rantoaninaVonyN GES MAST2 18
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DOMAINE DES SCIENCES DE LA SOCIETE
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MENTION GESTION
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Sous l’encadrement de :
Encadreur pédagogique :
Sous l’encadrement de :
Encadreur pédagogique :
REMERCIEMENTS
Nous tenon à remercier le seigneur de nous avoir donné sa bénédiction, l’intelligence, la force
et la santé tout au long de ce parcours. Cet ouvrage n’a pu être réalisé que grâce à la
collaboration de certaines personnes de bonne volonté. Nous voudrions témoigner notre
gratitude la plus profonde et leur adresser, par la suite nos vifs remerciements, pour leur
soutien, leur encouragement durant l’élaboration de ce mémoire, plus précisément à:
AR : Ariary
B : Billetage
BC : Bon de Commande
BCD : Bon de caisse de Dépense
BCP : Bon de Caisse Provisoire
CA : Chiffre d’Affaires
CHQ : Chèque
CNCC : Compagnie Nationale des commissaires aux comptes
DAF : Direction Administratif et Financier
DCD : Diagramme de Circulation des Documents
DG : Directeur général
FA : Facture
IR : Impôt sur le Revenu
IRI : Impôt sur le Revenu intermittent
ISA : International Standards on Auditing
MS : Microsoft office
PCG : Plan Comptable Général
R : Fiche de Recette
RAF : Responsable Administratif et Financier
RAN : Report à Nouveau
SA : Société Anonyme
SARL : Société A Responsabilité Limité
T : Ticket de caisse
TTC : Tout Taxes Comprises
TVA : Taxes sur la Valeur ajoutée
iii
SOMMAIRE
Remerciements
Liste des abréviations
Liste des tableaux
Sommaire
INTRODUCTION GENERALE
PARTIE I : MATERIELS ET METHODES…………………………………………. 7
Chapitre I : MATERIELS…………………………………………………………….. 9
Section 1 : Présentation de l’entreprise……………………………………………… 9
Section 2 : Matériels et documents utilisés lors de l’étude………………………….. 11
Chapitre II : METHODES…………………………………………………………….. 21
Section 1 : Méthodologie de collecte d’information…………………………………. 21
Section 2 : Méthodologie de traitement de données…………………………………. 26
Section 3 : Limites de l’étude………………………………………………………… 31
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
WEBOGRAPHIE
TABLE DES MATIERES
1
INTRODUCTION GENERALE
Considéré comme principal acteur de l’économie d’un pays, les investisseurs se sont tournés
vers la création d’entreprise. A l’origine, il s’agissait d’entreprise de petite taille où le
pouvoir de propriété, de direction et de contrôle étaient centralisés dans la main d’une même
personne « le dirigeant propriétaire ». Ce dernier organisait le travail de manière à maximiser
la rentabilité de ses investissements en s’assurant que les taches ont étaient accomplis
convenablement. Il restait en contact avec ses employés et était informé de tout changement
dans l’entreprise sans pour autant oublier de vérifier le travail fourni par chacun de ses
employés. Mais cette caractéristique du capitalisme a été modifiée au fur et à mesure de
l’élargissement de l’activité de l’entreprise. Les investissements étaient alors assurés par des
personnes ayant une capacité de financement sans nécessairement connaitre l’environnement
de l’entreprise, les risques mise en jeu et même sans posséder les compétences nécessaires
pour exercer un pouvoir de surveillance et de contrôle.
C’est à partir de cette situation que la théorie d’agence intervient. M.Jensen et W.Meckling
définissent une relation d’agence comme un contrat entre lequel une ou plusieurs personnes
engagent une autre personne pour accomplir quelques services en leur nom, impliquant la
délégation d’une partie de l’autorité de prise de décision.1Elle est caractérisée par la
séparation de pouvoir « décision » et de « contrôle ». Une partie de la fonction décision est
alors déléguée par le propriétaire à ses agents qui sont les plus souvent celui qui possède le
maximum d’information sur l’entité. Ces décisions conditionnent la performance de
l’entreprise. Le problème est de savoir si ces décisions comportent une certaines utilités pour
les actionnaires et sont conformes à la maximisation de valeur ou si les dirigeants utilisent
leur pouvoir pour satisfaire leur intérêt personnel au détriment de son principal ou si les
décisions prises par le dirigeant, s’il n’est pas actionnaire seraient- elles les même que si il
l’est.
Cette situation peut se produire lorsque les dirigeants ne dispose pas de part dans
l’organisation mais possède les connaissances nécessaires pour piloter l’entreprise. Cela
s’explique, en fait, par la différence des risques encourus par les deux parties prenantes
l’actionnaire qui, dans cet ouvrage, est appelé « le principal » et les dirigeants « les agents ».
1
M.JENSEN et W.MECKLING, « Theory of the firm: managerial behavior, agency cost and ownership structure”
,Journal of Financial Economics, 1976, p.5
2
Pour l’actionnaire c’est le rendement des capitaux qu’il a investi et pour le dirigeant c’est sa
valeur sur le marché du travail. Le problème d’agence peut alors se résumer par la divergence
d’intérêt. C’est dans ce contexte que les investisseurs ont cherché un moyen pour régulier
l’asymétrie d’information et contrôler l’entreprise. Il fallait alors faire un appel à des
procédures permettant de détecter les irrégularités dans la gestion de l’entreprise d’où
l’apparition de l’audit. Selon la CNCC, l’audit consiste à examiner, par sondages les éléments
probants justifiant les données contenues dans les comptes. Il consiste également à apprécier
les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l’arrêté des
comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble.2Il consiste à recueillir le maximum
d’informations possible pour pouvoir comprendre le système et trouver, dans chaque
parcours, les risques encourus. L’audit est souvent à la demande des actionnaires lors d’un
assemblé lorsqu’ils jugent nécessaire de vérifier la gestion dans la l’entreprise pour renforcer
sa performance.
Le terme « performance » se réfère à la réalisation de l’objectif fixé quelle que soit la nature
et la variété de ces objectifs. Elle se concentre sur les aspects liés au système de production et
de commercialisation c’est-à-dire sur les indicateurs de performance commerciale et
financière favorisant la performance globale de l’entreprise notamment la qualité des produits,
la satisfaction des salariés, la satisfaction des actionnaires et la satisfaction des clients. La
performance globale d’une entreprise peut être assurée par la maitrise de ces quatre facteurs.
Cette dernière qui peut être définie comme « un indice significatif de la valeur globale de la
firme en considérant l’ensemble de son capital matériel et immatériel du point de vue des sept
parties prenantes que sont les actionnaires, les clients, les processus opérationnel, les
partenaires financiers et non financiers, le personnel et la collectivité 3». De cette définition,
la performance durable résulte d’une efficacité économique qui privilégie l’équilibre entre
actionnaire, salarié, et client et qui s’intéresse aux quatre fondamentaux dont dépend la
prospérité de l’entreprise; cette efficacité garantira la vitalité, la compétitivité et la rentabilité.
2
WHANNOU SERGE, Audit comptable et financier, p.6
3
BOURGUIGNON, « Peut-on définir la performance », Article 1995, p.4
3
défaillance. Il est souvent d’entendre que dans une entreprise, est considérée comme
performant, tout ce qui, et seulement ce qui, contribue à atteindre les objectifs stratégique.
Partant de ce concept, nous nous posons différentes questions: La performance des
actionnaires est-elle prise en compte dans chaque décision pour compter sur leur
financement ? La performance des employés est-elle un souci majeur dans l’entreprise? Ces
questions ont été posées dans l’optique de la gouvernance. Et c’est dans ce sens que nous
nous posons la question à savoir : « Comment l’audit peut améliorer la gouvernance et la
situation financière de l’Entreprise ? »
En général, deux conceptions se confrontent selon laquelle l’intérêt des dirigeants sont alignés
avec ceux des actionnaires lorsque la propriété managériale est élevé. Cette conception traduit
un niveau de risque moins élevé pour l’actionnaire ; plus précisément que, plus la part des
dirigeants dans l’organisation augmente plus les décisions prises par ces agents-là sont dans
l’intérêt général de l’entreprise qui n’est autre que l’intérêt des actionnaires. Par rapport à
cette conception, la propriété managériale réduit l’opportunisme qui se traduit comme
un « risque »pour l’auditeur.
Mais ces dirigeants pourraient penser qu’ils peuvent échapper à toute forme de contrôle et
qu’ils peuvent diriger l’entreprise dans ’optique de son choix. D’où la deuxième conception
suivante : les actionnaires possèdent le plein droit d’exercer un contrôle supplémentaire sur
la gestion de l’entreprise en vertu de leurs participations dans l’entreprise. C'est-à-dire que
pour protéger leurs investissements et leur faire part de la situation réelle de l’entreprise dans
laquelle ils détiennent des parts, l’actionnaire est en mesure de faire appel à des contrôleurs
externes. Cette conception dite « propriété institutionnelle » protège alors les actionnaires des
risques d’opportunisme.
A cet effet nous avançons les propositions de recherche suivantes : les comptes présentent-
elle la situation financière réelle de l’entreprise ? Qu’est-ce que l’audit ? L’organe de contrôle
n’est-elle pas suffisante pour limiter les risques liés aux problèmes d’agence ? Existe-t-il une
anomalie, dans les comptes, qui pourrait affecter le résultat de l’exercice? Quelles sont les
différents mécanismes de contrôle mis en place pour discipliner les dirigeants et réguler le
comportement des salariés ?
C’est à partir de ces propositions de recherche que nous avons formulé le thème de recherche
suivant : « L’Audit des comptes: Nécessité incontournable pour la gouvernance et de sa
performance de l’entreprise: Cas d’une société de restauration sise à Antaninarenina »
Dans le cadre de la gouvernance d’entreprise les agents utilisent leur pouvoir pour satisfaire
son utilité alors que le principal n’est pas en mesure de détecter si une décision ou une
4
information va servir son propre intérêt ou si ces décisions sont prises au détriment du
principal. L’agent, même s’il utilise les informations en sa possession pour servir son intérêt,
doit se préoccuper de sa valeur sur le marché et améliorer la performance de la société qu’il
dirige. Dans cette optique, la structure de propriété reste neutre quant à la performance. Pour
les investisseurs le problème n’est pas seulement la performance. Pour eux, il faut aussi se
soucier de la continuité de l’exercice, de la rentabilité des fonds qu’ils ont investi et de
l’amélioration de l’activité pour gagner encore plus. Cette élargissement et/ou amélioration de
la capacité n’est pas bénéfique pour le principale seulement, il l’est aussi pour l’agent. Mais
pour que ça se fasse et pour pouvoir s’appuyer sur le soutient des investisseurs il faut justifier
la bonne gestion. D’où l’intervention des auditeurs. L’audit se subdivise en plusieurs
catégories mais pour notre cas nous allons prendre l’audit financier.
Et dans ces propos notre objectif est généralement de donner une opinion sur la tenue des
comptes et la gestion de l’entreprise. Cette objectif ne peut être atteint par l’audit financier
seulement alors nous avons spécifié nos objectifs de la sorte garantir la fiabilité des comptes
et améliorer le système de gestion de l’organisation.
De ces objectifs nous nous posons les questions suivantes : les comptes présentent ils des
irrégularités? Les procédures de gestion au sein de l’entreprise sont-elles bien appliquées ?
Quels sont les risques issus des procédures. Comment améliorer la gestion de l’entreprise. De
ces questions, nous avons comme :
Première hypothèse : l’audit est un processus permettant d’identifier les risques liés à
l’activité.
Et puisque l’auditeur dispose des pouvoirs les plus étendue en matière d’accès à l’information
pour accomplir sa mission et protéger l’intérêt des actionnaires, nous avançons comme
deuxième hypothèse:
Deuxième hypothèse : L’audit est une garantie de la qualité des informations aidant les
dirigeants dans la prise de décision.
