.
obtenue lors de l'épreuve d'étude
Stabilité Marshall à 60°C dans l’eau et à AASHTO Supérieure à 800 kg
la vitesse de déformation de 0,86mm/s
Teneur en liant L.C.P.C. Teneur obtenue lors de l'étude à + 5 %
Essai de forme NT 21 - 19 Forme régulière ni longs, ni plats. Sont classés comme longs les Au gré de l’Ingénieur
gravillons dont la somme longueur + grosseur est supérieure à 6
fois leur épaisseur. Le cœfficient d’aplatissement A<15
Propreté < 0.5%
TUNISIE AUTOROUTES Page 38
AUTOROUTE GABES Ŕ MEDENINE Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
7 Béton bitumineux 0/14 Les caractéristiques minimales du béton bitumineux doivent être :
(étude en laboratoire) CARACTERISTIQUES PROCESSUS VALEURS Nombre d’essais
Compacité Duriez L.C.P.C. Comprise entre 94 % et 96 % du MVR Au gré de l’Ingénieur
Nota :
Tous les matériaux entrant dans la constitution du corps de chaussée et dépendances (0/31,5 ; 0/20 ; 0/14 etc..) doivent être :
- grave calcaire entièrement concassée dont la teneur en matière organique < 0,2%
- l’emploi du scalper est exigé pendant toute la durée de fabrication des matériaux.
L’approvisionnement des matériaux concassés pendant la période de pluie doit être évité (plasticité élevée
L'Entrepreneur devra veiller particulièrement à effectuer correctement les travaux de découverte. L'Ingénieur pourra
prescrire à l'Entrepreneur d'augmenter l'épaisseur de la découverte s'il le juge nécessaire pour la propreté et la qualité
des matériaux.
L'Entrepreneur devra en particulier éviter soigneusement d'exploiter les zones polluées, à l'intérieur des gisements
indiqués. L'extraction des matériaux devra être faite en assurant une évacuation correcte des eaux.
Un scalpage avant le concasseur primaire éliminera tous les matériaux de granulométrie inférieure à 40 mm est
exigé.
L'échelon secondaire sera éventuellement muni d'un broyeur à barre permettant la fabrication des fines exigées par
le C.C.T.P.
L'installation de concassage devra être agréée par l'Ingénieur. Elle pourra, en outre, être utilisée pour fabriquer les
granulats pour couches de surface, le sable et les granulats destinés aux bétons d'ouvrages. Elle comportera un
nombre suffisant d'étages de concassage et de pré-criblage et de criblage, pour que les granulats obtenus satisfassent
aux spécifications du présent C.C.T.P. pour les diverses qualités de granulats fabriqués.
4.2.3.2. Granulats
Les granulats devront être approvisionnés en plusieurs fractions (au moins 2) pour la reconstitution des matériaux :
- 0/6 et 6/20 pour la couche de fondation et la couche de base, les fractions devront être recombinées de façon à
obtenir les courbes granulométriques imposées,
- 0/14 pour le béton bitumineux, les fractions devront être recombinées de façon à obtenir les courbes
granulométriques imposées,
- 8/12 et 12/20 pour l'enduit bicouche et monocouche.
Les matériaux doivent être stockés de façon à assurer leur conservation en bon état pour les travaux. Ils doivent être
placés sur des aires dures, propres, nivelées, préalablement agréées par l'Ingénieur.
Les aires de stockage doivent être en pente de façon à assurer une évacuation convenable des eaux. Les matériaux
doivent être stockés de façon à éviter toute ségrégation. Le stockage en tas de gros agrégats et leur reprise doivent
être réalisés en couches de moins d'un (1) mètre d'épaisseur. La hauteur des tas doit être limitée à sept (7) mètres.
Si l'aire de stockage n'est pas stabilisée, la dernière couche de 20 cm d'épaisseur au-dessus du terrain naturel, devra
être enlevée avec précaution, pour éviter toute pollution par la terre.
Les liants utilisés auront la provenance définie en 4.2.1. de la présente partie du CCTP. Toute autre provenance
devra faire l'objet de l'agrément de l'Ingénieur.
L'Entrepreneur en assurera la fourniture, le transport et stockage ; il assurera également avec le vendeur les
modalités et cadences des livraisons.
Ils sont livrés par camions citerne dont la charge maximum ne devra pas excéder 30 tonnes. Le transport par fût des
liants nécessitera un accord préalable spécial de l'Ingénieur.
Les essais de contrôle des travaux sont définis par les tableaux des pages suivantes.
L'Ingénieur pourra définir les échantillons sur lesquels ces essais seront effectués.
4 Tout-venant 0/40 Compacité en place Densitomètre à 98% de la densité maximale Proctor Modifié 20 mesures au moment de l'étalon-
Membrane ou cône à nage de l'atelier de compactage
sable Grand Modèle
(GM)
Essai Proctor Modifié L.C.P.C. L'essai Proctor Modifié sera réalisé toutes les 5000 tonnes de déchets de puis 1 mesure par 500 m²
carrière approvisionnés sur le chantier
5 - Couche Le dosage du liant sera fixé par l'Ingénieur après exécution préalable. En principe Régularité de répandage R inférieur à 20 mesures au début de la mise en
d'imprégnation - Couche d'imprégnation : 1,2 kg/m2 de Cut Back 0/1 0,20 : D étant le dosage maximal œuvre de couche Ensuite, 1 mesure
- Couche - Couche d'accrochage : 0,9 kg/m2 d’émulsion acide à 65% D - d, d étant le dosage minimal pour 700 m²
d'accrochage D+d , D et d étant mesurés dans le
- Liant même profil. Le dosage moyen ne
doit pas s'écarter de plus de 0,1 kg/m2
du dosage prescrit.
Dosage du liant Pesée de plaquettes Tous les jours
recouvertes de papier
buvard
Vérification du matériel Vérification de la propreté des tuyauteries, filtres gicleurs, etc...
Compacité AASTHO T.147-54 Prélèvements effectués par carottage ou par des mesures au Troxler 20 mesures portant sur la première
- 95 % des mesures effectuées seront comprises entre 94 et 96% par journée de mise en oeuvre2 mesures
rapport au MVR tous les 2000 m² par la suite
La grave 0/20 mm sera reconstituée en centrale à partir de deux fractions 0/6 et 6/20.
Les contrôles de réception permettront de calculer la composition réelle de la grave pour obtenir les courbes
granulométriques moyennes les mieux adaptées en fonction des approvisionnements (4.2.2.3. du présent C.C.T.P.).
C'est à partir des compositions réelles que seront déterminées les valeurs exactes de la teneur en eau optimale
Proctor Modifié et de la densité sèche maximale.
La densité sèche maximale sera contrôlée tous les 5000 T de mélange fabriqué.
4.3.2.2. Fabrication
4.3.2.2.1. Fabrication
La fabrication de la grave 0/20 se fera exclusivement en centrale, de préférence de type continu à dosage
volumétrique, équipée ou non de contrôle pondéral.
La centrale proposée par l'Entrepreneur sera soumise à l'agrément de l'Ingénieur. La centrale devra comporter les
équipements généraux suivants :
- Dispositifs d'enclenchement automatiques des opérations de mise en route et d'arrêt des installations,
- Enregistrement continu de l'énergie de malaxage pour les centrales à malaxage discontinu.
La centrale devra comporter autant de trémies doseuses que de fraction granulaire ou de constituant.
Le cloisonnement entre les trémies sera réalisé de telle façon qu'aucun mélange ne soit possible lors du chargement.
En particulier la largeur en gueule de chaque trémie devra être supérieure d'au moins cinquante (50) centimètres à
celle du godet du chargeur et les cloisons de séparation devront avoir des surhausses de cinquante (50) centimètres
par rapport au niveau supérieur de remplissage des trémies.
L'installation sera équipée d'un système d'alarme et d'arrêt signalant toute perturbation dans l'écoulement des
matériaux et arrêtant la centrale dans le cas d'interruption du débit des granulats ou de l’eau.
Ce dispositif aura pour effet, lorsque le débit d'une trémie variera de plus de vingt (20) pour cent par rapport au débit
fixé :
La centrale devra comporter un système d'humidification des composants solides avant malaxage, muni d'un dossier
de façon à porter leur teneur en eau à la valeur prescrite compte tenu de leur état d'humidité et des conditions
atmosphériques.
L'installation sera équipée d'un dispositif arrêtant la centrale en cas d'interruption de l'alimentation en eau.
4.3.2.2.4. Malaxeur
Le malaxeur sera du type horizontal à double arbre à palettes ; il sera équipé de deux rampes d'arrosage.
Après malaxage, la grave 0/20 sera stockée dans une trémie tampon d'une vingtaine de mètre cubes, destinée à
recevoir le mélange à la sortie du malaxeur et permettant d'éviter les arrêts de centrale pendant la permutation des
camions au chargement.
4.3.2.3. Mise en œuvre de la grave reconstituée et humidifiée 0/20 mm
La grave 0/20 mm ne sera mise en œuvre qu'après réception en compactage et nivellement par l'Ingénieur de la
couche inférieure (couche de forme, fond de décaissement).
Le parc des engins de transport devra avoir une capacité compatible avec celui de la centrale et du chantier de mise
en œuvre de manière à ne pas provoquer d'arrêt de la centrale de fabrication.
Le répandage et le préréglage seront assurés soit par un appareil répartiteur, soit à la niveleuse.
La cote du niveau supérieur de la couche sera légèrement plus élevée que celle du profil à obtenir après compactage
de manière à pouvoir faire le réglage final par rabotage exclusivement.
Si des matériaux ont été détrempés par les pluies avant mise en œuvre, ils devront être brassés à intervalles réguliers
par la niveleuse pour leur permettre de sécher.
4.3.2.3.3. Compactage
L'Entrepreneur conserve la faculté de présenter à l'Ingénieur des ateliers de compactage différents de ceux définis ci-
dessus. Dans ce cas, il lui appartient de faire la preuve, que la compacité minimale fixée est effectivement atteinte
étant entendu que les frais de ces essais préalables et ceux des essais de compactage Proctor Modifié de référence
seront entièrement supportés par lui en cas de résultats insuffisants.
Sauf indication contraire de l'Ingénieur, les épaisseurs des couches ne seront jamais supérieures à 25 cm après
compactage. Elles seront définies après exécution et contrôle de planches d'essais.
Après définition par l'Ingénieur des conditions d'utilisation de l'atelier de compactage et exécution de ce
compactage, la compacité obtenue sera contrôlée.
(iv) Surfaçage
Après compactage, la surface supérieure de la grave 0/20 mm devra être conforme aux côtes prescrites.
Le fin réglage sera réalisé exclusivement par rabotage et écrêtement des bosses de la couche préalablement arrosée
mais jamais par apport de grave 0/20 mm en couche mince.
(v) Arrosage
L'eau nécessaire au compactage sera ajoutée au moment du malaxage. Toutefois l'Entrepreneur devra prévoir
l'arrosage de la couche répandue pour compenser l'évaporation de l'eau sur le chantier :
- disposer en permanence d'une arroseuse à rampe fine en mesure d'ajouter la quantité d'eau nécessaire ;
l'Entrepreneur prévoira le nombre d'engins suffisants, en fonction de la distance des points de remplissage en eau de
l'arroseuse ;
- connaître la quantité d'eau répandue par l'arroseuse au m2 à la vitesse de 5 km/h; il devra en outre indiquer à
l'Ingénieur la fourchette de répandage de l'engin à réservoir plein et presque vide.
Connaissant la teneur en eau de la grave 0/20 mm après répandage, l'Entrepreneur calculera l'apport d'eau nécessaire
au bon compactage. L'apport d'eau s'effectuera au plus tard après passage du cylindre vibrant pour faciliter la
circulation de l'arroseuse et avant le passage du compacteur à pneus.
Les études de formulation et de convenance du grave bitume sa fabrication, son chargement et son transport seront
réalisés dans les conditions fixées par 4.3.8. , 4.3.9 et 4.3.10. Ci-après prévus pour le béton bitumineux.
La mise en œuvre sera faite à l'aide de finisseurs à table vibrante lourde capable de répandre des couches épaisses.
Selon la qualité de surfaçage de la couche de fondation les finisseurs travailleront soit à vis calées, soit asservis au
fil ou à la poutre, au gré de l'Ingénieur.
Le compactage sera obligatoirement réalisé par un atelier composé de rouleaux vibrants lourds (4T) et de
compacteurs à pneus lisses ayant une charge par roue d'au moins 4 tonnes.
La disposition de l'atelier de compactage et son efficacité (nombre de passes, balayage de la surface) seront
déterminés par des planches d'essais.
Les dispositions décrites par les articles 4. 3.11, 4.3.12 et 4.3.13 ci-après pour le béton bitumineux restent
applicables au grave bitume.
La compacité en place doit être comprise entre 92 et 96% par rapport à la masse volumique réelle (MVR) de la GB
0/20.
Les bandes d'arrêt d'urgence ainsi que les accotements seront réalisés en grave concassée 0/31,5 mm répondant aux
spécifications exigées en 4.2.2. de la présente partie du C.C.T.P.
Dans tous les cas, l’arrosage devra intervenir avant la fin du compactage pour éviter le risque de surface trop fermée.
Le compactage sera réalisé dans les mêmes conditions et avec les mêmes engins que ceux utilisés pour les
couches de chaussée afin d’obtenir les prescriptions définies en 4.3.1 du C.C.T.P.
Surfaçage : la vérification de la régularité du surfaçage à la règle de trois (3) mètres sera effectuée
longitudinalement et transversalement.
Le contrôle transversal pourra être effectué par demi-chaussée et ne devra pas excéder d’un (1) centimètre pour la
flèche maximale par rapport à la règle de trois (3) mètres.
4.3.5.1. La terre végétale sera mise en place sur les îlots, le TPC, les bermes et les talus en remblais et en déblais
(voir profils en travers type dossier plans). La terre végétale proviendra des produits de décapage dont l'Ingénieur
aura autorisé la réutilisation.
4.3.5.2. La terre végétale sera mise en œuvre dans les conditions suivantes :
- elle sera "brisée très menue", purgée des grosses pierres (ne passant pas à l'anneau de 0,10 m), et de toutes matières
susceptibles, en se décomposant, d'attaquer les racines,
- elle sera humectée avant son répandage,
- au fur et à mesure de sa mise en place, elle sera fortement battue à la dame plate ou roulée avec un cylindre très
léger,
- sa mise en œuvre sera suspendue pendant les périodes de pluie.
Le compactage sera réalisé dans les mêmes conditions et avec les mêmes engins que ceux utilisés pour les couches
de chaussées afin d’obtenir les prescriptions définies à l’article 4.3.1 de la présente partie.
Sur les trottoirs de petite largeur, l’Entrepreneur proposera à l’Ingénieur les engins de compactage adéquats qu’il
compte utiliser pour satisfaire aux conditions définies à l’article 4.3.1 de la présente partie.
Après compactage, la surface supérieure de la couche de fondation devra être conforme aux cotes prescrites.
- Couche de sable : Après réception de la couche de fondation, le lit de pose sera constitué par sables de bonne
qualité (dureté), siliceux ou silico-calcaire, propres de granulométrie continue (0/5) et exempte d’éléments argileux
ou organiques.
L’épaisseur du lit de pose ne doit pas excéder cinq centimètres (5 cm) tout en évitant les contacts directs du pavé
avec des points durs.
L’épaisseur du lit de sable doit être constante pour éviter tout tassement différentiel.
Le lit de pose doit être nivelé à la règle (métal léger, bois ou madrier droit) ; il est impératif de ne pas détruire sa
planéité (par exemple en marchant dessus).
La pose s’effectue, le poseur étant face à l’avancement ; c’est-à-dire placé sur le travail déjà réalisé.
Il est nécessaire de vérifier la rectitude et le parallélisme des rangs de pavés au moins tous les 4 -5 m.
Pour assurer la bonne tenue du pavage, il est conseillé de lui assurer une butée en rive.
La pose s’effectue à joints aussi serrés que possible. Lorsque la pose des pavés est contrôlée et terminée, les joints
sont remplis soigneusement de sable de balayage. Ce sable proviendra de préférence de rivière ou des sables de
carrière de bonne qualité et de granulométrie compatible avec la largeur minimale des joints (0/1).
La granulométrie du sable sera étalée afin de lui assurer une bonne compacité en place. Les sables à granulométrie
trop resserrée ne doivent pas être utilisés.
Le compactage s’effectue après le remplissage des joints. Le passage d’une plaque vibrante équipée ou non d’une
semelle de protection, selon le type de pavé, ou d’un cylindre poids permet de stabiliser le pavage.
Après chaque passage du compacteur, les joints doivent être à nouveau bouchés au sable et la planéité constamment
vérifiée.
Tout caillou susceptible sous compactage de briser les arêtes des pavés doit être éliminé avant compactage.
Le scellement des joints par mortier est à prescrire. L’Entrepreneur doit veiller à ce que la couleur originale des
pavés ne soit pas altérée au cours de la mise en œuvre.
La couche d'imprégnation ne pourra être mise en œuvre que lorsque les couches support, trottoirs, base ou
accotements auront été réceptionnés en compactage et en nivellement.
La couche d'accrochage servira également d'enduit de cure : elle sera répandue au plus tard dans les 8 heures après
la fin du compactage, et par temps chaud et ensoleillé dans les 4 heures.
Chauffage du liant
La température de répandage sera choisie par l'Entrepreneur de manière à assurer un bon répandage.
Les camions répandeurs doivent être munis d'un système de chauffage pour amener et conserver le liant à
température convenable, d'une pompe de circulation, d'un thermomètre permettant de mesurer cette température.
Le chauffage éventuel du liant à feu nu dans les camions répandeurs, est formellement interdit pendant la marche.
4.3.6.3. Nettoyage de la chaussée
Un balayage préalable énergique avec une balayeuse mécanique sera effectué sur la couche de base, avant mise en
œuvre de la couche d'imprégnation de façon à éliminer tout matériau roulant et toute poussière résiduelle.
Le répandage du liant ne pourra avoir lieu que si la surface de la chaussée est sèche et si les circonstances
atmosphériques le permettent (pas de pluie, pas d'orage imminent, pas de brouillard épais).
Les camions répandeurs auront des roues à pneumatiques de nombre et de dimensions tels que leur passage sur la
couche de base ne détériore pas celle-ci.
Ils doivent être munis de dispositifs permettant de couvrir uniformément à l'aide de liant bitumineux à température
égale, une bande de largeur réglable. Ils doivent comporter une pompe doseuse permettant le répandage à une
pression uniforme; si cette pompe n'est pas asservie, ils doivent être munis d'un appareil permettant de mesurer avec
précision la vitesse de déplacement.
Pendant l'utilisation des camions répandeurs, une personne de l'Entreprise se trouvera obligatoirement à l'arrière,
ceci pour contrôler le répandage.
Le répandage sera conduit de manière à ne laisser aucun manque ni excès de liant au raccordement après un arrêt de
répandage ou entre deux bandes voisines, ou sur les bords des accotements. Les reprises de répandage devront être
alternées.
L'écart autorisé par rapport à la quantité de liant fixée par mètre carré ne pourra excéder un dixième de kilogramme
par mètre carré.
L'Ingénieur pourra faire procéder, aux frais de l'Entrepreneur, à des vérifications de la régularité du répandage.
La formule de base de l’enduit superficiel bicouche et le dosage correspondant sont indiqués dans le tableau ci-
dessous :
Enduit bicouche
Structure Imprégnation
ère
1 couche 2ème couche
Nature du liant Cut-back 0/1 Bitume fluidifié 400 /600
LIANT
Dosage du liant
1,2 1,2 0,9
(kg/m²)
Un balayage préalable avec une balayeuse mécanique sera effectué sur la couche de base, avant mise en œuvre de la
couche d’imprégnation, de façon à éliminer tout matériau roulant.
La température maximale de stockage en centrale mobile est pour le bitume fluidifié 400/600 de 70 à 80°C.
1) les températures maximales de préchauffage avant répandage et les températures minimales de répandage sont
indiquées ci-après :
2) Le chantier sera arrêté en cas de pluie ou de chaussée mouillée ou si la température ambiante est inférieure à
10°C.
4.3.7.5. Répandage des granulats
La distance entre la répandeuse de liant et les gravillonneurs ne devra pas dépasser 40 mètres même quand les
conditions atmosphériques seront très favorables.
Les joints transversaux seront balayés manuellement.
4.3.7.6. Compactage
L'Entrepreneur fera exécuter l'étude de formulation du béton bitumineux à partir des granulats de chaque
provenance.
4.3.8.1. Le dosage en bitume devra être compris entre 5,2% et 5,6 %. L'étude de composition devra indiquer les
résultats des essais demandés en 4.2.2. du présent C.C.T.P. pour 4 teneurs en liant encadrant la valeur proposée,
avec pour chaque teneur en liant une série d'essais sur 3 éprouvettes dont on prendra la moyenne arithmétique et en
tenant compte du pourcentage de 0.3% à 0.5% de additif anti-orniérant et l’essai à l’orniérage.
Les résultats d'étude de composition du béton bitumineux devront être présentés à l'Ingénieur au moins trois (3)
mois avant le démarrage de la fabrication correspondante.
Les compacités utilisées comme compacités de référence seront les compacités LCPC et MARSHALL.
Si les études de composition menées comme défini ci-haut permettaient de réduire le dosage en liant du mélange, le
prix correspondant du béton bitumineux (annoncé par le détail estimatif) serait corrigé en fonction du sous-détail des
prix joint à l'offre par l'Entrepreneur.
La fabrication du béton bitumineux se fera dans une centrale de type continu ou discontinu.
4.3.9.2. Approvisionnement des granulats
L'approvisionnement des granulats devra se faire de façon à permettre la marche en continu de la centrale.
La centrale utilisée pour la fabrication du béton bitumineux devra obligatoirement recevoir l'agrément de l'Ingénieur.
L'Entrepreneur doit limiter au maximum la ségrégation au cours des manipulations des granulats.
L'installation devra permettre un mélange selon les proportions fixées de ces différents granulats. A cet effet, la
centrale comportera plusieurs trémies doseuses, divisées en compartiments séparant les classes et catégories de
granulats ; le cloisonnement sera réalisé de façon qu'au chargement des trémies aucun mélange de granulats ne soit
possible, en particulier la largeur en tête des trémies devra être supérieure d'au moins 50 centimètres à celle du godet
de l'engin de chargement.
4.3.9.2.2.Fabrication
Les différentes catégories de granulats seront entraînées par un tapis roulant ou par un distributeur mécanique ; le
débit de chaque granulat sera réglé par une trappe à position variable définie automatiquement à partir d'un appareil
de pesage continu dans le cas d'un pré doseur à dosage pondéral.
Le tapis roulant ou les distributeurs mécaniques seront asservis entre eux de telle sorte que le rapport de leur vitesse
reste constant et ne puisse être modifié accidentellement. Dans le cas du dosage pondéral, le rapport des vitesses sera
contrôlé électroniquement et indiqué au pupitre de commande.
Les tapis pourront être débrayés séparément. Ils débiteront sur un tapis auxiliaire dont le sens de rotation pourra être
inversé ; une extrémité débouchera sur l'élévateur du sécheur et l'autre sur une aire de contrôle aménagée à cet effet
par l'Entrepreneur.
La centrale doit disposer des moyens mécaniques appropriés pour que l'introduction des granulats dans le sécheur
soit faite de façon uniforme de manière à obtenir une température de sortie constante.
Le sécheur doit être capable de chauffer les granulats de façon à obtenir une teneur en eau limite de 0,5 %. La
température des granulats à la sortie du sécheur sera comprise entre les limites suivantes :
Toutes précautions devront être prises pour que les températures maximales ne soient pas dépassées, de façon à
éviter tout risque de brûlage de bitume.
A cet effet, la centrale doit être munie d'un appareil de mesure placé de telle sorte qu'il indique la température du
granulat avant l'entrée dans le malaxeur.
4.3.9.2.4. Dépoussiérage
Le dépoussiérage sera assuré par un appareil associé au poste d'enrobage et fonctionnant en permanence lors de la
préparation du granulat.
Lorsque l'Ingénieur le prescrit, les poussières récupérées doivent pouvoir être réincorporées dans le mélange de
façon uniforme ; sinon elles sont évacuées par les soins de l'Entrepreneur.
4.3.9.2.5. Criblage
Un dispositif de criblage à la sortie du sécheur permettra d'éliminer tous les éléments supérieurs à 14 mm. Le débit
de ce crible devra être supérieur à celui du malaxeur.
Les granulats séchés seront ensuite stockés dans une trémie tampon intermédiaire.
La centrale sera équipée d'une balance sans ressort destinée à la pesée des granulats. A cette balance, sera suspendue
une boîte ou une trémie dans laquelle seront pesés les granulats en provenance de la trémie tampon intermédiaire.
La boîte de pesée doit être assez grande, pour contenir une quantité de granulats correspondant à une gâchée
entière, sans déborder. Elle sera supportée par des pivots et munie d'une porte étanche.
La balance doit permettre d'effectuer les pesées avec une précision telle que l'erreur relative sur le poids de chaque
granulat soit inférieure à 2 %.
La centrale comporte un système d'alimentation continue monté sous le (ou les) trémies tampons de stockage
intermédiaire. La régularisation du débit vers le malaxeur sera assurée :
- soit par dosage volumétrique au moyen d'un tapis alimenté par une trappe fixe dont l'ouverture graduée permet le
réglage des granulats et doit pouvoir être verrouillée en toute position. La vitesse du tapis doit être asservie à la
vitesse de rotation de la pompe à liant ; le calibrage de l'ouverture de la trappe s'effectue par pesée d'échantillons de
granulats sortis de la trémie tampon intermédiaire durant un temps donné,
- soit par dosage pondéral au moyen d'un tapis et d'une trappe mobile dont la position sera automatiquement définie
par un appareil de pesage continu.
