Memoire Final
Memoire Final
Memoire Final
Thème :
Cas de l’ENIEM.
Promotion 2017.
Remerciement
Notre profond respect aux membres de jury pour leur amabilité d’évaluer notre
modeste travail.
Dédicaces
Je dédie ce modeste travail
A mes très chères sœurs « Samia et son fils Saad, Rosa et sa fille
Farah, kahina et sa clique « Jugurtha, joujou, Alicia. »
MERCI
SAMIRA
Liste des abréviations :
A : auditeur.
AD: adéquat.
AG : assemble général.
AV: à vérifier.
C: conforme.
CA : chiffre d’affaire.
DG : direction général.
IN: inacceptable.
Dédicaces.
Bibliographie........................................................................................................................... 91
Annexes ................................................................................................................................... 93
À la limite, tout le reste peut s'acheter, s'apprendre ou même se copier. En effet, toute
décision en matière de gestion des ressources humaines a des implications sur la vie de
l'entreprise. Les enjeux de la G. R. H. sont très importants et la fonction se situe au cœur des
préoccupations des dirigeants d'aujourd'hui.
D’ailleurs, de nombreuses entreprises n’hésitent pas à dire que les hommes et les
femmes qui travaillent dans leur entreprise sont leurs meilleurs atouts.
Pour cela l’entreprise cherche à avoir un outil spécifique qui lui permet d’identifier et
de mesurer ses faiblesses ainsi que ses forces pour l’aider à réagir contre tout changement qui
peut lui arriver ,et de faire face à son environnement pour être plus compétitive sur son
secteur d’activité et d’assurer sa survie et sa résistance.
Et d’une autre part l’audit est une pratique consistant à mesurer l’efficacité des moyens
mis en œuvre par une entreprise afin de réaliser ses objectifs.
Le souci majeur de l’audit RH est de s’assurer que « les bonnes personnes sont au bons
endroits » et que les procédures de communications internes et externes à l’entreprise
permettent d’éviter toutes erreurs de compréhension tout en valorisant la capacité d’initiative.
L’audit RH est aussi un outil qui permet à une entreprise ou à une organisation de
maîtriser les problèmes humains ou sociaux. Il a pour mission d’analyser tous facteurs de
risque et d’en déduire les recommandations visant à les réduire.
1
Introduction générale
L’objectif de notre recherche est de démontrer l’intérêt ou l’utilité de l’audit dans les
entreprises, et plus précisément dans le domaine ou la fonction ressources humaines. À partir
de là, nous essayerons de montrer la valeur ajoutée que l’audit peut apporter pour une
entreprise.
Pour cela nous allons construire notre problématique principale autour de la question
suivante :
-L’entreprise communique t’elle bien ses politiques et ses objectifs et sensibilise ses
salariés ?
Pour répondre à toutes ces question, nous avons opté pour la méthode
« documentaire », afin, de collecter l’information au niveau du terrain de recherche.
Pour répondre à la problématique soulevée, nous avons structuré notre travail en trois
chapitres.
Le premier chapitre portera sur : les processus ressources humaines, ce qui a pour but
de montrer les généralités sur la fonction ressources humaines, les objectifs de la fonction
ressources humaines, et les politiques ressources humaines « RH ».
2
Chapitre 01 : les processus ressources humaines
Les processus RH sont l’ensemble des actions menées par le service des Ressources
Humaines de l'entreprise pour accompagner son développement en capital humain et
l'optimiser selon ses besoins.
- La 2 éme section porte sur les objectifs de la fonction ressources humaines ; ses activités ;
les enjeux de la fonction ressources humaines ; les objectifs de la GRH…
- La 3éme section nous l’avons consacré pour les différentes politiques RH ; dont nous
avons présenté les différents processus de la fonction RH dés le recrutement jusqu’à la
gestion des carrières ; passent par la rémunération ; la GPEC ; et la formation.
3
Chapitre 01 : les processus ressources humaines
1) L’historique de la GRH:
On peut dire que l’histoire de la GRH a passé par plusieurs modèles1. Et vu que la GRH est
une science de nature contingente dont la pratique change a travers le temps et
l’environnement interne et externe dans lequel elle évolue, nous trouvons différent modèles,
nous citons essentiellement quatre d’entre eux.
1-1) Le modèle traditionnel :
Ce modèle est rattaché beaucoup plus au model taylorien de l’organisation, il est centré
sur l’efficience et la prédictibilité ; dans ce model les ressources humaines sont perçues
comme un cout à minimiser, ont comme fonction de veiller a l’application de la division
verticale et horizontale du travail et au contrôle des activités du personnel.
1
PIGEYRE, F, « La gestion des ressources humaines. », la découverte, paris, 2016, p12.
4
Chapitre 01 : les processus ressources humaines
La gestion des ressources humaines est une fonction très importante dans
l’entreprise, quelque soit sa taille ou son secteur d’activité, pour sa relation directe avec toute
les autres fonctions ; dans ce qui suit on va présenter la fonction RH ainsi que ses éléments
constructifs.
D'après Jean-Marc LE GALL, la DRH est une fonction de l'entreprise « qui vise à
régir, à obtenir une adéquation efficace et maintenue dans le temps entre ses ressources (ses
salariés) et ses emplois, en termes d'effectifs, de qualifications et de motivation. Elle a pour
objet l'optimisation continue des compétences au service de la stratégie de l'entreprise, dans la
définition de laquelle elle intervient »3
P. Roussel en donne la définition suivante : « La GRH est l’ensemble des activités qui visent
à développer l’efficacité collective des personnes qui travaillent pour l’entreprise.
2
CADIN,L, et autres : « Gestion des ressources humaines », édition Dunod, Paris, 2000, P04.
3
http://www.CERCLERH.com. Consulté le 13/06/2016 ,18:55.
5
Chapitre 01 : les processus ressources humaines
L’efficacité étant la mesure dans laquelle les objectifs sont atteints, la G.R.H. aura pour
mission de conduire le développement des RH en vue de la réalisation des objectifs de
l’entreprise. La G.R.H. définit les stratégies et les moyens en RH, les modes de
fonctionnement organisationnels et la logistique de soutien afin de développer les
compétences nécessaires pour atteindre les objectifs de l’entreprise. »4
Peretti, J-M défini la fonction ressources humaines comme : « ensemble des activités
concernant la gestion des ressources humaines dans l’entreprise. »5
D’après ces trois définitions, on peut dire que la gestion des ressources humaines est
l’ensemble des activités qui permettent à une organisation de disposer des ressources
humaines correspondant à ses besoins en quantité et en qualité pour une plus grande efficacité
au profit de sa stratégie et de ses objectifs.
2-1-1) Définition du recrutement :
Le recrutement : « opération ayant pour but de pourvoir un poste »6
Le recrutement : En évaluant les compétences et la motivation lors du recrutement, on
s'assure d'avoir un personnel adéquat en nombre et en qualification.
Et aussi d’après le même auteur Peretti J-M,« La formation est considérée comme un
ensemble d'actions, de moyens, de méthodes, et de supports planifiés à l'aide desquels les
salariés sont incités à améliorer leur connaissances, leurs attitudes, leurs compétences
nécessaires à la fois pour atteindre les objectifs de l'organisation et ceux qu'ils leurs sont
personnels, pour s'adapter à leur environnement et accomplir leurs taches actuelles et
futures. »8
4
Cours GRH/IFSE Maxime Moreno sur proposition de Caroline Manville Maître de Conférence GRH, p.05
5
PERETTI, J-M : « dictionnaire des ressources humaines.», Vuibert 5edition, paris, 2008, p123.
6
Idem, p208.
7
Idem, p126.
8
Idem, p99.
6
Chapitre 01 : les processus ressources humaines
Et aussi selon ce même auteur Peretti J-M, qui a défini la motivation comme « ensemble des
facteurs qui incitent le salarié à travailler. »10
La motivation positive et la motivation négative ont chacune leur efficacité. La sanction peut
être démotivante pour l'intéressé. Mais, il faut relativiser cette crainte, car elle fait appel au
principe de responsabilité et d'exemplarité. Elle renvoie aussi l'individu au groupe. Ce dernier
peut mal vivre des comportements non sanctionnés quand ils sont hors jeu. Ce peut être un
facteur de démotivation quand une absence de sanction traduit de fait un déséquilibre entre
celui qui se dévoue et celui qui ne fait rien. Le souci d'équité doit guider l'administrateur. De
ce point de vue, la gestion des ressources humaines doit intégrer aussi dans sa pratique
administrative, la notion de groupe ou d'équipe.
D’après cette théorie, tant qu’un besoin inférieur (physiologique, sécurité) n’est pas satisfait,
un besoin supérieur (estime, réalisation de soi) ne peut pas être source de motivation.
Donc, A.H Maslow, après avoir établi une hiérarchie des besoins ; pense que la source de
motivation de l’homme réside dans les besoins non satisfaits.
Et F. Herzberg, stipule que la source de motivations s ‘explique par les besoins supérieurs
(appartenance, estime et accomplissement).
9
PERETTI, J-M , op.cit, p171.
10
Idem, p171.
7
Chapitre 01 : les processus ressources humaines
11
Op.cit., p65.
12AUVINET, J-M, et al, « la communication interne au cœur du management »les éditions d’organisation, paris, 1990, p16.
13COTE, M, « la gestion des ressources humaine », diffusion Vuibert édition, paris, 2010, p 45.
14THEVENET, M, et al : « fonction RH politiques, métiers et outils des ressources humaines », Pearson éducation, 2edition, paris, 2009, p5.
8
Chapitre 01 : les processus ressources humaines
L’administration du personnel : Il est coutumier de dire qu'une bonne gestion des ressources
humaines se traduit en premier lieu par une administration fiable du personnel. En
l'occurrence, il s'agit de sécuriser son effectif en assurant un paiement rigoureux
des salaires et des primes, en suivant la gestion des présences et des absences, des heures
supplémentaires, en planifiant les congés annuels, en organisant les remplacements, etc. Ce
point est essentiel, car il caractérise une part des obligations contractuelles (statutaires pour un
fonctionnaire) d'une entreprise (d'un service public) envers son salarié.
15
Op.cit, p6.
16
DEJOUX, C : « gestion des compétences et GPEC »,dunod édition, paris ,2008,p9.
