Conception Des Ouvrages 25-06-2013 Complet
Conception Des Ouvrages 25-06-2013 Complet
Conception Des Ouvrages 25-06-2013 Complet
FORMATION TECHNIQUE
25-06-2013
Plan
Introduction
Conclusion
Q2 : Taille du BV ?
doit-on tenir compte de l'épicentrage de la pluie ?
ou
Doit-on tenir compte de l'abbattement de la pluie ?
Qp ou section ou rien ?
Q5 : Comment définir et choisir les Coefficients de ruissellement adaptés au cas de figure choisi ?
Tenir compte des:
types de sols;
pente du terrain;
type d'occupation du sol;
de la période de retour choisie pour la pluie;
de la durée de la pluie.
4 Prévoir plusieurs hypothèses pour moduler les coeff de R !!!
Plan
Introduction
Conclusion
Bassin ou
Barrage mare tampon
6
Questions préalables au dimensionnement d’un ouvrage
de stockage
1200
Hydrogramme d’entrée
1000
600
400
Débit de fuite
200
0
0 60 120 180 240 300 360 420 480 540 600 660 720 780 840 900 960 1020 1080 1140 1200 1260 1320 1380 1440
Le volume à stocker dans l’ouvrage est la différence entre le volume ruisselé entrant et le
volume sortant, évacué par l’organe de fuite.
HYPOTHESES :
• débit de fuite de l’ouvrage constant
• coefficient de ruissellement constant quelle que soit la durée de la pluie
• surface de bassin versant de l’ordre de quelques dizaines d’hectares max
• pas d’ouvrage hydraulique modifiant l’écoulement dans le bassin versant amont
1200
Hydrogramme d’entrée
1000
800
Volume à stocker ?
600
200
0
0 60 120 180 240 300 360 420 480 540 600 660 720 780 840 900 960 1020 1080 1140 1200 1260 1320 1380 1440
10
Dimensionnement d’un ouvrage de régulation :
principe de la méthode des pluies (3)
900
Volume sortant
800 par le débit de
fuite
700
600
volumes
500
400
300 Volume entrant pour
différentes durées de
200 pluie
100
0
0 500 1000 1500 2000 2500 3000
durée de la pluie
avec
Ventrant =10×C×S ×P ( t) t : durée de la pluie
C : Coefficient d’apport
Và stocker = Ventrant − Vsortant or 60
S : Surface du BV
Vsortant = Q f × t × P(t) : Hauteur précipitée pendant la
1000 durée t
Qf : Débit de fuite (constant)
11
d (∆V )
=0
(dt ) t =tc
d 10 × S × C × a × t (1−b ) − 60 × Qf
1000
=0
dt (t =tc )
1
60 × Q f - b
t critique = en min
1000 ×10 × S × C × a × (1-b)
avec
Qf : Débit de fuite en l/s
S : Surface en ha
Ca : Coefficient d’apport en %
a,b : Coefficient de Montana
12
Dimensionnement d’un ouvrage de régulation :
utilisation de la méthode des pluies (5)
Tcritique est la durée de la pluie la plus pénalisante, c’est à dire la
durée de la pluie pour laquelle le différentiel de volume est maximal.
60 b
⇒ Và stocker = tc × Qf × × en m3
1000 1 − b
avec
Qf : Débit de fuite en l/s
tc : Temps critique en min
a,b : Coefficient de Montana
13
Application : Estimer par la méthode des pluies le volume d’un ouvrage de stockage
en aval du bassin versant de Drosay pour une période de retour de pluie décennale,
avec un débit de fuite supposé constant égal à 450 l/s :
S = 558,9 Ha
C = 22,6 %
Coefficients de Montana 10 ans 1h-24h : a = 7,40
b = 0,72
14
EXERCICE : Dimensionnement d’un ouvrage de
régulation par la méthode des pluies
Application : Estimer par la méthode des pluies le volume d’un ouvrage de stockage
en aval du bassin versant de Drosay pour une période de retour de pluie décennale,
avec un débit de fuite supposé constant égal à 450 l/s :
S = 558,9 Ha
C = 22,6 %
Coefficients de Montana 10 ans 1h-24h : a = 7,40
b = 0,72
−1
60 × 450 0 , 72
t c = = 574 min
1000 × 10 × 558,9 × 0,226 × 7,40 × (1 − 0,72)
60 0,72
V = 574 × 450 × × = 38859 m 3
1000 1 − 0,72
15
Qp
Qf tc tc
Qf 60
Vstoc ker = (1 − ) × t m × (Q p − Q f ) ×
Qp 1000
Avec Qf en l/s
Qp en l/s
tm en min
16
Après le volet hydraulique dans l’étude de BV qui reste simple !
