Les Activateurs Orthopediques de Croissance Et La Malocclusion de Classe 2
Les Activateurs Orthopediques de Croissance Et La Malocclusion de Classe 2
Les Activateurs Orthopediques de Croissance Et La Malocclusion de Classe 2
Thème :
Les activateurs orthopédiques de croissance et la malocclusion de
classe II
Présenté par :
FERHAT Ibtissem
ELGHAZI Wissem
DIAF Fethi
JURY :
Dr. BOUCHENAK -KHELLADI.H Maitre-assistante en Odontologie
Conservatrice Présidente
Dr. ELouchdi.G Maitre-assistant en Parodontologie Examinateur
Dr. BESSADOUK.S Maitre-assistante en ODF Examinateur
Nous tenons également à remercier mesdames et monsieur les membres de jury pour l’honneur qu’ils
nous ont fait en acceptant de siéger notre soutenance:
A madame le docteur BOUCHENAK-KHELLADI.H ; présidente du jury :
Nous vous remercions de l’honneur et le plaisir d'accepter la présidence du jury de cette mémoire,
Pour ses compétences professionnelles, ses qualités humaines, et pour son enseignement.
Et également pour son bon sens quotidien, son sens de la ponctualité
Qu 'il trouve ici l'expression de notre reconnaissance et nos profonds respect.
A monsieur docteur EL OUCHDI .F ;membre du jury
Nous vous remercions de l'honneur de participer au jury de cette mémoire,
Pour son enseignement clinique lors de notre internat, sa gentillesse et sa disponibilité.
Qu 'il trouve ici l'expression de ma très grande reconnaissance.
A madame docteur BENSADOUK.S ;membre du jury
Introduction……………………………………………………………………………………02
Chapitre 1 : RAPPELS ET GENERALITES………………………………………………..03
1 Rappel anatomique : ………………………………………………………………………….04
1.1 La base du crane. ……………………………………………………………………………04
1.2 Le massif facial . ……………………………………………………………………………04
2 Rappel sur la croissance cranio-faciale :…………………………………………………… 05
2.1 Historique :…………………………………………………………………………………05
2.2 Croissance de la base du crane…………………………………………………………… 06
2.3. Croissance du complexe naso-maxillaire…………………………………………………..07
2.4 Croissance de la mandibule…………………………………………………………………09
3.Rotations de croissance………………………………………………………………………14
4 L’équivalence de croissance………………………………………………………………. 16
5 Synchronisme et différentiel entre croissance du maxillaire et de la mandibule………. 17
Chapitre 2 : CLASSE II ………………………………………………………………………18
1 La classe II division 1 :……………………………………………………………………….20
1.1Définition……………………………………………………………………………………20
1.2 Étiologies…………………………………………………………………………………...20
1.3 Malocclusion classe II division 1 et typologie faciale……………………………………...29
1.3.1 Classe II 1 Face longue…………………………………………………………………...30
1.3.2Classe II 2 Face courte…………………………………………………………………….32
1.3.3Classe II 3 Face moyenne ………………………………………………………………...33
1.4 Formes cliniques :…………………………………………………………………………..33
1.4.1Promaxilie…………………………………………………………………………………33
1.4.2Dolichomaxilie…………………………………………………………………………….33
1.4.3Rétromandibulie…………………………………………………………………………...34
1.4.4Brachymandibulie…………………………………………………………………………34
1.5 Conséquences à long terme sans traitement ……………………………………………….34
2La classe II division 2 :………………………………………………………………………..35
2.1 Définition…………………………………………………………………………………...35
2.2 Étiologies…………………………………………………………………………………...35
2.3 Formes cliniques……………………………………………………………………………35
2.4 Conséquences à long terme sans traitement ………………………………………………36
-Figure 19 : Cas présentant une classe II, division 1, avec un surplomb évalué à 12 mm au
centre, en occlusion latérale droite (à gauche) et gauche (à droite)…………………………….19
-Figure 20 : Cas présentant une classe II, division 2, au centre vue frontale, en occlusion latérale
droite (à gauche) et gauche (à droite)…………………………………………………………..19
-Figure 22 : image d’une mandibule qui présente une hypocondylie droite congénitale……...20
