Paramètre Caractéristique Du Sol PDF

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Notes de Cours :

Géotechnique : mécanique des sols


Chapitre IV:
Paramètres caractéristiques des sols
Essais d'identification pour déterminer les paramètres de nature (granularité et argilosité) :

1. L’analyse granulométrique ;
2. La sedimentometrie
3. L’équivalent de sable ;
4. L’indice de densité ;
5. La détermination des limites d’Atterberg ;
6. La valeur de bleu de méthylène ;
7. La teneur en matière organique ;
8. La teneur en CaCO3.
1. La granulométrie d’un sol pour les sols grenus (> 0,08 mm).
1.1. Principe

Il s’agit de la mesure de ses grains solides. L’étude granulométrique consiste à déterminer les
proportions relatives pondérales des différentes fractions granulométriques. Elles sont
représentées sur une courbe appelée « courbe granulométrique.

Un tamis est constitué d'une tôle métallique perforée de mailles carrées. Les tamis sont désignés
par la taille des mailles qui est normalisée.

Les tamis sont également repérés par un numéro d'ordre appelé module. Le premier tamis 0,08
mm a comme module le numéro 20, le suivant a le module 21 et ainsi de suite selon une
progression arithmétique de raison 1.

• Le tamisât est le pourcentage en poids des grains qui passe au tamis considéré.
• Le refus est le pourcentage en poids des grains qui sont retenus au tamis considéré.
• Courbe granulométrique : représentation graphique du pourcentage massique

A partir de la courbe granulométrique, on détermine en particulier :

• La dimension des plus gros éléments dmax ;

• Le pourcentage de tamisât inférieur à 2 mm,

• Le pourcentage de tamisât inférieur à 80 μm ;

• Les dimensions dN pour N fixé, N (en pour cent) désigne la dimension des grains dont le
pourcentage N est de dimension inférieure à dN (N = 10, 30, 50, 60 et 90) ;

Analyse Granulométrique
1.2. Coefficient d’uniformité (ou coefficient de hazen) Cu

d
Cu  60
d 30

Où dp est l’ouverture du tamis au travers duquel passe P% (en poids) des grains

Pour Cu > 2, la granulométrie est dite étalée ou bien gradué.


(C’est-à-dire que toutes les tailles de grains entre les plus grosses et les plus fines de ce sol sont
présentes),

Pour Cu < 2, la granulométrie est dite uniforme ou serrée (mal gradué).


Plus la granulométrie est serrée plus la pente de la partie médiane de la courbe est prononcée.
1.3. Coefficient de courbure Cc

d 2 30
Cc 
d10 xd 60
1 dmax 20 mm

2 < 2 mm 66 %

3 < 80 μm 4%

4 d10 0,14 mm

5 d30 0,55 mm

6 d50 1,35 mm

7 d60 1,94 mm

8 d90 6 mm

9 CU 13,8 mm

10 CC 1,11 mm

Exemple d’une courbe granulométrique avec les différents paramètres d’identification

2. Sédimentométrie d’un sol pour les sols fins (< 0,08mm).


Pour les particules fins les forces de surface inter particulaires sont trop importantes (apparition
de la cohésion), et les grains tendent à s’agglomérer. On procède par sédimentométrie, méthode
basée sur l’application de la loi de stockes phénomène de décantation des grains de sol dans une
solution défloculante.
La loi de stockes donne la vitesse limite d’une particule sphérique descendant sous l’action de la
pesanteur dans un milieu visqueux.

Cette vitesse est proportionnelle au carré du diamètre de la particule, les particules les plus
grosses se déposent plus rapidement.
(   0 )  d 2
v s
18  

η : étant la viscosité dynamique de l‘eau à la température de l’expérience (η = 1 centpoise à 20°).


γo : le poids volumique du liquide (eau + défloculant)
d : le diamètre du particule sphérique

On procède expérimentalement en mesurant la densité de la solution à différents niveaux en


fonction du temps à l’aide d’un densimètre. En introduisant la notion de diamètre équivalent dy
(les particules n’étant en réalité pas sphériques, mais plutôt aplaties) on peut calculer à partir des
mesures de densité, le pourcentage y en poids de sol sec, des particules de dimensions inférieures
ou égales à dy.

