COMPTABILITE GENERALE OHADA TOME 1 DEUXIEME PARTIE (Page 154-356) PDF
COMPTABILITE GENERALE OHADA TOME 1 DEUXIEME PARTIE (Page 154-356) PDF
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Le plan comptable général OHADA préconise dans son article 31 que : « le compte
de résultat de l’exercice fait apparaître les produits et les charges distingués selon qu’ils
concernent les opérations d’exploitation attachés aux activités ordinaires, les opérations
financières, les opérations hors activités ordinaires ».
Le classement des produits et des charges permet d’établir les soldes de gestion.
Une activité est dite ordinaire lorsque ses opérations sont récurrentes, courantes ou
fréquentes c’est-à-dire lorsqu’elles se répètent de façon continue au cours d’un cycle.
Sous cette rubrique, on classe les opérations concernant l’achat et la vente des
titres de placement, les fournisseurs des marchandises et matières, des clients ordinaires,
etc…
Une opération est dite hors activité ordinaire lorsqu’elle a un caractère exceptionnel,
non récurrent, non fréquent, mais se réalisant sur le cycle de gestion de l’entreprise. Elle
survient à la suite des changements de structure, des catastrophes naturelles ou des
changements de stratégie.
Sous cette rubrique, on classe les comptes de la classe 8, les opérations concernant
les fournisseurs d’investissement, les créances sur cession d’immobilisations, les ventes
des titres de participation, les créances et dettes sur cession de titres de placement, des
dotations et reprises liées aux provisions d’origine fiscale ou légale, des abandons de
créance, des dons non récurrents.
154
II – LES COMPTES DE GESTION
2.1.1. Charges
2.1.2. Produits
Le résultat d’une période est égale à la somme des produits d’une période (P) – la
somme des charges de cette période ( C) ; d’où : R = P – C.
155
2.3.1. Les comptes de charges des activités ordinaires
N.B. : Leur solde est débiteur ou nul et ne peut pas être créditeur
L’analyse des charges et des produits (article 31) permet d’obtenir en fin d’exercice
neuf (9) soldes qui apparaissent dans le compte résultat prévu par le système comptable
OHADA.
Les soldes pour la plupart présentent un grand intérêt pour l’analyse de la gestion.
Ces différents soldes sont :
- l’entreprise commerciale ;
- l’entreprise industrielle ;
- l’entreprise mixte.
La marge brute sur marchandises est déterminée par le compte « 1321 » qui est la
différence entre les ventes et le coût d’achat (marchandises vendues dans l’exercice).
Elle est celle qui combine l’activité commerciale et industrielle, on calcule donc la
marge brute sur marchandises et la marge brute sur matières premières et fournitures
liées.
Application :
Le chiffre d’affaires HT de la société DIN et Cie est de 250 000 000 au 31/12/N ;
157
Les achats de marchandises s’élèvent à Fcfa 235 000 000 pour la même période. La
variation du stock de marchandises est de Fcfa 190 000, soit un stockage.
____________________
(1)
rabais, remises, ristournes hors factures
Travail à faire :
Solution :
MB = 15 190 000
OU
Valeur Ajoutée = A – B
L’excédent brut d’exploitation est ce qui reste de la valeur ajoutée lorsque les
salaires et les charges sociales sont payés.
159
RF = revenus financiers + transfert de charges financières + reprises
des charges provisionnées financières
- (frais financiers + dotation aux amortissements financiers +
dotations aux provisions financières)
RHAO = A- B
A = produits hors activités ordinaires
B = charges hors activités ordinaires
Le résultat net est la différence entre les produits et les charges liés à l’ensemble
des activités de l’entreprise.
Lorsque le total des produits est supérieur aux charges, le solde créditeur qui
apparaît est un bénéfice (131). Dans le cas contraire, c’est une perte (139)
160
Impôt sur le résultat = (RAO + RHAO) x 38,5%(1).
(1) La détermination de l’impôt se fait selon les règles fiscales, qui seront étudiées
en fiscalité des entreprises.
EXCEDENT BRUT
D’EXPLOITATION (134)
Application :
On vous remet l’extrait de la balance après inventaire au 31/12/N
Travail à faire :
Déterminer le résultat net selon le système comptable OHADA
Solution :
a) Détermination de la Marge Brute sur marchandises
162
1321 Marge Brute marchandises
SC 64 793 900
134 EBE
SC 49 793 900
18 300 18 300
137 Résultat AO
812 5 950 000 4 000 000 822 1 950 000 9 332 200
164
EXERCICES
2) Le résultat net de l’entreprise ETAME est bénéficiaire de 5 000 000 F pour l’exercice
N. Les éléments ci-dessous vous sont fournis :
Travail à faire :
3) Les comptes de gestion de la société SODIP pour l’exercice N sont les suivants :
ELEMENTS MONTANTS
Achats de marchandises 150 000 000
Achats de matières et fournitures 20 000 000
Stock initial de marchandises 4 000 000
Stock final de marchandises 3 000 000
165
Escomptes accordés 100 000
Ventes de produits finis 50 000 000
Stock initial de produits finis 10 000 000
Stock final de produits finis 12 000 000
Annonces et insertions 140 000
Charges de personnel 15 000 000
Timbres fiscaux 50 000
Amendes pénalités et fiscales 450 000
Autres charges 2 000 000
Ventes de marchandises 220 000 000
Primes d’assurances 450 000
Dotations aux amortissements d’exploitation 1 700 000
Escomptes obtenus 250 000
Impôts sur le résultat 20 000 000
Valeurs comptables des cessions d’immob. 2 000 000
Produits (locations) 2 100 000
Voyages et déplacements 5 200 000
Documentation générale 500 000
Pertes sur créances 1 500 000
Gains sur risques financiers 700 000
Cadeaux à la clientèle 300 000
Travail à faire :
Total des facturations aux clients 365 672 000 F, dont : 302 604 000 F de vêtements
fabriqués par la société.
Total des achats de l’exercice : 192 770 000 F dont : 50 400 000F d’achat d’articles
destinés à être revendus « en état ». Le reste étant constitué par des achats de matières
premières et fournitures.
Travail à faire :
Il est l’élément le plus important, assis sur la durée du travail. L’unité de temps est
soit :
- l’heure,
- le jour,
- la semaine,
- le mois, devenu l’unité la plus fréquente, pour des raisons
psychologiques, malgré la longueur inégale des mois du calendrier
grégorien et les perturbations entraînées par les fêtes légales.
167
1.2. Les heures supplémentaires
Cette dernière mesure consiste à obliger l’entreprise à majorer le salaire des heures
fournies au-delà de la durée légale, et appelées pour cette raison heures
supplémentaires.
La durée maximale ne peut excéder 10 heures par jour en général, 8 heures par
jour pour les travailleurs âgées de moins de 18 ans.
Exemple :
168
Au cours du mois de mars N, un employé de la société commerciale, classé en 6ème
catégorie échelon F, a effectué les heures de travail suivantes :
1ère semaine 43h et 2h le dimanche ;
2ème semaine 50h ;
3ème semaine 40h et 3h de nuit ;
4ème semaine 60h
Travail à faire :
1.- Trouver son taux horaire de rémunération sachant que son salaire de base
mensuel est de 123 885 F CFA pour une durée de travail de 40 h/semaine.
2.- Déterminer le salaire rétribuant les heures supplémentaires et déterminer
également le salaire total de cet employé pour le mois de mars N.
Solution :
1) Tableau de répartition des heures
Heures supplémentaires
Semaines Heures Heures
totales normales 20% 30% 40% 50%
1ère 45 40 3 - 2 -
2ème 50 40 8 2 - -
3ème 43 40 - - - 3
4ème 60 40 8 8 4 -
Total 198 160 19 10 6 3
Elles sont admises dans certaines professions pour combler les moments
d’inactivité. C’est dire qu’elles correspondent aux heures normales.
Les heures perdues par suite de grève ou de look-out ne sont pas récupérables.
Si la prime est destinée à récompenser la part prise par le salarié à la vente d’un
bien ou d’un service, elle est appelée commission, par analogie à la rémunération
170
économiquement comparable, mais de nature juridique différente, touchée par des
commissionnaires dans les affaires à la commission.
Exemple : Le cadre Bélinga a été à l’origine d’un chiffre d’affaires de 20 000 000F, et fait
valoir son droit à une commission de 0,25% (soit : 20 000 000 x 0.0025 = 50 000F)
N.B. : La participation des travailleurs aux résultats, assise sur le bénéfice de l’entreprise, n’est
pas, en revanche, considérée comme un élément de la rémunération directe. Elle correspond à
une distribution de bénéfice et est comptabilisée au débit du compte 87.
L’indemnité est accordée au salarié non pas en raison de son travail, mais en
compensation des faits qu’il a exposés où qu’il est censé avoir exposés dans l’intérêt du
service.
Parmi les frais professionnels définis par la CNPS, on peut citer ; l’indemnité de
salissure, de panier, de lait, de bicyclette, etc…
N.B. : L’indemnité de congé a par contre, le caractère d’un salaire, qui correspond à la période
du congé légal annuel. Le terme ambigu, provient du cas exceptionnel où le salarié cesse ses
fonctions avant d’avoir épuisé le droit au congé : l’employeur lui doit alors une indemnité
compensatrice des congés non pris.
Ils se distinguent des indemnités par leur bénéficiaire ; le salarié profite d’un bien
ou d’un service que l’entreprise a acheté auprès d’un tiers ; logement, voiture à
disposition.
L’estimation des avantages en nature est faite selon les taux ci-après, appliqués au
salaire brut taxable :
- logement 15%
- électricité 4%
- eau 2%
- par domestique 5%
- par véhicule 10%
171
- nourriture 10%
Solution :
Base des avantages en nature 370 000 + 80 000 + 160 000 = 650 000
Avantage en nature
Logement = 300 000
Plafond 650 000 x 15% = 82 500
Avantage retenu = 82 500 dans la base imposable
Salaire imposable = 650 000 + 82 500 = 732 500
Le salarié a droit à 1,5 jours de congé par mois de travail soit un congé payé de
1,5 x12 = 18 jours par an. Pendant son congé il perçoit une allocation congé égale à 1/16e
de la rémunération totale perçue pendant la période de référence.
Lorsque le salarié ne travaille pas, le salaire qu’il aurait dû percevoir pendant cette
période est appelé indemnité de préavis. L’indemnité de préavis est payée par la partie qui
refuse le préavis (l’employeur ou le salarié selon le cas).
Elle est due au salarié licencié sans fautes ou pour fautes légères. Le salarié licencié
pour fautes lourdes n’a pas droit à l’indemnité de licenciement.
· En fin d’exercice.
Le montant global des factures des salaires de travail
temporaire est transféré au débit du compte
667 « rémunération transférée du personnel extérieur par le
crédit du compte 637, rémunération du personnel extérieur à
l’entreprise »
Par salaire brut, il faut entendre les sommes versées par l’employeur en
contrepartie du travail fourni par le travailleur dans l’entreprise.
Il comprend :
Le salaire brut taxable est égal au total des traitements, indemnités (y compris
l’indemnité de transport), émolument, pensions et rentes viagères, ainsi que tous les
avantages en nature ou en argent accordés aux intéressés à l’exclusion des allocations à
173
caractère familial destinées à couvrir les frais inhérents à la fonction ou à l’emploi, ainsi
que les réparations des dommages d’accidents de travail.
Le salaire taxable est égal au salaire brut moins les éléments du salaire non
imposable tel que : la prime de représentation, les allocations familiales et une partie des
avantages en nature évalués par le barème des retenues à la source sur salaire fourni par
les services des impôts.
Ce salaire est égal au salaire brut moins la prime de transport plus les allocations
familiales et moins les frais professionnels. Le salaire cotisable est plafonné à 300 000 Fcfa
par mois et par employé.
Le revenu net imposable est le montant brut des sommes payées et des avantages
en nature ou en argent accordés, diminué de l’abattement de 30% (Loi de Finance 2005)
au titre des frais professionnels des retenues fiscales (CFC, RAV,TC) et des cotisations
versées à la CNPS au titre de la retraite obligatoire.
Le salaire brut n’est pas totalement versé à l’employé. L’employeur est tenu
d’opérer certaines retenues à caractère fiscal et social qu’il doit reverser aux tiers
concernés. Il retient aussi en outre les avances et acomptes faits à l’employé, les saisies,
arrêts, etc…
3.1.1. L’IRPP
174
La taxe proportionnelle et la surtaxe progressive ont été supprimées au bénéfice
d’un seul impôt : l’impôt sur le revenu des personnes physiques. La notion de quotient
familial est supprimée au profit d’un abattement unique de 500 000 FCFA annuel. L’IRPP
est entré en vigueur à compter du 1er janvier 2004. Cet impôt concerne tous les
contribuables personnes physiques professionnels et salariés.
Il convient de noter que les salaires mensuels inférieurs à 52 000 F sont exonérés
de l’IRPP.
CALCUL DE L’IRPP
Le calcul de l’IRPP est effectué par application du barème ci-après sur le revenu net
global arrondi au millier de francs inférieur pour tous les revenus imposables des
personnes physiques autres que les revenus de capitaux mobiliers :
Tous ces éléments étudiés ci-dessus sont consignés dans un document appelé
bulletin de paie.
175
3.2. Bulletin de salaire
176
Taux de rémunération (mensuel, journalier,
horaire) ………………………………………
………. Journées à ………………………….
………. Heures à ……………………………
………. Heures suppl. 20% à ………………
………. Heures suppl. 30% à ………………
………. Heures suppl. 40% à ………………
………. Heures suppl. 50% à ………………
PRIMES
…………………………………………..
…………………………………………..
………………………………………….
INDEMNITES
…………………………………………….
…………………………………………....
……………………………………………
177
3.2 de rendement 100% 100% 100%
3.3 d’ancienneté 100% 100% 100%
3.4 d’assiduité 100% 100% 100%
3.5 de responsabilité 100% 100% 100%
3.6 de salissure 100% 0% 0%
3.7 d’outillage 100% 0% 0%
3.8 de technicité 100% 100% 100%
3.9 de panier de nuit 100% 0% 0%
3.10 de bilan 100% 100% 100%
3.11 de sécurité / risque 100% 0% 0%
4. INDEMNITES
4.1 de déplacement 0% 0% 0%
4.2 de lait 100% 0% 0%
4.3 de bicyclette 0% 0% 0%
4.4 de représentation 0% 0% 0%
4.5 de préavis 100% 100% 100%
4.6 de congés 100% 100% 100%
4.7 de sujétion 100% 100% 100%
4.8 de logement 10% de (SB)
4.9 de 13ème, 14ème mois 100% 100% 100%
5. SALAIRE BRUT (SB)
(1) + (2) + (3) + (4)
6. AVANTAGES EN NATURE (AN)
(1) (1)
6.1 logement 5% de (SB) 1 fois sal. Bi 1 fois sal. Bi
6.2 électricité 4% de (SB)
6.3 eau 2% de (SB)
6.4 domesticité 5% de (SB)
6.5 par voiture 10% de (SB)
(1) (1)
6.6 nourriture (n) 10% de (SB) 2.5 fois sal. Bi 2.5 fois sal. Bi
7. SALAIRE IMPOSABLE (SI) (SB) + (AN)
8. SALAIRE IMPOSABLE NET (SI)*70%
9. SALAIRE COTISABLE (a) (SB) + (AN) lim Idem Employeur
300 000
10. SALAIRE COTISABLE (b) (SI)
11. SALAIRE COTISABLE © (SI)
(a) CNPS
(b) CFC & FNE
© CRTV
(1)
Il s’agit du salaire de base horaire de la première catégorie premier échelon.
Exemple 1
178
Prime d’ancienneté …………………………… 17 000 F
Prime de rendement …………………………. 25 000 F
Travail à faire :
Solution :
Le salaire brut = 153 000 + 8 500 + 17 000 + 25 000 = 203 500 Fcfa
b) Retenues fiscales
Revenu net mensuel = [203 500 – 30% (203 500)] - 5 460 – 1 520 – 2 035 – 3 250 =
130 185
179
Tranche de 0 à 1 062 220 on aura :
1 062 220 x 10% = 106 222
IRPP mensuel = 106 222 : 12 = 8 852
Exemple 2
Travail à faire :
Solution :
180
Calcul de l’IRPP
IRPP annuel = 200 000 + 150 000 + 500 000 + 8 636 152 =Total 9 486 152
Soit IRPP annuel = 9 486 152 : 12 = 790 512
CAC/IRPP = 790 512 x 10% = 79 051
Total des retenues : 8 400 + 36 680 + 13 000 + 2 520 + 790 512 + 79 051
= 930 163 Fcfa
Exemple 3
Monsieur ELESSA est employé en qualité de cadre technique. Son salaire taxable
est de 950 000 Fcfa
Travail à faire :
Les employeurs sont amenés à verser des cotisations sociales et des impôts du fait
de l’emploi des travailleurs.