-Figure 39 : photo de profil d’un patient présentant une classe 2 division 1 face longue…...30
-Figure 43 : photo de profil d’un patient présentant une classe 2 division 1 face courte…….32
Après une semaine d'un traitement par propulseur, Après quatre semaines de traitement
-Figure 58: Activateur d’Andresen de classe II construit avec des ailettes latérales profondes
afin de solliciter le réflexe d’évitement de Bass et de réduire la vestibuloversion des incisives
mandibulaires (A, B) (D’après Salvadori)…………………………………………………….50
-Figure 60: Cas hypodivergent : la bascule horaire du maxillaire aggrave la supraclusion incisive
dont la correction implique une égression des molaires, donc une rotation postérieure de la
mandibule (d’après Salvadori)………………………………………………………………...50
-Figure 61: Contrôle du sens transversal par adjonction d’un vérin (d’après Salvadori)……..51
-Figure 67: Bielle de Herbst sur gouttière (A) (Amoric). Butée télescopique (B)…………..57
-Figure 69: Bielle centrale de Tavernier sur plaques à pistes (A, B)…………………………59
-Figure 75: Bascule engendrée au niveau du maxillaire et du plan d’occlusion avec des branches
externes basses (d’après Teuscher)…………………………………………………………….64
Figure 78: Activateur de Lautrou avec force extraorale à charnière (avec l’aimable autorisation
du service d’orthopédie dentofaciale de l’hôpital de la Timone)………………………………68
Figure79 : Activateur de Lautrou de type 1(A, B) (avec l’aimable autorisation du service
d’orthopédie dentofaciale de l’hôpital de la Timone)…………………………………………..68
Introduction
Introduction :
Daprès le professeur Delaire,La Classe II squelettique est un « syndrome médical » qui
nécessite un examen clinique complet et un bilan paraclinique.[1]
Classe II division 1 est une anomalie très fréquemment observée dans notre pratique
quotidienne, son traitement dépend de l’âge, du potentiel de croissance, de la sévérité de la
malocclusion et de la motivation du patient.
Elle présente des caractéristiques cliniques spécifiques telles que l’augmentation exagérée de
l’over jet, la classe II canine et molaire et surtout un profil convexe.
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Chapitre 1 : RAPPELS ET GENERALITES
1 .Rappel anatomique :
Le but de ce premier chapitre est de faire un rappel des éléments anatomiques constituant le pré
requis nécessaire à la compréhension des mécanismes de la croissance décrite plus tard.
1.1 la base du crâne :
La base du crâne est posée sur le pivot vertébral au niveau du trou occipital (foramen magnum) ;
comprend essentiellement cinq os répartis sur trois fosses crâniennes (antérieure, moyenne,
postérieure). [2]
La face:
Elle est solidaire de la partie antérieure de la base du crâne à laquelle elle est appendue.
Elle comprend deux parties[3]:
Une partie supérieure fixe : le complexe naso-maxillaire
Une partie inférieure mobile : la mandibule
1.1.1 Le complexe naso-maxillaire
Il constitue le squelette de l'étage moyen de la face
Il est formé de 13 os parmi lesquels un seul est médian et impair : le Vomer
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Chapitre 1 : RAPPELS ET GENERALITES
Tous les autres sont pairs, latéraux et symétriques de part et d'autre de la ligne médiane, ces os
sont :
- Les maxillaires supérieurs
- Les inguis
- Les palatins
- Les cornés inférieures
- Les os propres du nez
- Les os malaires
Ces os sont unis par des sutures actives qui sont :
• maxillo-malaire
•inter-nasale
• inter-maxillaire et inter-palatine qui forment la suture médio palatine
• temporo-malaire
• fronto-maxillaire
• zygomatico-malaire
• ptérygo palatine
• Maxillo-palatine
1.1.2 la mandibule
Os impair, médian, symétrique, elle réalise le squelette de l'étage inférieure de la face.
