Mémento Risques Chantier INRS Ed 6186 PDF
Mémento Risques Chantier INRS Ed 6186 PDF
Mémento Risques Chantier INRS Ed 6186 PDF
Secteur de
la construction
PROMOTEUR DU PROJET
SPF Emploi, Travail et Concertation sociale Ce document a pu être réalisé grâce
Direction générale Humanisation du travail à l’appui de l’Union européenne
rue Ernest Blerot 1 – 1070 Bruxelles Fonds social européen
La farde contient :
• Une brochure de présentation «Stratégie SOBANE de gestion des
risques professionnels»
• Un document pour les participants à la réunion Déparis comprenant
une lettre d’invitation et la liste des aspects qui seront abordés lors
de cette réunion
• Le guide de concertation Déparis appliqué au secteur de la construc-
tion: ce guide comprend 18 tableaux abordant 18 facettes de la
situation de travail
Remarques préalables
Afin de bien comprendre ce guide et avant de l’utiliser, il est indispen-
sable de réfléchir aux principes de base qui sous-tendent la stratégie
SOBANE et en particulier son premier niveau, le guide de concertation
Déparis. A cette fin, il est conseillé de lire la brochure de présentation
de la stratégie SOBANE joint à cette farde. Des informations complé-
mentaires peuvent également être obtenues dans la section “Principes
de base” de la seconde version de la brochure d’introduction à la
stratégie SOBANE et au guide de Dépistage Déparis, disponible sur le
site web www.sobane.be.
STRATEGIE SOBANE
DE GESTION DES RISQUES
PROFESSIONNELS
PROMOTEUR DU PROJET
SPF Emploi, Travail et Concertation sociale Cette présentation a pu être réalisé
Direction générale Humanisation du travail grâce à l’appui de l’Union européenne
rue Ernest Blerot 1 – 1070 Bruxelles Fonds social européen
Afin de bien comprendre le guide de concertation Déparis et avant de l’utiliser, il est indispensa-
ble de réfléchir et d’adhérer aux principes de base qui sous-tendent la stratégie SOBANE et en
particulier son premier niveau, le dépistage. A cette fin, il est conseillé de lire en détails la section
“Principes de base” de la brochure générale «Stratégie Sobane et guide de dépistage Déparis»
disponible gratuitement auprès de la Cellule Publications du
SPF Emploi,Travail et Concertation sociale,
rue E. Blerot 1 - 1070 BRUXELLES,Tél.: 02 233 42 14, Fax: 02 233 42 36,
E-mail: [email protected]
Cette brochure peut également être commandée ou téléchargée sur le site www.sobane.be
Afin d’en faciliter l’accès, ces principes de base sont brièvement rappelés
dans la présente brochure
1.1 Primauté
de la prévention
L’accent doit être mis, non pas sur la protection
et la surveillance de la santé, mais sur la préven-
tion des risques et l’amélioration de toutes les
composantes physiques et sociales de la situation
de travail.
1.2 Facteurs
de risque et risques
Un facteur de risque est un aspect de la situation
de travail susceptible d’avoir un effet sur la sécurité,
la santé, le bien-être de la personne.
Le risque qui en résulte va dépendre du degré d’ex-
position à ce facteur de risque et des conditions
dans lesquelles se passent cette exposition. C’est
donc la probabilité de développer un effet d’une
certaine gravité G, compte tenu de l’exposition E au
facteur de risque, des conditions C dans lesquelles
se fait cette exposition et de la formation et motiva-
tion F à la sécurité, santé et bien-être de la personne
exposée.
On peut résumer ceci par: R = E x C x G x F
La réduction du risque doit se faire de manière cohérente sur ces différents aspects:
• Sur E par l’organisation du travail (réduction à la source…),
• Sur C par les protections collectives,
• Sur G par les protections individuelles
• Sur F par la formation.
Le guide de concertation Déparis présenté dans cette brochure cherche à agir à la fois sur ces
4 composantes.