3. Equivalent de sable
PRINCIPE : On place dans une éprouvette graduée un volume donné d’un échantillon de sol, puis un
mélange d’eau et de solution floculant destinée à mettre en suspension les fines argileuses. Après
agitation et repos, on mesure h1, h’2 et h2.

La valeur de l’équivalent de sable (ES) est le rapport multiplié par 100, de la hauteur de la partie
sableuse sédimentée h2, à la hauteur totale du floculat et de la partie sableuse sédimentée h1.

Fraction < 5 mm
ESV (visuel) = 100 . (h'2 / h1)
ES (piston) = 100 . (h2 / h1)

Cet essai caractérise la propreté du sol ou par opposition le degré de pollution du sol par la phase
argileuse ou limoneuse présente.

Eau
Fines
Sable après
repos
h1
h’2 h2 Piston
ES ( PISTON )  x100 h2
h1
VALEURS DE ES :

ES OBSERVATIONS
 100 Sable de laboratoire - inexistant à l’état naturel
70 à 80 Sable exceptionnel et très propre - apte à la confection des bétons
60 à 70 Sable légèrement argileux - excellent en technique routière
50 Limite inférieure d’emploi en couche de base
20 à 25 Sable très argileux - impropre aux couches de chaussées.

On retiendra :

EN CONSTRUCTION ES > 70 - 80
EN TECHNIQUE ROUTIERE ES > 30 - 40

4. L’indice de densité
Pour donner une idée de l’état de compacité dans lequel se trouve un sol grenu à l’état naturel, on définit
l’indice de densité (ID) ou densité relative (Dr) :

emax  e
ID 
emax  emin

emin : indice des vides dans l’état le plus compact ;


emax : indice des vides dans l’état le moins compact (le plus lâche) ;
e : indice des vides en place (en général, pour un sable 0,4 <e <1)

L’essai consiste à mettre en place le matériau séché dans un moule de volume connu, selon une
procédure bien définie (avec une hauteur de chute nulle). On peut ainsi calculer son poids
volumique minimal. Une surcharge statique de 10 kPa est ensuite appliquée afin de procéder au
compactage de l’échantillon par vibration. On calcule alors son poids volumique maximal.
5. Limites D’Atterberg

(Du nom d’un pédologue suédois) ; ce sont des teneurs en eau limites qui définissent des
changements d’état physique des sols. Les limites d’Atterberg servent à classifier les sols fins
(< 80 μm). On définit :

 la limite de liquidité wL : est la teneur en eau au-dessus de laquelle le sol se comporte


comme un semi-liquide et s’écoule sous son propre poids ;
 la limite de plasticité wp : est la teneur en eau en-dessous de laquelle le sol perd sa
plasticité et devient friable ;

5.1. Détermination de la limite de liquidité wL

L’essai des limites d’Atterberg se fait sur la fraction du matériau appelée mortier, qui passe au
tamis de 0,40 mm. L’échantillonnage se fait sur matériau non séché à l’étuve, une quantité
suffisante de matériau devant être tamisée pour obtenir 150 à 200 g de mortier. Avant le tamisage
le matériau doit être imbibé pendant au moins 12 heures. Il faut préparer une pâte bien
homogène.

5.1.1. Méthode de la coupelle de Casagrande (norme NF P 94-051)

Remplir la coupelle de l'appareil de Casagrande de la manière suivante :


la pâte recouvre le fond de la coupelle, sauf sur une partie d'environ 3 cm et son épaisseur est, au
centre, de l'ordre de 15 à 20 mm.
Partager la pâte en deux au moyen de l'outil à rainurer.

Fixer délicatement la coupelle sur le support métallique de l'appareil de Casagrande.

Noter le nombre N de chocs nécessaire pour que les lèvres de la rainure se rejoignent sur une
longueur d'environ 1 cm.