9
Chapitre 01 : les processus ressources humaines
Une politique est un énoncé formel de principes ou de règles que doivent respecter les
membres d’une organisation. Chaque politique concerne un aspect important de la mission ou
des opérations d’une organisation.
Une procédure indique aux membres d’une organisation comment mettre en œuvre une
politique. Une politique définit l’ensemble des principes généraux, tandis qu’une procédure
indique comment mettre en œuvre ces principes.
Les politiques sont rédigées sous la forme d’énoncés ou de règles, et les procédures sous la
forme d’instructions à suivre selon un ordre logique et des étapes déterminées.
Elles communiquent les valeurs et les attentes concernant la façon de faire les choses
dans l’organisation.
Elles permettent à l’organisation de respecter la législation et assurent une protection
contre les plaintes du personnel.
Elles précisent et mettent en œuvre les bonnes pratiques qui conviennent à
l’organisation.
Elles soutiennent le traitement uniforme du personnel, l’équité et la transparence.
Elles aident la direction à prendre des décisions cohérentes, uniformes et prévisibles.
4-1) Analyser :
10
Chapitre 01 : les processus ressources humaines
Le second niveau d’analyse consiste a mieux connaitre les activités et les besoins en
personnel, quantitatifs et qualitatifs pour mieux comprendre en quoi les ressources humaines
doivent contribuer a l’activité et aux objectifs de l’entreprise : dans une entreprise de haute
technologie ou dans une industrie de main-d’œuvre, les besoins sont différents. On peut
ensuite, regarder la composition de l’effectif, par catégorie de qualification, d’âge, de sexe.
On peut recenser les politiques de personnel : emploi, recrutement et sélection, affectation des
personnes, rémunérations ou gestion des carrières. Les politiques d’évaluation permettent de
mettre en évidence les critères implicite et explicite de mesure de l’efficacité du personnel.
Les systèmes de sanction (positive et négative) complètent la prise en compte de l’évaluation.
Et également, on peut chercher les représentations relevant d’une approche culturelle, cette
préoccupation revient à considérer que, dans toute organisation, ou société humaine, s’est
construite une conception de la personne, c’est-a-dire des droits et des devoirs de
l’organisation vis a vis de la personne et des droits et devoirs de la personne vis-à-vis de
l’organisation.
4-2) Décider :
Décider19 et agir, c’est ce qui en fait la difficulté. Il n’y a décision que s’il y a choix possible.
Ces décisions relèvent de différentes échelles de temps : elles répondent a des besoins
immédiats (pourvoir un poste, sélectionner un candidat, fixer une rémunération).
À plus long terme, c’est construire un parcours de carrière et de formation, développer une
politique de formation, mettre en place une gestion prévisionnelle des compétences, adapter
les systèmes d’information.
4-3) Contrôler :
Gérer, c’est mesurer et suivre les résultats des choix. Cela concerne le respect des règles, des
procédures ou des politiques. C’est aussi mesure la contribution des décisions prises sur le
développement des stratégies de l’entreprise : par exemple ,dans quelle mesure une campagne
de communication et de recrutement a permis de remplir les objectifs de croissance ou de
remplacement des générations sortantes .
19 THEVENET, M,
Op.cit, p5, 6.
11
Chapitre 01 : les processus ressources humaines
Il faut contrôler les frais de personnel qui représentent des budgets importants, déterminants
dans les secteurs à forte utilisation de main-d’œuvre, par exemple. On peut contrôler les
effets des décisions sur les personnes, leurs stratégies, leur développement, leur satisfaction.
Enfin, un dernier niveau de contrôle concerne la fonction elle –même : comment la fonction
GRH a fonctionné.20
Toute gestion à un but ou une finalité, la gestion des ressources humaines qui s’appuie sur des
stratégies bien planifiées, répond à cette exigence. En effet, les Managers des ressources
humaines se sont assimilés à un certain nombre de missions, dont l’exécution correcte donne
sens à la fonction.
20
Op.cit, p6.
12
Chapitre 01 : les processus ressources humaines
Cette activité consiste à analyser de manière précise et prévisionnelle les besoins en emplois
et en compétences, selon les orientations stratégiques de l’entreprise et les objectifs
opérationnels qu’elle a fixés.
1-2) Evaluation :
Avant de lancer une compagne de recrutement, l’entreprise doit avoir une connaissance
précise et analyser les besoins et postes de travail dont elle dispose et / ou dont elle a besoin a
un horizon donné. Cette démarche constitue un socle indispensable pour les autres activités
RH.
Il s’agit de mettre en œuvre les procédures et démarches pour recruter les salaries
correspondant le mieux aux besoins définis, les sélectionner et les affecter aux postes de
travail adéquats. Ces activités peuvent se découler en externe (recrutement externe d’un
nouveau salarié) ou en interne (gestion des mobilités).
21
Cours GRH/IFSE Maxime Moreno sur proposition de Caroline Manville Maître de Conférence GRH, p05.
13
Chapitre 01 : les processus ressources humaines
Les objectifs de « maintien des salariés » dans l’emploi passent par la valorisation
des RH : formation, gestion des compétences et des carrières, politique rémunération, et de
motivation non financières.
-Négociation collective ;
-Gestion des conflits.
Les différentes décisions et orientations s’inscrivent pour la plupart dans une logique de
négociation collective, des lors que des représentants des salariés sont présentes et actifs au
sein de l’entreprise.
Les partenaires sociaux veillent au respect des droits des salariés et aux intérêts collectifs.
Une démarche de contrôle de gestion sociale vise à analyser les éventuels écarts entre les
objectifs et les réalisations, évaluer les effets des actions entreprises, chiffrer le cout du social
et maitriser les dépenses dans ce domaine.
22
Op.cit, p.06.
14
Chapitre 01 : les processus ressources humaines
Elle nécessite, d’une part, un recueil d’informations sociales et, d’autre part, un système
d’information et des tableaux de bord sociaux.
L’objectif est de former des assistants RH polyvalents ayant à la fois une solide
compétence technique en termes d’administration du personnel et de gestion de la paie mais
également une capacité de prise de recul et d’analyse sur les domaines plus complexes du
développement RH et des relations sociales.
15
Chapitre 01 : les processus ressources humaines
d’objectifs : objectifs explicites et implicites et objectifs à long terme : attirer des candidats
de qualité, maintenir les salariés qui donnent satisfaction dans l'entreprise, accroître la
motivation et l'implication des salariés, utiliser de manière optimale leurs compétences en
favorisant leur développement dans l'emploi, améliorer la qualité de vie et la productivité au
travail, assurer le respect de la législation sociale.
24
SHIMON, L,et autres « la gestion des ressources humaines : tendances, enjeux et pratiques actuelles », Edition
du renouveau pédagogique, INC, 2002, p30.
16
Chapitre 01 : les processus ressources humaines
Ces objectifs s'articulent autour d'une série d'activités, qui suivent ce que l'on pourrait appeler
le cycle de vie, du salarié dans l'entreprise : l'analyse et l'évaluation des emplois, l'opération
de recrutement-sélection-affectation, le développement des ressources humaines (formation et
gestion de carrière), l'organisation du travail et les relations sociales. À cela s'ajoutent, en
amont, les activités de planification-prévision et, en aval, celles de contrôle de gestion sociale.
4-1) Les objectifs explicites : la gestion des ressources humaines vise quatre (04) objectifs
explicites25 :
Attirer des candidats de qualité (qualifiés);
Maintenir les salariés donnant satisfaction dans l’entreprise (rendement satisfaisant) ;
Accroître la motivation des salariés ;
Et utiliser de manière optimale leurs compétences en favorisant leur développement
dans l’emploi.
L’étape d’analyse et d’évaluation d’emploi est considère comme une étape clé lors de la
recherche de candidatures, car trouver un candidat qui correspond au poste propose dans les
meilleurs délais, et avec les qualités exigées par le poste est un problème que les entreprises
fréquentent tous jour. Donc l’entreprise cherche tout d’abord à avoir l’Homme qu’il faut, où il
faut, quand il faut. Avant toutes autres choses.
L'analyse et l'évaluation des emplois constituent le socle des politiques de G.R.H. avant même
de s'intéresser aux individus qui composent l'organisation, il s'agit ici d'examiner les emplois,
postes ou tâches autour desquels l'activité de l'entreprise est structurée et le travail est
organisé. Analyser et évaluer les emplois sur une base systématique doit permettre
d'objectiver les décisions de G.R.H. associées.
25
PERITTI, J-M : « gestion des ressources humaines et gestion du personnel. », 2e édition, Vuibert, paris, 1998,
p105.
17
Chapitre 01 : les processus ressources humaines
Une gestion efficace de RH est essentielle à l’entreprise, car elle est de nature à intéresser les
meilleurs employés, à favoriser leurs montées dans l’entreprise et à susciter leur motivation.
Toutefois, on reconnait que l’atteinte des objectifs opérationnels fixés par laGRH accroit
l’efficacité organisationnelle, par conséquent, une relation inadéquate et des programmes des
motivations mal connus pourtant peuvent créer de l’insatisfaction chez les employés et
influence défavorablement sur leur rendement.
26
Op.cit,P106.
18
Chapitre 01 : les processus ressources humaines
Des objectifs implicites sous-tendent en outre toute intervention dans ce domaine, dont
l’atteinte se traduira, comme dans le premier cas, par des effets positifs à long terme pour
l’organisation.
27
Op.cit, p106.
19
Chapitre 01 : les processus ressources humaines
Et enfin, les objectifs à long termes de la GRH sont structurés comme suit :
4-3) Les objectifs à long terme : les objectifs à long terme28 de la fonction GRH peuvent
être regroupés en trois objectifs qui sont comme suit :
- La survie de l'entreprise :
- Le profit :
- La compétitivité :
- La survie de l'entreprise :
D’après le dictionnaire français « Internaute » la définition du mot survie est comme suit :
- Le profit :
« Gain réalisé sur une opération ou dans l’exercice d’une activité ». Il est synonyme d’un
bénéfice, avantage …
28
MERCIER., E, et SCHMIDT,G, : « gestion des ressources humaines », édition PEARSON,2004, P27.
20
Chapitre 01 : les processus ressources humaines
Un Objectif à long terme est un objectif stratégique, il consiste à projeter, dans le moyen et
le long terme, les besoins en ressources humaines d'une entreprise.IL doit permettre la prise
de décision, selon une logique cohérente, l'adéquation entre la stratégie définie et les besoins
humains nécessaires à cette stratégie.