La performance est un sujet qui intrigue les dirigeants elle ne résulte pas seulement de la
structure de propriété ou du mode de gouvernance mais aussi de la compréhension
économique. Il est alors nécessaire de prendre connaissance de la conception et du
fonctionnement du système pour aider les dirigeants dans leur prise de décision étant donné
qu’il est important pour ces agents de limiter les risques liés à son activité ou qui peuvent
nuire à celui-ci. Il serait donc bénéfique de diagnostiquer les comptes dans le but de connaitre
la situation ou plutôt la santé actuelle de l’entreprise au niveau financière. Nous allons, à
5
partir de ce diagnostic et des hypothèses que nous avons fixés, s’attendre aux résultats
suivants: d’abord aborder le contrôle interne ainsi que les risques rattachés à ces
procédures, ensuite examiner les comptes pour la validation des hypothèses.
Comme méthodologie de collecte de donnée nous avons eu recours à des entretiens avec les
responsables en relation avec les cycles étudiés. Nous nous sommes aussi documentés en vue
de contrôler les comptes. En outre nous avons aussi élaboré un plan de travail qui facilitera les
échanges tout en maximisant les données collectés.
Pour appuyer l’efficience de notre feuille de travail et procéder à une analyse interne et
externe approfondie sur les pratiques au sein de l’entreprise, d’un côté la fonction
opérationnelle, d’un autre côté la fonction directive, il est indispensable de choisir
l’observation comme technique utilisée sur la méthodologie. La curiosité d’une personne
extérieur à l’entreprise pourrait être bénéfique pour la firme du moment où sa vision permettra
d’améliorer la gouvernance de l’entreprise et limiter les coûts d’agence liés au agissement
des dirigeants qui veulent maximiser leur utilité au détriment de son principal en engageant
des capitaux dans le but de satisfaire leur propre intérêt. En plus, cette vision permettra
d’améliorer la capacité productive de ses salariés, moteur de l’activité de la société. En outre,
cette analyse devrait s’acheminer vers la définition de nombreuses techniques améliorant le
mode de gestion de l’organisation. La vision d’ensemble que nous pouvons avoir lors de
l’observation permettra alors d’instaurer un climat favorable à tous les parties prenantes de
l’entité et apporter des mesures correctives aux défaillances dans l’entreprise.
Ces techniques ont été indispensables pour la collecte des données nécessaire à l’analyse et à
la réalisation de cet ouvrage qui est répartit en trois grandes parties. Dans la première partie
nous allons parler des matériels et méthodes qui ont servis à l’élaboration de cet ouvrage. A
cet effet, cette partie se subdivise en deux grands chapitres notamment les matériels où nous
allons présenter la société ainsi que les théories utilisées pour notre recherche; et les
méthodes où nous allons présenter les techniques qui nous ont été indispensable pour la
collecte et l’analyse.
Le premier chapitre est axé sur l’historique de la société, de sa mission et de ses activités.
Nous allons aussi parler de son organisation, de sa structure ainsi que son objectif dans un
premier temps et dans un second temps avancer le cadrage théorique de l’étude. Dans le
deuxième chapitre, nous exposons les différentes techniques utilisées pour la collecte
6
Dans la deuxième partie nous exposons, en premier lieu, les résultats issus de notre recherche
sur l’analyse du contrôle interne et les risques liés aux procédures ; en second lieu, l’examen
des comptes pour la validation des hypothèses dont nous avons fixé. Le premier chapitre
concerne le contrôle interne notamment les résultats issus de l’entretien et de l’observation
qui va être matérialisé par le diagramme de FLOW CHART. A partir du diagramme les
risques seront identifiés. Le second chapitre annonce les résultats relatifs à l’examen des
comptes.
La troisième partie s’axe sur les discussions et recommandation des résultats présentées dans
la deuxième partie. En premier lieu nous allons discuter des démarches suivis pour la
validation des hypothèses ainsi que des problèmes rencontrés. Et en second lieu, nous allons
proposer des solutions pour l’amélioration de la gestion de l’entreprise et des différentes
techniques pour limiter les abus faites par les Dirigeants.
Pour parachever notre étude, dans la conclusion générale, nous donnons une réponse à la
problématique dont nous avons annoncée dans l’introduction ainsi que le résumé
d’investigation dans la méthode et approfondir encore plus notre étude vers un contexte plus
large et plus important. Ces différentes étapes montrent l’organisation générale des démarches
suivis pour l’élaboration de cet ouvrage.
Toutes ces étapes nous permettrons d’acquérir et même d’approfondir nos connaissance sur la
relation entre l’audit, la gouvernance et la performance, et ce pour un cas d’une zone d’étude
précise. Ainsi nous avons pu, dans notre introduction, avancer quelques initiations à la
performance ainsi qu’à l’intérêt de l’audit d’une part, d’autre part proposer un sujet qui peut
relier ces deux éléments et avancer les démarches dont nous allons suivre pour que cette étude
puisse atteindre son but. Cette introduction nous présente le fonds de notre ouvrage,
maintenant nous allons passer à la première partie intitulée « Matériels et Méthodes ».
7
PARTIE I
MATERIELS ET METHODES
8
Cette partie avance la description des matériels utilisés et des méthodes adoptées pour la
réalisation de cet ouvrage et la vérification de notre hypothèse. En effet, cette partie se divise
en deux (2) grandes chapitres notamment le matériel et la méthodologie afin que notre étude
puisse atteindre son but.
Le premier chapitre présente la société, décrit les matériels nécessaires à notre recherche et
parle du cadre théorique de notre étude. Ainsi, dans un premier temps, nous avançons
l’historique de l’entité étudiée, ses activités, ses objectifs et sa. En second temps, nous citons
les outils utilisés et parlons du cadre théorique de notre étude.
Le second chapitre décrit la méthodologie de recherche que nous avons adoptée. Nous
trouvons, en effet, dans ce chapitre, divisé en 03 sections à savoir la méthodologie de
recherche, les techniques de collecte et d’examen des données réunis lors de notre descente
ainsi que la limite de notre étude.
9
Chapitre I: MATERIELS
Il est difficile pour ne pas dire impossible d’audité une société, plus précisément une filiale du
groupe X sans avoir amples connaissance sur elle-même. Cette section a pour objet d’avancer
la présentation générale de l’Entreprise, à commencer par son historique et finir par son
organigramme dans un premier temps et dans un second temps de présenter le cadre théorique
de notre étude.
4
Statut de la société PUBLITOUR, p.1
10
1-3-1-Raisons professionnelles
Par rapport à notre thème, nous étions dans l’obligation de choisir une entreprise ayant des
difficultés dans sa gestion et qui pourrait nous fournir le maximum d’information pour
examiner les comptes et élaborer cet ouvrage. Par rapport à la collecte de donné, les états
financiers restent, en général, confidentiel et ne peuvent être mise à notre disposition que pour
11
des raisons bien précise. Ce n’était pas le cas pour l’entreprise que nous avons choisie. Au
contraire le responsable nous a offert une facilité dans la collecte des données financières.
1-3-2-Raisons personnelles
D’une part, ayant suivis un stage en administration au sein de l’entité, des faits ne restaient
pas inaperçus. Nous nous sommes alors forcé à engager nos acquis dans l’examen des
comptes et dans la gestion de l’entreprise en générale pour apporter quelques améliorations à
la situation et approfondir nos connaissances. D’autre part, cette entité correspond
parfaitement à notre thème du fait qu’elle est pilotée par des dirigeants actionnaire et des
dirigeants non actionnaire. En somme c’est la facilité qui nous a été offert qui nous a poussé à
choisir cette entreprise du secteur restauration. Par la suite nous allons parler de sa structure
organisationnelle.
Le Journal
Le journal est « un document comptable qui enregistre, de façon chronologique et continue,
toutes opérations économiques effectuées par une entreprise au cours d’une période
considérée souvent appelée exercice5.» dans la pratique le journal est subdivisé en journal
auxiliaire; ce qui permet de classer les opérations selon sa nature. C’est pourquoi nous
trouvons un journal de vente, de report, d’achat, de paie, de banque et de caisse dans la
société.
Le Grand livre
Le « grand livre est la transcription sur un document unique de la totalité des mouvements de
la comptabilité d’une entité au cours d’une période bien délimitée6 ». Il s’agit alors d’un
document récapitulant les mouvements par comptes utilisés. Comme le journal il prend deux
formes à savoir le grand livre général et le grand livre auxiliaire. Ce dernier a pour rôle de
détailler les opérations effectuées avec les tiers. Il est cependant un état récapitulatif des
comptes utilisés dans la comptabilité et servira à l’établissement de la balance.
La balance
La balance comptable est « un document comptable qui reprend, selon les dispositions du
plan comptable l’ensemble des comptes ouverts au niveau du journal et du grand livre 7». Il
s’agit alors un document présentant le solde de chaque compte utilisé dans la comptabilité. Il
peut aussi prendre 2 formes: la balance générale et la balance auxiliaire. La balance auxiliaire
expose le solde de chaque compte de tiers composant le compte général. Le total de la balance
doit être nul et c’est la base de l’établissement des états financiers.
Les états financiers sont des documents présentant la situation de l’entreprise à un moment
donné (le bilan) et récapitulant les opérations effectuées par l’entreprise au cours d’une
période considéré (la balance). Ce sont donc ces documents qui nous serviront de matière
première dans notre étude. Les matériels et documents indispensables à notre étude sont ainsi
présentés, nous allons passer au cadrage d’analyse de l’étude avant d’exposer la méthodologie
de recherche.
5
www.la compta.org, le journal, Avril 2018
6
www.l’expert-comptable.com, le grand livre, Avril 2018
7
www.procomptable.com, la balance, Avril 2018
13
8
« Guide annote du plan comptable général 2005 (comptabilisation et évaluation de certaines opérations usuelles
et particulières) » , Décret n°2004-272 du 18 Février 2004, p.6
15
Intéligibilité
Une information est intelligible lorsqu'elle est facilement compréhensible par tout utilisateur
ayant une connaissance raisonnable des affaires et des activités économiques et de la
comptabilité et ayant la volonté d'étudier l'information d'une façon raisonnablement diligente.
Pertinence
Une information est pertinente lorsqu'elle peut influencer les décisions économiques des
utilisateurs en les aidant à évaluer des événements passés, présents ou futurs ou en confirmant
ou corrigeant leurs évaluations passées. La pertinence d'une information est liée à sa nature et
à son importance relative.
Fiabilité
Une information est fiable lorsqu'elle est exempte d'erreurs, d'omissions et de préjugés
significatifs. Son élaboration est à effectuer sur la base des critères de recherche d'une image
fidèle, de prééminence de la réalité sur l'apparence, de neutralité, de prudence et
d’exhaustivité.
Comparabilité
Une information est comparable lorsqu'elle est établie et présentée dans le respect de la
permanence des méthodes et permet à son utilisateur de faire des comparaisons significatives
dans le temps au sein de l'entité et dans l'espace, au niveau national et international entre les
entités.
Etant donné que ces caractéristiques ne concernent que les informations financières, des
principes ont été définis pour cadrer la comptabilité. Ces principes ont été fixés dans le but de
garantir la fiabilité des comptes.
2-2-2-2-Principes comptables9
En 2005, huit principes comptables ont été définis dans le PCG 2005 s’il été au nombre de 6
en 1987. Nous allons présenter ces principes dans les paragraphes qui suivent :
Principe de prudence
La prudence est l'appréciation raisonnable des faits, dans des conditions d'incertitude afin
d'éviter le risque de transfert, sur l'avenir, d'incertitudes présentes, susceptibles de grever le
patrimoine ou le résultat de l'entité. Les actifs et les produits ne doivent pas être surévalués, et
les passifs et les charges ne doivent pas être sous-évalués. Ceci implique la comptabilisation
d’une provision pour charge si cette charge est probable et la comptabilisation des pertes si il
y a lieu.