La limite de liquidité wL est la teneur en eau du matériau qui correspond conventionnellement à


une fermeture sur 1 cm des lèvres de la rainure après 25 chocs.
5.2. Détermination de la limite de plasticité wp

La mesure de limite de plasticité s’effectue après celle de wL.

On prend un échantillon trop humide qu’on dessèche en le malaxant et en l’étalant sur le marbre.
On forme une boulette de l’échantillon et, à l’aide d’une plaque ou a la main, on roule
l’échantillon sur le marbre de façon à former un rouleau qu’on amincit progressivement jusqu’à
ce qu’il ait atteint 3 mm de diamètre et 10 à 15 cm de longueur.

La limite de plasticité wP : est la teneur en eau conventionnelle d'un rouleau de sol qui se fissure
au moment où son diamètre atteint 3,0 mm plus au moins 0,5 mm.
5.3. Indice de plasticité :

I p  wL  wP
Les valeurs de wL, wP et Ip sont en fonction de la proportion de l’activité des particules argileuses
contenues dans le sol

INDICE DE PLASTICITE DEGRE DE PLASTICITE


0 < Ip < 5 Non plastique (l’essai perd sa signification dans cette
zone de valeurs)
5  Ip < 15 Moyennement plastique
15  Ip < 40 Plastique
Ip  40 très plastique

ORDRE DE GRANDEUR DE WL ET IP POUR SOLS COURANTS

SOL WL IP
SABLE 10 à 20 5 à 10
SABLE LIMONEUX 10 à 30 5 à 15
SABLE ARGILEUX 15 à 40 10 à 20
LIMON 50 à 80 15 à 25
ARGILE LIMONEUX 60 à 100 20 à 30
ARGILE PLASTIQUE 80 à 150 > 30
ARGILE TRES PLASTIQUE > 150 > 50

5.4. Indice de consistance :


L’indice de consistance est donné par la relation :

wL  w
Ic 
IP
w étant la teneur en eau naturelle du sol.
L’indice de consistance permet de caractériser l’état du sol fin. La consistance peut varier dans de
larges limites avec :
o La quantité d’eau interstitielle que contiennent ses pores,
o L’épaisseur des couches d’eau absorbée qui enrobent ses grains.
6. Essai au bleu de méthylène

Evaluer la richesse en argile d'un sol en mesurant sa capacité d'adsorption de molécules de bleu
de méthylène.

On le vérifie en déposant une goutte sur un papier buvard : le centre de la tâche est bleu vif
(argile ayant absorbé le bleu) et l'auréole de la tache reste incolore.

A partir d'une certaine dose de bleu, l'auréole se colore aussi : c'est le signe que toute l'argile a
épuisé sa capacité d'absorption. La quantité de bleu consommée est donc une indication de la
quantité d'argile. La valeur de bleu (VBS) s'exprime par la quantité de bleu en grammes
consommée par 100 grammes de fines.
7. Teneur en matière organique
La teneur en matières organiques (MO) est le quotient de la masse de matières organiques
contenues dans un échantillon de sol par la masse totale.
Les sols organiques comprennent notamment les vases, tourbes, alluvions récentes ainsi que la
terre végétale.
C’est un essai intéressant du point de vue de la compressibilité, car les matières organiques sont
toujours très compressibles.
Un sol peut être considéré comme organique lorsque MO > 3%. Au-delà de 3% de MO,
l’utilisation des sols en remblais peut engendrer des problèmes de tassements à long terme.
La détermination de la teneur pondérale en matières organiques (MO) se fait :
- Soit par une méthode chimique (NF P 94-055) Cette méthode consiste à doser le carbone
organique en oxydant les matières organiques. C désignant la teneur massique en carbone
organique on en déduit la masse totale des matières organiques MO = 1,7C en supposant
qu’en moyenne les matières organiques contiennent 58,8% de carbone organique.
- Soit par calcination (XP P 94-047) Cette méthode consiste à sécher un échantillon de sol
dans une étuve à 105°C puis à le passer au four à 550°C pour brûler la matière organique.
La perte au feu est le rapport de la masse de matière organique brûlée sur la masse totale
sèche des particules minérales et organiques.
- L’essai Van Post (norme NF P 94-058) permet d’apprécier l’état de décomposition des
matières organiques ou d’humification des sols organiques. Il s’applique à tous les sols
fins ayant une teneur pondérale en matières organiques supérieure ou égale à 10% (%
déterminé sur les éléments inférieurs à 2 mm)

