Proccessus de La PAIE
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SOMMAIRE
Avant-propos…………………………………………………………………………………………………….2
Glossaire…………………………………………………………......………………………………………….4
I - L’environnement de la paye ....................................................................................................... ….5
1.1. Présentation générale du processus paye ............................................................................................................. 6
1.2. Répartition des missions relatives aux ressources humaines et à la gestion budgétaire et financière de la
paye ................................................................................................................................................................................... 7
1.3. Environnement juridique des ressources humaines ............................................................................................. 9
1.4. Enjeu financier de la paye ...................................................................................................................................... 10
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GLOSSAIRE
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I – L’ENVIRONNEMENT DE LA PAYE
1.1 – PRESENTATION GENERALE DU PROCESSUS DE LA PAYE.
Un processus peut être défini comme un ensemble de tâches réalisées par différents acteurs (voire différentes entités :
services, pôles, secteurs) participant d’une même activité et répondant à des normes juridiques spécifiques afin d’aboutir
à un résultat commun :
La procédure fait partie d’un processus dont elle constitue l’un des enchaînements. Elle se décompose en tâches (ou fonctions)
et est déclenchée par un fait générateur. Elle aboutit à une ou plusieurs finalités.
La tâche consiste en l’exécution par un opérationnel d’un ensemble d’opérations indissociables. La tâche s’intègre à la procédure
et au processus.
Les guides de processus permettent à l’ensemble des acteurs de partager les mêmes références (vision globale, enchaînement
des tâches, risques et contrôles associés).
Au cas particulier du processus paye, le présent guide permet ainsi aux responsables et exécutants de procéder dans les
meilleures conditions à leurs missions.
5 6
1 3 4
2 Liquidation Traitement des
Pilotage MAJ des Constatation
Recrutement ordonnancement mandats de la
général des RH dossiers RH du « service
de la paye paye à la Recette
fait »
Municipale
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1.2 - REPARTITION DES MISSIONS RELATIVES AUX RESSOURCES HUMAINES ET A LA GESTION
BUDGETAIRE ET FINANCIERE DE LA PAYE (Organigramme de la C.U.D tel qu’issu de l’arrêté
n°15/A/CUD/DLG/2016 du 6 mai 2016)
Le Secrétariat Général
Article 14 : le Secrétariat Général est chargé :
• de superviser, de gérer, d’animer et de coordonner les activités des directions opérationnelles et entités autonomes ;
• d’assurer la gestion administrative (courrier, équipement, etc…) ainsi que les moyens humains et matériels de la Communauté
Urbaine de Douala ;
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Le Service de la Gestion Prévisionnelle et de la Formation du Personnel comprend :
Le Bureau de la Formation ;
Le Bureau de la Gestion Prévisionnelle du Personnel
.
Article 23 : Le Centre Médico-social
Rattaché au Directeur et placé sous l’autorité d’un Chef de Centre sous la supervision d’un Médecin agréé, le Centre Médico-
social est chargé :
• d’assurer au personnel les actes médicaux relevant de la Médecine de travail et des soins ;
• de rendre compte des activités du personnel médical vacataire.
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Le Service du Suivi de l’Exécution du Budget et de la préparation du Compte Administratif comprend :
Le Bureau de la Centralisation des réalisations en recettes et en dépenses ;
Le Bureau de la Préparation des évaluations du Budget et de la collecte des données
Article 2 : Le Cabinet
Il est, entre autres missions, chargé de veiller à la sécurité de l’Institution et des personnes qui l’incarnent en relation avec les
autorités compétentes et d’assurer la gestion de l’ensemble du personnel du Cabinet
Article 5 : Le conseiller technique n° 5 chargé des affaires administratives, du personnel et de la logistique.
Il a pour mission de conseiller le Délégué du Gouvernement et d’émettre des avis
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Le Service de la Programmation et de l’Administration du Réseau comprend :
• Le Bureau de la Programmation ;
• Le Bureau de l’Administration du Réseau.
15.2- Le Service de la Maintenance Informatique
Placé sous l’autorité d’un Chef de Service, le Service de la Maintenance Informatique est chargé :
• d ‘assurer la maintenance préventive du réseau de l’outil informatique ainsi que du parc des logiciels et diverses applications ;
• de procéder aux réparations du réseau et du matériel informatiques ;
• d’assister et de former le personnel de l’Institution à l’utilisation du matériel informatique,
• de gérer la maintenance du parc informatique de la Communauté Urbaine de Douala dans son ensemble ;
• de relever les besoins d’assistance et de formation des différents utilisateurs ;
• de dresser une comptabilité des valeurs résiduelles de la gestion des stocks sous la base d’une main courante communicative mensuelle
adressée au Délégué du Gouvernement en vue d’échapper à toute carence pouvant causer un dysfonctionnement.
Le Service de la Maintenance Informatique comprend :
- Le Bureau de la maintenance et gestion des serveurs ;
- Le Bureau de l’assistance et de la formation ;
- Le bureau comptabilité matière et gestion de stock.
En l’absence de statut particulier du personnel communal, ce personnel est régi par le décret n°78/484 du 9 novembre 1978
fixant les dispositions communes applicables aux agents de l'Etat relevant du Code du travail, modifié et complété par le décret
82/100 du 3 mars 1982 :
- conditions générales d’emploi,
- classification professionnelle,
- rémunération.
Ledit décret définit le contrat de travail (article 2) comme « tout accord de préférence écrit, contrat, décision ou tout autre acte
administratif en tenant lieu, conclu entre l’Administration et une personne et par lequel celle-ci s’engage à mettre son activité
professionnelle au service de l’Administration moyennant rémunération ».
Conformément à l’article 6 dudit décret, « l’engagement est constaté par une décision pour les travailleurs des catégories I à VI
et par un contrat pour ceux des catégories VII à XII ». Cet acte précise notamment le lieu d’emploi, la catégorie professionnelle
et l’échelon attribué, le salaire y afférent.
Par ailleurs, « tout travailleur est soumis à une période d’essai dans les conditions prévues par la réglementation en vigueur.
L’engagement à l’essai doit être stipulé par écrit dans la décision ou le contrat » - article 6 (3).
Au moment du recrutement, le classement de l’agent dans une catégorie tient compte du diplôme dont il est titulaire et le passage
à une catégorie supérieure ne peut résulter que du changement de qualification professionnelle dans la même branche d’activité,
justifié par la présentation de nouveaux titres ou diplômes officiellement reconnus (article 17).
La durée légale du travail au Cameroun est de 40 heures par semaine, ce qui correspond à 173 h par mois. Ainsi l’article 16 du
décret précité dispose :
1. Les salaires sont stipulés au mois, sauf en ce qui concerne les travailleurs recrutés pour une période
déterminée inférieure à un mois, qui sont rémunérés à l’heure ou à la tâche.
2. Le salaire horaire s’obtient en divisant le salaire mensuel par le nombre d’heures comprises dans la durée
mensuelle de travail de 173 heures.
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II – LES SIX PHASES DU PROCESSUS DE LA PAYE
Phase 1 – Pilotage général des ressources humaines
Tâches détaillées Directions DARHL Secrétariat Délégué du Conseil de DAFI RM CFS Tutelle
opérationnelles Général Gouvernement Communauté
I – Gestion de la réglementation RH/PAYE
Veille juridique/Collecte et centralisation de la
réglementation
Collecte des données sur le site du MINAT
Exploitation quotidienne des textes officiels publiés sur Cameroun
Tribune : Directeur DARHL, Chef de Département des RH, Chefs de
service
Archivage chronologique (Directeur DARHL, Chef de département,
Chef du Service de Gestion Administrative du Personnel)
Diffusion/mise à disposition de la réglementation
Revue de direction mensuelle
Réunions hebdomadaires du Département des RH
Mise en œuvre de la réglementation
Supervision par la hiérarchie (Directeur DARHL, Chef du Département
des RH)
II – Politique stratégique de recrutement
Organigramme de la CUD
Préparation
Présentation
Validation
Expression des besoins
Expression des besoins et établissement des fiches de poste
Contrôle de la conformité avec l’organigramme et l’état du personnel
Contrôle du respect des ratios :
- dépenses de personnel < 35% des dépenses de fonctionnement
- dépenses de fonctionnement < 60% des dépenses totales
Etat certifié par le Délégué du Gouvernement et le RM
Autorisation de recrutement
Présentation du dossier au DLG
Présentation du dossier au Conseil de Communauté
Adoption de la délibération de recrutement
Soumission de la décision du Conseil de Communauté à la tutelle
Décision de la tutelle (Préfet pour le personnel des 6 premières
catégories ; Ministre pour le personnel de la 7ème catégorie à la 12ème
catégorie)
Documentation
Annexe 1 – Extraits de la loi n°2009/011 du 10 juillet 2009 portant Régime Financier des Collectivités Territoriales Décentralisées ;
Annexe 2 – Extrait du Règlement Général de la Comptabilité Publique (Décret N°2013/16 du 15 mai 2013) ;
Annexe 3 – Extraits du Décret n° 77/41 du 3 février 1977 fixant les attributions et l'organisation des Contrôles Financiers ;
Fiche 1 – Les procédures de recrutement.
Documentation
Annexe 1 – Extraits de la loi n°2009/011 du 10 juillet 2009 portant Régime Financier des Collectivités Territoriales Décentralisées ;
Annexe 2 – Extrait du Règlement Général de la Comptabilité Publique (Décret N°2013/16 du 15 mai 2013) ;
Annexe 3 – Extraits du Décret n° 77/41 du 3 février 1977 fixant les attributions et l'organisation des Contrôles Financiers ;
Annexe 4 – Décret n°78/484 du 9 novembre 1978 fixant les dispositions communes applicables aux agents de l'Etat relevant du code du travail, modifié et complété par le décret 82/100
du 3 mars 1982 ;
Fiche 4 – Les stages diplômants ;
Fiche 5 – L’avancement d’échelon d’un agent ;
Fiche 6 – Le reclassement d’un agent.
Risques majeurs :
Risques à couvrir Dispositif de contrôle interne
1. Bien promouvoir le personnel. Actions :
Objectif : - renforcer la gestion prévisionnelle des compétences ;
- Etre sûr que les aspirations du personnel sont prises en compte dans le cadre de - formaliser par écrit la procédure d’avancement ;
la politique d’évolution des carrières de la CUD ; - communiquer sur les postes à pourvoir en interne ;
- Etre sûr que le personnel est évalué objectivement et régulièrement. - organiser la procédure d’évaluation annuelle du personnel :
* calendrier,
Impacts :
* communication sur la finalité des évaluations auprès des évaluateurs et des agents,
- manque d’implication du personnel ; * entretien annuel : analyse des résultats N-1 / fixation d’objectifs N,
- démotivation du personnel ; * fiche type d’évaluation,
- promotion des «mauvaises personnes» aux «mauvais postes» ; * comptes rendus des entretiens annuels d’évaluation.
- mécontentement du personnel ;
- non-atteinte des objectifs.
2. Maîtriser la réglementation. Actions :
Objectif : - mettre la réglementation à disposition de ses collaborateurs ;
Etre sûr que la réglementation nationale et les règles de la CUD sont connues des - communiquer en temps réel sur les modifications de la réglementation ;
personnels concernés. - formaliser la liste des documents nécessaires à l’avancement et ceux à produire au DLG et
à la tutelle ;
Impacts :
- organiser la sauvegarde des dossiers administratifs ;
- mauvaise communication auprès des personnels ; - s’assurer périodiquement de la complétude des dossiers.
- rejet des dossiers par la tutelle et retard dans la mise en place de l’avancement ;
- non-complétude des dossiers administratifs ou risque de perte des dossiers ; Contrôle de supervision par les supérieurs hiérarchiques :
- paiement erroné et indu à recouvrer parfois sur une longue période. -communiquer sur les actions et veiller à leur respect.