1.4 Le travailleur:
acteur principal de la prévention
Dans la mesure où le but est le maintien et l’amélioration du bien-être du personnel, aucune
action pertinente ne peut être entreprise sans la connaissance de la situation de travail que
seul le personnel détient. Le personnel est alors l’acteur principal et non pas seulement l’objet
de la prévention
1.7 PME
Les méthodes développées dans les grandes entreprises ne sont pas applicables dans les PME,
alors que l’inverse est vrai.
Les méthodes sont donc à développer en prenant en compte les capacités et moyens des PME
où travaillent plus de 60% de la population de travailleurs.
2. La stratégie SOBANE
de gestion des risques
La stratégie SOBANE, est constituée de quatre niveaux progressifs, Dépistage, Observation,
Analyse et Expertise.
Il s’agit bien d’une stratégie, en se sens qu’elle fait intervenir des outils, des méthodes, des
moyens de plus en plus spécialisés, au fur et à mesure des besoins. A chaque niveau, des solu-
tions d’amélioration des conditions de travail sont recherchées et le recours au niveau suivant
n’est nécessaire que si, malgré les améliorations apportées, la situation reste inacceptable.
Le niveau de Dépistage est réalisé quelle que soit la nature de l’élément (plainte, accident, chan-
gement organisationnel…) qui déclenche l’intérêt pour la situation de travail. Ce problème est
ainsi remis dans son contexte et d’autres aspects conditionnant également la santé, la sécurité
et le bien-être sont identifiés. Des solutions sont recherchées pour
l’ensemble de la situation de travail.
Les niveaux suivants (Observation, Analyse,
Expertise) ne sont menés que si le niveau
précédent n’a pas abouti à solutionner le
problème de manière totalement satis-
faisante. La nécessité du passage aux
autres niveaux dépend donc de la
complexité de la situation de travail.
Les moyens mis en œuvre pour la
recherche de solutions sont peu
coûteux aux 2 premiers niveaux. Ils
sont plus coûteux aux niveaux supé-
rieurs mais utilisés à bon escient et
appropriés à la situation rencontrée.
La stratégie permet donc d’être plus
efficace, plus rapidement et de ma-
nière moins coûteuse.
La stratégie permet également de
situer les différents intervenants:
les personnes des entreprises
pour mener les niveaux de Dépis-
tage et d’Observation, le recours
à une aide généralement externe,
le conseiller en prévention, pour
l’Analyse et éventuellement un
spécialiste pour l’Expertise.
3. Le niveau 1, Dépistage:
le guide de concertation
Déparis
Il s’agit ici de rechercher comment modifier certains aspects techniques, organisationnels et
relationnels de la situation de travail de façon à fonctionner mieux et à améliorer les conditions
de sécurité, de santé et de bien-être pour tous les partenaires de cette situation de travail.
Ceci est réalisé par des personnes de l’entreprise connaissant parfaitement les situations de
travail, quand bien même elles n’ont pas de formation ou n’ont qu’une formation rudimentaire
en ce qui concerne les problèmes de sécurité, de physiologie ou d’ergonomie. Ce sont donc
le personnel lui-même, son encadrement immédiat, les services périphériques (équipement,
informatique…), un préventeur interne dans les entreprises plus grandes.
Un groupe, formé de quelques personnes-clés* et de leur entourage professionnel (avec un
conseiller en prévention la première fois), va passer en revue les principaux aspects de sa situa-
tion de travail, rechercher les actions immédiates d’amélioration et de prévention et identifier
ce qu’il faut étudier plus en détails.
Par personnes-clés, il faut entendre deux ou trois travailleurs partie du groupe qui ont une ex-
périence approfondie des différentes circonstances de travail et donc une certaine ancienneté
et qui sont représentatives, c’est-à-dire reconnues comme telles par leurs collègues et parlant
au nom du groupe plutôt qu’en leur nom personnel.