182
Plafonné à 300 000 F par mois et Régime agricole 5,65%
employé Régime enseignant 3,7%
Pension vieillesse d’invalidité Salaire cotisable CNPS plafonné 4,2%
et décès (PVID) à 300 000 F par mois et employé
Crédit Foncier du Cameroun (CFC) Salaire cotisable CFC 1,5%
Accident de travail et de maladie Salaire cotisable CNPS Risque faible 1,75%
professionnelle Risque moyen 3,5%
Risque élevé 5%
Fonds National de l’Emploi (FNE) Salaire cotisable CFC 1%
Application :
Une société commerciale de la place met à votre disposition, les éléments de salaire
de son chauffeur pour le mois de mars N.
Travail à faire :
Solution :
Salaire brut Taxable = 200 000 + 30 000 + 20 000 + 20 000 + 20 000 = 290 000
Salaire cotisable CNPS = 290 000 – 20 000 = 270 000
Calcul de l’IRPP
183
Revenu net mensuel = [salaire imposable – l’abattement de 30%] - la cotisation
CNPS – CFC – TC – RAV
Revenu net mensuel = [290 000 – (290 000 x 30%)] – 7 560 – 2 900 – 3 250
– 1 250
= 188 040
Le revenu net mensuel est ramené à l’année pour le calcul de l’IRPP
Revenu net annuel = 188 040 x 12 = 2 256 480
Abattement unique de 500 000
Base imposable de l’IRPP 1 756 480 Fcfa
Cotisation syndicale
Salaire de base x 1%
200 000 x 1% = 2 000
Total des retenues : 7 560 + 2 900 + 3 250 + 1 250 + 14 637 + 1 463 + 2 000
= 33 060 Fcfa
Net à payer = salaire brut taxable – total des retenues – acompte sur salaire
= 290 000 – 33 060 – 10 000 = 246 940 Fcfa
V - COMPTABILISATION
184
5.1. Principe de comptabilisation
Les charges de personnel sont enregistrées dans les sous comptes de 63, 64 et 66
d’après le schéma :
6611 App. Salaire et commission per. National Sal Base Per. Nat
6621 App Salaire et commission Per. Expatrié Sal Base Per Exp
6612 Prime et gratification Per national Primes et grat Per Nat
6622 Prime et gratification Per espatrié Primes et grat Per Exp
6638 Autres indemnités et avantage divers Indem + HS (Nat et Exp)
422 Per rémunération nette (due) Sal Net
Suivant état de paie au…
43 Organismes sociaux X
5. Comptes de trésorerie X
185
v Reversement à l’Etat des retenues à la source
N.B. : Au moment du paiement de l’avantage en nature, il faut passer l’écriture de charge dans
Le compte considéré : Exemple : loyer pour le compte d’un cadre payé en espèce 50 000F.
186
Application :
Salaire brut
Travail à faire :
187
Solution :
188
EXERCICES SUR LES CHARGES DE PERSONNEL
1) les sommes versées par une entreprise aux personnes suivantes sont elles à
enregistrer dans les charges de personnel ? Justifier votre réponse.
Travail à faire :
Travail à faire :
189
4) Monsieur INOA vient d’être recruté en qualité de Directeur Général du Groupe
ALLY. Les éléments de salaire de Monsieur INOA sont fixés comme suit :
Travail à faire :
190
CHAPITRE 16 : LOGICIEL DE PAIE
Le logiciel de paie permet de traiter les salaires et d’éditer les états. En dehors de
l’aspect fiscal qui est commun à toutes les entreprises, les autres aspects de la gestion
sont spécifiques à chaque entreprise. Il est donc très difficile de trouver sur le marché un
logiciel de la paie qui s’adapte aux règles de gestion de toutes les entreprises. Il varient
donc d’une entreprise à l’autre.
I – LES PARAMETRAGES
Pour accroître les chances de l’utilisation du logiciel de paie par un grand nombre
d’utilisateurs, et pour tenir compte de l’évolution des conventions collectifs, du droit de
travail et de la fiscalité, toutes choses qui influencent la paie, les logiciels de paie sont
dotés d’une base des règles permettant à l’utilisateur d’adapter le logiciel autant que
possible à ses règles de gestion et à l’évolution des paramètres qui influence la paie.
Le paramétrage concerne les données stables c'est-à-dire les données qui ne sont
pas modifiées régulièrement. Il s’agit notamment de la base des règles et des barèmes.
La base des règles permet à l’utilisateur de saisir les différents taux, et d’activer les
différentes options nécessaires au traitement de la paie.
Pour traiter la paie, il faut au préalable saisir le barème des salaires. Cette table est
en relation avec la table personnelle.
191
Exemple : L’entreprise KOULIBALY applique le barème des salaires suivant :
Salaire de
Catégorie Echelon Secteur
base
10 B 304 842 3
10 A 300 000 3
8 A 180 000 3
8 B 185 000 3
5 A 90 000 3
5 D 100 000 3
Chaque personnel dont le champ «Catégorie» aura pour valeur «10», le champ
«Echelon» la valeur «B» et le champ «Secteur» la valeur «3» aura un salaire de base de
304842.
Le barème des responsabilités est une donnée importante pour le calcul de la paie.
Primes/Indemnités
Responsabilité
Transp. Respon Repres Techn.
Taxable Oui Oui Non Oui
Proportionnelle Oui Non Non Oui
Directeur 150 000 50 000
-
Général
Directeurs 20 000 80 000 - 12 000
S/Directeur 15 000 60 000 - 10 000
Chef de service 10 000 35 000 - 10 000
II – LA PREPARATION DE LA PAIE
192
§ le fichier des mouvements variables : saisir le nombre de jours de
présence, les prêts, les acomptes de quinzaine, les primes à caractère
variables, les heures supplémentaires…
Lorsque toutes les données nécessaires au traitement de la paie sont saisies, la paie
se traite sur un simple clic de souris. Il existe deux modes de traitement :
Le traitement de la paie définitive ne se fait que pour tous les employés. Elle est
irréversible. Elle met à jour la base des données et génère automatiquement les écritures.
Les documents générés par les logiciels de la paie sont les suivants :
- le bulletin de paie ;
- le DIPE ;
- les états de virements qui peuvent aussi être sous forme de fichier ;
- les états de billetage ;
- les états de retenue...
193
194
EXERCICE
Travail à faire
e) chaque mois, la S P C remet sur disque à chaque banque ou les salaires sont
domiciliés, une trame. Quel est l’intérêt pour la banque de recevoir les
virements sous forme de fichier ?
g) quel intérêt le logiciel de paie a-t-il à gérer : le billetage de caisse ? les fiches
de paie par section ou localisation des employés ? le DIPE par commune ?
195
Annexe 1
Mensuel Congé Cumul congé Mensuel épargne Cumul épargne Assiette IRPP Assiette CNPS
21 107 125 000 10 270 256.200 392 138 300 000
196
Annexe 3 : Tables d’injection
a) Table « écriture de la paie »
197
198
CHAPITRE 17 : LA CONFIGURATION DE L’ORDINATEUR
L’ARCHIVAGE ET LA RESTAURATION DES
DONNEES
I – LA CONFIGURATION DE L’ORDINATEUR
L’ordinateur est composé d’une partie matérielle visible et tangible appelée
Hardware et des programmes invisibles appelés Software. Le Hardware se présente
comme suit :
CLAVIER MEMOIRE
CENTRALE ECRA
SOURIS
DISQUE(S)
DISQUETTES DUR(S) CDROM
II – LA SAUVEGARDE DE DONNEES
Dans les logiciels de gestion, les données saisies sont sauvegardées
automatiquement dans le disque dur pendant la session de travail. Cependant, compte
tenu du volume très élevé des données présentes sur le disque d’une part et du risque de
perte de données d’autre part, il faut procéder régulièrement aux sauvegardes externes.
Les supports recommandés pour les sauvegardes des fichiers sont :
L’archivage des données dans certains logiciels de gestion crée une nouvelle base
de donnée dans laquelle sont reportées les « à nouveaux » et garde l’ancienne intacte.
Dans ce cas, l’ancienne base doit être copiée sur un support externe et détruite du disque
dur pour libérer de l’espace.
199
Lorsque les sauvegardes mensuelles sont effectuées, les sauvegardes journalières
doivent être détruites. Par contre, les sauvegardes mensuelles doivent être conservées
soigneusement le plus longtemps possible dans un endroit sec.
La restauration permet de remettre sur le disque dur, les fichiers qui ont été
sauvegardés. Elle est nécessaire lorsqu’on veut consulter des données qui ne sont plus en
lignes.
Exemple : un employé désire un bulletin de paie pour une période déjà archivée. Il faut en
ce moment remettre les données concernant le mois en question en ligne.
200
EXERCICES
4) L’imprimante HP 3820 a contient deux ports imprimantes. Lesquelles ? Quelles sont les
avantages pour une imprimante de disposer de deux ports ?
5) La souris Compaq a trois boutons lesquelles ? Donner le rôle de chacun d’eux. Toutes
les souris ont-elles trois boutons ?
7) Une carte mère contient 8 slots d’extension. On désire y monter une RAM d’une
capacité de 64 MO. Quelles sont les solutions possibles (nombre de barrette
mémoire) ?
8) a) Un surfeur fou en navigant sur le Web décide d’enregistrer un site Web de 2 Mo sur
disquette, combien lui en faudra-t-il ?
b) Il utilise un logiciel de compression avant sauvegarde qui lui donne un taux de
compression de 50%, combien lui en faudra-t-il dans ce cas ?
c) Quel est le nom du logiciel de compression installé dans votre machine ?
9) On admet qu’un caractère est enregistré sur un octet. Un texte contenant 2000000 de
caractères peut-il être enregistré dans une disquette 3’’1/2 HD ? Sinon comment peut-
on procéder pour que cela soit possible ?
201
12) Voici la configuration de deux ordinateurs :
Haut-parleur MS-582
MODEM Incorporé
Carte vidéo (palette 32 bit 256 couleurs
couleur)
Carte réseau Incorporée
Carte son Incorporée
Clavier Compaq PS/2 Rhombus 102 touches
Imprimante HP 3820 Epson 8 aiguilles
Lecteur de CD-ROM 32 x 24 x
Lecteur DVD Maxtor -
LE SAGE V6 SAARI
Progiciels Office 2000 Office 2000
ACCESS ACCESS
Advance Netware -
PORTABLES P.U
HP PAVILLON ZE 4500 CELERON 2,4 GHZ/192 Mo/40Go/ Réseau/DVD/CD-
950000 f
RW/15’’/WinXP
202
ECRANS P.U
ECRAN PLAT DELL 17’’ 300.000 f
203
CHAPITRE 18 : LA COMPTABILITE GENERALE DES
ENTREPRISES INDUSTRIELLES
I – INVENTAIRE PERMANENT
1.1. Opérations d’achat des matières premières et fournitures liées
Port Escompte
TVA
Coût d’achat
Remarque :
204
· Le coût d’achat est hors taxes récupérables. Par contre, les taxes ou les impôts non
récupérables font partie du coût d’achat. C’est le cas par exemple des droits de
douanes.
Application :
WADE
DOIT : DOBO
Travail à faire :
Enregistrer cette facture chez DOBO
Solution :
22/12/N
602 Achat matières première & fournit. liées 2 700 000
611 Transport sur achat 100 000
4094 Fourn. Créances/emballages à rendre 150 000
4452 Etat, TVA récupérable sur achat 514 552
4453 Etat, TVA récupérable sur transport 19 250
4454 Etat, TVA récupérable sur services extérieurs 28 875
521 Banque locale 3 485 677
773 Escomptes obtenus 27 000
Davely, s/facture n° V-75
d°
32 Matières et fournitures liées 2 800 000
6032 Variation stocks matières premières 2 800 000
Entrée en stock matières premières
205
1.2. Opération de transformation
Elle conduit à la passation de deux écritures.
Coût d’achat
Coût de production
D 736/7372 C D 36/372 C
Coût de production
D 411/412/521/531/57 C D 702/704 C
Escompte Port
206
D 443 TVA C
TVA
N.B. : Les sorties des matières et des produits fabriqués sont valorisées selon la méthode
PEPS ou la méthode du coût moyen pondéré après chaque entrée.
Application :
DOBO
Doit : BILL
Facture n° 100 du 25/12/N
Produits finis 1 000 000
Escompte 2% 20 000
Net financier 980 000
Port payé 50 000
TVA 19,25% (980 000) 188 650
Net à payer/chèque 1 218 650
N.B. : Le coût de production de ces produits est de 600 000 Fcfa. Les frais de transport
ont été payés en espèces le même jour P.C. n° 16.
Solution :
25/12/N
613 Transport pour le compte tiers 50 000
571 Caisse 50 000
P.C. n° 16
d°
736 Variation stocks produits finis 600 000
36 Produits finis 600 000
Bon de sortie n°……
d°
521 Banques locales 1 218 650
673 Escomptes accordés 20 000
702 Ventes produits finis 1 000 000
781 Transfert de charges 50 000
4431 Etat, TVA facturée/vente 188 650
M/facture n° 100
II – L’ INVENTAIRE INTERMITTENT
Lorsque l’entreprise pratique l’inventaire intermittent, les entrées et les sorties des
stocks des matières premières et des produits fabriqués ne sont pas constatées. Seules les
écritures d’achat ou de vente sont constatées.
207
Application :
Solution :
25/12/N
613 Transport pour le compte tiers 50 000
571 Caisse 50 000
P.C. n° 16
d°
521 Banques locales 1 218 650
673 Escomptes accordés 20 000
702 Ventes produits finis 1 000 000
781 Transfert de charges 50 000
4431 Etat, TVA facturée/vente 188 650
M/facture n° 100
N.B. : En fin d’exercice, on doit annuler le stock initial des matières premières et des
produits fabriqués
D 6032/736/737 C D 32/36/372/371 C
S.I. S.I.
D 32/36/372/372 C D 6032/736/737 C
S.F. S.F.
208
Coût de production Coût de production
TVA TVA
209
3ème PARTIE : OPERATIONS DU CYCLE DE
TRESORERIE
§ Caisse ;
§ Banque ;
§ Chèques postaux.
I – LA DEFINITION DE LA TRESORERIE
210
§ les dépôts sur un compte chèque postal : il s’agit des sommes déposées
par l’entreprise dans un compte ouvert auprès de l’organisme des
chèques postaux. Le mécanisme des retraits est identique à celui du
compte bancaire.
Il s’agit des sommes d’argent mises à la disposition du client, sans que celui-ci n’ait
effectué de dépôt en contrepartie.
Trésorerie de
L’entreprise
- parce que la loi fait obligation aux entreprises de payer par chèque
tous les biens et les services d’une certaine valeur.
2.2.1. Définition
Le chèque est un écrit par lequel une personne tireur qui a des fonds déposés chez
un banquier le tiré lui donne l’ordre de payer une certaine somme au profit d’une
personne désignée le bénéficiaire.
Exemple : SODIP est titulaire d’un compte bancaire à la BICEC. L’entreprise remet
en paiement le 11 octobre N à l’un de ses fournisseurs LES PEINTURES DU LITTORAL un
chèque de 600 000 F pour règlement d’une facture de septembre N.
Ordre de payer
Tireur client SODIP TIRE
Banquier (BICEC)
Au profit
de
Bénéficiaire fournisseur
PEINTURE DU LITTORAL
BP FCFA …………………
SERIEA
CHEQUE N° .…
Le tiré n’est tenu de payer le chèque que si le tireur est créancier pour un montant
égal au moins à celui du chèque. Cette créance est appelée « provision » du chèque.
Le chèque peut être transmis par le bénéficiaire à une tierce personne (par exemple à son
créancier).
Formule d’endossement :
« payer à l’ordre de X »
suivi du lieu, date et signature de l’endosseur.
213
Formule d’endossement
« payer à l’ordre de (nom de la banque)
« valeur à l’encaissement »
lieu, date, signature
2.3.1. Définition
SOCIETE X 099552
C
C B.P. F.CFA
P CENTRE DES CHEQUES POSTAUX MONTANT / AMOUNT
A l’ordre de : ___________________________________________________________________________
To the order of
Adresse : _____________________ C/C N° : _____________________ Centre : _____________________
A _______________ Le : ____________________
Signature
214
2.4.1. Définition
C’est un écrit par lequel une personne qui a des fonds déposés dans une banque ou
dans un centre financier de la poste lui donne l’ordre de prélever une somme déterminée
sur son compte et de la transférer dans le compte d’une autre personne, le bénéficiaire au
profit de qui le virement est émis.