2. Séance de travail préparatoire au lancement du traitement des salaires du mois au cours duquel on passe
en revue toutes les mises à jour à faire ainsi que les documents justificatifs (le 2 du mois m) : l’ensemble
des responsables du département RH participent à la « conférence des salaires »
3. Compte rendu des mises à jour présenté le même jour au DARHL par le CDRH pour avis, informations
et recueil d'autres éventuelles instructions de la hiérarchie (le 2 du mois m)
4. - Transmission des modifications au Chef de Service SGFPS et traitement sur SIM_PA des salaires par
la prise en compte des mises à jour (les 3 et 4 du mois m) :
- actualisation des données dans SIM_Pa
- sauvegarde du fichier paye
- lancement de l’exécution de la paye
- impression de la 1ère mouture du journal de la paye
5. Edition et vérification de l'état de variation et du brouillard du Journal de paie sur SIM PA
6. Edition des différents Journaux de paie et états des indemnités versées aux fonctionnaires en service à
la CUD ainsi que les avantages en nature servies aux Délégué et Délégués Adjoints :
- Journal général de paye
- Journal du personnel viré dans les banques
- différents états de retenues sociales
- états de paie des fonctionnaires et des Délégués
2. Traitement budgétaire et comptable
Intervention du Contrôleur Financier Spécialisé : les 4 et 5 du mois m
7. Transmission du journal général et état de variation au Service des Pensions et de la Solde du
Contrôle Financier pour vérification et observations : fiche navette
8. Séance de travail éventuelle de clarification des observations du CFS et présentation des justificatifs des
mises à jour
Documentation :
Annexe 2 – Extrait du Règlement Général de la Comptabilité Publique (Décret N°2013/16 du 15 mai 2013) ;
Annexe 4 - Décret n°78/484 du 9 novembre 1978 fixant les dispositions communes applicables aux agents de l'Etat relevant du code du travail, modifié et complété par le décret 82/100
du 3 mars 1982 ;
Loi n°2009/011 du 10 juillet 2009 portant régime financier des Collectivités Territoriales Décentralisées ;
Décret n°2010/1734/PM du 1er juin 2010 fixant le plan comptable sectoriel des Collectivités Territoriales Décentralisées ;
Décret n°2010/1735/PM du 1er juin 2010 fixant la nomenclature budgétaire des Collectivités Territoriales Décentralisées ;
Instruction conjointe n° 0000079/IC/MINATD/MINFI du 10 janvier 2012 relative à la tenue de la comptabilité des Collectivités Territoriales Décentralisées ;
Instruction 1451 MINFI/CAB du 10 avril 2008 sur les comptes de gestion de l’Etat (page 34 – pièces justificatives sur les dépenses de personnel).
Annexe 1 – Extraits de la loi n°2009/011 du 10 juillet 2009 portant régime financier des
collectivités territoriales décentralisées
Article 28 : sont obligatoires, les dépenses ci-après :
- les traitements et salaires ;
- les indemnités et autres avantages en nature prévus par les textes ;
- les cotisations sociales ;
- les impôts et taxes à reverser.
Article 39 : Les budgets des collectivités territoriales décentralisées sont élaborés dans le respect des ratios ci-après :
- les prévisions des dépenses d’investissement doivent être fixées à un taux minimum de 40% des dépenses totales ;
- les prévisions des dépenses de fonctionnement ne doivent pas excéder le taux de 60% des dépenses totales ;
- les dépenses de personnel ne doivent pas excéder 35% des dépenses totales.
Article 64 : L’Ordonnateur du budget d’une collectivité territoriale ne peut exécuter une dépense qu’après s’être assuré
que :
- elle correspond à l’imputation budgétaire correcte
- son montant entre dans la limite des crédits votés
- elle peut être couverte par les fonds disponibles
- les pièces justificatives sont complètes
- le service ou la fourniture a été fait(e)
- les formalités requises par les lois et règlements en vigueur ont été préalablement respectées.
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Annexe 2 – Extraits du Règlement Général de la Comptabilité Publique
(Décret n°2013/16 du 15 mai 2013).
Section I - De l’engagement
Article 66.- (1) L’engagement est l’acte par lequel l’ordonnateur, de façon exclusive, crée ou constate, à l’encontre de l’Etat ou
d’un organisme public, une obligation de laquelle résultera une charge.
(2) Les formes de l’engagement sont prévues par les règles en vigueur et notamment celles du code des Marchés publics.
(3) L’engagement est fait dans la limite des autorisations budgétaires, et demeure subordonné aux autorisations, avis ou visas
prévus par les lois et règlements.
(4) Chaque engagement énonce l’année ainsi que l’imputation budgétaire détaillée.
Section II – De la liquidation
Article 67.- (1) La liquidation a pour objet de vérifier la réalité de la dette et d’arrêter le montant de la dépense. Elle ne peut être
faite qu’au vu des titres et pièces offrant la preuve des droits acquis par les créanciers.
(2) En ce qui concerne notamment les fournitures, services et travaux, ces titres et pièces sont constitués par les contrats, les
mémoires, ou factures en original détaillant les livraisons, services ou travaux effectués, les procès-verbaux de réception et de
services faits signés par les services techniques compétents et éventuellement par les responsables des services techniques
désignés par les ordonnateurs.
Article 68.- Les ordonnateurs ne peuvent arrêter les droits des créanciers, y compris pour ce qui concerne les acomptes sur les
marchés de travaux, fournitures et services, qu’après constatation du service fait, sauf en cas d’avance ou de paiements
préalables autorisés par les lois et règlements.
Section IV – du paiement
Article 74.- Le paiement est l’acte par lequel l’Etat ou tout autre organisme public se libère de sa dette.
(2) Sous réserve des exceptions prévues par les lois et règlements, les paiements ne peuvent intervenir avant l’échéance de la
dette, l’exécution du service ou la décision individuelle d’attribution d’une subvention, d’une allocation ou d’une avance.
Article 75.- les comptables assignataires sont seuls chargés du paiement des ordonnances et mandats, après que les contrôles
prévus au présent décret aient été effectués.
Article 76.- (1) En cas d’irrégularités constatées lors des contrôles prévus en matière de dépenses, les comptables refusent le
visa de la dépense. Il en est de même lorsqu’ils ont pu établir que les certifications délivrées par les ordonnateurs sont inexactes.
(2) Les comptables sont tenus d’adresser aux ordonnateurs une déclaration écrite et motivée de leur refus de visa accompagnée
des pièces rejetées.
(3) Si malgré ce rejet, l’ordonnateur donne l’ordre au comptable, par écrit d’effectuer le paiement, ce dernier s’exécute, et annexe
à l’ordonnance ou au mandat l’original de l’acte de réquisition qu’il a reçu, avec une copie de sa déclaration. Les actes de
réquisition émis par les ordonnateurs sont transmis à la juridiction des comptes, à l’appui des comptes de gestion des
comptables concernés.
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(4) Les comptables ne peuvent déférer à la réquisition de l’ordonnateur dès lors que le refus de visa est motivé par :
L’absence de crédits disponibles ;
L’absence de justification du service fait, sauf pour les avances, les subventions et les concours financiers ;
Le caractère non-libératoire du paiement.
(5) Lorsque le comptable obtempère, en dehors des cas ci-dessus, à l’ordre de l’ordonnateur, il cesse d’être responsable de la
dépense en cause.
Article 77.- (1) Toutes oppositions ou autres significations ayant pour objet d’arrêter un paiement doivent être faites, sous peine
de nullité, entre les mains du comptable assignataire de la dépense.
(2) A défaut pour le saisissant ou l’opposant de remplir les formalités prescrites en la matière par la réglementation en vigueur,
l’opposition sera réputée nulle et non-avenue.
Article 78.- (1) Le règlement des dépenses est faite soit en numéraire, soit par et/ou par tout autre moyen de paiement dans les
conditions fixées par un texte particulier.
(2) Les règlements ne doivent intervenir que sous réserve des dispositions de l’article 56, relatives à la compensation légale.
Article 79.- Les comptables publics assignataires sont seuls chargés, sous leur responsabilité et conformément à la loi, de
vérifier les droits et qualités des parties prenantes, ainsi que la régularité de leurs acquis et, à cet effet, d’exiger la production
de toutes justifications utiles.
Article 80.- Lorsqu’un créancier refuse de recevoir le paiement, le montant correspondant est consigné dans les écritures du
Trésor dans l’attente de la solution au litige.
Article 81.- (1) sont prescrites et définitivement éteintes au profit de l’Etat, sans préjudice des déchéances spéciales prononcées
par les lois et règlements ou consenties par des contrats ou convention, toutes créances qui n’ayant pas été acquittées avant
la clôture de l’exercice auquel elles appartiennent, n’auraient pu, à défaut de justifications suffisantes, être liquidées
ordonnancées et payées dans un délai de quatre années à partir de l’ouverture de l’exercice.
(2) Ces dispositions ne sont pas applicables aux créances dont l’ordonnancement et le paiement n’ont pu être effectués dans
les délais déterminés, du fait de l’Administration ou par suite de pouvoirs.
(3) Les dépenses atteintes par la prescription ne peuvent être exceptionnellement ordonnancées que par arrêté du Ministre
chargé des finances.
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Annexe 3 – Extraits du Décret n° 77/41 du 3 février 1977 fixant les attributions et l'organisation
des Contrôles Financiers
Article 4 -Dans le cadre de l'application des lois et règlements en vigueur, les contrôleurs financiers sont chargés notamment :
…B/ Au titre des collectivités publiques secondaires
- du contrôle et du visa des budgets notamment,
- des actes d'engagement juridique et comptable,
- des recettes,
- des marchés,
- des contrôles et de l'apurement des comptabilités des comptables-matières.
Article 7.- Tous les documents budgétaires du Département Ministériel, des Missions Diplomatiques et Consulaires, des
Etablissements publics ou des collectivités publiques secondaires concernés sont communiqués au contrôle financier dans les
délais tels que celui— ci puisse faire connaître ses observations au Ministre des Finances et éventuellement au Ministre de
tutelle avant toute discussion sur le fond.
Article 8. — Le Contrôleur Financier est informé des lieux, dates et ordres du jour des réunions des commissions administratives
traitant des questions financières et économiques dans le cadre de ses compétences. Il est notamment membre des
commissions de réception des marchés passés par les Ministères intéressés. Il est membre des commissions de réforme ou
d'adjudication de matériel, des commissions d'avancement du personnel non fonctionnaire. Au cas où il n'est pas désigné dans
les commissions citées à l'alinéa ci-dessus, il assiste le représentant du Ministère des finances dans les réunions
interministérielles de son ressort.
Article 9. — Tout projet d'arrêté, d'instruction ou de décision de nature à entraîner une incidence financière directe sur le budget
concerné doit être communiqué au Contrôleur Financier pour avis. Ses avis doivent être versés au dossier et y restés en
permanence.
Article 10. — Le Contrôleur Financier ne peut refuser son visa pour des motifs se rapportant à l'application des dispositions
d'ordre financier des lois et règlements ou à la régularité de l'exécution du budget
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Annexe 4 – Extraits du Décret n°78/484 du 9 novembre 1978 fixant les dispositions communes
applicables aux agents de l'Etat relevant du code du travail, modifié et complété par le décret
82/100 du 3 mars 1982
Article 2. — Définition du contrat de travail : Est défini contrat de travail au sens des présentes dispositions tout accord de
préférence écrit, contrat, décision ou tout autre acte administratif en tenant lieu, conclu entre l'administration et une personne
et par lequel celle-ci s'engage à mettre son activité professionnelle au service de l'administration moyennant rémunération.
Article 5 (nouveau). — Les dispositions de l'article 5 du décret n'78/484 du 9 novembre 1978 fixant les dispositions communes
applicables aux agents de l'Etat relevant du code du travail sont abrogées et remplacées par les dispositions ci-après :
(1) nul ne peut être recruté dans un emploi public :
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Article 9. — Discipline
(1) Tout manquement à ses obligations professionnelles entraîne pour le travailleur, l'une des sanctions disciplinaires, selon
la gravité de la faute :
1) Avertissement ;
2) Blâme ;
3) Mise à pied de 1 à 8 jours ;
4) Retard à l'avancement de 1 à 2 ans ;
5) Licenciement ;
(2) Les sanctions 1, 2 et 3 sont prises par l'autorité hiérarchique investie du pouvoir disciplinaire, les autres ne peuvent être
prononcées que par l'autorité ayant pouvoir de recrutement.
(3) Avant toute sanction, sauf le cas d'une condamnation judiciaire devenue définitive, le travailleur doit être admis à se faire
justifier. A cette fin dès que la faute est constatée, une demande d'explication écrite est adressée à l'intéressé.