Dans tous les cas, le débit sera contrôlé par un compte tours inviolable qui commandera l'ouverture et la fermeture
des vannes de la pompe à liant pendant les opérations de contrôle et de réglage.
Un dispositif permettra de connaître à tout moment le niveau des granulats dans la trémie-tampon afin de pouvoir
arrêter le malaxeur en cas de niveau insuffisant.
Dans le cas d'une centrale pourvue d'un équipement de pesage continu, les dispositifs de sécurité suivants seront mis
en place :
- Lorsque la bascule détectera une variation de pesée supérieure à 3 % du dosage théorique, une alarme retentira
avec enregistrement sur compteur,
- Si l'anomalie de dosage persiste au-delà de 10 secondes, l'arrêt de la centrale devra se faire automatiquement, avec
enregistrement sur compteur.
4.3.9.2.8.1. Le filler d'apport sera stocké en silos dont la capacité correspondra à la consommation de deux journées
au moins de fabrication et sa manutention se fera par vis et par pompes. La manutention par aéroglisseurs est
formellement interdite entre les silos et la centrale. Le doseur comportera un dispositif permettant d'effectuer des
prélèvements pour vérifier le dosage.
4.3.9.2.8.2. Dans le cas d'une centrale à malaxeur discontinu, le filler sera pesé dans une boîte ou une trémie
spéciale au moyen d'une balance spéciale. Celle-ci devra permettre d'effectuer les pesées avec une précision telle
que l'erreur relative sur le poids du filler soit inférieure à 2 %.
4.3.9.2.8.3. Dans le cas d'une centrale à malaxeur continu, un dispositif réglable permettra d'ajouter le filler aux
granulats dans les dispositions fixées.
Le mélange doit se faire à l'entrée dans le malaxeur à partir d'une trémie de stockage spéciale.
Si l'entraînement de la pompe doseuse est indépendant de la machinerie principale, l'installation sera équipée d'un
système d'alarme pour signaler tout arrêt accidentel de l'alimentation en filler.
La centrale doit disposer de réservoirs pour le stockage du liant, d'une capacité totale suffisante pour assurer une
marche continue de la centrale et comportant une jauge préalablement étalonnée.
Les réservoirs de stockage doivent comporter un dispositif permettant de chauffer le liant aux températures
indiquées, en évitant toute surchauffe locale.
Un thermomètre protégé, d'une précision de 5°C, doit être placé à un endroit convenable de la conduite
d'alimentation en liant du malaxeur, de façon à indiquer la température du liant à l'entrée de cet appareil.
La centrale doit comporter un dispositif de dosage de l'alimentation en liant, soit en volume, soit par mesure d'un
débit.
Si le dosage du liant est effectué en poids, la centrale doit être équipée d'une balance sans ressort, munie d'un godet
pouvant contenir une quantité de liant d'un poids au moins égal à 10% de celui du granulat nécessaire à une gâchée.
La balance doit permettre d'effectuer les pesées avec une précision telle que l'erreur relative sur le poids soit
inférieure à 1,5 %.
Si le dosage est effectué en volume ou en débit au moyen d'une pompe d'injection, l'équipement doit comporter un
dispositif permettant d'arrêter automatiquement la pompe, lorsque la quantité voulue de liant a été introduite dans le
malaxeur, et d'obtenir la même précision que dans le cas du dosage par pesée.
La centrale doit comporter un dispositif d'alimentation continue dont le débit puisse être réglé avec une précision de
1,5 %.
La synchronisation de l'alimentation du malaxeur en granulats et en liant doit être assurée par un dispositif
d'asservissement entre les débits de granulats et de liant, réalisé, soit par des moyens d'enclenchements mécaniques,
soit par tout autre moyen efficace agréé par l'Ingénieur.
4.3.9.2.10. Malaxage
4.3.9.2.10.1. La centrale doit être équipée d'un malaxeur capable de produire des enrobés homogènes.
Si la boite du malaxeur n'est pas fermée, elle doit être pourvue d'un capot pour empêcher la perte de poussières par
dispersion.
Le malaxeur doit porter une plaque, apposée par le fabricant, indiquant sa contenance volumétrique en fonction de la
hauteur du remplissage et, en cas de malaxage continu, le débit d'agrégats par minute pour le régime normal de
l'installation.
4.3.9.2.10.2. La durée de malaxage des granulats et du filler avec le bitume doit être suffisante pour obtenir un
enrobage parfait et la centrale doit être dotée de moyens efficaces permettant de régler les temps de malaxage et de
les maintenir constants.
Dans le cas d'un malaxage discontinu, il doit être d'abord procédé, avant le malaxage humide avec le liant, à un
malaxage à sec, afin d'obtenir un mélange homogène des granulats et éventuellement du filler.
4.3.9.2.10.3. Sauf avis contraire de l'Ingénieur, la durée du malaxage sera obtenue au moyen de la formule suivante :
Durée du malaxage (sec) = (Capacité du malaxeur en kg) / (Rendement du malaxeur en kg/sec)
4.3.9.2.10.4. La température du béton bitumineux à la sortie du malaxeur sera fixée dans des limites suivantes :
4.3.9.2.11. Contrôles
Les essais Duriez seront effectués suivant les processus d'essai (confection et conservation des éprouvettes, mode
opératoire) du Laboratoire Central des Ponts et Chaussées Français, les essais Marshall suivant les processus d'essai
A.A.S.H.T.O.
4.3.10.1. Des dispositifs doivent être aménagés à la sortie du malaxeur et toutes précautions utiles doivent être
prises pour limiter au minimum la ségrégation au chargement des camions.
A défaut d'un autre dispositif agréé par l'Ingénieur pour les centrales continues, une trémie de chargement ayant une
capacité d'au moins dix minutes de fabrication du béton bitumineux doit être disposée à la sortie du malaxeur
continu ; la trappe de la trémie ne devra être ouverte qu'après remplissage de celle-ci.
4.3.10.2. Le transport des enrobés de la centrale au chantier de mise en œuvre est effectué dans des véhicules à
bennes métalliques qui doivent être nettoyées de tout corps étranger avant chaque chargement. Le graissage des
bennes à l'huile ou au savon est autorisé, mais tout excès de graissage sera évité. L'utilisation de produits
susceptibles de dissoudre le liant (fuel, mazout, etc...) est formellement interdite.
L'Entrepreneur doit disposer de camions en nombre suffisant pour évacuer normalement la production du poste
d'enrobage et alimenter régulièrement les chantiers de répandage.
Chaque véhicule de transport doit être équipé d'une bâche appropriée, capable de protéger les enrobés et d'éviter un
refroidissement de plus de 10° avant leur mise en œuvre, même en cas d'intempéries ou de distances de transport
importantes.
La dimension de la benne et sa hauteur au sol seront telles que son fond et son porte-à-faux ne touchent en aucun cas
la trémie du finisseur lors de la vidange.
La vidange des bennes sera complète ; les reliquats éventuels de béton bitumineux refroidi seront éliminés avant tout
nouveau chargement.
L'approche des camions contre le finisseur sera faite sans heurt ; en fait il conviendra que dans la dernière phase de
la manœuvre ce soit le finisseur qui s'approche du camion arrêté et au point mort.
Le béton bitumineux sera utilisé en couche de roulement ou comme couche de renforcement et de roulement.
Le béton bitumineux devra être répandu aux températures minimales figurant dans le tableau ci-après :
Le béton bitumineux ne doit être répandu que lorsque l'état de la chaussée et les conditions atmosphériques sont
compatibles avec une bonne exécution des travaux et une bonne tenue ultérieure du tapis.
La surface de la chaussée doit être sèche. Il ne doit pas y avoir de pluie ou de brouillard épais et la température
extérieure à l'ombre sera supérieure à 15°C.
Toutefois, si le béton bitumineux parti de la centrale alors que les conditions atmosphériques étaient normales arrive
au chantier de répandage alors que les conditions atmosphériques ne sont modifiées entre temps, il pourra être
répandu immédiatement, sauf opposition de l'Ingénieur, pourvu que la température reste supérieure à la limite fixée
au paragraphe précédent.
Le béton bitumineux sera mis en place au moyen d'une répandeuse mécanique automatique (finisseur), capable de le
répartir sans produire de ségrégation en respectant l'alignement, les profils et l'épaisseur fixée.
La répandeuse doit être munie d'un dispositif d'arasage, de vibration ou de damage et d'un dispositif de chauffage
pour maintenir le béton bitumineux à bonne température de répandage.
L'attention de l'Entrepreneur est attirée sur le fait que la mise en œuvre sur faibles largeurs du béton bitumineux peut
être réalisée mécaniquement au finisseur jusqu'à 1,10 mètre de largeur; pour des largeurs plus faibles, la mise en
œuvre sera manuelle.
En vue d'éviter des irrégularités du profil en long, la vitesse de la répandeuse doit être adaptée à la cadence de
fabrication et d'arrivée du béton bitumineux, et être aussi régulière que possible.
L'Entrepreneur doit éviter de vidanger complètement la trémie de la répandeuse entre le répandage de deux
chargements successifs; il doit éviter également l'accumulation d'enrobés refroidis dans la répandeuse et éliminer, le
cas échéant, les enrobés refroidis avant la reprise du répandage.
L'approche des camions contre la répandeuse doit être opérée sans heurt ; de façon qu'il n'en résulte aucune
irrégularité dans le profil en long du tapis.
L'Entrepreneur doit disposer d'ouvriers qualifiés pour corriger, immédiatement après le répandage et avant le
commencement du compactage, les petites irrégularités flagrantes, telles que trous, rainures, etc... au moyen d'un
apport de béton bitumineux frais soigneusement déposé à la pelle. Toute autre intervention manuelle est interdite
derrière la répandeuse.
Au cas où lors de la construction, de grandes irrégularités sont constatées après le passage de la répandeuse sans
qu'elles puissent être corrigées par le réglage de celle-ci, la répandeuse sera arrêtée et l'Entrepreneur devra en fournir
une autre.
L'épaisseur du tapis est réglée une fois pour toutes pour chaque section de répandage et l'Entrepreneur doit s'abstenir
ensuite d'agir sur la commande de réglage de l'épaisseur, sauf en cas de nécessité d'ajustement du joint longitudinal.
Le réglage et le contrôle de l'épaisseur moyenne seront effectués sur des longueurs de bande de répandage
correspondant à des groupes de trois camions successifs dont le poids de béton bitumineux transportés aura été
déterminé par pesée : le contrôle portera en outre sur les quantités répandues par kilomètre de bande, et par demi-
journée de travail, compte tenu de la production de la centrale d'enrobage.
Le béton bitumineux sera mis en œuvre manuellement, après accord de l'Ingénieur, au moyen de petit outillage sur
les parties où il ne peut être répandu au moyen de la répandeuse automotrice (sur largeurs, intersections,
embranchements).
Toutes précautions doivent être prises dans ce cas pour que la mise en place soit effectuée avant refroidissement des
enrobés en utilisant ceux-ci à une température proche du maximum indiqué précédemment et en limitant la
ségrégation.
Les joints doivent être réalisés de façon à assurer la continuité du raccordement entre les couches adjacentes.
4.3.12.1. Joints longitudinaux
L'Entrepreneur soumettra à l'agrément de l'Ingénieur, le mode de réalisation des joints longitudinaux, les largeurs
des passes de répandage et la position des joints longitudinaux. Le compacteur à roulette latérale peut être utilement
retenu.
Le répandage de la couche nouvelle est conduit de façon à recouvrir légèrement le bord longitudinal de la couche
ancienne; le béton bitumineux en excès recouvrant la couche ancienne sera ensuite soigneusement éliminée, sauf
lorsque les enrobés de la couche ancienne ne sont pas encore compactés ni complètement durcis et refroidis.
Si le bord de la couche de béton bitumineux, du côté de l'accotement, présente des irrégularités, il sera coupé
verticalement suivant une ligne parallèle à l'axe de la chaussée.
Le compactage sera obligatoirement réalisé par un atelier de compactage composé de compacteurs à pneus lisses
ayant une charge par roue d'au moins 4 tonnes et des rouleaux lisses tandem à jantes métalliques de 6 à 10 t..
Les rouleaux à pneus devront réaliser le compactage immédiatement derrière le finisseur ; le cylindre tandem
assurera le surfaçage final.
4.3.13.2. Planches d’essais - Méthode de compactage
Dès le début du chantier, on réalisera une planche d'essai destinée à choisir la nature et les modalités d'utilisation de
l'atelier de répandage et de compactage.
Ces essais seront effectués en se rapprochant le plus possible des conditions du chantier (vitesse d'avancement du
finisseur, nature du support, etc..).
Des mesures de compacité en place permettront de définir une méthode de compactage (atelier de compactage et
modalités d'application).
Une méthode de compactage sera jugée satisfaisante si elle permet d'obtenir en moyenne, et avec un écart faible, 100
% de la compacité L.C.P.C. de référence.
Parmi les méthodes de compactage satisfaisantes, l'Ingénieur choisira celle qui lui paraîtra optimale, suivant la
compacité obtenue, sa variation dans l'épaisseur de la couche, la qualité d'exécution du joint, la qualité de l'uni et
éventuellement d'autres éléments d'appréciation.
L'Entrepreneur aura la faculté de proposer tout autre atelier de compactage, qui ne sera retenu que s'il donne à l'issue
de la planche d'essai des résultats au moins aussi satisfaisants que ceux de l'atelier proposé par TUNISIE-
AUTOROUTES. En cas de modification importante des conditions du chantier (formulation, matériel, etc...) ou des
résultats estimés, il sera nécessaire d'effectuer une nouvelle planche d'essai.
4.3.13.3. Mode d'exécution du compactage
Le compactage est commencé le plus tôt possible après le répandage. Le compactage d'une bande de répandage
posée à côté d'une bande déjà en place est commencé par le joint.
La vitesse des engins effectuant la finition du compactage doit être suffisamment faible pour obtenir un bon
surfaçage, toutes précautions doivent être prises pour empêcher le mélange d'adhérer aux roues des engins de
compactage. On évitera que le compacteur à pneus s'éloigne de plus de 50 m du finisseur.
Ces engins doivent effectuer des passes assez longues, de façon à limiter le nombre des arrêts ; le renversement de
marche doit être effectué d'une façon très progressive pour éviter la formation de vagues; les embrayages des engins
doivent être en bon état. Le changement de sens sera décalé d'au moins un mètre à chaque passe et s'effectuera
toujours à l'arrière. La marche des engins de compactage doit être aussi continue que possible et conduite de manière
telle que toutes les parties du revêtement reçoivent une compression sensiblement égale.
Le compactage sera poursuivi jusqu'à ce que le cylindre lisse ne laisse plus aucune trace latérale lors de son passage.
Dans les cas où l'Ingénieur aura donné son accord, le compactage du béton bitumineux mis en œuvre manuellement
pourra être fait à l'aide d'un rouleau vibrant à main ou d'une dame vibrante d'un poids minimum de 15 kg pour une
surface maximum de 300 cm2.
Le long des bordures, caniveaux et ouvrages similaires, ainsi qu'à tous les endroits où les rouleaux ne peuvent
accéder, le compactage doit être effectué au moyen de dames vibrantes, en veillant tout particulièrement à
l'étanchéité des joints se trouvant entre ces ouvrages et les enrobés.
Aucun trafic ne doit être admis sur le revêtement fini avant un refroidissement suffisant, le degré de refroidissement
étant laissé à l'appréciation de l'Ingénieur.
4.3.13.4. Contrôles
Conformément à l'article 35 du cahier des clauses administratives particulières du marché, des contrôles
géométriques seront réalisés après chaque tranche de travaux (couche de chaussées etc...).
L'Entrepreneur devra disposer du matériel nécessaire à ces contrôles.
Les tableaux des pages suivantes définissent ces contrôles.
Le choix des échantillons à contrôler est au gré de l'Ingénieur.
Surfaçage Flèche maximale inférieure à 0,3 cm dans l'axe Contrôle dans l'axe de
longitudinal Règle roulante de 3m de chaque bande de répandage chaque bande de répandage
Le lieu de provenance de l'ensemble des matériaux nécessaires aux travaux de drainage devra obtenir l'agrément de
l'Ingénieur.
La qualité des matériaux sera contrôlée par des essais de réception, tant à la fourniture qu'avant la mise en œuvre,
conformément à l'article 35 du cahier des clauses administratives particulières.
Les essais de réception sont définis par les tableaux des pages suivantes ; ces tableaux distinguent le processus
retenu, les résultats exigés et le nombre d'essais à réaliser à la charge de l'Entrepreneur.
L'Ingénieur pourra choisir les échantillons sur lesquels ces essais seront effectués.
3 Mortiers de pose Le mortier M.450 sera dosé à quatre cent cinquante (450) kilogrammes de ciment par m3 de mortier .Lorsque l'épaisseur de mortier
des éléments M.450 à mettre en œuvre excédera vingt (20) millimètres. on utilisera un micro béton dosé à 400 kilogrammes de ciment et dont la
préfabriqués composition sera au préalable soumise à l'agrément de l'Ingénieur
4 Buses en béton Nature en qualité : les buses seront en béton
armé armé de la classe CAO 90 A ou CAO 135A
selon la hauteur du remblai
Vérification des tolérances de fabrication Longueur utile : + 1 %
Diamètre intérieur réel non différent du diamètre nominal "d" de plus de : (2 + d/100)
mm. L'épaisseur ne différera pas de l'épaisseur normalisée de plus de 5/100 de celle-ci
Essais à l'écrasement; étanchéité; flexion Ces essais seront effectués conformément aux spécifications de l'article 14 du
longitudinale fascicule n°70 du Ministère de l'Equipement et du logement français (canalisations
d'assainissement et ouvrages annexes).
Les caractéristiques et les dimensions des ouvrages de drainage sont fournies par les plans types de drainage. Leur
implantation et leur calage sont fournis par le plan de drainage.
Les profils en long des ouvrages linéaires qui n'ont pas pu être côtés (sinon à leur extrémité de raccordement)
compte tenu de la précision des documents "terrain naturel" ; ils sont laissés à l'initiative de l'Entrepreneur sous
réserves de l'accord de l'Ingénieur.
Les principales caractéristiques des ouvrages retenues figurent sur les plans types et le plan de drainage du
dossier (B).
L'ensemble des ouvrages de drainage devront résister aux poussées des terres ; les ouvrages revêtus , pour leurs
parties armées et bétonnées, lorsqu'il ne sont pas protégés par des glissières de sécurité, devront résister à la roue de
10 tonnes.
Les canalisations sous chaussées (buses...) et les regards dans le T.P.C. devront résister à la roue de 10 tonnes
affectées d'un cœfficient majorateur égal à 1 + [ 0,3 / ( 1 + H )] ;
avec H = hauteur en mètre du remblai sur la génératrice supérieure de la canalisation.
Les plans de ferraillage de ces ouvrages seront soumis à l'acceptation de l'Ingénieur au plus tard (30) trente jours
calendaires avant le début d'exécution des travaux correspondants.
Les surfaces de ces ouvrages supportant l'écoulement des eaux doivent être lisses et étanches.
De façon générale, le planning des travaux sera tel qu'aucun travail de terrassement par engin lourd ne soit à réaliser
à proximité immédiate des ouvrages de drainage après leur mise en œuvre.
Ainsi, aucun engin lourd ne devra rouler sur une buse sans que celle-ci soit recouverte d'au moins 0,80 mètre de
remblai (ou enrobée de béton).
Les fouilles pour buse seront réalisées dans le terrain naturel ou le remblai préalablement mis en place sur une
hauteur suffisante pour répondre à cette prescription.
La pose des canalisations s'effectuera suivant les prescriptions du fascicule 70 (N) du C.C.T.G.
5.3.3.2. Coupes de buses en béton
La coupe des buses ne doit être faite qu'en cas de nécessité absolue. Les coupes qui seraient jugées défectueuses
entraîneront l'élimination de l'élément correspondant. La dépose et le remplacement de l'élément, ainsi que toutes les
sujétions qui en découleraient seront à la charge de l'Entrepreneur.
5.3.3.3. Joints de buses
Le mode d'exécution des joints sera soumis par l'Entrepreneur à l'agrément de l'Ingénieur.
- si le sol est constitué par des sables ou terrains sableux non boulants, les canalisations pourront être posées sans
l'interposition d'aucun matériau,
- si le sol est constitué de terrains non sableux et notamment pierreux ou argileux, il sera réalisé un lit de pose en
sable de 0,10 m d'épaisseur, les canalisations étant par ailleurs soigneusement calées latéralement.
Elles pourront n'être enrobées que sur une partie de leur longueur, compte tenu du critère précédent.
l'Entrepreneur devra soumettre à l'Ingénieur les dispositions qu'il compte prendre pour la mise en place des bordures
et caniveaux.
Il devra notamment préciser l'enchaînement dans le temps des opérations par rapport à la mise en œuvre des couches
de chaussées avoisinantes. L'Ingénieur restera seul juge des dispositions à prendre.
Ils sont posés sur un lit de sable. Les joints seront bitumineux, aux extrémités de chaque élément préfabriqué, au
moins tous les dix mètres si coulés en place.
Dans l'hypothèse ou un de ces ouvrages est préfabriqué en plusieurs éléments (dallettes), un lit de béton de pose sera
nécessaire pour éviter tout mouvement de l'ouvrage.
Le profil en long de ces ouvrages sera régulier, toujours supérieur à 2 %0 (deux pour mille).
Les tranchées drainantes de 50 cm de largeur et 60 cm de profondeur sont remplies par des matériaux concassés
(60/80) propres enveloppés dans un géotextile. Une buse perforée Ø120 placée au fond de la tranchée sert de
collecteur drainant.
Le géotextile est du type non-tissé de séparation et filtration, aiguilleté et en fibres vierges de polypropylène à haute
ténacité, stabilisé anti-U.V. et sans traitement chimique ou thermique. Il sera confectionné sous contrôle qualité ISO
9001 : 2000 et sera étiqueté selon la norme NF EN ISO 10320. Il devra être conforme à la norme NF EN 13249/A1 :
« Géotextile et produits apparentés Ŕ Caractéristiques requises pour l’utilisation dans la construction des routes et
autres zones de circulation » et la fiche technique devra être certifiée par un organisme indépendant de type
ASQUAL ou similaire.
Les caractéristiques du géotextile devront permettre de résister à une contrainte à la traction de 30 KN/m, sa masse
surfacique devra être supérieure à 380g/m2
La pente longitudinale des tranchées drainantes suivra celle du profil en long. Les eaux drainées seront évacuées par
des ouvrages placés aux extrémités des tranchés, à la sortie des déblais (suivant les dimensions figurant dans les
plans types).
Ils seront réalisés par un engin de terrassement, soigneusement reprofilés et compactés, chaque fois que cela sera
possible, par un rouleau léger.
La pente de leur profil en long ne devra pas être inférieure à 2 %0 (Deux pour mille).
Dans l'hypothèse ou un de ces ouvrages est préfabriqué en plusieurs éléments (dallettes), un lit de béton de pose sera
nécessaire pour éviter tout mouvement de l'ouvrage.
Le profil en long de ces ouvrages sera régulier, toujours supérieur à 2 %0 (Deux pour mille).
5.3.9. REGARDS
Ce sont des regards à grille (76 cm x 76 cm). Ils ont une hauteur variable, paramètre "H" et qui servira pour la
rémunération.
5.3.10. PUISARDS
Les puisards correspondent aux regards avaloirs des ouvrages linéaires implantés en dehors de la plate-forme
routière.
Les gabions utilisés pour les protections des ouvrages de drainage doivent satisfaire les mêmes prescriptions des
articles 7.1.31 et 7.2.22 (gabions pour ouvrages d’art).
Les descentes d'eau sont utilisées comme exutoire des bordures caniveaux en tête de remblai. Elles sont posées sur
un lit de béton et sont équipées par des ouvrages de recueil en tête et en pied conformément au dossier plan.
Les prescriptions concernant la réception des matériaux, fabrication et mise en œuvre des mortiers et bétons décrites
en 9éme partie ouvrages d'art du présent CCTP sont valables et appliquées pour les ouvrages d'assainissement en
béton.
5.3.14. CONTROLE GEOMETRIQUE DES TRAVAUX
La qualité du zinc doit être conforme à la norme NF A 55-101 et d’une classe au moins égale à la classe Z6.
La masse minimale est définie par la norme NF A 91-121 pour les produits en acier de 3 à 5mm d’épaisseur.
La galvanisation est régulière, sans bavures, boursouflure ou rayure. Les normes NF EN ISO 1461 et NF EN ISO
14713, qui définissent la protection contre la corrosion, des ouvrages en acier par galvanisation, complétées par la
norme NF A 35-503 concernant la qualité des aciers destinés à être galvanisés, sont applicables.
L'âme des supports sera disposée parallèlement à la file des éléments de glissement et sera placée du côté de ladite
file.
La tolérance d'implantation, en plan, de la face avant "côté circulation" des éléments de glissement est de plus ou
moins trois (± 3) centimètres par rapport à la position prévue.
La hauteur de l’arête supérieure des éléments de glissement par rapport au niveau du sol à l'aplomb de la glissière
sera de zéro virgule soixante quinze (0,75) mètre, avec une tolérance de plus cinq (+ 5) moins zéro (- 0)
centimètres.
Après montage des éléments de glissement, il sera exécuté un réglage fin, de façon que l’arête supérieure des
éléments de glissement reste parallèle à la chaussée
6.1.4.3. Fonçage des supports
- L'emploi d'un casque de battage en acier moulé est imposé,
- Avant le début du battage de chaque support, la verticalité du support et celle du dispositif de guidage de la
sonnette devra être vérifiée à l'aide d'un niveau de maçon.