L’utilisation du virement est très répandue dans les entreprises ; elle présente en
effet de nombreux avantages. Le virement évite les risques inhérents aux transferts de
fonds et de plus il limite au maximum les manipulations de documents qu’impliquent
l’émission d’un chèque et sa remise au bénéficiaire.
ß
BANQUE X ORDRE DE VIREMENT
TRANSFER ORDER
Société Anonyme au capital de 3 000 000 FCFA
Agence / Branch :
215
Date d’éxécution : …../ ……/ ….
Virement permanent
Périodicité : …………………………………………
Date début : …../ …../ ….. Date fin : ……/ ……./ …… Nb d’échéances : …………………
Date et Signature
Ce document ne doit comporter ni rature, ni surcharge
sous peine de nullité.
Les particuliers et les entreprises qui sont titulaires d’un compte bancaire ou postal
peuvent être détenteurs d’une carte bancaire. Plusieurs réseaux de cartes bancaires
existent, VISA, American Express, Diners…
Ces cartes sont utilisées comme instrument de paiement chez les commerçants qui
sont affiliés aux réseaux cartes bancaires.
2.5.1. Présentation
Banque X VISA
Electron
N° DE SERIE
216
Le montant des divers paiements effectués par le client avec sa carte bancaire est
prélevé sur son compte bancaire ou postal dans les jours qui suivent les paiements. Les
délais de prélèvement sont variables selon les réseaux.
Transmission Paiement
Centre de traitement
cartes bancaires
Schéma de l’opération
· Un manquant en caisse
Quand le solde du compte caisse est supérieur aux existants réels en caisse, la
différence s’enregistre comme suit :
x x
217
· Un excédent de caisse
C’est lorsque le solde du compte caisse est inférieur aux existants réels en caisse.
La différence s’enregistre comme suit :
x x
Tout mouvement d’espèces doit être appuyé par une pièce justificative qui
mentionne :
- la date ;
- le montant en chiffres et en lettres ;
- le libellé ;
- la contrepartie.
Les opérations bancaires sont enregistrées dans le compte 52 « banques » selon les
principes suivants :
218
Le solde du compte « Banque » tenu par l’entreprise doit être à un moment donné
égal au solde du relevé du compte tenu par la banque. Dans le cas contraire, on
procède à un rapprochement.
Les opérations réalisées sur le compte chèque postal sont enregistrées dans le
compte : 531 « chèque postaux » selon les mêmes principes que ceux utilisés pour le
compte banque.
- 532 « Trésor »
- 533 « Société de Gestion et d’Intermédiation »
- 538 « Autres organismes financiers ».
On peut soit :
a) Au moment du paiement
x x
- Au moment de la vente
219
x x
X Net
X
Application :
La SODIP a payé le 12-01-N :
- la facture n° 02 du fournisseur AWO par chèque 400 000 Fcfa
- les frais de téléphone en espèces 30 000 Fcfa
12/01/N
4011 Fournisseur AWO 400 000
521 Banques locales 400 000
Paiement fournisseur AWO
d°
6281 Frais de téléphone 30 000
571 Caisse siège 30 000
20/01/N
57 Caisse 150 000
4111 Client 150 000
Règlement facture
52 Banque d° 500 000
4112 Client MINE 500 000
Virement du Client MINE
3.5.1. Définition
220
En raison des décalages dans l’enregistrement des opérations de part et d’autre, il
n’en est pas toujours ainsi ; c’est pour cela qu’il convient de les rapprocher.
Exemple : Les chèques émis par nous ont été enregistrés sur le compte banque
dans les livres de l’entreprise, mais si les bénéficiaires ne les ont pas remis à
l’encaissement, ils n’apparaissent pas sur le relevé envoyé par la banque.
Les banques envoient régulièrement à leurs clients un relevé des opérations qu’elles
ont effectuées au cours de la période (semaine, quinzaine, mois).
3.5.2. Principe
Le deuxième travail, les sommes non pointées seront portées dans un tableau
appelé : « Etat de rapprochement ».
221
- Une colonne « Entreprise dans la banque » débit et crédit représentant le
compte de l’entreprise à la banque , dans laquelle on reporte les
opérations comptabilisées par l’entreprise mais que la banque n’a pas
enregistrées dans son compte.
N.B. : Avant de faire tout rapprochement bancaire, il faut s’assurer l’égalité des soldes
initiaux des deux comptes
Lorsque toutes les opérations ont été reportées sur l’état de rapprochement, on tire
les soldes :
Application :
222
Travail à faire :
Solution :
Relevé
223
Etat de rapprochement de la Société Générale au 31/01/N
25/12/N
6052 Fourniture non stockable, élect 22 000
4011 Fournisseur dette en compte 167 750
4021 Fournisseur effets à payer 934 680
6318 Autres frais bancaires 34 712
521 Banques locales 1 159 142
Suivant état de rapprochement
d°
N.B. : L’état de rapprochement est réalisé par les entreprises tous les mois ou toutes les
semaines suivant le volume des opérations.
224
Le logiciel de gestion doit pouvoir prendre en compte les règlements afin de donner
une situation exacte des tiers et de la caisse. De plus en plus les ordinateurs remplacent
les caisses enregistreuses dans les grandes surfaces, les pharmacies… Le tableau ci-
dessus donne les avantages qu’à l’ordinateur par rapport à la caisse enregistreuse.
La caisse décentralisée est un programme qui utilise la même base de données que
la gestion commerciale. Elle fonctionne généralement en réseau pour permettre à
plusieurs caissiers de se connecter. La caisse décentralisée à deux fonctions majeures :
- la facturation
- le règlement.
Pour protéger le patrimoine, il convient que toutes les ventes et tous les achats
soient saisis (manuellement ou par un lecteur de code à barres). Ainsi, à la fin de la
journée, l’administrateur peut générer un document qui récapitule tous les tickets qui ont
été crées dans la journée (ou au courant d’une période) ainsi que la recette de la journée.
Ce document est appelé le « X de caisse ».
X de caisse
SODICAM
225
Date N° régl N° pièce d’affaires
Caisse principale
Regroupement règlements
Espèces 8537750
20/06/N 1 201 6012500
20/06/N 2 202 2525250
Total caisse principale 8527750
Pour éviter les détournements, les droits des caissiers doivent être le plus limité
possible.
EXERCICE 1
226
Chèque CL Douala Chèque CCP N° 4801A
Montant : 250 000 BP F 400 000
N°00290564
Contre ce chèque veuillez payer à
l’ordre de ETS PASCA
La somme de deux cent cinquante mille Contre ce chèque veuillez payer à l’ordre de
francs cfa ETS PASCA
Cpte N° 4200124L Le 07/03/N La somme de quatre cent mille francs cfa)
Client : JAIRUS Cpte N° 11/09/24 Le 12/03/N
Client PAUL
Le déposant :
ETS PASCA
EXERCICE 2
BEN Sarl
227
Doit : Elie
FACTURE DA5 DU 16/10/N
Marchandises 800 000
TVA 19,25% 154 000
Net à payer 954 000
Règlement 60 jours fin de mois
BEN Sarl
Doit : Faith
FACTURE DA6 DU 19/10/N
Marchandises 1 800 000
TVA 19,25% 346 500
Net à payer 2 146 500
Avance le 19/10 versé par chèque de Fcfa 2 50 000
BEN Sarl
Doit : BELL
FACTURE DA7 DU 22/10/N
Marchandises 300 000
TVA 19,25% 57 750
Transport 50 000
Net à payer 407 750
Règlement ½ par chèque ½ en espèces le 22/10
EXERCICE 3
Il vous demande :
228
ANNEXE 1 : GRAND LIVRE BANQUE BICEC « LYDIE COMPTA»
0106 BICEC 185 Remise chèque BICEC 11353 103 319 - 103 319
0606 BICEC 153 Chèque N°0265837 CAMPHARM 206 683 -103 364
0606 BICEC 168 AGIOS du 30/04/05-31/05/05 59 190 -162 554
0606 BICEC 171 Versement en espèce 3 776 500 3 613 946
0706 BICEC Frais extrait de compte 1 282 3 612 664
0706 BICEC Chèque N°0265871 RGLT FRE 320 594 3 292 070
0706 BICEC 163 FRS CERT CHQ N° 0265871 1 282 3 290 788
0806 BICEC 154 Chq N°1132551 Receveur provincial 138 524 3 152 264
0806 BICEC 172 Versement en espèce 3 234 500 6 386 764
0906 BICEC CHQ N°0265871 CNPS 05/05 208 243 6 178 521
0906 BICEC CHQ N0265875 TVA 05/05 78 144 6 100 377
0906 BICEC 155 CHQ N°1132552 CAMT 60 055 6 040 322
0906 BICEC 156 CHQ N° 1132553 AVCE/enregist Bail 968 862 5 071 460
0906 BICEC 164 FRS CERT CHQ N°1132551 1 282 5 070 178
0906 BICEC 165 FRS CERT CHQ N°0265872 1 282 5 068 896
0906 BICEC 166 FRS CERT CHQ N°0265875 1 282 5 067 614
0906 BICEC 174 RSE CHQ N° 2036125C 68935 5 136 549
0906 BICEC 175 RSE CHQ N° SUCCESSION 116 583 5 253 132
1006 BICEC CHQ N°0265874 UC-PHARM 174 069 5 079 063
1006 BICEC CHQ N°0265873 LABOREX 3 648 127 1 430 936
1306 BICEC 167 FRS CERT CHQ N°1132552 1 282 1 429 654
1306 BICEC 181 RSE CHQ BICEC 05132 10 020 1 439 674
1306 BICEC 181 RSE CHQ BICEC 09650 118 850 1 558 524
1506 BICEC 182 RSE CHQ BICEC 11353 25 810 1 584 334
229
2006 BICEC 157 CHQ N°0265838 FRE N°864 ET 960 1 010 759 573 575
2006 BICEC 158 CHQ N°1132555 FACT N°53256 444 605 128 970
2006 BICEC 159 CHQ N°1132556 BIOPHARMA 56 500 72 470
2006 BICEC 160 CHQ N°1132557 ASA 140 000 -67 530
2006 BICEC 161 CHQ N°1132558 REGLT FRE 608 688 -676 218
2006 BICEC 173 FRS DDE ATTION DE DOMICILIATION 6 738 -682 956
2006 BICEC 184 RSE CHQ BICEC N°0288222 METOUCK 135 157 -547 799
2006 BICEC 184 PRCPTES/FRE GPAC 771 387 223 588
2006 BICEC 191 FRAIS EXTRAIT DE COMPTE 1 282 222 306
2106 BICEC 179 RSE CHQ BICEC 14620 7 355 229 661
2206 BICEC 162 CHQ N°1132559 LABOREX 4 451 650 -4 221 985
2206 BICEC 170 Versement en espèce 4 899 000 677 011
2206 BICEC 180 RSE CHQ BICEC 02373 14 215 691 226
2206 BICEC 180 RSE CHQ BICEC 06674 137 347 828 573
2806 BICEC 176 RSE CHQ BICEC N°1175059 320 611 1 149 184
2806 BICEC 177 RSE CHQ BICEC N°1135315 23 850 1 173 034
2806 BICEC 178 RSE CHQ AFRILAND 3377236 115 000 1 288 034
2906 BICEC 183 RSE CHQ BICEC N°0058788 11 860 1 299 894
TOTAL COMPTE 5211000 du 0106N au 3006N 13 890 299 12 590 405 1 299 894
Total cumulé 52110000 du 0101N au 3006N 72 838 019 74 581 426 -1 743 407
TOTAUX 13 890 299 12 590 405 1 299 894
230
14.06 FRAIS CER/CHQ N°1132552 14.06 116 583
14.06 CERTIFICATION CHEQUE N°1132552 10.06 968 862
16.06 CAMTEL 17.06 25 810
20.06 ENCT REM CHQ N° 446633 17.06 1 282
21.06 CHEQUE N° 11322553 22.06 906 544
22.06 REM CH BICEC ENC 449550 23.06 7 355
22.06 FRAIS EXTRAIT DE COMPTE BONANJO 23.06 137 347
22.06 REM CH BICEC SBF 451537 23.06 4 899 000
22.06 REM CH BICEC ENC 452029 24.06 115 000
22.06 REM CH BICEC ENC 452597 20.06 1 010 759
23.06 VERS DEPL 21.06 140 000
23.06 REMISE CHQ/CONF/SBF N°3377236 23.06 6 738
23.06 CRYSTAL 23.06 14 215
23.06 CHEQUE N° 265838 22.06 608 688
27.06 CHEQUE N° 1132557 24.06 4 451 650
28.06 FRAIS ATTESTATION SOLDE 29.06 23 850
28.06 REM CH BICEC ENC 452597 27.06 444 605
29.06 CHEQUE N° 1132558 30.06 320 611
30.06 CHEQUE N° 1132559 01.07 11 860
REM CH BICEC ENC 454460
CHEQUE N° 1132555 204 432
REM CH BICEC SBF 455045 51 105
REM CH BICEC SBF 455626 51 108
4) Une petite entreprise tient un compte « trésorerie » dont le tracé est le suivant :
Le 1er février : le solde débiteur du compte « trésorerie » est 300 000 F (dont 70 000
en caisse, et 80 000 F aux chèques postaux)
03 février : ventes au comptant réglées en espèces 40 000 F par virements
Postaux 325 000 F
04 février : réglé le fournisseur BELLO par chèque bancaire 100 000 F.
10 février : versé en espèces aux chèques postaux 30 000F et en banque 60 000F
12 février : virement postal de 50 000F du client HASSAM
20 février : viré des chèques postaux à la banque 125 000F
5) Le 10 juillet, le solde de mon compte à la SGBC est créditeur de 1 500 000 F dans
les livres de cette banque.
Travail à faire :
a) Définition
C’est un écrit par lequel une personne appelée TIREUR, donne l’ordre à une autre
personne , le TIRE, de payer à une certaine date : échéance, une somme déterminée à un
bénéficiaire qui peut être le tireur lui-même ou un tiers.
232
Tireur Ordre de payer Tiré
Fournisseur – Créancier Client
Débiteur
Bénéficiaire Au profit de
…………………..
Veuillez payer contre cette lettre de change stipulée sans protêt
ACCEPTATION A l’ordre
OU AVAL
………..…………. La somme de :
…………………...
…………………..
TIRE
Signature du tireur TIMBRE
FISCAL
DOMICILIATION
No ………………
§ Bénéficiaire (nom)
Le Bénéficiaire est la personne à qui la lettre de change sera payée. C’est
généralement la même personne que le Tireur.
233
§ Domiciliation
Le paiement de la lettre de change s’effectue théoriquement au domicile du tiré. Le
bénéficiaire devrait donc, à l’échéance, se rendre chez le tiré pour recevoir son
paiement.
§ Acceptation
Par le tirage de la lettre de change, le créancier donne l’ordre à son débiteur de
payer une certaine somme, mais rien ne prouve que le tiré va obéir à cet ordre.
C’est pourquoi la lettre de change peut être présentée à l’acceptation au tiré, avant
l’échéance. Le tiré porte alors la mention :
« Accepté »
Signature du tiré au recto de la lettre de change
§ Sans frais
En principe, le non paiement de la lettre à l’échéance doit être constaté par un acte
authentique appelé « Protêt ». Le protêt est dressé par un Huissier.
Mais dans la pratique, afin d’éviter le coût du protêt, la clause « sans protêt » est
portée sur la lettre de change. Cette mention dispense le bénéficiaire de faire dresser un
protêt en cas de non paiement, il peut immédiatement engager les poursuites contre son
débiteur défaillant.
Banque
Le bénéficiaire d’une lettre de change peut utiliser les services de la banque à son
choix, selon deux procédés :
234
§ La remise à l’encaissement : c’est alors la banque du bénéficiaire qui,
à l’échéance de l’effet, se charge d’en recouvrer le montant auprès du
tiré ou de son domiciliataire. Le service rendu par la banque est
rémunéré par une commission.
Le bénéficiaire d’une lettre de change qui la remet à sa banque utilise, suivant les
cas, un bordereau de remise à l’encaissement ou un bordereau de remise à
l’escompte.
1.1.2.1. Définition
C’est un écrit par lequel une personne appelée souscripteur, s’engage à payer une
somme déterminée à une certaine échéance à l’ordre d’un bénéficiaire.