(4) Les sanctions sont toujours motivées et notifiées par écrit ; elles sont prises sous forme de décision pour les sanctions 3, 4,
5 et 6. En outre la mise à pied est soumise aux formalités prescrites par l'article 35 du code du travail.
(5) L'abaissement d'échelon ne peut être prononcé qu'à l'intérieur d'une même catégorie, et ne peut avoir pour conséquence
de faire sortir le travailleur de la catégorie où il se trouve.
(6) En cas de licenciement pour faute lourde, le travailleur perd ses droits au préavis et à l'indemnité de licenciement sous
réserve de l'appréciation de la juridiction compétente en ce qui concerne la gravité de la faute.
(7) En cas d'absence injustifiée, quelle qu'en soit la durée et sans préjudice de l'application des sanctions disciplinaires énoncées
ci-dessus, le travailleur ne peut prétendre à aucun salaire.
Article 10. — Obligation du travailleur
(1) Le travailleur doit toute son activité professionnelle à l'administration pour le compte de laquelle il a été recruté. Toute activité
de nature à porter préjudice son service lui est interdite. Il est tenu au secret professionnel et à l'obligation du loyalisme.
(2) Sauf cas d'affectation pour les besoins de service prévue à l'article 8 ci-dessus, le travailleur qui désire de son propre chef
quitter l'Administration pour le compte de laquelle il a été recruté pour aller dans une autre ou dans un organisme parapublic,
démissionne de son emploi; dans le cas contraire, il est considéré de plein droit comme ayant abandonné son poste.
(3) A titre exceptionnel et nonobstant les dispositions de l'alinéa 2 ci-dessus, le travailleur affecté par le gouvernement dans un
organisme parapublic ou dans une organisation internationale bénéficie des dispositions de l'article 8 ci-dessus, et est considéré
comme étant en affectation pour les besoins de service et louant son activité professionnelle à l'Administration
Article 11. — Accidents du travail et maladies professionnelles.
(1) Les accidents du travail et les maladies professionnelles relèvent des dispositions législatives et réglementaires en vigueur,
et sont réparés dans les conditions fixées par lesdites dispositions.
(2) En cas de maladies professionnelles ou d'accident du travail, l'Administration prend à sa charge les frais médicaux,
chirurgicaux, pharmaceutiques, funéraires et de transport des dépouilles mortelles ainsi qu'éventuellement l'hospitalisation dans
une formation hospitalière de l'Etat jusqu'à guérison ou consolidation de la victime.
(3) Au cas où l'intéressé ne peut reprendre son emploi antérieur après consolidation de son état, l'Administration lui confie des
tâches correspondant à ses nouvelles aptitudes physiques.
Article 12. — Accidents et maladies- non imputables au travail
1°) les absences justifiées par l'incapacité résultant d'une maladie ou un accident non imputable au travail suspendent le contrat
de travail pendant une durée de six mois, délai prorogé jusqu'au remplacement effectif du travailleur.
2°) Lorsque l'absence impose le remplacement effectif du travailleur, le remplaçant doit être informé du caractère provisoire de
son emploi. Cette mention figure dans l'acte d'engagement.
3°) Pendant la période de suspension pour cause de maladie ou d'accident, le travailleur est soumis au régime indemnitaire
suivant, compte tenu de la durée de ses services dans l'Administration :
a) durée des services inférieure à douze mois : indemnité égale au montant de son salaire dans les limites fixées à l'article 47
du code du travail ;
b) durée des services égale ou supérieure à douze mois et inférieure à cinq ans : indemnité égale à deux mois de salaire en sus
de celle prévue à l'alinéa (a) ci-dessus ;
c) durée des services égale ou supérieure à cinq ans : indemnité égale à trois mois de salaire en sus de celle prévue à l'alinéa
(A) ci-dessus ;
4°) La durée des services comprend les congés payés, les permissions exceptionnelles d'absence payées ou non ainsi que les
périodes de suspension de contrat de travail visées aux paragraphes e, d, f, g, de l'article 46 du code du travail.
Article 13. — Préavis
1) Le contrat de travail à durée indéterminée peut toujours prendre fin par la volonté de l'une des parties, à charge pour elle
d'observer le préavis qui doit être signifié à l'autre partie.
2) Les conditions et la durée du préavis, les obligations des parties pendant l'exécution du préavis ou du fait de son inexécution,
sont régies par les dispositions légales et réglementaires en vigueur.
3) En cas de licenciement, l'Administration est tenue de faire suivre sa notification de rupture par une décision indiquant le
montant des salaires et indemnités revenant au travailleur au moment de la cessation des services.
4) La rupture du contrat peut intervenir sans préavis pour faute lourde sous réserve de l'appréciation de la juridiction compétente
en ce qui concerne la gravité de la faute.
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Article 14. — Indemnité de licenciement
1) En cas de rupture du fait de l'Administration d'un contrat de travail à durée indéterminée, le travailleur licencié a droit à une
indemnité de licenciement distincte du préavis, attribuée dans les conditions suivantes : - le licenciement ne doit pas être motivé
par une faute lourde du travailleur ; - le travailleur doit avoir accompli au moment du licenciement au moins deux ans de service
continu dans l'administration.
2) Cette indemnité représente, pour chaque année, par un pourcentage déterminé du salaire global mensuel moyen des douze
mois d'activité qui ont précédé la date du licenciement, à savoir :
- 20% pour chacune des cinq premières années ;
- 25% pour la période comprise entre la sixième et la dixième année ;
- 30% pour la période s'étendant au-delà de la dixième année ;
Dans le décompte effectué sur les bases ci-dessus, il est tenu compte des fractions d'années.
(3) L'ancienneté à prendre en considération pour le calcul de l'indemnité comprend tous les services tels que définie à l'article
19, paragraphe 2 ci-dessous, sous réserve toutefois que lesdits services n'aient pas été pris en compte dans le calcul d'une
indemnité de licenciement antérieurement allouée au travailleur intéressé.
Article 15. — Décès du travailleur
1) En cas de décès du travailleur, les salaires et toutes les indemnités acquis par lui au moment du décès reviennent de plein
droit à ses héritiers, à savoir : - Conjoint (s) - Enfants légitimes - Enfants naturels reconnus avant le décès - Enfants adoptifs.
2) Si le travailleur comptait au jour du décès deux années au moins d'ancienneté dans l'Administration, il est versé aux héritiers
une indemnité d'un montant équivalent à celui de l'indemnité de licenciement qui serait reversé au travailleur en cas de rupture
du contrat par l'Administration.
3) L'Administration fournit le cercueil à la famille du travailleur décédé. - Si le travailleur avait été déplacé du fait de
l'Administration, celle-ci assure également à ses frais, le transport du corps du défunt du lieu de décès au lieu de résidence
habituelle, à condition que la famille en fasse la demande. il en est de même des restes mortels dans un délai maximum de
deux ans après l'expiration du délai réglementaire prévu à cet effet. T
Article 16. — Paiement des salaires
1) Les salaires sont stipulés au mois, sauf en ce qui concerne les travailleurs recrutés pour une période déterminée inférieure à
un mois, qui sont rémunérés à l'heure ou à la tâche.
2) Le salaire horaire s'obtient en divisant le salaire mensuel par le nombre d'heures comprises dans la durée mensuelle de travail
de 173 heures.
Article 17. — Classification professionnelle
1) Un annexe au présent décret détermine la classification professionnelle des emplois qui comporte douze catégories et douze
échelons chacun. Les taux des salaires minima afférents aux échelons de chaque catégorie sont fixés par des textes particuliers.
2) Au moment du recrutement, le classement du travailleur dans une catégorie tient compte du diplôme dont il est titulaire.
Toutefois, le travailleur justifiant en plus de son diplôme d'une expérience professionnelle antérieure ou d'une compétence
reconnue peut bénéficier d'une bonification d'échelons ou de catégories. La bonification d'échelon s'opère à raison d'un échelon
pour trois années dans la même branche d'activité. Le classement à une catégorie supérieure à celle correspondant au diplôme
présenté ne peut avoir lieu qu'à titre exceptionnel, et après autorisation expresse du Président de la République, sur proposition
motivée du Ministre chargé de la Fonction Publique.
3) Le passage d'une catégorie à une catégorie supérieure d'un agent en service ne peut résulter que du changement de
qualification professionnelle dans la même branche d'activité, justifié par la présentation de nouveaux titres ou diplômes
officiellement reconnus, sous réserve des dispositions de l'alinéa 5 ci-dessus. Dans la catégorie supérieure, le travailleur est
classé à un échelon comportant un salaire égal ou à défaut, immédiatement supérieur à celui qu'il percevait avant son
reclassement. Le travailleur qui, après son recrutement, présente un titre ou un diplôme supérieur à celui ayant justifié son
classement dans une catégorie, mais professionnellement non utilisable dans la spécialité où il travaille, ne peut s'en prévaloir
pour prétendre à un reclassement.
(4) Le reclassement du travailleur d'une catégorie à une catégorie supérieure dans les conditions prévues à l'alinéa 3 ci-dessus
ne peut être prononcé que s'il existe une dotation budgétaire correspondante dont l'inscription ne saurait en tout état de cause,
être différée au-delà de l'exercice budgétaire suivant. Ce reclassement prend effet du point de vue de l'ancienneté pour compter
de la date d'obtention des nouveaux titres ou diplômes. S'il existe des crédits au budget en cours d'exécution à la date d'obtention
du diplôme, ce reclassement prend effet pour compter de cette date. Dans le cas contraire, l'effet financier court pour compter
du 1er juillet de l'exercice suivant.
(5) A titre exceptionnel, sous réserve de la dotation budgétaire correspondante et dans la limite de 1% des effectifs des agents
remplissant les conditions fixées au présent alinéa, les travailleurs dont la manière de servir a régulièrement donné satisfaction
peuvent, sur proposition de la commission paritaire d'avancement compétente, bénéficier d'un reclassement à la catégorie
immédiatement supérieure à condition :
- qu'ils aient épuisé tous les échelons de leur catégorie,
- qu'ils justifient d'au moins dix années d'expérience dans cette catégorie ;
- qu'ils aient obtenu sur les trois dernières années de service, une moyenne de notes professionnelles au moins égale au
minimum fixé à l'article 18 alinéa 3 ci-dessus.
Un travailleur ne peut bénéficier plus d'une fois au cours de sa carrière du reclassement de catégorie prévu au présent alinéa.
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Article 18. — Avancement d'échelon
1) L'engagement d'un travailleur se fait en principe au premier échelon de sa catégorie de classement. Cependant, dans le cas
où le travailleur licencié pour compression d'effectif est réembauché, il conserve à égalité de catégorie, le bénéfice de l'échelon
qui lui était attribué lors du licenciement, mais sans ancienneté dans ledit échelon.
2) L'avancement d'un échelon inférieur à l'échelon immédiatement supérieur a lieu tous les deux ans. Il tient compte à la fois de
l'ancienneté du travailleur et de sa bonne manière de servir à tous égards annuellement constatés par un bulletin de notes.
3) Un arrêté du Ministre chargé de la Fonction Publique fixe les modalités de notation des agents publics.
6) Chaque Administration intéressée est tenue de prévoir systématiquement chaque année, une dotation budgétaire suffisante
pour l'avancement de ses agents.
Article 23. — Durée du travail
1) Conformément à l'article 87 du code du travail, la durée du travail est fixée à quarante heures par semaine et 173 heures par
mois.
2) Les modalités d'application de la durée du travail et particulièrement les dérogations admises, équivalences, récupération des
heures perdues, prolongation de la durée du travail effectif journalier, heures supplémentaires, sont régies par les dispositions
réglementaires en vigueur.
Article 24. — Congés payés - majoration pour ancienneté
1) Les travailleurs bénéficient des congés dans les conditions prévues par la législation et la réglementation en vigueur. La durée
du congé annuel est augmentée à raison de deux jours ouvrables par période entière, continue ou non, de cinq ans de service
dans l'administration. Cette majoration s'ajoute à celle prévue par l'article 97 du code du travail en faveur des mères salariées.
2) Le calcul de l'allocation afférente au congé principal et aux journées de congés supplémentaires s'effectue conformément aux
dispositions du décret portant modalités d'application du régime des congés payés.