- l'Ingénieur pourra exiger le remplacement aux frais de l'Entrepreneur, des supports qui après fonçage
présenteraient l'une ou l'autre des défectuosités ci-après :
• Pliure,
• Déchirure,
• Flambage,
• Voilement.
Le présent chapitre concerne la fourniture et la mise en œuvre des bandes de peinture blanche et de microbilles de
verre homologuées sur chaussées des voies projetées.
L'Ingénieur pourra contrôler la qualité des matériaux en faisant prélever des échantillons pour analyse en
laboratoire. Dans le cas ou les produits ne répondraient pas aux spécifications, ils seraient refusés et les travaux déjà
effectués ne seraient pas rémunérés.
6.2.4.1. - A moins de circonstances exceptionnelles nécessitant accord de l'Ingénieur, les applications de peinture
ne seront effectuées que sur des chaussées en bon état, par temps beau et sec.
L'Entrepreneur procédera immédiatement avant l'application du produit, au dépoussiérage et nettoyage à l’eau des
parties de la chaussée devant recevoir les bandes.
Les microbilles de verre seront injectées par deux pistolets montés de part et d’autre du pistolet de la peinture.
Le premier pistolet orienté vers la peinture assure le pré-malaxage des microbilles avec la peinture routière. Le
deuxième pistolet assure le saupoudrage en surface de la peinture des microbilles.
Les dosages ainsi que le procédé détaillé de la mise en œuvre seront proposés par l’entrepreneur à l’agrément du
maître de l’ouvrage.
Tout stockage important de peinture sera évité dans la mesure du possible afin que ne se constituent pas des dépôts
pratiquement impossibles à remettre en suspension par la suite.
6.2.4.2. - Le poids du produit répandu sera contrôlé en cours d'application par pesée avant et immédiatement après
application du produit sur une plaque de tôle de 1,50 m par 0,30 m à l'initiative de l'Ingénieur.
Si le dosage est inférieur de 15% (quinze pour cent) à celui prévu, l'Entrepreneur procédera à ses frais à
l'application d'une couche supplémentaire dans la journée qui suivra la notification des résultats.
Il sera fait à l'initiative de l'Ingénieur, par sondage, un contrôle des modules des bandes. L’Entrepreneur aura à sa
charge tous travaux de complément de marquage qui s'avérerait nécessaire.
Le démarrage effectif des travaux de marquage des chaussées est conditionné par le réglage de la machine sur une
planche d’essai au cours de laquelle le Maître d’Ouvrage s’assure en particulier :
En tout temps et en tout lieu, pendant la durée de garantie des produits, le niveau de service du marquage doit obéir
à la norme NF-P609-1 qui présente les caractéristiques moyennes ci-après :
- Une (01) mesure de rétro-réflexion comportant vingt (20) lectures judicieusement réparties le long des bandes,
- deux (2) mesures de glissance comportant 5% lâchers du pendule par mesure,
- deux (2) mesures du degré d’usure.
La valeur retenue pour chaque mesure de rétro-réflexion et de glissance est égale à la moyenne arithmétique des
valeurs du nombre de lectures qui la composent sans que vingt pour cent (20%) de ces lectures puissent avoir une
valeur inférieure à :
En cas de mauvais résultat pour une mesure, on réitère la mesure à proximité immédiate.
Si cette nouvelle mesure est également mauvaise, le contrôle s’arrête et la section correspondante est rejetée.
Si la nouvelle mesure est correcte, le contrôle doit porter sur la totalité des mesures effectuées y compris celle qui
s’était révélée insuffisante.
Un contrôle n’est acceptable que si la moyenne arithmétique des valeurs des mesures de rétro-réflexion, de glissance
et d’usure qui le composent satisfait aux conditions définies au début du présent alinéa.
Dés lors qu’un contrôle est jugé inacceptable, l’Entrepreneur procède à ses frais sur la totalité de la section
contrôlée, dans le délai qui lui est imparti à l’application d’une nouvelle couche d’un produit homologué soumis à
l’accord du Maître d’Ouvrage et au dosage figurant au certificat d’homologation du produit s’il est accepté.
La présente partie du Cahier des Clauses Techniques Particulières définit les spécifications des matériaux et produits
et les conditions de fourniture, de transport et de mise en place de la signalisation verticale.
TYPE 1 (SP) : Panneaux de signalisation de danger, d'intersection, de prescription ou d'indication. Ces panneaux
seront rétro-réfléchissants (Panneaux de Police).
L'Entrepreneur aura à sa charge, de définir la composition des panneaux. Les panneaux seront bilingues (arabe et
français).
6.3.1.3.1. Généralités
La plus grande attention sera apportée pour assurer un aspect esthétique aux matériels mis en place.
Les massifs de fondations devront, tant pour des raisons de sécurité que pour des raisons esthétiques, ne pas
dépasser le niveau du sol.
Les boulons assurant la liaison entre massifs d'ancrage et pieds des supports spéciaux seront également au-dessous
du niveau du sol. La boulonnerie sera protégée de la corrosion par une peinture adéquate (COALTAR ou
équivalent).
Pour chaque type de support, il est utilisé un massif dont les dimensions dépendent du moment résistant du type
de support employé.
La longueur de la fiche n'est pas inférieure au cinquième de la hauteur du support au-dessus du sol.
6.3.1.3.3. Panneaux
Les panneaux seront réalisés en alliage d'aluminium pour les panneaux de police, de danger, d’indication, des
panneaux sur portique, sur potence ou sur hauts mâts. Le décor de la face active des panneaux non éclairés utilisera
des revêtements retro-réfléchissants agréés.
- Panneaux de direction non éclairés :
Les panneaux, qu'ils soient placés sur accotement ou en T.P.C., portique, potence ou hauts mâts, auront une
conception identique. Ils seront formés de lattes horizontales, dont la longueur sera égale à la largeur du panneau
(ou à la demi-largeur, si la dimension du panneau est excessive).
Le module vertical employé sera unique et suffisamment grand pour éviter des coupures horizontales trop
nombreuses dans les inscriptions.
Les angles ne sont pas arrondis, sauf pour les panneaux implantés sur des voies accessibles au public pour lesquels
il sera prévu un arrondi de rayon 2 cm.
- Raidisseurs :
Les lattes sont liées entre elles par l'intermédiaire de raidisseurs verticaux. Il est prévu, en général, au moins deux
raidisseurs par panneau, placés derrière celui-ci, de façon que les bords extérieurs coïncident sensiblement avec le
bord extérieur du panneau.
Pour les panneaux très larges, il peut être prévu un troisième raidisseur équidistant des deux premiers.
Tous les raidisseurs d'un même panneau doivent avoir le même aspect extérieur.
Toutes les lattes d'un panneau sont fixées sur tous les raidisseurs : on évitera les dispositifs de fixation trop
volumineux et, si possible, ceux qui dépassent derrière le plan formé par les fibres arrière des raidisseurs.
Les supports des panneaux sur accotement jouent, également, le rôle de raidisseurs.
6.3.1.3.4. Supports
• que l'axe de la poutre soit environ à mi-hauteur des panneaux, la base de ceux-ci étant au moins 5,50 m en tout
point de la chaussée finie.
Mâts d'accotement :
Ces supports auront des formes simples, de sections en I ou en H. Ils seront posés de manière désaxés, mais non
traversant par rapport aux panneaux qu'ils supportent. Ils dégageront un gabarit normal de 2,30m sous l'ensemble
des panneaux.
Autres supports
soit par un support de section creuse, circulaire, rectangulaire ou carrée dont l'extrémité supérieure est
encapuchonnée,
soit par deux supports (au moins) qui peuvent alors être en forme de I ou H.
Le doublement du support est obligatoire pour les panneaux d'indication ou de direction, de largeur supérieure ou
égale à 1,30 m.
Il doit y avoir un point de fixation sur chaque support, en haut et en bas de chaque panneau.
Pour les panneaux formés de lattes horizontales, chaque latte doit être fixée sur chaque support.
Les dispositifs de fixation des panneaux de signalisation sur les portiques, potences ou hauts mâts doivent permettre
leur positionnement définitif par déplacement horizontal et vertical des points de fixation.
6.3.1.4. Connaissance des lieux
De par le dépôt de son acte d'engagement, l'Entrepreneur est censé avoir pris connaissance des lieux sur lesquels
seront implantés les ouvrages.
A cet effet, et sur la demande de l'Entrepreneur, le Maître d'Œuvre donnera à celui-ci tous les renseignements en sa
possession (profils en travers, renseignements sur le sol support , position des glissières de sécurité, réseaux enterrés,
etc... ).
A titre indicatif, l'Entrepreneur prendra en compte un taux de travail du sol de fondation de 1,5 bars en déblai et 0,9
bars en remblai. Il appartient à l'Entrepreneur, conformément aux prescriptions données en 6.3.2.8. ci-dessous, de
procéder à la vérification de ces données par des mesures effectuées in situ.
Les matériaux, matériels et fournitures employés pour l'exécution des travaux devront provenir exclusivement
d'usines, dépôts ou carrières proposés par l'entrepreneur et agrées par le Maître d’Œuvre.
Dans une note annexée à sa soumission, l'entrepreneur proposera les origines des signaux, supports, peintures,
ciments et agrégats. Il indiquera, par ailleurs, les modes de fabrication et joindra une copie des certificats
d'homologation. Les matériaux constitutifs la structures des panneaux et les systèmes de fixation sont définis par la
norme NFP 98-530, les films rétro-réfléchissants utilisés sont conformes à la norme NFP 98-520
6.3.2.2. Caractéristiques des matériaux
Les panneaux, balises, portiques, potences et supports seront inoxydables, soit par leur nature, soit par traitement de
leur surface. Le décor de la face active des panneaux non éclairés utilisera des revêtements rétro-réfléchissants
agréés, sauf pour la couleur bleue ; pour cette couleur, l'emploi de peinture sera conditionné à une garantie de 7 ans.
6.3.2.2.1. Aciers
Les aciers laminés et tôles d'aciers (y compris les tôles d'épaisseur inférieure à 0,06 m) entrant dans la fabrication
des ouvrages de signalisation, seront de la nuance E 26, définis par les normes NF 35 501, NF EN 10025 et NF EN
10113 partie 1, partie 2 et partie 3, ou devront répondre aux caractéristiques définies par le titre III, fascicule 4 du
C.C.T.G.
L'utilisation de la qualité 2 pourra être admise pour des supports tubulaires soudés en usine ne comportant, comme
élément rapporté soudé, qu'une embase avec gousset de renfort.
Les ouvrages en acier laminé soudé seront protégés par galvanisation à chaud. Toutefois, les caissons en acier
seront métallisés. Le zinc employé sera le zinc Z 8 NF 55 101 à moins de 0,5 % d'impuretés.
- les alliages d'aluminium seront choisis parmi les alliages type suivants : AG 3 M, AZ 5 G et AGS, recuits
conformes aux normes en vigueur, à savoir :
- Caractéristiques :
- Appellations :
NF A 02-104 - Désignation numérique des aluminiums et alliages de transformation.
- Etats :
NF A 02-006 - Désignation conventionnelle des états de livraison.
Les alliages d'aluminium devront satisfaire aux conditions suivantes d'allongement minimal à la rupture :
Ces conditions d'allongement minimal ont pour but de permettre une adaptation plastique convenable dans les zones
de concentration de contraintes.
Les normes NF A 50-411, 50-451 et 57-702 donnent les allongements des alliages d'aluminium et les conditions
dans lesquelles ces allongements sont mesurés.
6.3.2.2.3. Boulonnerie
. Pour les structures en acier des boulons en acier forgé, galvanisé à chaud ;
. Pour les structures en aluminium :
Les boulons qui assembleront les pièces participant à la résistance d'ensemble de la structure devront avoir un
diamètre supérieur ou égal à 12 mm.
Les tiges d'ancrage seront en acier défini par le titre I du fascicule 4 du C.C.T.G. et d'un diamètre minimal de 27
mm. Les tiges filetées sont proscrites.
6.3.2.3. Peintures
La protection des ouvrages en acier sera faite soit par galvanisation à chaud et peinture en usine, soit par
métallisation recouverte de peinture.
La protection anticorrosion des éléments d'ouvrages sera réalisée après leur complet achèvement.
. Galvanisation à chaud
La galvanisation sera réalisée par immersion dans le zinc fondu conformément aux prescriptions de la norme NF A
91-121.
La qualité du zinc devra être conforme à celle de la norme NF A 55-101 pour du zinc de première fusion et d'une
classe au moins égale à la classe Z 6.
Le revêtement sera au minimum de cinq (5) grammes par décimètre carré simple face.
La mise en œuvre de la galvanisation ne devra pas donner aux pièces une flèche de déformation supérieure à trois
millièmes de leur longueur.
L'Entrepreneur pourra redresser les pièces par un recuit qui ne doit, en aucun cas, détériorer la galvanisation.
Toute pièce redressée par une action mécanique à l'aide d'une presse ou autre matériel sera refusée.
Le décapage de l'acier sera réalisé soit par voie chimique, soit par projection d'abrasif dans les conditions définies à
l'Article 7 du fascicule 67 du CPC.
. soit du zinc
. soit un alliage zinc-aluminium,
et sera conforme, quant à sa provenance, aux indications des articles 2, 3 et 4 du fascicule 67 du C.P.C.
Le système de peinture et le procédé de mise en œuvre seront soumis à l'agrément du Maître d’œuvre, étant précisé
que l'épaisseur minimale sera de cinquante (50) microns.
Les ouvrages ou parties d'ouvrages en alliage d'aluminium ne recevront pas de protection contre la corrosion.
Il ne devra pas y avoir de contact direct entre les alliages d'aluminium et les métaux ferreux et ceux-ci devront être
soit peints, soit galvanisés, soit métallisés.
Pour les contacts avec d'autres métaux, le constructeur devra préciser, dans une notice jointe à sa note de calcul, les
dispositions prévues pour éviter le contact direct entre métaux différents.
Les panneaux reçoivent un revêtement intégral en scotchlite de rétroréflexion minimale 350 cd/lux.m2 , devront
être dûment homologués et conformes aux spécifications du certificat d'homologation.
Toutes les parties d'ouvrages, embases des supports, etc... en contact avec le béton des massifs de fondation devront
être peintes.
. Les ouvrages en acier recevront, outre la protection par galvanisation ou métallisation, une couche de peinture
bitumineuse. Il en sera de même des pièces de scellement dans les parties vues.
. Les ouvrages en alliage d'aluminium recevront, sur les parties situées au contact du béton, une couche de peinture
bitumineuse.
6.3.2.4. Contrôles de la protection
Galvanisation et métallisation :
a/ Contrôle du métal d'apport : Le Maître d'Œuvre se réserve le droit de faire procéder à des analyses chimiques du
métal d'apport.
b/ Contrôle de l'aspect et de l'adhérence : Le Maître d'Œuvre se réserve le droit de contrôler l'aspect et l'adhérence du
revêtement de zinc, conformément aux normes françaises en vigueur.
c/ Contrôle de l'épaisseur du revêtement : Le contrôle de l'épaisseur sera effectué par mesures magnétiques,
conformément au mode opératoire défini par le paragraphe 4. 12. de la norme NF 191-201.
Le résultat des mesures effectuées sera interprété conformément au 3éme alinéa du paragraphe 3. 11. de la norme
précitée.
En cas de rejet par le Maître d'Œuvre, pour insuffisance d'épaisseur, l'Entrepreneur pourra demander un contrôle en
Laboratoire suivant les essais définis par la norme NF A 91 121.
L'échantillon à analyser sera constitué par 3 fractions de la pièce choisie par le Maître d'Œuvre.
6.3.2.5. Electrodes
Les électrodes utilisées pour la soudure à l'arc électrique seront conformes aux normes en vigueur. Le métal déposé
aura, au moins, les caractéristiques du métal de base.
6.3.2.6. Massifs d’ancrage
Le béton utilisé pour les massifs d'ancrage des portiques, potences et hauts mâts sera armé.
6.3.2.7. Caractéristiques des signaux
Tous les signaux devront être conformes aux prescriptions de l'instruction interministérielle Française sur la
signalisation routière.
Les signaux, supports et massifs d'ancrage devront résister aux efforts dus au vent, sans rupture ni
déformation. En particulier, les boulons devront comporter un système de blocage qui les rendent
indésserrables sous les vibrations dues aux rafales.
Charges permanentes
- Pour l'acier : sept virgule quatre vingt cinq (7,85) tonnes par mètre cube ;
- Pour l'alliage d'aluminium : deux virgule sept (2,7) tonnes par mètre cube ;
- Pour le béton armé : deux virgule cinq (2,5) tonnes par mètre cube.
Les signaux supportés par les portiques, les potences et hauts mâts ne pourront être assimilés, sauf justifications
appropriées, à des charges uniformément réparties sur les traverses des ouvrages.
Surcharges climatiques
Il sera fait application des règles neige et vent en vigueur. Toutefois, pour le vent, on admettra qu'il souffle dans une
direction horizontale et que la pression, sur toute surface normale à cette direction, atteint, toutes pondérations
comprises :
- 130 daN/m2 pour tous les panneaux sur accotement n'engageant pas le gabarit de la chaussée,
- 240 daN/m2 pour les autres panneaux.
L'excentrement des efforts dus au vent sur les panneaux de signalisation sera augmenté de 10% de la hauteur du
panneau par rapport à sa valeur théorique.
Les panneaux de signalisation routière de catégorie SP doivent être conçus pour résister à l'application d'une force F
statique et ponctuelle de 50 daN de direction quelconque, sans déformation permanente dp supérieure à 10 % de la
dimension Le/2 (où Le est la cote extérieure du subjectile). L'essai est conforme à la norme NF P 98-534.
6.3.2.8.3. Panneaux de catégorie SD
Type SD1
Les panneaux fixés sur support doivent être conçus pour résister à l'application d'une force F statique et ponctuelle
de 50 daN de direction quelconque, sans déformation permanente dp supérieure à 10 % du déport maximum défini
par le fabricant.
Des essais mécaniques doivent être réalisés, selon un mode opératoire adapté de la norme NF P 98-534.
Type SD2
Les panneaux et les supports doivent être conçus pour résister en plus des actions permanentes et climatiques à des
efforts dus au vandalisme s'appliquant au plan du panneau soit verticalement soit horizontalement. Valeur des
efforts : 50 daN.
Les essais sont réalisés conformément aux normes NF P 98-535 et NF P 98-536.
Type SD3
Des essais mécaniques et les déformations admissibles sont définis par les normes P 98-551 ou P 98-552.
Type SD1
Les supports doivent résister à la sollicitation des efforts dus au vent, d'autre part, ils doivent pouvoir résister à une
force de :
• 50 daN exercée à une hauteur de 1,50 m, soit un moment de flexion de 75 daN. m (prise en compte
des risques de vandalisme).
Le comportement sous l'action du vent d'un mât avec sa platine, devant recevoir des panneaux de type SD2, est
Type SD3
La résistance des supports est vérifiée par le calcul, ils doivent résister à la sollicitation des efforts dus au vent
Les supports sont utilisés au minimum par deux.
6.3.2.8.6. Flèches
Les valeurs des flèches obtenues par les calculs auront les valeurs maximales suivantes :
- 1/100ème de la longueur pour la traverse et de la hauteur pour les montants sous l'effet unique des surcharges
climatiques.
- 1/200ème de la longueur pour la traverse sous l'effet des surcharges de service et du poids propre ;
- 1/50ème de la longueur de la traverse et 1/100ème de la hauteur pour le montant sous l'effet des surcharges
climatiques.
.Rotation :
- La valeur maximale admissible, pour la rotation du montant des potences sous l'effet du vent uniquement, est fixée
à un vingt-cinquième (1/25ème) de radian.
Les massifs d'ancrage seront calculés pour une portance des remblais de 1 bar. L’Entrepreneur vérifiera, lors de
l'exécution des fouilles, que cette valeur est, effectivement, atteinte en fond de fouille.
Le programme des travaux sera soumis au Maître d’œuvre dans les conditions prescrites au C.C.A.P.
Un planning d'exécution sera soumis à l'approbation du Maître d'Œuvre avant le début des travaux. Ce planning doit
respecter les différentes obligations dues aux diverses phases d'exploitations provisoires.
6.3.3.2. Piquetage, implantation
Avant exécution des fouilles, l'Entrepreneur procédera au piquetage général des ouvrages dans les conditions
prescrites à l'article 12 du fascicule 2 du Cahier des Clauses Techniques Générales (C.C.T.G.).
Le piquetage comprendra :
La mise en place ne sera entreprise qu'après l'accord du Maître d'Œuvre sur le piquetage. Celui-ci ne sera enlevé
qu'au fur et à mesure de l'avancement du chantier de pose.
. Les moyens utilisés pour la préparation des surfaces destinées à être galvanisées.
. Les moyens de contrôle de l'épaisseur du film de zinc,
. La marque, la qualité, la composition de la peinture et toutes caractéristiques utiles, ainsi que le procédé
d'application de la peinture, aussi bien sur acier galvanisé que sur alliage d'aluminium.
. Les spécifications des matériaux utilisés pour les panneaux et le mode d'exécution des inscriptions et symboles.
. La nature des travaux qu'il se propose d'exécuter en atelier d'une part, et sur le chantier d'autre part,
L'Entrepreneur soumettra à l'accord préalable du Maître d'Œuvre les plans de décor au 1/20éme de tous les
panneaux de direction.
L’Entrepreneur fournira les dessins d'ensemble et de détails des différents types de portiques, potences et mâts. Sur
les dessins de détails, l'Entrepreneur consignera de façon complète :
En ce qui concerne les signaux importants, l'Entrepreneur fournira, en sus, après exécution, les documents suivants :
Plans de pose des portiques, potences, panneaux et signaux, établis en toute conformité avec la réalisation.
Tous ces documents seront fournis sur support reproductible polyester en 1 exemplaire et quatre (4) tirages, plus
deux CD élaborés par un logiciel DAO compatible PC.
6.3.3.4. Exécution des ouvrages en acier
6.3.3.4.1. Justifications
Les justifications concernant la résistance des éléments et des assemblages seront conduites conformément aux
prescriptions du fascicule 61, titre V, du Cahier des Prescriptions Communes.
- Usinage :
L’usinage des éléments en acier sera réalisé conformément aux prescriptions des articles 13.1. et 13.2 du chapitre 3
du fascicule 66 du Cahier des Prescriptions Communes.
Le pliage des tôles nécessaires à la réalisation des membrures pourra se faire à froid.
- Soudage en atelier :
Le matériel de soudage, le mode opératoire et la convenance des électrodes ou des métaux d'apport et des flux
devront être soumis à l'agrément du Maître d'Œuvre.
Les soudures exécutées en atelier seront soumises à un examen visuel de la part du Maître d'Œuvre dans les
conditions spécifiées à l'article 8 du fascicule 66 du Cahier des Prescriptions Communes.
6.3.3.4.3. Protection
La protection des ouvrages en acier sera faite, soit par galvanisation, soit par métallisation..
Le Maître d'Œuvre se réserve le droit de contrôler l'aspect et l'adhérence du revêtement de zinc, suivant les
conditions fixées par les normes françaises en vigueur (NF A 91-121 - NF A 91-201, en particulier).
6.3.3.5. Exécution des ouvrages en alliage d’aluminium
6.3.3.5.1. Justifications
Les justifications concernant la résistance des éléments devront satisfaire aux prescriptions de l'article 11 du
fascicule 61, titre V, du Cahier des Prescriptions communes. Celles concernant la résistance des assemblages seront
conduites suivants les prescriptions du D.T.U. 32.2 relatif aux travaux de bâtiment. Il en est de même pour celles
relatives au flambement et au voilement.
Les tôles d'aluminium auront une épaisseur minimale de 4 mm. Cette épaisseur peut être ramenée à 2 mm sous
réserve que l'Entrepreneur présente dans sa note de calcul toutes les justifications nécessaires.
Des procédés de mise en œuvre devront être agrées par le Maître d'Œuvre et conformes aux normes en vigueur.
6.3.3.5.4. Protection
Pour les contacts entre alliage d'aluminium et autre matériau, l'Entrepreneur devra préciser, dans une notice jointe à
sa note de calcul, les dispositions prévues pour éviter le contact direct entre métaux. Cependant, les contacts directs :
zinc - aluminium, sont autorisés
6 .3.3.6. Exécution des massifs d’ancrage
6.3.3.6.1. Vérification
Il sera vérifié que le moment de stabilité est supérieur à 1,4 fois le moment de renversement.
6.3.3.6.2. Fouilles
Les fouilles destinées aux massifs de fondation seront exécutées conformément aux prescriptions du fascicule 68 du
Cahier des Prescriptions Communes. Les matériaux extraits pourront être réutilisés pour le remblaiement.
6.3.3.6.3. Bétons
Le béton des massifs de fondations sera mis en place par vibration : les massifs seront armés avec au moins trente
kilogrammes d'acier au mètre cube de béton.
Le bétonnage par temps froid (température inférieure à 0° Celsius) sera interdit. Au-dessous d'une température de 5°
Celsius, la mise en place du béton devra être agréée par le Maître d'Œuvre.
L'emploi d'un accélérateur de prise, à base de chlorure de sodium, dans le béton entourant directement des parties
d'ouvrages en alliage d'aluminium, est interdit.
La pose des ouvrages sur les massifs de fondation ne sera autorisée que quinze jours après l'achèvement du coulage
de ces massifs.
