TP2 Onduleur Triphasé
TP2 Onduleur Triphasé
TP2 Onduleur Triphasé
Depuis la version 6.0, les programmes SIMCAD et SIMVVIEW ont fusionné. Les phases de
dessin et de calcul sont réalisées par PSIM. Les notions essentielles et les techniques de mesures
spécifiques à la simulation sont détaillées dans le guide d’utilisation. Des exemples d’exploitation
pédagogique peuvent être consultés et téléchargés.
PSIM peut être utilisé sans avoir lu intégralement la notice d’explication. Il y a 4 grandes étapes
pour la simulation d’un montage :
- dessin du schéma de montage à l’aide de la souris et des icônes
- entrée des valeurs numériques des éléments du montage et des paramètres de la simulation
- choisir les grandeurs à observer et définir les données de simulation des composants
- visualisation des courbes.
Il est également possible de sortir les résultats, le schéma et les données sur imprimante.
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2/ Onduleur autonome de tension triphasée en pont
Largement décrit dans la littérature, l’onduleur est un convertisseur statique, il fournit une
source d'énergie électrique alternative de fréquence et d’amplitude variables à partir d'une source
d'énergie électrique continue constante. La variation de la vitesse du MAS s’effectue de plus en
plus par des onduleurs. Pour obtenir le fonctionnement optimal de cette machine, on doit
l'alimenter par une source de tension aussi proche que possible d’une forme sinusoïdale. On peut
alors envisager deux modes :
Dans notre étude, nous nous intéressons qu’aux onduleurs de tension. L’utilisation d’un
onduleur de tension plutôt est essentiellement motivée par des raisons technologiques, en effet au
cours de ces années la taille, le poids et le coût des convertisseurs n'ont fait que diminuer, en
grande partie grâce aux progrès récemment réalisés dans le domaine de l’Electronique de
Puissance et de la commande Numérique. Par abus de langage, si la fréquence de sa tension de sa
sortie est imposée par celui du réseau, alors l’onduleur est dit assisté, sinon, l’onduleur est dit
autonome donc il impose sa propre fréquence à la charge. A la suite, nous nous intéressons
uniquement à l’étude des onduleurs de tension autonomes. L’onduleur a deux circuits, l’un de
puissance l’autre de commande.
U eo C1 C2 C3
2 vs1
is1
1
is2 vs2
o 2 n
vs3
U eo is3
3
2
C4 C5 C6
L’onduleur est alimenté par une source de tension continue U eo , appelée aussi bus continu.
Grâce à une technique de commutations bien choisie de ses interrupteurs statiques, nous
obtiendrons un système triphasé des tensions alternatives de sortie, d’amplitudes et de fréquences
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réglables. Il se compose de trois bras identiques (3 cellules de commutation), chacun à deux
interrupteurs en série complémentaires. Ces interrupteurs découpent la tension d’entrée en
plusieurs créneaux par alternance, appelés impulsions de largeur variable. Selon les puissances
mise en jeu, nous faisons le choix de la technologie constituant ses interrupteurs électroniques de
commutation, soit avec le thyristor à extinction par la gâchette (GTO), de l'anglais « Gate Turn-
Off Thyristor »; ou encore avec le transistor bipolaire à grille isolée(IGBT), de l’anglais
« Insulated Gate Bipolar Transistor » chacun est en antiparallèle avec une diode. Chaque
association de ces deux composants de commutation est équivalente à un interrupteur statique.
Les points de tensions de sortie correspondent aux points milieux des trois bras. Dans notre
application la charge triphasée équilibrée c’est le groupe motopompe asynchrone triphasé, où
leurs enroulements statoriques sont couplés en étoile sans neutre.
U eo
v10 = (2C1 -1) 2
U eo
v20 = (2C2 -1) (2)
2
U eo
v30 = (2C3 -1) 2
Le système de tensions composées de la sortie de notre onduleur est donné par:
u=
12 (C1 − C2 )U eo
u=
23 (C2 − C3 )U eo (3)
u= (C − C )U
31 3 1 eo
Comme le point neutre « n » est isolé, alors il n’y a pas de composante homopolaire et le potentiel
du point neutre au point milieu fictif « o » est donné par:
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1 3
vno = ∑ vqo
3 q =1
(4)
Le système de tensions simples aux bornes des enroulements statoriques couplés en étoile sans
connexion au point fictif « o » est donne par la relation matricielle suivante :
vs 1 2 1 1 C 1
U
v eo 1 2 1 C
s2
3
2 (5)
v
s 3 1 1 2 C 3
Les valeurs des tensions étoilées en fonctions des états des interrupteurs statiques :
0 0 0 0 0 0
1 0 0 2 −1 −1
U eo U eo U eo
3 3 3
1 1 0 1 1 −2
U eo U eo U eo
3 3 3
0 1 0 −1 2 −1
U eo U eo U eo
3 3 3
0 1 1 −2 1 1
U eo U eo U eo
3 3 3
0 0 1 −1 −1 2
U eo U eo U eo
3 3 3
1 0 1 1 −2 1
U eo U eo U eo
3 3 3
1 1 1 0 0 0
Les enroulements statoriques sont supposés comme un récepteur triphasé équilibré, d’où :
3
vsq 0 (6)
q 1
Finalement le courant ieo , fourni par l’alimentation U eo à l’onduleur, s’exprime en fonction des
courants statoriques par:
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2.2/ Différentes stratégies de commande d’onduleur
Selon la façon de définir les instants de commutation des interrupteurs statiques, plusieurs
méthodes ont été développées. Rappelons que l'objectif principal de ces techniques, appliquées
aux onduleurs, est l'obtention d’un système triphasé de tension alternatives d'amplitude et de
fréquence fondamentale réglables, en éliminant ou en repoussant le plus loin possible les
composantes harmoniques parasites résultant du découpage. La commande des machines
électriques triphasées nécessite un onduleur commandé par une parmi les différentes techniques
Dans cette manipulation nous mettrons l’accent sur 3 stratégies de commande
• Commande pleine onde ;
• Commande décalée ;
• Commande à modulation des largeurs d’impulsions.