___________
___________ Le Au B.P.F.
___________
Contre le présent Billet à Ordre nous paierons
A l’ordre de ______________________________________________________
AVAL ________________________________________________________________
La somme _______________________________________________________
________________________________________________________________
(Valeur en
Souscripteur
Timbre
Fiscal
N° Domiciliation Signature
235
1.2.1. La lettre de change et le billet à ordre sont des
instruments de mobilisation de créance
Exemple : X doit 150 000 F à Y payable à fin avril à la suite d’une vente de marchandises.
Avant l’échéance, Y peut tirer sur X une lettre de change payable à la fin avril. X va
accepter cette lettre de change.
Le bénéficiaire d’une lettre de change ou d’un billet à ordre peut l’utiliser pour
« payer » ses propres dettes.
Exemple : Si Y doit à T une somme de 150 000 F payable à fin avril, il peut le payer en lui
transmettant la lettre de change acceptée à son profit.
On distingue :
§ Tous les signataires d’un effet sont solidaires quant à son paiement.
236
II – LA COMPTABILISATION DES EFFETS DE COMMERCE
- Des traites tirées par l’entreprise sur ses - Des traites et billet à ordre acquittés à
débiteurs l’échéance par les débiteurs
- Des billets souscrits par les débiteurs à l’ordre - Des effets endossés par l’entreprise à l’ordre
de l’entreprise des tiers :
- Des traites et billets endossés par les * Pour paiement
débiteurs à l’ordre de l’entreprise * Par suite de négociation
- Des annulations d’effets
- Des effets acquittés par l’entreprise à - Des traites tirées par les créanciers sur
l’échéance l’entreprise et acceptées par celle-ci
- Des effets annulés - Des billets souscrits par l’entreprise à l’ordre
de ses créanciers
Remarque : Les comptes « effets à payer » et « effets à recevoir » sont utilisés aussi bien
pour les lettres de change que pour les autres effets de commerce. C’est pourquoi l’intitulé
de ces comptes comporte le mot « effet ».
Pour mobiliser sa créance, SODIP tire sur Société Togolaise des Pagnes le 15 juin,
une lettre de change, acceptée le 20 juin et revenue le 21 juin.
Travail à faire :
Solution :
10/06/N
411 Clients 238 500
701 Ventes de marchandises 200 000
443 Etat, TVA facturée 38 500
(N/facture à Aurore)
15/06/N
10/06/N
601 Achat de marchandises 200 000
4452 TVA récupérable s/achats 38 500
401 Fournisseurs, dettes en compte 238 500
(Suivant facture de SODIP)
15/06/N
238
Remarque : Il arrive que le fournisseur présente la traite à l’acceptation du client en
même temps que la facture. Dans ce cas, le fournisseur évite l’emploi du compte 411
« clients ».
15/06/N
412 Clients, effets à recevoir en portefeuille 238 500
701 Vente de marchandises 200 000
443 Etat, TVA facturée 38 500
Facture de vente n°……….
15/06/N
601 Achats de marchandises 200 000
445 Etat, TVA récupérable 38 500
402 Fournisseur, effets à payer 238 500
Facture achat n°……….
Les lettres de change non domiciliées (cas très rare dans la pratique) sont
encaissées directement par le bénéficiaire auprès du tiré. On dit que le paiement est
quérable, c’est-à-dire que le bénéficiaire doit aller le chercher (le quérir) au domicile du
tiré.
Exemple : DECOMETAL a tiré une lettre de change de 178 875 F à échéance du 31 mars
N, sur M. FOUCAULT qui a fait décorer un véhicule pour une cérémonie d’inauguration de
son magasin. M. FOUCAULT n’a pas domicilié la lettre de change.
239
D 57 Caisse C D 412 « Clients effets à recevoir » C
L’effet de commerce est domicilié. La domiciliation est l’indication sur l’effet du lieu
où l’effet doit être présenté à l’échéance pour être payé.
240
A l’échéance de l’effet, soit le 31 mai, la BICEC avise le bénéficiaire de l’opération
d’encaissement. L’opération d’encaissement par l’intermédiaire d’une banque se déroule
en deux temps :
Le 31 mai N (un ou deux jours après) la banque avise DECOMETAL que la lettre de
change a été encaissée et qu’une somme a été portée sur le compte du bénéficiaire.
Exemple : La banque BICEC retient une commission de 4 550 F par effet encaissé. La TVA
sur la commission est de 4 550 x 19,25% = 875 F
DECOMETAL reçoit donc, dans son compte bancaire le montant net de l’opération soit :
241
L’enregistrement comptable est le suivant chez DECOMETAL :
173 450
2ème étape : Quelques jours plus tard, la banque porte sur le compte de son client le
montant net de la remise à l’escompte, après prélèvement des agios.
La situation de l’effet entre ces deux dates est comptabilisée en utilisant le compte
transitoire 415 « Clients, effets escomptés non échus ».
Le bénéficiaire d’un effet qui a besoin de fonds avant l’échéance de celui-ci peut
vendre son effet à son banquier ; on dit qu’il négocie son effet. Le banquier lui remet la
valeur de l’effet, diminuée des agios (c’est la valeur escomptée).
Remarque :
- Au Cameroun, les agios sont soumis à la TVA
- Le banquier fait le décompte des agios et de la valeur escomptée sur un
document appelé « bordereau d’escompte ».
Application :
Le 20 février, MBOUDOU négocie auprès de son banquier une lettre de change tirée sur
MANGA, d’un montant de 1 275 000 F dont l’échéance est fixée au 20 mars. Taux
d’escompte : 24% l’an, commission : 2% de la valeur nominale.
ß
BANQUE X ORDRE DE VIREMENT
TRANSFER ORDER
Société Anonyme au capital de 3 000 000 FCFA
Agence / Branch :
Escompte en intérêts
Escompte en valeur
Crédit après encaissement
Exemplaire banque
Ets payeur & lieu de paiement Nom du tiré Echéance Montant
243
Nombre d’effets : Total général :
Escompte : e = c x t x n
360
1 216 210
9 490
Suivant bordereau d’escompte
D 565 « Escompte de crédit ordinaire » C D 415 « Clients, effets escomptés non échus » C
Ainsi TICKY a réglé sa dette envers SAME. Celui-ci, devenu le nouveau bénéficiaire
encaissera le montant de la traite le 31 janvier.
Les parties vont convenir d’un taux d’intérêt. Ces intérêts constitueront une charge
financière pour l’un et un produit financier pour l’autre.
Des incidences peuvent survenir dans le règlement des effets de commerce ; elles
proviennent souvent des difficultés de trésorerie du tiré.
§ La prorogation de l’échéance
- la prorogation de l’échéance
- l’annulation d’un effet et son remplacement par un autre effet à
l’échéance plus lointaine
· Chez ETAME
Il y a :
40 000
52 700
7 700
247
D 7078 « Autres produits accessoires » C
5 000
· Chez MASSANGO
Il y a :
248
Dans ce cas, le tireur enregistre la récupération de l’effet et les frais annexes, puis
l’annule et créé un nouvel effet.
Exemple : Xavier réclame à la BICEC l’effet de 320 000 F qu’il avait remis à l’encaissement
au 30 mai N. Frais 6 000 F, TVA 19,25%. Il annule l’effet ; intérêt 38% l’an. Nouvelle
échéance 30 juillet N
7 155 6 000
- Annulation de l’effet
6 000
249
20 267 31 323
5 056
· Chez le tiré
5 056
Le tireur hésite toujours à réclamer l’effet à la banque (ou au nouveau porteur) aux
motifs suivants :
250
- La restitution peut ne pas être possible (réescompte) de l’effet ou
échéance très rapprochée) ;
- Le retrait d’un effet jette du discrédit sur le tireur et le tiré.
Souvent, le tireur avance les fonds au tiré pour lui permettre de faire face à
l’échéance.
· Chez le tireur
X X
D 78 « Transfert de charges » C
Frais
X X
251
- Constatation des fonds reçus
X X
Frais
X X
Lorsque le tiré n’a pas prévenu le tireur de son incapacité de respecter l’échéance,
l’effet, présenté à l’encaissement à l’échéance, sera impayé.
252
Exemple : le 20 avril NDONGUE a remis à l’encaissement à sa banque une traite sur
NGUIDJOL de 210 000 F à l’échéance du 30 avril. Le 05 mai, il reçoit un avis d’impayé.
Frais 15 400 F, TVA 19,25%.
Solution :
Les frais sont toujours à la charge du tiré, étant donné qu’il est à l’origine de
l’impayé.
18 365 18 365
Règlement des frais
18 365
Avis d’impayé n° ………………..
253
Exemple : Même thème que ci-dessus, mais la traite avait été escompté.
18 365
Constatation traite impayé
18 365 18 365
Imputation des frais
Exemple : Même thème que ci-dessus, mais la traite avait été endossée à l’ordre d’un
fournisseur.
18 365 18 365
Intérêt sur traite
254
· Chez NGUIDJOL (Client)
18 365
Traite impayé
255
EXERCICES
1) Effets de commerce
La SA NAIM spécialisée dans la vente des livres scolaires a effectué beaucoup d’opérations avec les
libraires lors de la rentrée scolaire N, et particulièrement avec la librairie TILA et le client LANGA.
D’Août à Octobre il a réalisé les opérations ci-dessous.
- 28/08/N : Remise à l’encaissement d’un effet à recevoir d’un montant de 300 000 Fcfa sur
son client « la librairie TILA » à échéance du 31/08/N.
- 03/09/ N : Emission d’un effet à recevoir pour une vente de 750 000 Fcfa au client LANGA
du 07 août N , échéant le 30 novembre N.
- 04/09/ N : La S.A. NAIM endosse au profit de son fournisseur MANNE l’effet de Fcfa 750 000
sur LANGA.
- 08/09/ N : Remise à l’escompte d’un effet sur Pierre d’un montant de Fcfa 270 000, que la
SA NAIM avait en portefeuille.
- 10/09/ N : Avis de la banque informant l’entreprise NAIM que l’effet à recevoir sur TILA au
31/08/2005 est revenu impayé. Frais d’impayé : 8 000 Fcfa HT.
- 12/09/ N : Etablissement d’un nouvel effet tiré sur TILA à échéance du 30/09/N,
comprenant outre le montant du premier effet impayé, un intérêt de retard de
Fcfa 5 000 et les frais d’impayé de 10 000 F HT
- 02/10/ N : La banque informe la SA NAIM de l’encaissement au 30/09/N de l’effet sur
TILA.
- 20/10/ N : Réception d’un chèque de Fcfa 820 000 du client YACOB à valoir sur sa dette de
Fcfa 1400 000. Il nous informe que devenu totalement insolvable, il ne pourra
régler le solde de sa dette.
Travail à faire :
256
2) Présenter l’analyse comptable des opérations ci-dessous dans la comptabilité de
BEN.
CL DLA
Bordereau de remise des effets à l’encaissement Date le 28/03/N
Montant Echéance Lieu de paiement Nom du tiré N°
428 000 31/02/N SGBC DLA BATLEM EC 06
263 000 1er/04/N BICEC DLA LUCA EC 18
691 000 Le déposant
CL Douala
Bordereau de remise des effets à l’escompte Date le 25/03/N
Montant Echéance Lieu de Nom du tiré N°
paiement
215 000 26/04/N SCB Douala Josué 13
285 000 28/04/N SGBC Douala Joël 17
500 000 Le déposant
CL Douala
Avis de crédit N° 100190
Avis de crédit AC 09/04
Escompte traite N° 13 et 17 CL DLA
Net porté en compte : 485 000 Encaissement
Agios : 15 000 Traite EC06
(dont TVA 2888) Net porté en compte : 406 000 fcfa
Commission : 17 886
Le 28/03/N TVA 4114
CL DLA
Le 05/04/N
Avis de débit N° AD 10/04
CL DLA
Retour impayé
Traite EC18
Nominal : 263 000
Frais d’impayés : 9 600
Le 05/04/N
BEN Sarl
DOIT : David
FACTURE DA4 DU 06/10/N
Marchandises 300 000
TVA 19,25% 57 750
Net à payer 357 750
Règlement par traites à 45 jours
BEN Sarl
DOIT : Elie
FACTURE DA8 DU 28/10/N
Marchandises 250 000
TVA 19,25% 48 125
Net à payer 298 125
Règlement par traite à 60 jours reçu le 30/10/N
257
3) Présenter l’analyse comptable des opérations suivantes, ainsi que le compte
« clients effets à recevoir en portefeuille » (solde au 30 juin 800 000 F).
1er juillet : Reçu de NDOBO, traite n° 72 sur ETAME, endossé à mon ordre, 200 000 F
au 31 juillet
05 juillet : Tiré traite n° 73 sur EPEE 80 000 F au 30 octobre N
15 juillet : Souscrit billet à ordre de Paton, 500 000 F au 30 novembre
20 juillet : Négocié à la SGBC, la lettre de change n° 72, agios 6 000 F, TVA au taux
normal
31 juillet : Encaissé directement traite n° 69 sur MBONDO, 250 000 F
4) SODIP a tiré sur JOLY une lettre de change de 500 000 F à fin novembre, à
l’ordre de MBOCK. MBOCK a endossé l’effet à l’ordre de NDEBI qui l’a négocié auprès de la
BICEC.
Cet effet est impayé à l’échéance. Frais décomptés par la BICEC 25 000 F. Chaque
endossataire se retourne contre son propre endosseur, frais récupérés par chaque
endossataire 225 F
5) Le 10 février, notre client CAMUS nous avise qu’il ne pourra payer la traite de
300 000 F au 28 février. Nous annulons l’effet qui se trouve dans notre porte feuille et
adressons à CAMUS, le 15 février une nouvelle traite à fin mars, dont le principal est
augmenté des frais de timbre fiscal, des intérêts de retard de 8% (calculés par jour) et de
3 000 F de frais de gestion. La nouvelle traite est domiciliée au Crédit Lyonnais.
05 janvier : Reçu du client MBAMBA le billet à ordre n° B05 de 750 000 F pour règlement
d’une facture , échéant au 31 mars N .
10 janvier : Tiré sur DATI la lettre de change n° LC25 de 540 000 F (acceptation le
Même jour échéant le 20 avril.
13 janvier : Tiré sur OWONA à l’ordre du fournisseur NGAKE la lettre de change n° LC26
de 800 000 F échéant le 25 février.
14 janvier : Endossé le billet à ordre n° B05 du 05/01 à l’ordre de BIBI, fournisseur
d’investissement.
20 janvier : Achat de marchandises 2 200 000 F HT, remise 10% TVA au taux général ,
règlement ½ par chèque et le reste par billet à ordre n° B015 échéant le 20
mars
24 janvier : Remise à l’encaissement à la SGBC, de la lettre de change n° LC 15 de
650 000 Fcfa tirée sur le client EBOA en décembre N-1
27 janvier : Reçu de la SGBC l’avis de crédit sur remise du 24/01. Net porté en compte
635 000 F.
258
7) Négociation des effets de commerce
Travail à faire :
259
CHAPITRE 21 : LOGICIEL DE GESTION COMMERCIALE
La gestion commerciale sur ordinateur se fait à l’aide des logiciels tels que : Sage,
Le Sage Gestion Commerciale, Saari gestion commerciale... Elle a pour objet :
- la gestion de stocks ;
- la gestion des tiers ;
- la gestion de la caisse ;
- la mise à jour de la comptabilité…
La création d’au moins un dépôt est un préalable à tout traitement dans le logiciel
de gestion commerciale.
Le logiciel de gestion doit calculer les impôts et taxes et les retenir à la source ou
non. Il doit offrir la possibilité de créer plusieurs taux de taxe.
Exemple : dans le logiciel Sage gestion commerciale, la création d’un taux de taxe
s’effectue de la manière suivante :
260
IV – LA GESTION DES ARTICLES PAR CATEGORIE OU FAMILLES
Il arrive souvent que les produits présentant les mêmes caractéristiques fassent
l’objet d’un même traitement.
Exemple : dans une pharmacie, les produits de beauté sont soumis à la TVA tandis que les
médicaments ne le sont pas. Pour cette raison la pharmacie a intérêt à classer ses produit
en « Produits de beauté » ou « produits soumis à la TVA » et en « médicaments » ou
« produits non soumis à la TVA »
Les traitements à appliquer à une catégorie d’article peuvent être les suivants :
Avant de saisir les familles ou catégories d’articles dans le système, il est préférable
de les enregistrer manuellement sur une fiche qui peut se présenter comme suit :
Les informations nécessaires pour la création d’une fiche d’articles sont les
suivantes :
Un champ est dit à renseignement obligatoire lorsque l’information qui doit y être
saisie est obligatoire pour les traitements.
5.2. Tarification
Lors de la création d’une fiche d’article, il faut absolument saisir son prix
d’achat (ceci permet d’évaluer les sorties et le stock final) et le/les prix de vente.