6.3.3.7. Exécution des signaux et balises non éclairés
6.3.3.7.1. Les signaux et balises proposés par l'Entrepreneur devront être conformes aux modèles homologués par le
Ministère de l'Equipement Français, l'Entrepreneur sera tenu de présenter, au Maître d'Œuvre, les certificats
d'homologation.
6.3.3.7.2. Au cas où les signaux seraient fabriqués par collage sur un support de substance réflectorisée ou non
(dûment homologués), un soin tout particulier sera apporté à ce collage qui devra, en particulier, résister aux agents
chimiques naturels ainsi qu'à tout essai d'arrachage manuel.
6.3.3.8. Dispositions particulières
Jusqu'à la date de mise en service des chaussées définitives, l'entrepreneur devra assurer l'occultation provisoire des
panneaux qu'il a installés sur les voiries et qui sont utilisés par la circulation générale.
1Décret n°83.905 du 7 octobre 1983 relatif à la composition du C.C.T.G. applicables aux marchés publics de travaux
(Journal Officiel du 13/10/83).
. La qualité des matériaux sera contrôlée par des essais de réception. Tout essai donnera lieu à l'établissement d'une
fiche de résultats en trois exemplaires dont deux sont destinés au Maître d'Œuvre et le troisième à l'Entrepreneur.
. Les essais effectués par le laboratoire du Maître d'Œuvre seront à la charge de ce dernier s'ils montrent que les
matériaux ont la qualité exigée. Dans le cas contraire ces essais seront à la charge de l'Entrepreneur. Les
prélèvements relatifs à ces essais seront faits contradictoirement. Si l'Entrepreneur ou son représentant dûment
convoqué fait défaut, les prélèvements seront faits en son absence.
. Les essais exécutés par l'Entrepreneur sont clairement stipulés dans la suite du C.C.T.P. Le nombre d'essais est
donné à titre indicatif. L'ingénieur est seul juge de la fréquence des essais à effectuer. Il pourra toujours, s'il le juge
nécessaire, demander des essais supplémentaires.
. L'Entrepreneur fera lui-même son propre contrôle. Il devra disposer du personnel et matériel nécessaire pour
l'exécution de ce contrôle.
Méthode d’essais :
Les essais devront être exécutés dans les conditions et suivant les méthodes préconisées dans les documents suivants
classés par ordre de priorité :
- Le présent C.C.T.P.
- Les normes tunisiennes NT
- Les procédées d’essais du Laboratoire Central des Ponts et Chaussées du Ministère de l’Equipement et du
Logement Français,
- Les normes françaises AFNOR,
- Les normes américaines AASHO,
- Les normes américaines ASTM.
Les désignations utilisées pour le mortier et les bétons dans la suite du présent C.C.T.P. ont les significations
suivantes :
- "M" signifie : mortier
- "C" signifie : béton courant
- "Q" signifie : béton de qualité
- "QF" signifie : béton de qualité pour fondation
Les trois derniers chiffres qui suivent les lettres traduisent le dosage en ciment exprimé en kg par m3.
7.1.4. CIMENTS
- NT 47-16 (1983) : liants hydrauliques, vérification de la qualité des livraisons, emballage, marquage.
- NT 47-01(1992) : liants hydrauliques, définitions, classifications et spécifications des ciments.
- NFP 15-436 : la chaleur d'hydratation du ciment à douze heures sera inférieure ou égale à 230 joules/g (55 cal/g)
avec une tolérance de mesure sur un résultat individuel de 20 j/g (5 cal/g).
Les ciments à mettre en œuvre devront satisfaire aux dernières normes en vigueur.
Dans tous les cas, les ciments d'une même spécification proviendront d'une même usine pour chaque partie complète
d'ouvrage.
Les ciments normalisés devront être titulaires de la marque NF.VP dont la liste est publiée tous les deux mois par
l'A.F.N.O.R.
- Mode de livraison :
Les ciments pour bétons et mortiers seront livrés en vrac. Les containers seront affectés uniquement au transport du
ciment à l'exclusion de tout autre produit sous la garantie du distributeur.
Les ciments pour bétons et mortiers devront être livrés sur chantier à une température inférieure à cinquante (50)
degrés Celsius.
L'Entrepreneur devra adresser au Maître d'Ouvrage une copie de ses lettres de commandes de ciments, dans les
quinze (15) jours suivant l'acceptation des bétons d'études par le Maître d'Œuvre.
- Stockage :
. De deux thermomètres placés respectivement l'un à la base du cône de vidange, pour permettre de mesurer la
température du ciment à l'utilisation, l'autre sur la manche verticale de remplissage du silo, pour permettre de
mesurer la température du ciment à l'approvisionnement.
. D’un dispositif de prélèvement fixé en dérivation sur la tranche verticale d'approvisionnement du silo et pouvant
être actionné par simple manœuvre d'une vanne.
Le stockage des ciments pourra être fait pour partie en cimenterie ou chez le distributeur et pour partie à la centrale à
béton. Toutefois, le mode, la capacité et le programme de stockage devra être proposé par l'Entrepreneur, à
l'agrément du Maître d'Oeuvre et permettre la délimitation précise des lots.
En application du paragraphe 2.2.1 des NT 47-16 (1983), il sera effectué systématiquement un (1) prélèvement
conservatoire par livraison, c'est-à-dire par camion de même spécification avec au moins un (1) prélèvement par
vingt (20) tonnes de ciment. Chaque prélèvement sera constitué d'une cinquantaine de kilos de ciment.
Le Maître d’œuvre désignera en cours de chantier le lot pour lequel seront effectués les essais définis ci-dessous.
Dans le cas où le lot de ciment serait refusé, feront en sus l'objet d'essais, les lots de remplacement désignés par le
Maître d’œuvre
Pour chaque lot choisi, le Maître d’œuvre désignera les prélèvements à analyser à raison d'un prélèvement sur deux
(2) avec un minimum de trois (3) prélèvements pour un maximum de six (6).
Les prélèvements pour analyses seront conservés par le Maître de l’ouvrage.
Le rythme et la nature des essais à effectuer sur les prélèvements sont indiqués dans le tableau suivant :
Temps de prise NT 47-11 1983 Début de prise > 1 h 30 mn NT 47-01 1 essai par prélèvement
(1983)
Expansion à chaud et à NT 47-12 1983 < 10 mm NT 47-01 (1983) 3 essais par prélèvement
froid
Le retrait à 28 jours NT 47-12 1983 < 800 m NT 47-01 (1983) 3 essais par prélèvement
Analyse chimique NT 47-15 1983 Teneur en SO3 < 4 % 3 essais par prélèvement
Teneur en MgO < 5 %
NT 47-01 (1983)
Résistance à la compression NT 47-14 CEM I 32.5 CEM I 42.5 Un minimum de six essais par
minimale (MPa) NT 47-01 (1983) 6 jours 10 17.5 prélèvement
28 jours 25 35
NF EN 934-2- 01 Septembre 2002 : Adjuvants pour béton, mortier et coulis.Partie 2 : adjuvants pour béton-
Définitions, exigences, conformité, marquage et étiquetage ;
NF EN 934-6- 01 Septembre 2002 : Adjuvants pour béton, mortier et coulis.Partie 6 : échantillonnage,
contrôle et évaluation de la conformité ;
L'Entrepreneur pourra être autorisé à incorporer à ses frais et après agrément du Maître d'Œuvre, un adjuvant dans
son béton mais un essai de convenance (aux frais de l'Entrepreneur) sera obligatoire.
Cet adjuvant sera choisi obligatoirement dans la liste des adjuvants agréés dans la Circulaire du Ministère de
l'Environnement et du Cadre de Vie n°80-108 du 8.08.80.
Les adjuvants éventuellement utilisés par l'Entrepreneur et approvisionnés par lui sur le chantier devront donner lieu
à la présentation d'un certificat d'origine, indiquant la date de fabrication et la date au-delà de laquelle ils devront
être mis au rebut. Ils devront être exempts de tout chlorure.
Par ailleurs des dispositifs de dosage automatiques seront installés sur les centrales à béton.
Le sable pour mortier et bétons devra satisfaire à la norme NF P18-301 et XP P18-540- 01Octobre 1997.
7.1.6.1. Nature
Sable siliceux d'oued ou de dunes éventuellement tamisé.
Les essais d'identification préalables devront avoir montré que les granulats ne sont pas altérables.
Les sables de mer sont totalement exclus, de même que tous ceux dont la teneur en carbonate de calcium serait
supérieure à vingt cinq pour cent (25 %).
7.1.6.2. Propreté
- L'équivalent de sable humide, apprécié par la méthode visuelle devra satisfaire aux conditions indiquées dans le
tableau ci-après :
- Les sables devront être lavés à l'eau douce. La quantité d'argiles, vases, matières solides susceptibles d'être
éliminées par décantation ne devra pas être inférieur à 1%.
7.1.6.3. Granularité
- Sable pour mortier M 450 : la proportion maximale d'éléments retenus sur le tamis de 2,50 mm devra être
inférieure à 10 %.
- Sable pour bétons C150 et C250 : la proportion maximale d'éléments retenus sur le tamis de 5,00 mm devra être
inférieure à 15 %.
- Sable pour bétons QF 350, Q 350, Q 400, QF400 et Q500 : la granularité devra être contenue dans le fuseau de
tolérance proposé par l'Entrepreneur après son étude granulométrique de composition des bétons et agréée par le
Maître d'Œuvre.
7.1.6.4. Friabilité
Le cœfficient de friabilité devra être inférieur à vingt (20).
7.1.6.7. Stockage
L'Entrepreneur ne pourra utiliser que des sables approvisionnés depuis au moins deux (2) jours; en conséquence, la
capacité de stockage des différents sables devra correspondre au moins à la plus forte consommation prévue de deux
(2) jours de bétonnage.
Les sables apportés au cours du chantier seront obligatoirement déposés au stock différé. Le stockage sur centrale
sera approvisionné par reprise au stock différé.
Pour chaque livraison, l'Entrepreneur devra remettre au Maître d'Œuvre un bordereau de livraison faisant apparaître,
nettement, la provenance des granulats ainsi que la date et l'heure de chargement.
Les granulats moyens et gros pour béton devront satisfaire à la norme NFP 18-301 et XP P18-540- 01Octobre 1997.
7.1.7.1. Nature
Les granulats pour béton pourront être roulés ou concassés.
Les essais d'identification préalable devrait montrer que les granulats ne sont ni altérables, ni gélifs. Le cœfficient
"Los Angeles" devra être inférieur à 25.
7.1.7.2. Propreté
La proportion maximale en poids des granulats destinés aux bétons QF 350, Q 350, Q 400, QF400 et Q500 passant
au lavage au tamis de 0,5 millimètres devra être inférieure à deux (2) pour cent (mode opératoire L.C.P.C.).
La proportion de matières susceptibles d'être éliminées par décantation suivant le processus de la norme NFP 18-301
ne devra pas dépasser un virgule cinq (1,5) pour cent.
7.1.7.3. Granularité
Les fuseaux granulométriques de tolérance des granulats pour les bétons QF 350, Q 350, Q 400, QF400 et
Q500 seront ceux proposés par l'Entrepreneur après son étude granulométrique de composition des bétons et agréés
par le Maître d'Œuvre.
Le seuil supérieur (D maximum) sera 25 mm. Dans chaque classe granulaire d/D, le passant à d et le refus à D
devront être, en poids, inférieurs ou égaux à 10 % pour les bétons QF 350, Q 350, Q 400, QF400 et Q500 et à 15 %
pour les bétons C150 et C 250.
7.1.7.4. Aplatissement
L’essai d’aplatissement devra être inférieur à 20.
7.1.7.6. Stockage
Les règles spécifiques de l'article " SABLES POUR MORTIERS ET BETONS " seront appliquées aux granulats
moyens et gros.
Le produit de cure pour béton sera soumis par l'Entrepreneur à l'agrément du Maître d'Œuvre.
Dans le cas d'emploi d'un enduit temporaire imperméable, le produit devra avoir un agrément officiel.
Les parements cachés de béton seront coaltarisés avec un goudron désacidifié, un bitume à chaud ou une émulsion
non acide de bitume.
Les armatures rondes lisses seront de la nuance Fe E 24 telle que définie au chapitre II du titre I du Fascicule 4 du
C.C.T.G.
Les armatures à haute adhérence utilisées seront choisies parmi celles qui sont définies au chapitre III du titre I du
fascicule 4 du C.C.T.G. et qui font l'objet d'une fiche d'identification.
7.1.13.1. Gargouilles
Les gargouilles constituant les pénétrations à travers le tablier seront constituées par des tubes polyvinyle - chlorure
rigide.
Chacune devra être équipée à sa partie supérieure :
- d'une platine à moignon en plomb de trois (3) millimètres d'épaisseur,
- d'une virole à lumières, en tôle d'acier galvanisée ou inoxydable.
7.1.13.3. Barbacanes
Les barbacanes seront réalisées par des tubes en matériau inerte tel que polyvinyle de 100 mm de diamètre intérieur.
Les caractéristiques des bois sont définies par les normes NF B 51-001 et B 51-002. Les bois pour coffrage seront en
sapin équarri, arêtes vives. Les bois pour blindage, échafaudages et supports seront à choisir par l'Entrepreneur dans
le cadre des prescriptions de la norme NF B 51-001 et dans les catégories correspondant aux contraintes calculées.
Tous les bois seront droits, sains, unis, sans roulure, pourriture, gélivures, nœuds vicieux, chancres et gui, trous de
vers, piqûres ou vermoulures.
En cas de contestation sur la qualité des bois, il pourra être procédé sur demande du Maître d'Œuvre et aux frais de
l’Entrepreneur aux essais définis par les normes NF B 51-003 et B 51-013. Les résultats de ces essais devront être
supérieurs aux valeurs des contraintes admissibles données aux articles 9 et 10 de la norme NF B 52-001 pour les
bois de catégorie II.
De plus, en cas d'emploi de panneaux de contreplaqué pour l'obtention de parements fins, la qualité choisie sera du
type à imprégnation spéciale pour béton. L'épaisseur minimale de ces panneaux sera de 15 mm.
L’Entrepreneur est autorisé à utiliser une chape d’étanchéité de type B3A à base d'asphalte ou une membrane
d’étanchéité mince du type Parafor ponts ou similaire.
Les produits d’étanchéité doivent être présentés au Maître d’Œuvre au moins deux mois avant utilisation en vu
d’obtenir son agrément.
- Une deuxième couche en asphalte coulé dit porphyré procurant une deuxième couche de matériau imperméable
et une protection mécanique de l'étanchéité..
- Les résultats escomptés d'essais d'indentation sur la deuxième couche suivant les NF P 84-305, T 66-001 et
T 66-002.
Contrôle extérieur
Une réception du support par l’Ingénieur aura lieu après le contrôle intérieur en présence de l’Entrepreneur et de
l’étancheur (point d’arrêt).
Une seconde réception, dans les mêmes conditions, se déroulera après réfection des éventuelles imperfections du
support constatées lors de la première réception.
Une réception de la membrane par l’Ingénieur aura lieu après intervention du contrôle intérieur.
La couche de roulement sera constituée d'un béton bitumineux. Ses caractéristiques, son mode d'exécution seront
proposés par l'Entrepreneur au visa du Maître d'Œuvre.
Les appareils d'appui seront en élastomère fretté, la liaison entre "élastomère" et frettes étant obtenue au cours de la
vulcanisation.
Les appareils d'appui devront être livrés sur chantier, dans des emballages permettant leur identification par le
numéro du lot de la fabrication. Ils seront stockés ensemble sur une surface propre et plane, à l'abri de la pluie, du
soleil, des souillures et des poussières.
Si les faces des appareils d'appui en contact avec le béton ne sont pas enrobées d'élastomère, elles devront être
protégées contre l'oxydation par deux couches de peinture antirouille à la résine époxy. Les tranches de frettes seront
protégées contre l'oxydation par un enrobage d'élastomère ou une couche de peinture antirouille.
Les appareils d'appui en élastomère fretté seront conformes aux normes NF EN 1337-1, NF EN 1337-2 et NF EN
1337-3, cette conformité étant attestée par un marquage CE de niveau 1.
Le joint lourd de chaussée devra être proposé à l'agrément du Maître d'œuvre et ne doit pas comprendre des boulons
ou des écrous apparents.
Les qualités de matériaux constitutifs et les normes d'utilisation devront être conformes aux spécifications des
normes Européennes en vigueur.
Les qualités de matériaux constitutifs et les normes d'utilisation devront être conformes aux spécifications des
normes Européennes en vigueur.
Les qualités de matériaux constitutifs et les normes d'utilisation devront être conformes aux spécifications du dossier
G.C. 77 de SETRA. Le garde corps doit être galvanisé
Le béton ou micro-béton de scellement des montants dans la corniche sera un béton Q 350.
Les qualités de matériaux et éléments constitutifs de la glissière de sécurité sur ouvrage devront être conformes aux
spécifications du dossier G.C. 77 du SETRA.
Le béton ou micro-béton de scellement dans la longrine sera un béton Q 350.
Les fixations des supports de glissières sur ouvrages seront par platine et longrines ancrées. La description et la
provenance des matériaux constitutifs seront conformes au dossier GC77 du SETRA.
Les barrières normales seront constituées d'éléments en acier. Les spécifications seront conformes au dossier GC77
du SETRA (mise à jour comprise)
Il est précisé en particulier que tous les éléments des BN4, ainsi que les pièces de fixation, seront protégés contre la
corrosion par métallisation ou galvanisation à chaud.
Les bordures de trottoir seront du type T1. Elles devraient avoir les qualités physiques et mécaniques correspondant
à la classe B définie au Fascicule 31 du C.P.C
7.1.25. BLINDAGE
Tous les matériaux constitutifs de tout système de blindage de fouilles, proposés par l'Entrepreneur, seront soumis à
l'agrément du Maître d'Œuvre.
Les matériaux de remblais pour comblement des fouilles seront du tout-venant ayant les caractéristiques suivantes :
- Granularité 0/D avec D = 100
- Pourcentage de fine (0,08 mm) inférieur à 15 %
Les corniches seront préfabriquées et prévues en béton confectionné à partir de ciment CPA Ŕ CEM I 32,5 et un
sable jaune. La formule de celui-ci sera proposée par l'Entrepreneur à l'agrément du Maître d'Œuvre. Dans le cas où
les résultats de l'épreuve d'étude ne satisfont pas aux conditions énumérées, dans le présent C.C.T.P., l'entrepreneur
devra présenter un nouveau béton qui sera soumis aux mêmes essais.
7.1.29. PERRES
Les moellons pour perrés seront bruts. Ils seront soumis par l'Entrepreneur à l'agrément du Maître d'Œuvre.
7.1.30. ENROCHEMENTS
La provenance et la qualité des enrochements à mettre en œuvre devront être soumises à l'agrément du Maître
d'Œuvre.
Ces enrochements auront un poids P50 (50% de passant, par rapport à la masse totale) compris entre 50 et 200 kg
avec un poids minimal d'au moins 25 kg et un poids maximal ne dépassant pas 400 kg.
7.1.31. GABIONS
Les gabions sont constitués par des cages en grillage galvanisé ayant la forme de parallélépipède rectangle, sauf
formes particulières.
Les mailles sont hexagonales et à double torsion de dimensions 100x120 (tolérance +5%).
7.1.31.1.1 Provenance
Le fil est en acier doux et recuit de la meilleure qualité, exempt de pailles ou de tout autre défaut, obtenu par
tréfilage continu et à froid.
La première flexion s’obtient en plaçant le fil dans le prolongement du plan de serrage et en le courbant sur la face
supérieure de l’une des mâchoires d’un angle de 90°, les neufs autres correspondant chacune à un angle de 90°, sont
comptées successivement à partir de la position occupée par le fil après la première flexion.
Les flexions sont toutes faites dans le même plan.
Les pierres au contact des mailles devront avoir une grandeur dans tous les sens au moins égale à 1,5 fois la grosseur
des mailles.
Pour assurer la finition du remplissage, il faut éviter de terminer par des petites pierres ou des pierres plates, celles-
ci doivent être mises au-dessous de la dernière couche de pierre.
Les matériaux pour masque derrière les maçonneries seront constitués d’un sable dont les caractéristiques seront les
suivantes :
4 d 15 < D 15 < 4 d 85
avec d 15 et d 85 : diamètres de 15 % et 85 % du passant du matériau à drainer
D 15 : diamètre de 15 % du passant du sable à utiliser
- condition de perméabilité:
D 60 < 2 D 40
avec D 60 et D 40 : diamètre de 60 % et 40 % du passant du sable à utiliser
- conditions de granulométrie
- E. S. > 50
Les joints seront exécutés par mise en œuvre des produits suivants, après agrément du Maître d’Œuvre.
Joints étanches : Joints types ‘noyés dans la masse’ : ils seront utilisés pour la réalisation des joints
7.1.34. CAILLEBOTIS
Les matériaux constitutifs des caillebotis devront être soumis à l’agrément du Maître d’Œuvre.
Toutes les pièces métalliques oxydables entrant dans leurs constitutions recevront une couche de zinc de quatre
vingt (80) microns d’épaisseur.
Les matériaux constitutifs de la protection anti-graffiti anti-affiches devront être soumis à l’agrément du Maître
d’Œuvre. Ces matériaux, à mettre en œuvre sur les faces vues des piles seront du type Zolpan 420 ou similaire.
Les matériaux de remblais contigus aux ouvrages seront du tout-venant ayant les caractéristiques suivantes :
- Granularité 0/D avec D = 50
- Teneur en sulfates (SO42-) inférieure à 1,2 %
Une adaptation adéquate sera proposée par l'Entrepreneur pour chaque ouvrage.
L'ensemble des points ci-dessus sera discuté au cours d'une réunion primaire de coordination qui permettra au
Bureau d'Etudes de l’Entreprise de commencer l'élaboration des notes de calculs et plans d'exécution.
D - PHASE IV : APPUIS
- Etude des ouvrages provisoires autres que ceux cités ci-dessus,
- Note de calculs des appuis,
- Plan de coffrage des appuis,
- Plan d'armatures des appuis,
- Note de calculs et plans de détail des appareils d'appuis.
E - PHASE V : TABLIERS
- Note de calcul détaillée des tabliers,
- Plan de coffrage des tabliers,
- Plan d'armatures des tabliers
. Les ouvrages à réaliser sont soumis aux surcharges civiles réglementaires du fascicule 61 Titre II.
. Ils sont susceptibles d'être empruntés par les convois militaires MC.120 (y compris les ponts de troisième classe).
. Les surcharges transmises à la structure par les dispositifs de sécurité sont les suivantes :
. ENGINS DE CHANTIER :
En cas d'emploi d'engins dont l'effet sur certaines parties d'ouvrage, compte tenu d'un cœfficient de majoration
dynamique de 1,5 serait supérieur à l'effet le plus défavorable des charges d'exploitation précisées au § 1 précédent,
l'Entrepreneur devra fournir une justification et les renforcements d'ouvrages seront à sa charge.
Les engins de chantier seront réputés circuler sans croisement sur une bande de largeur droite égale à 6 m centrée
sur l'ouvrage. Leurs intervalles seront tels que les efforts engendrés ne dépasseront pas les surcharges civiles.
"Programme de charges et épreuves des ponts-routes" (Circulaire n° 71-155 du 29 Décembre 1971) y compris
l'instruction du Directeur des Routes sur les mesures transitoires à observer pour l'application du nouveau Titre II du
fascicule 61 (circulaire n° 71-156).
- L'Instruction provisoire du 13 Décembre 1971 sur les directives communes relatives au calcul des constructions
- Le fascicule n° 62 du C.C.T.G. titre 1er, Section I "règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et
constructions en béton armé suivant la méthode aux états limites (règles BAEL 91 révisé 99).
a) L'Entrepreneur devra se conformer aux indications données dans les dossiers pilotes du SETRA (et leurs mises à
jour), à savoir :
- PSIDA 68;
- PP 73;
- FOND 72 ;
- Guide technique « APPAREILS D’APPUI EN ELASTOMERE FRETTE, Utilisation sur les ponts, viaducs et
structures similaires », juillet 2007 ;
- ENVIRONNEMENT DES APPAREILS D'APPUI ;
- MUR 73 ;
- Dalles de transition des ponts routes "technique et réalisation".
b) Poids propre :
Variation ± 3 %
- Revêtement de chaussée :
Variation + 40 % - 20 % sur le béton bitumineux.
- Autres équipements :
L'Entreprise devra tenir compte des transformations ultérieures que les équipements sont susceptibles de supporter
et qui sont éventuellement décrites au C.C.T.P.
- Vérinage du tablier :
Les équipements des têtes de piles et le ferraillage des tabliers devront permettre le vérinage et le calage de sécurité
nécessaires au changement des appareils d'appui hors circulation ou sous trafic léger.
- Fissuration du béton :
L'Entrepreneur proposera à l'agrément du Maître d'Œuvre les dispositions à prendre pour limiter la fissuration du
béton, les calculs seront conduits en tenant compte d'une fissuration au moins préjudiciable.
1/ Dispositions générales :
Chaque plan devra porter l'indication de la localisation de la partie de l'ouvrage concernée, au besoin à l'aide d'un
croquis à petite échelle sur lequel cette partie sera repérée. Ce croquis devra se trouver soit à l'intérieur du
cartouche, soit à proximité immédiate de celui-ci.
Les dessins devront indiquer le phasage de la construction et les opérations successives nécessaires à l'exécution
d'une pièce ou d'un ensemble.
Toutes les inscriptions et toutes les côtes devront être portées sur les plans à l'aide de caractères dont les minuscules
auront une hauteur minimum de 2 mm.
2/ Dessins de coffrage :
L'ouvrage sera défini sur un plan d'ensemble précisant notamment :
- les éléments géométriques et topographiques des voies concernées,
- l'environnement des ouvrages,
- les équipements,
- les dispositions techniques particulières provisoires ou définitives (blindages, protections, etc...)