Principe de non-compensation
La compensation, entre éléments d'actif et éléments de passif au bilan ou entre éléments de
charges et éléments de produits dans le compte de résultat, n'est pas autorisée, sauf dans les
cas où elle est imposée ou prévue par la réglementation comptable.
La structure comptable fondamentale ainsi que les problématiques comptables ont été
brièvement présenté. Nous allons dans les paragraphes qui suivent exposer quelques notions
sur l’audit.
Définition du risque
En audit, le risque est que « le commissaire aux comptes exprime une opinion incorrecte du
fait d’anomalies significatives contenues dans les comptes et non détecté 10 ». Il peut prendre
trois (3) formes : « Inhérent » quand il y a une possibilité que le solde d’un compte ou d’une
catégorie d’opération comporte des anomalies significatives. Il s’agit alors d’un risque de
survenance d’erreur et d’irrégularité dans les comptes. Ce risque peut être lié à
l’environnement, au secteur d’activité, à la nature et au montant de l’opération; « lié au
contrôle » quand il y a la possibilité que l’anomalie dans les comptes soit significative et ne
soit ni prévenue, ni détecté par le contrôle interne. C'est-à-dire que c’est le risque que le
contrôle interne mis en place par les dirigeants de la société n’arrive pas de détecter les
irrégularités et aussi de les corriger; « non détection » quand les procédures définis par
l’auditeur ne permet pas de détecter des anomalies significatives dans les comptes. Ce cas
peut survenir lorsque les procédures sont mal établis ou qu’elles soient mal comprises ou
encore que les risques ont été mal analysés.
2-2-3-2-Démarche d’Audit
Outre d’apporter une solution à la gestion de l’entreprise, l’auditeur a pour principale mission
de contrôler les comptes et d’exprimer une opinion sur ce dernier. « Il s’agit de se former une
conviction sur la validité des documents financiers de l’entreprise en accord avec le référentiel
comptable utilisé, et donc de s’assurer qu’ils traduisent bien les opérations réalisées dans leur
10
www.cncc.fr.pages.evaluation, Avril 2018
19
11
DUFILS, LOPATER; « Mémento pratique comptable 2005 »; éd FRANCIS LEFEBRE, 2004; 1788 p., p. 1516-1523
12
GROUPE CONSTANTIN, « Approche de l’audit et méthodologie », 2004, p.33
20
elle doit dépasser le seuil de signification. Le seuil de signification est le montant à partir
duquel une anomalie peut affecter l’image des comptes et les décisions des dirigeants.
Cette procédure se divise en 2 étapes à savoir le contrôle portant sur les détails des opérations
et soldes et les procédures analytiques.
Les procédures analytiques consistent à mener une analyse sur la relation entre les produits et
les charges de l’entité aux cours d’un exercice. L’objectif de cette procédure est de d’évaluer
les décisions des dirigeants, de vérifier aussi que tous les opérations ont été enregistrés dans la
comptabilité.
Les rubriques précédentes concernent les matériels indispensables pour l’élaboration de cet
ouvrage. Ces matériels concernent la présentation de la zone d’étude en général et de son
activité; du cadrage théorique de l’étude dans lequel nous exposons les théories qui s’avèrent
être indispensable dans notre analyse notamment le gouvernement de l’entreprise, la
comptabilité avec la qualité des informations financière et l’audit. Nous avons aussi avancé
les raisons de notre choix par rapport à la zone d’étude. Dans la section qui suit nous allons
exposer les méthodes que nous avons adoptées pour la collecte et le traitement des données.
21
Ensuite nous allons poursuivre avec les responsables de services pour entrer dans les détails.
Le but est principalement de connaitre les taches liés à chaque fonction et les procédures ou
démarche à suivre pour la réalisation d’une opération. A partir de cette technique nous avons
pu avoir des idées de risques sur le système. Enfin nous terminons notre entretien avec une
partie des salariés. L’objectif est de valider les procédures avancées par les responsables de
service, de vérifier aussi qu’elles sont bien appliqué. L’entretien avec les salariés nous ont
aussi permis d’avoir une idée de risque sur la gestion du service.
La technique d’entretien a été matérialisée d’un guide d’entretien qui sera présenté en annexe.
ressortir les points faibles et les points forts du système afin d’apporter des solutions pour son
amélioration.
1-1-2-1-Type d’observation
L’observation peut être réalisée sous plusieurs formes. Il est dit « directe »13 lorsque
l’observateur se réfère à ce qu’il a réellement vu. Les résultats de cette technique ne sont pas
issus d’une information rapportée. Cette technique permet d’avoir la description précise d’une
situation. Tandis que si l’observation provient d’informations non observées directement
c’est qu’elle est issue d’une information rapportée alors elle est qualifiée d’observation
indirecte. Cette dernière utilise alors des informations sans avoir véritablement observé.
L’observation participante, par contre, utilise les moments vécus comme source d’information
c’est-à-dire que l’observateur participe activement à la vie du groupe auquel il observe. Il est
alors intégré au groupe et interagit avec les sujets qu’il veut comprendre.
Pour notre cas, c’est l’observation directe qui nous intéresse même si nous avons procédé un
peu à l’observation indirecte. Pour se faire, les axes observés concernent les procédures
d’achat et de vente, les procédures d’encaissement et de décaissement. Ce sont en réalité les
procédures qui font l’objet de circulation de document. Mais nous avons aussi pu observer les
procédures liés au mouvement de stock, celles liés à l’embauchage ou au débauchage.
La raison de ces choix résulte du temps et des services auxquels nous avions pu accéder car
nous nous somme intervenu comme stagiaire et non comme commissaire aux comptes d’une
part, et d’autre part ce sont les opérations qui sont les plus souvent risquées.
1-1-2-3-Démarche d’observation
L’observation a commencé par le service comptabilité puisque nous étions stagiaire en
comptabilité. Le but est de prendre connaissance des pièces manipulées au sein de ce service
et leur acheminement. Ensuite nous poursuivons l’observation dans la salle de restauration
13
www.unipsed.net/ressource/obs, Mai 2018
24
dans le but de valider les procédures utilisées de la vente jusqu’au paiement. Après nous
allons observer le service production pour les procédures d’exécution des commandes reçus,
d’approvisionnement en matière auprès du service stockage, le mode de suivi des
consommations ainsi que les documents utilisés ou circulant dans ce service. Après nous
passons au service. Après nous passons au service stockage pour les même raisons : valider
ceux qui ont été avancé au cours de l’entretien c’est-à-dire les procédures
d’approvisionnement et les autres mouvements de stock, le système de contrôle, et les pièces
circulant dans ce service. Nous terminons l’observation par le service de gérance. En fait,
pour cette dernière, nous n’avions observé que la technique de contrôle des recettes, les pièces
circulant dans ce service et l’acheminement des pièces ainsi que les procédures de
décaissement.
Pour les deux techniques de collecte avancées précédemment le choix de la méthode découle
de la vérification de l’hypothèse 1 : « L’audit est un processus permettant d’identifier les
risques liés à l’activité ». En effet la technique d’entretien et d’observation permettent de
détailler le circuit suivi pour la réalisation d’une opération et d’identifier les contrôles
existants. Ainsi à partir de l’entretien nous pouvons établir un DCD qui nous servira de base à
l’étude et à la détermination de risque. L’observation, quant à elle, est bénéfique pour la
validation des réponses avancées par le personnel. Elle permet aussi d’éclaircir les
procédures, ce qui nous a permis de trouver les points faibles du système.
Pour la vérification de l’hypothèse n°2 c’est la technique de sondage qui a été choisi pour la
collecte. Cette technique se présente comme suit.
14
IAASB, « Norme ISA 530, Sondages en audit », 2009, p.4
25
Selon la norme ISA 530, l’auditeur doit construire un échantillon de taille suffisante pour
ramener le risque d’échantillonnage à un niveau suffisamment faible et les éléments de
l’échantillon doit être sélectionné d’une manière telle que chaque unité d’échantillonnage de
la population ait une chance d’être sélectionnée.16 Le risque d’échantillonnage se traduit par
le fait que le résultat du sondage serait différent du résultat obtenu de l’échantillon si nous
avons étudié l’ensemble de la population.
L’échantillonnage peut être de différentes sortes. L’échantillonnage est, par exemple,
statistique lorsque l’auditeur veut réaliser un tirage à partir duquel la vraisemblance des
conclusions pourra être mathématiquement évaluée pour une extrapolation à la population.
15
https:// Chapters documents/ MPA 2320-3, Mai 2018
16
IAASB, « Norme ISA 530, Sondage en audit », 2009, p.5
26
Mais pour notre étude nous n’allons pas tirer une conclusion généralisée à partir des comptes
ou pièces sondé. Notre objectif est d’identifier que les pièces comptables sont correctement
comptabilisés et que les enregistrements dans les comptes sont justifiés. Ainsi pour
l’échantillon nous allons prendre les pièces justificatives : factures, bon de commande, bon de
livraison…qui ont été mises à notre disposition ainsi que les opérations enregistrées dans les
comptes 6, 7 et 5 ayant un montant élevé. Nous voulons donc obtenir rapidement des
résultats et tester notre hypothèse au lieu de projeter la vraisemblance mathématique des
conclusions à l’ensemble des pièces et enregistrement comptable choisies. Ainsi l’échantillon
de pièce est choisi au hasard.
Cette technique a été choisie pour la vérification de la deuxième hypothèse: L’audit est une
garantie de la qualité des informations aidant les dirigeants dans le processus de gestion.
En effet, si à partir de l’entretien nous avons pu avoir des idées de risque, par les sondages
nous allons les confirmer. Cette technique a été surtout choisit pour détecter toutes
inexactitudes dans les comptes. Elle permet de valider les opérations enregistrées ou de
corriger les erreurs dans les comptes à partir de la vérification des pièces justificatives : des
factures, des bulletins de paie, des reçus…etc.
Ce sont en fait les principales techniques que nous avons utilisé pour la collecte mais puisque
nous avons intervenu comme stagiaire, des documents externes ont été consultés. Ils nous
servirons d’aide aux traitements aux contrôles. Ils ne sont pas liés à l’entreprise mais à une
opération. Ce sont en fait les recherches effectuées pour aboutir à l’examen des comptes. Une
fois les techniques de collecte biens définies, nous pouvons passer aux traitements des
données collectés. La méthodologie de traitement sera présentée dans la suite.
Document
Circulation d’information
N Classement définitif
Contrôle
Fichier stocké
Source:www.edrawsoft.com, flow-chart-symboles
Les symboles sont nombreux mais ceux présentés dans le tableau seront les plus utilisés dans
notre ouvrage. La marche à suivre pour l’élaboration du diagramme est de s’entretenir avec
les employés, demander la description de son travail ou le fonctionnement de son service et
c’est à partir des informations fournies que la représentation graphique sera effectuée.
Ces démarches ont été mises en œuvre pour assurer la qualité de l’analyse mais nous étions
aussi limités dans notre étude pour diverses raisons. Par la suite, nous allons avancer ces
raisons.
PARTIE 2
RESULTATS OBTENUS
33
Cette partie avance les résultats obtenus des différentes techniques de collecte d’informations
ainsi que leur traitement respectif. En effet, cette partie se divise en deux (2) grandes chapitres
notamment les résultats portant sur le contrôle interne et ceux relatif à l’examen des comptes.
Le second chapitre avance l’analyse des comptes. Nous trouvons, en effet, dans ce chapitre,
l’analyse ainsi les différentes anomalies que nous avons détecté lors de notre étude. Avant de
procéder à l’analyse, les comptes composant le cycle étudié seront présentés et le cadrage de
l’analyse sera exposé.
34
Cette opération s’effectue suivant un processus bien établit. Le tableau qui suit résume ce
processus.