Article 25. — Permission exceptionnelle d'absence
1) Des permissions exceptionnelles d'absences sont accordées au travailleur à l'occasion d'événements familiaux touchant son
propre foyer, dans les circonstances et conditions suivantes :
- mariage du travailleur : 3 jours ;
- décès du père, de la mère du conjoint, d'un enfant : 3 jours ;
- accouchement de l'épouse du travailleur : 3 jours ;
- mariage d'un enfant : 1 jour
2) Dans la limite de 10 jours par an, ces permissions ne font l'objet d'aucune retenue sur le salaire des travailleurs rémunérés
au mois ; elles sont payées aux travailleurs rémunérés à l'heure sur la base des heures effectivement travaillées dans le service
pendant la durée de la permission.
3) Si l'événement se produit hors du lieu d'emploi et nécessite un déplacement, les délais ci-dessus peuvent être prorogés, mais
cette prolongation n'est pas rémunérée et les frais de déplacement demeurent dans tous les cas à la charge du travailleur.
4) En cas de décès et d'accouchement, le travailleur doit informer par écrit son chef de service des causes de son absence au
plus tard dans les 48 heures consécutives à la suspension du travail faute de quoi il est passible des sanctions disciplinaires.
Dans tous les autres cas, le travailleur doit prévenir son Chef de service au moins 72 heures à l'avance.
5) Sous peine de perdre le droit à rémunération indiqué au paragraphe 2 ci-dessus, le travailleur est tenu de fournir, dans les 45
jours suivant l'événement, les pièces d'état civil ou justification à l'avance.
Article 26. — Voyage et transport. Lorsqu’en application des dispositions légales et réglementaires, le travailleur peut prétendre
au transport à la charge de l'administration, de lui-même, de sa famille et de ses bagages, il est soumis aux dispositions du
décret réglementant le régime du déplacement des fonctionnaires et agents civils d'Etat sauf stipulations plus favorables des
contrats individuels.
Article 27. — Logement
1) Le logement est fourni au travailleur dans les cas et aux conditions prévues par les dispositions légales et réglementaires en
vigueur.
2) En cas de rupture du contrat de travail, le travailleur installé dans un logement fourni par l'administration est tenu de l'évacuer
dans les délais fixés ci-après :
a) en cas de notification du préavis dans les délais requis : évacuation à l'expiration du délai du préavis ;
b) en cas de rupture du contrat par le travailleur sans que le délai du préavis ait été respecté : évacuation immédiate ;
c) en cas de licenciement par l'administration sans que le préavis ait été respecté : évacuation différé dans la limite maximale
d'un mois, sur demande préalable du travailleur.
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Annexe 5 – Extraits du Décret n°2000/6855/ PM du 13 septembre 2000 portant organisation et
fonctionnement du Conseil Permanent de Discipline de la Fonction Publique et fixant les règles
de la procédure disciplinaire
Article 2.- (1) A l’exclusion des sanctions disciplinaires du premier groupe, le conseil permanent de Discipline de la
Fonction Publique donne son avis sur toute sanction disciplinaire susceptible d’être prononcée à l’encontre des
fonctionnaires.
…
Article 3.- Les avis émis par le Conseil ne lient pas l’autorité investie du pouvoir disciplinaire.
Article 9.- (1) Le Conseil se réunit, en tant que de besoin, sur convocation de son Président.
(2) La convocation indique les affaires inscrites au rôle de la séance, le jour, l’heure et le lieu de la réunion.
(3) La convocation et les décisions de traduction des mis en cause devant le Conseil doivent être adressées à tous
les membres appelés à siéger quinze (15) jours au moins avant la date fixée pour l’ouverture de la séance.
En cas d’urgence, ce délai est ramené à sept (7) jours.
Article 10.- Le président du Conseil peut convoquer aux de travails, à titre consultatif, toute personne dont la présence paraît
opportune pour la manifestation de la vérité.
Article 11.- (11) L’avis du Conseil est acquis à l’issue d’un vote au scrutin secret. En réponse à la question du Président
sur la sanction à infliger au mis en cause, chaque membre dépose dans une urne, un bulletin sur lequel il a écrit
le mot « OUI » pour l’affirmative, ou le mot « NON » pour la négative.
(2) Le Conseil se prononce à la majorité simple des membres présents.
En cas de partage des voix, celle du président est prépondérante. A cet effet, le Président veille à ce que son bulletin
porte un signe distinctif particulier.
Article 12.- Les séances du Conseil ne sont pas publiques. Les avis qu’il émet doivent être motivés.
Article 13.- Chaque séance du Conseil donne lieu à la rédaction d’un procès-verbal.
Ledit procès-verbal, dont l’original est conservé aux archives du Conseil, doit être signé par tous les membres présents.
Article 14.- (1) la procédure devant le Conseil est garante des droits de la défense.
Elle est contradictoire.
(2) toutefois, en cas de refus dûment constaté du mis en cause de répondre aux convocations qui lui sont
adressées, de prendre communication de son dossier ou de comparaître par lui-même devant le Conseil, celui-ci passe
outre et statue par défaut.
Article 16.- (1) Le président du Conseil transmet au rapporteur, contre décharge, le dossier introductif d’instance
ainsi que la décision de traduction du mis en cause devant le Conseil.
(2) Le dossier doit notamment comprendre :
-tous les documents relatifs aux faits reprochés au mis en cause, notamment ses explications écrites sur ces faits ;
toutes les décisions de sanctions antérieures, ainsi que les avis et recommandations des différents conseils de
discipline ;
-toutes pièces relatives à son évaluation.
(3) Dès réception du dossier, le rapporteur invite, par tout moyen laissant trace écrite, le mis en cause à en prendre
connaissance.
(4) La communication de dossier doit être intégrale, en ce sens que toute pièce contenant un grief disciplinaire
distinct doit être connue du fonctionnaire mis en cause afin qu’il puisse valablement se défendre.
(5) Le mis en cause doit reconnaître, par une attestation, qu’il a eu communication du dossier.
Article 19.- (1) après l’enquête, le rapporteur produit un rapport dont les conclusions résument les griefs retenus ainsi que
ceux rejetés. Les pièces probantes des points de vue soutenus par le rapporteur sont nécessairement annexées au rapport.
(2) Le contenu dudit rapport n’est porté à la connaissance du mis en cause que lors de la tenue du Conseil.
Article 23.- Dès réception du dossier de l’instruction, le Président du Conseil adresse des convocations individuelles aux
membres dans les conditions prévues à l’article 9 ci-dessus, au mis en cause ainsi qu’à toute personne susceptible
de fournir des renseignements au Conseil.
Article 24.- Le conseil ne doit donner son avis que sur les faits soumis à son examen…
Article 25.- (1) Le mis en cause assure lui-même sa défense. Il peut se faire assister à ses frais par un avocat ou tout
autre mandataire de son choix. Il peut désigner des témoins pour sa cause.
Article 27.- (1) Le Président rappelle aux membres les faits reprochés au mis en cause tels que spécifiés dans la décision
l’ayant traduit devant le Conseil.
(2) Le Président met ensuite successivement aux voix, dans les conditions prévues à l’article 1 ci-dessus, la
sanction disciplinaire que le mis en cause est susceptible d’encourir, en commençant par la sanction la plus faible.
(3) L’avis du Conseil n’est pas communiqué au mis en cause.
Article 28.- (1) Le procès-verbal de séance du conseil est transmis au Ministre chargé de la fonction publique (pour les
fonctionnaires de l’Etat)
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Annexe 6 – Liste des textes réglementaires et documents consultés
TEXTES
Dates illisibles
Arrêté n° 2353/CAB/MFPRA du **** fixant les modalités d’attribution et de liquidation des prestations d’assurance pensions de
vieillesse, d’invalidité et de décès des agents de l’Etat relevant du code du travail
Décret n° *** du *** organisant la procédure de changement de corps
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Décret n° 2000 693 fixant le régime des déplacements des agents civils et les modalités de prise en charge des frais y afférents
Décret n° 2000/697/PM du 13 septembre 2000 fixant le régime de formation permanente des fonctionnaires
Décret n° 2000/287 du 12 octobre 2000 modifiant le décret 94 199
Décret 2000 211 du 27 juillet 2000 fixant la rémunération des agents de l’Etat relevant du code du travail
Décret n° 2001 108 PM du 2o mars 2001 fixant les modalités d’évaluation des performances professionnelles des fonctionnaires
Décret n° 2001 116 PM du 27 mars 2001 fixant le statut juridique du fonctionnaire stagiaire et les conditions de déroulement du
stage probatoire à la titularisation
Loi 2001/18 du 18 décembre 2001 transférant à l’Etat la couverture et la gestion des prestations familiales de ses agents relevant
du code du travail
Loi n° 2004 17 du 22 juillet 2004 portant orientation de la décentralisation
Loi 2004 18 fixant les règles applicables aux communes
Lettre circulaire n° 1 CL MFPRA SG du 3 janvier 2005 sur la mise en stage des fonctionnaires et des agents publics
Arrêté n° 6/MINATD/DCTD du 9.1.2007 fixant les indemnités et avantages alloués aux responsables des recettes municipales
Loi n° 2009 11 d 10 juillet 2009 portant régime financier des collectivités territoriales décentralisées
Arrêté n° 136/A/MINATD/DCTD du 24 aout 2009 rendant exécutoires les tableaux types des emplois communaux (et tableaux
annexes)
Lettre circulaire n° 1306/MiNATD/DCTD du 23 janvier 2010 concernant l’application de l’arrêté n° 136/A/MINATD/DCTD du 24
aout 2009 rendant exécutoires les tableaux-types des emplois communaux
Décret n° 2016/072 du 15 février 2016 fixant les taux des cotisations sociales et les plafonds des rémunérations applicables
GUIDES
Guide SIM_PA
Guide du décompteur des prestations vieillesse, d’invalidité et de décès du personnel de l’Etat relevant du code du travail
Guide pratique pour la retraite et la liquidation des droits (novembre 2009) du MINOPRA
Guide de l’usager (procédures administratives de gestion des ressources humaines de l’Etat (MINFPRA)
Guide du traitement des dossiers de pensions et rentes viagères (édition 2012 mise à jour en septembre 2014 Etat
Guide du traitement de la solde et du contentieux
Note explicative sur l’utilisation du barème 67 406/MINFI/DGI/LC/L de la direction générale des impôts de novembre 2004
Fiches de procédure sur site du Ministère chargé de la fonction publique
[Date] 43
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Fiche 1 - Les procédures de recrutement
Article 2 : Une délibération du Conseil de la Communauté Urbaine ou du Conseil Municipal précise l’organisation des
structures prévues par les tableaux-types annexés au présent arrêté, leurs unités constitutives, ainsi que la dénomination
et le nombre de postes de travail correspondants.
Article 3 : (1) Les structures prévues par les tableaux-types annexés au présent arrêté peuvent faire l’objet d’un
regroupement en raison notamment de la connexité de leurs attributions et selon l’appréciation des organes compétents
de la Communauté Urbaine, de la Commune d’Arrondissement et de la Commune concernée.
(2)Le regroupement prévu à l’alinéa (1) ci-dessus ne doit, ni porter atteinte à la continuité du service public municipal, ni
compromettre le bon exercice des compétences transférées par la loi.
Article 4 : En raison notamment de ses spécificités propres et par délibération du Conseil de la Communauté Urbaine
ou du Conseil municipal concernée, une mission ou un ensemble d’activités particulières peut donner lieu à la création
d’une structure non prévue expressément par les tableaux –types annexés au présent arrêté.
Article 5 : (1) Les recrutements aux postes de travail prévus en application du présent arrêté sont autorisés par voie de
délibération du Conseil de la Communauté Urbaine ou du Conseil municipal et se réfèrent aux profils retenus dans le
répertoire des métiers joint en annexe.
(2)Nonobstant les dispositions de l’alinéa (1) ci-dessus, le recrutement des personnels à partir de la 7ème catégorie reste
soumis à l’approbation du Ministre chargé des Collectivités Territoriales Décentralisées.