Les dessins détaillés d'exécution concernant chaque partie de l'ouvrage préciseront notamment :
- les reprises de bétonnage,
- la distribution des joints de coffrage,
- les chanfreins éventuellement prévus aux angles aigus et droits,
- la position et les détails des bossages des appareils d'appui,
- dans le cas d'emploi d'éléments préfabriqués, leurs assemblages et les dispositions adoptées pour leur mise en
place,
- les tolérances d'exécution des parties coulées sur chantier,
- les tolérances concernant la mise en place des éléments préfabriqués,
- les réservations à prévoir.
3 / Dessins d'armatures :
4/ Métrés :
Tous les plans (coffrage ou ferraillage) devront porter les tableaux de métrés suivant la décomposition de prix du
bordereau des prix unitaires.
Des métrés récapitulatifs par parties d'ouvrage seront établis à la demande du Maître d'Œuvre.
Les ouvrages provisoires qui sont à la charge de l'Entrepreneur feront l'objet d'une étude à part. L'étude doit
préciser :
- Les ouvrages éventuels nécessaires pour assurer l'écoulement dans le lit de l'oued si celui-ci est partiellement barré,
- Les ouvrages nécessaires pour l'étaiement et le coffrage des tabliers,
- Les ouvrages nécessaires pour l'exécution des fouilles,
- Les ouvrages nécessaires pour l'exécution des pieux.
Les ouvrages subiront les épreuves par poids mort définies à l'article 21.2 du Titre II du fascicule n°61 du C.C.T.G.
Le programme détaillé des épreuves sera arrêté par le Maître d'Œuvre sur proposition de l'Entrepreneur. Cette
proposition sera faite sous forme d'un projet de procès-verbal qui tiendra compte des caractéristiques exactes des
véhicules dont l'utilisation est prévue.
Au moment des épreuves, l'âge des bétons sera au moins égal à 90 jours.
L'Entrepreneur devra établir à ses frais et présenter au Maître d'Œuvre, avant les épreuves, une note de calculs des
flèches et des sollicitations que sera susceptible de prendre, au milieu des portées, à chaque phase principale des
essais, l'ouvrage chargé dans les conditions définies au programme. Un plan devra expliciter clairement la nature et
la position de chacun des véhicules.
Les divers éléments et informations géotechniques sont fournis à l'Entrepreneur à titre indicatif. Ils ne sauraient
engager en rien la responsabilité du maître d'Œuvre. L'Entrepreneur est tenu de s'assurer de la véracité et l'exactitude
des informations fournies. Il devra effectuer, à ses frais, toutes les investigations et reconnaissance utiles pour la
justification des fondations. Il devra également établir un rapport comportant la description des sols et l'étude de
leurs caractéristiques jusqu'à une côte située à une distance sous la côte proposée pour la pointe des pieux au moins
égale à sept (7) fois leur diamètre (ou plus grande dimension transversale) avec un minimum de 5 m.
Les pieux seront munis de gaines perdues lisses métalliques sur l'épaisseur des couches superficielles compressibles
selon les résultats de l'étude géotechnique complémentaire.
Les procédés généraux de construction sont à l'initiative de l'Entrepreneur qui devra les soumettre à l'approbation de
l'Ingénieur.
L'Entrepreneur est censé avoir inclus dans ses prix toutes les sujétions particulières de constructions telles
qu’étaiements, blindage, batardeaux, épuisements, etc....
Le diamètre intérieur des tubes sera au moins égal à : Cent (100) centimètres.
Les gaines perdues auront une épaisseur de dix (10) millimètres. Leur diamètre intérieur sera au moins égal au
diamètre du type de pieux utilisés.
- L'emploi du trépan ne sera autorisé qu'après accord du Maître d'Œuvre et définition par celui-ci des limites
d'utilisation.
- Lorsqu'un pieu aura été coulé, il devra s'être écoulé au moins 48 heures avant de débuter les opérations de forage
ou fonçage sur un pieu voisin.
a) - La tolérance d'implantation des têtes de pieux est fixée à cinq (5) centimètres.
Pour les pieux verticaux, le défaut de verticalité de chaque pieu ne devra pas excéder cinq (5) millimètre par mètre
en moyenne sur toute la longueur de chaque pieu.
b) - Les conditions suivant lesquelles l'entrepreneur se propose de tenir le carnet de fonçage seront soumises à
l'agrément du Maître d'Œuvre.
c) - L'entrepreneur devra tenir pour chaque pieu foré une fiche géologique donnant toutes indications sur l'épaisseur
et la nature des couches de terrain traversées. Deux (2) exemplaires de ces fiches devront être remis au Maître
d'Œuvre à la fin de chaque forage.
d) Les terres extraites seront, au frais de l'entrepreneur, mises en dépôt définitif en dehors du chantier.
e) Le forage ne sera arrêté qu'après accord du Maître d'Œuvre qui pourra demander des sondages destructifs de
contrôle du niveau d'ancrage.
L'emploi du trépan devra être expressément autorisé par le Maître d'Œuvre. Toutes les précautions seront prises afin
d'éviter de modifier les caractéristiques mécaniques du substratum.
7.2.2.6. Conduite de bétonnage
a) - Le coulage des pieux ne pourra être entrepris qu'après accord du Maître d'Œuvre. Au préalable, les armatures et
les tubes auront été mis en place par rapport aux parois.
b) - La hauteur maximale des tranches, sur lesquelles doit être contrôlé le volume de béton entrant dans la confection
des dites tranches de pieux forés dans le sol, est fixée à deux (2) mètres.
7.2.2.7. Essais
Les pieux seront l'objet d'un contrôle par auscultation. Les essais seront à la charge de l'Entrepreneur. Les tubes
laissés à cet effet ne pourront être bouchés qu'après résultat concluant des essais et accord du Maître d'Œuvre.
NOTA IMPORTANT : En cas d'utilisation de boue pour tenir les parois de forage, le recyclage devra se faire en
circuit fermé sans rejet.
- soit des matériaux extraits des fouilles qui auront été reconnus acceptables par le Maître d'Œuvre,
- soit à défaut, des matériaux tels que définis en 7.1.26. de la présente partie du C.C.T.P.
7.2.4. MORTIERS
Les mortiers seront dosés à 450 kg de ciment par mètre cube de sable sec 0/2,5 mm.
Lorsque l'épaisseur du mortier à mettre en œuvre excédera vingt cinq (25) millimètres, on utilisera un micro béton
dosé à 400 kg de ciment dont la composition sera soumise au préalable à l'agrément du Maître d'Œuvre.
1 - La désignation, la classe et le dosage du liant, l'appellation, les destinations et les résistances exigées des
différents bétons sont indiqués dans le tableau ci-après.
2 - La composition des bétons C.150 et C. 250 sera telle que le volume des granulats moyens et gros soit double de
celui du sable.
La consistance des bétons frais Q.350, QF 350, Q 400, QF 400 et Q 500 et les limites admissibles pour les
affaissements mesurés au cône ASTM seront fixées d'après les études de laboratoire.
Le béton sera fabriqué par une centrale unique, de capacité suffisante. Cette installation sera implantée en un point
permettant d'alimenter l'ouvrage sans difficulté. Le terrain choisi devra avoir une superficie suffisante pour recevoir
la totalité des installations (centrale et stockage) et assurer des circulations rationnelles.
La fourniture des bétons par une centrale de béton prêt à l'emploi ne pourra être admise que si la centrale proposée
par l'Entrepreneur au Maître d'Œuvre a reçu au préalable l'agrément du Ministère concerné.
- La continuité dans l'approvisionnement des matériaux entrant dans la fabrication du béton devra être assurée dans
les mêmes conditions que celles décrites pour une centrale de chantier.
- La fourniture de béton prêt à l'emploi devra pendant toute la durée du chantier, être assurée par la même centrale.
La centrale de secours doit être prévue à l'origine des travaux et sera soumise aux mêmes contraintes.
Les appareils de fabrication mécanique des bétons, en usine ou sur chantier seront proposés au Maître d'Œuvre pour
agrément dans un délai maximal de quinze (15) jours à compter de la notification du marché; ils devront répondre
aux spécifications suivantes :
- les dosages pondéraux respectifs du ciment et des granulats seront réalisés par deux chaînes de mesures distinctes,
- les dosages respectifs de l'eau et des adjuvants éventuels pourront être pondéraux ou volumétriques. Dans ce cas,
l'eau et les adjuvants seront mesurés par débitmètres de précision distincte.
- le cycle de dosage des constituants devra être entièrement automatique et fonctionner après déclenchement, sans
intervention du conducteur de centrale, selon un programme mémorisé à l'avance,
- le skip de chargement sera muni d'un vibreur,
- le mélange sera effectué par un malaxeur à axe vertical. Sa capacité utile minimum devra être calculée en fonction
de la plus forte cadence de bétonnage du chantier et du temps minimum de malaxage nécessaire pour obtenir un
mélange homogène de constituants du béton. Cette capacité ne sera pas inférieure à 500 litres de béton mis en
œuvre. Le circuit d'alimentation des moteurs sera muni d'un shunt permettant au Maître d'Œuvre de placer un
wattmètre différentiel,
- les moyens de stockage de granulats à la centrale devront permettre d'utiliser au minimum 4 classes granulaires
différentes et interdire toute possibilité de mélange entre elles,
- la vidange des silos par aéro-glissière est interdite,
- un certificat de vérification des bascules sera exigé avant le démarrage des travaux.
Lorsque les appareils de fabrication des bétons seront placés à plus de 3 mètres de hauteur par rapport au fond des
engins de transport, il sera prévu une trémie de stockage du béton frais avec vidange totale instantanée.
Les constituants du béton seront introduits dans l'appareil de fabrication mécanique dans l'ordre suivant :
L'Entrepreneur ne pourra procéder différemment que s'il est démontré qu'il en résulte une meilleure homogénéité des
composants du béton. Dans tous les cas, la fabrication des gâchées sèches en vue d'une addition ultérieure d'eau est
interdite.
La durée de malaxage sera fixée lors des essais de convenance d'après les indications du wattmètre différentiel ou
des résultats d'analyses de béton frais. Elle devra permettre une homogénéité complète du mélange des constituants.
Elle ne sera pas inférieure à 1 minute 30.
7.2.6.4. Transport
Dans le cas où les bétons destinés à certains ouvrages ne seraient pas fabriqués sur le chantier de mise en œuvre de
ces ouvrages : il sera fait application des Articles 11.4 à 11.6 du Fascicule 65 du CCTG.
L'Entrepreneur devra établir une liaison par téléphone ou tout autre moyen agréé par le Maître d'Œuvre entre les
ateliers de la fabrication du béton et les chantiers de bétonnage. Le délai maximal compris entre la fabrication du
béton et sa mise en place dans les coffrages, à définir selon la température maximale extérieure et les moyens de
déchargement du béton depuis les camions jusque dans les coffrages, seront également soumis à l'agrément du
Maître d'Œuvre. Celui-ci pourra subordonner son agrément à l'obtention des résultats d'une épreuve supplémentaire
d'information portant sur le béton transporté. Cette épreuve sera entièrement à la charge de l'Entrepreneur. Dans tous
les cas, la fabrication de gâchées sèches en vue d'une addition d'eau ultérieure est interdite.
Dans le cas de fourniture de béton par une centrale de béton prêt à l'emploi, le mode de transport devra être
conforme aux clauses de l'agrément de la centrale. La durée de transport devra être compatible avec la règle de délai
maximal entre fabrication et mise en œuvre déjà énoncée.
Les pompes à béton à pistons pourront être utilisées après agrément du Maître d'Œuvre. Cet agrément ne pourra être
accordé qu'après :
Ces installations de secours alimentés en énergie indépendamment des centrales principales auront un débit suffisant
pour suppléer une défaillance des premières et pour mener à bien une quelconque des phases de bétonnage prévues
au programme de bétonnage proposé par l'Entrepreneur.
Voir notamment :
La mise en place des bétons C.150 et C.250 sera parachevée par damage.
Les programmes de bétonnage des bétons Q 350, QF 350, Q 400, QF 400 et Q 500 seront soumis à l'agrément du
Maître d'Œuvre.
Chaque phase de bétonnage devra être effectuée sans interruption ni reprise de bétonnage (autre que celles prévues
sur les plans).
Sur les surfaces de reprise il est formellement interdit de couler des galettes de bétons servant au calage des
coffrages.
Des reprises de bétonnage des colonnes des piles culées, des fûts, des piles ou des parties visibles des murs de tête et
des piédroits, sont interdites.
Les murs de front des culées ne comporteront que la reprise de bétonnage précisée sur les plans type des culées.
Les tabliers des ponts-dalles seront coulés sans reprise de bétonnage.
Les corniches des tabliers seront préfabriquées.
Des cavités seront ménagées dans le béton des corniches pour le scellement des montants de barrières ou garde-
corps.
En aucun cas il ne sera autorisé une hauteur de chute supérieure à 2 m, hauteur de goulotte comprise.
1 - Vibration interne
Il ne sera agréé que des vibrateurs à fréquence élevée, supérieure à douze mille (12.000) cycles par minute.
Les bétons Q 350, QF 350, Q 400, QF 400 et Q 500 seront pervibrés dans la masse.
L'entreprise devra constamment posséder un nombre de pervibrateurs suffisant, en fonctionnement, pour assurer un
serrage régulier et total à la cadence de bétonnage. Elle devra avoir sur un chantier un assortiment de diamètre de 25
mm à 100 mm, permettant la pervibration dans toutes les conditions de mise en œuvre.
Le groupe compresseur aura une capacité suffisante pour alimenter sans difficulté la totalité des engins
pneumatiques.
L'entreprise devra, enfin, maintenir en secours sur un chantier un groupe compresseur et un jeu de 3 pervibrateurs de
Ø 35 mm, 50 mm et 80 mm.
La pervibration sera assurée par un personnel compétent et le Maître d'Œuvre pourra récuser tout ouvrier qui
effectuerait cette opération dans de mauvaises conditions.
2 - Vibrations superficielles
1- Dans le cadre de l'application du paragraphe 4 de l'article 36 du fascicule 65 du Cahier des Clauses Techniques
Générales, la température au-dessous de laquelle la mise en place du béton ne sera autorisée que sous réserve de
l'emploi des moyens et procédés préalablement agréés par le Maître d'Œuvre est fixée à plus cinq (+ 5) degrés
centigrades.
- réchauffage de l'eau de gâchage et des granulats et protection de la partie d'ouvrage en cours de bétonnage, de telle
sorte que l'on obtienne le maintien de la température du béton en cours de malaxage à + 15 degrés centésimaux et de
la partie d'ouvrage bétonnée à + 12 degrés pendant 24 heures au minimum.
2 - Lorsque la température, mesurée sur le chantier, sera inférieure à zéro (0) degré centigrade, le bétonnage sera
formellement interdit.
3 - Conditions particulières
En tout état de cause, après exécution d'un bétonnage au-dessus de plus cinq (+ 5) degrés centigrades, si le Maître
d'Œuvre estime qu'une baisse importante de température est possible au cours de la nuit, il pourra exiger que la
surface libre des ouvrages ainsi que les parois maintenues à l'aide de coffrages métalliques, soient protégées à l'aide
de bâches suffisamment isolantes.
La protection des bétons courants, sera assurée par humidification. La cure des Q 350, QF 350, Q 400, QF 400 et
Q500 sera assurée par humidification puis par enduit temporaire imperméable. Le Maître d'Œuvre arrêtera sur
proposition de l'Entrepreneur, le temps de protection par humidification.
Si, durant la période de protection, le film protecteur est endommagé pour une raison quelconque, l'Entrepreneur
devra recouvrir à ses frais la zone en cause par un nouveau traitement complet.
Les bétons Q400 seront, en outre, protégés contre toute élévation de température par une pulvérisation d'eau.
Les réservoirs d'eau seront maintenus à l'abri du rayonnement direct du soleil. Les coffrages métalliques seront
refroidis par arrosage permanent.
La cure de tous les bétons sera conforme aux prescriptions du paragraphe 6 de l'article 36 du fascicule 65 du
C.C.T.G qui sont complétées comme suit :
- les procédés de cure et les produits de cure en cas de cure par enduit temporaire, seront soumis à l'agrément du
Maître d'Œuvre,
- le béton du tablier sera tenu à l'abri de la pluie jusqu'au début de la cure.
Les parements vus seront réalisés au moyen de coffrages pour parements fins définis au paragraphe 2.2. de l'article
32 du fascicule 65 du C.C.T.G.
Les parements cachés de tous les ouvrages seront réalisés s'ils sont coffrés, au moyen de coffrages ordinaires définis
au paragraphe 2.1 de l'article 32 du fascicule 65 du C.C.T.G
1- Les coffrages pour parements fins seront constitués de panneaux identiques ayant le même nombre d'emplois
antérieurs; les bois seront de même épaisseur, sans nœud, leurs fibres seront parallèles ou bien ils devront être
pourvus d'un revêtement plastique ou de peinture soumis préalablement à l'agrément du Maître d'Œuvre.
2- Les joints éventuels de coffrages des palées, des piles et des parties visibles des culées seront horizontaux,
continus, rectilignes et régulièrement appareillés. Le dessin de leur appareillage sera soumis à l'approbation du
Maître d'Œuvre.
3- Les coffrages pour parements fins ne devront comporter aucun dispositif de fixation non prévu sur les dessins
d'exécution qui pourront prévoir des trous régulièrement espacés.
7.2.10. TRAITEMENT DES PAREMENTS - TOLERANCES SUR LES DIMENSIONS ET LE TRACE DES
OUVRAGES
7.2.10.1. Parements fins, bruts de décoffrage
1 - Aucun nid de cailloux ne devra être apparent et tout ragréage sera strictement interdit. Ces parements ne devront
présenter aucun des défauts suivants : arêtes mal dressées ou épaufrées, empreintes de panneaux de coffrage, trace
de laitance dues à des déformations de coffrages fissurés, reprises visibles de bétonnage.
Il est notamment interdit de laisser en attente des trous non prévus sur des dessins d'exécution ou de refouiller un
panneau de béton exécuté.
2 Ŕ Trous : La quantité et l'importance des trous (bulles...) répartis sur les parements fins, devront permettre de
classer ce parement en catégorie un (1) ou deux (2) de l'échelle par photographies dans l'annexe 2 du rapport n°24
du Comité International du Bâtiment (C.I.B).
3- Variation des teintes : Les teintes des parements fins devront être uniformes et se situer dans les catégories 1 à 4
de l'échelle définie par photographies dans l'annexe 3 du rapport n° 24 du C.I.B. (Comité International du Bâtiment).
La différence des catégories des teintes dans l'échelle précitée devra être au maximum :
- de un pour des surfaces voisines,
- de deux pour des surfaces éloignées.
Deux surfaces séparées par une arête vive seront considérées comme éloignées.
En cas de différences de teintes inadmissibles, les parements défectueux seront, au frais de l'Entrepreneur, peints
après nettoyage et dégraissage par lessivage.
Des essais préalables de teinte seront effectués sur des panneaux de dimensions convenables et du même béton que
celui à peindre; le produit utilisé et la teinte seront choisis par le Maître d'Œuvre après essais.
La peinture sera appliquée en trois couches croisées.
L'uniformité de la teinte des parements d'un même ouvrage devra être réalisée lors de la réception définitive.
Les parements non vus, les ouvrages terminés, seront ragréés partout où des nids de cailloux seront visibles et
notamment aux reprises de bétonnage, puis seront badigeonnés de trois couches dont la deuxième sera de teinte
différente, d'un des produits définis par le présent C.C.T.P.
Les dispositions du paragraphe 2.4 de l'article 36 du fascicule 64 du C.C.T.G. sont complétées comme suit :
1- Le réglage de l'extrados des tabliers sera fait en utilisant des règles guides, sur lesquelles s'appuieront des cerces
balayant la surface du parement.
2- La finition de ces parements sera assurée par lissage à la règle vibrante. Aucun nid de cailloux ne sera admis, ni
aucune irrégularité d'aspect et de surfaçage.
3- Il sera interdit de marcher sur ces parements pendant les trois jours qui suivent la fin de la mise en oeuvre du
béton les constituant. A cet effet, l'Entrepreneur devra avoir défini à l'avance le mode d'application de la cure et
comment s'effectuera la circulation nécessaire au chantier.
Conformément au paragraphe 1.3. de l'article 39 du fascicule 65 du C.C.T.G., la tolérance de rectitude sur une arête
rectiligne ou sur toute génératrice rectiligne d'une surface plane ou réglée est caractérisée par la flèche maximale sur
tout segment de longueur L (cm) de cette arête ou de cette génératrice. Cette flèche est égale à la plus grande des
deux quantités L / 20 (cm) en élévation ou L / 10 (cm) en plan et 1 (un) cm.
Cette tolérance est étendue aux parties non planes de l'extrados des tabliers et sera appréciée par rapport à des cerces
respectivement longitudinaux et transversaux épousant le profil de l'extrados dans les deux directions.
Les tolérances lors de la réception définitive sont données dans le tableau ci-après :
Les écarts sur le profil en long de l'ouvrage terminé seront de + ou - 2 cm par rapport au profil en long des dessins
contractuels, dans les conditions précisées par les dessins et les calculs d'exécution.
Au cas où le Maître d'Œuvre estimerait devoir faire effectuer les mesures à d'autres moments de la vie de l'ouvrage,
elles pourront être corrigées si l'une des parties le demande, en extrapolant les déformations de l'ouvrage par
chargement ultérieur, fluage ou tassement selon les prévisions de calcul des contre-flèches visées par le Maître
d'Œuvre ou selon les mesures faites si celles-ci sont plus favorables à l'Entrepreneur.
Les dispositions de l'article 31.7 du fascicule 65 et de l'article 16 du Cahier des Prescriptions Communes et les
Directives Provisoires titre III, chapitre 9 sont complétées comme suit :
L'Entrepreneur devra désigner, nommément, au début des études, un "chargé de l'échafaudage" et faire connaître son
nom au maître d’œuvre, le chargé de l'échafaudage ne pourra ensuite être remplacé qu'en cas de départ de
l'entreprise, de maladie ou de force majeure.
Sous réserve d'intervention personnelle de ses supérieurs hiérarchiques à l'intérieur de l'entreprise le "chargé
d'échafaudage" devra, à l'intérieur de l'entreprise, assumer personnellement la responsabilité de l'échafaudage en ce
qui concerne la convenance et la qualité des études et la conformité et la qualité de l'exécution. Certains aspects de
ces obligations sont détaillés dans les paragraphes suivants :
Le "chargé de l'échafaudage" devra réunir les informations nécessaires à l'étude de l'échafaudage porteur, qu'elles
résultent de l'ouvrage lui-même ou de son environnement : géométrie, réactions du sol d'appui, échelonnement dans
le temps des diverses phases d'exécution, programmes et moyens de bétonnage, flèches finales, sujétions de
circulation publique ou de chantier, etc... et les faire figurer dans les dessins et calculs d'exécution.
Les dessins et calculs, signés ou contresignés par le "chargé d'échafaudage" seront soumis au maître d’œuvre avant
tout commencement d'exécution et dans les mêmes délais que ceux impartis pour les calculs justificatifs et les
dessins d'exécution des ouvrages.
Ils devront faire apparaître clairement la conception, en ce qui concerne les descentes de charges prévues, les
contreventements, le ripage, le décintrement et le démontage.
Les descentes de charges seront aussi directes que possible, et les contreventements devront assurer à l'échafaudage
une excellente rigidité latérale.
Les raboutages et les calages pour rattrapage de dimensions et de cotes ne seront utilisés que pour de petits
rattrapages et ne devront pas être assurés par des successions de pièces ; en particulier les empilages de cales sont
interdits. Les surfaces d'appui sur béton seront éloignées d'au moins 6 cm de l'arête de béton la plus proche, cette
distance pouvant être augmentée selon les nécessités de calcul.
Les échafaudages seront dimensionnés en prenant compte tout le poids de la structure à exécuter, sans faire appel à
la résistance d'aucune partie de celle-ci. Ils ne devront pas subir de déformation excédant deux (2) centimètres en
quelque point que ce soit.
Les dessins d'exécution définiront de façon complète les détails de l'échafaudage notamment :
a) Les possibilités et modalités d'appui de l'ossature de coffrage sur l'échafaudage :
- d'une part pour les parties extérieures du tablier (encorbellement, angles biais, etc)
- d'autre part en ce qui concerne le rattrapage des différences de niveau importantes éventuelles entre l'intrados du
tablier et le dessus de l'échafaudage.
b) les types et modules normalisés de tous profilés à utiliser, les épaisseurs des tubes et non pas seulement leurs
diamètres extérieurs:
- les raboutages et ajustages nécessaires et toutes tolérances d'exécution utiles concernant notamment :
d) Le plan de bétonnage indiquant notamment l'ordre de coulage prévu comme hypothèse de chargement.
- les mesures à faire (déformations, pressions...) en vue de contrôler au cours de la mise en charge, que le
comportement de l'échafaudage reste normal.
e) les manœuvres par lesquelles commencer le déchargement et le démontage des échafaudages et cintres.
- l'emplacement des boites à sables, coins ou vérins nécessaires au démontage des échafaudages et cintres.
Des schémas types pourront être utilisés et, en cas d'emploi de pièces préfabriquées, des notices ou parties de notices
du fabricant pourront être incorporées aux dessins d'exécution à condition de former avec les dessins particuliers un
ensemble complet, cohérent et sans risque d'ambiguïté ; en particulier les parties de ces notices applicables au cas
d'espèce seront clairement mises en évidence.