Classification des sols selon leur teneur en matières carboniques


8. Teneur en matière organique

La teneur massique en carbonates d’un sol (ou roche) est, par convention, le rapport entre la
masse de carbonate CaCO3 contenue dans le sol (ou roche) et la masse du sol sec (ou roche
sèche) La détermination se fait par décomposition du carbonate de calcium contenu dans le sol (la
roche) par l’acide chlorhydrique.
L’essai de calcimétrie se réalise au calcimètre Dietrich-Fruhling ou calcimètre Bernard (NF P 94-
048) .

CaCO3 + 2 HCl ---> CaCl2 + H2O + CO2

Le calcimètre de Bernard
Le calcimètre de Bernard
Une masse m de sédiment broyé finement et sec est pesée. En général : 1, 0,5 ou 0,2 g. Il est
introduit dans un erlenmeyer dans lequel on place un tube à essai contenant HCl.

On ferme l’erlenmeyer et note le volume V0 le long du tube gradué.


Le tube à essai renversé, la réaction se produit :

CaCO3 + 2 HCl ----------------> CO2 + H2O + CaCl2

La quantité de CaCO3 contenue dans l’échantillon s’obtient en mesurant le volume de CO2


dégagé entre le début : V0 et la fin de la réaction : V1.
Ce qui n’est pas attaqué par l’acide chlorhydrique est constitué par les éléments insolubles :
argiles, quartz, ...
La teneur en CaCO3 est un bon indice de sa résistance mécanique et de sa sensibilité à l’eau.
Suivant la valeur de cette teneur, le comportement du sol évolue depuis celui d’une argile jusqu'à
celui d’une roche (calcaire), la valeur de transition étant aux alentours de 60%.
Selon le pourcentage de CaCO3 que contient la roche on distingue :

La dolomite étant l’équivalent magnésien de la calcite, la roche correspondante s’appelle la


dolomie (CaMgCO3). La plus part des dolomies proviennent de la transformation de calcaires.
Chapitre V
Classification des sols
1°/ Intérêt d’une classification
L’intérêt d’une classification est de donner une première idée du comportement mécanique du sol
étudié elle permet ainsi d’éveiller l’attention des études préliminaires ou les avant-projets et
d’utiliser ensuite judiciairement les crédits affectes a la reconnaissance de cause le type le
nombre et l’emplacement des essais plus complexes de laboratoire ou in situ qui seront ensuite
exécutés.

Enfin dans le cas des ouvrages où l’expérience pratique s’impose encore sur le calcul (choix des
structures en géotechnique routière par exemple)

La classification d'un sol consiste à regrouper les sols qui ont une nature, un état, un
comportement similaires par rapport à une application géotechnique particulière : géotechnique
routière fondations, génie parasismique….
Les principales classifications utilisées en géotechnique sont :
La classification U.S.C.S. (Unified Soil Classification System) : mise au point par le Pr
Casagrande à l'Université de Harvard en 1942 pour la construction d'aéroports militaires, la
classification USCS est aujourd'hui largement utilisée dans divers domaines du génie civil et
constitue un standard international.
La classification L.P.C (Laboratoires des Ponts et Chaussées) est adaptée de la classification
U.S.C.S.
La classification GTR (Guide Technique pour la Réalisation des remblais et des couches de
forme - septembre 1992) : utilisée dans les travaux de terrassement est aussi très largement
répandue.
2°/ La classification LCPC : Laboratoire Central des Ponts et Chaussées :
Cette classification utilise les résultats fournis par la granulométrie et les limites
d’ATTERBERG, ainsi quelques essais complémentaires.
Sols à granulométrie uniforme
Lorsque les dimensions des grains sont peu différentes, on adopte la classification déjà donnée
Sols pulvérulents dmoy > 20 µ (cailloux; Graves gros; sable; sable fin)
Sols cohérents dmoy < 20 µ (limon, argile)
En fait les limons ne se différencient des argiles que par les valeurs des limites d’ATTERBERG
comme indiqué ci-après.
Sols à granulométrie non uniforme
Sols grenus dont 50 % des éléments en poids ont un diamètre > 80 µ.
Sols fins dont 50 % des éléments en poids en un diamètre > 80 µ.
Sols organiques dont la teneur en matière organique est élevée.
Elle utilise les résultats des essais d’ATTERBERG par intermédiaire de l’abaque de plasticité de
CASAGRANDE
La classification LPC est résumée dans les tableaux suivants :