Article 6 : les Communautés Urbaines, les Communes d’Arrondissement et les Communes disposent d’un délai de six
(6) mois, à compter de sa publication, pour se conformer aux dispositions du présent arrêté
PROCEDURE DE RECRUTEMENT
Réglementation :
- Arrêté 00136/A/MINATD/DCTD du 24 août 2009 rendant exécutoires les tableaux-types des emplois
communaux ;
- circulaire n°10206/C/MINAT/DCPL/SAA du 13 octobre 1984 relative à l’approbation des contrats de travail et
des décisions d’avancement du personnel communal ;
- lettre circulaire n°1306/MINADT/DCTD du 25 juin 2010 :
« La procédure de recrutement se décline ainsi qu’il suit :
- l’adoption par le Conseil Municipal d’une délibération autorisant ledit recrutement ;
- l’autorisation préalable des Autorités de tutelle compétentes ;
- l’élaboration des actes de recrutement ;
- l’approbation desdits actes par la tutelle, le Préfet pour les personnels de la 1 ère à la 6ème catégorie, la Ministre
chargé des Collectivités Territoriales Décentralisées pour les personnels de la 7ème à la 12ème catégorie.
En ce qui concerne les demandes de recrutement, celles-ci doivent être accompagnées dorénavant des pièces ci-après :
- l’organigramme de la commune ;
- l’état du personnel de l’année en cours ;
- la délibération municipale autorisant ledit recrutement ;
Une attestation indiquant les dépenses totales, les dépenses du personnel, les dépenses de fonctionnement, telles
que figurant au dernier compte administratif approuvé, ainsi que les ratios ‘dépenses de personnel/dépenses
totales’, ‘dépenses de personnel/dépenses de fonctionnement’ dûment visée par le Magistrat Municipal et le
Receveur Municipal. »
[Date] 44
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DOSSIER DE RECRUTEMENT
Conditions à remplir :
- être de nationalité camerounaise ;
- être âgé de dix-sept (17) ans au moins et de trente-cinq(35) au plus pour les fonctionnaires des catégories A
et B, et de dix-sept (17) ans au moins et trente (30) ans au plus pour les fonctionnaires des catégories C et D ;
- justifier des aptitudes intellectuelles ;
- remplir pas les conditions d’aptitude physique exigées pour l’emploi postulé
- ne pas avoir fait l’objet d’une condamnation pénale.
Pièces à fournir par le postulant :
- demande timbrée au tarif en vigueur (1.200 FCFA) ;
- certificat de nationalité camerounaise ;
- bulletin n°3 de l’extrait de casier judiciaire ;
- 2 fiches de renseignements ;
- copie certifiée conforme du dernier diplôme ;
- attestation de présentation de l’original dudit diplôme ;
- copie certifiée conforme de l’acte de naissance ;
- certificat de travail certifié (pour celui qui a déjà travaillé).
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Fiche 2 – La composition du dossier administratif
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Fiche 3 – La période d’essai
(3) Tout travailleur est soumis à une période d'essai dans les conditions prévues par la réglementation en vigueur.
L'engagement à l'essai doit être stipulé par écrit dans la décision ou le contrat.
Conditions à remplir :
- La décision ou le contrat doit mentionner l’existence et la durée de la période d’essai
- Avoir effectué un stage concluant pour bénéficier de l’engagement définitif
Pièce à fournir :
- Evaluation du supérieur hiérarchique, comportant une conclusion sur l’engagement définitif ou sa proposition de refus
- Décision du délégué suite à l’évaluation du supérieur hiérarchique
• Textes de Référence :
- Loi n°92-007 du 14 août 1992 portant Code du Travail (article 28) ;
- Décret n°78/484 du 9 novembre 1978 fixant les dispositions communes applicables aux agents de l'Etat relevant du
code du travail, modifié et complété par le décret 82/100 du 3 mars 1982 ;
- Arrêté n°017/MTPS/SG/CJ du 26 mai 1993 fixant la durée maximale et les modalités d’engagement à l’essai
[Date] 47
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Fiche 4 – Les stages diplômants (organisés par le CEFAM)
MISE EN STAGE
Conditions à remplir :
- être un agent de la CUD
- être autorisé à suivre une formation diplômante (décision du DLG)
- être reçu au concours CEFAM, permettant de faire le stage
Textes de Référence :
- Décret n° 78/484 du 09 novembre 1978 portant dispositions communes applicables aux agents de l’Etat relevant du Code de Travail
- Décret n° 2000/697 du 13 septembre 2000 fixant régime de formation permanente des fonctionnaires ;
- Décret n° 94/199 du 07 octobre 1994 portant statut général de la fonction publique modifié et complété par le décret n° 2000/287
du 12 octobre 20 00 ;
- Décret 2000/693/PM du 13 septembre 2000 fixant le régime des déplacements des agents publics civils et les modalités de prise
en charge des frais y afférents
Par ailleurs, le DLG peut à sa discrétion autoriser un agent à bénéficier d’un stage qualifiant, financé dans le cadre de partenariats
bilatéraux.
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Fiche 5 – L’avancement d’échelon d’un agent
Le statut d'un Agent peut évoluer soit à cause de son ancienneté et de sa bonne manière de servir (cf. Article 18 alinéa 2 du
Décret N°82/100 du 03 mars 1982) ou alors à cause d'un changement de qualification professionnel dans la même branche
d'activité (cf. idem). Dans le premier cas on parle d'avancement d'échelon alors que dans le second il s'agit d'un changement de
catégorie ou reclassement.
AVANCEMENT D’ECHELON
Conditions à remplir :
- deux années d’ancienneté au dernier échelon
- évaluation favorable (note ≥ 13/20).
Pièces à consulter :
- deux derniers bulletins de notes professionnelles ;
- derniers comptes rendus des entretiens/évaluations ;
- dernière décision d’avancement, de reclassement ou de recrutement.
Pièces justificatives :
- PV de la commission paritaire d’avancement ;
- décision du DLG, approuvée par la tutelle.
Textes de Référence :
- Décret n° 75/791 du 18 décembre 1975 fixant l’échelonnement indiciaire des différents cadres des fonctionnaires du Cameroun ;
- Décret n°78/484 du 9 novembre 1978 fixant les dispositions communes applicables aux agents de l'Etat relevant du code du travail,
modifié et complété par le décret 82/100 du 3 mars 1982 (article 18) ;
- Arrêté n° 3277/MFP/DP du 27 octobre 1977 fixant les conditions de notation des agents publics ;
- Circulaire n° 6237/MFP/DP du 11 novembre 1977 sur la notation des agents publics ;
- statut particulier.
BONIFICATION D’ECHELON
Condition à remplir :
-lors du recrutement, justification en plus du diplôme, d’une expérience professionnelle antérieure ou d’une compétence
reconnue ;
- donnant droit à une bonification d’un échelon pour 3 années dans la même branche d’activité
Textes de Référence :
- Décret n° 75/459 du 26 juin 1975 déterminant le régime de rémunération des personnels civils et militaires de la République du
Cameroun ;
- Décret n° 75/791 du 18 décembre 1975 fixant l’échelonnement indiciaire des différents cadres des fonctionnaires du Cameroun ;
- Décret n°78/484 du 9 novembre 1978 fixant les dispositions communes applicables aux agents de l'Etat relevant du code du travail,
modifié et complété par le décret 82/100 du 3 mars 1982 (article 18) ;
- Circulaire n° 6237/MFP/DP du 11 novembre 1977 sur la notation des agents publics.
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CIRCUIT DE CHANGEMENT DE STATUT D’UN AGENT SUITE A L’AVANCEMENT D’ECHELON
1) La notation : Au début du mois de juin de l'exercice N, la Direction de l'Administration, des Ressources Humaines et de la
Logistique (DARHL) met à la disposition de chaque agent trois bulletins de note pour l'exercice N-l. A charge pour l'agent de les
présenter à son supérieur hiérarchique pour notation. Ceci conformément à l'Article 2 alinéa 3 de l'Arrêté N°9277/MFP/DP du 27
octobre 1977.
2) Transmission des bulletins : Les différentes Directions ont deux (02) mois pour arrêter les notes. Au terme de cette opération en
fin juillet, chaque Direction transmet à la DARHL les bulletins de ses Agents dûment notées.
3) L'analyse des bulletins : La DARHL à travers le Département des Ressources Humaines (DRH) procède à l'analyse desdites
bulletins durant le mois d'août afin de produire les tableaux synoptiques qui sont communiqués à Monsieur le Secrétaire Général
(Président de la Commission Paritaire d'Avancement).
4) Commission Paritaire d'Avancement : Dès réception le Président en fonction de sa disponibilité et celle des crédits, convoque
la tenue des assises de la Commission Paritaire d'Avancement au cours du mois suivant (septembre ou octobre). Au terme de ces
assises, la Commission dresse un procès-verbal qui précise nommément les agents admis à l'avancement et ceux recalés
conformément à la réglementation.
5) Décisions d'Avancement : les agents admis à l'avancement sont récapitulés dans un projet de Décision portant avancement
d'échelon dressé par le DRH dans les 72h et soumis à l'approbation de Monsieur le Délégué du Gouvernement.
6) Contrôle et Visa : la Décision approuvée par Monsieur le Délégué, est transmise au Contrôle financier spécialisé (CFS) pour
visa.
7) Approbation de la Tutelle Locale : la Décision revêtue du visa du CFS, est transmis à la Préfecture pour approbation de la Tutelle
Locale (Monsieur le Préfet).
Application des décisions : la Décision approuvée de la Tutelle revient à la DARHL après enregistrement au Service d'Ordre et du
Courrier. Le mois suivant son approbation elle est prise en compte dans le traitement salarial (application immédiate) par le Service
de la Gestion Financière du Personnel et des Statistiques
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Fiche 6 – Le reclassement d’un agent
[Date] 51
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Fiche 7 – Le congé de maladie et le congé de maternité
CONGE DE MALADIE
Décision accordant un congé de maladie à un agent public
Conditions à remplir :
- être un agent public ;
- être atteint d’une maladie persistante dûment constatée par un médecin agréé ;
- être dans l’impossibilité d’exercer ses fonctions.
Pièces à fournir :
- demande non timbrée ;
- certificat médical délivré par le médecin traitant ou le médecin de travail pour un congé de maladie n’excédant pas 90
jours
Textes de Référence :
- Loi n°92/007 du 14 août 1992 portant Code du Travail ;
Décret n°78/484 du 9 novembre 1978 fixant les dispositions communes applicables aux agents de l'Etat relevant du code du
travail, modifié et complété par le décret 82/100 du 3 mars 1982 ;
- Décret n° 94/199 du 07 octobre 1994 portant Statut Général de la Fonction Publique de l’Etat modifié et complété par le
décret n° 2000/287 du 12 octobre 2000 ;
- Décret n°2000/692/PM du 13 septembre 2000 fixant les modalités d’exercice du droit à la santé du fonctionnaire.
CONGE DE MATERNITE
Conditions à remplir :
- être un agent public de sexe féminin ;
- être enceinte d’au moins 6 mois.
Pièces justificatives :
- décision du DLG
- certificat de cessation de paiement
Textes de Référence :
- Loi n°92/007 du 14 août 1992 portant Code du Travail ;
Décret n°78/484 du 9 novembre 1978 fixant les dispositions communes applicables aux agents de l'Etat relevant du code du
travail, modifié et complété par le décret 82/100 du 3 mars 1982 ;
- Décret n° 94/199 du 07 octobre 1994 portant Statut Général de la Fonction Publique de l’Etat modifié et complété par le
décret n° 2000/287 du 12 octobre 2000.
[Date] 52
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Fiche 8 – Les accidents de travail et les maladies professionnelles
Source : CNPS
Pour prétendre au bénéfice des risques professionnels, il faut :
• être assuré social victime d'un accident du travail ou d'une maladie professionnelle ou être ayant droit d'un assuré
social victime d'un accident du travail ou d'une maladie professionnelle suivi de mort
• déclarer cet accident du travail ou cette maladie professionnelle dans les délais prévus par la loi.
L'accident du travail ou la maladie professionnelle doit être déclaré dans un délai de 3 jours, par l'employeur ou à défaut dans
les 3 ans, par la victime ou ses ayants droit à compter de :
• la date de survenance de l'accident du travail
• la constatation médicale de la maladie professionnelle.
• l'accident de travail
L'accident de travail
Est considéré comme accident du travail, quelle qu'en soit la cause, l'accident survenu au travailleur salarié :
• par le fait ou à l'occasion du travail
• pendant le trajet aller et retour entre :
o sa résidence principale ou une résidence secondaire présentant un caractère de stabilité et son lieu de travail
o son lieu de travail et le lieu où il prend habituellement ses repas
o pendant les voyages dont les frais sont mis à la charge de l'employeur en application du Code du Travail.