L'Article 14.2 du Fascicule 61.Titre II du C.P.C. est étendu aux échafaudages porteurs.
Pour les échafaudages porteurs constitués de files multiples de pièces , ajoutées ou non, la note de calcul fera
apparaître la justification de l'effort exercé par le vent sur l'échafaudage.
En l'absence ou en complément de règles particulières au mode de construction utilisé, le cœfficient de sécurité vis à
vis d'une perte d'équilibre ou d'un glissement sera au moins égal à 1,5 sur la base des valeurs probables des charges
et des cœfficients de frottement.
a) Les ouvrages métalliques éventuellement utilisés seront justifiés conformément au titre V du fascicule 61 du
Cahier des Prescriptions Communes.
En ce qui concerne les sollicitations résistantes, pour les pièces de formes complexes, l'entrepreneur sera tenu de
faire la preuve de leur résistance par des essais de modèles. Si ces essais permettent de connaître :
- seulement approximativement la résistance moyenne (moins de 6 essais) il sera fait application d'un cœfficient ym
= 1,25 par rapport à la valeur la plus probable
- avec précision la résistance moyenne (de 6 à 15 essais), il sera fait application d'un cœfficient ym = 1,15 par
rapport à cette valeur moyenne.
b) Les ouvrages en bois éventuellement utilisés devront satisfaire aux normes NF.P. 21.202 et B. 52.001, toutefois :
- les contraintes admissibles, de compression axiale, de flexion et de traction parallèles aux fibres, seront celles
résultant de l'article 9 de la norme NF B.52.001 affectés forfaitairement d'un cœfficient de réduction de zéro virgule
huit (0,8) et non ceux définis par l'article 12 de ladite norme.
- les contraintes admissibles de cisaillement longitudinal, sur section neutre, au niveau de la fibre moyenne des
pièces, et de compression transversale, seront celles résultant de l'article 9 de la norme susvisée, sans aucun
cœfficient de réduction.
- l'Entrepreneur pourra dans tous les cas justifier des assemblages par un essai de chargement, après immersion
prolongée, accompagné de mesures de déformation.
L'étaiement devra reposer sur un sol dont la portance permet d'assurer l'appui des étais sans tassement appréciable.
Ceci pourra conduire l'Entrepreneur à exécuter sous l'ouvrage une plate-forme bien drainée méthodiquement
compactée et éventuellement traitée. L'exécution de cette plate-forme est supposée rémunérée par les prix relatifs
aux coffrages.
On s'assurera visuellement que les pièces verticales des échafaudages sont fortement contreventées dans les diverses
directions.
Les pièces horizontales successives seront arrimées l'une à l'autre d'une manière continue jusqu'à leurs deux
extrémités où elles seront butées sur les maçonneries en place.
Aux points où des actions concentrées s'exerceront sur des pièces non pleines, des calages assureront l'étalement de
ces actions et empêcheront le déversement.
Aucune tige destinée à être utilisée en traction ou en compression ne devra travailler en flexion, notamment à ses
attaches.
Tous les vides qui se produiraient entre des pièces réputées jointives jusqu'au jour du bétonnage seront bourrés de
mortier. Chaque semaine, l'entrepreneur visitera et, le cas échéant, resserrera tous les boulons.
L'Entrepreneur sera tenu d'apporter à l'échafaudage, et à ses frais, les modifications qui seraient prescrites en cours
de travaux par le maître d’œuvre, dans l'intérêt de l'ouvrage définitif ou de la sécurité.
En outre le "chargé d'échafaudage" devra personnellement inspecter l'échafaudage terminé, le faire modifier s'il y a
lieu, et après en avoir reconnu la conformité au projet et aux prescriptions ci-dessus, donner au chantier
l'autorisation écrite de mettre l'échafaudage en charge. En cas d'impossibilité de visite du "chargé d'échafaudage" et
sauf le cas de remplacement de celui-ci par un de ses supérieurs hiérarchiques, envisagé en 9.2.11.1. ci-dessus,
l'entrepreneur sera tenu de faire procéder à un contrôle des études et de l'exécution de l'échafaudage par un contrôle
indépendant de son entreprise.
Ces autorisations ne sauraient prévaloir sur les ordres éventuels du Maître d’œuvre.
Pour mesurer les tassements et les déformations des échafaudages, des repères seront mis en place par l'entrepreneur
en des points soumis à l'acceptation du maître d’œuvre. Ces repères devront permettre d'opérer un nivellement précis
qui sera effectué par l'Entrepreneur, à ses frais, sous la surveillance du Maître d’œuvre ou de son représentant.
7.2.11.6. Décintrement
Le décintrement des ouvrages devra être exécuté à la date arrêtée par le maître d’œuvre, compte tenu des délais de
décintrement proposés par l'entrepreneur et des résultats des essais d'information relatifs au dernier béton de
structure exécuté
Les conditions d'emploi des armatures devront satisfaire aux recommandations incluses dans leur fiche
d'identification instaurées par le titre 1er du fascicule 4 du C.C.T.G.
En l'absence d'acier soudable, toute fixation par points de soudure sur chantier est interdite.
(1) Avant de commencer le bétonnage, l'Entrepreneur préviendra le représentant du Maître d'Œuvre chargé de la
surveillance, pour lui permettre de vérifier le nombre, les dimensions, la position et l'alignement des armatures.
(2) Pour la correction des imperfections de ferraillage, les armatures seront au besoin enlevées des coffrages et
replacées correctement après les dressages utiles.
(3) Pour les aciers à haute adhérence le pliage des barres devra être obligatoirement effectué sur mandrins; les
rayons de courbure rapportés à l'axe des barres pliées, s'il s'agit d'acier à haute adhérence devront satisfaire aux
conditions reprises dans l'agrément dont devra obligatoirement avoir fait l'objet l'acier utilisé.
(4) Lorsqu'il y a lieu de constituer une armature avec plusieurs barres, les recouvrements seront répartis sur toute la
longueur, de telle sorte que dans une section, il y ait au moins les 2/3 de l'armature en barre continue.
(5) On ne versera jamais de coulis de ciment sur les armatures; aux reprises de travail, on enlèvera soigneusement
les matières inertes et les éclaboussures de mortier qui auraient pu se déposer sur les armatures.
Les appareils d'appui devront être dégagés des maçonneries de manière à ce que leur liberté de fonctionnement soit
totale.
Les appareils d'appui ne devront, en aucun cas, risquer de baigner dans l'eau stagnante sur le chevêtre; ils seront
posés sur un bossage d'une hauteur au moins égale à 2 cm.
Les appareils d'appui devront reposer horizontalement par l'intermédiaire d'un mortier ou d'un micro-béton de calage
armé sur une zone de béton fretté.
Le sommet de l'appui sera repiqué à l'emplacement des bossages avant pose du coffrage.
Les faces en contact avec l'appareil d'appui devront être planes, et la surface supérieure du bossage inférieur
horizontale. La tolérance en planéité et en horizontalité est de 1 mm sur la surface des bossages.
Les joints lourds seront pourvus d'une étanchéité aux eaux les percolant.
Les joints seront posés après l'exécution des enrobés sur ouvrage. Celle-ci interviendra dès l'achèvement du tablier.
Les repères de nivellement seront constitués par des tiges en acier galvanisé, scellées dans le béton, d'un diamètre de
2 cm et d'une longueur de 15 cm.
Les emplacements des repères de nivellement seront indiqués par l'Entrepreneur sur les plans d'exécution de
l'ouvrage.
Le nombre de ces repères sera le suivant :
- Tablier des ponts-dalles : 2 par appui,
- Piles : 1 par voile,
- Piles culées : 2 par chevêtre,
- Ponts cadres et PIPO : 4 par cadre ou portique.
L'Entrepreneur aura à effectuer trois campagnes de nivellement :
- la première avant exécution du tablier,
- la deuxième après exécution du tablier,
- la troisième huit (8) jours avant les épreuves du tablier correspondant.
Les résultats seront soumis au Maître d'Œuvre dans un délai de sept (7) jours après la réalisation de chaque
campagne de nivellement.
Les repères type "M" sont scellés au mortier de ciment puis enduits d'une couche protectrice au minium. Les
repères type "rivet" sont scellés au mortier de ciment.
Le support sur lequel l'étanchéité est à mettre en œuvre est considéré comme respectant les stipulations du C.C.T.G.
et du C.C.T.P. relatives à la construction du gros œuvre, concernant les tolérances géométriques d'exécution et la
qualité du béton de l'extrados de la dalle. La hauteur des engravures est considérée comme au moins égale à dix (10)
centimètres.
Le support recevra la préparation minimale et normale suivante :
- L’élimination des matières sans cohésion : argile, terre, poussière, laitance, etc. et du produit de cure éventuel,
- Le nettoyage définitif de la surface à étancher par balayage et/ou aspiration suivi, si besoin est, d'un lavage à
l'eau propre et sous pression.
Ces deux opérations seront menées simultanément et réitérées autant que de besoins.
Les procédés, matériels et programmes nécessaires à cette préparation, seront soumis au visé du Maître d’Œuvre; la
mise en œuvre de l'étanchéité ne sera faite que sur son autorisation, après examen par ses soins de la préparation du
support.
7.2.17.2. Couche d'accrochage
L'application se fera au balai à poils souples ou par pulvérisation, ou par une combinaison des deux. L'usage de la
raclette en caoutchouc sera prohibé.
On appliquera sur une surface sèche, l'application sur une surface humide ou sous la pluie sera prohibée.
Le produit recouvrira toute la surface et les manques seront repris, les accumulations seront éliminées.
7.2.17.3. Première couche d’étanchéité
Le travail ne doit être ni entrepris ni poursuivi, avant que le support soit sec et les solvants de l'enduit d'imprégnation
évaporés.
La mise en œuvre se fait par "soudage en plein" au chalumeau à gaz.
Le réchauffage devra être uniforme sur toute la largeur du rouleau pour permettre de créer un bourrelet de bitume
fondu au pied du rouleau; il devra cependant ne pas être excessif au point de risquer de détériorer la chape.
Après pose des différents lés avec recouvrements d’un (1) centimètre environ sur l'aluminium, les joints seront
repris à la spatule et au chalumeau de façon à parfaire leur soudure et afin de leur donner un profil biais adoucissant
le changement d'épaisseur au droit du recouvrement.
La chape de bitume armé sera relevée verticalement sur la hauteur totale de l'engravure.
A toute extrémité ou coupure du tablier, la chape de bitume armé sera laissée telle quelle, ou, en cas d'absence de
joint, prolongée en descendant jusqu'à la ligne définie par les dessins contractuels.
Les pénétrations seront traitées conformément aux règles de l'art précisées dans les DTU
Immédiatement avant la mise en œuvre de cette deuxième couche, des bandes de papier crêpé autocollant de huit(8)
centimètres de large seront mises en place centrées sur tous les joints entre les différents lés de la première couche et
là où la feuille d'aluminium sera endommagée. L'aluminium sera séché et le papier marouflé.
Le matériel de transport et de mise en œuvre devra assurer :
- Le maintien de la température du produit dans la fourchette prescrite ;
- Une homogénéisation parfaite du matériau.
Il ne devra pas apporter de souillures sur le chantier.
La deuxième couche "d'asphalte coulé dit porphyré" aura une épaisseur telle que l'épaisseur totale du complexe
étanche soit de trente (30) millimètres dans le cas courant ou de trente-cinq (35) millimètres dans le cas où
l'entrepreneur lui-même ou le C.C.T.P. prévoit une circulation d'engins de terrassements préalablement à la mise en
œuvre des couches de chaussée. Ces épaisseurs sont des moyennes.
La réutilisation de matériaux déposés est interdite.
Le matériau devra être au moment de la mise en œuvre à une température comprise entre deux cent trente-cinq (235°
C) degrés et deux cent cinquante-cinq (255° C) degrés. Pendant sa fabrication la température ne devra jamais
dépasser deux cent soixante (260°C) degrés au moins.
Aux extrémités de chaque tablier, la seconde couche d'étanchéité sera laissée en l'état de façon à permettre la mise
en œuvre du dispositif destiné à assurer la continuité de l'étanchéité sous le joint, ou, en cas d'absence de joint,
prolongée en descendant jusqu'à la ligne définie par les dessins contractuels.
En aucun cas, la surface de la couche ne doit présenter de points bas intermédiaires, sauf où il en aurait été reconnu
lors de la préparation de surface.
7.2.17.5. Essais à effectuer sur les produits pour la chape d’étanchéité
Des essais de réception et de contrôle (teneur en bitume, bille et anneau, indentation Wilson ou Office des
Asphaltes) à la cadence d'une série par 200 m2 et par couche seront exécutés sur des prélèvements effectués lors de
la mise en œuvre.
7.2.187.2. Gargouilles
Avant le bétonnage, seront placés des réservations en P.V.C. aux emplacements précisés sur le plan d'exécution. Le
tuyau PVC doit déborder de 20 cm sous l'intrados du tablier.
Les platines en plomb seront pincées entre deux couches d'asphalte pur pendant la réalisation de la chape
d'étanchéité. La hauteur de la virole à lumière reposant sur la platine sera ajustée pour que le fil d'eau présente bien
un point bas à son entrée d'eau.
7.2.18.3. Barbacanes
Les barbacanes noyées dans les bétons seront solidement arrimées au ferraillage. Elles présenteront une pente
suffisante pour permettre un bon écoulement. Elles seront testées après bétonnage.
Les parements vus seront de teinte uniforme tant pour les parties brutes de décoffrage que pour celles qui seront
traitées. Pour garantir ce résultat, l'Entrepreneur veillera d'une part à la qualité et à la régularité des
approvisionnements en ciment et en agrégats et d'autre part à la régularité des conditions de préfabrication.
Les dispositifs incorporés au béton pour permettre la manutention des éléments préfabriqués seront disposés en
retrait par rapport aux parements. Après mise en place des éléments, les vides correspondants seront bourrés avec
un mortier à base de résine dont la composition et la teinte seront soumis à l'agrément du Maître d'Œuvre.
Les parements des corniches seront protégés par deux (2) couches de peinture incolore hydrofuge au silicone, dont
une couche sera passée après préfabrication et une couche après pose.
L'Entrepreneur exécutera un prototype sur la base d'un élément de corniche et dans les conditions normales de
fabrication.
L'accord sur ce prototype conditionnera le lancement de la préfabrication. En cas de modifications importantes sur le
moule ou dans le processus de fabrication, demandées par le Maître d'Œuvre à la suite de la présentation du
prototype, l'Entrepreneur sera tenu de confectionner un nouveau prototype.
La pièce sera conservée sur le chantier de préfabrication comme élément de référence et sera tenue en permanence
en parfait état de propreté.
Toutes les manutentions nécessaires au transport et à la pose des corniches seront prévues et exécutées de manière à
éviter toute épaufrure. Les corniches présentant des épaufrures seront refusées.
Les corniches seront posées et réglées à l'aide d'un mortier de calage.
Elles seront solidarisées à la dalle de l'ouvrage par le dispositif prévu sur les plans d'exécution.
Avant la mise en place des corniches préfabriquées, l'Entrepreneur doit relever avec précision la courbe extrados du
tablier au droit des corniches, dont les caractéristiques sont telles qu'elles devront rectifier les irrégularités que
pourraient présenter les bords du tablier.
La pose devra permettre d'assurer la sécurité des personnes.
L'Entrepreneur soumettra à l'agrément du Maître d'Œuvre :
- le découpage longitudinal, des éléments préfabriqués autre que celui indiqué sur les plans
- les dispositifs d'accrochage provisoire.
1- Implantation
L'Entrepreneur sera tenu de vérifier, avant tout commencement de fabrication, que les réservations d'ancrages sont
conformes aux détails d'implantation figurant sur les dessins d'exécution du gros œuvre.
2- Fabrication
L'Entrepreneur procédera au moulage et assemblage de tous les éléments de manière à ce que tout montant soit
vertical après pose.
a) Galvanisation
Pour la galvanisation à chaud, il sera exigé une protection de 500 grammes/mètre carré simple face (soit 70 microns)
à plus ou moins 50 grammes près, conformément à la norme NF A 91.121.
Afin d'assurer la libre circulation dans les profilés tubulaires des liquides du bain décapant puis du bain de
galvanisation et d'éviter les déformations, des dispositions spéciales seront prises en accord avec l'usine de
galvanisation.
b) Métallisation du zinc
La métallisation comprendra :
4- Pose
Le blocage des écrous de fixation n'interviendra qu'après vérification par le Maître d'Œuvre ou son représentant du
parfait alignement. La tolérance pour faux alignement en plan ou en hauteur est de un (1 cm) par rapport à la ligne
idéale tout au long de l'ouvrage intéressé.
Le ferraillage pour ancrage des supports de barrière sera conforme au ferraillage-type donné dans le dossier GC 77
du SETRA.
Le mode de réalisation du garde corps type S8 sera conforme aux spécifications du dossier G.C.77 du SETRA.
L'Entrepreneur proposera à l'agrément du Maître d'Œuvre les dessins d'exécution, le mode de fabrication, les
dispositions de pose et la protection envisagée.
Les surfaces au droit des blessures, des coupes ou des soudures exécutées sur chantier seront reconditionnées.
L'Entrepreneur proposera à l'agrément du Maître d'Œuvre les dessins d'exécution, le mode de fabrication, les
dispositions de pose et d'implantation.
7.2.21. PERRES
Les prescriptions de l'Article 32 du fascicule 64 du Cahier des Clauses Techniques Générales sont complétées
comme suit :
7.2.22. GABIONS
Les gabions ne pourront être mis en place qu’après notification à l’entrepreneur de l’acceptation de la qualité des
treillis métalliques.
Le gabion reçu à pied d’œuvre sera au moment de son utilisation, déplié de façon que toutes ses faces reposent à plat
sur le sol. Les quatre faces latérales seront relevées pour former une caisse dont le couvercle restera ouvert, puis le
gabion sera ainsi posé sur l’emplacement définitif qu’il devra occuper.
Si ce gabion doit être juxtaposé à d’autres déjà en place, ses faces de contact avec ces derniers seront parfaitement
appliquées contre les gabions voisins ; on utilise à cet effet, un maillet de bois.
Les quatre arêtes verticales seront cousues avec le fil de fer galvanisé (définie ci-haut) ; pour les gabions en contact
les uns avec les autres, les coutures des arêtes des gabions en cours de montage se feront en englobant les arêtes des
gabions déjà en place. Les arêtes horizontales des gabions en contact, y compris l’arête d’articulation du couvercle
du gabion en cours de pose, seront ligaturées ensemble avant tout commencement de remplissage de ce gabion.
Toutes les coutures ou ligatures seront faites en utilisant un fil de fer galvanisé, parfaitement tendu en effectuant au
moins un tous complet de l’arête à ligaturer par longueur de maille de gabion.
L’utilisation de pince ou tenaille pour obtenir la tension du fil de ligature est formellement prohibée ; cette tension
sera obtenue par traction sur une petite barre de bois ou d’acier sur laquelle aura été enroulée l’extrémité libre du fil.
En cours de remplissage, on donnera une forme rigide aux faces verticales libres du treillis en disposant le long des
arêtes verticales, non reliées à des gabions en place, des piquets qui auront pour but d’assurer une tension parfaite
des faces libres.
Afin de limiter les déformations de la structure, il sera nécessaire, au cours du remplissage de disposer des tirants
horizontaux reliant la paroi vue à celle opposée en reprenant deux mailles de chaque côté. Pour faciliter l’attache des
tirants, on alignera les niveaux de remplissage sur le haut d’une maille. Espacés d’au maximum 33 cm sur le plan
horizontal, on disposera au moins un lit de tirants à mi-hauteur pour les gabions de 1.00 m d’épaisseur (soit 2 par
cellule).
En aucun cas les cages ne seront découpées pour les mettre à la dimension. L’Entrepreneur devra utiliser des
éléments de dimension standard et procéder, si besoin est par pliage suivant les indications du fabricant. Les gabions
peuvent être façonnés de différentes manières, permettant ainsi de réaliser par pliage, chevauchement ou
juxtaposition des formes difficiles.
Le remplissage du gabion s’effectuera à la main en rangeant sommairement les pierres les plus grosses le long des
parois des treillis.
Les dernières rangées de pierres seront disposées de telle sorte que la surface supérieure soit bien dans le plans des
arêtes supérieures des gabions (tolérance admise + 3%).
Au cas où il se trouverait à l’intérieur du gabion, une pierre ne présentant pas les qualités requises, l’Ingénieur sera
en droit d’exiger qu’il soit entièrement vidé et regarni de pierres, à la charge de l’entrepreneur.
Après achèvement du remplissage du gabion, les piquets d’angle seront retirés et le couvercle sera rabattu. Les trois
arêtes libres du couvercle seront, à l’aide d’un levier de fer, tordues avec les arêtes des pièces latérales
correspondantes. Cette torsion sera faite tous les 20 ou 25 cm et chaque opération sera faite de façon que les arêtes
fassent au moins quatre tours complets l’une sur l’autre.
La fermeture sera complétée par une couture des trois arêtes supérieures. On se dispensera de coudre les arêtes libres
destinées à être ligaturées avec les gabions à leur juxtaposer.
1- Les remblais contigus aux ouvrages d'art auront au moins cinq (5) mètres de longueur en tête à partir du mur
garde-grève, du piédroit ou de l'extrémité du tablier. Ils seront talutés à 3/2 au moins.
2- Ils seront mis en œuvre par des couches de 0,20 m d'épaisseur et méthodiquement compactés. Ces remblais
seront montés systématiquement de part et d'autre de l'ouvrage, de telle sorte que la différence de hauteur entre les
deux côtés n'excède pas l'épaisseur de deux couches élémentaires.
La densité sèche des remblais en place devra atteindre 95% de la densité sèche de l'optimum PROCTOR modifié.
Les trottoirs seront remplis de béton C 150 dans lequel seront noyés des fourreaux pour passages des réseaux. Ils
seront recouverts d'une chape de mortier M 450 bouchardée. Des joints seront aménagés aux extrémités du tablier,
ils recevront des joints de trottoir.
La présence de l’eau derrière les murs en béton armé doit être minimisée au maximum, afin de réduire les poussées
hydrauliques. L’Entrepreneur soumettra à l’agrément de l’Ingénieur le type de drainage qu’il envisage utiliser, après
lui avoir fourni la documentation nécessaire. Le drainage sera constitué d’un matériau synthétique ou géotextile,
imputrescible, résistant au poinçonnement de remblaiement et remplissant toutes les exigences (maniabilité,
résistance, adhérence aux surfaces, capacité drainante, etc ...) du type non-tissé de séparation et filtration, aiguilleté
et en fibres vierges de polypropylène à haute ténacité, stabilisé anti-U.V. et sans traitement chimique ou thermique.
Il sera confectionné sous contrôle qualité ISO 9001 : 2000 et sera étiqueté selon la norme NF EN ISO 10320. Il
devra être conforme à la norme NF EN 13249/A1 : « Géotextile et produits apparentés Ŕ Caractéristiques requises
pour l’utilisation dans la construction des routes et autres zones de circulation » et la fiche technique devra être
certifiée par un organisme indépendant de type ASQUAL ou similaire.
Les caractéristiques du géotextile devront permettre de résister à une contrainte à la traction de 30 KN/m, sa masse
surfacique devra être supérieure à 380g/m2
Le montage de ce type de drainage se fait selon le schéma de principe suivant : un tube drainant se trouve à la base
du voile et est posé sur un mortier de calage permettant ainsi le positionnement du tube au niveau nécessaire.
Tous les essais et épreuves des matériaux pour les Ouvrages d'Art répertoriés dans le présent chapitre sont à la
charge de l'Entrepreneur et seront exécutés par un laboratoire agréé par le Maître d'Œuvre;
Ils seront consignés dans le Journal de Chantier.
- Une (1) mesure de l'équivalent de sable par trente cinq (35) mètres cubes ou fraction de trente cinq (35) mètres
cubes de sable pour béton de qualité.
- Une (1) mesure de l'équivalent de sable pour cinquante (50) mètres cubes ou fraction de cinquante (50) mètres
cubes des autres sables.
- Un (1) contrôle de granularité par cent (100) mètres cubes ou fraction de cent (100) mètres cubes de sable pour
bétons de qualité.
avec au moins :
- Une (1) mesure de l'équivalent de sable et un (1) contrôle de granularité du sable pour bétons de qualité par journée
de livraison.
Il sera exécuté :
- deux (2) mesures du cœfficient Los Angeles par source de granulats,
- une (1) mesure de proportion en poids de granulats passant au lavage au tamis de module trente quatre (34) (tamis
de deux millimètres) , y compris s'il y a lieu la mesure de l'indice de plasticité des éléments inférieurs à deux (2)
millimètres par cent (100) mètres cubes ou fraction de cent (100) mètres cubes de granulats pour béton armé.
- un (1) contrôle de granularité par deux cents (200) mètres cubes ou fraction de deux cents (200) mètres cubes.
avec au moins :
- Une (1) mesure de la propreté superficielle et du cœfficient d’aplatissement
- Une (1) mesure de la proportion en poids de granulats passant au tamis de module trente quatre (34) (tamis de deux
millimètres) et un contrôle de granularité par journée de livraison.
7.3.1.1.3. Réception
En cas de résultats négatifs d'un essai effectué par application des paragraphes ci-dessus, le Maître d'Œuvre fera
procéder à deux contre-essais, si le résultat de l'un des contre-essais n'est pas satisfaisant, les matériaux
correspondant seront rejetés, dans le cas contraire, ils seront acceptés.
Le Maître d'Œuvre pourra, par ailleurs, faire exécuter à ses frais tous autres essais prévus par la norme NFP 18-301,
notamment :
- pour les sables pour mortier et bétons :
. essais calorimétriques
. Angularité.