Une personne au sein du service, le coordinateur, est désignée pour mener à bien ce Dépistage
et coordonner la mise en œuvre des solutions immédiates et la poursuite de l’étude (niveau 2,
Observation) pour les points à approfondir.
Le guide de concertation Déparis sert à organiser la discussion du groupe. Le guide et ses
conditions d’utilisation sont présentés en détail dans le premier numéro de la collection des
brochures de la série stratégie SOBANE publiée par le SPF ETCS.
Le document “Invitation” en annexe est à remettre aux futurs participants de manière à les
informer des objectifs de la réunion Déparis, à préciser leur rôle et à les aider à aborder au
cours de cette réunion, les différents aspects de leur vie au travail.
Pour plus de détails sur la stratégie SOBANE: www.sobane.be
Guides Déparis adaptés à différents secteurs d’activité
Le guide Déparis joint à ce dossier a été adapté à l’activité principale de votre secteur. Ce-
pendant, pour certaines situations de travail annexes de votre entreprise, un autre guide
Déparis pourrait vous être utile. Ainsi, par exemple, les guides Déparis adaptés pour les
cafétérias –restaurants, pour le secteur tertiaire ou encore pour les intervenants de garde,
pourraient mieux convenir pour votre personnel de cuisine, votre personnel administratif
ou encore pour votre personnel technique de garde.
SPF Emploi, Travail et Concertation sociale
rue Ernest Blerot 1 - 1070 Bruxelles
www.emploi.belgique.be
Document pour les participAnts à deparis
Qu’en retirerez-vous?
L’entreprise, l’établissement a choisi en connaissance de cause d’utiliser le guide Déparis comme outil de dé-
pistage des risques. La direction s’est engagée à prendre en considération les résultats des discussions et les
propositions d’amélioration qui seront formulées.
C’est donc l’occasion de revoir l’ensemble de la situation de travail et d’améliorer progressivement, ensemble les
conditions de vie au travail. L’expérience a montré que tout le monde s’y retrouve: qualité de la vie, satisfactions
personnelles et professionnelles, travail plus agréable, plus efficace, meilleures relations de travail….
Secteur de
la construction
PROMOTEUR DU PROJET
SPF Emploi, Travail et Concertation sociale Ce guide a pu être réalisé grâce
Direction générale Humanisation du travail à l’appui de l’Union européenne
rue Ernest Blerot 1 – 1070 Bruxelles Fonds social européen
Procédure d’utilisation
1. Information par la direction sur les objectifs poursuivis et engagement de celle-ci de tenir
compte des résultats des réunions et des études.
2. Accord du Comité de prévention et de protection au travail.
3. Définition d’un petit groupe de postes formant un ensemble, une “situation” de travail.
4. Désignation d’un coordinateur par la direction avec l’accord des ouvriers.
5. Préparation du coordinateur: Il adapte éventuellement l’outil à la situation de travail en
modifiant des termes, en éliminant certains aspects non concernés, en transformant
d’autres ou encore en ajoutant des aspects supplémentaires.
6. Constitution d’un groupe de travail avec des ouvriers-clés de la situation de travail concer-
née, désignés par leurs collègues et leurs représentants et de personnels d’encadrement
technique choisis par la direction. Il comprend au moins un homme et une femme en cas
de groupe mixte.
7. Le document “Invitation” est remis aux membres du groupe de travail de manière à les
informer des objectifs de la réunion Déparis et à préciser leur rôle.
8. Réunion du groupe de réflexion dans un local calme près des postes de travail.
9. Explication claire par le coordinateur du but de la réunion et de la procédure.
10. Discussion sur chaque rubrique en se concentrant sur les aspects repris sous cette rubri-
que et en s’attardant, non pas à porter un score, mais
• À ce qui peut être fait pour améliorer la situation, par qui et quand
• À ce pour quoi il faut demander l’assistance d’un préventeur
• À déterminer rapidement le coût des mesures d’amélioration proposées et leur impact
éventuel sur la qualité du produit et sur la productivité: pas (0), peu (€), moyen (€€)
ou élevé (€€€).
