1887 Rite Français Amiable Pompe Funèbre
1887 Rite Français Amiable Pompe Funèbre
1887 Rite Français Amiable Pompe Funèbre
SOMMAIRE
A v e r t is s e m e n t .
D is p o s it i o n s .
R IT U E L D E POM PE F U N È B R E .
O u v e r t u r e des t u a v a u x .
C é r é .v o n i e .
C lôture d e s t r a v .a u x .
AVERTISSEMENT
En vertu du Règlement général, les loges doivent célébrer, une fois au moins tous
les trois ans, une pompe funèbre pour honorer la mémoire de leurs membres ou
anciens membres décédés depuis la précédente cérémonie commémorative.
Il importe que la pompe funèbre ait toujours lieu dans un local maçonnique;.
On peut y admettre les familles des membres de la loge, celles des FF.-, décédés
et leurs amis; mais ces personnes ne doivent pas assister au cérémonial de l'ouverture
et de la clôture des trav.-., lequel suppose le concours et la présence des seuls initiés.
Ces personnes ne seront donc introduites qu’après les F F .', visiteurs; et on les fera
sortir du temple, avec la plus grande courtoisie, avant de procéder à la clôture.
La partie principale de la pompe funèbre est le discours commémoratif retra
çant la vie maçonnique et les traits marquants de la vie profane de chaque F .', décédé.
La tâche en revient naturellement à l’Orat.-.; mais cet officier peut être aidé ou sup
pléé, selon les cas, par un ou plusieurs F F .-, que le Vén.*. aura désignés après avoir
consulté l’At.-.
DISPOSITIONS
Les murs du temple sont^ autant que possible, tendus de draperies noires à franges
d’argent ou à bordures blanches. Eün haut des tentures, guirlandes noires et blanches.
Aux tentures, ou à défaut de tentures contre les parois, doivent être appendus de
larges écussons blancs portant, en lettres noires ou rouges^ des maximes telles que
celles-ci ;
Dans tout berceau Pour bien vivre, pensons
germe une tombe. à la fin nécessaire.
En loge de deuil on travaille au grade d’A p p .'., mais seulement pour l’ouverture et pour
la fermeture.
Il n’y est pas lu de procès-verbal. — Le Secrét.\ prend des notes pour dresser ensuite
un tracé constatant l’accomplissement destrav.'., la présence des députations et des principaux
visiteurs, celle des familles de F F .’ , quand il y en a eu, et l’accomplissement de la cérémonie.
Ce tracé, dans lequel sont insérés les morceaux d’arch.'.j est lu à la plus prochaine tenue.
Tout étant disposé, — les membres de la L . \ étant revêtus de leurs insignes et ayant
pris place.
Le V é n . '.
L e V é n . '. , l e puis LE 2 '^ S U R V .'. frappent lenUment, chacun, un coup faible, un coup fort
et un coup sourd.
Le V én .- .
iMes FF.-., les trois coups, trois fois répétés, que vous venez d’entendre
symbolisent la naissance, le plein de la vie et le dernier soupir.
F.-, premier et F.-, second Surv.-., assurez-vous si le temple est
couvert et si les FF.-, de vos colonnes ont qualité pour assister à nos
trav.-.
Cet ordre est exécuté sans que les deux Surv.-. se déplacent. Le Su rv.'. rend compte
au Vén.-.
Le V é n .-.
Parce que c’est l’heure où les ténèbres les plus épaisses étendent
leur voile de deuil sur la terre, momentanément veuve de l’astre qui la
vivifie.
Le V én .- .
L e 2 '^ S u r v . - .
Il est minuit.
Le V én .- .
Puisqu’il est l’heure du deuil, FF.-. Surv.-., annoncez sur vos colonnes
que nous allons ouvrir, au grade d’App.-., les trav.-. funèbres de la
R.-. L.-........... O. -. de.........
— L ’annonce ayant été portée par les Surv.*.,
Le V én .- .
mais soui’ds :
Le V é n .- .
Gémissons!
Gémissons, gémissons!
Gémissons, gémissons, gémissons!
Les trav.-. sont ouverts. — Prenez place, mes FF.-.
Le V én .'. fait successivement introduire avec les honneurs qui leur sont dus, — à moins
qu’ils n’aient préféré assister ù l’ouverture des travaux :
1° les visiteurs isolés qui ont dû être tuiles ;
2° les députations d’A t .'., préalablement reconnues ;
3° les dignitaires du Grand Orient de France ou d’autres puissances maçonniques.
Il les salue par le signe, leur explique que la circonstance exclut les batteries ordinaires
et leur souhaite la bienvenue.
Puis il fait introduire les personnes invitées et les complimente.
CÉRÉMONIE
Le V é n . '.
L e V é n .-.
L e S e c r e t .-.
L e V é n .-.
L e 2*^ S u r v .-.
Nous devons retracer ce que furent nos chers défunts, pour que leurs
vertus nous servent d’exemples et pour que le souvenir en soit conservé.
L e V é n .-.
Pendant que vous viviez, ô mes FF.-., vos actions et vos paroles
répandaient autour de vous comme un parfum de vertu. Elles nous
réjouissaient et nous réconfortaient. Désormais votre souvenir, parmi
nous évoqué, nous encouragera à vous imiter. Il sera comme ce parfum
salubre, qui ne sert pas seulement à flatter l’odorat, mais qui purifie
l’air.
