1 - Psychologie de L'enfant
1 - Psychologie de L'enfant
1 - Psychologie de L'enfant
SÉRIE 03
PLAN DE LA LEÇON :
I. DEUXIEME ENFANCE DE 3 À 6ANS
1- Développement Physique
2- Développement Sensori-Moteur
3- Développement Socio- Affectif
4- Développement Intellectuel
5- Développement de la personnalité
6- Les Risques Physiques de la deuxième Enfance
7- Les Risques Psychiques de la deuxième Enfance
De 3 à 6 ans
Caractéristiques Besoins activités
L’enfant à l’âge de 3 à 6ans oriente spontanément toutes ses activités vers le jeu. Il jette par
exemple les blocs dans toute les directions plutôt que les utiliser pour construire une tour.
Quand il joue dans le sable il ne construit pas un château, mais il touche, il lance le sable, il
exerce ses fonctions sensori-motrice et en retire une certaine satisfaction. Ces jeux sont
fonctionnels (3-4 mois à 3-4 ans).
Quand l’enfant joue au facteur, à l’épicier,...il imite des actes en effectuant des
mouvements ayant une signification sociale. Ce sont les jeux de fiction (2-5 ans).
Si l’enfant écoute une histoire qu’on lui raconte, s’il regarde des images dans un livre ou à la
télévision, il s’agit alors de jeux de réception (2-5 ans). Dans les jeux de construction (3-7
ans), l’enfant éprouve le maximum de plaisir dans ce qu’il construit plutôt que dans ce qu’il
fait présentement. Quelle joie en effet que celle de l’enfant qui a terminé son puzzle,
accompli son dessin...
Remarque : À 3 ans, les enfants interrompent fréquemment leurs jeux pour diverses raisons :
parler, changer d’activité... Cette instabilité disparaît pratiquement à l’âge de 6 ans, époque
où l’action est essentiellement stimulée par le but à atteindre.
Le développement de la perception (syncrétisme perceptif) :
Beaucoup d’enfants de 4 ans (bien avant l’âge de la lecture) sont capables de reconnaître des
livres qu’ils apprécient, même les pages où sont indiquées leurs histoires préférées. Un
auteur, Clarapéde, a appelé cela Syncrétisme : première vue générale compréhensive, mais
malheureusement obscure et incorrecte où tout est entassé sans distinction.
Le globalisme : (l’enfant centre sa perception sur le tout) On présente à l’enfant des
dessins constitués de 2 ou plusieurs objets dont les lignes sont enchevêtrés et on leur
demande de contourner à l’aide de couleurs différentes les différents objets qu’ils
voient. Les réussites varient avec l’âge. On peut aussi leur présenter des dessins
d’animaux composites (composés de parties d’animaux différents) et leur demander de
dénommer le croquis.
b) La juxtaposition : (l’enfant est attentif aux parties) Les enfants de 4 à 6-7 ans
dessinent des détails, mais simplement juxtaposés, sans forcément de liens. Ex : une
maison (la maison ne tient pas debout, mais l’enfant y a représenté toutes les tuiles,
les volets, les rideaux...).
3.1- Présocialisation : Tendance à aller vers l’autre se développe de 2-3 ans à 7-8
ans. L’enfant désire être avec les autres. Jusqu’à 4 ans les échanges restent très
limités et les rares actions communes sont commandées par le matériel. Il y a plus
souvent juxtaposition de sujets indépendants les uns des autres (les enfants jouent
à la même chose, mais chacun pour soi). À partir de 4 ans, les interactions se
multiplient. Les enfants commencent à agir ensemble et à poursuivre des fins
constructives. Séquence de collaboration plus fréquente et plus durable
3.2- Développement du jugement moral : (selon Piaget) Dans ses jugements
d’une maladresse ou d’un vol, l’enfant tient compte du résultat matériel (celui qui
a plus cassé est plus coupable). Le réalisme moral de l’enfant de moins de 6 ans est
aussi la conséquence de la contrainte de l’adulte et du respect unilatéral (avec ses
pairs, camarades, frères...) Il croit à une justice immanente. La sanction juste est
la sanction expiatoire. Elle est même nécessaire et d’autant plus efficace qu’elle
est sévère. La Développement du jugement moral nécessité de la sanction conduit
l’enfant à une attitude de responsabilité.