N.B. L'itinéraire ne doit pas être interrompu ou détourné par un motif dicté par l'intérêt personnel et étranger aux nécessités
essentielles de la vie courante ou indépendant de l'emploi.
La maladie professionnelle
Est considérée comme maladie professionnelle, toute maladie résultant de l'exercice de certaines activités professionnelles.
Elle doit figurer sur le tableau des maladies professionnelles indemnisables.
NB : L'accident ou la maladie résultant d'un crime ou d'un délit commis par une victime ; ou d'une faute intentionnelle de sa
part ne donne lieu à aucune réparation.
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• les factures dûment certifiées relatives aux frais de prothèse et d'orthopédie, pour une demande de
remboursement ;
• éventuellement, des factures pro forma relatives à ces frais, pour une demande de prise en charge.
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• une prescription médicale du déplacement
• éventuellement, la convocation ou la réquisition de la CNPS.
Pour la prise en charge préalable de la CNPS, la victime qui sollicite une prise en charge préalable de la CNPS pour les
frais de transport en vue de répondre à une convocation ou à une réquisition de la CNPS, ou pour une évacuation sanitaire
hors du territoire national, doit déposer auprès du Centre de Prévoyance Sociale où l'accident du travail ou la maladie
professionnelle a été déclaré, un dossier comprenant les pièces suivantes :
• une demande de prise en charge sur papier libre
• la prescription médicale du déplacement
• éventuellement, la convocation ou la réquisition de la CNPS.
[Date] 55
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• des factures ou pièces justificatives des frais engagés
• une copie certifiée conforme de l'acte de décès du défunt
• le livret d'assurance ou tout autre document en tenant lieu ou le cas échéant, une demande d'immatriculation du
défunt signée de son employeur.
A la différence des prestations en nature qui consistent en une prise en charge ou en un remboursement, les prestations en
espèces sont accordées par la CNPS sous forme d'indemnité.
Ces prestations comprennent :
• l'indemnité journalière
• la rente d'incapacité permanente
• l'allocation d'incapacité permanente
• la rente de survivants.
Le calcul de ces prestations fait intervenir la notion de rémunération mensuelle moyenne. La rémunération mensuelle
moyenne est la moyenne arithmétique de l'ensemble des salaires perçus par la victime au cours des trois derniers mois
précédant le mois de survenance de l'accident du travail ou de la constatation médicale de la maladie professionnelle,
déduction faite des frais professionnels ainsi que des indemnités versés au titre de remboursement des frais.
Sont considérés comme frais professionnels : l’indemnité de déplacement, l'indemnité de lait, l'indemnité de bicyclette ou
cyclomoteur, l'indemnité de représentation, la prime de panier, la prime de transport, la prime de salissure, la prime d'outillage
• la prime de sécurité accordée aux promoteurs de la prévention des risques professionnels.
Si la victime, au moment de l'accident du travail n'a pas accompli un mois de travail effectif, la rémunération mensuelle
moyenne est égale à son salaire catégoriel échelonné.
En plus de la déclaration d'accident du travail ou de la maladie professionnelle, la victime doit déposer auprès du Centre de
Prévoyance Sociale de son lieu d'emploi, un dossier comprenant les pièces suivantes :
• le certificat médical initial (établi immédiatement après l'accident ou la maladie) ;
• un procès-verbal de Gendarmerie ou un constat d'accident de la Police, en cas d'accident de trajet ou d'accident
mortel ;
• les 3 derniers bulletins de paie précédant le mois de survenance de l'accident ou de constatation médicale de la
maladie professionnelle ;
• éventuellement, un certificat médical de prolongation (qui prolonge l'arrêt de travail ;
• et éventuellement un certificat médical final (qui fixe la fin de la période d'arrêt de travail).
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Le dossier permettant d'accorder une rente comprend les pièces suivantes :
• le certificat médical initial (établi immédiatement après l'accident ou la maladie) ;
• un procès-verbal de Gendarmerie ou un constat d'accident de la Police, en cas d'accident de trajet ou d'accident
mortel ;
• les 3 derniers bulletins de paie précédant le mois de survenance de l'accident ou de constatation médicale de la
maladie professionnelle ;
• éventuellement, un certificat médical de prolongation (qui prolonge la période d'arrêt de travail)
• et éventuellement un certificat médical final (qui met fin à la période d'arrêt de travail).
• la copie de la Carte Nationale d'Identité de la victime
Le rachat de rente : Le bénéficiaire d'une rente d'incapacité permanente peut racheter ¼ du montant annuel de sa rente à
l'expiration d'un délai de 3 ans à compter de la date de consolidation des lésions.
Sa demande doit être introduite au plus tôt 3 ans après la consolidation des lésions, délai prouvée par le certificat médical
final ; et au plus tard 6 ans après. Le rachat diminue d'1/4 et de manière irréversible le montant annuel de la rente.
La rente d'incapacité permanente totale et la rente de survivants ne peuvent faire l'objet d'un rachat.
Le montant du rachat de rente est égal à 10 fois le quart de la rente annuelle due au crédirentier.
Le crédirentier qui sollicite le rachat de sa rente doit déposer une demande sur papier libre adressée à Monsieur le Directeur
Général de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale.
Les annuités de rente : Lorsque le crédirentier ou le bénéficiaire d'une rente de survivants cesse de résider ou ne réside pas
sur le territoire national, et qu'il est ressortissant d'un pays qui n'a pas d'accord ou de convention de réciprocité en matière
de Sécurité Sociale avec le Cameroun, il peut demander à percevoir un capital égal à 3 fois sa rente annuelle.
Le versement de ce capital éteint définitivement la rente.
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Fiche 9 – Le droit au congé annuel, la permission d’absence et l’autorisation spéciale d’absence
CONGE ANNUEL
Décision accordant un congé annuel et attestation de départ en congé
Conditions à remplir :
- être un agent relevant du Code du Travail ;
- avoir accompli au moins une année effective de service ;
- obtenir l’accord du supérieur hiérarchique
Article 24 Décret n°78/484 du 9 novembre 1978 : 1) Les travailleurs bénéficient des congés dans les conditions prévues par la législation
et la réglementation en vigueur. La durée du congé annuel est augmentée à raison de deux jours ouvrables par période entière, continue ou
non, de cinq ans de service dans l'administration. Cette majoration s'ajoute à celle prévue par l'article 97 du code du travail en faveur des mères
salariées. 2) Le calcul de l'allocation afférente au congé principal et aux journées de congés supplémentaires s'effectue conformément aux
dispositions du décret portant modalités d'application du régime des congés payés.
Composition du dossier : décision de congé du DLG
Pièces à produire par l’agent pour le dossier des frais de transport :
- photocopie de la décision de congé ;
- photocopie du dernier bulletin ;
- si mariage : copie certifiée timbrée de l’acte de mariage ;
- certificat de non fonction de l’époux pour les dames ;
- certificat de vie collective timbrée des enfants de 7 à 20 ans ;
- photocopie des actes de naissance de tous les enfants nés de mères différentes.
Textes de Référence :
- Loi n°92/007 du 14 août 1992 portant Code du Travail (art. 89)
- fixant les dispositions communes applicables aux agents de l'Etat relevant du code du travail, modifié et complété par le décret
82/100 du 3 mars 1982 ;
- Décret n° 2000/693/PM du 13 septembre 2000 portant régime des déplacements des agents publics civils et les modalités de
prise en charge des frais y afférent.
Pièces à fournir :
- mariage du travailleur : demande écrite
- décès du père, de la mère du conjoint, d'un enfant : avis de décès et demande
- accouchement de l'épouse du travailleur : déclaration de naissance et demande
- mariage d'un enfant : demande écrite de l’agent
Textes de Référence :
- Loi n° 92/007 du 14 août 1992 portant Code du Travail ;
- Décret n°78/484 du 9 novembre 1978 fixant les dispositions communes applicables aux agents de l'Etat relevant du code du
travail, modifié et complété par le décret 82/100 du 3 mars 1982.
[Date] 58
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AUTORISATION D’ABSENCE SPECIALE A UN AGENT RELEVANT DU CODE DU TRAVAIL
Conditions à remplir :
- être un agent contractuel ou décisionnaire ;
- obtenir l’avis du supérieur hiérarchique.
Pièces à fournir : demande motivée de l’agent
Pièce justificative : décision du DLG
Textes de Référence :
Loi n° 92/007 du 14 août 1992 portant Code du Travail ;
Décret n°78/484 du 9 novembre 1978 fixant les dispositions communes applicables aux agents de l'Etat relevant du code du
travail, modifié et complété par le décret 82/100 du 3 mars 1982.
[Date] 59
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Fiche 10 – La résiliation d’un contrat de travail et la démission d’un agent
Source : guide de l’usager (ministère de la fonction publique et de la réforme administrative) : Pour mémoire
I - RESILIATION DE CONTRAT DE TRAVAIL ET REMBOURSEMENT DES COTISATIONS POUR PENSION D’UN
CONTRACTUEL PAR LA CNPS
Arrêté portant résiliation de contrat de Travail et remboursement des cotisations pour pension
Conditions à remplir :
• être contractuel d’administration ;
• être en activité
Pièces à produire :
- demande non timbrée ;
- certificat de vie
NB : toutes les pièces sont exemptes du droit de timbre.
Pièces à consulter :
- décision d’engagement (éventuellement) ;
- contrat de Travail ;
- les avenants au contrat de travail (éventuellement) ;
- trois dernières décisions d’avancement d’échelon.
Textes de Référence :
- Loi n° 69/LF/18 du 10 novembre 1969 instituant un régime d’assurance – pensions de vieillesse, d’invalidité et de décès ;
- Décret n°74/733 du 19 Août 1974, fixant les modalités d’application de la loi n° 69/LF/18 du 10 novembre 1969 ;
- Loi 84/007 du 04 juillet 1984 modifiant la loi n° 69/LF/18 du 10 novembre 1969 ;
- Loi 90/063 du 19 décembre 1990 modifiant et complétant certaines dispositions des lois n°69/LF/18 du 10 novembre 1969 et
n° 84/007 du 04 juillet 1984
- Décret n° 92/220 du 8 mai 1992 fixant les modalités de transfert à l’Etat de la gestion du régime d’assurance -pension de
vieillesse, d’invalidité et de décès des agents de l’Etat relevant du code du travail, modifié par le décret n° 93/333 du 16 avril
1993 ;
- Décret n°92/221/PM du 8 mai 1992 fixant l’âge d’admission à la retraite des personnels de l’Etat relevant du code de travail,
modifié par le décret n° 93/334 du 16 avril 1993 ;
- Arrêté n° 2353/CAB/MFPRA du 24 mai 1993 fixant les modalités d’attribution et de liquidation des prestations d’assurance-
pensions de vieillesse, d’invalidité et de décès des agents de l’Etat relevant du code de travail, modifié par l’arrêté
n°4718/MFPRA du 1er décembre 1993 ;
- Instruction interministérielle n° 1969/MTPS/MINFI du 1er juillet 1992 fixant les rapports de collaboration entre l’Etat et la Caisse
Nationale de la Prévoyance Sociale dans la gestion des prestations de vieillesse, d’invalidité et de décès du personnel de l’Etat
relevant du code de travail.
[Date] 60
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II - DEMISSION D’UN AGENT DECISIONNAIRE ET REMBOURSEMENT DES COTISATIONS POUR
PENSION/ALLOCATION PAR LA CNPS
Décision portant démission et remboursement des cotisations
Conditions à remplir :
- être agent décisionnaire ;
- être en activité
Pièces à produire :
- demande non timbrée ;
- certificat de vie ;
- attestation de non jouissance de congé éventuellement ;
- Attestation de domiciliation du compte bancaire éventuellement ;
NB : Aucune de ces pièces devant porter la mention CNPS n’est timbrée
Pièces à consulter :
- décision d’engagement ;
- trois dernières décisions d’avancement d’échelon ;
- dernière décision de congé ;
- certificat de prise de service
Textes de Référence : cf. textes précités relatifs à la résiliation d’un contrat de travail
[Date] 61
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Fiche 11 – Les sanctions administratives
AVERTISSEMENT ET BLAME
Pièces justificatives pour la DARHL
- PV du Conseil de discipline ;
- Décision motivée du DLG, notifiée à l’agent.