35
Elaboration du bon de BC
commande
Stocks-BC
Vérification et validation
des achats
BC
Validation de sortie de BC
fonds
BC
Exécution des achats
et livraison des
marchandises
FA
Contrôle des
m/ses-BC-FA
marchandises livrées
Archivage N
A
Source : Elaboration personnelle, mai 2018
BC
-Classement
provisoire du BCP
jusqu’à la N BC
présentation de FA ACHAT
Archivage N
A
En général lorsqu’il s’agit d’approvisionnement de matière dont le fournisseur n’est pas fixe
le paiement se fait au comptant en espèce. Dans ce cas après la validation du bon de
commande les fonds sont libérés par la gérante. La transmission est matérialisée par un Bon
37
de caisse provisoire qui sera signé par la gérante et le responsable des achats. Ce bon sera
ensuite classé provisoirement jusqu’à la présentation de la facture. Une fois que l’achat est
exécuté la facture, le bon de commande est présenté à la gérante pour des fins de contrôle et
d’élaboration du bon de caisse de dépense (BCD). Le BCD est établit par rapport au montant
de la facture et en deux (2) exemplaires. Ces exemplaires sont signés par la gérante et le
responsable logistique avant d’être classé avec les bons de commande. L’autre exemplaire
sera transmis avec les factures au service comptabilité pour l’enregistrement dans les livres
comptables.
Pour les règlements par chèque bancaire le processus n’est pas le même. En effet, c’est le DG
qui est le signataire des chèques de la société, de ce fait, tout règlement doit passer par ce
dernier. Les procédures de règlement est complémentaire avec les procédures
d’approvisionnement et se résume par la suite :
Tableau n°4: Diagramme de circulation des documents relatif aux règlements par chèque
Service logistique RAF Direction Générale
Présentation de la FA
facture FA
Préparation chèque
CHQ
Enregistrement de
la facture dans
sage comptabilité
Enregistrement du
chèque dans le
cahier de
transmission
Archivage A
Z
Source : Elaboration personnel, Mai 2018
Dans le cas où il s’agit d’un fournisseur habituel, le paiement se fait par chèque bancaire
selon le délai accordé par ce dernier. Le paiement peut être regroupé est n’intervient qu’une
fois par mois. C’est la responsabilité du RAF de préparer le chèque bancaire selon le montant
38
des factures. Le chèque sera ensuite transmis à la direction pour la signature. Ensuite le
chèque est transféré au service comptabilité pour être enregistré dans le cahier de transmission
et sur les factures concernées. La facture, par contre, est enregistrée dans le les livres
comptables de l’entité avant d’être archivée.
Les opérations d’approvisionnements sont complémentaires avec les stocks. Cependant avant
de passer à la présentation des procédures d’approvisionnement, une brève description des
mouvements en stock sera avancée.
De ce tableau ainsi que des DCD exposés précédemment, les risques découlent de
l’organisation administrative. Par la non séparation des taches relatives à la gestion des
40
stocks, par exemple, le risque de non suivi des mouvements des stocks peut se produire. Il y a
aussi le risque de quantité inexacte car il se peut que le responsable soit tenté d’utiliser les
ressources à des fins personnels puisqu’il est le seul à pouvoir contrôler les stocks. Dans ce
cas la quantité de matière inscrite dans la fiche de produit peut être différente du stock réel. La
responsabilité du magasinier peut aussi peser sur ce dernier. S’occupant à la fois du suivi des
stocks, du contrôle des achats, de l’enregistrement des mouvements des stocks…etc; le risque
d’omission d’émargement peut se produire. Ce risque a été validé par l’observation. Le
responsable de stock a omis d’enregistrer la sortie d’un produit du dépôt de stockage quand il
a été appelé par la gérante. La sortie n’a été matérialisée par aucun document et la demande a
été verbale. L’inexistence d’un document justifiant la sortie ou la demande de produit peut
aussi encourager le détournement de matière. . Ces risques peuvent avoir un impact négatif
sur les comptes de la société. La valeur des stocks dans les livres comptables proviennent de
la fiche de produit. Dans le cas où une omission d’émargement s’est produite ou qu’un
détournement a eu lieu les quantités données par la fiche de stock ne sont plus fiables. La
valeur des stocks enregistrés dans les comptes ne sont plus réelle.
La procédure de validation des achats se trouve aussi très longue. Ce qui peut entrainer un
gaspillage de temps. Ce risque se produit surtout lorsque l’approvisionnement doit être réalisé
dans la matinée alors que le RAF est en réunion et la gérante n’est pas en mesure de décaisser
les fonds.
Exerçant dans le domaine de la restauration, il est difficile, pour ne pas dire impossible de
contrôler les consommations en matière, la demande de matière n’est aussi justifiée par aucun
document. Il s’avère être possible que le reste des produits utilisés soit détournés au fur et à
mesure que les jours passent et que les produits ne sont plus mouvementés.
Par rapport à l’approvisionnement, le risque d’augmentation des déchets et de détournement
peuvent avoir lieu quand l’approvisionnement en matière n’est effectué que par semaine et
que les besoins en consommation de matière ne sont pas prévisibles. Parmi ces matières nous
trouvons des produits frais qui ne sont stockable que pour quelques jours seulement. Passé ce
délai, les produits sont jetés. De ce fait nous constatons aussi qu’il y a un énorme gaspillage
de fonds. Nous avons aussi constaté que, certains fournisseurs ne livre pas de facture du fait
qu’ils sont immatriculés ou qu’ils jugent que ce n’est pas nécessaire pour son activité. Dans ce
cas, les responsables logistique fournissent des fausses factures ou n’en présente pas. Cette
situation est source de nombreux risques. Nous pouvons citer le risque de la justification de
dépense, la surévaluation des achats et l’opportunisme.
41
Regroupement des
BC
bons par client et par
table
Exécution de la BC
commande N
Elaboration des
T Clients
tickets de caisse T
selon le BC et
paiement du client
N
A
Z
Source : Elaboration personnelle, Mai 2018
bon de commande qui est établi en 2 exemplaires. L’un est passé à la caisse pour être
regroupé, l’autre est transféré au service de production pour l’exécution de la commande. Le
responsable caisse regroupe les bons de commandes par client par table jusqu’à la demande
de la facture ou du ticket de caisse. Les bons de commandes seront ensuite enregistrés dans
une caisse enregistreuse au moment où le client demande son addition. Ainsi à chaque ticket
de caisse correspond plusieurs bons de commandes. Ce ticket est établit en deux (2)
exemplaires : un pour le client après le paiement et un autre restant à la caisse à des fins de
vérification. Le client règle à partir du ticket de caisse. Ces étapes se déroulent sous la
supervision du responsable de salle.
Elaboration
B B B
Billetage
Elaboration de
la fiche de R R
recette
Enregistrement
des recettes
dans excel
Archivage D
Les ventes sont réglés au moment de la présentation du ticket de caisse c’est-à-dire qu’à un
ticket correspond un flux entrant. Mais le responsable de caisse n’est pas fixe. Un système de
contrôle est alors mise en place.
Le personnel de service est divisé en deux équipes à savoir : de 7h à 15h et de 15h à 22h mais
pour le samedi la durée du travail du deuxième équipe peut être prolongée jusqu’à 2h du
matin. Un contrôle est effectué à chaque changement d’équipe. Le contrôle consiste à faire un
rapprochement entre les flux physique et les tickets de caisse.
A la fin de la journée les recettes sont transférées au responsable de salle qui va rapprocher les
recettes avec les tickets de caisse. Cette vérification est matérialisée par un billetage. Les
fonds ainsi que les fiches de billetage et les tickets de caisse sont ensuite versé dans le coffre.
Le lendemain matin, la gérante, à son tour, procède à la vérification. La vérification consiste a
faire un recoupement entre les flux physiques, les billetages et les tickets de caisse. Les
recettes, détaillées par la nature des produits vendu, seront ensuite enregistrés un tableau en
format excel avant de les transférer à la DGA ou la DAF pour la validation.
La direction vérifie ensuite les recettes et établi une fiche de récapitulation de recette
journalière. Cette fiche est établit en un (1) seul exemplaire et sera tout de suite transféré au
RAF qui est responsable du service comptabilité. Les recettes enregistrés dans les comptes
proviennent alors de la fiche de récapitulation établit par la direction. Aucun flux physiques
ne passe dans le service comptabilité pour les recettes. Les tickets de caisses ainsi que la fiche
de recette sont archivés par le service comptabilité. La fiche de recette sera présentée en
annexe.
Les paragraphes précédents concernent seulement la présentation des procédures. Avant
d’être interprété les procédures sont présentées sous forme de DCD. Comme pour les
opérations d’approvisionnement et de décaissement nous allons déterminer les risques issus
des procédures. Mais pour les opérations de vente et d’encaissement les risques ne viennent
pas tous des procédures mais du pouvoir et l’autorité.
En effet, la restauration se trouve entièrement sous le contrôle de la gérante. Elle est la seule à
pouvoir être en contact avec les clients et le personnel.
Tableau n°8 : Présentation des risques liés aux procédures d’encaissement et de vente
-Non existence de contrôle -Trop de laisser aller surtout -Conflit entre le personnel
pour le travail de nuit au niveau du personnel
- Défaut d’enregistrements
de certains paiements
-Comptes faussés et ne
-Enregistrement des recettes - Recettes enregistrés non réel
représentent pas la situation
en attente de validation de la -Opportunisme
réelle de la société
direction
des produits soient partagés entre les équipes de production. Ces actes sont sources
d’augmentation de consommation et peuvent entrainer la diminution de la rentabilité.
Par rapport au travail de nuit, les risques proviennent de l’inexistence de contrôle. Puisque la
gérante termine à dix-huit heures, le responsable de salle est le seule à gérer la restauration.
Son travail est généralement axé vers la satisfaction des clients par rapport aux services offert.
Le contrôle du personnel de service se trouve être sous-estimé. Il se peut alors qu’un conflit
entre les collaborateurs soit créé à cause du laisser-aller. Par exemple, une personne chargé
de la sécurité disparaisse en plein travail sans avisé le responsable.
Par rapport à l’inexistence de contrôle de la gérante, les risques d’opportunisme et de
détournement sont encouragés. La gérante peut profiter du fait que le personnel ne soit pas en
contact avec la direction et impose son mode de gestion. Cette situation peut créer un
mécontentement au niveau du personnel. Puisqu’elle dispose du pouvoir d’autorité elle est en
mesure d’ordonner de livrer des marchandises à la clientèle qu’elle remplacera le lendemain.
Cet acte n’est pas dans l’intérêt de la société. Il s’agit même d’un problème d’agence. Un
autre problème d’agence est le détournement de recette au niveau de la direction.
En effet, le fait d’attendre la validation des recettes avant l’enregistrement peut constituer un
risque puisque les recettes sont la contrepartie des services rendus. Et c’est pour cette raison
que nous avons avancé que les risques issus des procédures d’encaissement et vente
concernent l’organisation.
Le chapitre précédent ne concerne que les procédures existant au sein de l’entreprise. Nous
avons présenté les procédures liés aux décaissements de fonds, les approvisionnements, les
encaissements de fonds et les ventes. A partir de ces procédures, qui ont été matérialisé par un
DCD, nous avons essayé de d’identifier les risques qui peuvent nuire à l’exploitation de
l’entreprise. Ces risques sont généralement axés vers le détournement et l’opportunisme. Dans
le chapitre qui suit nous allons passer à l’examen des comptes suivant les assertions d’audit.
Il consiste en la vérification des comptes dans son ensemble. Pour se faire l’examen passera
par l’analyse des soldes, suivi de la vérification des imputations; plus précisément des
écritures et se terminera sa validation. Par cette démarche, nous espérons identifier les
anomalies dans les comptes, rappeler les écritures omises et apporter des recommandations
aux erreurs détectés.