Parmi les objectifs à long terme que poursuivent les entreprises figurent la compétitivité et la
rentabilité en ce qui a trait aux organisations à but non lucratif et aux organisations
gouvernementales. Ces objectifs touchent leurs capacités de suivre ou d’accroitre et
d’améliorer leurs activités tout en disposant d’un même niveau de ressources ou même de
ressources plus réduites.
Le service des ressources humaines exerce déjà une influence positive sur l’entreprise
grâce à sa contribution à l’atteinte des objectifs explicites et implicites décrits précédemment,
il y accroitra encore davantage (son influence) s’il met tout en œuvre pour atteindre les
objectifs à long terme définis par celle-ci.
Les objectifs explicites Les objectifs implicites Les objectifs à long terme
-Attirer des candidats de -Accroitre et améliorer la - La survie de l'entreprise.
qualité (qualifiés); productivité du travail ;
- Le profit.
-Maintenir les salariés -Améliorer la qualité de vie
- La compétitivité.
donnant satisfaction dans au travail ;
l’entreprise (rendement -Et assurer le respect de la
satisfaisant) ; législation sociale (cadre
-Accroître la motivation des juridique).
salariés ;
21
Chapitre 01: les processus ressources humaines.
1) Le processus du recrutement :
Le recrutement est une démarche décisive dans la politique des ressources humaines, car elle
peut avoir un effet contraire aux buts recherchés.
Il convient, par conséquent, de définir avec clarté, la politique à suivre ainsi que les moyens
qui permettront de la soutenir.
L’une des orientations fréquentes est « devenir un employeur de référence » pour attirer les
talents.
Attirer des candidats très sollicités, les séduire, les convaincre de choisir son
entreprise, de s’y intégrer et d’y être fidèle devient essentiel.
Une bonne image externe et interne est nécessaire pour attirer, intégrer et conserver les
compétences recherchées. Chaque salarié est un ambassadeur. Il contribue à la construction
d’une image plus ou moins attractive.
1-2-2-1) Connaitre les attentes des futurs collaborateurs dans leur diversité : les jeunes non
qualifiés et les jeunes diplômés, les techniciens et les cadres expérimentés ont des
29
PERETTI, J-M, :« ressources humaines. »,12e éditions, Vuibert ,paris, 2010, p206.
22
Chapitre 01: les processus ressources humaines.
aspirations diverses qu’il faut identifier et analyser afin de définir les politiques et pratiques
pertinentes.
1-2-2-2) Développer des pratiques GRH adaptées aux attentes de ses cibles de recrutements
et alignées sur la stratégie de l’entreprise.
1-2-2-4) Définir et animer une relation amont : définir ses cibles (écoles, centre de formation,
universités,…..) , imaginer les meilleurs moyens de contact, pérenniser la relation, créer Des
événements, mobiliser ses jeunes recrutés, innover.
- lui permettre de s’exprimer pour qu’il donne le maximum d’informations sur son passé
professionnel et ses aspirations pour l’avenir. C’est l’occasion pour le candidat de présenter
ses expériences avec des arguments convaincants.
Pour atteindre ce double but et éviter que l’entretien se limite à une conversation banale, on
utilise un plan d’entretien qui est comme suit :
30
PERETTI, J-M, Op.cit, pp 208, 212.
23
Chapitre 01: les processus ressources humaines.
L’accueil du candidat :
La recherche d’informations :
Il faut obtenir le maximum d’informations à la fois sur les emplois précédents et sur
les motivations.
L’entretien constitue dans de nombreux cas la seule technique d’évaluation utilisée dans le
processus de recrutement .il est donc particulièrement nécessaire que ces entretiens soient
bien préparés et structurés .L’interviewer doit posséder double compétence organisationnelle
et psychologique : connaitre la fonction et son environnement.
Le suivi de l’intégration : la période d’intégration dure plus longtemps que la simple période
d’accueil. Le suivi repose généralement sur un rythme plus rapide d’entretiens individuels :
un entretien après trois mois, six mois ; et un an par exemple .Le suivi est particulièrement
important pendant la période d’essai puisque, pendant cette période les deux parties peuvent
revenir sur leur décision.
Elle peut être définie comme la mise en place et l'utilisation de critères spécifiques concernant
la fixation et l'évolution des salaires et moyens nécessaires a amener tous les intéressés à s'y
soumettre (employeurs ; employés; syndicats...).
31
PERETTI, J-M, Op.cit , p223.
32
CAMERLYNCK, G-H, et LYON-CAEN, G, « droit de travail », paris, Dalloz, 1965, p179.
24
Chapitre 01: les processus ressources humaines.
2-2-1) L’équité :
Les salariés ont besoin de percevoir un sentiment de justice. L’entreprise a besoin
d’équité salariale pour que son collectif soit performant. Le système de rémunération au-delà
d’être le reflet du système de valeurs de l’entreprise, renvoie à la place et à la valeur de la
personne dans l’entreprise.
2-2-2) La compétitivité :
Pour survivre, l’entreprise a besoin d’être compétitive. Elle doit donc trouver un équilibre
entre réduire ses coûts humains et investir dans le développement des personnes.
Son système de rémunération doit donc permettre d’attirer et de retenir les
collaborateurs de valeur en offrant des rémunérations attractives par rapport au marché.
2-2-3) La flexibilité :
Le contexte économique et technologique impose à la politique de rémunération une
fonction de régulation des coûts : les coûts salariaux doivent suivre la courbe des revenus de
l’entreprise, surtout quand ces derniers baissent.
33
MAKINDOU , M ,et MUTOMBO, G, « la classification des emplois », Cours F.A.S.E, UPC, 2007- 2008.
25
Chapitre 01: les processus ressources humaines.
3-1) Définition :
L'expression "gestion de carrière" est composée de deux mots "gestion" et "carrière".
3-1-1) La carrière:
« Une carrière dans une entreprise est une succession d'emplois, d'affectation, elle est définie
aussi comme une suite de fonctions et d'activités liées au travail qu'occupe une personne au
cours de sa vie et aux quelles on associe des attitudes et des réactions particulières pour
lesquelles elle reçoit une contribution ».34
3-1-2) Gestion de carrière : « C’est le suivi dans le passé, le présent et l’avenir de la vie
professionnelle du salarié. Elle apparaît comme un compromis permanent entre les attentes
des employés et les objectifs tracés par l’organisation ».35
34
SABA, T, et DOLAN, S, « La gestion des ressources humaines, tendance, enjeux et pratiques actuelles », 5e
édition Pearson, Canada, 2013, P350.
35
PERETTI, J-M, 5eme édition, op.cit, P 239.
36
CERDIN, J-L, « Gérer les carrières », Ems éditions, paris, 2000, pp109, 110.
26
Chapitre 01: les processus ressources humaines.
3-3) La mobilité :est le caractère de ce qui peut changer de place, de position. C'est le
changement de poste, de fonction, de lieu ou d'entreprise. Il existe différentes formes de
mobilité des salariés.
3-3-1) Les différents types de mobilité 37: les formes de mobilité organisationnelle sont :
3-3-1-1) La mobilité verticale : elle est connue comme la mobilité hiérarchique qui consiste
à passer d’un niveau N à un niveau supérieure N+1.Elle correspond à la promotion classique
.Le mouvement inverse, la rétrogradation, est plus rare.
Comme toute démarche, la mise en place d’une GPEC doit comporter une phase d’avant-
projet. Il s’agit avant tout de formaliser le projet de l’entreprise en se mettant d’accord sur le
périmètre du projet, ses objectifs, ses priorités et son calendrier de mise en œuvre.
Pour définir les objectifs, il sera également nécessaire d’effectuer une analyse de
l’environnement concurrentiel de l’entreprise ainsi que des projections sur l’évolution
possible de l’entreprise(diversification, recrutement, nouvelles parts de marchés ou encore
nouveau site de production par exemple).
37
CERDIN, J-L, Op.cit, pp30, 31.
27
Chapitre 01: les processus ressources humaines.
D’après cette définition en peut dire que la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des
Compétences (GPEC) permet à l’entreprise d’anticiper les évolutions socio-économiques,
technologiques ou organisationnelles et d’adapter les compétences des salariés pour faire face
à ces évolutions.
Définir le projet d'entreprise, c'est mesurer l'impact des évolutions prévisibles en termes de
calendrier, déterminer des axes de développement à mettre en œuvre, évaluer les moyens
humains et matériels à mobiliser, se fixer des degrés d'urgence et des priorités.
Donc identifie les besoins de bas de l’entreprise est l’étape la plus importante qui permet de
détermine : les compétences à maintenir, a développer ou acquérir
Une fois les métiers et les compétences de l’entreprise identifiés et listés, il s’agira de
mesurer les écarts entre la situation actuelle de l’entreprise, ce dont elle dispose en matière
d’effectifs et de compétences, et la situation souhaitable, c’est à dire, les objectifs et les
besoins futurs de l’entreprise, tels qu’ils ont été identifiés lors du cadrage et de la mise en
place.
Des mesures correctives devront alors être envisagées pour permettre un ajustement de ces
écarts. Il s’agira d’identifier les postes prioritaires, de définir des parcours d’évolutions,
identifier les formations associées et de mettre en œuvre un accompagnement des salariés, à
court et à moyen terme.
Enfin, pour une démarche pérenne de la GPEC, il s’agira de mesurer les résultats afin de
recadrer périodiquement les objectifs et le périmètre du projet.
38
DEJOUX, C, op.cit, p60.
28
Chapitre 01: les processus ressources humaines.
Il faudra alors prendre en compte les résultats obtenus, mesurer le retour sur investissement,
et travailler à la détection des souhaits d’évolutions et des potentiels.
Toutes les actions menées doivent donc disposer d’un suivi et d’une évaluation. La mesure
des résultats permettra également de mettre en place une communication sur les actions
réalisées, propre à encourager les actions de GPEC et à faire vivre la démarche selon un
processus itératif et continu.
4-3) Les objectifs de la GPEC: la GPEC peut être mise en place pour des objectifs
suivants39 :
- Accompagner les collaborateurs dans leur employabilité afin qu’ils suivent les
évolutions technologiques.