1- Des prélèvements conservatoires seront exécutés, expédiés et conservés conformément à l'additif d'Août 1976 à la
norme homologuée NFVP 15-300 et au circulaire Ministériel n° 78-150 du 24 Novembre 1978.
La cadence des prélèvements conservatoires sera un prélèvement par camion de livraison avec au minimum un
prélèvement pour chaque partie d'ouvrage définie à l'article "COMPOSITION ET DESTINATION DES BETONS"
du présent C.C.T.P.
2 - L'Entrepreneur devra se faire communiquer les résultats de l'autocontrôle effectué par la cimenterie sur le ciment
utilisé et transmettre ces résultats au Maître d'Œuvre.
Toutefois, sur deux des premiers prélèvements conservatoires de chaque variété de ciment, désignés par le Maître
d'Œuvre, l'Entrepreneur fera effectuer par son laboratoire (agréé par le Maître d'Œuvre), les essais énumérés ci-après
pour comparaison des résultats avec ceux de l'autocontrôle :
L'Entrepreneur devra fournir au Maître d'Œuvre, sur sa demande, les résultats des essais statique de contrôles faits
sur les matériaux constitutifs des appareils d'appui, pendant une période de six mois précédant la livraison. Ces
résultats devront être conformes à ce qui suit :
- ELASTOMERE : Les valeurs numériques observées lors de ces essais faits sur l'élastomère suivant les normes
indiquées devront être en accord avec celle du tableau ci-après :
Après un essai de vieillissement conformément à la Norme NFT 46-004 les variations maximales des
caractéristiques mécaniques du tableau ci-dessus devront être les suivantes :
- FRETTES : Les essais de traction sur les frettes doivent donner la résistance "R" à la rupture :
- MODULE "G" : Le module "G" sera déterminé comme il est indiqué dans la note technique N°4 (1974) du
SETRA. La valeur obtenue sera comprise entre 7 kg/cm² et 9 kg/cm².
Des essais de contrôle (teneur en bitume, bille et anneau, indentation Wilson ou Office des Asphaltes) à la cadence
d'une série par 200 m2 et par couche seront exécutés sur des prélèvements effectués lors de la mise en œuvre.
a- Tous les essais de mise en œuvre relatifs aux ouvrages d'art sont exécutés par l'Entrepreneur, dans un laboratoire
agréé par le Maître d'Œuvre, à l'exception des essais de contrôle des bétons effectués par le Maître d'Œuvre.
- les épreuves d'études et de convenance par un laboratoire agréé par le Maître d'Œuvre,
- par dérogation au C.C.T.G. (fascicule 65 - Art. 33) la confection, le marquage et le transport des éprouvettes au
laboratoire du Maître d'Œuvre pour les essais de contrôle,
- Les essais d'information sur le béton au jeune âge y compris, par dérogation au C.C.T.G. (article 3.3 - Fascicule
65) la confection, le marquage et le transport des éprouvettes au laboratoire du Maître d'Œuvre précédemment cité.
Par dérogation à l'Article 12.4.1 du fascicule 65 du C.C.T.G., la mesure de la résistance des bétons à la traction par
prisme n'est pas imposée en jumelage des mesures de résistance à la compression.
Les dispositions des articles 12 à 15 du fascicule 65 du C.C.T.G. sont complétées comme suit :
L'Entrepreneur a la responsabilité de procéder, à ses frais, aux épreuves d'études et aux épreuves de convenance, en
temps utile pour respecter ses obligations contractuelles relatives au délai d'exécution, quels que soient les résultats
des dites épreuves.
Pour les bétons de qualité ces épreuves doivent être conduites conformément aux dispositions de la circulaire n° 79-
23 du 9 Mars 1979 et de l'Instruction Technique du 15 Janvier 1979.
L'Entrepreneur sera tenu de confectionner, à proximité des ouvrages une plate-forme bétonnée et rigoureusement
dressée pour recevoir les éprouvettes après leur confection.
L'emploi des moules en matière plastique de caractéristiques préalablement agréées par le Maître d'Œuvre est
autorisé pour la confection des cylindres.
Le transport des éprouvettes d'études, de convenance, d'information et de contrôle au laboratoire de contrôle, sera
effectué par les soins de l'Entrepreneur et à ses frais.
Les éprouvettes pour essais de compression et de traction par fendage auront les dimensions normalisées (hauteur 32
cm, Ø 16 cm).
7.3.2.1.5. Epreuves d'études pour les bétons Q.350, QF 350, Q 400, QF 400 et Q 500
- la nature et la qualité des constituants, par référence aux normes ou textes réglementaires en vigueur, ainsi que
leurs origines.
- le dosage nominal de chaque constituant dans un mètre cube de béton assorti des valeurs extrêmes des proportions
acceptables de chaque constituant.
- de vérifier que la formule nominale du béton permet de satisfaire les exigences de qualité fixées par les
spécifications,
- de vérifier que ces exigences seraient encore respectées si les proportions des constituants atteignaient les valeurs
limites tolérées,
- de vérifier que ces exigences seraient encore respectées si la qualité des constituants atteindraient les limites
tolérées par les spécifications auxquelles ils sont assujettis.
Les résultats de l'épreuve d'étude sont soumis au visa du Maître d'Œuvre avec toutes les justifications
expérimentales nécessaires. L'Entrepreneur est tenu de fournir au cours des travaux les études ou justifications
supplémentaires qui seraient requises par le Maître d'Œuvre.
- un essai de consistance,
- un essai de maniabilité,
- un essai de détermination de la résistance à la compression à 7 jours dont le résultat sera pris égal à la moyenne
arithmétique des mesures effectuées sur trois éprouvettes,
- un essai de détermination de la résistance à la compression à 28 jours dont le résultat sera pris égal à la moyenne
arithmétique des mesures effectuées sur trois éprouvettes.
Si un traitement thermique du béton est envisagé, les prélèvements dans les gâchées répondant à la formule
nominale donneront lieu aux essais supplémentaires suivants:
- un essai de résistance à la traction par fendage et un essai de résistance à la compression à 28 jours sur le béton
ayant subi le traitement thermique envisagé,
- un essai de résistance à la compression à 24 heures, trois jours, sept jours sur le béton ayant subi le traitement
thermique envisagé,
- un essai d'auscultation dynamique aux mêmes âges.
Dans tous les cas, le ciment utilisé pour l'épreuve d'études donnera lieu à un essai de résistance à la compression
dans les conditions normalisées et à un prélèvement conservatoire.
L'épreuve d'étude sera réputée probante si les conditions suivantes sont toutes remplies :
- tous les résultats de consistance et de maniabilité sont dans les fourchettes fixées par le Maître d'Œuvre.
- la moyenne arithmétique (notée fce) des trois essais (9 mesures) de résistance à la compression à 28 jours
effectuées sur les trois gâchées répondant à la formule nominale satisfait :
Cmin : est la valeur minimale garantie de la résistance à la compression à 28 jours du ciment, fixée par la norme,
Les essais supplémentaires de résistance à la traction à 28 jours prévus dans le cas d'un traitement devront faire
apparaître un rapport des résultats obtenus respectivement sur éprouvettes traitées thermiquement et sur éprouvettes
conservées dans les conditions normalisées supérieures à 0,9.
Le béton proposé a été antérieurement fabriqué et mis en œuvre sur chantier dans des conditions à peu près
équivalentes à celles du chantier pour lequel il est proposé.
La population de référence, pour chaque caractère étudié, comporte tous les résultats d'essais obtenus pendant une
durée de bétonnage d'au moins six mois. Le nombre n de ces résultats est en outre supérieur ou égal à trente. Ces
populations tiendront lieu d'étude probante si les conditions suivantes sont remplies :
- fc : ( moyenne arithmétique des n résultats d'essais de résistance à la compression à 28 jours) est supérieure ou
Les principaux caractères spécifiés attachés à la formule figurent dans la fiche d'agrément. Les autres caractères
spécifiés, requis par le C.C.T.P. seront étudiés lors de l'épreuve de convenance.
7.3.2.1.6. Epreuve de convenance pour les bétons Q.350, QF 350, Q 400, QF 400 et Q 500
L'épreuve de convenance a pour but de vérifier que le béton préfabriqué en application de la formule nominale, avec
les matériaux et matériels approvisionnés pour le chantier considéré ou figurant dans l'usine productrice au moment
considéré, satisfait les prescriptions du marché.
- de préjuger, compte tenu des dispersions estimées en fonction des conditions particulières au chantier, que les
caractères spécifiés auront une grande probabilité d'être respectés,
- de vérifier que la formule de béton proposée, compte tenu des moyens de mise en œuvre envisagés, permettra
d'exécuter la partie d'ouvrage concernée sans défauts préjudiciables au comportement de l'ouvrage,
- de constater que les prescriptions de moyens soumises à l'acceptation du Maître d'Œuvre sont respectées.
Il sera exécuté sur le chantier, 28 jours au minimum avant le démarrage des travaux, une épreuve de convenance
pour chaque béton dans des conditions significatives de la durée maximale de transport tolérée, compte tenu de la
température. Dans le cas d'un bétonnage à la pompe, l'épreuve portera en outre sur un essai de pompage, la pompe et
les tuyauteries ayant les mêmes caractéristiques que pour le bétonnage.
Elle comprendra l'exécution de trois gâchées telles que la composition visée du béton soit la composition nominale.
Ces gâchées donnent lieu aux prélèvements et essais prévus au paragraphe relatif à l'épreuve d'étude, l'interprétation
étant celle visée dans ce même paragraphe.
Toute incorporation d'adjuvant ainsi que l'utilisation d'un béton chaud ou étuvé, entraînera la confection d'un béton
de convenance. L'emploi d'un béton chaud ou étuvé sera soumis à l'accord préalable du Maître d'Œuvre.
Le Maître d'Œuvre pourra autoriser l'Entrepreneur à démarrer la fabrication effective du béton si les résistances à la
compression à sept (7) jours sont au moins égales aux quatre vingt centièmes (80/100) des résistances exigées à
vingt huit (28) jours.
Si les résistances à vingt huit (28) jours ne sont pas au moins égales à celles requises, il appartiendra à l'Entrepreneur
de présenter un nouveau béton témoin, après avoir apporté à ses installations les améliorations nécessaires.
Le nombre minimal d'éprouvettes à prélever est égal à celui prévu pour l'épreuve d'étude pour essais aux mêmes
dates.
7.3.2.1.7. Epreuve de contrôle des bétons Q 350, Q 400, QF 350, QF 400 et Q 500
L'épreuve de contrôle comprendra des essais de résistance à la compression à sept (7) et vingt huit (28) jours et des
mesures à la consistance du béton frais.
Ces essais seront pris en charge par le Maître d'Œuvre, la fourniture des matériaux étant à la charge de
l'Entrepreneur. Dans le cas d'un étuvage du béton, l'Entrepreneur devra enregistrer l'évolution des températures.
Les prélèvements destinés aux essais sont issus chacun d'une seule gâchée (ou charge). Chaque gâchée (ou charge)
ne donne lieu qu'à un seul prélèvement et sera choisie dans l'ensemble des gâchées (ou charges) constituant le lot
d'emploi (ensemble du béton mis en œuvre en une seule fois dans un élément de l'ouvrage).
- six éprouvettes pour la détermination de la résistance à la compression à 7 (ramené à 3 jours en cas d'étuvage) et 28
jours : le résultat relatif au prélèvement sera la moyenne arithmétique des trois mesures faites sur les trois
éprouvettes à chaque âge.
- une mesure au cône d'Abrams.
Le rythme minimal des prélèvements à effectuer par partie d'ouvrage est le suivant :
Chaque lot est représenté par n résultats (chaque résultat étant la moyenne arithmétique de trois valeurs) notés (n
étant supérieur ou égal à trois).
Le lot sera considéré comme conforme à la spécification si les deux conditions suivantes sont simultanément
remplies :
K1 et K2 sont deux coefficients dont les valeurs numériques en (Mpa) sont données ci-après, selon les cas qui
peuvent se présenter.
Dans le cas où n est égal à deux, seule la condition : fc1 > fcn*- K2 (fc1 > fck - K2), devra être vérifiée.
- Premier cas : le béton est fabriqué en usine et bénéficie d'une certification de qualité.
- Troisième cas : Il s'agit du cas où l'une au moins des conditions appartenant au cas 2 n'est pas respectée.
1er Cas
Résistances caractéristiques
Effectif Résistance Nominale
Echantillon f ck< 25 MP a f ck> 25 MP a
N= k1 k2 k1 k2 k1 k2
3 1 3,5 2 2 0 4
6 1,5 3,5 3 3 0,7 4
9 1,8 3,5 3,3 3 1 4
12 2 3,5 3,5 3 1,2 4
2ème Cas
Résistances caractéristiques
Effectif Résistance Nominale
Echantillon f ck < 25 MP a f ck > 25 MP a
n= k1 k2 k1 k2 k1 k2
3 1,5 3,5 2,7 3 0,5 4
6 2 3,5 3,4 3 1,1 4
9 2,2 3,5 3,7 3 1,3 4
12 2,5 3,5 3,8 3 1,5 4
3ème Cas
Résistances caractéristiques
Effectif Résistance Nominale
Echantillon f ck< 25 MP a f ck> 25 MP a
n= k1 k2 k1 k2 k1 k2
3 4 1 6 0 p.m. p.m.
6 3,5 1 5,5 0 3,3 1
9 3,2 1 5,2 0 3 1
12 3 1 5 0 2,9 1
Ces cœfficients ont été calculés au cours d'une étude statistique, pour établir un juste équilibre entre ce qu'on appelle
"le risque du vendeur d'une part et le risque du client d'autre part" en ce qui concerne la construction d'ouvrage.
Le lot sera réputé conforme aux spécifications si les n résultats d'essais de consistance se trouvent dans la fourchette
requise dans le présent C.C.T.P.
Si le résultat d'un essai de consistance est extérieur à la fourchette requise, la gâchée (ou charge) correspondante
pourra être rebutée et la gâchée suivante fera l'objet d'un nouveau prélèvement pour essai de consistance. Si le
résultat est encore extérieur à la fourchette requise, le bétonnage sera arrêté jusqu'à détermination des causes de
l'anomalie et modification du réglage.
Un lot reconnu conforme aux prescriptions est accepté. Si un lot est reconnu "non conforme" aux spécifications et
prescriptions, il y a lieu à appréciation avant décision.
Le Maître d'Œuvre pourra, s'il le juge utile, demander des investigations complémentaires portant notamment
sur des carottes prélevées dans le béton en place et (ou) sur des essais non destructifs du béton en place.
Tous les pieux seront l'objet d'un contrôle obligatoire, par auscultation sonique, et par forage en fond si le Maître
d'Œuvre le juge utile.
Les tubes laissés à cet effet ne pourront être bouchés qu'après résultat concluant des essais et accord du Maître
d'Œuvre.
7.4. EPREUVES
7.4.1. EPREUVES DES OUVRAGES
1 - Les frais relatifs aux épreuves d'ouvrage sont rémunérés à l'Entrepreneur par le prix forfaitaire inclus dans le
bordereau des prix.
2 - Toutes les parties d'ouvrages indépendantes subiront les épreuves par poids mort, telles qu'elles sont définies à
l'article 21 du Titre II du fascicule 61 du C.C.T.G.
Par application du paragraphe 3 de l'article 20 du titre II du fascicule 61 du C.C.T.G. l'épreuve de chaussée par poids
roulant sera exécutée.
3 - Le programme détaillé des épreuves sera fixé par le Maître d'Œuvre sur propositions de l'Entrepreneur faites sous
forme de projet de procès-verbal qui tiendra compte des caractéristiques exactes des véhicules dont il prévoit
l'utilisation.
4 - Au moment des épreuves, l'âge des bétons sera au moins égal à quatre vingt dix (90) jours. Le Maître d'Œuvre se
réserve de fixer la date des épreuves.
5 - L'Entrepreneur devra établir et présenter au Maître d'Œuvre avant les épreuves des ouvrages, une note de calculs
des flèches que seront susceptibles de prendre, au milieu des portées et à chaque phase principale des essais, les
ouvrages surchargés dans les conditions définies ci-dessus.
Avant le réglage définitif des coffrages, les cintres feront l'objet d'un essai de chargement permettant de vérifier
leurs lois charges/déformations.
Ces lois permettront de recaler le calcul des flèches ou contre-flèches et, si besoin est, de rejeter certains éléments
constitutifs impropres à être utilisés.
Le Maître d'Œuvre pourra interdire le démarrage des travaux utilisant les cintres chargés, dans le cas où les essais
susvisés n'auront pas été faits, ou auront été mal faits, ou encore si ces essais laissent entrevoir un manque de
sécurité ou un point faible dans les cintres.
- Les passages supérieurs type 1 (PS 1) qui rétablissent les voies principales (RN ou RR importantes). Le tablier de
cet ouvrage offre une chaussée de 8 m de largeur totale comprenant deux voies de 3,50 m et des surlargeurs de 0,50
m de part et d'autre et comporte deux trottoirs de 1,25 m de largeur de chaque côté.
- Les passages supérieurs type 2 (PS 2) enjambent l'autoroute pour rétablir soit des voies RR de moindre importance
soit des pistes. Le tablier de ce type d'ouvrage offre une chaussée de 7 m de largeur totale comprenant deux voies de
3,00 m et des surlargeurs de 0,50 m de part et d'autre et comporte deux trottoirs de 0,75 m de largeur de chaque côté.
Gabarits : Le gabarit en hauteur dégagé sous les passages supérieurs sera de 5,00 m. Les gabarits dégagés, en largeur
et en hauteur, doivent tenir compte d'un éventuel élargissement futur de l'Autoroute à deux fois trois voies.
L'ouverture droite utile sous les passages supérieurs est fixée à 14,60 m répartie comme suit :
- BDG :1,00 m
- 3 voies de 3,50 m, soit 10,50 m
- BAU :3,10 m
Un seul passage inférieur de type 2, situé au PK 84+407, est retenu pour la section Médenine Ŕ Ras Jedir. Il
comprend :
- Une chaussée de deux voies de 3,00 m chacune ;
- Deux surlargeurs de 0,50 m chacune ;
- Deux trottoirs de 2,00 m chacun.
L'ouverture adoptée pour ce type d'ouvrage est de 11,00 m avec un gabarit en hauteur de 4,40 m.
Le franchissement des lits des grands Oueds sera assuré par des ponts en béton armé à poutres isostatiques. Chaque
ouvrage de franchissement est constitué de deux ponts, un pour chaque sens de circulation. Le tablier de ces
ouvrages est constitué par des travées indépendantes de portée biaise 20 m, en nombre suffisant suivant l'importance
de l'écoulement et de l'ouverture du lit.
Les ponts sont conçus pour fonctionner hors d'eau. Il sera tenu compte, lors du calage des ouvrages, de dégager
entre le dessous de l'intrados du tablier et la cote des plus hautes eaux une hauteur libre minimale de 1,00 m.
7.5.4. DALOTS
Ce sont des cadres fermés, de section rectangulaire, d'ouverture et de hauteur faible (inférieure à 4,00 m).
Plusieurs cadres sont accolés pour réaliser des débouchés hydrauliques plus importants.
8.2 . ETUDES
Tous les ouvrages devront être calculés pour pouvoir supporter les efforts maximum, et oscillations
diverses agissant simultanément.
Dans l’étude de charpentes, on devra tenir compte des charges et sollicitations ci-après :
1/ les charges permanentes y compris les efforts internes résultant du mode de construction
2/ les sollicitations dues au vent .
3/ les sollicitations dues aux variations thermiques
4/ les surcharges de montage
5/ les sollicitations dues aux travaux d’entretien
Les facteurs de sécurité relatifs aux fondations , structures et ouvrages seront conformes aux régles françaises.
En se conformant aux exigences de cet article, il faudra s’assurer que les contraintes de compression et de
cisaillement transmises par les fondations au sol ne dépassent pas les valeurs admissibles.
Les notes de calculs seront établies en utilisant des méthodes appliquant les règles « CM 66 »
Il sera fait usage dans la rédaction des notes de calcul de la terminologie et des symboles par les règles « CM 66 ».
Il sera fait usage dans la rédaction des notes de calcul de la terminologie et des symboles définis par les règles
« CM66 ».
Charpente principale : E24-1 ou si la mise en œuvre comporte des opérations de soudage d’acier devra être
de qualité soudable E24-2.
Charpentes secondaires : E24-1
Charpentes accessoires : E24-1
Ces nuances d’acier seront réceptionnées sur certificats de conformité matière.
8.4. - PLANS
Tous les plans de construction et documents établis par le fournisseur seront sous l’approbation de l’Ingénieur.
Il est précisé que les plans pourront être retournés au fournisseur soit avec la mention « sans commentaire » soit
avec la mention « tel que commenté » ( dans ce cas la remise à jour incombe à l’Entrepreneur). Le fournisseur ne
devra commencer ces travaux qu’après réception des plans approuvés.
Sauf indication contraire portée sur les plans, les dispositions des poteaux indiqués sur les plans guides sont
impératives. Par contre, les dispositions des traverses pourront parfois être modifiées après accord de l’Ingénieur.
Les plans guides peuvent ne pas comporter l’indication précise des contreventements de certains ensembles. Cela ne
dispense pas l’entrepreneur de fournir les contreventements qui seraient nécessaires.
Les plans de construction et notes de calcul correspondantes seront à la charge de l’entreprise .Ils tiendront compte
des plans guides et des standards communiqués par la Maître de l’Ouvrage à l’occasion du marché et seront réalisés
conformément aux règles CM 66.
Tous les plans seront munis d’un cartouche suivant modèle fourni par le Maître de l’ouvrage et seront numériques
suivant instructions du Maître de l’Ouvrage.
Les profils sont des échantillons minimum ; l’entreprisse vérifiera le dimensionnement et inclura dans son prix les
renforcements qu’il jugera nécessaire.
Les plans d’ensemble et de détail d’exécution doivent porter toutes les cotes par rapport aux différents axes et
niveaux.
Les plans et notes de calculs seront soumis à l’approbation d’un bureau de contrôle.
8.6.1. ETUDES
Les charpentes secondaires, démontables (par nécessité d’exploitation) ou provisoires seront boulonnées.
Tous les éléments de construction devront être conçus de telle façon que toutes les faces en contact avec
l’atmosphère puissent être peintes.
Les profilés seront choisis et disposées de façon à présenter le maximum de résistance à la corrosion due aux
produits chimiques et aux condensations.
8.6.2. ASSEMBLAGES
Lorsque le charpentier comptera utiliser d’autres modes d’assemblages, il devra le préciser dans sa proposition et
obtenir l’accord préalable du Maître d’Ouvrage.
Les aciers utilisés pour la fabrication devront être propres, droits et sablés ou grenaillés (S.A. 2,5). Les dressages en
planage éventuels sont obligatoirement effectués à froid.
Les coupes devront être nettes et sans bavures, les angles vifs seront chanfreinés ou adoucis.
Toutes les pièces entrant dans la construction des charpentes principales seront présentées en atelier pour éviter les
retouches sur chantier.
Les parties non accessibles au montage seront sablées et peintes en atelier, elles devront être rigoureusement
jointives.
L’exécution de la charpente à ancrer dans des massifs devra être faite avec le plus grand soin pour éviter les
coulages excessifs.
L’Entrepreneur établira par ouvrage ou par partie principale d’ouvrage, un planning de fabrication.
Ce planning devra être soumis à l’Ingénieur qui, par ailleurs, devra être régulièrement informé de l’avancement de la
fabrication.
8.7.2. SOUDAGE
Dans le cas d’ouvrage comportant des assemblages offrant des difficultés exceptionnelles, il pourra être demandé un
programme de soudage.
Toutes pièces présentant des soudures non prévues aux plans pourront être rebutées.
Les dossiers d’exécution que l’Entrepreneur soumettra à l’Ingénieur pour approbation, devront comporter toutes les
indications nécessaires pour permettre une exécution correcte des assemblages soudés. Le soudage sera strictement
limité aux assemblages sur les dessins. Toutes pièces présentant des soudures non prévues aux dessins sera
automatiquement refusée.
Le soudage sera effectué à l’arc électrique avec électrodes métalliques enrobées ou sous flux ; toutefois,
l’Entrepreneur aura la possibilité de proposer l’utilisation d’un autre procédé de soudage.
La qualification des soudeurs aura lieu conformément aux « dispositions relatives à la qualification des soudeurs »
prévues par l’institut de soudure Ŕ Edition 1967.
8.7.3. PLANS
Programme de soudage :
Le programme de soudage sera établi sur papier en-tête de l’Entrepreneur et daté. Il précisera à quelle partie de
l’ensemble de l’ouvrage il s’appliquera. Il comprendra les indications suivantes accompagnées de croquis s’il y a
lieu :
Les pièces à souder seront soigneusement préparées, elles seront tenues solidement avant soudure pour éviter au
maximum le gauchissement et les tensions résiduelles.
Les soudures à franc bord se feront au moins en deux passes. L’usinage des chanfreins et l’écartement des pièces à
souder étant tels que le métal d’apport soit déposé sur toute l’épaisseur du joint.
Tous les travaux de soudage seront exécutés à l’abri de la pluie, et du vent. Les postes de travail devront abriter
efficacement le soudeur et son ouvrage. Ils seront éventuellement équipés de moyens de chauffage.
La soudure sera interrompue dés que la température du matériau sera :
inférieure à 0° C pour les charpentes principales
inférieure à Ŕ 5° C pour les autres cas
Entre les températures précédentes et + 5° C, le métal sera réchauffé au voisinage de la zone de travail avant et après
soudure pour éviter un réchauffage et un refroidissement trop brutal.
