2-Organisation Des Activites Quotidienne VU
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SÉRIE 02
OBJECTIFS PÉDAGOGIQUE :
À l’issue de cette leçon, le stagiaire doit être capable de déterminer les différentes étapes de
dessin et peinture.
PLAN DE LA LEÇON :
I- DESSIN ET PEINTURE
Enfin, les recherches portant sur la signification des dessins qui regroupent les travaux
cliniques et interprétatifs, Mongestern, 1937 ; Hammer, 1958, ainsi que l’élaboration
d’épreuves projectives comme le dessin de l’arbre de Stora (1963) ou le dessin du groupe
par Habraham (1963).
De nombreuses classifications par stades ont été proposées pour rendre compte de l’évolution
du dessin. Nous distinguons avec le schéma de Luquet : une phase de gribouillage ou l’enfant
s’exerce avec joie à tracer des formes. Une phase de réalisme enfantin. Et une phase de
réalisme visuel.
Tous ces progrès : limitation de la ligne continue, hachurage (vient du mot hachure : trait,
rayure qui permet de créer des ombres sur un dessin), ralentissement du geste, permettent
donc le passage du trait continu, ample (extensif, très étendu) et incontrôlé au trait
discontinu, court ou répété, linéaire ou en boucle.
Ce perfectionnement du contrôle moteur va permettre le développement du contrôle visuel.
Dessin hachurage
L’étape suivante est caractérisée par l’apparition du « contrôle double : ou contrôle de départ
et d’arrivée », ou l’enfant peut commencer son trait de dessin à partir d’un point précis et le
guider jusqu’à aboutir un autre point déterminé dans l’espace (d’arrivée).
A ce terme de pratique de connaissance l’enfant peut compléter un dessin existant et tracer
une figure, une forme ouverte en suite la fermer en reliant les deux extrémités du dessin
figuratif. « Ce double contrôle permet à l’enfant l’enrichissement des formes : des polygones,
des ébauches de carré ou de triangle, des ovoïdes, des cercles…
2.9-Dessin et perception :
L’image serait le reflet naturel de l’objet, s’il y’a un rapport d’identité entre l’objet et
l’image que nous en formons, il y’aura un rapport du même ordre entre l’image mentale et
l’image reproduite. L’art de la peinture devient l’art du trompe-l’œil, selon le grand
théoricien de la renaissance « Alberti » : « la fonction du peintre consiste à circonscrire et à
peindre sur un panneau ou un mur donné, au moyens de lignes et de couleurs, la surface
visible de toute espèce de corps, de sorte que, vu à une certaine distance et sous un certain
angle, tout ce qui sera représenté apparaisse en relief et ait exactement l’apparence du
corps même ».
Dans le dessin d’enfant qui donne l’illusion du réel seraient l’expression d’un double défaut :
incapacité de bien percevoir les choses et impossibilité de donner l’exacte transcription
graphique. Cet aspect déficitaire du dessin d’enfant est interprété par les premiers
observateurs par un nombre de manques : manque d’adresse motrice, manque d’attention,
instabilité,…
2.10-DESSIN ET ECRITURE :
Le dessin est en fin de compte un type d’écriture, un langage d’image ou nous pouvons
formuler par des mots ce que représente l’image.
Et comme nous fait rappel l’histoire de l’écriture que l’entremêlement du langage et de
l’écriture n’est que le terme d’une évolution : « si l’on met à part l’écriture alphabétique, au
sujet de laquelle les sujets divergent, la plupart des autres écritures : aztèque, proto-
indienne, suméro-acadienne, égyptienne, …, utilisent essentiellement comme signes des
dessins ou des déformations de dessin. On peut dire que c’est la pictographie, c’est-à-dire la
représentation concrète des objets, qui leur a fourni la plus grande partie de leur matériel ».
Historiquement l’écriture nait d’une rencontre entre la chose dessinée et le mot. Il semble
bien que la représentation des choses par leur image ait eu au départ valeur de message, et
cette image s’est évolué vers une schématisation croissante. L’histoire de l’écriture est
l’évolution progressive du symbole graphique, d’abord idéogramme (symbole de mot), puis
signe phonétique (symbole de la syllabe), puis de la lettre. L’image dispose de deux registres
d’expressions : l’un constitue son pouvoir de représenter un objet dans une situation donnée,
et de se constituer comme signe de cet objet et signe de la relation de cet objet à ce qui
l’environne. L’autre est le pouvoir expressif que l’image acquiert par le simple agencement
formel (organisation).
Le cercle, la ligne verticale ou horizontale, la ligne brisée ont valeur de signes comme le
rouge et le bleu selon le mot de Gaston Diehl : « Tout est signe dans une étoile. Et quelques
taches colorées, de simples traits peuvent inclure en eux-mêmes (…) une force expressive
2.11-Dessin et personnalité :
Dans son dessin, l’enfant révèle non seulement certaines aptitudes pratiques (habileté
manuelle, qualités perceptives, bonne orientation dans l’espace) mais surtout des traits de sa
personnalité : ses réactions émotionnelles, ses attitudes affectives.