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2.2.3/ Commande à MLI
La régulation de vitesse de la MAS nécessite un onduleur commandé par une parmi les
techniques de modulation de largeur d’impulsions (MLI) appelée en anglais Pulse Width
Modulation (PWM). Dans la littérature, les techniques de MLI sont multiples, il est certain que le
choix d’une d’entre elles dépend :
• de la fréquence de commutation ;
Les techniques de modulation de largeur d’impulsions sont multiples. Cependant, nous trouvons
4 catégories de MLI ont été développées:
• MLI pré-calculées pour lesquelles les angles de commutation sont calculés hors ligne pour
annuler certaines composantes du spectre;
• MLI post-calculées encore appelées MLI régulières symétriques ou MLI vectorielles dans
lesquelles les angles de commutation sont calculés en ligne;
• MLI stochastiques pour lesquelles l’objectif fixé est le blanchiment du spectre (bruit
constant et minimal sur l’ensemble du spectre). Les largeurs des impulsions sont réparties
suivant une densité de probabilité représentant la loi de commande. Le développement
considérable de la technique de modulation en largeur d’impulsion ouvre une large
étendue d’application dans les systèmes de commande et beaucoup d’autres fonctions.
Elle permet une réalisation souple et rentable des circuits de commande des hacheurs.
• MLI intersective sinus-triangle effectuant la comparaison d’un signal de référence à une
porteuse, en général, triangulaire ;
Parmi ces techniques de MLI, nous étudierons seulement la MLI sinusoïdale intersective
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MLI intersective
La commande MLI intersectives est largement répandue. Une variante des MLI intersectives
est la modulation sinus-triangle désigne dans la littérature anglophone Sinusoïdale Pulse Width
Modulation abrégée par (ST-PWM). Elle repose sur la comparaison :
v = Vˆ cos ( 2π f t )
m1 m m
2π
=vm 2 Vˆm cos 2π f m t − (8)
3
4π
=vm 3 Vˆm cos 2π f m t −
3
Vˆ p si t = 0
Tp 1
vp =
−Vˆ p si t = ⇒ avec : f p = (9)
2 Tp
Vˆ si t = Tp
p
En conséquence, les instants de commutation sont déterminés par les points d’intersection entre
la porteuse et les trois modulatrices. La fréquence de commutation des interrupteurs est fixée par
la porteuse.
fp
mf = ;
fm
(10)
Vˆ
ma = m
Vˆ p
La surmodulation n’est pas atteinte si le rapport cyclique en tension vérifie la condition suivante:
ma ≤ 1 (11)
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Si la fréquence de la porteuse est égale à un multiple entier de la fréquence de la modulante, alors
la MLI intersective sinusoïdale est synchrone, sinon elle est asynchrone.
Afin de réduire l’influence des harmoniques, il est conseillé de choisir une fréquence de la
porteuse triangulaire de valeur élevée par rapport à celle du système modulant sinusoïdale, c’est-à-
dire adopté.
1 pour vm ,n < v p
=Cn = ∀ n 1, 2 , 3. (13)
0 pour vm ,n ≥ v p
L'index de modulation maximal d'une MLI sinusoïdale intersective ( mˆ stpwm ) est dénommé aussi
profondeur de modulation. Il est défini comme le rapport de la valeur crête du fondamentale de
la tension désirée Vref à la valeur crête de l'amplitude du fondamentale de la tension de sortie de
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Vref
ˆ stpwm =
m
Vlim
(14)
U eo π
Vref= ˆ stpwm=
m ≅ 0 ,7854
2 4
2U eo
Vlim =
π
i. Les six signaux de commande qui seront appliqués aux interrupteurs statiques.
ii. Le système triphasé des tensions étoilées statoriques
iii. Le système triphasé des tensions composées
iv. Le spectre des harmoniques de la tension simple.
v. Faire un récapitulatif de comparaison de trois techniques de commande : efficace ; taux
d’ondulations ; … ?
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