La GPEC permet a l’entreprise de réfléchir aux moyens a mettre en place pour faire
correspondre les compétences de ses salariés a ses besoins futurs ,compte tenu des évolutions
escomptées et des changements prévisibles.
Cette action va permettre d’établir un bilan très précis sur les actions de formation menées
durant l’année écoulée. Pour évalué les organismes de formation, l’efficacité des formations
auprès des salariés, les couts générés mais aussi faire le point sur les formations qui n’ont pas
pu être effectuées dans de bonnes conditions ou même inexistantes.
39
DEJOUX, C, Op.cit,p61.
40
idem, p118.
29
Chapitre 01: les processus ressources humaines.
Avant toutes choses il faut procéder au recensement des besoins en formation de l’entreprise,
ceux-ci peuvent correspondre a de nouvelles compétences a développer ou a acquérir .le
moyen le plus utilisé reste l’entretien d’évaluation ,
Le plan de formation a également pour but de mesurer les couts que vont générer ces
formations et de fixer un budget prévisionnel.
La planification est un enjeu majeur ,en effet il faut programmer les formations au
moment opportun pour l’entreprise .il faut a la fois apporter les compétences nécessaires au
bon moment mais aussi éviter un manque d’effectifs a une période clé d’activité .il est
également indispensable de mettre en place un outil de reportinge très précis prenant en
compte l’ensemble des éléments liés a cette formation (types de formations, participants,
couts,…)cet outil doit permettre de connaitre en temps réel l’évolution du plan de formation.
Une fois le plan établis, il doit être présenté au comité d’entreprise (ou, a défaut, aux
délégués du personnel) au cours de deux réunions spécifiques, un avis doit alors être émis sur
l’exécution du plan de formation de l’année écoulée et sur le projet de plan pour l’année à
venir
L’employeur doit, trois semaines au moins avant la date prévue pour les réunions,
communiquer aux membres du comité d’entreprise (ou a défaut aux délégués du personnel),
aux délégués syndicaux, les documents dont la liste est donnée par l’article D.2323-5du code
du travail .Les représentants du personnel pourront formuler des propositions en vue de
modifier ou d’améliorer le plan. Les réunions doivent se tenir avant le 1er octobre pour la
première et avant le 31 décembre pour la seconde durant l’année en cours .
41
DIETRICH, A, et al, « management des compétences, enjeux, modèles et perspective. » ,DUNODédition, 3e
éditions, paris, 2010, p147.
30
Chapitre 01 : les processus ressources humaines
Conclusion du chapitre 01 :
Elle permet également d’acquérir une vue d’ensemble des différentes étapes du parcours
des collaborateurs au sein de l’entreprise et de clarifier la culture de l’entreprise en matière de
gestion des ressources humaines.
Donc globalement elle permet d’avoir une vision globale de la santé de l’entreprise et
d’identifier les insuffisances de l’entreprise à fin de les améliorés ; et de mieux maîtriser les
dysfonctionnements concernant tout le domaine de la GRH.
31
Chapitre 02 : l’audit de processus ressources humaines.
Il Permet aussi de prendre des mesures qui améliorent le climat social ou qui remédient à
un conflit interne persistant qui aura une incidence sur le fonctionnement de l’entreprise.
Donc il permet d’avoir une vision globale de la santé de l’entreprise et d’identifier les
risques sociaux existants.
- La 1 ère section portera sur les généralités en audit ; son historique ; définition de
quelques concepts clés en audit ; ses différents types ; les bases de conduite de
l’auditeur.
- La 2éme section quant a elle sera consacrée pour la démarche et objectifs de l’audit
RH ; définition de l’audit des ressources humaines ; élaboration d’un plan d’audit ;
démarche de l’audit RH.
- La 3 éme section portera sur l’audit des politiques RH ; qui sera consacrée à l’audit
des différentes processus RH (l’audit du processus de recrutement ; de
rémunération ; de GPEC ; et en fin de la gestion des carrières).
32
Chapitre 02 : l’audit de processus ressources humaines.
1) L’historique de l’audit:
L’idée d’audit42 est apparue comme un système d’investigation requérant, une façon propre de
voir et d’entendre, donc de regarder, d’écouter, de comparer et de mesurer, en prenant en
compte les résultats obtenus et les finalités poursuivies par une entreprise ou une organisation.
A partir de cette idée un support s’est construit pour vérifier si des orientations arrêtées sont
suivies, si des procédures imposées sont appliquées, si elles sont efficaces et capables de
l’être, si les chiffres exprimant des résultats sont significatifs et valides, et si leurs méthodes
de calcul sont fiables. Ni science, ni profession ou métier ne peut s’abstraire de l’audit, l’audit
n’est pas l’issue d’une philosophie, mais plutôt d’une pratique et d’un savoir-faire.
Au plan des finalités, nous avons vu qu’il répond au besoin d’une démarche de révision,
exploitée dans une logique de sécurité, et à celui d’un instrument d’investigation utile au
décideur qui l’emploie dans une logique de gestion et de développement.
Du point de vue méthodologique nous pouvons retenir que l’audit recherche des écarts par
comparaison à un référentiel, il trouve la signification en détectant, à partir de ces écarts, les
manques de l’efficacité, de la conformité et de la pertinence, il décrit le quantitatif ou le
qualitatif (qu’il soit rationnel ou irrationnel) à partir d’élément mesurables ou repérables.
42
VATIER, R, « audit de la gestion sociale », les éditions d’organisation, paris, 1988, p118.
33
Chapitre 02 : l’audit de processus ressources humaines.
La définition des concepts clés est nécessaire pour mieux appréhender la présentation
de l’audit, C'est pourquoi nous allons définir tout d'abord les concepts clés de l’audit, puis,
l’audit en lui-même.
Check- List : c’est la Vérification des étapes d'une procédure. Une check-list (de
l'anglais « check » vérifié et « List » liste) constitue une liste de choses à effectuer. C'est un
outil de référence pour organiser son travail, sa vie quotidienne, ses activités ou hobbies. En
effet, en dressant une check-list, une personne sera à même de vérifier si elle a bien effectué
toutes les tâches qu'elle avait prévues. En termes d'organisation, cette liste permet également
d'éviter de se disperser et faire les choses de manière ordonnée, en limitant la précipitation.
Liste détaillée d'items, recensés et ordonnés pour permettre une exécution la plus scrupuleuse,
la plus méthodique et la plus exhaustive possible des étapes de vérification/ évaluation qu'elle
concerne.
Synonyme : évolution.
43
VILLALONGA, C, « l’audit qualité interne. », DUNOD ,2e édition, paris, 2007, p4.
34
Chapitre 02 : l’audit de processus ressources humaines.
comparables, cas par cas, des réalités correspondantes et relever des écarts significatifs des
divers aspects examinés. »44
Selon, VILLALONGA, C, dans son ouvrage intitule « l’audit qualité interne », définie les
preuves d’audit comme « Enregistrements, énoncés de faits ou d’autres informations, qui se
rapportent aux critères d’audit et sont vérifiables ».45
Résultats de l’évaluation des preuves d’audit par rapport aux critères d’audit. *
Dispositions relatives à un ensemble d’un ou plusieurs audits planifié pour une durée
spécifique et dirigé dans un but spécifique. *
44
VATIER, R, op.cit., p157.
45
VILLALONGA, C, op.cit., p4.
*extrait de la norme « ISO »19011, édition 2011, ce document est protégé par des droits d’auteurs « ISO »,
reproduction interdite réservé à des effets de formation interne.
35
Chapitre 02 : l’audit de processus ressources humaines.
Résultat d’un audit, après avoir pris en considération les objectifs de l’audit et toutes
les constatations d’audit. *
Cette définition de l’audit a été revue dans le cadre de l’évolution de la norme pour
définir l’audit comme, « un processus systématique, indépendant et documenté en vue
d’obtenir des preuves d’audit et de les évaluer de manière objective pour déterminer dans
quelle mesure les critères d’audit sont satisfaits. »49
46
PERIGORD, M et VANDEVILLE, P : « l’audit qualité », AFNOR, paris, 1996, p29.
47
Idem,p8.
48
VILLALONGA, C, op.cit., p4.
49
Idem, p4.
*extrait de la norme « ISO »19011, édition 2011, ce document est protégé par des droits d’auteurs « ISO »,
reproduction interdite réservé à des effets de formation interne.
36
Chapitre 02 : l’audit de processus ressources humaines.
D’après ses définitions nous pouvons dire que l’audit est une façon d’observer une
organisation pour vérifier qu’elle délivre effectivement et selon des modalités prévues les
produits et services en vue desquels elle est conçue et dirigée. Il évalue selon quel degré le
niveau attendu ou possible de ses performances est atteint. Il tend à une observation
interprétative autour de la question : (Ou en est-on par rapport à ce qui devrait être)?. Dans ce
but ; il cherche à identifier des écarts, à en estimer la valeur et la signification, et à mettre en
évidence les mécanismes qui les produisent.
Par la détection des écarts entre des objectifs et des résultats, ou entre des stratégies
et procédures et des pratiques, l’audit cherche à apprécier les risques et les opportunités
réellement courus, à trouver les erreurs, les anomalies et les dysfonctionnements du système.
Globalement, nous pouvons donc définir l’audit comme étant, l’examen auquel
procède un professionnel compétent, selon des normes préalablement établies, en vue de
découvrir les failles et les anomalies, afin de mettre en place les procédures de correction
nécessaire, et cela par des méthodes précises. Et enfin à communiquer le résultat aux
utilisateurs intéressés.
Auditer une entreprise ou un service, c'est écouter les différents acteurs pour
comprendre et faire comprendre le système en place ou à mettre en place.
L’audit interne est défini comme suit : « l’audit interne est une activité indépendante et
objective qui donne à une organisation une assurance sur le degré de maîtrise de ses
opérations, lui apporte ses conseils pour les améliorer, et contribue à créer de la valeur
ajoutée. Il aide cette organisation à atteindre ses objectifs en évaluent, par approche
50
SILLERO, A, « audit et révision légale », éditionsEsaka, 2000, p12.
37
Chapitre 02 : l’audit de processus ressources humaines.
Et aussi l’audit interne selon (l’IFACI) institut francise de l’audit et du contrôle interne :
D’après ses définitions nous disons que l'audit interne est une activité autonome
d’expertise, c’est une fonction indépendante d’évaluation périodique des opérations, qui
procèdent à des investigations sur l'ensemble des fonctions de l'entreprise ,et qui portent des
jugements et font des recommandations sur son contrôle interne , son organisation, ses
structures et son management, dont le but d'observer et de porter un avis sur l’efficacité des
moyens de contrôle mise en œuvre.