CALSSIFICATION DES SOLS GRENUS


définitions sym conditions Appellations
Gb
Cu = D60 / D10 > 4 Grave propre
-5 % < 0.08 mm

GW
Et Cc = (D30)² / (D10 x D60) compris entre 1 et 3 Bien graduée

Gm Grave propre
+ 50 % : D >2mm

Gp Une des conditions de Gb Mal graduée


Non satisfaire
graves

+ 12 % : <0.08

GL
Limite d’ATTERBERG au-dessous de A Grave limoneux
GM
mm

GA
Limite d’ATTERBERG au-dessus de A Grave argileux
GC

CALSSIFICATION DES SOLS GRENUS


Définitions sym Conditions Appellations
Sb Cu = D60 / D10 > 6 Sable propre
0.08mm
-5 % <

SW Et Cc = (D30)² / (D10 x D60) compris entre 1 et 3 Bien gradué


+ 50 % : D < 2mm

Sm Une des conditions de Sb sable propre


Sp Non satisfaire Mal gradué
sables

SL
<0.08mm

Limite d’ATTERBERG au-dessous de A


+ 12 % :

Sable limoneux
SM

SA
Limite d’ATTERBERG au-dessus de A Sable argileux
SC
Lorsque 5 % < % inférieur à 0.08 mm <12 on utilise un double symbole
Diagramme de Casagrande pour les sols fins

3°/ Procédure d’identification des sols


La procédure de l’identification se fait comme suit :
▪ On commencera toujours par une observation préalable de
l’échantillon : (couleur, odeur, homogénéité, présence de coquilles,
de débris végétaux, etc...).
▪ On passera ensuite à la mesure des paramètres physiques : γs (au
pycnomètre), teneur en eau  , indice des vides e (par mesure
directe ou à l’aide d’une balance hydrostatique ). On pourra en
déduire les autres caractéristiques physiques.
▪ On procédera ensuite à la détermination de la granulométrie : Par
tamisage à sec s’il (n’y a pas d’éléments fins) : Par voie humide
(tamisage sous l’eau) dans le cas contraire.
▪ On comptera l’essai par la sédimentométrie sur la fraction < 100
µm. En précisant bien le mode de dispersion et la nature du
floculant.
On en tirera :

 Le coefficient d’uniformité de HAZEN : Cu = d60 / d10 Eventuellement le coefficient de


courbure : Cc = (d30)² / (d10 x d60). Le diamètre efficace d10.
 Le pourcentage des éléments inférieurs à 2 µm (teneur en argile) par rapport au poids total du
mortier (éléments <0.40mm).
 On terminera en déterminant sur le mortier les limites de liquidité et de plasticité, d’où l’on
déduira IP, et on reportera le résultat sur l’abaque de plasticité de CASAGRANDE. On
pourra également en déduire l’activité du mortier.
 Essai d’équivalent de sable particulièrement utilisé en géotechnique routière : On a donc
théoriquement : ES = 0 argile pure - ES = 20 sol plastique
ES = 40 sol non plastique - ES = 100 sable pur et propre
En pratique, cet essai n’est réalisé que sur des sols grenus pour lesquels la détermination des limites
d’ATTERBERG est difficile et imprécise. On a donc en général : ES >30.

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