Phase de pré-socialisation
(Tendance à aller vers
l’autre) : -Connaissance de jeux collectifs :
l’autre, passage du Il ou Elle Besoin de justice théâtraux, sportifs,
au prénom -développement …
des relations sociales -
commence à appréhender le
concept de partage - jeux libres dans les
apprentissage de la vie en Encore besoin de jouer espaces aménagés
collectivité Développement seul à son rythme et à
du jugement moral Période sa guise.
de la morale « hétéronome jeux comportant
Développement
», c’est l’adulte qui doit des règles : Petits
social
expliquer les valeurs, édicter chevaux, …
les règles, donner les limites
et les exigences nécessaires,
l’enfant s’y soumet sans jeux de fiction
beaucoup d’esprit critique (médecin, …)
possible. Prise de conscience
de sa différence sexuelle
Développement de sa pensée
Développement du langage
verbal Développement de la
participation Égocentrisme
limite coopération.
La deuxième enfance est la période préopératoire, elle est marque par l’apparition de la
représentation symbolique qui consiste à élaborer "en pensée" des images à partir des objets
ou des mouvements du monde réel. Elle s’achève par la pensée intuitive qui se caractérise
par la concentration de l’enfant sur l’apparence des choses et par l’absence de raisonnement
logique. Exemple : un enfant, qui à cette époque, entend pour la première fois le bruit du
tonnerre peut penser que quelqu'un a fermé bruyamment une porte dans la chambre voisine.
Il assimile alors cette nouvelle expérience et réajuste ses idées sur les bruits et leur origine,
comme on distingue à cette période l'âge préscolaire (3-6 ans), âge de maturation et
de socialisation.
De 3 à 6 ans
Développement de la fonction
symbolique avec un système
de représentation mentale activités artistiques :
des objets et des êtres dessins, sculpture, …
(passage du gribouillage au jeu symbolique :
dessin réel) puis, l’enfant dinette, marchande
passe d’une pensée Besoin de savoir : activités sur la durée :
symbolique à une pensée pourquoi ? qui ? quoi jardinage, … inventer
intuitive (concentration de ? … des histoires, répéter
l’enfant sur l’apparence des des comptines et des
Développemen choses et par l’absence de chansons, jouer avec
t intellectuel raisonnement logique) Grande les mots, … jeux de
curiosité Acquisition des fiction (à faire
notions temporels Acquisition semblant) : dînette, …
du langage et de son
vocabulaire Développement
de l’imaginaire, mais
imagination encore fertile et
encore interpénétration entre
l’imaginaire et le réel . Goût
pour le merveilleux et le
magique.
Situation œdipienne
Période de latence
Stade phallique
→ (+oral, +anal, → Stade génital
(+oral, +anal)
+phallique)
2. Problématique Samia
= Questionner le
réel
Réda
Malheureusement, certains troubles ne peuvent pas être traités par quelques séances de thérapie
uniquement. Le bégaiement, la dyspraxie... il s'agit là de troubles physiques qui peuvent être
amplifiés par des facteurs psychologiques mais qui sont avant tout moteurs. Un traitement s'avère
parfois nécessaire. Quoi qu'il en soit, les parents ne doivent en aucun cas culpabiliser, ce n'est
pas une question d'éducation.
Enfin, un dernier phénomène qui peut engendrer des troubles du comportement : l'enfant roi.
Aujourd'hui, toutes tournes autour de l'enfant, les parents vivent pour lui, tout lui est offert sur
un plateau d'argent. Le risque ? Que la prunelle de vos yeux pense que tout lui est dû, objet
comme personne. Imaginez les difficultés d'intégration et les problèmes relationnels en
grandissant...
Pour en savoir plus, consultez notre dossier et inspirez-vous de la méthode Françoise Dolto : il
faut parler à nos enfants !
Des services d’orthophonie peuvent être obtenus dans la plupart des centres hospitaliers,
dans les centres de réadaptation, dans les écoles ainsi que dans certains CLSC et en pratique
privée. Les enfants peuvent être référés en orthophonie dès l’âge d’un an.