L’audit interne est utilisé par une organisation pour évaluer l'efficacité et la
conformité de son système. La plus grande utilité de l'audit interne est de contribuer aux
actions préventives mises en place.
51
RENARD, J, : « théorie et pratique de l’audit interne », 7e éditions, édition Eyrolles, paris, 2010, p73.
52
IFACI : des mots pour l’audit,institutfrançais des auditeurs, imprimerie compéditBeauregard,paris.
53
COLLINS, L, : « A quoi sert l’audit ? L’évolution de l’audit », les cahiers français n 248, 1990, p55.
38
Chapitre 02 : l’audit de processus ressources humaines.
L’audit externe est réalisé par une personne extérieure à l'organisation, par exemple le
client. L'objectif est l'amélioration continue du système qualité de l'audité, en adéquation avec
les exigences du client.
Donc l’audit externe est une fonction indépendante de l’entreprise, et il est exercé par
une personne indépendante de l’entreprise.
« Les audits tierce partie sont réalisés par des organismes externes indépendants. De
tels organismes, généralement accrédités, fournissent l’enregistrement ou la certification de
conformité. »54
En résumé : les audits interne, parfois appelés audits de première partie, sont réalisés
par ou pour le compte de l’organisme lui-même, pour la revue de direction et d’autres besoins
interne (par exemple pour obtenir des informations permettant d’améliorer le système de
management), et peuvent servir de base à l’auto déclaration de conformité de l’organisme.
Et les audits externes comprennent les audits de seconde et de tierce partie. Les audits
de seconde partie sont réalisés par des parties ayant un intérêt à l’égard de l’organisme,
comme les clients ou d’autres personnes agissant en leur nom. Les audits de tierce partie sont
réalisés par des organismes d’audit indépendants, tels que les autorités de réglementation ou
les organismes qui octroient l’enregistrement ou la certification.
54
KHELASSI, R, : « les applications de l’audit interne », éditions HOUMA, Alger,2010, p37.
39
Chapitre 02 : l’audit de processus ressources humaines.
Sources :KHELASSI, R, « les applications de l’audit interne », éditions HOUMA, Alger, 2010, p39.
55
KHELASSI, R, Op.cit., p39.
40
Chapitre 02 : l’audit de processus ressources humaines.
-Les blocages seront nombreux, les constats faibles et contestés lors de la réunion
de fin d’audit,
-Il ne sera pas tenu compte des résultats quels qu’ils soient.
Il ne faut jamais perdre de vue que l’auditeur est un « intrus »56, et que c’est à lui de s’adapter.
L’enjeu et la tension sont toujours plus ou moins associés à un audit. Tout cela couplé
àl’« intrusion »d’une personne étrangère dans l’environnement de travail, fait qu’en audit,
tout peut basculer très rapidement. Il convient que l’auditeur soit d’autant plus attentif au
climat en situation d’audit interne ; plus encore qu’en audit externe, une faute de
comportement en interne peut avoir pour lui des conséquences fâcheuses.
56
PERIGORD, M, et VANDEVILLE, P, op.cit. ; p21.
41
Chapitre 02 : l’audit de processus ressources humaines.
Un audit des ressources humaines consiste à analyser les procédures et les pratiques RH d’une
structure afin d’identifier les "bonnes pratiques" déjà en place, d’alerter sur les pratiques
risquant de produire des effets indésirables sur l’organisation, et le cas échéant, de préconiser
des actions correctives (mise en place d’outils RH, formation ou actions de sensibilisation des
acteurs concernés...).
La démarche de l'audit est comparative : car l'auditeur va rapprocher la situation réelle à une
situation idéale définie par une norme, une référence. Il va mesurer les écarts par rapport à
cette norme, étudier leurs causes et proposer des systèmes régulateurs.
Elle est inductive : car l'auditeur part des faits, des symptômes pour remonter à leurs causes et
reconstruire le fonctionnement.
D’après cette définition, on peut dire que l’audit RH est une démarche qui conduit à
diagnostiquer les causes des problèmes décelés et à formuler des recommandations d’actions,
elle constitue un véritable outil de management pour les responsables des ressources
humaines, puisqu’elle donne les moyens de comprendre les difficultés sociales qui
surviennent dans une entreprise, et de prendre les mesures correctives nécessaires pour les
résoudre.
Un audit de ses ressources humaines consiste à analyser les procédures et les pratiques RH
d’une structure afin d’identifier les "bonnes pratiques" déjà en place, d’alerter sur les
pratiques risquant de produire des effets indésirables sur l’organisation et, le cas échéant, de
préconiser des actions correctives (mise en place d’outils RH, formation ou actions de
sensibilisation des acteurs concernés...).
57
GUERRERO, S, « les outils de l’audit social. », DUNOD édition, paris, 2008, p 2.
58
VATIER, R, « l’audit social : méthode d’évaluation et diagnostic ? », ANDCP personnel, 1995, p35.
42
Chapitre 02 : l’audit de processus ressources humaines.
En fonction du contexte, les éléments suivants peuvent être prévus dans le plan d’audit : une
réunion d’ouverture, une visite rapide du site, une réunion de synthèse et une réunion de
clôture.
Un plan d’audit organisé selon les processus de l’entreprise facilite sans aucun doute les
investigations de l’auditeur. Il contribue de façon significative à l’efficacité de l’audit et
permet à l’auditeur d’avoir un véritable outil pour maîtriser son travail.
Le plan d’audit doit donner aux audités une image fidèle du déroulement de l’audit, un
scénario pertinent synonyme d’efficacité.
La chose la plus importante dans le plan d’audit est que ce dernier doit être une invitation,
plutôt qu’une convocation.
3) Démarche de l’audit RH :
On peut dire que la démarche de l’audit RH est la démarche la plus importante et la plus
complexe à réaliser, et généralement les éléments les plus importants sur lesquels il faut se
focaliser sont :
La démarche nécessite de :
59
VILLALONGA, C, op.cit., p53.
43
Chapitre 02 : l’audit de processus ressources humaines.
Cette phase qui ouvre la mission60 d’audit, exige des auditeurs d’une capacité importante de
lecture, d’attention et d’apprentissage. Elle peut se définir comme la période au cours de
laquelle vont être réalisés tous les travaux préparatoires avant de passer à l’action. C’est tout à
la fois le défrichage, les labours et les semailles de la mission.
Cette première étape est essentielle et doit être organisée et réalisée avec précision. Si les
différentes séquences qui la composent sont traitées avec rigueur, alors les étapes suivantes,
dont l’intervention sur le terrain, se dérouleront avec facilité. C’est pour démontrer
l’importance de cette étape.
Pour mieux la comprendre dans son ensemble, nous allons utiliser un exemple.
Lorsqu’un futur propriétaire désire d’acquérir une maison, il va au préalable c’est-à-dire avant
de passer chez le notaire, se livrer à une démarche en trois temps.
Deuxième temps: il va tenter, pour autant qu’il puisse le faire avec ses connaissances et au
cours de cette visite préalable, de détecter les insuffisances susceptibles d’être constatées
aisément : ici un robinet qui ne marche pas, là une fissure au plafond.
60
RENARD, J, op .cit, p 214.
44
Chapitre 02 : l’audit de processus ressources humaines.
Nous dirons qu’il va identifier les "risques" apparents puisqu’il ne sait pas a priori s’ils
doivent être considérés comme insignifiants ou s’ils manifestent des désordres graves.
Troisième temps : cette identification des risques est nécessaire puisqu’elle va lui permettre
de définir ses objectifs : faire vérifier la plomberie, appeler un architecte pour savoir ce qu’il
faut penser de la fissure.
Cette prise de connaissance ne doit pas se faire au hasard, en glanant dans le désordre les
informations nécessaires. Elle doit être avant tout organisée. L’auditeur va donc planifier sa
prise de connaissance en ayant soin de prévoir le ou les moyens les plus appropriés pour
acquérir le savoir nécessaire à la réalisation de sa mission (interviews, procédures,
questionnaire, etc.).
Cette partie de la mission, appelée aussi phase de l'action se caractérise par un déplacement
sur les lieux de l'audit. L'auditeur doit avoir à ce moment précis, tous les outils nécessaires à
l'examen. Autrement dit les informations récoltées durant la période de préparation doivent
être exhaustives.
La réunion d’ouverture61 est une étape facultative lors de la réalisation des audits internes.
Elle est justifiée lorsque l’équipe : d’audit ne connaît pas les différents représentants du
secteur audité.
Cette réunion permet de présenter les acteurs de l’audit (auditeurs et audités), de rappeler les
objectifs et le champ d’investigation, de présenter le plan d’audit et de l’ajuster si nécessaire
et de rassurer en créant un climat de confiance.
Il est importent dans cette phase que l’auditeur donne une image fidèle de l’audit qu’il va
réaliser. Il doit clairement énoncer la façon dont il souhaite conduire ses investigations. Il est
intéressant de préciser les conditions nécessaires pour obtenir un climat de confiance : la
transparence, l’écoute réciproque ou encore la volonté de comprendre.
En résumé : la réunion d’ouverture est un exercice peu pratiqué pour les audits internes et
portant elle permet une première relation avec les audités en évitant ainsi de nombreuses
61
VILLALONGA, C, op.cit., p56.
45
Chapitre 02 : l’audit de processus ressources humaines.
appréhensions dans les relations entre auditeurs et audités. En effet, la réunion d’ouverture est
une étape du processus d’audit permettant de :
A cette étape de la mission, l'auditeur doit trouver une réponse aux questions et détecter les
écarts significatifs. Ainsi l'auditeur doit :
Prendre contact
Poser les questions
Observer les faits
Détecter les écarts
Vérifier les écarts
Enregistrer les réponses (saisie des informations).
Valider- vérifier les réponses.
Vérifier le rapport
Entretiens et tests :
Pour chaque point du programme détaillé ou de travail, l'auditeur élabore des questionnaires
de contrôle. Ces questionnaires font l'objet d'interviews auprès des employés du service
audité.
62
VILLALONGA, C, Op.cit., p57.
46
Chapitre 02 : l’audit de processus ressources humaines.