46
L’examen portera sur l’exercice 2016. Il consiste en l’analyse des cycles mises à notre
disposition. Pour bien cerner l’analyse nous allons nous référer aux assertions d’audit à savoir
l’existence, le droit et obligation, le rattachement, l’exhaustivité, l’évaluation, la mesure et la
présentation. Ainsi pour chaque cycle étudié, la démarche se démarche d’analyse se divisera
en 3 étapes notamment la présentation des comptes composant le cycle, le cadrage et
l’examen proprement dit.
Par rapport à l’exercice 2015 le capital n’a pas été mouvementé. Par contre, le poste Report à
nouveau a augmenté de 498 642 072 Ariary. Cette augmentation résulte des pertes dégagé au
cours de l’exercice N-1 et qui ont affecté le poste Report à Nouveau. Pour l’exercice 2016, les
activités de la société ont fait sortir un résultat déficitaire de Ar 15 597 541.38 qui est
largement inférieur au déficit connu au cours de l’exercice 2015.
Ce sont en fait ces comptes que nous allons étudier pour le cycle C. Mais avant de passer à
l’analyse, ci-après le cadrage de l’étude.
47
La base est l’exercice 2012. En effet, les données antérieures à cette date n’ont pas été
disponibles. Par rapport à ce tableau la somme des résultats des exercices antérieur est d’Ar
4 288 756 746.40 qui n’est autre que la valeur des reports à nouveau inscrite dans le bilan de
l’exercice 2016. Cette dernière est alors validée.
En ce qui concerne le capital, aucune augmentation ou diminution n’a été effectué. Cette
situation a été validée par le statut. Mais concernant l’exhaustivité des comptes, aucun PV
d’affectation du résultat n’a été élaboré depuis l’exercice 2013 alors que les résultats dégagés
des exercices antérieurs ont été affecté dans le poste RAN au lieu de résultat en instance
48
d’affectation, compte 128. Sur ce le rattachement et la mesure ne sont plus à vérifier puisque
qu’aucun PV n’a été élaboré au cours de l’exercice 2016.
Pour le cycle Capitaux, l’existence a été vérifiée. Par contre l’exhaustivité, le rattachement et
la mesure n’ont pas été respecté. Nous allons, par la suite passer à l’examen du cycle
immobilisation.
A la fin de l’exercice 2016, les chèques en caisse et que la société pas encore remis à la
banque est d’Ar 10 894 330.62 s’il était d’Ar1 986 900 en 2015. Par contre dans ses comptes
bancaires elle dispose encore d’Ar 25 254 839.56 et dans sa caisse Ar 1 484 142.01 sont aussi
disponible. Par rapport à l’exercice précédent, le solde des comptes de trésorerie ont augmenté
d’Ar 2 395 444.74 seulement. Les associés ont dû avancer des fonds pour financer le
49
fonctionnement de la société depuis sa création. A la fin de l’année 2016, les fonds avancés
remonte jusqu’à Ar 5 752 977 620.88. Mais ces fonds n’ont pas suffis pour financer aussi les
investissements. L’Entreprise a donc dû contracter des emprunts auprès de la MCB, la BMOI,
la BFV, BNI, BOA et de la maison mère. Au 31 décembre 2016, les emprunts restant à
rembourser est d’Ar 301 565 343.55. Les produits, par contre s’élève à Ar 38 109.92 et les
charges financières à Ar 23 335 684.76. Dans les comptes figure aussi un découvert bancaire
d’Ar 348 639 559.21. Après discussion avec le responsable, il s’agit d’un remboursement
d’emprunt d’une de ces filiales que l’entreprise a dû payer.
Le recoupement entre le solde final inscrit dans le relevé de la BFV-SG et celui inscrit dans
les livres de la société fait ressortir un écart d’Ar 385238.93. Il s’agit en fait des
régularisations effectuées le 29 décembre 2016 non encore pris en compte par la banque et des
paiements des diverses taxes C’est le même cas pour les soldes de trésorerie à la BNI. Ces
informations ont été relevées des rapprochements bancaires. En effet, les fournisseurs réglés
le 29 décembre par chèque bancaire sont Sodim et SIMO.
D’après les informations fournies par le responsable administratif et financier, le compte
bancaire de la société à la BOA a été clôturé en Juillet 2016. Pour les autres comptes le solde
ont été aussi validé par le rapprochement.
L’analyse sera poursuivie par la vérification des pièces. Le but est de confirmer que les
opérations comptabilisées sont justifiées et de contrôler que tous les pièces ont été
enregistrées à la même période à laquelle elles sont rattachées. Les pièces et enregistrements
sondés seront présentés en annexe. Mais par rapport à notre vérification, nous n’avions trouvé
aucune anomalie. En effet, toutes les opérations figurant dans les comptes sont bien justifiées
par des factures, des BCD ou des reçues d’une part. D’autre part, les pièces comptables que
nous avons sélectionnées ont bien été comptabilisées. Au cours de la vérification de ces
pièces nous n’avons pas aussi manqué de vérifier que, sur chaque facture payé figure la
mention “Payé” ou une référence de paiement. C’est bien le cas pour les factures sondées.
Pour la vérification de l’existence et de l’évaluation des comptes courants nous allons nous
référer aux conventions comptes courants. Par contre l’existence des emprunts n’ont pas été
vérifié du fait que les conventions d’emprunts n’ont pas été mises à notre disposition pour des
raisons de confidentialité et ne sont même pas archivés dans le service administratif et
comptabilité. D’après les informations qui nous ont été fournies, les emprunts contractés
auprès des établissements bancaires sont servi à financer les investissements d’une société
filiale sise à Toliara. Le tableau qui suit est un recoupement des soldes en conventions
comptes courant et dans les comptes.
Source : Elaboration personnelle suivant les documents interne de la société X, Juin 2018
De ce tableau, les associés disposes tous d’une convention et les fonds avancés par eux pour
l’exploitation de la société ne dépassent pas encore des montants inscrits dans chaque
convention respective. Mais pour l’actionnaire principale, la convention a dû être renouvelé
en 2016 du fait que les sommes avancés par ce dernier ont largement dépassé du montant
inscrit dans l’ancien convention qui était de AR 475 000 000. La maison mère par contre ne
dispose pas de convention alors que les fonds avancés par cette dernière sont très élevés.
C’est à partir de ces vérifications que nous avons relevé des erreurs au niveau de
l’administration. Par la suite, nous allons passer à l’analyse du cycle Etat.
La rubrique Etat et compte rattaché, qui n’est autre que le compte utilisé pour enregistrer les
impôts relatifs aux revenus présente un solde de Ar 5 399 640.79 si il était de Ar
5 169 537.18 en 2015. Les TVA déductibles de Ar 530 706.84 ainsi que les TVA collectés Ar
3 156 080.87 représentent les taxes du mois de décembre 2016. Par contre les TVA à
52
décaisser est de Ar 21 314 571.85 si il était de 8Ar 8 676 223.46 en 2015. Parlant de TVA, la
société X dispose d’un crédit de Ar 471 283.03 à la fin de l’exercice 2016. Ce compte ne
présente aucune variation par rapport à l’exercice précédent. Pour les impôts et taxes il s’agit
des divers tickets de parking et pour 2016, cette charge s’élève à Ar 946 900.
Les acomptes sont payés par bimestre puisque l’entreprise est assujettie à la TVA. Au cours
de l’exercice la société a payé Ar 5 604 378.56 d’acompte provisionnel. Si l’IR en 2015 est
de 4 584911.23. Concernant les TVA, le total des TVA payés par la société en 2016 est de Ar
73 191 186.74.
Les vérifications des pièces de déclarations fiscale nous a permis de constater que la société a
omis de déposer les déclarations TVA du mois de décembre 2016. Le montant de ce dernier
est d’AR 21 314 571.85. Par contre les déclarations des 11 premiers mois ont bien été payées
et leur enregistrement correspond bien à la période à laquelle elles sont rattachées.
53
Des TVA collectées d’Ar 3 156 080.87 figure encore dans les livres de la société au 31
décembre alors que les écritures de régularisation ont déjà été passées. Il s’agit en fait d’un
complément de TVA collecté en mois de juillet qui n’ont pas été déclaré puisque les factures
n’ont pas été transférées au service administratif au bon moment. Parlant de vente le tableau
suivant résume les CA déclarées et les CA comptabilisé.
Tableau n°16: Recoupement des CA d’affaires déclarés et CA dans les livres comptable
INTITULE En Ariary
CA déclarés à la TVA 852 501 725,59
CA dans les livres comptables 1 010 854 989,19
ECART - 158 353 263,60
Source : Elaboration personnelle suivant les données interne de la société X, Juin 2018
Le recoupement entre les CA déclarées à la TVA et les CA comptabilisé fait ressortir un écart
d’Ar 158 353 263.60. Cet écart résulte de la non déclaration des produits de location obtenues
durant l’exercice 2016, du CA en mois de décembre qui n’ont pas été aussi déclaré et des
autres CA non déclarés pour la non présentation de facture au bon moment.
Concernant l’Impôt sur le revenu, il a été provisionné. Ci-après le détail de calcul de l’IR en
2016 inscrit dans les comptes :
L’IR à payer en 2016 est d’AR 5 374 274.95. Au cours de l’exercice la société a payé Ar
5 604 378.56 d’acompte c'est-à-dire Ar 1 401 094.64 par bimestre pendant 4 bimestres. Ce
montant couvre largement l’IR de l’exercice et les paiements ont tous été enregistré. Par
contre, il reste encore Ar 5 399 640.79 d’acomptes au 31 décembre 2016. Il s’agit des
54
excédents d’acomptes payé au cours des exercices antérieurs. Mais après discussion avec le
responsable, aucune déclaration d’IR n’a été déposée depuis 2013
Pour le cycle E, les déclarations ont bien été comptabilisées mais nous avons relevé plusieurs
anomalies comme l’omission de la déclaration des TVA du mois de décembre, la non
déclaration des CA liés aux produits de location et le non déclaration des compléments des
produits de restauration en Juillet. L’IR de l’exercice, par contre, a bien été évalué et
provisionné. Dans la section suivante nous allons exposer l’examen du cycle Achat.
Durant l’exercice 2016, les achats consommés par la société ont diminué de 13% s’il était d’
Ar 654 027 206.35 en 2015. Par contre les services extérieurs ont augmentés de 26% et de
25% par rapport à l’année 2015. Les dettes fournisseurs sont de Ar 939 816 849.62 au 31
décembre 2015, ils ont augmenté de 7% par rapport aux soldes au 31 décembre 2015 et les
fournisseurs d’immobilisations sont d’Ar 22 699 447 à la fin de l’exercice.
55
pour les charges de télécommunication car les factures de Telma liée à la consommation de
novembre d’Ar 187 271.20 et décembre 2016 d’Ar 187 271.20 n’ont pas été comptabilisé.
Concernant la rubrique gaz et lubrifiant, la consommation au cours de ‘exercice est d’Ar
28 680 998.99. Ces consommations ont tous été justifié par des pièces comme des factures,
des BCD .etc. Le problème est que ces pièces n’ont pas été régulières; le nom de la société ne
figure même sur la facture, d’autres dépenses de gaz ne sont justifiées que par un BCD. Le
problème est alors de savoir si les consommations concernent bien celles de l’entreprise.
Concernant la rubrique entretien, par la vérification des pièces et des sondages, nous avons
identifié que Ar 1 025 500 sont des dépenses à immobiliser. Il s’agit en fait d’une dépense
pour la confection d’une table et de 4 chaises. En ce qui est des primes, ils concernent les
charges de personnel et devraient être enregistré dans le compte 64 au lieu de 62.
Dans les paragraphes précédents nous avions exposé les résultats de l’analyse des comptes de
charges. Dans la suite nous allons parler de l’analyse des comptes fournisseurs. Le tableau qui
suit est un recoupement entre la balance tiers et le solde fournisseur dans balance générale.