11. Après la réunion, synthèse par le coordinateur en mettant au net
• La liste des points à étudier plus en détails avec les priorités
• La liste de solutions envisagées avec indication de qui fait quoi et quand
• Les rubriques utilisées, contenant les informations détaillées ressortant de la réunion
12. Présentation des résultats aux participants, révision, ajouts…
13. Finalisation de la synthèse.
14. Présentation à la direction et aux organes de concertation.
15. Poursuite de l’étude pour les problèmes non résolus, facteur par facteur, au moyen des
méthodes de niveau 2, Observation, de la stratégie SOBANE.
1. Les locaux et zones de travail
A discuter Qui peut faire quoi de concret et quand?
Les zones de travail
• Chantier, zones de stockage, approvisionnement, circulation
• Prévues dès l’installation du chantier
• De tailles suffisantes
• Peu encombrées par des matériaux, objets…
• Régulièrement déblayées, nettoyées, entretenues, agréables
• Fermées vis à vis des intrusions extérieures
La signalisation générale
• Zones, étages, cages d’escalier, voies de circulation…
La planification du travail
• Un planning existe dans l’espace et dans le temps
• Les risques d’interactions entre équipes, entreprises…sont pris en compte pour travailler en sécurité
• Les protections sont placées le plus tôt possible avant l’apparition du risque de chute
L’approvisionnement du chantier
• Sans danger à partir de la voie publique
• Stocks tampons en amont et en aval ni trop grands ni trop petits
La formation
• De tous les ouvriers des différentes entreprises ou travaux
• Informés à chaque stade du chantier sur
- Toutes les autres activités, surtout si risques majeurs
- Les séquences des opérations
- Les risques particuliers et les moyens de prévention
3. Les risques de chute
A discuter Qui peut faire quoi de concret et quand?
Les protections collectives
• Nature
• Contre les chutes supérieures à 2m
• Contre les projections des matériaux et personnes
• Trémies, cages d’ascenseurs, ouvertures extérieures et intérieures, trous..
• Plate-formes, garde-corps, planchers de recueil, filets de retenue…
• Etat
• Adéquates et en bon état
• Ne sont jamais enlevées au cours des travaux
Les échafaudages
• De qualité, stables, sûrs, en parfait état
• Préférer les plateaux aux madriers comme planchers
• Equipés de garde-corps et plinthes, filets de retenue
• Montés par du personnel qualifié ou par une firme spécialisée
Les sols
• En bon état: de niveau, unis, solides, non glissants
• Pas de dénivellations, trémies, trous, irrégularités
Etat
• Dimensionnés et entretenus par du personnel qualifié
• Equipés de dispositifs qui empêchent la décharge accidentelle du matériel ou des personnes transportées
• Les engins de levage de matériaux ne sont jamais utilisés pour le transport de personnes
5. Les accidents de travail
A discuter Qui peut faire quoi de concret et quand?
Les vêtements de travail et Equipements de protection individuelle (EPI)
• Adaptés, disponibles, utilisés, entretenus, rangés…
• Sécurité: casques, chaussures de sécurité…
• Produits dangereux: masques, lunettes, gants
• Machines: lunettes (projections), gants
La formation
• Bonne information sur les risques et les moyens de prévention
La signalisation
• Zones de stockage, moyens de lutte, issues et éclairage de secours, plans par étage …
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7. Les commandes et signaux
A discuter Qui peut faire quoi de concret et quand?