Les électrodes devront être étuvées conformément aux prescriptions du fournisseur et être conservées en étuves
jusqu’au moment de leur emploi.
La surface de chaque passe et celle des cordons sera totalement débarrassée des scories et du laitier. Les mêmes
précautions devront être prises lorsqu’on aura à continuer une soudure interrompue ou à procéder à un raccordement
de deux soudures.
Les cratères d’extrémités seront évités par prolongement des cordons hors œuvre sur des montages appropriés.
L’Entrepreneur vérifiera les conditions d’exécution des soudures qui devront être identiques à celles obtenus lors
des essais de qualification des soudeurs et du matériel.
Aucun cordon de soudure ne devra être peint avant d’avoir été examiné et accepté.
Les ouvrages ou parties d’ouvrages soumis à un examen ne pourront être expédiés au chantier qu’après que
la réception des soudures en aura été prononcée.
Les pièces soudées devront être présentées dans les positions permettant un examen facile des soudures.
La réception portera sur la régularité des surfaces et sur la concordance des dimensions des cordons avec
les dimensions prévues.
Les soudures ne devront comporter ni incrustations de scories, ni pores, ni trous, ni autres défauts.
Les défauts révélés par les examens prescrits seront mis à jour par fraisage des cordons douteux et la soudure sera
reprise sur les longueurs convenables. Toute soudure défectueuse sera enlevée et refaite aux frais de l’Entrepreneur.
8.7.7. BOULONNAGE
Tout assemblage d’éléments considérés dans les calculs de résistance devra comporter au moins deux boulons.
L’Ingénieur se réserve le droit d’effectuer à tout moment les contrôles et les essais qu’il jugerait nécessaires en
particulier pour la soudure.
Essais de qualification des électrodes et du matériel de soudure
Essais de soudures
Ces essais seront effectués par un organisme agréé par le Maître d’Ouvrage et seront à la charge de l’Entrepreneur.
Moyens de protection :
Les moyens de protection de l’acier contre la corrosion sont nombreux et variés, nous traiterons ici les protections
traditionnelles par peinture antirouille. Avec ce type de traitement, la protection est assurée soit par une action de
nature électrochimique, obtenue par les pigments ou leurs produits de réaction avec l’acier, soit par une isolation de
l’acier par rapport au milieu agressif.
Les peintures antirouille les plus courantes sont essentiellement constituées par les liants, pigments, solvants et
plastifiants.
Les ouvrages métalliques de la clôture seront traités de la manière suivante :
2 couches de peinture primaire antirouille à base de minimum de plomb
2 couches intermédiaires à base de résines alkydes
1 couche de finition à base de résines alkydes
l’épaisseur totale doit être d’au moins 150
Préalablement à l’application des couches de peinture, les surfaces doivent être soigneusement nettoyées et
préparées par sablage ou grenaillage.
Quand il s’agit de profils tubulaires, leurs extrémités doivent être fermées pour parer à l’attaque du métal par
l’intérieur.
Toutes les parties qui seraient blessées lors des manipulations de transport et de montage doivent recevoir sur site
l’application locale de deux couches de peinture riche en zinc.
8.9.1. SUBJECTILE
Le subjectile est constitué selon le cas par :
un parement de béton à coffrage soigné
un enduit au mortier bâtard
un enduit tyrolien
des ouvrages métalliques : panneaux, profilés, tubes, etc.… ayant reçu une protection primaire par peinture
antirouille.
L’expérience à permis de constater que les défauts caractéristiques (cloques, écaillages, feuillages, craquelures,
modifications de la matité ou du brillant, décollement, freinage, etc..) apparaissent sur les peintures lorsqu’elles sont
de mauvaise qualité ou mal exécutées dans un délai de plusieurs années.
En conséquence, le délai de garantie minimum pendant lequel l’Entrepreneur restera responsable de son travail est
fixé à la date de la réception définitive de la totalité des travaux.
Cette garantie ne concerne bien entendu que les défauts et les détériorations imputables à la qualité des produits et à
leur mode d’application, elle ne concerne pas les dégâts causés par les utilisateurs des ouvrages.
Par contre, il est entendu que la qualité des produits employés, doit permettre de satisfaire totalement, pendant ce
délai, aux exigences normales correspondant à la destination, notamment pour les produits appliqués à l’extérieur
qui doivent résister aux agents atmosphériques.
Conditions ambiantes : Les enduits et peintures seront exécutés dans les conditions ambiantes requises (notices
techniques des fabricants).
8.9.3.2 Echantillons et coloris
L’Entrepreneur devra effectuer toutes les applications d’essais qui seront nécessaires pour déterminer les coloris et
les nuances de finition et pour mettre au point les modalités d’application correspondantes. Aucun travail ne sera
entrepris avant que la surface témoin correspondante ne soit agréée par l’Ingénieur.
8.9.3.3 Exécution des travaux
Les travaux seront exécutés conformément aux prescriptions du présent cahier, en cas de doute sur la terminologie
de certaines opérations, on se référera au D.TU. 59.
Il conviendra de respecter la nature et les pourcentages de diluants, de durcisseurs et de colorants prescrits par les
fabricants pour chaque nature de produit, selon sa destination.
Toutes les opérations accessoires telles que les ponçages, rebouchages, bandes adhésives, masticage, rechampissage,
etc.… sont implicitement comprises dans les conditions du marché et ne pourront faire l’objet d’aucune plus-value.
L’application à la brosse est obligatoire pour les impressions traditionnelles sur tous ouvrages et pour toutes les
couches de peinture sur les métaux.
Pour chaque ouvrage, l’Entrepreneur devra toujours faire constater au Maître d’œuvre la bonne exécution d’une
opération avant l’entreprendre l’opération suivante et en principe, deux couches successives de peinture seront de
teintes ou du moins de nuances différentes afin de permettre le contrôle par rapport à des surfaces témoins.
Le non-respect de ces prescriptions pourra, en cas de doute, entraîner l’exécution d’une couche supplémentaire aux
frais de l’Entrepreneur.
L’Entrepreneur prendra toutes dispositions pour respecter la réglementation du travail, de la sécurité et de la
salubrité, notamment lors de l’exécution de peinture au pistolet ou lors de l’emploi des produits portant des
étiquettes aux teintes conventionnelles.
Raccords avant la réception
L’Entrepreneur aura à sa charge l’exécution de tous les raccords normaux de peinture à exécuter après les mises en
jeux des ouvrages de charpente.
Subjectiles :
- Panneaux métalliques à mailles en losanges (métal déployé)
- Ouvrages métalliques divers : IPE, Cornières, Plats, etc.…
Préparation :
- Ponçage, dépoussiérage
- Impression 1 couche sous-couche glycérophtalique
- Rebouchage
- Ratissage au Rex enduit et ponçage à sec.
Finition mate :
- 2 couches de peinture glycérophtalique mate celluc.
8.9.5. RECEPTION
Elle peut avoir lieu lorsque les vérifications effectuées permettent de constater :
que les feuilles de peinture sont en bon état (absence de craquelures, de cloques, de caillage, de farinage,
etc.…)
que le brillant des surfaces peintes émail est, de plus, du même ordre que celui des échantillons correspondants.
Lorsque ces conditions ne sont pas satisfaisantes, l’Entrepreneur doit procéder à ses frais aux réfections nécessaires.
La réception ne peut être prononcée qu’après nettoyage.
8.9.6. REFECTION
Les réfections doivent être effectuées de manière à éviter toute trace de reprise.
Il s’agit d’accompagner et d’amender pour la nouvelle section autoroutière entre Médenine et Ras Jedir la démarche
actuellement développée par le ministère de l’Equipement, de l’Habitat et de l’Aménagement du Territoire pour
assurer la réalisation de la section autoroutière.
Le DM est le responsable de la Gestion du Marché. Il possède les pouvoirs attribués par le Conseil
d’Administration, notamment pour la mise en œuvre de la gestion contractuelle, commerciale, administrative, des
coûts et des assurances.
Le DP est le responsable chargé de garantir l’exécution de l’infrastructure dans le délai contractuel prévu et dans la
planification approuvée, avec la qualité exigée, en minimisant les coûts, en optimisant les ressources et en
satisfaisant les attentes du Client, tout en sauvegardant le respect des critères de gestion environnementale et sociale
applicables.
Le DT est le responsable de la coordination des activités techniques du chantier, et notamment des points suivants :
contrôle du projet d’exécution ;
vérification et collaboration à l’approbation des documents du Projet ;
contrôle de la distribution et de l’archivage des éléments du projet.
orientation, surveillance et coordination des activités productives, en définissant les priorités et en résolvant
les problèmes qui pourraient apparaître.
Il est également le responsable des questions liées à la Qualité, Sécurité et Environnement, et il doit prendre
connaissance, mettre en place et revoir le PGES en faisant en sorte que tous les collaborateurs respectent ce qui y est
établi, en utilisant les outils nécessaires à cet effet.
Il est enfin responsable de la contractualisation et de l’évaluation des sous-traitants, de la conservation d’une liste
actualisée de ces sous-traitants, et de la mise en œuvre des mesures atténuatrices, correctives et préventives
nécessaires au bon déroulement des travaux.
Le TQSE élabore et révise les documents requis par la qualité, la sécurité et l’environnement des chantiers. Il
s’assure que les activités requises :
soient planifiées et mises en place, en les portant à la connaissance des différentes directions des activités
impliquées, et
contrôlées en vérifiant les Formulaires et en effectuant des inspections aléatoires.
Il donne son avis et participe à la détermination de spécifications pour l’acquisition de substances et d’équipements
dont la manipulation, l’entreposage, le transport ou le fonctionnement présentent des risques pour la sécurité et/ou
pour l’environnement. En outre, il réalise les différentes activités spécifiques de supervision de la sécurité au travail,
et de la préservation de l’environnement des chantiers.
Il promeut l’installation de commissions « Sécurité au Travail » et assiste leur fonctionnement en analysant les
risques, accidents et défauts, afin de trouver leurs causes, pour proposer des mesures préventives et correctives
efficaces et en orientant les travaux statistiques, y compris relativement aux coûts.
Il propose des politiques, programmes, normes et règlement de Sécurité au travail, et vérifie qu’ils sont respectés, et
élabore des plans destinés à prévenir les accidents et les maladies professionnelles, grâce à sa connaissance de la
nature et de la gravité des lésions qu’ils peuvent provoquer.
Il élabore des systèmes de protection contre les incendies, coordonne les activités de lutte contre les incendies et de
sauvetage, et élabore les plans en cas d’urgence et de catastrophes.
Il collabore à la fixation d’exigences d’aptitude pour l’exercice des fonctions, en indiquant les risques qui peuvent
découler de ces exercices.
Il assiste la Direction des Travaux dans la divulgation de l’information aux travailleurs et aux responsables
régionaux, directement ou par l’intermédiaire de ses représentants :
des conditions qui peuvent entraîner des dommages à leur intégrité, et
des mesures qui devront être prises pour éliminer ou atténuer ces risques.
Le TQSE se tient en permanence au courant de l’évolution des dispositions environnementales légales en vigueur
(normes, etc …) et transmet cette connaissance à la direction des travaux.
Par ailleurs, il participe à l’élaboration de projets de déviations et de signalisation, et inspecte les sites des travaux,
en établissant et en délimitant les zones à risque.
Les objectifs de la surveillance et du suivi environnemental pendant la durée des travaux de construction de la
nouvelle section autoroutière sont :
la conformité des travaux avec le permis ;
la justesse des prévisions d’impact contenues dans la présente étude ;
la bonne mise en application des mesures de mitigation des impacts confirmés ;
la suffisance et de l’efficacité des mesures d’atténuation appliquées.
Elle a pour but de permettre d’optimiser les mesures initialement proposées pour la protection des milieux physique,
biologique, humain et socio-économique.
Pour réaliser ces objectifs, la surveillance et du suivi environnemental doivent être basés sur :
un ensemble d’indicateurs jugés pertinents ;
un système efficient de collecte périodique des données concernant ces indicateurs.
La surveillance environnementale est une activité d'inspection, de contrôle et d'intervention visant à vérifier que
toutes les exigences et conditions en matière de protection de l'environnement sont effectivement respectées avant,
pendant et après les travaux. Dans le cadre de la construction du tronçon autoroutier, elle portera essentiellement sur
les aspects suivants :
la mise en place des mesures environnementales et sociales prévues, par la vérification de la mise en
application des mesures de mitigation environnementales et sociales identifiées ;
le respect de leurs engagements contractuels par les Entreprises adjudicataires des travaux, basé sur la
vérification du respect de toutes les clauses environnementales incluses dans les marchés avec le MEHAT ;
le respect des législations et réglementations en vigueur, par la vérification de la mise en œuvre de toutes
les dispositions juridiques relatives aux éléments de l’environnement (air, sol, eau, faune, flore,
déchets…) ;
d’accompagnement pouvant présenter des impacts négatifs spécifiques, tels que l’implantation de la
réalisation de toute étude d’impact additionnelle qui serait requise avant toute mise en œuvre de projets
d’infrastructures stations-services, d’aires de repos, etc…
Il est fortement recommandé que chaque Entreprise adjudicataire d’un lot de travaux mette en place une cellule
d’organisation et de contrôle des chantiers, qui sera responsable entre autres de la validation des objectifs listés ci-
dessus, et ce en étroite collaboration avec la cellule de suivi de la société « Tunisie Autoroutes ». Ce Plan de
Surveillance et de Suivi sera mis en application par les structures de gestion suivantes :
un système administratif pour la planification, la conception et la coordination ;
des mécanismes de vérification périodique du bon fonctionnement de ce Plan de Surveillance et de Suivi ;
un système et des mécanismes de prise de décision quant aux mesures à prendre :
lorsque les résultats laissent entrevoir des problèmes, ou
lorsqu’il faut envisager un remaniement de ce Plan ou encore la modification des mesures
d’atténuation ;
un système informatique pour le stockage, la sortie, l’analyse et la diffusion des données.
Le choix de ces installations portera sur des zones non inondables, dégagées de toute végétation et placées à l’écart
des agglomérations pour éviter les nuisances telles que les bruits, les odeurs d’hydrocarbures, etc ...
Les Entrepreneurs devront installer la base vie à plus de 200 m des points d’eau de surface, afin de parer à tout
risque de pollution des eaux. Des aires aux sols imperméabilisés devront être aménagées pour le stockage des
produits et matériaux de construction, afin d’assurer une protection efficace du sol et du sous-sol. A la fin des
travaux, l’entrepreneur devra remettre en état l’ensemble des aires utilisées, notamment par l’enlèvement des
matériaux restants, par l’évacuation des déchets, par le nivellement des surfaces, et par le démontage et l’évacuation
de toutes les installations.
- L’exécution, l’implantation et l’aménagement des installations de chantiers de travaux dans les sites qui seront
proposés par l’entrepreneur doivent être approuvés par l’Agence Nationale de protection de l’environnement ;
- Les vidanges de l’huile des camions, des engins et des appareils doivent se faire dans des endroits aménagés à
l’intérieur des installations de chantier sans faire aucune opération à l’extérieur qui peut causer la pollution des
eaux, des sols et autres ;
- Accumuler les huiles usés dans des récipients spécifiques, puis les transférer aux stations de lavages et de
dégraissage des voitures agréés ou à la société tunisienne de lubrification (SOTULUB) ;
- La réalisation de bassins non poreux pour accumuler des eaux usés dans chaque installation de chantier de
travaux, les vider régulièrement et de façon périodique et les transporter à la station d’épuration la plus proche.
- La gestion des déchets domestiques durs suivant la loi numéro 46 de l’année 1996 enregistré le 10 Juin 1996 ;
- Chargement et transport de tous les résidus des travaux et des installations de chantiers après la finalisation de
l’aménagement et de l’exécution de l’autoroute ;
- Enlèvement immédiat de toutes pollutions causées par l’entrepreneur, au cours et après les travaux d’exécution
de l’autoroute au niveau des installations de chantiers et à l’environnement du projet ;
- Arrosage des eaux de façon périodique et successive en tenant compte de l’environnement sec du site de projet
dans le but de remédier à l’émission de la poussière dans les chantiers et dans les lieux de stockage des
matières premières (sable, gravier…) et les chemins d’accès , et surtout les zones irriguées limitrophes à
l’autoroute ;
Les tracés choisis pour les déviations, des pistes d’accès aux zones d’emprunts et aux gîtes de dépôt de matériaux et
aux sites de prélèvement de l’eau pour les travaux, devra soigneusement éviter les zones sensibles (habitats) et les
zones sacrées, les lieux de culte, les sites culturels et historiques.
Les Entrepreneurs éviteront l’ouverture incontrôlée de pistes pour leur approvisionnement en matériaux lorsqu’une
même piste peut être utilisée à plusieurs fins.
Les arbres sur ces tracés seront préalablement marqués. L’abattage portera sur les sujets marqués.
Au moment de leur déboisement ou de leur débroussaillage, les emprises des chantiers seront arrosées pour éviter
les envols de poussière. Par ailleurs, on évitera de détruire les bornes topographiques et autres ouvrages relevant du
cadastre.
Les Entrepreneurs seront soumis aux régimes particuliers d’hygiène et de sécurité définis par la réglementation en
vigueur. Ils devront donc veiller à organiser un service médical courant d’urgence dans leurs bases de vie, adapté à
leur effectif de personnel. De plus, ils devront prévoir que leur équipe dispose d’un responsable sécurité, qui veillera
à assurer une sécurité maximum sur le chantier et dans la base-vie, tant pour les travailleurs que pour la population
et autres personnes en contact avec le chantier.
Afin de minimiser les risques d’accidents et les nuisances diverses pour les populations et la faune, un règlement
interne devra être édicté, qui devra être affiché visiblement dans les diverses installations. Ce règlement intérieur
devra mentionner spécifiquement :
les règles de sécurité (vitesse des véhicules, l’interdiction de la circulation des engins lourds durant la nuit
dans les agglomérations) ;
l’interdiction de la chasse ;
le respect des us et coutumes des populations, et des relations humaines d’une manière générale ;
les mesures de prévention contre les MST.
Des dispositions de sécurité seront prises pour les populations riveraines aux sites de l’emprise, des zones d’emprunt
et des zones de dépôt : les chantiers seront balisés et signalés par un pancartage, des barrières seront dressées pour
empêcher le public et les personnes étrangères de pénétrer dans les chantiers
Les Entrepreneurs devront munir leurs ouvriers des équipements de sécurité nécessaires et adéquats, notamment
pour les postes de travail de :
carrières : avec masques à poussière, casques antibruit, chaussures de sécurité ;
terrassement : masques à poussière, bottes, etc … ;
maçonnerie, coffrage, ferraillage et soudure : gants, lunettes et bottes.
L’ouverture de zones d’emprunt et de gîtes de dépôt est réglementée par les lois en vigueur au niveau du pays, et en
particulier les Schémas Directeurs d’Aménagement (SDA) édictés par la Direction Générale de l’Aménagement du
Territoire (DGAT) du MEHAT.
Les Entrepreneurs devront demander les autorisations prévues à la Direction Générale des Carrières (DGC) du
MEHAT pour créer les zones d’emprunt et les gîtes de dépôt prévus pour chaque lot. Une étude d’expropriation sera
entreprise pour déterminer tous les propriétaires dans le cas des terrains privés concernés, pour lesquels les deux
Commissions régionales de reconnaissance et de conciliation détermineront le montant des indemnités
d’expropriation qu’ils devront recevoir.
Au moins un mois avant le début de l’exploitation de la zone d’emprunt ou du gîte de dépôt, les Entrepreneurs
devront présenter à l’ANPE un Cahier des Charges des mesures environnementales, qui proposera le programme
d’exploitation du site en fonction du volume à extraire ou à stocker au cours des travaux, avec en particulier :
une justification du choix des sites, de manière à ce qu’ils ne gênent pas l’écoulement normal des eaux ;
la liste des travaux prévus pour les protéger contre l’érosion ;
le mode opératoire retenu pour limiter au strict minimum la surface à découvrir et pour préserver et
protéger tout végétal de qualité présent.
9.3.2.5 Les spécifications liées à la protection de la faune et de la flore aux alentours des chantiers
Les Entrepreneurs devront protéger toute végétation et culture qui ne gêne pas les travaux. Pour ce faire, ils
veilleront à bien baliser les espaces à préserver, particulièrement les formations végétales et les écosystèmes à
protéger.
Les consignes d’arrosage des zones de terrassement seront rigoureusement observées. Les chantiers seront arrosés
autant que la mission de contrôle l’exigera, et surtout les tronçons des pistes traversant des cours d’eau ou des
agglomérations.
Lors de l’exécution des travaux, l’Entrepreneur devra, lorsqu’il envisage de prélever l’eau au niveau des points
d’eau à utilisation multiples (activités domestiques, pastorales, etc ...), en demander l’autorisation aux différents
utilisateurs. Cette concertation permettra de prévenir les conflits liés à l’usage.
Les pompes utilisées devront être en bon état de fonctionnement, afin d’éviter les fuites de carburant et/ou d’huiles
susceptibles de polluer l’eau affectée à la consommation humaine et animale.
Tous les déversements ou rejets d’eaux usées, d’hydrocarbures et de polluants de toutes natures seront formellement
interdits sur le sol, et dans les eaux de surface et les puits.
9.3.2.7 Les spécifications pour le maintien en parfait état des sites de chantiers
9.3.2.7.1 L’hygiène, la propreté des chantiers et de la base vie et la prévention des pollutions
Les dispositions utiles seront insérées dans le règlement intérieur des diverses Entreprises adjudicataires des travaux.
Le règlement interne mentionnera entre autres :
l’interdiction d’enfouir de déchets et des matériaux de rebut sur le chantier ;
l’interdiction d’évacuer des matériaux de rebut ou de matériaux volatils (essences minérales, diluants pour
l’huile ou la peinture), en les déversant sur le sol ou dans les cours d’eau ;
l’obligation d’une collecte régulière des déchets liquides du chantier et de la base vie, et de leur élimination
par des méthodes appropriées et utilisées en la matière.
Les Entrepreneurs seront tenus de prendre toutes les dispositions utiles pour éviter que les abords des chantiers ne
soient souillés par la poussière, les boues, les déblais, ou tout autre matériau provenant des travaux, et d’éviter la
formation de tas ou de monticules dont la présence entraverait les ruissellements naturels.
Les Entrepreneurs seront «également tenus de limiter les bruits de chantier susceptibles d’importuner gravement les
riverains, soit par une durée exagérément longue, soit par leur prolongation en dehors des heures normales de
travail. Dans la perspective de réduire au minimum les gênes induites pour les riverains, toutes les opérations
sources de bruit devront faire l’objet d’un accord avec l’ingénieur avant d’être entamées, pour :
le contrôle du niveau du bruit de la machinerie lourde ;
une réalisation des travaux uniquement aux heures d’activités régulières autorisées par la réglementation
nationale.
Toute manipulation de substances dangereuses devra être exécutée sous surveillance, et leur entreposage sera réalisé
dans des récipients étanches placés dans des aires d’entreposage sécurisées, à l’épreuve des intempéries et
verrouillées. Le contrôle de l’inventaire des substances présentes sera effectué régulièrement.
A la fin des travaux, les Entrepreneurs feront exécuter les aménagements nécessaires à la remise en état des sites
qu’ils auront utilisés au cours des travaux. Ces remises en état comprendront :
le régalage des matériaux de découverte puis des terres végétales, afin de faciliter la percolation de l’eau, et
l’enherbement et les plantations prescrits ;
le rétablissement des écoulements naturels antérieurs ;
l’aménagement de fossés de garde, afin d’éviter l’érosion des terres régalées ;
l’aménagement de fossés de récupération des eaux de ruissellement et la conservation de la rampe d’accès,
si la carrière est déclarée utilisable pour le bétail ou par les riverains ou si elle peut servir d’ouvrage de
protection contre l’érosion ;
la remise en état du milieu naturel entourant le site, y compris des plantations prescrites.
Après la mise en état conformément aux prescriptions, un procès-verbal de conformité sera dressé.
Au cours des travaux d’excavation et de terrassement, les Entrepreneurs devront faire protéger les racines des
végétaux désignés jusqu’à la ligne d’égouttement, afin qu’elles ne soient ni déplacées, ni endommagées.
Dès le démarrage des chantiers, les Entrepreneurs devront identifier des repreneurs des déchets végétaux (fourrage,
bois de service, bois de chauffe, etc ...) parmi les populations riveraines. Ces déchets ne pourront en effet être brûlés
sur les chantiers qu’après autorisation de l’Ingénieur du bureau de contrôle.
Les Entrepreneurs devront également prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la surveillance et la
protection contre les incendies, selon les directives fournies par la Sécurité Civile.
- à la pose de conduites en PEHD pour le passage des câbles du réseau d’appel d’urgence ;
Le lieu de provenance de l'ensemble des matériaux nécessaires aux travaux relatifs au réseau d’appel d’urgence
devra obtenir l'agrément de l'Ingénieur.
Les conduites PEHD doivent respecter la norme NF T 54072 Ŕ DIN8074/75. Elles doivent être de couleur noire
avec des rainures intérieure avec fils de détections et fils de guidages.
1- SDR 13.6 PF80 PN10 intérieurs 75 millimètre pour les conduites longitudinales
2- SDR 13.6 PF80 PN10 intérieurs 110 millimètre pour les conduites transversales
Nota :
SDR : Standard Dimension Ratio
Le rapport dimensionnel standardisé (SDR) est un nombre arrondi qui exprime le rapport du
diamètre nominal à l'épaisseur nominale (e) pour une pression donnée.
SDR = DN/e
Lu et accepté
Le Président Directeur Général de l’entreprise
«SOROUBAT »
NOUREDDINE HACHICHA
SLIM KARABORNI