Le Vén,-. verse un peu de parfum sur les charbons ardents. Après lui, l’Orat.*. et le
Secrét.’ . en font autant. Ils regagnent leurs places. Le Porte-étendard et les 2 M M .', des
Cérém.-. restent en tête du catafalque.
Le V én .-.
F.', premier Surv.-., F.'. Gr.-. Exp.-. et F.-. Trésor.-., comme repré
sentant tous les FF.-, placés devant la colonne du Midi, veuillez rendre
le second hommage symbolique à la mémoire de nos FF.-.
Ces 3 officiers, précédés du Porte-étendard et des 2 MM.-, des C érém .'., font lentement
le tour du catafalque en commençant par le Nord, aux sons de la colonne d'harmonie. Le
G r.'. E x p .'. porte la corbeille remplie de rameaux verdoyants.
Quand ils sont revenus en tête du catafalque, chacun prend à la main trois des rameaux
verdoyants placés dans la corbeille.
Le i '"' S u r v .-.
FF.-, que la mort nous a ravis, votre forme corporelle est à jamais
détruite. Les éléments qui lui donnaient consistance, dissociés mamte-
nant, serviront au développement de la vie végétale. C ’est ainsi que
l’homme se survit par ses œuvres. Les rameaux verdoyants que voici
symbolisent la vie nouvelle qui a dans la mort son point de dépait.
Le I " Surv.-. place sur le catafalque les trois rameaux qu’il tenait. Le G r.’ . Expert et le
T rè s.', en font autant. Ils regagnent leurs places. Le Porte-étendard et les 2 M M .', des
Céréni.'. restent en tête du catafalque.
L e V é n .'.
L e 2® S u r v .-.
FF.-, que nous avons perdus, ces fleurs symbolisent les sentiments
affectueux que vous saviez inspirer pendant votre vie et que réveille
votre souvenir. Comme elles manifestent le plein épanouissement de la
vie végétale et quelles servent à la transmettre, ces fleurs témoignent
que l’amour est plus fort que la mort. C'est ainsi que se perpétue l’hu
manité. Les jeunes générations humaines fleurissent, elles aussi, trans
mettant à d’autres le flambeau de la vie que leur ont transmis celles qui
les ont précédées.
Le 2'= Surv.-. place sur le catafalque les trois fleurs qu’il tenait. L 'H osp.'. et le
troisième F .-, en font autant. Ils regagnent leurs places.
Le Porte-étendard, accompagné des 2 MM.-. desCérém .'., transporte la bannière à l’Orient
et la fixe où elle doit être. Ils reprennent leurs places.
Le V é n .- .
Le V én .-.
Mes FF.-., notre usage est de ne jamais nous séparer sans avoir
donné notre obole pour les malheureux. Voici le moment de le pra
tiquer. J ’espère que nos invités voudront bien se joindre à nous.
F.-. Hosp.’ . et vous F.-. M.-. des Cérém.-., faites votre devoir.
S’il y a des dames ou des jeunes filles dans l’assemblée, deux d’entre elles sont invitées
à faire la quête; — et les deux officiers leur donnent le bras.
— Lorsque le produit de la quête ou de la circulation du troncest constaté,
Le V én . '.
Mes FF.-., nous avons accompli notre devoir en rendant les honneurs
funèbres à la mémoire de nos FF.-, regrettés. Formons de nouveau la
chaîne d’union; et, puisque la chaîne de la vie se reforme sans cesse, espé
rons que, cette fois, la nôtre ne sera pas interrompue.
La chaîne d’union se forme comme la première fois; mais les 2 Surv.'. se rapprochent ;
le G r.-.E x p .-. donne la main à l’un et à l’autre.
Le Vén.-. fait circuler le mot d’amitié, avec le baiser fraternel, par la colonne du Midi
et par celle du Nord.
— Quand le Gr.*. E xp.’ . a annoncé que le mot lui est venu de droite et de gauche,
juste et parfait,
Le V én .-.
Je le promets.
Les F F .-, rangés autour du catafalque en font autant, — ainsi que les autres F F .-,
qui ont dû se mettre debout au moment où le Vén.-. a commencé son exhortation.
Le V én .-.
L e V é n .-.
Le V én .'., le p u i s le 2“ SuRV.‘ . f r a p p c n l I m i m c n t , c h a c u n , u n c o u p s o u r d ,
u n c o u p f a i b l e e t iin c o u p f o r t .
L e V é n .-.
Mes FF.-., les trois coups, trois fois répétés, que t o u s venez d’entendre
symbolisent la léthargie des forces vitales, leur réveil et leur nouveau
développement.
F.-, premier Surv.-., quand les francs-maçons ferment-ils leurs trav.-.
funèbres ?
L e i *"" S ü r v .-.
L e V é n .-.
Pourquoi, mon F. . ?
Le !'='■ S u r v .-.
Parce que c’est Fheure où, sur la terre, la vie redevient active par
l’action de la lumière et de la chaleur.
Le V é n .-.
Le soleil va se montrer.
Le V é n .-.
L e V é n .-.
• — d ----------------©
Le V én .-.
Un rituel pour tenue blanche a été préparé et publié par les soins de la R.-. L.". les Enfants de
Gergovie, O -. de Clermont-Ferrand. Ce rituel, soumis au Conseil de l’ Ordre en même temps que le
précédent, a été considéré par lui comme pouvant utilement compléter l’autre, et il est recommandé à ce
titre. Les At. •. peuvent s’ en procurer des exemplaires en s’adressant au secrétariat général du Grand O rient.