Les documents décrivant le travail: bordereaux, listes…clairs
Les signaux (écrans, lampes…) et les commandes
• Boutons, manettes, pédales… en bon état
• La localisation
• Près et en face de l’ouvrier, ni trop haut, ni trop bas
• Bien disposés sur le tableau de commande (nombre et couleurs des boutons, lampes…)
• Les caractéristiques
• Respect des stéréotypes: aiguille mobile de gauche à droite, vert = marche… rouge = arrêt, sens de la comman-
de…
• Niveau sonore ou intensité lumineuse adéquate
• La taille: forme et dimensions (boutons, voyants…)
La force
• Pas de force excessive de pression du doigt ou du pied …
L’entretien
• En bon état
• Entretien régulier, vérification approfondie annuelle par un Service Extérieur de Contrôle Technique
• Mis à l’écart en cas de problèmes (cordons abîmés, fissures, déchirures, usure générale…)
• Nettoyés et rangés selon les besoins en des endroits facilement accessibles autour des postes de travail
Le rangement
• Selon les besoins en des endroits facilement accessibles autour des emplacements de travail
• Machines dangereuses isolées dans une zone de sécurité
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9. Les positions de travail
A discuter Qui peut faire quoi de concret et quand?
La répétition des mêmes gestes: pas en continu
Les positions de travail: confortables
• Si possible assis sur un siège de qualité, stable et confortable
• Le dos droit: pas de flexions ou torsions
• La tête droite: pas de flexions, extensions, rotations
• Les épaules relâchées: pas haussées
• Les bras près du corps: pas écartés ou levés
• Les mains en position normale: non fléchies
• Les deux pieds sur le sol ou un repose-pied
• Pas à genoux ou accroupi
• Pas de positions défavorables répétées ou prolongées
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11. Eclairage, bruit, climat
A discuter Qui peut faire quoi de concret et quand?
L’éclairage
• L’éclairage des locaux et du travail lui-même
• Ni trop, ni trop peu
• Suffisant pour une vision précise du travail et des zones de passage
• Pas de reflet ni éblouissement
• Sur les tables, les surfaces métalliques ou en verre, les feuilles de plastique… en particulier par le soleil
• Pas de vue directe des sources de lumière
• L’uniformité de l’éclairage
• Des zones de travail et de passage (escaliers…)
• Les lampes, projecteurs, luminaires
• Bien localisés
• Propres, nettoyés régulièrement
• Remplacés rapidement quand défectueux
• L’éclairage de secours: bien localisé et en bon état
Le bruit
• La facilité pour se parler: à une distance de 1 mètre
• Les EPI: (bouchons, casque,...)
• Disponibles et utilisés quand le bruit est élevé
• Les activités bruyantes (compresseurs…)
• Le plus à l’écart possible des autres postes de travail
• Les machines ou installations bruyantes
• Moteurs, soufflettes, disqueuses, aspirations locales, extraction…
• Bien entretenues, capotées
• Les moyens de communication
• Tiennent compte du bruit ambiant
Le climat
• L’organisation du travail
• Permet de ne pas travailler sous la pluie ou le soleil important
• En cas de fortes ou faibles températures ou de pluie: des dispositions spécifiques sont prises
• Pas de courants d’air: par les fenêtres et portes
• Les vêtements de travail
• Confortables: bleu de travail …
• Les vêtements de protection
• Si nécessaires
• De qualité, adaptés et confortables (isolants, imperméables, contre le soleil…)
• Les boissons:
• Eau fraîche ou boissons chaudes disponibles s’il fait trop chaud ou trop froid
La formation
• Engins, véhicules, machines et outils vibrants bien utilisés
• Bonnes positions de travail, forces, travail à 1 ou 2 mains….
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13. L’hygiène atmosphérique risques chimiques (solides, liquides ou gaz)
A discuter Qui peut faire quoi de concret et quand?
Les risques chimiques
• L’inventaire est disponible et à jour
• La documentation sur les risques est disponible
Les déchets
• Amiante, peinture à base de plomb, mousses polyuréthane, fongicides, mérule…
• Les déblais
• Evacués dans des récipients (containers, packs, poubelles) adéquats
L’autonomie
• Chacun peut quitter son poste et prendre une courte pause (toilettes, boissons) sans perturber le travail
La liberté de contact
• Chacun prend lui-même les contacts qu’il juge nécessaires avec les services périphériques (entretien, achats, qua-
lité…) ou extérieurs
Les décisions
• Le nombre de choix est limité
• Les informations sont disponibles
• Elles ne sont pas trop difficiles à prendre
• La vitesse de réaction nécessaire est normale
Les responsabilités
• Chacun connaît les siennes et les apprécie
• Ni trop lourdes, ni trop légères
Les erreurs
• Chacun corrige lui-même ses erreurs éventuelles
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15. Le contenu du travail
A discuter Qui peut faire quoi de concret et quand?