Ensuite il est nécessaire de vérifier l'exactitude des réponses, en pratiquant des tests. Ce sont
des feuilles de travail qui vont constituer la preuve de ce qui est écrit dans le rapport.
Donc, le questionnaire doit être clairement bien conçu et toutes les informations doivent être
prouvées (Système de filtrage des informations).
Le choix d'un référentiel est donc primordial car il doit être représentatif et doit couvrir tous
les aspects concernés.
Car, La situation idéale a besoin de plusieurs références constituées en système pour être
décrite de façon satisfaisante. Le système de référence peut avoir plusieurs sources :
Le système de référence évolue dans le temps. Certaines normes peuvent disparaître au profit
de nouvelles compte tenu des évolutions juridiques, économiques...
La norme doit être définie dès le début de l'audit. L'auditeur pourra établir le système de
référence qui permettra un pilotage des actions à mener. Pour mesurer les écarts éventuels
entre le système de référence et l'objet de l'audit, on a besoin d'indicateurs, existants ou à
construire, fournissant des valeurs ou des résultats de mesure.
63
RENARD, J, op.cit., p240.
47
Chapitre 02 : l’audit de processus ressources humaines.
Il ne suffit pas qu'une norme soit momentanément respectée, elle doit l'être en permanence
jusqu'au moment où elle sera modifiée ou remplacée. L'audit s'assurera de l'existence et de
l'efficacité des procédures.
Les éléments, les constats qui sont recueillis par différents moyens, entretiens avec les
responsables des secteurs audités, examens des enregistrements relatifs à la qualité,
observations d'activités particulières et de leurs modes de fonctionnement en regard des
objectifs fixés.
Lorsque tous les constats et toutes les observations ont été bien révisés et documentés,
l'équipe d'auditeurs est en mesure de formuler ses conclusions (écarts, non-
conformités mineurs ou majeurs) et en faire rapport à l'audité.
En tout état de cause, l'auditeur doit s'assurer en permanence que l'audité à bien compris ses
remarques, les écarts constatés qui autant que faire se peut, doivent être "validés",
reconnus par l'audité.
La phase de conclusion exige également et avant tout une aptitude certaine à la rédaction.
L'auditeur va cette fois élaborer et présenter son produit après avoir rassemblé les éléments de
sa récolte.
Les auditeurs organisent les résultats de leurs tests de manière structurée dans un rapport.
Ils émettent une opinion à l’attention du management quant au degré de maîtrise des
opérations auditées et élaborent des recommandations afin d’optimiser les processus.
La phase de clôture est le Corps du rapport : adressée aux principaux responsables concernés
par la mission d'audit.
Il comporte :Les constatations, L’opinion de l’auditeur, Les recommandations, La conclusion.
Elle réunit exactement les mêmes participants que la réunion d’ouverture. On va donc
retrouver l’audité, ses collaborateurs et éventuellement sa hiérarchie.
64
KHELASSI, R, op.cit, p199.
48
Chapitre 02 : l’audit de processus ressources humaines.
Tous les éléments découverts lors de l’audit doivent être présentés et validés par l’audité.
Le rapport final ne doit pas contenir d’éléments qui n’auraient pas été présentés a l’audité.
Tout doit être compris et les audités doivent reconnaitre les constats exacts.
4) Le rapport d’audit :
Il sert à convaincre le destinataire et à déclencher une action et il est souvent aussi le résultat
des travaux de synthèse préliminaires.
- Concis,
- Complet,
- Compréhensible ;
- Exacte et limité aux faits,
- Courtois et sans préjugés,
- Approuvé par les responsables,
- Opportun.
Ce rapport obéit à un certain nombre de principes, il respecte une certaine forme, et son
contenu obéit à des normes.
65
Résumé d’après la norme « ISO »19011, édition 2011, sur le rapport d’audit.
49
Chapitre 02 : l’audit de processus ressources humaines.
L’ordre du rapport doit être logique sans pour autant être le même que les tests.
N’écrire que ce qui sert à informer le lecteur ou ce qui est basé sur des preuves.
Le lecteur doit comprendre dès la première lecture si c’est bon ou mauvais.
Quel que soit le référentiel d’audit, il permet de répondre à ces 5 principaux objectifs66 à
s’avoir :
En effet, au-delà de ces 5 objectifs généraux, il est possible de définir des objectifs de
vérification de l’efficience, de la rentabilité, des bonnes pratiques sociales et sociétales, du
respect de l’environnement, etc.…
Pour atteindre ces objectifs, quelques règles de base doivent être observées durant l’audit :
Adopter une attitude objective, sans extrapolation personnelle. Éviter d’être influencé
par ses propres origines techniques.
Rester naturel et attentif.
Questionner exhaustivement. Discerner les faits exceptionnels et habituels.
Observer le fonctionnement de l’entité auditée.
Écouter l’interlocuteur, ne pas le devancer. Bien observer l’interlocuteur (ton,
émotion, gestes).
Pour finir l’audit se veut être une pratique basée sur l’approche risque. Il convient toujours
d’identifier le risque potentiel ou avéré qu’une situation observée pourrait induire sur les
résultats de l’entité ou sa performance. Ceci permettre de prioriser l’amélioration.
66
VATIER, R, op.cit, p120.
50
Chapitre02 :L’audit de processus des ressources humaines.
L’origine de la demande peut être un départ, une création de poste ou encore une mutation. Le
responsable hiérarchique directement concerné établit une fiche de demande, la soumet à sa
hiérarchie et la transmet au service chargé du recrutement. Dans cette phase l’auditeur
intervient pour analyser la fiche de la demande :
L’auditeur réalise ensuite un diagnostic d’opportunité afin de vérifier que toutes les solutions
d’améliorations de la productivité ont été analysées avant de recourir au recrutement,
notamment les solutions provisoires (travail temporaire, contrat a durée déterminée, personnel
mis à la disposition par une entreprise extérieure, sous-traitance…)
67
CANDAU, p, « audit social », Vuibert, paris, 1986, p229.
51
Chapitre02 :L’audit de processus des ressources humaines.
Voici un exemple de questionnaire pour déterminer comment et par qui sont définis les
besoins en RH. Il est à signaler que ce questionnaire doit être soumis à tous les responsables
de services GRH et au directeur général.
pour se faire, l’auditeur examine la fiabilité de l’analyse du poste effectuée par le service
GRH en menant une série d’entretiens avec les personnes concernées pour bien cerner les
vrais caractéristiques et les exigences du poste.
68
D’après le référentiel « ISO/2008 ».
52
Chapitre02 :L’audit de processus des ressources humaines.
Les questions à poser peuvent être regroupées dans les axes suivants :
Apres étude, les candidats peuvent être convoqués pour un entretien. L’entretien de
recrutement est le moyen d’évaluation le plus universellement rependu. Malgré cela, il est
rarement pratiqué d’une manière rationnelle. Les deux premières questions qu’un auditeur
doit poser sont :
Est-ce que tous les candidats retenus passent un entretien avec un membre des
RH ?
Est-ce que tous les candidats retenus passent un entretien avec les personnes
qui ont une connaissance suffisante des postes à pourvoir, comme les
supérieurs hiérarchiques ?
Ensuite l’auditeur vérifie que le schéma d’entretien élaboré par l’interviewer lui permet de
recueillir les données pertinentes et contrôlables. Il est en mesure également de vérifier la
fiche d’évaluation et la convenance des critères choisis pour l’évaluation du candidat au cours
de l’entretien.
69
D’après le référentiel « ISO/2008 ».
53
Chapitre02 :L’audit de processus des ressources humaines.
Sous un autre angle, les candidats retenus à l’issue des phases précédentes peuvent être
soumis à des tests70. Leur objectif est double :
-Faire apparaitre les points faibles éventuels pouvant constituer des contre-indications pour le
poste.
- Classer les aptitudes des candidats parmi les quelles choisir et les adéquations entre les
profils respectifs et le profil du poste.
L’auditeur évalue la qualité des entretiens en examinant leurs résumés, et détecte par
conséquent les erreurs ainsi que les abus en termes de cout et d’énergie employée dans les
tests.
1-4) Décisions :
A cette étape l’auditeur vérifie si le choix final de sélection des candidats est
satisfaisant en comparant le profil du candidat retenu avec celui du poste. L’auditeur doit
ensuite mener un entretien avec les responsables du service GRH les types de questions qu’il
peut poser sont :
L’auditeur examine la procédure d’accueil mise en application par l’entreprise ainsi que
l’efficacité des modalités d’accueil.
En bref dans un audit du recrutement le rôle de l’auditeur peut s’articuler autour des axes
suivants :
70
PERETTI, J-M,12e édition, op.cit, p213.
54
Chapitre02 :L’audit de processus des ressources humaines.
- Il doit évaluer dans quelle mesure les objectifs quantitatifs et qualitatifs ont été
atteints et de comprendre les raisons des éventuels écarts.
- L’audit peut porter également sur l’efficience : le résultat a-t-il été obtenu au
meilleur cout ?
L’audit de la structure salariale est une mission complexe et très difficile car, l’auditeur doit
analyser la position de la courbe de l’entreprise par rapport au marché de référence.
Donc l’audit de la structure salariale par rapport au marché du travail : le recours aux
informations d’une enquête salariale est nécessaire pour mener a bien cet audit.
Le premier travail de l’auditeur sera de visualiser la courbe des salaires réels de l’entreprise
et de la rapprocher des données du marché les plus pertinentes.
Par exemple, l’entreprise qui a choisi d’être « dans le marché », c'est-à-dire de proposer des
salaires proches des salaires moyens du marché, respecte-t-elle dans les faits cet objectif ?
71
IGALENS, J, et PERETTI, J-M, « audit social, meilleures pratiques, méthodes, outils. »EYROLLES édition,
paris, 2008, p83.
55
Chapitre02 :L’audit de processus des ressources humaines.
L’audit porte sur les informations produites pour les différents destinataires internes et
externes.
Deux aspects importants en matière d’information sur les rémunérations doivent être
soulignés :
Il faut également vérifier que la concentration des traitements informatiques ne présente pas
de risques majeurs pour les opérations de paie en cas d’incidents72.