Ici c’est la qualité du client qui est visée. Lors de création de chaque client,
Il faut alors préciser s’il est revendeur ou grand publique. La quantité achetée
n’importe pas.
Avant de saisir les articles et les tarifs dans le système, il est préférable de les
enregistrer dans la « table articles » qui peut se présenter comme suit :
262
b) Le prix peut être fixé pour tenir compte de l’importance de la
vente.
Ici seuls les quantités achetées déterminent le prix à appliquer. Aussi, lors de la
création de la fiche de l’article il faudrait saisir les conditions de prix.
Exemple : les modalités de gestion des articles dans le logiciel « Le Sage » sont les
suivantes :
Avant de créer les fiches clients, il est préférable de les enregistrer dans une fiche
qui présente comme suit :
N° de Banque
Catégorie
Code client Intitulé Adresse compte
Désignation n° compte tarifaire
collectif
Clients clients
CLT00000 - 4110000 - -
comptoir comptoir
Quincaillerie BP 12 Longkak
CLT00001 4110000 CBC 548161 grossiste
COULIBARY Yaoundé
Quicaillerie BP 415 Marché
CLT00002 4110000 SCB-CL 084557 grossiste
WATTARA central Yaoundé
BP 25 Akwa BICEC
CLT00003 TRAORE 4110000 32548-W détaillant
Douala Akwa
Avant de créer les fiches fournisseurs, il est préférable de les enregistrer dans une
fiche qui présente comme suit :
263
N° de Banque
Code
Intitulé Adresse compte
fournisseur Désignation n° compte
collectif
FRS00000 Fournisseur divers - 4010000 - -
N.B. : - Les sommes payées et celles restant dues par chaque client et chaque fournisseur sont
obtenues par la génération de l’échéancier client et l’échéancier fournisseur ;
- Les sommes payées ou dues à l’Etat concernant soit la TVA soit le précompte sur achat
sont obtenues par la consultation des comptes concernés.
Un logiciel de gestion doit permettre la mise à jour des stocks, tiers, tarifs…
La mise à jour du stock se fait soit en terme d’entrée en stock, soit en terme de
sortie.
Chaque fois qu’un achat est effectué, la facture ou le bon d’entrée en stock doit
être saisie pour mettre à jour le stock.
264
Références Catégorie ou Quantité Codes
Désignation
articles famille d’article achetées fournisseurs
CHAOR42 Chaînes mailles fines BIJOUXOR 0 FRS00001
Exemple : saisir les articles suivants vendus le lendemain des achats ci-dessus.
Solution :
CLT00000 CLT00001
Réf Qté PU Montant HT Réf Qté PU Montant HT
CHAOR42 25 200 000 5 000 000 CHAAR/VAR 14 150 000 2 100 000
TVA 19,25% 962 500 TVA 19,25% 404 250
Précompte Précompte
50 000 21 000
1% 1%
Net à payer 6 012 500 Net à payer 2 525 250
Après avoir imprimé l’état d’inventaire il faut saisir les données de l’inventaire
physique pour mettre à jour les stocks.
265
Exemple : Considérant l’exemple précédent, les données de l’inventaire extra-comptable
sont les suivantes :
Travail à faire :
Comment procéder pour mettre à jour les stocks ?
Solution :
Pour mettre à jour les stocks, il faut saisir le stock réel comme suit :
La mise à jour des tiers se fait lors de la facturation et de la saisie des règlements.
Le logiciel de gestion doit pouvoir prendre en compte les règlements afin de donner
une situation exacte des tiers et de la caisse. De plus en plus les ordinateurs remplacent
les caisses enregistreuses dans les grandes surfaces, les pharmacies… Le tableau ci-
dessus donne les avantages qu’à l’ordinateur par rapport à la caisse enregistreuse.
266
Génération du X de caisse Génération du X de caisse
Génération des tickets de caisse Génération des tickets de caisse
Mise à jour des stocks néant
Génération des écritures néant
Génération des factures néant
Génération des échéanciers de paiement néant
Mise à jour des comptes tiers et des stocks néant
La caisse décentralisée est un programme qui utilise la même base de données que
la gestion commerciale. Elle fonctionne généralement en réseau pour permettre à
plusieurs caissiers de se connecter. La caisse décentralisée à deux fonctions majeures :
- la facturation
- le règlement.
Pour protéger le patrimoine, il convient que toutes les ventes et tous les achats
soient saisis (manuellement ou par un lecteur de code à barres). Ainsi, à la fin de la
journée, l’administrateur peut générer un document qui récapitule tous les tickets qui ont
été crées dans la journée (ou au courant d’une période) ainsi que la recette de la journée.
Ce document est appelé le « X de caisse ».
X de caisse
TRAORE
Caisse principale
Regroupement règlements
Espèces 8537750
20/06/N 1 201 6012500
20/06/N 2 202 2525250
Total caisse principale 8527750
Pour éviter les détournements, les droits des caissiers doivent être le plus limité
possible.
267
IX – LES CODES A BARRES
A chaque article est collée une étiquette. Ainsi, lors de la facturation, l’utilisateur se
sert d’un lecteur de code à barres pour lire les informations contenues sur l’étiquette. A la
lecture, la facture est automatiquement renseignée et l’opérateur n’a plus qu’à la valider et
saisir le règlement.
Le volume des opérations traitées par les logiciels de gestion commerciales est
très élevé pour être saisi manuellement.
Exemple : dans les grandes surfaces, de milliers de factures et de tickets peuvent être
établis par jour. Il serait fastidieux pour le comptable de les ressaisir manuellement dans
le logiciel de comptabilité. Le logiciel de gestion commerciale qui les édite doit donc en
même temps générer les écritures qui en découlent.
La génération des écritures suppose à la fois l’existence d’un plan de compte et des
journaux. Les comptes et les journaux relèvent de la comptabilité tandis que les
documents commerciaux relèvent de la gestion commerciale. Pour générer les écritures
comptables, il faut donc une interface entre la comptabilité et la gestion commerciale.
Elle peut être schématisée comme suit :
268
Exemples : Sage Saari, Sage…
XI – LES ETATS DE SYNTHESE
269
EXERCICES
2) La société SOKPOLI est spécialisée dans le commerce général. Elle utilise un logiciel de
comptabilité et un logiciel gestion commerciale. A partir du logiciel de gestion
commerciale, les écritures comptables sont générées automatiquement sur clic de
souris et injectées à la comptabilité. On vous communique les informations en
annexe :
Travail à faire :
270
Annexe 1 : Table « Fiche d’une société »
Propriétés Occurrences
Sigle SOKPOLI
Raison sociale SOKPOLI
Date de début de 01/01/2006
session
Date de fin de session 31/12/2006
Mode de travail Affiné DSF
début 0
Age de société 0
Amortissement Traitement mensuel
N°
N° de compte Intitulés
OHADA
4011 40110000000 Fournisseurs
4111 41110000000 Clients
4452 44520000000 TVA récupérable
4431 44310000000 TVA facturée
4441 44410000000 Etat TVA due
4428 44280000000 Précompte sur achats
571 57110010000 Caisse principale
6011 60110010200 Achat de marchandises
7011 70110010200 Vente de marchandises
7078 70780010100 Autres produits accessoires.
271
Annexe 5 : Table « tiers »
272
Annexe 11 : Table «vendeurs-caissiers » Annexe 12 : Table «Caisses »
Caissière Caissière Caissière Caissière
Intitulé Intitulé
principale secondaire principale secondaire
Nom Ngongang Djombi Intitulé Caisse Caisse
Prénom Marlyse Elise principale secondaire
Dépôt DP1 DP1
Caissier par Ngongang Djombi
défaut Marlyse Elise
Code journal CAS CAS
Références Catégorie ou
Désignation Quantités
articles famille d’article
Fer08 Fer de 8 MATCONS 5000
Fer10 Fer de 10 MATCONS 7600
Fer12 Fer de 12 MATCONS 3800
273
Annexe 16 : Facture d’achat et Bons de commande
QUIFE
BP 701 Yaoundé
FRANCE FER R069910640021P
BP 02154 Paris
Bon de Cde :n° 231 Sté SOKPOLI
Facture FFER0124 Sté SOKPOLI Echéance : Le 14/01/2006 Le 14/01/2006
Echéance : 20/02/2006 Le 06/01/2006 N° contr : C069940865021X
N° contr : C069940865021X Réf Désignation Qté Observation
Montant Fer08 Fer de 8 250
Réf Désignation Qté PU
HT Fer10 Fer de 10 500
Fer12 Fer de 12 400
Fer08 Fer de 8 6000 1000 6000000
Fer10 Fer de 10 1000 1500 1500000
Fer12 Fer de 12 2000 2000 4000000
Net à payer 1150000
QUIFE QUIFE
BP 701 Yaoundé BP 701 Yaoundé
R069910640021P R069910640021P
Bon de Cde :n° 238 Sté SOKPOLI Bon de Cde :n° 245 Sté SOKPOLI
Echéance : 24/01/2006 Le 24/01/2006 Echéance : 30/02/2006 Le 30/01/2006
N° contr : C069940865021X N° contr : C069940865021X
QUIFE QUIFE
BP 701 Yaoundé BP 701 Yaoundé
R069910640021P R069910640021P
Bon de Cde :n° 238 Sté SOKPOLI Bon de Cde :n° 245 Sté SOKPOLI
Echéance : 24/01/2006 Le 24/01/2006 Echéance : 30/02/2006 Le 30/01/2006
N° contr : C069940865021X N° contr : C069940865021X
Réf Désignation Qté Observation Réf Désignation Qté Observation
Fer08 Fer de 8 Fer08 Fer de 8 500
1000
Fer10 Fer de 10 242
Fer10 Fer de 10 1252
Fer12 Fer de 12 590
Fer12 Fer de 12 1410
274
Fer12 Fer de 12 2080
275
CHAPITRE 22 : LES TITRES DE PLACEMENT
I – LA DEFINITION
Ils sont acquis à titre spéculatif pour utiliser les excédents temporaires de liquidité
de l’entreprise.
Comprend :
Les commissions sur achat de titres ne sont pas comprises dans le coût
d’acquisition. Il en est de même des courtages, honoraires etc…
En principe :
- pour les titres cotés, on les évalue au cours moyen du dernier mois ;
- pour les titres non cotés, on les estime à la valeur probable de réalisation.
276
2.3. Valeur au bilan
Seuls les risques de perte sont pris en compte et donnent lieu à la dotation d’une
charge provisionnée d’exploitation.
Lorsqu’une cession porte sur une partie des titres d’une même catégorie, d’une
même société, la valeur de sortie des titres cédés est estimée au coût d’achat moyen
pondéré (ou selon la méthode du premier entré, premier sorti (PEPS)).
Exemple : Dans le portefeuille des valeurs mobilières de placement d’une entreprise ont
trouve :
Solution :
277
IV – LA COMPTABILISATION
Débit Crédit
50 Titres de placement X
52/57 Trésorerie X
Débit Crédit
50 Titres de placement X
52/53/57 Trésorerie X
483 Dettes sur acquisition de titres de placement X
Application :
SODIP achète 100 actions dans un but spéculatif prix d’achat 1 200 000, frais d’achat
140 000 F HT. TVA 19,25%, achat réglé par chèque.
Travail à faire : Enregistrer cette opération dans le journal de SODIP
Solution : journal
Débit Crédit
502 Actions 1 200 000
631 Frais bancaires 140 000
(ou 6311 – frais sur titres
445 Etat, TVA récupérable (140 000 x 19,25%) 26 950
521 Banques locales 1 366 950
Achat de 100 actions,…
278
Application :
Débit Crédit
5. Trésorerie X
486 Créances sur cessions de titres de placement X
677 Pertes sur cessions de titres de placement X
50 Titre de placement X
Application :
1. Acquisition des titres de placement pour 300 000 F, frais d’acquisition 20 000 F au
comptant le 01/01/N
2. Le 23/02/N+1 revente des titres acquis le 01/01/N pour 250 000 F à crédit.
Solution :
279
4.3.2. Cession des titres avec gain
Débit Crédit
486 Créances sur cessions de titres de placement X
50 Titres de placement X
777 Gains sur cessions de titres de placement X
Application :
Travail à faire :
Solution :
Débit Crédit
521 Banques locales 225 000
50 Titres de placement 200 000
777 Gains sur cessions de titres de placement 25 000
Cession des titres,…
Les frais occasionnés par la cession des titres (généralement des frais bancaires) sont
enregistrés au débit du compte 631 – FRAIS BANCAIRES.
280
EXERCICE
La société SHALOM est une société de droit camerounais. Elle a dans son
patrimoine, les titres de placement qu’elle a acquise depuis l’exercice 2004.
L’entreprise utilise la méthode PEPS (premier entré – premier sorti) pour valoriser les
sorties des titres.
Travail à faire :
281
4ème PARTIE : LES OPERATIONS DU CYCLE DE
FINANCEMENT
Ils regroupent :
282
CHAPITRE 23 : LE FINANCEMENT PAR LES CAPITAUX
PROPRES
Les capitaux propres sont constitués par les ressources durables appartenant à
l’entreprise. Ils ne sont pas exigibles par leurs apporteurs sauf en cas de dissolution de
l’entreprise. On distingue : le capital, les réserves, le report à nouveau, le résultat de
l’exercice, les subventions d’investissement, les provisions réglementées et fonds
assimilés.
I – LE CAPITAL
Une société est constituée à travers les apports des associés qui peuvent être des
apports en numéraires ou des apports en nature ; ce sont ces apports qui constituent le
capital. On peut créer une entreprise individuelle ou une société.
Dans une société, le capital initial correspond à la valeur des apports effectués par
les associés à sa création tels qu’ils figurent dans les statuts. Il est divisé en actions ou
parts d’une même valeur nominale.
283
Le capital par dotation est une partie intégrante des capitaux propres. Il concerne
l’implication de l’Etat dans le financement des entreprises soit sous forme de
recapitalisation, soit émis en échange des dettes vis-à-vis de l’Etat.
Le système comptable OHADA le définit comme celui qui est la résultante « des
apports de l’Etat et autres collectivités publiques. Les apports peuvent être en nature ou
en numéraire.
Application :
Travail à faire :
Solution :
Au cours de la vie sociale, le capital peut, sur décision des organes compétents,
être augmenté pour diverses raisons et par divers procédés.
284
- Au moment de la souscription
- A la clôture de la souscription
6324 Honoraires X
6325 Frais d’actes X
52 Banques X
Imputation des frais
- Appel ultérieur
Les organes compétents peuvent décider que l’augmentation du capital se fait par
l’incorporation des réserves
Débit Crédit
105 Primes liées aux capitaux propres X
106 Ecarts de réévaluation X
11 Réserves X
12 Report à nouveau X
101 3 Capital souscrit, appelé, verse, non amorti X
· Réduction
Au cours de la vie sociale, il peut arriver que les organes compétents décident de
réduire le capital. La réduction du capital peut se faire soit par réduction du nombre de
titres, soit par réduction du montant nominal des titres.
286
1.4.2.2. La réduction par le remboursement du capital
Pratique :
Le bilan de SOGESTIC se présente comme suit :
Le capital est formé de 60 actions de 10 000 FCFA. Les organes compétents ont décidé le
1er/02/N, d’amortir 10 actions par distribution des réserves. La distribution a eu lieu le
1er/03/N en espèces. Passer les écritures nécessaires.
Solution :
1er/02/N
1013 Capital souscrit appelé versé non amorti 100 000
4619 Associés capital à rembourser 100 000
(Remboursement du capital non amorti)
(10 x 10 000 = 100 000)
d°
4619 Associés capital à rembourser 100 000
57 Banques 100 000
287
L’affectation du résultat est une opération qui est décidée par les organes
compétents de l’entreprise. Le résultat d’un exercice est affecté au cours de l’exercice
suivant.
Débit Crédit
103 Capital personnel X
139 Pertes X
Débit Crédit
131 Résultat net bénéficiaire X
103 Capital social X
Débit Crédit
12 Report à nouveau X
139 Résultat net : perte X
Débit Crédit
288
Exemple : un immeuble est acquis à 900 000 F à l’année N-20, selon le principe de coût
historique ; cet immeuble dans un bilan dressé à l’année N doit continuer à y figurer pour
900 000 F. Un tel bilan est vrai sur le plan juridique, mais trompeur sur le plan
économique.
Exemple : un terrain est acquis en année n-10 pour 1 000 000 F, le coefficient de
réévaluation de l’année N est de 1,8 date de réévaluation.
Travail à faire :
Solution :
Principe comptable
L’écart de réévaluation est une plus value constatée et non une plus value réalisée.