Il faudra passer à l’étude de Maîtrise d’œuvre; et là ça se corse encore!
En modélisant le remplissage et la vidange de chaque ouvrage!!!
7000 50000
NOM et N° PI 7 Clermont JFO 14/09/2007
45000
6000
Débit total de sortie 40000
(surverse+débit de fuite)
5000 Débit de fuite
35000
Débit d'entrée
Volume en m3
30000
débit en l/s
4000
débit de surverse
25000
Volume bassin
3000
20000
2000 15000
10000
1000
5000
0 0
0 60 120 180 240 300 360 420 480 540 600 660 720 780 840 900 960 1020 1080 1140 1200 1260 1320 1380 1440 1500 1560
Durée en min
17
D’après les projets de MOE en Haute-Normandie en 2005-2007 pour des barrages avec ouvrage de fuite et surverse
Hydrogramme d’entrée
1600
1400
Surverse
1200
1000
800
600
400
200
0
0 60 120 180 240 300 360 420 480 540 600 660 720 780 840 900 960 1020 1080 1140 1200 1260 1320 1380 1440
Débit de fuite
19
Plan
Introduction
Conclusion
Source : OIEau
21
2 2
V = KsR 3
i et Q = K s SR 3
i
avec
Ks : Coefficient de Strickler
S : section mouillée en m2
Section mouillée
R : rayon hydraulique en m = Périmètre mouillé
i : pente en m/m
Q = CS Ri
Avec
C : coefficient donné par 87 R Kb coefficient de Bazin
C=
S : surface mouillée en m2 Kb + R
Parois lisses :
Planches avec des joints mal soignés ; enduit
ordinaire …………………………………………… 80 0,0125
0,16
Bétons lisses ; canaux en béton avec des joints 75 0,0134
nombreux ……………………………………………
Parois rugueuses :
Terre irrégulière ; béton rugueux ou vieux ;
maçonnerie vieille ou mal
soignée ………………………………………………. 60 0,0167 0,85
24
A] Calculs hydrauliques à surface libre en régime permanent et
uniforme (4)
-Section trapézoïdale
-Largeur au fond = 0,5 m 2/1
-Hauteur = 0,5 m 0,5 m
-Pente des berges = 2/1
-Pente longitudinale = 1%
-Coefficient de Strickler Ks=50 0,5 m
26
A] EXERCICE 1 : calcul du débit dans un fossé (surface
libre)
-Section trapézoïdale
-Largeur au fond = 0,5 m 2/1
-Hauteur = 0,5 m 0,5 m
-Pente des berges = 2/1
-Pente longitudinale = 1%
-Coefficient de Strickler Ks=50 0,5 m
Rh =
(0,5 + 2 × 0,5) × 0,5 = 0,274 m
0,5 + 2 × 0,5 1 + 2 2
2
V = 50 × (0,274) 3
× 0,01 = 2,11 m/s
27
28
A] EXERCICE 2 : calcul du débit maximal à surface libre
dans une canalisation
Calculer le débit maximal à surface libre en régime permanent
uniforme dans une canalisation de caractéristiques suivantes :
Canalisation
-Section circulaire de diamètre 300 mm presque en
-Pente longitudinale = 1% charge
-Coefficient de Strickler Ks = 70
0,3
Rh = = 0,075 m
4
2
V = 70 × (0,075) 3
× 0,01 = 1,24 m/s
0,3 2
Qcap = V × S = 1,24 × 3,14 × = 0,088 m 3 /s
4
29
Source : Wikipedia
s : Section de la conduite en m²
g : accélération de la gravité (9.81 m²/s)
h : hauteur d’eau au centre de gravité de la conduite
en m
µ : coefficient de contraction compris entre [0.59 à 0.63]
Généralement pris égal à 0.62 pour un orifice circulaire
31
32
B] EXERCICE : Ecoulement par déversement en charge
700
650
600
L’augmentation du débit
550 avec la hauteur d’eau
Débit (l/s)
2
p
H = V + +h
2 .g ρ .g
« Energie
« Pression » Altitude
cinétique »
V : Vitesse
g : Accélération de la gravité (9.81 m²/s)
p : Pression