Tableau 20: Recoupement entre balance tiers fournisseurs et balance générale
En Ariary
Solde dans balance tiers fournisseurs 939 816 850,00
Soldes fournisseurs dans la balance générale 939 816 849,62
ECART 0,38
Source: Elaboration personnelle selon les données comptable de la société, Juin 2018
Pour le cycle achat nous avons identifié que l’enregistrement de diverses factures de charge a
été omise et le principe d’indépendance de l’exercice n’a pas été respecté. Nous avons aussi
constaté que des charges devraient être immobilisé. Pour la suite nous allons passer à
l’examen du cycle Immobilisation.
VALEUR
COMPTE INTITULE 2016 2015 VARIATION
20400000 Logiciel informatiques 9 903 581,00 - 9 903 581,00
21200000 Agencements et Aménagement 60 130 607,79 - 60 130 607,79
21310000 Batiments 3 238 406 198,00 3 238 406 198,00 -
21510000 Matériels et équipements 692 127 382,33 688 494 882,33 3 632 500,00
21511000 Matériels téléphoniques 44 161 860,00 44 161 860,00 -
21512000 Matériels et outillages 26 566 087,00 26 566 087,00 -
21513000 Matériels audiauvisuels 338 051 821,33 338 051 821,33 -
21820000 Matériels de transport 52 040 000,00 52 040 000,00 -
21830000 Matériels de bureau 20 431 169,16 13 749 213,00 6 681 956,16
21831000 Mobiliers 136 011 957,00 136 011 957,00 -
21840000 Matériels informatiques 198 251 922,00 198 251 922,00 -
27500000 Matériels et équipements 5 103 069,00 5 103 069,00 -
4 821 185 654,61 4 740 837 009,66 80 348 644,95
Source : Balance de la société X, Mai 2018
Le recoupement entre la balance et le tableau d’amortissement n’a pu être effectué du fait que
pour l’exercice 2016, aucun tableau d’amortissement n’a été élaboré. Les amortissements
enregistré dans la classe 28 concernent les dotations antérieurs, raison pour laquelle le compte
68: Dotation de l’exercice n’existe pas dans la balance. Pour l’exercice 2016, il est alors à
remarquer que les charges inscrit dans les comptes ne représentent pas l’ensemble des charges
supporté par l’entité X en 2016.
Pour poursuivre l’analyse nous allons entrer dans le détail des variations. La variation des
immobilisations se détaille comme suit:
702 244 095,33 83 501 213,91 3 152 568,96 782 592 740,28
Source: Elaboration personnelle, juin 2018
Des investissements en immobilisations ont été réalisé en 2016 à savoir Ar 9 903 581 en
logiciel informatique, Ar 60 130 607.79 d’aménagement, Ar 9 834 525.12 en matériels de
bureau et Ar 3 632 500 en Matériels et équipements. Tandis qu’une cession de matériels et
équipements a eu lieu si l’on se réfère au compte.
En entrant dans les détails, il a été constaté que la société a acheté un pack de KAPERSKY
d’une valeur d’Ar 834 230 TTC en mois de mai chez l’Espace HITECH. Cette acquisition a
été justifiée par la facture n°97 174 en date du 15 mai 2016. Pour les autres logiciels acquis,
aucune pièce comptable n’a été présentée.
Pour les agencements et les aménagements, il s’agit de des investissements sur
l’aménagement du jardin de la restauration pour que ça soit exploitable. Toutefois
60
l’aménagement d’Ar 58 120 607.79 concerne plusieurs factures d’aménagement. Par contre
un achat de parquet pour l’entretien de la restauration d’Ar 2 834911.87 justifié par la facture
n° FAC 009178 du 12 février 2016 a été enregistré dans les aménagements alors que cette
dépense devrait être classifié comme charges car ça n’augmente pas sa valeur.
Pour les matériels de bureau, il s’agit d’une acquisition de 3 ordinateurs de bureau justifié par
la facture ER 2016-12-48 du 12 octobre 2016. Cette acquisition devrait être enregistrée dans
la rubrique matérielle informatique car elle est classifiée comme telle. En ce qui est de la
valeur, nous remarquons que le prix est exagéré mais puisque l’acquisition fait l’objet d’une
facture alors elle est classifié comme exhaustif et réel. De même la cession concerne les
anciens ordinateurs de bureau utilisé par le RAF et la Gérante.
Les acquisitions de matériels et équipements ont été aussi justifié par des factures. Il s’agit des
acquisitions de matériels pour la cuisine comme l’acquisition de four électrique chez la
société Eureka, vente n°430158 du15 avril 2016.
Même si le tableau d’amortissement pour 2016 n’a pas été élaboré nous avions comme même
analyser les taux que la société a utilisés pour le calcul des amortissements antérieur. D’après
les informations que nous avions obtenues, les taux d’amortissements pratiqué n’ont jamais
changé. Toutefois, le tableau qui suit compare les taux utilisé par l’entreprise et les taux
fiscaux.
Tableau n°25: Comparaison des taux d’amortissements avec les taux fiscal
D’après ce tableau nous constatons que les taux d’amortissements pratiqués par la société X
pour les matériels et équipement, les matériels téléphoniques, matériels et outillage et
61
mobiliers de bureau excèdent le taux maximum admis fiscalement. Cette hausse est de 15%,
15%, 10% et 10%.
Le taux maximum signifie que les charges liées aux amortissements acceptées par
l’administration fiscale ne doivent pas dépasser les charges correspondant aux taux fiscal.
Sinon l’écart doit être réintégré.
La deuxième partie de notre ouvrage a été concentré sur les résultats obtenus des méthodes
de collecte et de traitement de données. Ces résultats concernent plutôt l’exposition des
procédures d’approvisionnement, de décaissement, d’approvisionnement, d’encaissement et
de vente établis par la direction pour assurer au mieux l’activité de la société dans un premier
temps. A partir de ces procédures nous avons essayé d’identifier des risques qui pourraient se
produire. Si pour les procédures d’approvisionnement, par exemple, le risque le plus élevé est
le détournement des matières et des marchandises; pour les procédures de vente et
d’encaissement il est plutôt dans le détournement de fonds.
Puisque dans le premier chapitre nous avons exposé les résultats relatifs au contrôle interne
alors le second chapitre est focalisé sur les résultats relatifs à l’examen des comptes. Les
comptes ont été découpés puis regroupés selon leur nature pour former un cycle et c’est cette
dernière qui est le terrain de l’analyse. L’examen des cycles s’est alors déroulé en 3 trois
étapes à savoir: la présentation des comptes composant chaque cycle, l’exposition du cadrage
de l’étude et l’examen des comptes proprement dit. Par l’examen de chaque cycle, nous avons
identifié des irrégularités dans les comptes. Des enregistrements n’ont pas été justifiés, le
principe d’indépendance des exercices n’a pas été respecté, des déclarations n’ont pas été
effectué et des écarts entre les déclarations et les enregistrements comptable ont été aussi
identifié…etc
L’audit n’est pas seulement dans la détection des risques de procédure ou des irrégularités
dans les comptes. Il est aussi réalisé dans le but d’apporter des solutions pour l’amélioration
de la gestion de l’entreprise et de corriger aussi les erreurs afin de garantir une bonne base
pour l’exercice à venir. C’est en fait l’objet de la troisième partie de notre ouvrage intitulé
« DISCUSSIONS et RECOMMANDATION ».
62
Cette partie est consacrée aux discussions et aux recommandations. En effet, elle se divisera
en deux (2) grandes chapitres notamment les discussions des résultats obtenus et aux diverses
recommandations.
Le premier chapitre avance, d’une part, les différents problèmes que nous avons détectés au
niveau des procédures établies par la direction et les irrégularités identifiés dans les comptes
de la société pour des fins d’interprétation. D’autre part nous allons exposer, dans ce même
chapitre, notre opinion personnelle sur le cas de la société X.
Le second chapitre avance les diverses recommandations. Il a pour objet, d’une part, de
proposer des solutions afin d’améliorer la situation actuelle de l’entreprise et de corriger les
64
anomalies détectés comptes dans le but de garantir une bonne base pour l’exercice à venir.
D’autre part, d’exposer les démarches suivies pour la validation des deux hypothèses.
Chapitre V-DISCUSSIONS
Les discussions porteront sur l’évaluation des résultats avancés dans la partie précédente.
L’évaluation sera effectuée suivant la technique FFOM mais pour notre cas nous n’allons
retenir que les forces et les faiblesses.
L’évaluation consiste à déterminer, à partir des théories exposées dans la partie matériels et
méthodes de la présente ouvrage, les points faibles du système de contrôle interne de la
société X ainsi que de la tenue des comptes afin d’apporter des améliorations et aussi
d’identifier les points forts sur lesquels l’entreprise peut s’appuyer. Ainsi dans la rubrique qui
suit nous allons parler de ces forces et après des faiblesses des dispositifs de contrôle interne
ainsi que la tenue des comptes.
1-1-Séparation de fonction
65
La séparation des taches est une des principes de contrôle interne. Elle est efficiente dans le
sens où elle réduit les risques de détournement de fonds et les fraudes commises dans la
société en impliquant différentes personnes dans une transaction. Toutefois cette technique
conduira chaque intervenant à réfléchir sur les fraudes potentielles. Au niveau du personnelle,
le fait de séparer les taches pourrait être sources de motivations. En fait, répartir les tâches
entre chaque employé permet de les responsabiliser encore plus, d’augmenter aussi leur
compétences. Pour l’entreprise X, le fait de passer par le RAF et la gérante pour les
décaissements est un moyens efficients pour réduire les détournements mais c’est aussi
accompagné du partage de la fonction achats, contrôle de stock et comptabilisation alors le
risques de fraudes est aussi contrôlé au maximum.
Divers dispositifs de contrôle ont été définis par la direction pour limiter les risques de fraude.
Mais en réalité ces dispositifs ne sont pas assez efficaces puisque que des faiblesses ont été
identifiées. Les rubriques qui suivent exposent ces points faibles.
Les faiblesses des dispositifs de contrôle ne sont pas axées sur les procédures mais il y a aussi
ceux qui découlent de la tenue des comptes. Par l’audit, les points cités par la suite ont été
définis comme étant source de risque ou facilité les fraudes.
conformes mais ont seulement été établit dans le but de justifier une transaction. Ces factures
renseignent seulement le nom du fournisseur, la date, la désignation de la marchandise et son
prix. Elles sont plus utilisées pour les matières achetées chez les petits marchands mais
puisque ce sont ces matières qui sont les plus achetés alors leurs valeurs sont assez élevé.
Ainsi, ces pièces constituent un risque du fait que leur valeur peuvent être faussé ou qu’il ne
correspond même pas à des marchandises.
constatation des dotations aux amortissements. Même si la non enregistrement des dotations
peut ne pas être significatif vue des produits ne sont pas prise en comptabilité, il s’agit comme
même d’une violation du principe d’importance relative qui avance que : les états financiers
doivent mettre en évidence toutes informations pouvant avoir une influence sur le jugement
que les utilisateurs de l’information peuvent porter. En effet, la non comptabilisation des
amortissements modifient le résultat de l’exercice.
d’identifier les risques liés aux procédures ». Les risques viennent généralement des
différentes faiblesses puisqu’il a été constaté que les actes opportunistes des salariés
proviennent du non renforcement des dispositifs de contrôle mis en place et du laisser-aller.
Ainsi après l’audit, le système est évalué, ce qui a permis de révéler les points faibles
constatés. Mais puisque l’audit n’est pas seulement dans la détection de risque et de faiblesses
alors ces points feront l’objet d’une recommandation.
Par contre la deuxième hypothèse se rapporte aux comptes: « l’audit est une garantie de la
qualité des informations aidant les dirigeants dans la prise de décision ». L’idée de base
était que si les comptes ne sont pas exacts alors les informations issues des états financiers ne
sont pas fiables. C’est pour cette raison que nous avons procédé à un sondage de pièce qui a
permis de confirmer l’existence de plusieurs faiblesses au niveau de la tenue des comptes
impactant le résultat de la société. Ces points ont été exposés précédemment et n’ont pu être
identifié qu’à partir d’un travail de vérification qu’est l’audit. Ainsi puisque l’objet de l’audit
est d’apporté des mesures correctives et de rappeler les principes de la tenue des comptes
alors le chapitre qui suit sera axé sur les recommandations
Chapitre VI-RECOMMANDATIONS
Comme la partie 2 de cet ouvrage, les recommandations seront axées sur le contrôle interne et
sur la tenue des comptes. Ainsi ce chapitre sera divisé en 2 sections dans laquelle nous allons
avancer nos recommandations.