Il est donc hors de question d’enregistrer un tel écart au compte de résultat. L’écart de
réévaluation n’est pas distribuable (on distribuerait des bénéfices fictifs). L’écart de
réévaluation est donc porté dans un compte de capitaux propres, compte « 1061 ».
Application :
289
c) Le 31/12/N+10 la réserve spéciale de réévaluation est affectée pour 12 000 000
F à l’augmentation de capital et pour 1 040 000 F à la dépréciation du fonds
commercial
Solution :
b) 20/10/N+10
20 fonds de commerce 13 040 000
106 Ecarts de réévaluation 13 040 000
31/12/N+10
c) 106 Ecarts de réévaluation 13 040 000
10 Capital 12 000 000
2915 Provision pour dépréciation
De fonds de commerce 1 040 000
N.B. : Lorsque la réévaluation légale porte sur les éléments d’actifs amortissables, l’on
parle de provision spéciale de réévaluation compte 154.
L’écart de réévaluation provient soit d’une réévaluation libre, soit d’une réévaluation
légale d’éléments d’actifs non amortissables tels que le fonds de commerce acquis à titre
onéreux. Il doit être incorporé au capital.
Réévaluation légale : elle est imposée par l’administration qui fixe une date, une
technique à utiliser et offre en échange des avantages fiscaux.
Réévaluation libre : Elle signifie que l’entreprise a la liberté de réévaluer ou non, mais
quelle doit se conformer aux conditions fixées par les autorités compétentes ainsi qu’aux
dispositions de l’OHADA. Dans la réévaluation libre, l’on utilise le bilan de clôture de son
choix ainsi que des valeurs actuelles déterminées sous sa responsabilité.
II – LES RESERVES
2.1. Définitions
D 11 Réserves C
291
Le report à nouveau (RAN) correspondant au montant des bénéfices dont
l’affectation est renvoyée, par l’organe compétent statuant sur les comptes de l’exercice,
le report à nouveau peut être créditeur ou débiteur.
D 12 Report à nouveau C
Est débité : - Lors de l’affectation du résultat pour Est crédité : Lors de la répartition des
Le montant des pertes bénéfices pour la partie non
- Lors de l’affectation du résultat pour le montant distribuée ou non affectée à un
du report à nouveau antérieur mis en distribution. Compte de réserves.
Le report à nouveau est inscrit au passif du bilan où il doit figurer sur une ligne
distincte :
- en moins (-), si le solde est débiteur ;
- en plus (+), si le solde est créditeur.
12 Report à nouveau
121 Report à nouveau créditeur
129 Report à nouveau débiteur
1291 Perte nette à reporter
1292 Perte amortissements réputés différés
IV – LE RESULTAT DE L’EXERCICE
Le résultat net de l’exercice est la différence entre les produits et les charges liés à
l’ensemble des activités de l’entreprise (activités ordinaires et hors activités ordinaires)
après déduction de l’impôt sur les bénéfices et autres prélèvements obligatoires.
Il est bénéficiaire si le total des produits est supérieur au total charges ; déficitaire
dans le cas contraire.
Quelque soit son signe (positif ou négatif), le résultat net de l’exercice se place au
passif du bilan à la ligne CI parmi les capitaux propres.
5.1. Définition
292
En fait ces provisions sont des « réserves » non libérées d’impôt, le texte les
instituant précise généralement leur mode d’imposition.
· A la création
X X
Montant de la provision
X X
Montant de la reprise
293
EXERCICES
I – La société BATOULA est constituée le 30/06/N par des associés qui apportent les
éléments suivants : immeuble 12 000 000 F ; marchandises : 7 600 000 F ; espèces en
banque 800 000 F.
Le capital est formé de 1 000 actions de 10 000 F. La société décide d’amortir 250
actions par distribution des réserves. Cette décision est prise le 15/08/N et la distribution
est faite le 10/09/N par banque.
294
Travail à faire : Passer les écritures y afférentes.
Années Coefficients
N-4 1,8
N-3 1,4
N-2 1,2
N-1 1
N 1
295
Stock
matière
première A N-3 1 000 000 200 000 800 000 1 500 000
Stock
Matière 2 000 000 2 500 000
première B N-2 2 000 000
IV- on vous communique les éléments suivants : capital social 10 000 000, réserves
facultatives 2 700 000, réserves légales 1 750 000, bénéfice de l’exercice 4 000 000 F. Le
18/07/N, la société « JOHN et Cie » décide de porter son Capital de 10 000 000 à
12 000 000 par incorporation de la réserve facultative. Le 30/11/N le bénéfice est mis en
distribution.
296
Travail à faire : Déterminer le résultat net.
Les subventions sont des aides financières, des biens ou des services accordés à
l’entreprise pour lui permettre de couvrir certaines dépenses. Elles sont non
remboursables. On distingue trois (03) catégories de subventions, lesquelles sont
abordées dans ce chapitre.
1.1. Définition
· Réception de la subvention
297
D 2./4494/4582/513/52/531/57 C D 14 « Subvention d’investissement » C
X X
Montant de la subvention ou de l’immobilisation reçue en subvention
Débit Crédit
14 Subvention d’investissement X
865 Reprises des subventions d’investissement X
(fraction de la subvention à rapporter au résultat
Remarques :
§ Pour les biens non amortissable les subventions ne sont imposables que l’année qui
suit celle de l’octroi de la subvention.
Application :
298
La société SODIP a reçu une subvention d’investissement de 8 000 000 FCFA de
l’Etat le 1/07/N, et elle a été versée le 1/08/N. Cette subvention a financé les acquisitions
du terrain pour 5 000 000 FCFA et matériels pour 3 000 000 FCFA achetés le 30/08/N. Le
matériel est amorti pour 5 ans. Le terrain sera rapporté au résultat pendant 10 ans.
Solution :
1er/07/N
4494 Etat Subvention d’équipement à recevoir 8 000 000
141 Subvention d’équipement 8 000 000
1er/08/N
521 Banques locales 8 000 000
4494 Etat Subv. d’équip. à recevoir 8 000 000
30/08/N
22.. Terrain 5 000 000
241 Matériel 3 000 000
521 Banques locales 8 000 000
31/12/N
141 Subvention inscrite au compte de résultat 1 100 000
865 Reprise des subventions 1 100 000
(500 000 + 600 000)
299
II – LES SUBVENTIONS D’EQUILIBRE
2.1. Définition
X X
Montant de la subvention
· En fin d’exercice
Débit Crédit
88 Subvention d’équilibre X
13 Résultat de l’exercice X
3.1. Définition
· Octroi de la subvention
X X
Montant de la subvention
300
· Encaissement de la subvention
D 513/52/531/57 C D 4495/4582 C
X X
Montant de la subvention
· En fin d’exercice
Débit Crédit
71 Subvention d’exploitation X
13 Résultat de l’exercice X
Application :
Travail demandé :
Solution :
10/07/N
301
EXERCICES
III - La MARTHA SARL, une société dont les recherches pour ses nouveaux produits
occupent près de 40% de son activité, vient de recevoir des subventions diverses. Cette
société reçoit pour la première fois de subvention et a des difficultés de les traiter
comptablement.
Vous venez d’être recruté comme stagiaire après votre formation comptable.
DOSSIER 1
MARTHA SARL reçoit d’un client, le 30 juin N, une subvention destinée à couvrir certains
frais de recherche préalables à une fabrication pour ce client d’un montant de 2 000 000
Fcfa. Cette subvention d’exploitation est soumise à la TVA de 19,25 % car elle constitue la
contrepartie d’un service rendu.
DOSSIER 2
La MARTHA SARL a été notifiée le 22 janvier N, de l’attribution au taux de 40% afin de
financer l’acquisition :
· d’un ensemble immobilier d’une valeur de 9 500 000 Fcfa dont Fcfa
3 500 000 pour le terrain
· et d’une installation technique d’une valeur de 3 600 000 F cfa HT.
Les acquisitions sont réalisées le 1er mars N. La subvention est encaissée le 18 mai
N. Le bâtiment est amorti sur 25 ans. L’installation technique est amortie en dégressif sur
5 ans. Aucune clause d’inaliénation ne figure dans le contrat accordant la subvention.
Travail à faire :
Il vous demande :
303
3) enregistrer l’attribution de la subvention et l’acquisition des immobilisations,
5) quel est le traitement comptable prévu par le droit comptable OHADA, en ce qui
concerne la subvention pour le financement d’une immobilisation non
amortissable.
Les emprunts et les dettes assimilés ne sont pas distingués dans le système
OHADA en fonction du terme d’exigibilité.
C’est un emprunt contracté auprès d’un établissement financier unique ou d’un seul
particulier (un seul individu). Il se caractérise par :
1.2. Terminologie
52 Banque X
162 Emprunts et dettes auprès des ETS X
de crédits
NB: À l’ouverture de l’exercice (début de l’exercice suivant) cette écriture doit être extournée.
Application :
Travail demandé :
Solution :
306
· Comptabilisation
01/04/N
52 Banque 3 000 000
162 Emprunts 3 000 000
Emission de l’emprunt
31/12/N
671 Intérêt des emprunts 270 000
166 Intérêt courus 270 000
constatation des intérêts
(3 000 000 x 12% x 9/12)= 270 000
01/01/N+1
166 Intérêt courus 270 000
671 Intérêt des emprunts 270 000
Annulation écriture du 31/12/02
01/04/N+1
671 Intérêt des emprunts 360 000
162 Emprunts 1 000 000
52 Banque 1 360 000
Paiement de la 1ère annuité
2.1. Définition
L’emprunt obligataire est un emprunt de longue durée (cinq à quinze ans) divisé en
titres de valeur nominale (VN) égales appelée obligation souscrit par des personnes
différentes, les obligataires.
L’obligation est un titre négociable conférant les mêmes droits de créance sur une
même valeur nominale.
§ Seules les sociétés par actions dont le capital est entièrement libéré, peuvent
émettre un emprunt obligataire ;
§ La société émettrice doit avoir deux années d’existence et faire approuver les bilans
de ces deux premiers exercices ;
307
§ Les obligations peuvent être nominatives ou porteurs dans les sociétés cotées et
uniquement nominatives dans les sociétés non cotées. Elles peuvent être émises au
pair c'est-à-dire à la VN ou au dessous du pair. Elles sont remboursées au pair ou
au dessus du pair selon les conditions décidées à l’émission ;
§ Les obligations à lots : les obligations tirées au sort bénéficient d’un lot (somme
d’argent ou avantages en nature) plus ou moins important. Leur émission doit être
autorisée par la loi.
308
§ Les obligations convertibles en actions : les obligations sont convertibles en actions
au gré du titulaire dans les conditions et sur les bases fixées par le contrat
d’émission de l’emprunt. La conversion peut avoir lieu à tout moment ou pendant
une ou des périodes d’options déterminées.
§ Les obligations à coupon zéro : elles sont caractérisées par l’absence de versement
d’intérêts au cours de la vie de l’obligation et un prix de remboursement important
à la fin de la période.
§ La durée : qui est le temps au bout duquel toutes les obligations sont remboursées.
§ La valeur nominale : c’est celle portée sur le titre et qui constitue la base de calcul
de l’intérêt.
§ Le prix d’émission : c’est le prix payé par les obligataires lors de la souscription. Il
est généralement inférieur à la valeur nominale (pour attirer les souscripteurs).
§ Le taux d’intérêt : le taux d’intérêt des emprunts obligataires est fixé dans le
contrat d’émission. Il se calcule sur la VN des titres et peut être fixe ou variable.
Lorsqu’il est variable, il est généralement fonction d’éléments du marché monétaire
ou financier.
309
· Emission des emprunts obligataires
(A la valeur de remboursement)
Application :
310
La SA SODIP a émis le 02 novembre N, un emprunt de 50 000 000 F représenté par 5 000
obligations de 10 000 F remboursables en 10 ans au prix de 11 000 F et émise à 9 500 F,
au taux de 8%. Les obligations sont souscrites le 08 novembre et libérées par versement à
la SGBC le 12 novembre.
Travail à faire :
Enregistrer les écritures d’émission et de libération de l’emprunt obligataire.
Solution :
02/11/N
47111 Obligations à placer 55 000 000
161 Emprunts obligataires (5 000 x 11 000) 55 000 000
(Emission de 5 000 obligations à 8%)
08/11/N
206 Prime de remboursement emprunts 7 500 000
(11 000 – 9 500)5 000
47110 Obligataires, compte de souscription 47 500 000
(9 500 x 5 000)
47111 Obligations à placer 55 000 000
(Souscription de 5 000 obligations)
12/11/N
521 Banques locales 47 500 000
47110 Obligataires, compte de souscription 47 500 000
(Libération)
30/11/N
6278 Frais de publicité 200 000
6316 Frais d’émission 620 000
445 Etat, TVA récupérable 157 850
521 Banques locales 973 340
(Règlement des frais)
Les intérêts se calculent annuellement sur le montant nominal des obligations non
remboursées (obligations vivantes). Leur montant unitaire est appelé coupon et versé par
311
la société émettrice aux bénéficiaires directement ou par l’intermédiaire des banques ou
organismes financiers. Ces intérêts supportent la TPRCM au taux principal de 15 %.
Ecriture
d’émission
1 an = annuité
312
4423 Etat, TPRCM X
Application :
Un emprunt obligataire est émis le 1 er novembre N avec date de jouissance le 1er
décembre aux conditions suivantes :
Travail à faire :
1) Présenter le tableau d’amortissement de l’emprunt.
2) Passer les écritures d’émission de l’emprunt sachant que la BICEC a servi comme
intermédiaire et a reçu les fonds le 30 novembre, frais d’émission 600F/titre.
3) passer les écritures concernant cet emprunt le 31/12/N
4) présenter les écritures relatives à cet emprunt au 1er/12/ N+1 (règlement par chèque).
Rappel
N= nombre d’obligations
C= valeur nominale de l’obligation
U= nombre d’obligations à amortir
Solution :
313
1) Tableau d’amortissements
Années (1) Valeur au Intérêt de Nombre d’obligations à (4)x10 000) Annuités Valeur en
début de la la période amortir (4) Amortissements (3) +(5) fin de
période (2) (3) (5) (6) période
(2) –(5)
Théorique Réel (7)
1 20 000 000 2 000 000 327,59 328 3 280 000 5 280 000 16 720 000
2 16 720 000 1 672 000 360,35 360 3 600 000 5 272 000 13 120 000
3 13 120 000 1 312 000 396,38 396 3 960 000 5 272 000 9 160 000
4 9 160 000 916 000 436,02 436 4 360 000 5 276 000 4 800 000
5 4 800 000 480 000 479,63 480 4 800 000 5 280 000 0
U1 = 2000 0,1__
(1,1) 0-1
2) Ecritures
01/11/N
314
47111 Obligations à placer 20 000 000
161 Emprunts obligatoires 20 000 000
(Emission 2000 obligations types 10 000)
d°
206 Prime de remboursement 800 000
47110 Obligataires cpte de souscription 19 200 000
47111 Obligations à placer 20 000 000
(Souscription de 2000 obligations)
30/11/N
521 Banques locales 19 200 000
47110 Obligation cpte souscription 19 200 000
(Libération)
d°
631 Frais d’émission d’emprunt 1 200 000
445 Etat, TVA récupérable 231 000
521 Banques locales 1 431 000
(Règlement frais d’émission)
d°
2026 Frais d’émission d’emprunt 1 200 000
781 Transfert de charges 1 200 000
(Immob. frais d’émission)
31/12/N
6711 Intérêt des emprunts obligatoire 333 333
166 Intérêt connus 333 333
(Régularisation des intérêts)
d°
6811 Amort frais d’émission 40 000
2026 Frais d’émission d’emprunt 40 000
(Régularisation frais d’émission)
d°
6872 Amort. frais remboursable 26 667
206 Prime de remboursement 26 667
(Amort. prime de remboursement)
01/12/N+1
6711 Intérêt des emprunts 2 000 000
4716 Oblig. coupons échus 1 780 000
4423 Etat, TPRCM 220 000
(Constatation des intérêts)
d°
161 Emprunt 3 280 000
4714 Oblig. échus à payer 3 280 000
(Remb. obligations)
d°
4423 Etat, TPRCM 220 000
4716 Oblig. coupons échus 3 280 000
4714 oblig. échus à payer 1 780 000
521 Banque s locales 5 280 000
(Règlement amort. de l’emprunt)
315
Cas de l’amortissement constant
Application :
Une SA émet un emprunt de 10 000 titres de type 10 000 F, 8% amortissable en 10 ans
au moyen d’amortissements constants. Le prix d’émission est de 9 800 F. LA date
d’émission est le 1er avril N, date de jouissance le 1er mai N. Le 30 avril, les fonds sont mis
à la disposition de la SGBC moyennant les frais d’émission de 400F/titre.