La démarche de Gestion Prévisionnelle des Emplois et Compétences repose sur des scénarios
d’évolution de l’entreprise et doit être inscrite dans une logique de démarche anticipative. En
général, en audit d’une mission de GPEC, l’auditeur se focalise dans son analyse sur les
étapes suivantes à s’avoir :
Dans cette étape, il s’agit d’analyser le fonctionnement global de l’entreprise, et tous les
rouages qui en découlent. Il faut connaître de près les domaines étudiés, et les découper en
simples activités Cela dans le but d’identifier les processus utilisées dans l’entreprise.
Une fois les processus pratiqués identifiés, il faut analyser les avantages et
inconvénients des processus. Plus précisément, il s’agit de quantifier les risques avérés ou
potentiels qui sont provoqués par ces processus.
Pour cela, il est parfois nécessaire, selon la taille de l’entreprise, de récolter une grande
quantité de documents (référentiel normatif et/ou réglementaire, rapport du précédent audit,
manuel qualité, fiches processus, organigramme, tableau de bord présentant les objectifs et les
résultats, etc.).
72
Op.cit, p67.
56
Chapitre02 :L’audit de processus des ressources humaines.
Une fois l’analyse préalable terminée, il faut réaliser un questionnaire73, qui servira à
préparer les entretiens individuels. Ce questionnaire doit bien sûr se baser sur l’analyse des
données. Les questions doivent pouvoir couvrir tous les sujets étudiés. Un questionnaire qui
permet d’avoir sur toutes les dimensions du problème, des informations élémentaires
suffisantes pour identifier ses aspects essentiels. Il s'agit de poser les questions de façon
systématique afin de n'oublier aucune information connue.
Aussi, il peut être très judicieux d’utiliser des référentiels de management et/ou de
gestion de projet. Parmi les plus connus, on retrouve ISO 9000 par exemple.
Ensuite, pour pouvoir mener à bien cet entretien, il faut respecter quelques règles de base :
- Adopter une attitude objective. Éviter d’être influencé par ses propres origines techniques.
Avec les données issues de notre analyse personnelle et les données récoltées des
entretiens individuels, nous devrions avoir une base de données qui nous permet de proposer
des solutions possible.
Pour cela, il faut déjà mettre en relation les données de notre analyse avec les données de
l’entretien individuel. Si les données sont en accord entre elles, nous pouvons estimer que
notre analyse personnelle est plutôt cohérente. Aussi, nous devrions avoir identifié de
nouveaux problèmes dans l’organisation, ainsi que des précisions sur les processus déjà
identifiés préalablement, voire même, des processus pas du tout identifiés. Il faut bien sûr
prendre en compte ces paramètres et les analyser finement afin de proposer des solutions.
Une liste de recommandation sera alors établie. Le listing de préconisations est envoyé à
la direction, qui pourra donc prendre des décisions stratégiques et adopter les préconisations
voulues. L’entreprise peut tout à fait rejeter certaines préconisations.
Un plan d’action est alors élaboré, planifiant la mise en place des préconisations.
73
COMBEMALE, M, et IGALENS, J, : « l’audit social »,2e édition ,édition puf, paris ,2012,p71.
57
Chapitre02 :L’audit de processus des ressources humaines.
Enfin, vient le suivi. Il s’agit tout simplement de vérifier que les changements ont
correctement eu lieu et que les objectifs attendus soient bien au rendez-vous.
La demande d'évaluation d'un cadre correspond principalement aux deux situations suivantes :
L'évaluation est réalisée sur la base d'entretiens et de prises de références (pour les candidats
externes). L'entretien est conduit de manière «directive»74 pour l'obtention d'informations sur
les compétences et les performances.
Le salarié veut faire un point sur sa vie professionnelle : besoin de mieux se connaître
pour faire les bons choix en matière d’orientation.
74
LEDOUX, J-P, « la gestion de carrière », 2e édition, paris, 2013, p26.
58
Chapitre02 :L’audit de processus des ressources humaines.
Un entretien individuel pour définir les besoins du salarié et lui présenter les conditions de
déroulement du bilan.
2e étapes l’investigation :
Une phase d'investigation permet d'analyser les aptitudes et les centres d'intérêts du
bénéficiaire.
3e étapes conclusion :
Une conclusion avec remise d'un document de synthèse, reprenant le projet professionnel, ou
un projet de formation continue, avec les étapes envisagées pour sa mise en œuvre.
Pour être sûr que l’entretien d’évaluation75 se passe sans accroc et donne des résultats
exploitables, il est nécessaire que l’auditeur s’assure qu’il a été établi sur de bonnes bases.
Et le bon choix des critères d’évaluation est l’une des plus importantes préoccupations de
l’auditeur. Il faut en effet s’assurer que les questions qui seront posées soient les plus
pertinentes possibles. Les critères doivent être objectifs et avoir un lien avec les aptitudes ou
les performances des salariés. Il est aussi possible de poser des questions relatives au
comportement des personnes évaluées dans la mesure où le comportement peut refléter des
qualités professionnelles.
L’auditeur donne beaucoup d’importance au choix des évaluateurs. Il s’assure que les
personnes qui vont se charger de poser les questions respectent les règles pour garantir que le
processus soit équitable pour tous les salariés.
Et il se focalise dans son audit sur la vérification de la qualité et l’aptitude des évaluateurs,
Ne pas se laisser guider par leurs préjugés personnels et ne pas donner leurs avis
personnels durant les entretiens.
Créer un environnement favorable au bon déroulement de l’évaluation pour avoir des
réponses à la fois claires et honnêtes.
Savoir transmettre le but de l’entretien d’évaluation aux personnes qu’ils
questionneront.
75
op.cit, p160.
59
Chapitre 02 : L’audit de processus ressources humaines
Conclusion du chapitre 02 :
Car il permet de rationaliser les couts liés à la gestion des ressources humaines, en
trouvant des solutions qui optimisent son impact économique et financier sur l’entreprise, et
en prévenant des couts supplémentaires qu’auraient pu entrainer des conflits internes ou des
procédures judiciaires.
L’audit RH est donc un outil nécessaire pour veiller à la bonne santé de l’entreprise,
qu’il est important d’intégrer dans son processus de gestion des ressources humaines.
60
Chapitre 03 : L’audit de la formation au niveau de l’ENIEM.
Introduction du chapitre 03 :
Ce troisième et dernier chapitre est notre cas pratique, qui porte sur la réalisation d’une
mission d’audit au sein d’une entreprise publique Algérienne.
Notre choix est porté sur l’entreprise nationale des industries de l’électroménager
« ENIEM » de Tizi-Ouzou.
Notre mission d’audit des ressources humaines s’est déroulée au sein de la direction des
ressources humaines, de l’ENIEM.
Puis, dans la deuxième section, la réalisation de notre mission d’audit des ressources
humaines,
Et enfin, dans la troisième et dernier section nous allons vous présentez les différents
résultats de notre mission d’audit au sein de l’ENIEM, et nos recommandations.
61
Chapitre 03 : L’audit de la formation au niveau de l’ENIEM.
La politique industrielle en Algérie, pendant les années 70, a donné naissance à des
grandes sociétés qui ont très vite connu des problèmes de gestion dus à leurs tailles. Afin
d’assurer une meilleure exploitation, ces grands pôles industriels ont fait l’objet d’une
restructuration au début des années 80.
La restructuration organique, en 1983, est l’une de ces grands pôles consistant en la
Société Nationale de fabrication et de montage du Matériel Electrique et Electronique
SONELEC crée en 1974, a donné naissance à huit (08) entreprises, dont l’Entreprise
Nationale des Industries de l’Electroménager (ENIEM) crée par le décret n° 83-19 du
02/01/1983 chargée de la production et de la commercialisation des produits électroménagers.
1) L’historique :
L’ENIEM est une entreprise publique économique (EPE) de droit algérien constituée par le
décret n° 83 du 02.01.83 et elle est issue de la restructuration organique de la SONELEC
(Société nationale de fabrication et de montage électroménager)qui existe depuis 1974.
ENIEM est entré en production à partir de janvier 1977 dont l’activité principale est la
fabrication et la commercialisation d’appareils électroménagers.
62
Chapitre 03 : L’audit de la formation au niveau de l’ENIEM.
o Réfrigérateurs et congélateurs,
o Climatiseurs individuels,
63
Chapitre 03 : L’audit de la formation au niveau de l’ENIEM.
Son capital social, de 10 279 800 000DA détenu en totalité par la Société de Gestion des
Participation (SGP) « INDELEC » dont elle relève actuellement.
2) Situation géographique :
Son siège social se situe au chef lieu de la wilaya de Tizi Ouzou et l’usine est implanté à 15
km à l’Est de TiziOuzou .
A partir de janvier 1988, l’entreprise s’est organisée en centre d’activités stratégiques qui
s’articule autour de la restructuration du complexe d’appareils ménagers créant plusieurs
unités de production et de soutien à savoir :
01 Unité Commerciale.
64
Chapitre 03 : L’audit de la formation au niveau de l’ENIEM.
L’entreprise dispose de deux filiales : la filiale sanitaire EIMS est installée à Miliana, Wilaya
de Ain-Defla, et la filiale lampe FILAMP à Mohammedia, Wilaya de Mascara.
Les unités disposent d’une autonomie de gestion étendue à l’ensemble des fonctions et
rattachées fonctionnellement à la Direction Générale.
L’effectif inscrit de l’entreprise au 31 mai 2011 est de 2012 agents repartis comme suit :
- cadres : 273
- cadres supérieurs : 50
- maîtrise : 542
- exécutions : 1147.
65
Chapitre 03 : L’audit de la formation au niveau de l’ENIEM.
66
Chapitre 03 : L’audit de la formation au niveau de l’ENIEM.
PRESIDENT DIRECTEUR
GENERAL
Filiale FILAMP
Secrétaire
DIRECTION DES principale
RESSOURCES 1X1
HUMAINES
DIRECTION GESTION
INDUSTRIELLE Service
administration
siège
DIRECTION
MARKETING ET
COMMUNICATION
DIRECTION
PLANIFICATION ET
CONTROLE GESTIO
ET AUDIT
DIRECTION QUALITE
ETENVIRONNEMEN
T
DEPARTEMENT
JURIDIQUE
CONTENTIEUX
67
Chapitre 03 : L’audit de la formation au niveau de l’ENIEM.
L’ENIEM se positionne en leader sur le segment du marché à savoir la gamme moyenne avec
des parts de marchés de l’ordre de :
68
Chapitre 03 : L’audit de la formation au niveau de l’ENIEM.