Dans ce cas les factures ne sont pas régulières d’où la possibilité de détournement de fonds.
Ainsi pour éviter à ce caractère opportuniste il est encouragé de s’approvisionner auprès d’un
fournisseur unique qui livrera les marchandises à la société après passation de commande.
TVA à payer par la société. Concernant la caisse, un contrôle inopiné devrait être effectué
plusieurs puisqu’elle est tenue par seule personne : la gérante. Ce contrôle s’effectuera à partir
des pièces justificatives, des fonds de caisse ainsi que le solde renvoyé par Microsoft excel.
concerné d’une part. D’autre part, le fait de passer par le RAF pour le décaissement
n’empêche pas la gérante à détourner les fonds en caisse. Il faut cependant effectuer des
contrôles inopinés Afin de s’assurer que les espèces ne sont utilisées que pour le besoin de
l’entreprise. Il a été aussi constaté que les conventions d’emprunt sont irretrouvable et qu’il
n’existe pas de convention de trésorerie entre la société mère et la société X. Le risque est
l’excès de remboursement ou d’une pénalité en cas de contrôle fiscal. Il faut alors élaborer un
état de suivi des remboursements et des intérêts pour les emprunts et une convention de
trésorerie mentionnant les fonds mis à la disposition de la société X et le mode de
remboursement. Pour ce qui est des découverts bancaires, comme nous avons avancé dans le
chapitre précédent, il s’agit d’un remboursement d’emprunts d’une des filiales de la société
mère mais aucun document ne justifie cet emprunt. Ainsi le risque est que la valeur
enregistrée dans les comptes ne soient pas exact même ce n’est pas faisable. Il faut alors tracer
les emprunts pour avoir le montant réel.
Les pertes de la société depuis sa création jusqu’à l’année 2016 remontent jusqu’à Ar
4 304 354 287.78 ce qui est largement supérieur au montant du capital de la société qui est de
Ar 185 900 000. Il faudrait alors prendre une décision sur la continuité de l’exploitation ou de
reconstituer le capital en faisant une augmentation car selon l’article 393 de la loi 2003-036
du 30 janvier 2004 « Si, du fait des pertes constatés dans les états financiers de synthèse, les
capitaux propres de la société deviennent inférieurs à la moitié du capital social, il faudrait
consulter les associés sur la dissolution de la société. »18
18
« Loi n°2003-036 sur les sociétés commerciales », 2003, p.75
75
CONCLUSION GENERALE
La société X est une société anonyme œuvrant dans le domaine de la restauration et dirigée
par un des actionnaires de la société. Etant une société elle est présentée comme un système
de relation à caractère contractuel entre agents économique individuels. Cette relation est
caractérisée par les divergences d’intérêt et l’asymétrie d’information qui est source de
l’opportunisme. De ce fait, une partie du pouvoir de gérance a été délégué à une tierce
personne qui n’est ni propriétaire ni actionnaire de l’entreprise. Le problème est que les
décisions prises par cette dernière ne seraient pas les même que si elle était actionnaire de la
société. De même les risques encourus par les salariés ne sont pas les même que ceux par les
dirigeants alors qu’ils sont les premiers à être en contact avec la clientèle et les fournisseurs.
Le problème est alors au niveau de la divergence d’intérêt car pour les actionnaires l’intérêt
est de maximiser la rentabilité de ses investissements alors que pour le salarié le fait de
satisfaire l’intérêt des propriétaires de la restauration ne leur procure aucun avantage. C’est
pour cette raison que les salariés prennent, dans la plupart des cas, des décisions qui peuvent
nuire à l’intérêt des actionnaires. De cette perspective, outre les mécanismes de contrôle
externe du travail, des mesures de contrôles ont été définies au sein de la société étudiée pour
assurer la performance des actionnaires et limiter les abus faites par les salariés sans pour
77
autant oublier de les motiver aussi. Mais ces mécanismes s’avèrent ne pas être efficient si
nous nous référons aux résultats dégagé des exercices antérieures.
Depuis les quatre dernières années, aucune mesure n’a été prise afin de renverser la situation
financière de la société. Alors que la place où se situe la restauration ainsi que son activité ne
permet pas de dégager un résultat négatif durant quatre années consécutives. De plus, aucun
grand investissement n’a été réalisé. De ce fait, des mesures de contrôle peuvent être définies
pour améliorer la situation actuelle de la société. Une de ces mesures est l’audit des comptes.
L’audit peut être exécuté par une personne extérieure à l’entreprise pouvant analyser son
fonctionnement sur le plus grand nombres de points possibles et apporter des mesures
correctives si tel est le cas. C’est pour cette raison que la problématique suivante a été avancée
au début de cet ouvrage: « Comment l’audit peut améliorer la gouvernance et la situation
financière d’une entreprise? »
opération existent et si elles sont bien appliquées d’une part. D’autre part, en déterminant les
irrégularités dans les comptes
Et c’est aussi dans ce sens que nous avons avancé avancer comme première hypothèse l’audit
est un processus permettant d’identifier les risques liés à l’activité et comme deuxième
hypothèse l’audit est une garantie de la qualité des informations aidant les dirigeants dans la
prise de décision dans la première partie de notre ouvrage.
Pour la validation de ces hypothèses plusieurs méthodes ont été définies. Il y a d’une part les
méthodes de collecte d’information comme la technique d’entretien, la technique
d’observation et le sondage de pièce comptable puisque nous avons procédé un audit de
compte et d’autre part les méthodes de traitement d’information. En effet, les informations
que nous avons réunies concernent les systèmes de contrôle interne et les comptes de
l’entreprise en générale. Ces informations ont été traitées à partir de deux méthodes
différentes qui sont le diagramme de FLOW CHART et la méthode comparative. Le
diagramme a été utilisé pour aboutir aux résultats liés aux contrôles internes tandis que
l’approche comparative concerne l’examen des comptes. C’est pourquoi, le résultat de notre
étude est divisé en 2 chapitre bien distinct qui sont le l’analyse du contrôle interne ainsi que la
détermination de risque et l’examen des comptes.
pour l’exécution de la commande tandis que l’autre est passé à la caisse pour l’élaboration des
tickets de caisse qui seront aussi établi en 2 exemplaires. Le premier exemplaire est donné aux
clients pour le paiement et l’autre à la caisse pour la vérification. A chaque ticket de caisse
correspond donc un paiement. Le contrôle s’effectue à la fin de chaque journée. Il consiste en
le recoupement entre les flux physiques et les tickets de caisse.
L’analyse de ses procédures nous a permis de détecter diverses risques qui pourraient
impacter le résultat dégagé par la société X. Nous citons le détournement de fonds et de
matières, la non suivis des stocks, le gaspillage de matière, l’irrégularité des factures, la non
suivie des règlements clients….etc.
Les procédures ont du être testés et analysés pour deux raisons. D’abord, pour pouvoir
apporter des mesures pour l’amélioration des mécanismes de contrôle définis au sein de
l’entreprise ensuite pour avoir une idée sur la tenue des comptes afin de faciliter l’examen de
ces derniers.
Les résultats de l’examen des comptes, par contre, avance les irrégularités détectées dans sa
tenue. Afin de mener à bien l’analyse, les comptes sont découpés et regroupé en cycle. Nous
n’avions pu étudier que cinq cycles pour des raisons diverses. L’analyse des comptes a été
effectuée à partir des assertions d’audit et consiste en la comparaison des enregistrements
comptable avec les pièces justificatives qui ont été mises à notre disposition. Pour le cycle
capitaux propres, aucune pièce probante n’a justifié les enregistrements. Pour le cycle Etat, les
déclarations fiscales telles que les TVA et les acomptes ont été vérifié. Par contre, des factures
d’acquisition ont été présentées pour la vérification des comptes du cycle immobilisation mais
le tableau d’amortissement n’a pas été élaboré. Appart les conventions comptes courants, les
relevés bancaires ainsi que le brouillard de caisse sont les pièces utilisés pour la vérification
du cycle financier. Et pour le cycle achats, les documents vérifiés concernent généralement les
factures d’achat. Le principe est de comparer les enregistrements comptable avec les pièces
afin d’assurer l’exhaustivité des comptes.
Les travaux d’examen nous a permis d’identifier que les principes comptables ne sont pas
réellement respectés. Outre le non-respect des principes, des écritures ont été aussi passées par
routine et ne sont justifié par des pièces probantes; d’autres par contre devraient être effectués
mais ont été oublié. Ce qui ne permet pas d’assurer l’exhaustivité des comptes.
A travers les résultats obtenus des différentes méthodes adoptés, des recommandations sont
avancées. De plus, l’audit ne consiste pas seulement en la détection d’anomalies mais surtout
en l’amélioration de la situation actuelle d’une entité. Mais avant d’apporter des mesures
80
correctives, les forces ainsi que les faiblesses de la société ont été évalué. Comme forces, nous
citons la séparation de tâche pour la majorité des opérations, il y a aussi l’utilisation d’outil
d’enregistrements des recettes et l’utilisation de pièces justificative mais malgré ces
avantages, plusieurs points faibles ont été aussi relevé. Les procédures par exemple ne sont
pas transcris, les taches liés aux opérations de stocks sont concentrées sur une seule personne
et certaines pièces justificatives ne sont pas régulières. Au niveau de la tenue des comptes, les
faiblesses relevées concernent le non-respect des principes comptables. Et c’est pourquoi les
recommandations sont axées sur tous les points audités à savoir les procédures de contrôle et
la tenue des comptes pour les cycles étudiés.
De ces propos, les hypothèses que nous nous somme fixé en début de l’étude et développées
dans la partie résultat sont tous confirmées. Par l’audit, de nombreux mécanismes du contrôle
81
interne ont été jugé comme source de risque d’une part. D’autres part, les comptes se trouvent
ne pas être exemptes d’erreurs et d’irrégularités. Des recommandations ont été avancées pour
rectifier les comptes et assurer sa fiabilité. Ainsi, les comptes sont vérifier et rectifier et le
système de contrôle interne a pu être amélioré. Les objectifs que nous avons fixés sont alors
atteints.
Les irrégularités dans les comptes n’ont été détectées qu’à partir des travaux de vérifications.
Mais la plupart des entreprises jugent que l’audit n’est pas réellement indispensable à son
activité c’est pourquoi les erreurs n’ont pas été rectifié et des problèmes n’ont pu être évités.
Alors que pour les propriétaires d’une société, l’audit est un des recours permettant de
garantir la fiabilité des informations issues des états financiers et c’est aussi un moyen de
contrôler les salariés et les dirigeants opportunistes surtout si les actionnaires de l’entreprise
ne sont pas membres de la direction.