Textes de Référence :
- Loi n° 92/007 du 14 août 1992 portant Code du Travail ;
- Décret n° 78/484 du 9 novembre 1978 portant dispositions communes applicables aux agents de l’Etat relevant du Code du
Travail ;
- Décret n° 78/530/PR du 21 décembre 1978 sur le pouvoir disciplinaire
Revues juridiques ; Jurisprudence sociale ; tout texte législatif ou réglementaire se rapportant à l’affaire.
[Date] 62
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LICENCIEMENT
Pièces justificatives :
- PV du Conseil de discipline ;
- Décision motivée du DLG, notifiée à l’agent et à l’inspection du travail ;
- Certificat de cessation de travail
[Date] 63
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Fiche 12 – Vieillesse, invalidité, décès (survivants)
Source : CNPS
Les travailleurs salariés et les assurés volontaires ouvrent droit aux prestations de l'assurance pensions dans les
mêmes conditions.
Le Décret n° 2014/2377 du 13 août 2014 fixe les conditions et modalités de prise en charge des assurés
volontaires au régime pension.
1) Vieillesse
a) Conditions
L'assuré qui atteint l'âge de 60 ans a droit à une pension de vieillesse s'il remplit les conditions suivantes :
• avoir été immatriculé à la CNPS et avoir cessé toute activité salariée ;
• avoir accompli 180 mois d'assurance dont au moins 60 au cours des 10 années précédant la date
d'admission à la pension ;
• avoir réuni au moins 15 ans d'immatriculation au régime des pensions.
b) Montant
• Le montant mensuel de la pension de vieillesse est égal à 30% de la rémunération mensuelle moyenne de l'assuré.
• Si le total des mois d'assurance dépasse 180, ce taux est majoré de 1% pour chaque période d'assurance de 12 mois au-
delà de 180 mois.
Le titulaire d'une pension de vieillesse peut prétendre à la majoration de sa pension si, pour accomplir les actes élémentaires
de la vie courante, il a besoin de l'aide d'une tierce personne ce besoin étant apprécié par le Médecin Conseil de la CNPS.
La majoration pour tierce-personne correspond à 40% de la pension de vieillesse de l'assuré. Le montant de la pension de
vieillesse doit être au moins égal à la moitié du SMIG* et au plus égal à 80% de la rémunération mensuelle moyenne du
travailleur. La rémunération mensuelle moyenne est définie comme la 36e ou la 60e partie du total des rémunérations
plafonnées perçues au cours des 3 ou 5 dernières années précédant la date de cessation d'activité, le choix étant dicté par
l'intérêt de l'assuré.
Pour bénéficier de la pension de vieillesse anticipée pour convenance personnelle, le travailleur doit d'abord adresser une
demande de mise à la retraite par anticipation à son employeur. Ce dernier doit saisir la CNPS pour obtenir son accord
préalable en vue de la prise en charge éventuelle du travailleur au titre de la retraite anticipée. Toute mise à la retraite
anticipée d'un travailleur qui n'obéit pas à cette procédure est rejetée par la CNPS.
[Date] 64
processus de la paye_version avril 2017
* Pour la pension de vieillesse anticipée pour usure prématurée, le postulant doit :
• être immatriculé à la CNPS, avoir cessé toute activité salariée et être atteint d'une usure prématurée
constatée par un Médecin
• être âgé au moins de 50 ans
• obtenir un accord préalable de la CNPS pour son admission à la retraite anticipée pour usure prématurée
• réunir au moins 180 mois d'assurance dont 60 au cours des 10 dernières années précédant la date de
cessation d'activité
• avoir au moins 20 ans d'immatriculation à la CNPS.
Pour bénéficier d'une pension de vieillesse anticipée pour usure prématurée, l'employeur doit saisir la CNPS d'une
demande de mise à la retraite anticipée du travailleur concerné en joignant son dossier médical en vue d'obtenir l'accord
préalable dudit Organisme. Le rapport médical constatant l'usure prématurée doit être établi avant la cessation d'activité
pour permettre à la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale de soumettre l'assuré à une contre-visite médicale et
d'examiner sa demande de pension. Toute mise à la retraite anticipée pour usure prématurée d'un travailleur qui n'obéit
pas à cette procédure peut être rejetée par la CNPS.
b). Montant
• Le montant mensuel de la pension de vieillesse anticipée est égal à 30% de la rémunération mensuelle moyenne de l'assuré
qui réunit 180 mois d'assurance.
• Si le total des mois d'assurance dépasse 180, ce taux est majoré de 1% pour chaque période d'assurance de 12 mois au-
delà de 180 mois.
Le montant de la pension de vieillesse anticipée doit être au moins égal à la moitié du SMIG* et au plus égal à 80% de la
rémunération mensuelle moyenne du travailleur. Le titulaire d'une pension de vieillesse anticipée peut prétendre à la
majoration de sa pension si, pour accomplir les actes élémentaires de la vie courante, il a besoin de l'aide d'une tierce
personne ce besoin étant apprécié par le Médecin Conseil de la CNPS, cette majoration correspond à 40% de la pension
de vieillesse de l'assuré
[Date] 65
processus de la paye_version avril 2017
tierce personne. Ce besoin d'aide est apprécié par le Médecin Conseil de la CNPS. La prise en charge des frais de transport
de l'invalide Les frais de transport sont remboursés à tout titulaire d'une pension d'invalidité convoqué ou réquisitionné par
la CNPS en vue des contrôles médicaux. Si l'état de santé de l'invalide nécessite une assistance, les frais de transport de
l'accompagnateur sont également remboursés.
b). Montant :
Le montant mensuel de la pension d'invalidité est égal à 30% de la rémunération mensuelle moyenne de l'assuré qui réunit
180 mois d'assurance. Si le total des mois d'assurance dépasse 180, ce taux est majoré de 1% pour chaque période
d'assurance de 12 mois au-delà de 180 mois. Le montant de la pension d'invalidité doit être au moins égal à la moitié du
SMIG* et au plus égal à 80% de la rémunération mensuelle moyenne du travailleur. Pour la détermination du nombre de
mois d'assurance, les années comprises entre l'âge de 60 ans et l'âge effectif de l'invalide à la date d'effet de la pension
d'invalidité sont assimilées à des périodes d'assurance à raison de six mois par année. Le montant mensuel de la
majoration pour tierce-personne est égal à 40% du montant mensuel de la pension d'invalidité.
b). Montant :
Le montant total de la pension accordée aux survivants est celui de la pension que percevait le pensionné décédé ou celui
de la pension qui aurait pu revenir à l'assuré à la date de son décès. Le partage de ce montant entre les survivants se fait
ainsi qu'il suit :
• 50% pour le ou les conjoints,
• 25% pour les orphelins de père et de mère,
• 15% pour les orphelins de père ou de mère
• 10% pour les ascendants.
La part de chacun des groupes ci-dessus est équitablement répartie aux membres dudit groupe. En cas d'inexistence d'un
des groupes de survivants susvisés à l'ouverture des droits, la totalité de leur pension est attribuée aux autres groupes par
parts égales. Ce partage est définitif.
[Date] 66
processus de la paye_version avril 2017
c). Pièces à produire
Pour toutes les catégories d'ayants droits :
• une demande de pension de survivants sur imprimé CNPS
• un état des salaires cotisables de l'assuré décédé chez chacun de ses employeurs, éventuellement depuis sa
date d'embauche jusqu'à la date de son décès, ou pour le pensionné décédé, une copie de la décision
d'attribution de la pension
• le livret d'assurance de l'assuré décédé ou tout autre document en tenant lieu
• 10 de ses bulletins de paie, à raison de 2 pour chacune des 5 dernières années avant son décès
• éventuellement, des certificats de travail, pour l'assuré décédé
• une copie certifiée conforme de l'acte de décès de l'assuré ou du pensionné
• une attestation administrative faisant ressortir la situation de famille de l'assuré décédé ou du pensionné décédé
• éventuellement, une copie certifiée conforme de l'acte de décès, pour chaque conjoint décédé
• le cas échéant, une copie certifiée conforme de l'acte décès de chaque ayant droit décédé après le décès de
l'assuré ou du pensionné ;
• un certificat de résidence, pour les ayants droit étrangers dont le pays n'a pas de convention de réciprocité avec
le Cameroun en matière de Sécurité Sociale.
Le conjoint :
• une copie certifiée conforme de la carte nationale d'identité
• une copie certifiée conforme de l'acte de mariage
• un certificat de non remariage, pour chaque conjoint survivant
• une attestation administrative de garde d'enfants, pour chaque conjoint survivant ou pour l'attributaire
Les ascendants :
• une copie certifiée conforme de l'acte de naissance ou une copie certifiée conforme de la carte nationale
d'identité, pour chaque ascendant du 1er degré à charge
• un certificat de vie, pour chaque ascendant du 1er degré à charge
Les enfants
• une copie certifiée conforme de l'acte de naissance, pour chaque enfant à charge
• un certificat de vie, pour chaque enfant âgé de moins de 6 ans
• un certificat de scolarité, pour chaque enfant âgé de 6 à 21 ans
• un certificat médical, pour l'enfant handicapé ou atteint d'une maladie incurable, jusqu'à l'âge de 21 ans
• un certificat d'apprentissage dûment visé par l'Inspecteur du Travail du lieu d'apprentissage, pour l'enfant âgé de
14 à 18 ans placé en apprentissage
Les ayants droits d'un pensionné décédé devront produire en outre une copie de la décision d'attribution de pension à ce
dernier.
5) L’allocation vieillesse
Une allocation de vieillesse peut être accordée à tout assuré âgé de 60 ans au moins et qui ne remplit pas les conditions
d'attribution d'une pension.
a). Conditions
• être immatriculé à la CNPS et avoir cessé toute activité salariée
• réunir entre 12 et 179 mois d'assurance.
b). Montant
Le montant de l'allocation de vieillesse est égal à la rémunération mensuelle moyenne du travailleur multipliée par le nombre
de périodes de 12 mois d'assurance que l'assuré compte.
Si l'assuré compte moins de 36 mois d'assurance, la rémunération mensuelle moyenne retenue est la moyenne arithmétique
de ses salaires.
c). Pièces à produire
L'assuré qui remplit toutes les conditions ci-dessus doit déposer auprès du Centre de Prévoyance Sociale du lieu de son
dernier emploi, un dossier comprenant les pièces suivantes :
• une demande d'allocation de vieillesse sur imprimé CNPS dûment remplie et signée conjointement par l'assuré
lui-même et son employeur ;
• un état de ses salaires cotisables chez chacun de ses employeurs, éventuellement depuis sa date d'embauche
jusqu'à sa date de cessation d'emploi ;
• son livret d'assurance ou tout autre document en tenant lieu ;
• une copie certifiée conforme de sa carte nationale d'identité ;
• éventuellement, 10 de ses bulletins de paie, à raison de 2 pour chacune des 5 dernières années ;
• éventuellement, les certificats de travail de ses différents employeurs ;
• un certificat de résidence, pour les étrangers dont le pays n'a pas signé de convention de réciprocité avec le
Cameroun en matière de Sécurité Sociale.
•
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6) L’allocation vieillesse pour usure prématurée
a). Conditions :
• être immatriculé à la CNPS
• être atteint d'une usure prématurée dûment constatée par un Médecin traitant et approuvée par le Médecin Conseil
de la CNPS
• réunir entre 12 et 179 mois d'assurance
• avoir cessé toute activité salariée.
b). Montant :
Le montant de l'allocation de vieillesse pour usure prématurée est égal à la rémunération mensuelle moyenne du travailleur
multipliée par le nombre de périodes de 12 mois d'assurance que l'assuré compte. Si l'assuré réunit moins de 36 mois
d'assurance, la rémunération mensuelle moyenne retenue est la moyenne arithmétique des ses salaires
c). Pièces à produire :
L'assuré qui remplit toutes les conditions ci-dessus doit déposer auprès du Centre de Prévoyance Sociale du lieu de son
dernier emploi, un dossier comprenant les pièces suivantes :
• une demande d'allocation de vieillesse pour usure prématurée sur imprimé CNPS dûment remplie et signée
conjointement par l'assuré lui-même et son employeur
• un état de ses salaires cotisables chez chacun de ses employeurs, éventuellement depuis sa date d'embauche
jusqu'à sa date de cessation d'emploi
• son livret d'assurance ou tout autre document en tenant lieu
• une copie certifiée conforme de sa carte nationale d'identité
• éventuellement, 10 de ses bulletins de paie, à raison de 2 pour chacune des 5 dernières années
• un certificat médical constatant son usure prématurée
• éventuellement, les certificats de travail de ses différents employeurs
• un certificat de résidence, pour les étrangers dont le pays n'a pas signé de convention de réciprocité avec le
Cameroun en matière de Sécurité Sociale.