L’intérêt du travail: intéressant et diversifié
• Tâches préparatoires, contrôle qualité, retouche, entretien…
Les compétences
• Le travail de chacun correspond à sa fonction et à ses compétences professionnelles
• Le personnel d’entretien des machines et les conducteurs d’engins savent lire des plans, documents et manuels
d’instruction
• Il permet d’utiliser et de développer ces compétences
Les pauses
• Fréquentes et courtes
• Organisées en fonction de la lourdeur du travail, de la pénibilité des postures, du caractère répétitif, de la fatigue
mentale.
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17. Les relations de travail au sein du personnel et avec la hiérarchie
A discuter Qui peut faire quoi de concret et quand?
Les interactions et communications
• Au cours du travail entre ouvriers des différents postes
• Toujours possibles, faciles et libres, tant sur le travail que sur d’autres sujets
• L’organisation du travail et des espaces permet de se voir
Les évaluations
• Chacun sait comment son travail est évalué
• Quand et comment il est contrôlé
• Il en connaît les critères et les conséquences
• Chacun est informé des résultats de son évaluation
• Le travail de chacun est suffisamment apprécié
L’emploi
• Stable
• Confiance en l’intégrité et l’avenir de l’entreprise
• Les problèmes de remplacement des absents, intérimaires sont bien traités
Les salaires
• Correspondent aux compétences et au travail réalisé
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Bilan final
Reportez ici les appréciations générales des rubriques
en coloriant la case en vert J, en jaune K ou en rouge L.
Situation de travail:
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Inventaire des propositions d’amélioration
Et des études complémentaires à réaliser
Reportez ici les actions concrètes susceptibles d’être prises directement, Indiquées dans le cadran droit des 18 rubriques
Ainsi que les aspects à approfondir par une Observation détaillée, Indiqués dans le cadre inférieur des 18 rubriques.
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Les fouilles
A discuter Qui peut faire quoi de concret et quand?
• Mode opératoire établi par le bureau d’étude en stabilité pour réduire les risques d’ense-
velissement.
• Aménagement d’une rampe d’accès au fond de la fouille.
• Pose d’étançon et ou de blindage selon les directives du bureau d’étude pour éviter les
effondrements de murs mitoyens ou les glissements de terrain.
• Placement d’une échelle dans le fond de fouille des semelles pour une évacuation d’ur-
gence.
• Dégagement des terres et des matériaux à proximité des fouilles pour permettre un travail
manuel plus aisé.
• Pas de dépose de matériaux à proximité immédiate des fouilles.
• Pas d’ouvriers dans la fouille lors de la présence de la pelle mécanique.
• Un seul ouvrier par côté de la fouille lors du placement des tuyaux, du coulage du bé-
ton…
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Les maçons
A discuter Qui peut faire quoi de concret et quand?