ρ : Masse volumique de l’eau (1000 kg/m3 à 4°c)
34 h : Altitude
C] Écoulement en charge dans les conduites (2)
Conservation de
l’énergie :
H1 H2 Perte de charge
∆Hpdc
35
Coefficient de perte de
charge singulière
36
C] Écoulement en charge dans
les conduites (4)
Pertes de
charge linéaires
Pertes de
charge linéaires
Table de Colebrook
Quelques exemples de
coefficients de pertes de
charge singulières
Plan
Introduction
Conclusion
Source : Cemagref,
Rapport d’expertise Seine-
Maritime 2010
Vidange en 24h
42
Les préconisations de l’IRSTEA
Enrobage de la conduite de fond
Références :
Petits barrages de ralentissement dynamique en Seine-Maritime, Cemagref, 2010
Coord. G. Degoutte, 2002, Petits barrages, recommandations pour la conception,
la réalisation et le suivi, CFBR, Coédition Cemagref Editions
43
44
Conception des orifices de fuite
exemple d’ouvrage de fuite externe au corps de digue (2)
Si longue canalisation
Écoulement à surface libre peut se Écoulement par
Transformer en écoulement en charge déversement en charge
(pertes de charge linéaires et/ou
Singulières) -> à éviter
AVAL AMONT
45
46
Conception des orifices de fuite
exemple d’ouvrage de fuite intégré dans le corps de
digue (2)
Nota : pas préconisé par le Cemagref
Vue de profil AMONT
AVAL
Vue du dessus
47
49
1500
débit en l/s
Série3
6000
Volume bassin
1000
4000
500
2000
0 0
0 60 120 180 240 300 360 420 480 540 600 660 720 780 840 900 960 1020 1080 1140 1200 1260 1320 1380 1440 1500 1560
Durée en min
2500 12000
1500
débit en l/s
Série3
6000
Volume bassin
1000
4000
500
2000
0 0
0 60 120 180 240 300 360 420 480 540 600 660 720 780 840 900 960 1020 1080 1140 1200 1260 1320 1380 1440 1500 1560
Durée en min
50
Conception des orifices de fuite
simple ou étagés ? (2)
51
52
Influence de la forme de l’ouvrage sur le débit
de fuite et le temps de vidange
25000
15000
3
Volume en m
Digue avec forte excavation
10000
5000
Digue peu excavée TV = 32 h
0
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4
Hauteur d'eau en m
54
Le Vortex : une
solution
pour tendre vers
un débit de fuite
constant
55
Plan
Introduction
Conclusion
57
Soit :
P probabilité que la crue arrive par an
A=1–P probabilité que la crue n’arrive pas par an
B = AN probabilité que la crue n’arrive pas en N années
N
C = 1 – B = 1 – [(1-P) ]probabilité que la crue arrive en N années
Probabilité de dépassement du débit de crue de projet pour une période de retour donnée.
100%
Période de
90% retour de la
crue de
probabilité de dépassement de la crue de projet
80%
projet :
70% 2
5
60% 10
20
50% 50
75
40% 100
200
30%
500
1000
20%
10%
0%
1 10 100 1000
59 années à venir
Soit :
D = BM = A N*M probabilité que la crue n’arrive pas en N années sur M ouvrages1
E = 1 – D = 1-Bm = 1-( A N*M ) probabilité que la crue arrive sur au moins un des ouvrages en N années
Exemple : pour 40 petits barrages, probabilité de voir la crue décennale dépassée (surverse d’un
ouvrage) pour au moins un barrage
61 Source : Cémagref
62
Les préconisations de l’IRSTEA
Protection de l’ouvrage : respecter les prescriptions du
Comité Français des Barrages et Réservoirs (CFBR).