I
ANNEXES
II
ORGANIGRAMME DE LA SOCIETE X
DIRECTION GENERALE
Reserves légales
10610000 Réserve légale - 21 947,00 - 21 947,00 -
TOTAL 106 - 21 947,00 - 21 947,00 -
Report à nouveau
11900000 Report à nouveau 4 288 756 746,40 2 647 151 396,00 - 62,01
TOTAL 11 4 288 756 746,40 2 647 151 396,00 - 62,01
Résultat de l'exercice
12900000 Résultat perte 15 597 541,38 1 142 963 278,00 98,64
TOTAL 12 15 597 541,38 1 142 963 278,00 98,64
CHARGES D'EXPLOITATION
IMPOT BENEFICE
Impôts bénéfices
69500000 Impôts sur le revenu 5 374 274,95 4 584 913,24
TOTAL 695 5 374 274,95 4 584 913,24
Dettes financières à CT -
51900000 Découvert KHALETA - 438 639 559,21 - 438 639 559,21 -
TOTAL 519 - 438 639 559,21 - 438 639 559,21 -
Autres dettes
45510000 Actionnaire- Associé 1 - 6 534 692,00 - 6 534 692,00 -
45520000 Actionnaire- Associé 2 - 33 735 442,00 - 33 735 442,00 -
45531000 Compte courant Mr X - 414 227 526,00 - 334 024 526,00 24,01
45532000 Compte courant associé I - 503 824 526,00 - 453 824 526,00 11,01
45540000 Maison mère - 4 794 655 434,88 - 4 794 655 434,00 -
TOTAL 455 - 5 752 977 620,88 - 5 622 774 620,00 2,31
PRODUITS FINANCIERS
Différences positives de change
76620000 Produit financier - 38 109,92
TOTAL 766 - 38 109,92
IMMOBILISATIONS CORPORELLES
21200000 Agencements et am‚nag. terrains 60 130 607,79 60 130 607,79 -
21310000 Batiments 3 238 406 198,00 3 238 406 198,00 -
21510000 Matériels et équipement 692 127 382,33 688 494 882,33 0,52
21511000 Matériels téléphoniques 44 161 860,00 44 161 860,00 -
21512000 Matériels et outillages 26 566 087,00 26 566 087,00 -
21513000 Matériels audiovisuels 56 229 895,33 56 229 895,33 -
21514000 Matériels spécialisés 281 821 926,00 281 821 926,00 -
21820000 Matériels de transport 52 040 000,00 52 040 000,00 -
21830000 Matériels de bureau 20 431 169,16 13 749 213,00 48,59
21831000 Matériels informatiques 136 011 957,00 136 011 957,00 -
21841000 Mobiliers 198 251 922,00 198 251 922,00 -
TOTAL 21 4 806 179 004,61 4 795 864 548,45 0,22
27500000 Dépôts et cautionnements 5 103 069,00 5 103 069,00 -
TOTAL 275 5 103 069,00 5 103 069,00
AMORTISSEMENTS
28040000 Amort logiciel - 9 653 579,00 - 9 653 579,00 -
28120000 Amort Agencements - 26 876 187,00 - 26 876 187,00 -
28130000 Amort Batiments - 751 041 529,00 - 751 041 529,00 -
28151000 Amort Matériels et équipement - 372 578 291,00 - 372 578 291,00 -
28151200 Amort Matériels téléphoniques - 30 258 005,00 - 30 258 005,00 -
28151300 Amort Matériels et outillages - 15 733 350,00 - 15 733 350,00 -
28151310 Amort Matériels audiovisuels - 33 466 309,00 - 33 466 309,00 -
28151400 Amort Matériels spécialisés - 164 232 120,00 - 164 232 120,00 -
28182000 Amort Matériels de transport - 52 040 000,00 - 52 040 000,00 -
28183000 Amort Matériels de bureau - 9 367 100,00 - 9 367 100,00 -
28183100 Amort Matériels informatiques - 126 961 337,00 - 126 961 337,00 -
28184010 Amort Mobiliers - 96 956 817,00 - 96 956 817,00 -
TOTAL 28 - 1 689 164 624,00 - 1 689 164 624,00 -
TOTAL ACTIF IMMOBILISE 3 132 021 030,61 3 121 706 574,45 0,33
VIII
ACTIF CIRCULANT
Avances et acomptes versé
40960000 Fournisseurs - créances emb 9 857 830,00 9 857 830,00 0
TOTAL 409 9 857 830,00 9 857 830,00
DETTES
Dettes fournisseurs
40100000 - 939 816 849,62 - 875 956 161,00 7,29
TOTAL 401 - 939 816 849,62 - 875 956 161,00 7,29
CHARGES EXPLOITATION
Achats de marchandises
60700000 148 946 675,45 118 636 531,01 25,54
Total 607 148 946 675,45 118 636 531,01 25,54
Achats stockés de matières
60100000 282 038 612,84 394 387 850,55 -28,48
TOTAL 601 282 038 612,84 394 387 850,55 -28,48
Achats stockés autres matières
60200000 68 435 069,36 49 898 080,32 37,15
TOTAL 602 68 435 069,36 49 898 080,32 37,15
Achats non stockés de matières
60500000 8 369 450,00 11 202 078,00 -25,28
Total 605 8 369 450,00 11 202 078,00 -25,28
60600000 64 403 055,38 79 902 666,47 -19,39
Total 606 64 403 055,38 79 902 666,47 -19,39
Services extérieurs
61300000 Locations 5 043 900,00 2 882 500,00 74,98
61500000 Entretien et réparations 28 586 868,63 22 675 584,34 26,06
61600000 Primes d'assurance 585 423,75 585 423,75 0
61800000 Services extérieurs divers 1 887 900,00 2 511 800,00 -24,83
TOTAL 61 36 104 092,38 28 655 308,09 25,99
62100000 Personnel extérieur 6 273 956,00 6 786 367,00 -7,55
62270000 Frais d'acte et contentieux 421 491,00 4 097 340,00 -89,71
62300000 Publicité, publications, relations 23 361 300,00 13 659 865,00 71,02
62400000 Transport sur achat 1 888 500,00 869 000,00 117,31
62500000 Déplacements, missions, réceptions 16 204 000,00 11 133 500,00 45,54
62600000 Frais postaux et télécommunication 4 392 004,27 4 285 445,55 2,48
62700000 Services bancaires et assimil‚s 1 503 945,10 2 795 940,28 -46,2
62800000 Cotisation divers 530 000,00 563 800,00 -5,99
TOTAL 62 54 575 196,37 44 191 257,83 23,49
TOTAL CHARGES EXPLOITATION 662 872 151,78 726 873 772,27 -8,8
XI
Messieurs,
Nous vous serions reconnaissants de bien vouloir nous adresser les renseignements
suivants sur la position de nos comptes en vos livres au 31 décembre 2017.
1 ) Le solde de nos comptes en ariary, en précisant si ces soldes sont libres de tout
engagement ou soumis à des restrictions dont vous voudrez bien indiquer la nature.
2 ) Le montant des intérêts, commissions et frais dont nous sommes redevables mais non
débités à cette date.
3 ) Le détail des engagements que vous avez reçus des tiers en garantie de nos
obligations, en précisant les titres, effets, détenus par vous et sujets à ces garanties.
4 ) Le détail de toutes autres affaires au sujet desquelles notre responsabilité pourrait être
engagée.
5 ) La liste des personnes autorisées à signer ou endosser en notre nom, avec indication
des combinaisons suivant lesquelles les signatures peuvent être valablement utilisées,
ainsi que les plafonds prévus pour de telles signatures.
Nous vous remercions de préciser dans votre réponse la mention " néant " s’il y a
lieu.
SOCIETE X
Date: 04/02/2017
I-VIE STATUITAIRE
1- Existe- il un Conseil d'Administration dans l'entreprise?
2- Le mandat du président est-il respecté?
3- Quand remonte le dernier AG?
4- Quand remonte le dernier AG?
5- Qui participe à la réunion?
II-VIE ASSOCIATIVE
6- Comment s'article la relation entre Dirigeant et responsable en matière de prise de décision?
7- (investissement, budget, relations extérieur)
8- Comment s'article la relation entre salarié et dirigeant?
9- Le principe de non intéressement des amis est-elle respecté aux sein de la société?
10- Si non, font-elle l'objet d'une note écrite?
III-FONCTIONNEMENT DE L'ENTREPRISE
11- Quels sont les différents services au sein de l'entreprise?
12- Quels sont les activités de la société?
13- Qui sont les signataires auprès de la banque?
14- Qui sont les signataires pour le décaissements?
15- L'entreprise a-t-elle contractré de nouveau emprunts?
16- Quelle est la relation de la société X avec la maison mère?
XIII
SOCIETE X
SERVICE:
Date:
FONCTIONNEMENT DU SERVICE
5- Quels sont les procédures mises en place pour la realisation de chaque opération?
GRILLE D’OBSERVATION
SOCIETE X
Service
Date:
Existence de procédure
1 Existe- il des étapes préétablis pour la réalisation de: OUI NON
Vente
Approvisionnement
Embauche
Débauche
Encaissement
Décaissement
Suivie de personnel
Operations liées aux stocks
Respect de la procedure
4 La procédure definies par direction est-elle
reellement suivis pour la realisation de l'operation de:
Vente
Approvisionnement
Embauche
Debauche
Encaissement
Decaissement
Suivie de personnel
BIBLIOGRAPHIE
I-OUVRAGES
BOURGUIGNON A.; « Peut-on définir la performance »; Revue Française de
Comptabilité; juillet 1995; 66 pages
« Code Général des Impôts »; éd.2017; Mis à jour au 1er Janvier 201; 876 pages
DUFILS, LOPATER; « Mémento pratique Francis LEFREBRE comptable 2005 »;
éd.Francis LEFEBRE; Rue de Villers; 2004; 1788 pages
GROUPE CONSTANTIN; « Approche de l’audit et méthodologie »; 2004; 151 pages
« Guide annote du plan comptable général 2005, (comptabilisation et évaluation de
certaines opérations usuelles particulières) »; Décret n° 2004-272 du 18 février 2004
IAASB:INTERNATIONAL AUDITING AND ASSURANCE STANDARD BORD;
«Norme ISA 530, Sondage en audit »; 2009; 20 pages
« Loi n° 2003-036 sur les sociétés commerciales »; 2003; 185 pages
M.JENSEN et W.MECKLING;« Theory of the firme: managerial behavior, agency
cost and ownership structure »; Journal of Financial Economics; 1976; 360 pages
WHANNOU SERGE; « Audit comptable et financier »; 61 pages
WEBOGRAPHIE
Remerciements……………………………………………………………………………. i
Liste des abréviations……………………………………………………………………... ii
Liste des tableaux…………………………………………………………………………. iii
Sommaire…………………………………………………………………………………. iv
INTRODUCTION GENERALE
PARTIE I : MATERIELS ET METHODES…………………………………………. 7
Chapitre I : MATERIELS…………………………………………………………….. 9
Section 1 : Présentation de l’entreprise……………………………………………… 9
1-1 : Historique de l’Entreprise………………………………………………... 9
1-2 : Missions, activités et objectifs de l’entité étudiée……………………….. 10
1-3 : Justification de la zone d’étude………………………………………….. 10
1-3-1 : Raisons professionnelles…………………………………………………. 10
1-3-2 : Raisons personnelles……………………………………………………... 11
1-4 : Structure organisationnelle de l’entité…………………………………… 11
Section 2 : Matériels et documents utilisés lors de l’étude………………………….. 11
2-1 : Documents de base de la recherche……………………………………… 11
2-2 : Cadrage d’analyse de l’étude……………………………………………. 13
2-2-1 : Notion de la gouvernance et Théorie d’agence………..………………… 13
2-2-1-1 : Concept de la gouvernance………………………………………………. 13
2-2-1-2 : Problème de la relation d’agence………………………………………… 13
2-2-2 : Structure fondamentale de la comptabilité……………………………… 14
2-2-2-1 : Les informations financières…………………………………………….. 14
2-2-2-2 : Principes comptables……………………………………………………... 15
2-2-3 : L’audit des comptes……………………………………………………… 17
2-2-3-1 : Approche par les risques…………………………………………………. 17
2-2-3-2 : Démarche d’audit…………………………………………………...……. 18
Chapitre II : METHODES……………………………………………………………... 21
Section 1 : Méthodologie de collecte d’information………………………………… 21
1-1 : Présentation des techniques de collecte………………………………….. 21
1-1-1 : Présentation de la technique d’entretien…………………………………. 21
1-1-1-1 : Les cibles et objectifs de l’entretien……………………………………… 21
XXI