Travail demandé :
1) Présenter les 3 premières lignes du tableau d’amortissement
2) Présenter les écritures d’émission et de libération de l’emprunt
3) Passer les écritures au 31/12/N relatives à l’emprunt
4) Indiquer les écritures à passer lors du 1er remboursement.
Solution :
1) Présentation des trois 1ères lignes du tableau d’amortissement.
Calculs annexes :
316
2) Ecritures
01/04/N
47111 Obligations à placer 100 000 000
161 Emprunts obligatoires 100 000 000
(Emission de 10 000 obligations)
d°
206 Prime de remboursement 2 000 000
47110 Obligataires, cpte de souscription 98 000 000
47111 Obligations à placer 100 000 000
(Souscription de 10 000 obligations)
30/04/N
521 Banques locales 98 000 000
47110 Obligataires, cpte souscription 98 000 000
(Libération)
d°
6316 Frais d’émission 4 000 000
445 Etat, TVA récupérable 770 000
521 Banque s locales 4 770 000
(Règlement des frais)
d°
2026 Frais d’émission 4 000 000
781 Transfert de charges 4 000 000
(Immobilisation frais)
31/12/N
6711 Intérêt des emprunts 5 333 333
166 Intérêt courus 5 333 333
(Régularisation des intérêts)
d°
6872 Dotation aux amortissements 266 667
206 Prime de remboursement 266 667
(Amort. frais de remboursement)
01/05/N+1
6711 Intérêt des emprunts 8 000 000
4714 Oblig. coupons à payer 7 120 000
4423 Etat, TPRCM 880 000
(Constatation des intérêts)
d°
161 Emprunts obligataires 10 000 000
4714 Oblig. échus à payer 10 000 000
(Remboursement obligations)
d°
4423 Etat, TPRCM 880 000
4716 Oblig. échus à payer 10 000 000
4714 oblig. coupons à payer 7 120 000
521 Banque s locales 18 000 000
(Règlement remboursement obligations)
317
EXERCICES
Travail à faire :
Travail à faire :
III- La société SODIP SA clôture son exercice le 31/ 12 N de chaque année, le 28/09/N,
elle émet un emprunt de 10 000 obligations de 10 000 Fcfa remboursable par
amortissements constants. Durée 10 ans, taux 8% le versement a lieu le 01/10/N à la
banque de SODIP SA.
Travail à faire :
Travail à faire :
1. Sachant que ce cabinet clôture son exercice le 31/12 de chaque année, passer les
écritures :
Ces obligations ont été émises à 10 000 Fcfa. Les frais bancaires d’émission ont été
encaissés le 25 janvier N pour 30 000 Fcfa HT (tenir compte de la TVA de 19,25%)
Questions :
319
CHAPITRE 26 : LE CREDIT BAIL
Le crédit bail ou leasing est une méthode de financement des investissements qui,
dans son esprit, s’assimile à l’emprunt même si la forme en est très particulière.
1.1. Définition
La formule de financement par crédit-bail est née aux Etats-Unis d’Amérique sous le
terme « leasing » en 1950. Elle s’est répandue en Europe à partir de 1960 et notamment
en France en 1962.
320
§ une clause de fin de contrat proposant plusieurs options au choix du
locataire. Il s’agit :
o la restitution du bien,
o la conservation du bien (achat) moyennant le paiement
d’une valeur résiduelle fixée dans le contrat : c’est la
levée d’option,
o le renouvellement du contrat de crédit-bail.
Débit Crédit
21/22 Immobilisation concernée X
17 3 Dettes crédit-bail X
En fin d’exercice : il consiste à faire ressortir la charge d’intérêts contenue dans les
redevances et à imputer la différence au compte 17
Débit Crédit
672 Intérêts dans les loyers de crédit-bail X
173 Emprunt crédit-bail X
623 Redevance de crédit bail/Retraitement redevance X
Enoncé :
321
Le 1er janvier N, la société ERODI SA souscrit un contrat de crédit-bail mobilier
portant sur une chaîne de production pour l’exploitation d’une scierie industrielle d’une
valeur de 1 000 000 000 F HT.
Travail demandé :
Solution :
Détails de calculs
Ainsi, le bien loué doit être logé au bilan à sa valeur contractuelle, c’est-à-dire le
prix du bien s’il est précisé dans le contrat, ou à défaut, la valeur actualisée des
redevances de crédit-bail ;
322
b) Comptabilisation du paiement de la redevance au 31/12/N
(en milliers de francs Fcfa)
Remarque : Le retraitement en fin d’exercice n’est pas nécessaire pour les petits contrats
de crédit-bail.
Il est ainsi décidé que le mode de retraitement ne s’impose que pour les
immobilisations acquises en crédit bail et dont la valeur d’entrée excède 5% du total brut
des immobilisations.
Lorsque le contrat n’atteint pas le seuil ci-dessus, il constitue une simple location : il
ne figure pas à l’actif et le passif n’enregistre pas la contrepartie en dettes.
323
EXERCICES
- verser 3 annuités de 1 500 000 (la première étant versée dès la signature du
contrat). A la fin de la 3è année, l’entreprise pourra acquérir le bien en son état contre
versement de 500 000.
Le contrat est signé le 20/02/N l’on vous précise que la durée de vie économique de
la tondeuse est de 4 ans. Le taux de la TVA est de 19,25 %
Travail à faire :
II - Le 1/1/N, la société SODIP a fait l’acquisition d’une machine par crédit bail aux
conditions suivantes :
Travail à faire :
III- Le cabinet AECC a pris en crédit –bail un matériel d’exploitation d’une valeur de
6 000 000 Fcfa HT le 1/01/N. Les redevances sont versées le 31/12 de chaque année.
324
Redevance annuelles : 2 500 000 HT
Versement initial : 1 500 000 HT
Montant de la levée d’option 1 000 000 HT
TVA : taux normal en vigueur
Durée de vie de la machine 5 ans
Durée de crédit-bail 3 ans
Travail à faire :
Travail à faire :
325
5ème PARTIE : LES OPERATIONS DU CYCLE
D’INVESTISSEMENT
GENERALITES
§ Charges immobilisées ;
§ Immobilisations incorporelles ;
§ Immobilisations corporelles ;
§ Avances et acomptes versés sur immobilisations ;
§ Immobilisations financières ;
326
notariés, frais d’intermédiation, charges d’emprunt… sont à imputer dans les charges à
répartir.
Dans tous les cas, lors de leur entrée dans le patrimoine, les immobilisations
acquises à titre onéreux vont entrer à leur coût d’acquisition et celles produites par
l’entreprise à leur coût de production. Des nouvelles règles d’évaluation ont été prévues
dans le cadre du nouveau système comptable en vigueur.
Ø Pour les biens acquis, on les valorise au coût direct tel qu’il suit :
Fort du principe du coût historique, cette valeur, sauf de réévaluation prévue par le
nouvel acte uniforme ne saurait subir aucune modification durant toute sa durée de vie.
Dans ce cas expressément prévu par la loi, une inscription à l’état annexé s’impose.
328
CHAPITRE 27 : LES CHARGES IMMOBILISEES
Elles sont d’abord comptabilisées dans les comptes de charges par nature avec
transfert en fin d’exercice par le biais du compte 78, s’il s’agit des charges ordinaires et
848, s’il s’agit des charges H.A.O. sauf pour le cas du compte 206.
Ce sont des charges engagées au cours d’un exercice, mais qui concernent aussi les
exercices suivants :
329
- soit parce qu’elles se rapportent à une activité à venir pour
laquelle les chances de succès et de rentabilité sont
démontrées ;
- soit qu’il s’agisse des frais d’acquisition d’immobilisations ou
de frais d’émission d’emprunts.
Elles sont enregistrées dans le compte « 202 charges à repartir sur plusieurs
exercices ».
Elles sont constituées par la valeur obtenue en multipliant le total des obligations
par la différence entre la valeur de remboursement et la valeur d’émission des obligations.
TVA
A la clôture de l’exercice, les charges qui remplissent les conditions requises pour
être immobilisées sont transférées au compte 20 par le crédit du compte « 78 transfert de
charges » ou du compte « 848 transfert des charges HAO ».
X X
Montant frais HT
330
2.3. Amortissement des charges immobilisées
X X
Dotation de l’exercice
Application :
Enregistrer les opérations ci-dessous de la société SODIP et passer les écritures de
régularisation se rapportant aux charges immobilisées le 31/12/N (amortissement sur 5
ans)
03/01/N : Réglé par chèque frais de publicité pour ouverture du magasin 2 500 000 F
(à immobiliser)
04/01/N : Réglé en espèces frais Notaire pour acquisition d’un immeuble 125 000 F HT
(à immobiliser) TVA 19,25%
05/01/N : Emis emprunt de 1 000 obligations de 10 000 F. Prix d’émission 9 700 F. Prix
de remboursement 10 000 F. Durée 4 ans. Frais d’émission 50 000 F
prélevés par la banque (frais à immobilier)
31/12/N : Amortir quote-part de la prime de remboursement de l’emprunt du 05/01/N.
Solution :
03/01/N
627 Publicité, publications 2 500 000
521 Banques locales 2 500 000
Chèque n°……….
04/01/N
632 Rémunérations d’intermédiaires 125 000
4454 Etat, TVA récupérable/services 24 063
57 Caisse 149 063
PC n° ……….
05/01/N
631 Frais bancaires 50 000
521 Banques locales ((100 x 9 700)-50 000) 9 650 000
206 Prime de remb (10 000 – 9 700) 1000 300 000
161 Emprunts obligatoires 10 000 000
Emission d’emprunts
31/12/N
68 Dotations aux amortissements 75 000
206 Primes de remb (300 000/4) = 75 000 75 000
Ch. Amort. prime remboursement
d°
331
201 Frais d’établissement (publicité) 2 500 000
202 Charges à repartir (125 000 + 50 000) 175 000
781 Transfert de charge d’exploitation 2 675 000
Immobilisation des charges
31/12/N
68 Dotation aux amortissements 535 000
201 Frais d’établissement 500 000
202 Charges à repartir 35 000
2 500 000 x 1/5 = 500 000
175 000 x 1/5 = 35 000
Ch. Amort. charges immobilisées
Ce sont des dépenses qui correspondent à l’effort réalisé par l’entreprise dans le
domaine de la recherche.
Pour être immobilisés, les frais de recherche doivent strictement remplir les
conditions suivantes :
Sont exclus : les frais entrant dans le coût de production des commandes passées
par des tiers ainsi que des frais de recherche fondamentale.
N.B. : Lorsque les frais de recherche et de développement concourent à la création d’un bien
corporel, ils sont enregistrés au compte d’immobilisation ou de stock et non au compte « 211
frais de recherche et de développement ».
332
1.2. Brevets, licences, concessions et droits similaires (212)
§ Les logiciels d’application : ce sont des programmes rédigés et contenus dans des
supports d’informations précis, permettant la résolution de problèmes donnés.
Exemple : WORD, LOTUS, EXCEL….
§ Les compilateurs : ce sont des programmes de traduction écrits pour une machine
donnée et en un langage de programmation donné. Ils permettent de traduire un
programme écrit dans un langage informatique évolué (BASIC, PASCAL,
FORTRAN,…).
C’est le droit d’apposer, sur les produits fabriqués ou vendus un nom, un texte, un
dessin permettant au public de les identifier et de les distinguer des produits concurrents.
333
1.6. Compte 216 « droit au bail »
C’est le droit qu’a le commerçant locataire d’occuper les locaux dans lesquels il
exploite son fonds de commerce et spécialement le droit de renouvellement de son bail.
Ils sont constitués par les dépenses très élevées que supportent les éditeurs, les
fabricants, les producteurs et les distributeurs de phonogrammes ; les établissements
exerçant des activités culturelles et les industries textiles (créations de mode) ; les
entreprises de spectacles engagent pour l’étude et la production de certains ouvrages et
de certaines éditions.
Application
Travail à faire
334
2.2. Analyse comptable des immobilisations incorporelles produites par
l’entreprise pour elle-même
TVA TVA
Remarque :
TVA TVA
Application :
335
La société MULTIMEDIA a entrepris d’utiliser les compétences de ses techniciens en
informatique pour concevoir un logiciel de traitement de texte à utiliser dans l’entreprise.
Au cours de l’année N, les dépenses suivantes ont été engagées pour ce projet :
Toutes ces dépenses sont réglées par chèque et les montants sont hors taxes. Les
éléments ci-dessus supportent la TVA au taux de 19,25% exception faite des salaires.
Au 31/12/N, la réalisation du projet n’est pas achevée, mais on décide de faire figurer le
logiciel en cours à l’actif du bilan.
Travail à faire :
Solution :
N
6052 Electricité 150 000
6055 Fournitures de bureau 500 000
6254 Etudes et recherches 400 000
6281 Frais de téléphone 500 000
66 Charges de personnel 1 800 000
4454 Etat, TVA récup/services extérieurs 298 375
521 Banque 3 648 375
Diverses charges payées par chèque
bancaire
31/12/N
2192 Logiciel en cours 3 350 000
4451 Etat, TVA récupérable/immobilisations 644 875
721 Production immob, immob. Incorpo. 3 350 000
4434 TVA/production livrée à soi-même 644 875
Logiciel de traitement en cours
28/06/N+1
213 Logiciel (3 350 000 + 1 100 000) 4 450 000
4451 Etat, YVA récupérable/immobilisations 211 750
2192 Logiciel en cours 3 350 000
721 Production immob, immob. Incorpo 1 100 000
4434 TVA/production livrée à soi-même 211 750
(Mise en service du logiciel)
336
2.3. Analyse comptable d’une acquisition à titre onéreux
TVA
X X
Valeur estimée
337
N.B. : Dans ce cas, le logiciel n’est pas enregistré séparément. On enregistre tout
simplement l’ensemble dans le compte de « matériel informatique ».
EXERCICES
Travail à faire :
III. on vous remet le tableau ci-dessous concernant l’affectation des frais de recherche.
5 000 000
ACTIF PASSIF
Matériel 40 000 000 Capital 30 000 000
Stock 10 000 000 Réserves 10 000 000
Dettes 10 000 000
50 000 000 50 000 000
Travail à faire :
Travail à faire :
339
CHAPITRE 29 : LES IMMOBILISATIONS CORPORELLES
Les immobilisations corporelles sont des biens matériels qui ont un « corps » acquis
ou créés par l’entreprise non pour être vendus ou transformés, mais pour être utilisés de
manière durable directement ou indirectement, comme instrument de travail pour la
réalisation des opérations professionnelles ou non. Elles comprennent les terrains, les
bâtiments, installations techniques et agencements, le matériel.
1.1. Terrains
Les terrains sont des espaces de terre considérés en fonction de leur étendue, de
leur configuration, de leur nature ou de l’emploi qu’on veut en faire. Le système comptable
OHADA distingue plusieurs types de terrains, notamment :
§ Terrains nus
340
Ce sont des terrains sur lesquels on n’a effectué aucune construction. Ils peuvent
servir à la construction des bâtiments (industriels, administratifs, commerciaux affectés au
logement du personnel ou aux opérations non professionnelles), des ouvrages de toutes
sortes (aire de jeu, jardin, pistes d’aérodrome, parking, aire de stockage) ou sur lesquels
on peut réaliser des opérations techniques.
§ Terrains bâtis
Ce sont ceux sur lesquels des bâtiments sont édifiés. La valeur d’entrée de ces
terrains doit toujours être distinguée de celle du bâtiment correspondant. A défaut de
pièces justificatives indiquant séparément la valeur des terrains de celles des
constructions, la ventilation du prix global d’acquisition peut être effectuée par tous les
moyens mis à la disposition de l’entreprise.
§ Terrain de gisement
Remarque :
Les travaux de mise en valeur des terrains, notamment les travaux de défrichage,
de drainage, d’irrigation, de nivellement, de défonçage, de plantation d’arbres et
d’arbustes, effectués par l’entreprise ou sous ses ordres, sont isolés dans le Compte
divisionnaire du Compte Terrains, à savoir : le Compte « 224 Travaux de mise en valeur
des terrains », sont amortissables. Sont exclus de ce compte, tous les travaux de
construction et de fondation faisant partie intégrante du coût des bâtiments.
341
comptabilité, notamment pour des raisons de rythme d’amortissement différent de celui
des bâtiment ; exemple : la climatisation.
La valeur des terrains n’est pas comprise dans celle des bâtiments. Il faut, en
revanche, inclure dans la valeur des bâtiments, les éléments suivants :
Remarque :
L’entreprise peut être propriétaire d’un bâtiment construit sur le sol d’autrui.