« La projection à l’œuvre dans les techniques projectives n’est autre chose que l’acte
perceptif lui-même ». (Selon l’étude des tests, d’après Roger Muchielli).
Et quand l’enfant raconte ce qu’il voit sur une image aux formes ambiguës, il projette
littéralement sa manière de voir. L’enfant se projette dans le dessin, qu’on peut donner un
portrait psychologique sur l’enfant à partir de son dessin : le geste graphique, le choix des
formes et des couleurs représentent la valeur expressive du dessin qui nous révèle et nous
exprime certains éléments de l’état émotionnel de l’enfant, le dessin de l’enfant aussi nous
révèle des sentiments et des pensées inconscientes de l’enfant. Il nous livre progressivement
(au cours de son développement intellectuel et socio-affectif) des produits de son
imagination : nous révèle ses centres d’intérêts, ses soucis, ses gouts - une valeur narrative
du dessin – dont ces trois modes portent sans doute des dimensions de la personnalité de
l’enfant. Elle nous montre la manière dont l’enfant à travers les choses, vit les significations
symboliques qu’il leur prête. C’est l’ensemble de son monde imaginaire qui se reflète dans
Le modèle du dessin
à gauche
Le copiage du modèle de
dessin par l’enfant à droite
Motricité
signalée par
l’articulation
En commençant un travail de dessin il faut d’abord avoir l’idée qui forme la conception du
dessin : voir la beauté du modèle, déterminer ce qu’il faut montrer au spectateur à travers le
dessin. L’art visuel donne comme particularité à l’artiste (au dessinateur) de pouvoir
imprimer ses pensées et ses sentiments dans son œuvre (dessin, sculpture, tableau…). La
représentation artistique est un dépositaire d’une information sensorielle qui crée une
atmosphère émotionnelle et influence imperceptiblement et discrètement l’être humain.
3.5-L’achèvement :
- La synthèse
- La remise en point des relations tonales
- La subordination des détails.
La succession des étapes dans l’élaboration des dessins d’études et ceux de la création doivent
être similaires. La différence se trouve dans le fait que le dessin d’études est étendu dans le
temps parce- qu’il s’agit du processus de l’apprentissage. Quant au dessin créatif, c’est le
contraire, il est fait rapidement.
MES 0709/CYCLEII/SERIE02 MES0709.02.02.2.2 «PROPRIÉTÉ CNFEPD » 15
4- Les principes de peinture :
- Conception : Esquisser, dessiner ;
- Dessiner avec le pinceau de peinture ;
- Relation de couleur : Appliquer la première couche ;
- Travailler sur les détails : Identifier les détails principaux et les détails secondaires.
L’accomplissement du travail s’achève quand les détails varient entre leur
signification, leur importance et leur degré d’exécution : exemple dans un portrait, le
plus important des détails est généralement les yeux, après ça sera le nez, la bouche,
le menton, ensuite le front et le cou. Par suite, créer une variété de traits de bords
concernant la silhouette, la face, les cheveux et les vêtements ;
- Ajustement des couleurs ;
- Définition des bords ;
6- TECHNIQUES DU DESSIN :
6.1- Les techniques graphiques : Ces techniques concernent le graphisme et le
dessin géométrique :
Le trait en noir et blanc : le crayon, le crayon et le fusain, l’encre.
Le trait et la couleur : la sanguine, le pastel.
6.2- Les techniques picturales : Ces techniques concernent le dessin pictural
d’illustration et d’observation :
L’aquarelle ;
L’encre de couleur ;
La gouache ;
La peinture acrylique ;
Lavis (Procédé de dessin où l’encre délayée dans l’eau).
a- la perspective cavalière : qui est un outil qui permet de représenter sur une
feuille de papier (en deux dimensions) des objets qui existent en volume (trois dimensions).
Cette représentation ne présente pas de point de fuite : la taille des objets ne diminue pas
lorsqu'ils s'éloignent. C'est une forme particulière de perspective axonométrique, où l'on situe
les points grâce à leurs coordonnées dans un système de repères formé de leurs coordonnées
sur les trois axes (X, Y, Z) et de leurs coefficients de réduction.
la perspective frontale : dessin avec un point de fuite. Exp : dessiner l’intérieur d’une
surface.
1- La forme rapportée : elle est caractérisée chez l’enfant par l’addition de lignes
géométriques généralement circulaires ou ovoïdes. Il s’agit soit de lignes fermées sur elles-
mêmes, soit de lignes dont les extrémités se rapportent aux lignes précédemment tracées.
2- La forme incluse : elle est caractérisée par un trait de contour continu cernant les
éléments du corps, ces éléments sont donc inclus dans cette ligne.
3- La forme arrêt-reprise : elle est par l’arrêt du trait, sa reprise à un autre endroit,
le nouveau trait rejoignant un trait existant, sans lacune ni chevauchement.
Tracé rectiligne :
Forme verticale-horizontale
Ensuite vient le rayonnement, il se fait autour d’une forme généralement circulaire, les
segments rayonnants sont obliques et orthogonaux. C’est une forme déjà complexe dont on
Segment rayonnant
de forme orthogonale