• Aucun travail n’est réalisé sur échelles
Manutention
• Choix de matériaux plus légers en fonction des possibilités
• Conditionnement : sacs de 25 kg
• Utilisation du silo pour le mortier
• Distance de transport restreinte
• Positionnement : hauteur de prise, éviter les torsions et la flexion du tronc en avant, qualité de la prise
• Formation adéquate du personnel
Positions de travail
• Hauteur adaptée pour éviter les flexions du tronc
• Disposition des matériaux (briques, cuvelles de mortier) pour éviter les torsions du tronc
• Travail en position debout sur une surface stabilisée et sécurisée
• Utilisation des échelles (amarrées et stabilisées) comme moyen d’accès et non poste de travail
• Méthode de travail
• Petits conditionnements correctement étiquetés
• Peintures en phase aqueuse
• Pistolet (airless) quand c’est possible
• Rouleaux avec réserve
• Matériel avec aspiration intégrée pour le ponçage
• Nettoyage
• Lavage des mains avant les toilettes et les repas
• Pas de détergents agressifs, solvants, pierre ponce pour se laver les mains: savons adaptés
• Nettoyage du matériel avec des solvants de substitution
• Changement de vêtements de travail dès que souillés
• Port des EPI (gants, masques, lunettes, crèmes protectrices (après avis médical)) lors de
• L’utilisation de solvants, pigments ou produits à base de plomb
• Le décapage de peintures anciennes
• Le décapage thermique (brûlures)
• L’utilisation de nettoyeurs haute pression
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SPF Emploi, Travail et Concertation sociale
rue Ernest Blerot 1 - 1070 Bruxelles
www.emploi.belgique.be
PREVENTION DES MAUX DE DOS DANS LE SECTEUR DE LA CONSTRUCTION
La prévention des maux de dos est une préoccupation relativement importante dans le sec-
teur de la construction. C’est pourquoi divers outils lui sont consacrés.
• Il existe une brochure de la collection «Troubles musculo-squelettiques» intitulée
«Prévention des maux de dos dans le secteur de la construction», qui aborde
de façon détaillée cette problématique. Ce document dénombre les plus importants
facteurs de risque et tente de les expliquer en se basant sur les caractéristiques anatomi-
ques et physiologiques de la colonne vertébrale et sur les contraintes du métier. Il aborde
l’aspect préventif en mettant l’accent sur quatre composantes : l’adaptation ergonomique
du poste de travail, l’approche gestuelle de l’économie du dos, l’importance de l’activité
physique équilibrée et la gestion du stress. Ce document est destiné soit à l’encadre-
ment (maîtrise, contremaîtres, ingénieurs, architectes, …) soit à des professionnels de la
prévention qui cherchent des connaissances complémentaires sur la problématique des
maux de dos et des arguments pour convaincre leurs interlocuteurs de protéger leur dos
ou celui de leurs travailleurs. Un DVD illustrant les situations de la brochure est égale-
ment disponible.
• Neuf fiches «métiers» sont également proposées. Chaque fiche est ciblée sur un
métier de la construction: maçon, manœuvre, coffreur, couvreur, ferrailleur, ter-
rassier, monteur, grutier et conducteur d’engin. Destinée principalement au tra-
vailleur, chaque fiche comporte environ 12 pages en couleurs, avec des illustrations de
conditions de travail sur le terrain. Elle traite de l’analyse des situations comportant un
risque pour le dos: on y trouve les manutentions et les postures penchées vers l’avant,
ou en rotation comme facteurs de risque présents pour la plupart des métiers analysés.
L’explication de ces différents risques est mentionnée avec des croquis de vertèbres à
l’appui. L’objectif est de faire prendre conscience au lecteur des risques existants dans
sa pratique quotidienne. La fiche aborde les aspects préventifs en proposant quelques
solutions ergonomiques, telles qu’adapter la hauteur de stockage des charges, utiliser des
rehausses ou des aides à la manutention. La pratique des gestes et postures qui protègent
le dos est détaillée par de nombreuses photos in situ. Quelques exemples d’exercices de
stretching réalisés sur le terrain sont proposés.
Ces outils sont disponibles gratuitement et peuvent être demandés au Service public fédéral
Emploi, Travail et Concertation Sociale:
• par téléphone au 02 233 42 14 ou par fax au 02 233 42 36
• par écrit à la Cellule Publications du SPF, Rue Ernest Blerot 1 –1070 Bruxelles
• par email: [email protected]
• ou téléchargés sur le site Internet du SPF http://www.emploi.belgique.be/ thèmes «Bien-
être au travail» > «organisation du travail» > «Publications» (à droite de la page)
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