Il s’agit des ouvrages destinés à assurer les communications sur terre, sous terre,
par fer et par eau, ainsi que les barrages pour la retenue des eaux, les pistes
d’aérodrome, etc…
342
siège et des bureaux administratifs, des installations sanitaires pour le
personnel ; des groupes électrogènes, etc.
Remarque :
1.3. Matériel
Le matériel est l’ensemble des équipements, des machines et des mobiliers utilisés
de façon durable pour l’extraction, la transformation, le façonnage, le conditionnement des
matières et fournitures ou pour les prestations de services. Certains animaux ainsi que les
plantations sont assimilés au matériel, en comptabilité. Le matériel utilisé par les
différentes entreprises est très varié. On peut distinguer :
Il est constitué par les machines et instruments tels que machines à écrire,
machines comptables, caisses enregistreuses, photocopieuses, duplicateurs, climatiseurs,
réfrigérateurs, cafetières, … utilisés par les différents services de l’entreprise.
343
Il ne faut pas confondre bureautique et informatique. La bureautique est
l’application systématique et généralisée de l’informatique aux travaux de bureau.
Ce sont des meubles et objets tels que tables, chaises, armoires, classeurs, bureaux
utilisés dans l’entreprise et classés en immobilisations. Certaines dépenses de petit
mobilier peuvent être classées dans les charges lorsque la valeur unitaire des meubles
n’excède pas une certaine limite fixée (500 000 Fcfa).
Il comprend tous les véhicules et appareils servant au transport par terre, par fer,
par eau ou air, des biens et des personnes. Sont rattachées au Compte Matériel de
transport, les opérations de transport et les améliorations apportées à ces matériels ainsi
que les frais annexes entraînés par l’achat de ces matériels.
Elles sont constituées par les animaux destinés à être utilisés de façon durable dans
l’entreprise. Il en est ainsi des animaux de trait (chevaux, ânes, chameaux, bœuf, équipés
d’attelage tirant les voitures, les charrues ou transportant les charges, vaches laitières,…) ;
des animaux reproducteurs (élevés spécialement pour la reproduction, par exemple les
truies élevées pour donner des porcelets, les chiennes élevées pour donner des chiots) ;
des animaux de garde (chiens de garde par exemple).
N.B. : Les animaux achetés ou élevés pour être commercialisés font partie des stocks et
sont exclus des immobilisations animales.
344
Il est constitué d’objets destinés à contenir les produits ou marchandises ou
employés dans leur conditionnement. Le matériel d’emballage est destiné à être utilisé
d’une manière durable au même titre qu’un instrument de travail.
Ce sont des instruments et les appareils utilisés par l’entreprise par la fonction
commerciale. (exemples : comptoir rayons et vitrines d’un magasin, appareils et chambres
frigorifiques…).
Ce sont les machines et les instruments utilisés dans les exploitations agricoles (la
laboureuse, le tracteur agricole, la charrue, le motoculteur, la tronçonneuse).
Un panel de comptes est prévu dans le système comptable OHADA pour les
immobilisations corporelles. Il s’agit :
- 22 Terrains
- 23 Bâtiments, installations techniques et agencement
- 24 Matériels
N.B. : Se référer au plan des Comptes OHADA pour les subdivisions de ces Comptes (3 et
4 chiffres)
345
2.2.1. Comptabilisation des acquisitions à titre onéreux
D 22/23/24 C D 4812/52/531/57 C
TVA
Application :
27/07 : Achat d’un micro-ordinateur à la société IBM, prix hors taxe : 2 000 000 ;
TVA 19,25% ; frais d’installation et de mise en marche réglés au cabinet
« INFO-CONSEIL » : 120 000 F HT ; TVA : 19,25% ; ordinateur et frais
réglés par chèque bancaire.
Travail à faire :
Calculs annexes
- Coût d’acquisition voiture de tourisme
15 000 000 + 15 000 000 x 19,25% = 17 887 500
Coût d’acquisition du micro-ordinateur
2 000 000 + 120 000 = 2 120 000
346
01/07
223 Terrains bâtis 25 000 000
231 Bâtiments industriels 115 000 000
4812 Immobilisations corporelles 47 700 000
521 Banques locales 115 000 000
10/07
222 Terrains nus 30 000 000
646 Droits d’enregistrement 3 050 000
521 Banques locales 30 000 000
571 Caisse siège 3 050 000
15/07
2441 Matériel de bureau 800 000
4451 TVA récupérable sur immo. 154 000
4812 Immobilisations corporelles 477 000
531 Chèques postaux 477 000
20/07
2451 Matériel Automobile 17 887 500
54 Instruments de trésorerie 17 887 500
27/07
2442 Matériel informatique 2 120 000
4451 TVA récupérable sur immo 408 100
521 Banques locales 2 528 100
31/12
2022 Frais d’acquisition d’immo. 3 050 000
78 Transferts de changes 3 050 000
347
D 22/23/24 C D 72 Production immobilisée C
D 4451 «TVA récup. sur immob» C D 4434 «TVA facturée/prod. livrée à soi-même» C
TVA TVA
Application :
Meuble Décor est une menuiserie qui fabrique les meubles en bois de tous genres. Elle a
consacré une partie de son activité à fabriquer du mobilier de bureau pour elle-même. Les
dépenses inscrites dans les Comptes de charges par nature sont les suivantes, évaluées
hors taxe :
Travail à faire :
Solution :
Coût de production : 1 200 000 + 300 000 + 400 000 + 350 000 + 150 000= 2 400 000
TVA : 2 400 000 x 19,25 = 462 000
348
D 22/23/24 C D 103/1041/4611 C
N.B. : Dans les sociétés, le compte 4611 est au préalable débité à la souscription du capital par le
crédit du compte 101 capital social.
Application :
La 1er août ALI DIOUF créé les Ets DIOUF et Cie en apportant les éléments suivants :
Travail à faire :
Solution :
01/08
223 Terrains nus 4 000 000
231 Bâtiments sur sol propre 16 000 000
2442 Matériel informatique 5 000 000
2444 Mobilier de bureau 2 000 000
245 Matériel de transport 8 000 000
521 Banque 15 000 000
103 Capital personnel 50 000 000
Création de l’entreprise DIOUF
D 22/23/24 C D 845/14 C
Application :
349
La Société Agricole et d’Elevage du Littoral est une entreprise basée à Bonendalè-
Douala. Cette entreprise a reçu le 1er août, du PAM(1) un don composé de 5 charrues et de
3 bœufs de trait pour tirer les charrues.
Les charrues sont estimées à 750 000 F et les bœufs à 660 000 F
Travail à faire :
Solution :
01/08
242 Matériel et outillage agricole 750 000
2461 Immobilisations animales, animaux de trait 660 000
845 Dons et libéralités obtenus 1 410 000
Don reçu du PAM
Bien qu’ils soient comptabilisés dans un même compte, les avances et les acomptes
présentent une différence notable.
§ Avances
§ Acomptes
350
A la réception de la facture relative à l’immobilisation pour laquelle l’avance ou
l’acompte avait été versé, on débite le compte d’immobilisations concerné par le crédit du
compte « 25 Avances et acomptes versés sur immobilisations ».
N.B. : Le coût d’achat est généralement supérieur à l’avance ou à l’acompte. Pour respecter la
partie double, au crédit en plus du Compte « 25 », il y a un Compte de tiers ou un Compte de
trésorerie
Application
IBM – CAMEROUN
R.C. 100913684 Tél : 340 60 90
C.B : BICEC 528372u Télex : 492 L
Travail à faire :
Solution :
Mise au point
Application :
Travail à faire :
Solution :
31/12/N
2491 Matériel et outillage en cours 3 500 000
4451 TVA récupérable sur immo. 673 750
352
722 Immobilisations corporelles 3 500 000
4434 TVA facturée sur production
livrée à soi-même 673 750
20/06/N+1
2412 Outillage industriel 5 500 000
4451 TVA récupérable sur immo. 385 000
2491 Mat. et out. Ind. et com. En cours 3 500 000
722 Immobilisations corporelles 2 000 000
4434 TVA facturée sur production
livrée à soi-même 385 000
EXERCICES
30/03/N : Achat d’un terrain d’une valeur de 5 000 000 F, droit de mutation
300 000 F, honoraires du Notaire 150 000 F HT
15/06/N : Achat d’une voiture d’occasion 3 200 000 F, commissions au démarcheur
353
200 000 F HT, frais de mise en marche de la voiture 1 000 000 F HT
20/08/N : Achat voiture de tourisme 12 000 000 F HT
Travail à faire :
Travail à faire :
III – Les responsables de la société SODIP ont décidé, en juin 200N, la fabrication d’un
mobilier spécifique. A l’inventaire effectué le 31/12/200N, le mobilier n’est pas terminé. La
comptabilité analytique indique que le coût des travaux à cette date est de 2 400 000 F
HT. La fabrication du mobilier est terminée le 02/08/200N+1. Le bien mis en service le
même jour est évalué à la somme de 6 700 000 F HT.
Travail à faire :
Passer au journal les écritures nécessaires sachant que l’entreprise est assujettie à
la TVA.
IV – Bati-bois est une menuiserie qui fabrique les meubles en bois de tous genre. Elle a
consacré une partie de son activité à fabriquer des meubles pour elle-même. Les dépenses
inscrites dans les comptes de charges par nature sont les suivantes :
354
- Achats de matières premières 1 000 000 F HT
- Transport 200 000 F HT
- Services extérieurs 350 000 F HT
- Charges de personnel 500 000 F
- Autres charges 250 000 F HT
- Dotations aux amortissements 200 000 F
Travail à faire :
V – Achats d’immobilisations
VI
Travail à faire :
VII –
La société anonyme ELOIM a été constituée le 1er Mai N, elle a décidé de créer une
nouvelle unité de production.
Les honoraires du Notaire payés dès la conclusion du contrat s’élèvent à 500 000
Fcfa HT les droits d’enregistrement pour l’achat du terrain s’élèvent à Fcfa 1 560 000
payés le 15 avril N+4.
Au cours du mois d’avril, les travaux de démolition ont été entamés par la société
PATMOS qui a été contractée par la société ELOIM. Le coût de ces travaux s’élève à
2 500 000 Fcfa HT payable le 29 avril, un acompte de 1 100 000 Fcfa HT est réglé le 17
avril N+4.
Un autre prestataire a été contacté pour préparer les plans des nouveaux
bâtiments. Il s’agit bien d’un architecte. Ses honoraires sont arrêtés à Fcfa 4 000 000 Fcfa
HT et un acompte de 1 700 000 Fcfa réglé le 18 avril.
Le 1er juin, la société JOURDAIN adresse une facture d’acompte de Fcfa 15 000 000
HT correspondant aux travaux déjà exécutés notamment la fondation. Cette facture sera
payée à la fin du mois.
Après avoir constaté plusieurs coups de vol de matériaux sur le chantier, la société ELOIM
a décidé de construire une barrière finie le 15 juillet dont le coût s’ élevé à Fcfa 6 500 000.
Le 30 septembre, le 1er niveau est terminé et la société ELOIM reçoit une autre
facture d’acompte de la société JOURDAIN de Fcfa 25 000 000 HT, elle est payée le 1 er
octobre N+4.
ELEMENTS MONTANT
Travail à faire :
Déterminer :
1. le coût d’acquisition du terrain et donner le traitement des différents frais
engagés
2. le coût de production du bâtiment
3. le coût d’acquisition de la machine de production
Des essais se sont déroulés du 10/10/N au 25/10/N et ont été facturés par le
prestataire de services pour 250 000 Fcfa HT (facture (A1)).
Travail à faire :
357
Evaluer le coût d’acquisition de la nouvelle machine et passer les écritures
comptables chez SA DINA.
Travail à faire :
Travail à faire :
Les immobilisations financières sont des biens monétaires d’utilisation durable. Elles
sont constituées des titres de participation et des autres immobilisations financières.
358
I – L’ETUDE DES COMPTES DES IMMOBILISATIONS FINANCIERES
Ce sont des titres conférant des droits sur le capital d’autres entreprises et dont la
possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise, notamment parce qu’elle
permet d’exercer une influence notable sur la société émettrice des titres ou d’en assurer
le contrôle.
Sont présumés être des titres de participation, les titres acquis en tout ou partie par
offre publique d’achat ou d’échange et les titres représentant au moins 10% du capital
social d’une entreprise.
Les autres titres de participation sont les titres d’une société n’entraînant pour leur
propriétaire aucun contrôle déterminant sur les décisions de l’entreprise, selon la définition
donnée ci-dessus, mais lui permettant, néanmoins, d’exercer une influence notable.
Elles sont constituées par des prêts et créances non commerciales, des titres
immobilisés, des dépôts et cautionnements…).
Ce sont des titres autres que des titres de participation que l’entreprise à
l’intention de conserver durablement ou qu’elle n’a pas la possibilité de revendre à bref
délai. Ils sont représentatifs de parts de capital ou de placement à long terme. On
distingue :
Les produits d’émission des titres participatifs sont compris dans les autres
fonds propres.
· Certificat d’investissement
Il confère à son propriétaire les droits pécuniaires attachés à l’action.
·
Parts de fonds communs de placement (FCP)
Organisme de placement collectif en valeurs mobilières non doté de la
personnalité morale, le fonds commun de placement est une copropriété de valeurs
mobilières, constitué à l’initiative conjointe d’une société commerciale chargée de sa
gestion et d’une personne morale dépositaire des actifs de fonds.
Ce sont des sommes versées à des tiers à titre de garantie d’exécution d’un
contrat et indisponibles jusqu’à la réalisation d’une condition suspensive, à l’exclusion des
titres déposés en garantie et qui restent inclus dans la rubrique des immobilisations
financières ad hoc.
__________________________________
(1)
TIAP : titres immobilisés de l’activité de porte feuille
360
Le coût d’achat des titres de participation, des titres immobilisés de l’activité de
porte feuille, des parts de fonds commun de placement, est porté au débit du compte des
immobilisations financières par le crédit d’un compte de trésorerie pour la partie libérée
des titres et du compte « 472 versements restant à effectuer sur titres non libérés », pour
la partie non libérée des titres.
D 26/2741/2744 C D 52/531/57 C
Remarque : les cessions de titres ne sont pas soumises à la TVA, mais au droit
d’enregistrement. La TVA enregistrée au compte 4451 est celle appliquée sur les frais
accessoires d’achat des titres qui font partie du coût d’achat des titres.
Application :
La société SODIP a réalisé les opérations suivantes :
Travail à faire :
Enregistrer ces opérations au journal de SODIP.
Solution :
24/01/N
26 Titres de participation 1 000 000
521 Banque 1 000 000
(Chèque n° … achat titres)
05/05/N
2741 Titres immob. de l’act. de portefeuille 4 200 000
4451 TVA récup/immob. 38 500
472 Vers. Restant à effectuer par titres 2 000 000
521 Banque 2 238 500
(Achat titres)
Le prix d’achat des prêts et créances non commerciales, des prêts au personnel,
des créances sur l’Etat, des titres immobilisés (autre que les titres de participation, les
361
titres immobilisés de l’activité de placement et les parts de fonds commun de placement,
des dépôts et cautionnement est porté au débit du compte d’immobilisations financières
concerné, les frais sur achat (impôts, courtages, commissions, honoraires) étant portés au
débit du compte « 6311 frais sur titres » par le crédit d’un compte de trésorerie ou de
tiers.
Frais/achat HT
TVA/frais d’achat
Application :
La société SODIP a réalisé les opérations suivantes :
Travail à faire :
Enregistrer ces opérations au journal de SODIP.
Solution
10/06/N
2752 Dépôts pour électricité 500 000
57 Caisse 500 000
(Pièce de caisse n° ……)
20/06/N
2742 Titres participatifs 600 000
6311 Frais sur titres 20 000
4454 Etat, TVA Récupérable sur services 3 850
521 Banque 623 850
(Chèque n°…..)
25/06/N
272 Prêt au personnel 1 000 000
57 Caisse 1 000 000
(Pièce de caisse n° ………)
X X
Valeur d’apport
EXERCICE
363
I – La société SODIP à Douala effectue les opérations suivantes
25/03/N : Acheté 50 actions de la société DELTA par chèque, prix de l’action 15 000 F
(il s’agit des titres de participation) frais payé au courtier 50 000 F
03/04/N : Souscrit 3 000 actions de nominal 20 000 F, la prime d’émission est de 1 500
F par action. Ce même jour libéré le ¼ et payé 700 000 F de frais de
souscription au banquier (ces titres sont considérés comme des titres de
participation).
Travail à faire :
364
COMPTABILITE – OHADA
TOME 1
COMPTABILITE GENERALE
365