Manque de planification,
Absences de polyvalences,
5) Exigences a respectés :
- Diversification de la gamme,
69
Chapitre 03 : L’audit de la formation au niveau de l’ENIEM.
En d’autre terme, il s’agit de maintenir et développer son niveau d’activité tout en améliorant
ses parts de marché, renforcer ces métiers de base et le développement de ses compétences.
70
Chapitre 03 : L’audit de la formation au niveau de l’ENIEM.
Apres avoir présenté l’entreprise ENIEM dans la section précédente, nous allons essayer a
travers cette section de relater la démarche de la mission d’audit que nous avons mené.
71
Chapitre 03 : L’audit de la formation au niveau de l’ENIEM.
La procédure de formation,
Le processus de formation,
La norme ISO9001/2008.
Nous avons établi le plan d’audit qui sera présenté dans le rapport d’audit.
Le plan d’audit,
Le questionnaire de prise de connaissance,
Entretien d’évaluation de la fonction ressources humaines,
La check-list pour le processus de formation,
La check-list pour la fonction ressources humaines,
72
Chapitre 03 : L’audit de la formation au niveau de l’ENIEM.
Au cours de cette étape nous avons réalisé des interviews avec les responsables des activités
désignées dans le plan d’audit, suivant le questionnaire de prise de connaissance, l’entretien
d’évaluation de la fonction ressources humaines, et du check-list préparée précédemment et
qui sont présentés ci-après.
Il s’agit ici d’identifier tous ceux qui contribuent à ce que les activités de
l’organisme puissent se réaliser :
Les fournisseurs. ×
Les sous- traitants.
Les partenaires financiers ….
×
×
6) Quelle sont ses performances aujourd’hui ?
C'est-à-dire :
Son rang sur le marché.
Aucune réponse.
Le nombre de ses clients ou de bénéficiaires.
Aucune réponse.
Son niveau et son rythme d’innovations
Aucune réponse.
74
Chapitre 03 : L’audit de la formation au niveau de l’ENIEM.
Aucune réponse
Son niveau de croissance depuis deux ans ; cinq ans.
Aucune réponse.
Son développement.
Aucune réponse.
Au regard de :
La concurrence.
Aucune réponse.
Du marché.
Aucune réponse.
Aucune réponse.
Des opportunités technologiques, du marché …..
Aucune réponse.
En termes :
D’expériences.
Aucune réponse.
De ressources.
Aucune réponse.
De potentiel ….
Aucune réponse.
75
Chapitre 03 : L’audit de la formation au niveau de l’ENIEM.
En termes de :
Aucune réponse.
Aucune réponse.
manque de ressources humaines ; financières ; techniques …
Aucune réponse.
Aucune réponse.
Aucune réponse.
Aucune réponse.
C'est-à-dire ce qui va lui permettre de réaliser ses objectifs sur le court et le moyen
terme :
Ressources financières. ×
potentiel humain et technique … ×
réseaux…
×
76
Chapitre 03 : L’audit de la formation au niveau de l’ENIEM.
de nouveaux marchés …
(Créativité ; expertise ; positivité ; polyvalence ; performance ;)
C’est-à-dire des compétences dont elle dispose déjà ; mais qui ont besoin :
d’être mises à jour.
- La loi de finance ;
- Législation du travail.
de se renforcer ou de se spécialiser….
- Conception;
- l’outillage ; et design.
En fonction :
De ses ressources.
- Sens de l’organisation ;
- Efficacité ;
- Savoir agir.
De la concurrence.
- Etude de marché ;
- Marketing.
D’autres projets à engager …
- Gestion Prévisionnelle des Emplois et des compétences « GPEC ».
De l’encadrement.
77
Chapitre 03 : L’audit de la formation au niveau de l’ENIEM.
Aucune réponse
.
Des collaborateurs.
Aucune réponse.
Des partenaires …
Aucune réponse.
Aucune réponse.
Aucune réponse.
Oui.
Oui.
Oui.
Oui.
Pas de planification.
78
Chapitre 03 : L’audit de la formation au niveau de l’ENIEM.
Oui.
Non.
- Rémunération ;
- Promotion ; formation ;
- Promotion ;
- motivation.
Non.
Non.
Non.
- L’orientation de l’entreprise ;
- Les résultats précédents.
Non.
Non.
79
Chapitre 03 : L’audit de la formation au niveau de l’ENIEM.
Et en fin, dans la phase finale nous allons présenter nos résultats finals ainsi que nos
différentes interprétations et recommandations, et la communication de notre plan d’audit.
Le plan d’audit :
80
Chapitre 03 : L’audit de la formation au niveau de l’ENIEM.
Réunion de clôture
81
Chapitre 03 : L’audit de la formation au niveau de l’ENIEM.
Check –liste
Processus /activité : processus RH.
Site a audité : fonction RH.
Equipe d’audit :
Audité : Mr TOUAT
82
Chapitre 03 : L’audit de la formation au niveau de l’ENIEM.
83
Chapitre 03 : L’audit de la formation au niveau de l’ENIEM.
AD: adéquat.
IN: inacceptable.
AV: à vérifier.
C: conforme.
Check –liste
Processus /activité : processus formation.
Site a audité : formation.
Equipe d’audit :
84
Chapitre 03 : L’audit de la formation au niveau de l’ENIEM.
85
Chapitre 03 : L’audit de la formation au niveau de l’ENIEM.
AD: adéquat.
IN: inacceptable.
AV: à vérifier.
C: conforme.
Les interviews, les visites des lieux et la prise de notes s’effectuent au fur et à mesure.
Remarque :
Les questions qui ne sont pas cochées, nous n’avons pas eu de réponses sur elles.
IN : d’après les réponses obtenues, nous pouvons dire qu’il Ya (4 IN) un exemple de ses IN le
rapport d’audit de l’année N-1 n’est pas enregistré, alors que la norme exige d’enregistrer tout
document en relation avec l’activité de l’entreprise
NC: le nombre de (NC est de 7) un exemple de ses NC. La démarche« GPEC » n’existe pas
dans l’entreprise. Tous ce qui est planification n’excite pas.
86
Chapitre 03 : L’audit de la formation au niveau de l’ENIEM.
En se basant sur les constations d’audit et en tenant compte de l’objectif pour lequel l’audit
est mené, nous sommes arrivés à déceler les principaux points forts et faibles de la fonction
auditée. Ensuite ; nous avons dressé une liste de recommandations adoptées dans le rapport
provisoire qui sera présenté lors de la réunion de clôture.
Cette réunion marque la fin de notre audit, nous nous sommes réunis avec l’ensemble des
responsables de l’activité auditée, pour présenter le projet de rapport qui englobe tout les
constats qu’on a fait durant notre mission.
Une fois la réunion de clôture terminée, nous avons rédigé notre rapport d’audit qui est le
suivant :
Conclusion d’audit :
L’audit s’est déroulé conformément au plan d’audit. Il s’est déroulé dans des conditions de
collaboration et de disponibilité du personnel.
Lors de la réalisation de notre mission nous avons relevé des aspects positifs et d’autres
négatifs.
87
Chapitre 03 : L’audit de la formation au niveau de l’ENIEM.
-Non existence d’une analyse des compétences pour planifier les formations,
-Les dossiers administratifs ne sont pas mise a jour (la dernière mise a jour de la procédure de
formation date de 2007),
- Mise en place d’une démarche de « GPEC » gestion prévisionnelle des emplois et des
compétences.
- Mettre en place des plans prévisionnels « des planifications » pour l’ensemble des
activités de l’organisme.
88
Chapitre 03 : L’audit de la formation au niveau de l’ENIEM.
Conclusion du chapitre 03 :
Après la réalisation de notre mission d’audit au sein de la fonction RH, et en se référant aux
procédures GRH pour évaluer les activités des RH plus précisément,
l’activité« formation »que nous avons audité. Nous avons relevé quelques insuffisances qui
peuvent nuire, et impacter négativement sur le rendement et l’efficacité des politiques
ressources humaines, ainsi que sur le fonctionnement de l’entreprise.
A cet égard nous avons émis des recommandations afin d’améliorer les insuffisances
détectées et améliorer par conséquent la politique RH.
89
Conclusion générale.
La plupart des entreprises font régulièrement vérifier leurs documents comptables pour
s'assurer que leur système financier ne comporte aucune irrégularité.
Le but final est de conserver une politique sociale adaptée et performante, qui
maintiendra la productivité de l’entreprise. L’audit RH est donc un outil nécessaire pour
veiller à la bonne santé de l’entreprise, qu’il est important d’intégrer dans son processus de
gestion des ressources humaines.
Au cours de notre travail au sein de la direction des ressources humaines, nous avons pu
comprendre et expliquer comment est les entreprises recourent a l’audit des ressources
humaines, qui était notre problématiques au début de notre travail. Nous avons réalisé notre
mission en trois phases, en commençant par la phase de préparation puis la phase de
vérification, et enfin, la phase de conclusion.
A la fin de notre mission et après avoir rédigé notre rapport d’audit, nous avons constaté
que la planification au sein de l’entreprise est totalement absente, et c’est pour cela que nous
avons émis des recommandations pour améliorer la performance de l’activité auditée.
90
Table des matières
Introduction …………………………………………………………………………….3
97
Table des matières
98
Table des matières
3-3) La mobilité…………………………………………………………………27
99
Table des matières
Introduction……………………………………………………………………………..32
100
Table des matières
Introduction…………………………………………………………………………….61
1) L’historique ……………………………………………………………………..62
1-1) Objet social ………………………………………………………………..63
1-2) Capital social ………………………………………………………………64
101
Table des matières
Bibliographie………………………………………………………………………….91
Annexes..……………………………………………………………………………...93
102
Bibliographie :
1) Ouvrages :
CADIN, L, et autres : « Gestion des ressources humaines », édition Dunod, Paris, 2000.
COLLINS, L,: « A quoi sert l’audit ? L’évolution de l’audit », les cahiers français n 248, paris
1990.
COTE, M, « la gestion des ressources humaines », diffusion Vuibert édition, paris, 2010.
PERETTI, J-M : « dictionnaire des ressources humaines », 5edition, Vuibert, paris, 2008.
91
Bibliographie :
2) Documents :
3) Sites internet :
92