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• un certificat d'apprentissage dûment visé par l'Inspecteur du Travail du lieu d'apprentissage, pour l'enfant âgé de
14 à 18 ans placé en apprentissage
• un certificat de non remariage, pour chaque conjoint survivant
• une attestation administrative de garde d'enfants, pour chaque conjoint survivant ou pour l'attributaire
• un certificat de résidence, pour les ayants droit étrangers dont le pays n'a pas signé de convention de réciprocité
avec le Cameroun en matière de Sécurité Sociale.
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Fiche 13 -La méthode de calcul de la paye
Salaire brut
C’est le salaire total défini plus haut.
Salaire net = salaire brut - retenues
Salaire exceptionnel : ITS versée trimestriellement
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Avantages en nature
Définition : les avantages en nature sont des concessions gratuites au salarié d’un bien dont l’employeur est propriétaire ou locataire
(voiture, logement, nourriture, eau, domestique, téléphone, etc.)
Les collectivités ou entreprises payent souvent à leurs salariés une indemnité en espèces représentative d’avantages en nature.
Evaluation : les avantages en nature sont retenus pour leur montant réel par la Direction des impôts et la CNPS excepté pour les
concessions suivantes
Avantages en nature Montant retenu par la direction des Impôts Montant retenu par la CNPS
- le logement 15 % du salaire de base taxable 1 fois le taux horaire de l’échelon de la
1ère catégorie du secteur considéré pour
chaque jour de travail.
- par domestique 5 % du salaire de base taxable Non cotisable
- éclairage 4 % du salaire de base taxable Non cotisable
- eau 2 % du salaire de base taxable Non cotisable
- par voiture 10 % du salaire de base taxable Non cotisable
indemnités en espèces 15 % du salaire de base taxable Retenues pour la valeur totale de
représentatives d’avantages l’indemnité versée au salarié.
en nature
Remboursement de frais
Il s’agit des indemnités de fonction versées au salarié en vue de compenser des débours effectués pour raison de service. Exemples :
déplacement, représentation
Différences entre l’indemnité de déplacement et la prime de transport :
- l’indemnité de déplacement couvre le déplacement exceptionnel pour des besoins liés à l’emploi (exemple : déplacement consécutif à
une réunion de travail extérieure ou séminaire à l’étranger) ; la prime de transport couvre le trajet du domicile au lieu de travail (et vice
versa) ;
- sur le plan comptable, l’indemnité de déplacement est considérée comme un remboursement (réel ou forfaitaire) et est enregistrée à
un compte de charge spécifique (compte 6xxx : frais de transport, frais de déplacement), la prime de transport étant une charge de salaire
enregistrée au compte de charge du personnel (compte 6xxx). Ainsi, le règlement de l’indemnité de déplacement se fait le plus souvent
par le bais d’un mandat de paiement alors que la prime de transport figure sur le bulletin de solde mensuel ;
- sur le plan fiscal, l’indemnité de déplacement n’est ni taxable, ni cotisable. La prime de transport est taxable mais non cotisable.
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Fiche 15– Les retenues sur la paye
1. Les retenues fiscales
La redevance audiovisuelle (Ordonnance N°89/004 du 12 Décembre 1989 portant institution d'une RAV au profit de l'office
de Radiodiffusion Télévision Camerounaise CRTV).
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IRPP Centimes La taxe de La contribution au La CRTV Redevance
additionnels développement CFC (Crédit Foncier audio visuelle
communaux local du Cameroun)
Charge Patronale
1,5% du salaire taxable
Charge salariale : Charge salariale Charge salariale Charge salariale Charge salariale
- de 0 à 2 000 000 (soit 166 667 par mois) : 1% du salaire taxable Barème fixé par
10 % ; 10% de l’IRPP
l’administration fiscale,
- de 2 000 001 à 3 000 000 (soit de fonction des salaires
166 668 à 250 000) : 15 % ; bruts
- de 3 000 001 à 5 000 000 (soit de
250 001 à 416 667) : 25 % ;
- plus de 5 000 000 (soit plus de 416 667
par mois) : 35 %
Tranches de salaires mensuels CRTV
TC
Tranches de salaires mensuels TC Douala
Yaoundé
de 0 à 50 000 0
de 0 à 15 000 58 12 de 50 001 à 100 000 750
de 15 001 à 25 000 83 20 de 100 001 à 200 000 1 950
de 25 001 à 50 000 170 50 de 200 001 à 300 000 3 250
de 50 001 à 75 000 270 83
de 300 001 à 400 000 4 550
de 75 001 à 100 000 520 160
de 400 001 à 500 000 5 850
de 100 001 à 125 000 770 250
de 125 001 à 150 000 1 020 333 de 500 001 à 600 000 7 150
de 150 001 à 200 000 1 270 416 de 600 001 à 700 000 8 450
de 200 001 à 350 000 1 520 500 de 700 001 à 800 000 9 750
de 350 001 à 400 000 2 020 666 de 800 001 à 900 000 11 050
de 400 001 à 500 000 2 270 750 de 900 001 à 1 000 000 12 350
plus de 500 000 2 520 833 plus de 1 000 000 13 000
Base : salaire de base + accessoires, sauf frais professionnels (primes de transport, indemnités de déplacement, indemnités de
représentation, de salissure, d’outillage, de risque, de panier etc.)
Salaire Plancher : En aucun cas, le salaire ne devra être inférieur au salaire de l’échelon A de la 1 ère catégorie de la zone d’activité
concernée.
Salaire Plafond : C’est le salaire au-dessus duquel on ne calcule pas les cotisations. A ce jour le plafond est fixé à 300 000 FCFA par mois.
Les allocations Vieillesse, Maladie, Accident de
familiales Décès travail, maladie
professionnelle
Charges patronales sociales
Taux 7% (régime général) 4,2%
Groupe A risque faible 1,75%
Groupe B risque moyen 2,50%
Groupe C risque élevé 5,00%
Base salaire cotisable plafonné (750 000 FCFA par mois) Totalité du salaire
Calcul 7 % du salaire plafonné 4,2 % du salaire plafonné Total salaire x un des trois taux
concernés
Charges salariales
4,2% du salaire plafonné
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Fiche 16 – Les prestations familiales
Source CUD : liste des pièces à fournir pour les prestations familiales
• une demande de prestations familiales (formulaire à récupérer au SGAP pour les agents qui n’ont jamais
effectué une demande d’allocations familiales) ;
• une copie certifiée de l’acte de naissance de l’intéressé + photocopie simple de l’original ;
• une copie certifiée de l’acte de mariage + photocopie simple de l’original ;
• une copie certifiée de l’acte de naissance de l’enfant + photocopie simple de l’original ;
• un certificat de vie pour les enfants de moins de 6 ans ;
• une copie de déclaration de reconnaissance de l’enfant né hors mariage + photocopie simple de l’original ;
• un certificat de non fonction pour le parent ne travaillant pas et une attestation de travail pour le parent exerçant
un emploi ;
• une copie certifiée de la CNI du père ou de la mère de l’enfant à faire signer au commissariat.
Source : CNPS
Des prestations familiales sont servies à tout allocataire travailleur salarié dont la rémunération est au moins égale
au SMIG.
Il doit justifier chaque mois de 18 jours ou de 120 heures de travail. Le droit aux prestations est ouvert en priorité
au titre de l'activité du père, puis à défaut, de la mère.
Le conjoint survivant d'un bénéficiaire, même s'il n'exerce aucune activité professionnelle, continue à percevoir
les prestations familiales à condition qu'il assure la garde et l'entretien des enfants qui étaient à la charge de
l'allocataire décédé.
1. Allocations prénatales
Des allocations prénatales sont attribuées à toute femme salariée ou conjointe d'un travailleur salarié à l'occasion
de chaque grossesse déclarée à la CNPS.
Elles sont calculées sur la base de 9 fois le taux mensuel de l'allocation familiale versée pour un enfant (9 x 1.800
F CFA) et versées, en principe, en deux fractions (16.200 F CFA/2 soit 8.100 F CFA).
L'attribution des allocations prénatales est subordonnée à deux examens médicaux :
• le premier effectué entre le troisième et quatrième mois de grossesse,
• le deuxième au cours de la période comprise entre le début du septième mois et la fin du huitième
mois.
Composition du dossier :
Si le postulant n'est pas encore allocataire
• une demande de prestations familiales sur imprimé CNPS ;
• une copie certifiée conforme de son acte de naissance ou de sa carte nationale d'identité ;
• une copie certifiée conforme de son acte de mariage avec sa conjointe en état de grossesse, pour le
travailleur salarié marié ;
• un certificat de non fonction du conjoint, pour la femme salariée mariée ;
• le certificat de grossesse de chacun des examens prénataux ;
• le certificat de présence attestant son activité salariée normale au cours du mois où chacun des examens a
été subi.
Si le postulant est déjà allocataire
• le certificat de grossesse de chacun des examens prénataux ;
• le certificat de présence attestant son activité salariée normale au cours du mois où chacun des examens a
été subi.
2) Allocation de maternité
Une allocation de maternité est attribuée à toute femme salariée ou conjointe d'un travailleur salarié qui donne
naissance, sous contrôle médical, à un enfant né viable.
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La naissance doit être déclarée dans les 12 mois qui suivent la date d'accouchement.
En cas de naissance multiple, chaque naissance est considérée comme une maternité distincte.
L'allocation de maternité s'élève à 21.600 F CFA pour chaque naissance.
Composition du dossier :
Si le postulant est déjà allocataire
• le certificat d'accouchement sous contrôle médical ;
• le certificat de présence attestant son activité salariée normale au cours du mois d'accouchement ;
• une copie certifiée conforme de l'acte de naissance du nouveau-né.
Si le postulant n'est pas encore allocataire
• une demande de prestations familiales sur imprimé CNPS ;
• une copie certifiée conforme de son acte de naissance ou de sa carte nationale d'identité ;
• son livret d'assurance ou tout autre document en tenant lieu ;
• une copie certifiée conforme de son acte de mariage avec sa conjointe ayant donné naissance à l'enfant,
pour le travailleur salarié marié ;
• un certificat de non fonction du conjoint, pour la femme salariée mariée ;
• le certificat d'accouchement sous contrôle médical ;
• le certificat de présence attestant son activité salariée normale au cours du mois d'accouchement ;
• une copie certifiée conforme de l'acte de naissance du nouveau-né.
3) Allocations familiales
Elles sont attribuées pour chaque enfant à charge âgé de :
• moins de 14 ans,
• 18 ans pour l'enfant placé en apprentissage,
• 21 ans s'il poursuit des études ou si, par suite d'infirmité ou de maladie incurable, il est dans
l'impossibilité d'exercer une activité salariée.
Elles s'élèvent à 1.800 F CFA par mois et par enfant.
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Fiche 17 – La liste des pièces à fournir pour les frais de cercueil
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Fiche 18 – Les états SIM_Pa
- état des paiements (sous format Classé par établissement bancaire (par agence bancaire, par ordre
magnétique) alphabétique), il précise les montants RM nets à régler par agent.
Il est transmis sous format magnétique.
Destiné aux organismes payeurs, il ne comporte que les informations
strictement nécessaires (montant net à payer) et les références de
paiement (numéro de compte du bénéficiaire).
- état des indemnités payées Cet état concerne tous les accessoires de salaire, indemnités ou primes qui
sont spécifiques par exemple à une fonction ou à un service employeur.
Ces accessoires de rémunération figurent sur le bulletin de salaire de
l’employé, mais ils peuvent, éventuellement être payés avec un différé par
le biais d’un mandat de paiement collectif. L’état servant de pièce
justificative.
- bulletin individuel de déclaration annuelle Ce bulletin est édité annuellement à l’usage de chaque salarié. Il sert de
de salaire justificatif de salaire lors de la déclaration annuelle de salaire auprès des
impôts.
- autres (à lister) Indus, mise en débet, oppositions (décision de justice, pensions
alimentaires, avis à tiers détenteur…)
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