Période de retour de la crue de projet : « pour cette situation,
on garde une revanche par rapport à la crête du remblai dans sa
partie non déversante »
Période de retour de la crue extrême : « pour cette situation,
la cote de la retenue affleure la crête »
64
Les préconisations de l’IRSTEA
Source : Petits
barrages de
ralentissement
dynamique en Seine-
Maritime, Cemagref,
2010
-> Protection contre le déferlement des vagues se formant sur la plan d’eau
-> Protection contre la période de retour de la crue extrême
65
La crête de
déversement Les bajoyers
Le coursier
Le dissipateur d’énergie
66
La crête de déversement
67
On obtient avec les rapports des coefficients de ruissellement et ceux des coefficients de Montana de Rouen Boos :
25
20
Débit (m /s)
3
15
10
5
0
0 200 400 600 800 1000 1200
Périodes de retour
Choix
4,5 de la période de
retour(recherche
4 de la Q1000 = 3 à 3.9 Q10
3,5 millénale)
Q1000 = 3.4 Q10
3
Qx/Q10
2,5 Puissance
(CEMAGREF)
2 Puissance (SETRA)
1,5 Puissance
(Rationnelle)
1
0,5
0
0 200 400 600 800 1000
Périodes de retour
71
Q = mu.L.H.racine(2gH)
mu : coefficient du débit égal à 0.385 (seuil épais)
L : (lg) largeur de la crête de déversement (m)
g : accélération de la pesanteur égale à 9.81 m.s-2
H : hauteur d’eau amont dans le barrage au-dessus du
seuil (zo-fg)
zo : cote de la surface libre en amont de la digue
fg : cote du seuil déversant
72
Dimensionnement de la crête de déversement (6)
Q = mu.L.H.racine(2gH)
H hc
Vue de profil
mu : coefficient du débit égal à 0.385 (seuil épais)
L : largeur de la crête de déversement (m)
g : accélération de la pesanteur égale à 9.81 m.s-2
H : (zo-fg) zo : cote de la surface libre en amont de la digue
fg : cote du seuil déversant
Hauteur critique :
hc = (zg-fg) zg : cote supérieure de la lame sur la crête de déversement
fg : cote du seuil déversant Vue de face
H = (3/2)hc
hc H
73
Exemple de Dimensionnement de
la crête de déversement (7) Q = mu.L.H.racine(2gH)
75
Q 100 Q 1000
3 3
(m /s) (m /s) 5 10 15 20
1,00 1,93
2,00 3,86
3,00 5,79 Revanche de sécurité de 0,40 m (CEMAGREF) Exemple de Bourville avec
4,00 7,72 Q10 = 6 m3/s .
5,00 9,65 Pour faire passer un
6,00 11,58 Q100 de 12m3/s sur une
7,00 13,51 largeur de 15 m, il faut prévoir
8,00 15,44 une hauteur totale de :
9,00 17,37
10,00 19,30 H totale = H100 + Revanche de
11,00 21,23 Revanche de sécurité + TV
12,00 23,16 sécurité de : Revanche de
13,00 25,09 0,60 à 1,0 m sécurité de : H totale = 0.67 + 0.40 + 0.20
14,00 27,02 0,40 à 0,60 m = 1.27 m
15,00 28,95
16,00 30,88
76
Le dissipateur d’énergie
77
Hd
ya
y2 D
y1
Lb
V = 2 g (0 ,9 (Hd + H + D ) − y1 ) y2
y1
=
1
2
( 1 + 8F 2
−1 )
Q
y1 = y1 : tirant d' eau amont du ressaut
L d .V
V : vitesse en y 1 y 2 : tirant d' eau aval du ressaut
Hd : hauteur de digue F : nombre de Froude
V
H : hauteur de deversemen t F =
g.y 1
y1 : tirant d' eau amont du ressaut
L d : longueur du déversoir
D : P rofondeur du bassin Lb = 6 y 2
Lb : Longueur du bassin de dissipatio n
79
Choix des
revêtements, et
vérifier si les
vitesses en V1 sont
acceptables.
80
Dimensionnement du dissipateur d’énergie
sur paroi rugueuse type matelas Réno (4)
5,5
5
Longueur de la dissipation
4,5
3,5
2,5
2
0 1 2 3 4 5 6
hauteur de la digue
5.5 m de dissipation
2/1
16 m = 12 m digue + 4 m de dissipation
82 3/1
Plan
Introduction
Conclusion
Conclusion
Est-il nécessaire de laminer les crues ?
84
Conclusion
En 2013 (source www.bdcastor.fr) :
- 688 barrages recensés en Haute-Normandie
- pour un volume total de l’ordre de 5 millions de m3
(sur 666 ouvrages renseignés)
-Volume moyen : environ 7 500 m3
-Volume mini : environ 100 m3 !
-Volume maxi : 85 000 m3
- et une hauteur allant de 0,5 à 12m
Nombre et volume des barrages en Haute-Normandie au 25/06/2013
90,
Volume Milliers de m3
80,
70,
60,
50,
40,
30,
20,
10,
0,
0 100 200 300 400 500 600 700
Nombre
85
Plan
Introduction
Conclusion
Hydraulique
Hydraulique générale, A. Lencastre, 1957
Diagnostic, aménagement et gestion de rivières, G. Degoutte, 2006
Barrages
Petits barrages de ralentissement dynamique en Seine-Maritime, Cemagref, 2010
Petits barrages, recommandations pour la conception, la réalisation et le suivi, CFBR, 2002
Guide pour la gestion et la surveillance des petits barrages en Seine-Maritime, DISE 76, 2009
87