Il est aussi plus à risques d’éprouver des problèmes académiques sévères. Toutes ces
difficultés sont souvent associées à des problèmes de comportement qui résultent des
frustrations vécues quotidiennement par l’enfant lorsqu’il ne réussit pas à comprendre les
autres et/ou à exprimer ses besoins.
2- Le développement sensori-moteur
2.1- Le développement moteur :
Les progrès moteurs de l’enfant de 6-12 ans se manifestent de plusieurs façons
complémentaires :
La coordination des mouvements augmente (maîtrise des mouvements de l’écriture,
manipulation de certains outils, exécution de certains mouvements gymniques, pratique de la
danse...) La force s’accroît pendant cette phase de façon considérable (le goût pour les jeux
violents en est la preuve) La rapidité, la précision, l’endurance se développent d’une manière
très marquée (jusqu’à 13-15 ans) et se manifestent dans les jeux de compétition.
La période de 6-12 ans est l’âge scolaire. La vie en groupe y prend une importance croissante.
Les possibilités motrices permettent aux enfants (garçons notamment) de se mettre en
valeur, de se mesurer à des "rivaux".
À partir de 10 ans tout le cerveau est myélinisé. On a observé que lors d'apprentissages, cette
myélinisation se déclenche à nouveau chez l'adulte. Les transformations sont plus qualitatives
que quantitatives. Au plan des habiletés motrices, l'enfant ne peut réaliser aux différents
âges que ce que lui autorise sa maturation nerveuse.
6-9 ans : Intérêt aux techniques sportives, la maîtrise gestuelle s'affirme, solliciter toutes
les facettes de la motricité.
9-12 ans : Apprentissages moteurs les plus complexes, l'exercice rend le corps plus
vigoureux. Les expériences motrices les plus diversifiées favorisent la maturation du
cerveau. L'essentiel se joue de la naissance à 14 ans.
Socialité : L’enfant présente à partir de 6 ans des comportements socialisés : respect des
autres, conscience de leurs qualités, collaboration, préoccupation d’autrui... Vers 8 ans,
l’enfant passe de l’égocentrisme à l’aptitude à se mettre à la place de l’autre dont il
commence à saisir les intentions.
b- Développement affectif :
Pour Freud, période de latence : période calme, évolution discrète. Vis-à-vis des 2
parents : tendresse, affection, désir d’être grand et de s’affirmer positivement de
manière conforme à son sexe.
Les réactions émotionnelles sont plus modérées avec l’intériorisation de l’image qu’on
donne de soi. Il n’extériorise plus tous ses sentiments, les vrais mensonges apparaissent.
La conscience morale s’intériorise de plus en plus aussi.
7 ans : une certaine intériorité s’installe : il approfondit, il se réfugie dans des
endroits tranquilles, il recherche une intimité psychique.
Diminution du prestige parental (jeu des devinettes) L’adulte doit ajuster son autorité à
l’image plus réaliste que l’enfant se fait des parents. Il faut accepter des rapports plus
enrichissants : accepter de discuter, argumenter, accorder plus de confiance.
Attention : Si l’enfant a besoin du groupe, il a aussi grandement besoin d’une sécurité
familiale et de partager des activités avec les parents.
8 ans : regrets, remords, sensibilité aux sentiments d’autrui. Les objets ont une
valeur personnelle, servent d’échange. Ségrégation des sexes, taquineries, exhibition.
9 ans : comportement plus raisonné et raisonnable, il a des objectifs, ne suit plus ses
impulsions, a une certaine intériorité directrice.
4- Le développement de la personnalité :
De 6 ans a la puberté :
4.1 - La phase de latence :
Mise en sourdine de la sexualité (variable selon les cultures.) Toutefois tous les modes de
plaisir antérieurs sont utilisés (à bas bruit) L’enfant se trouve peu à peu disponible pour
les apprentissages scolaires : entrée au CP, et cursus primaire.
Les enfants qui restent exagérément attachés sur un mode œdipien à un parent ont des
difficultés à rentrer dans les apprentissages.
Sites Web:
-www.chez.com\sylviecastaing\develoliens.htm
- www.medecine.univ.paris7.fr\PCEM1\cours\psychologie\
-www.lueur.org\textes\dossier\developpement_psychologique_3-6ans.html
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