Elle est formée de 2 pièces osseuses, unies par une suture qui s'ossifie très tôt: la suture symphysaire.
Bien qu'indépendante ostéologiquement, la mandibule est en contact avec le maxillaire par une zone
d'articulation alvéolodentaire[4] .
Elle est également solidaire de la base du crâne par une zone condylo-spigienne et tout un ensemble
de moyen d'union.
• Les muscles et leurs aponévroses,
• Les ligaments articulaires,
• Un axe vasculaire,
• Un axe nerveux: le nerf dentaire inférieur[5].
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Chapitre 1 : RAPPELS ET GENERALITES
2.1 Historique :
- 1803 : LODER et 1832 : BOURGERY, notent l'importance de la forme des os et leur relation
avec les fonctions ;
- 1809 : LAMARK et son principe phylogénétique : "la fonction crée l'organe" ;
- 1882 : les théories de ROUX et WOLFF : C’est "l'excitation mécanique fonctionnelle qui
donne sa forme à l'os. Toute modification dans l'intensité la direction des forces tend à modifier à
la fois la forme extérieure de l'os et son architecture interne" .
- Plus généralement il a existé une lutte entre les partisans de l'hérédité et ceux de
l'environnement ó courant génétique et courant fonctionnel ;
- Aujourd'hui, il existe un accord sur 1 mécanisme plurifactoriel.[8]
2.2 Croissance de la base du crâne :
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Chapitre 1 : RAPPELS ET GENERALITES
2 1
3
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Chapitre 1 : RAPPELS ET GENERALITES
B :Un centre postérieure « post-maxillaire » situé sous l’orbite: donne la lame alvéolaire
(canine, prémolaire et molaire), et deux prolongement supérieurs :
1. Le premier formera la partie postérieure de la branche montante et la partie du
plancher de l’orbite située en dedans de la gouttière sous-orbitaire.
2. Le deuxième formera la partie du plancher de l’orbite en dehors de la gouttière sous-
orbitaire et plus en dehors l’apophyse malaire.
Ces deux centres A et B fusionnent presque immédiatement après leur apparition et se réunissent en
une lame continue et la zone de soudure est représentée par la suture « incisivo-canine ».
Cette ossification est dite de surface, elle est à l’origine de la formation d’une coque osseuse
extérieure, l’ossification en profondeur est plus complexe, elle se fait par des trabéculations qui
irradient, encadrent puis entourent les follicules dentaires. [11]
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Chapitre 1 : RAPPELS ET GENERALITES
Croissance remodelante : la mandibule est recouverte d’un périoste vascularisé possédant un mode
membraneux de croissance osseuse : apposition, résorption.
La mandibule, selon Moss *, est divisée en six unités microsquelettiques, chacune en relation avec
une matrice fonctionnelle : le condyle(1), le corné(2), la zone basale(3), l’angle mandibulaire(4), la
zone alvéolaire(5) et la symphyse(6).[17]
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Chapitre 1 : RAPPELS ET GENERALITES
Elle est le siège d’une apposition périostée médiale et d’une résorption latérale. La base de l’apophyse
coronoïde se trouve déplacée en direction médiale et ce déplacement est plus marqué que celui du sommet, qui
compense ce décalage par un développement divergent vers le haut.
Ce modelage, associé à une résorption du bord antérieur, entraîne un triple mouvement vers le haut, l’arrière
et l’intérieur.[18]
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Chapitre 1 : RAPPELS ET GENERALITES
– la dérive externe du ramus dans sa partie inférieure sert à maintenir cette configuration curviligne
du ramus.
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Chapitre 1 : RAPPELS ET GENERALITES
3.Rotations de croissance
Brodie,en 1946 concluait que la croissance s'effectuait de façon « proportionnelle et rayonnée »
autour d'un centre basi-crânien. On assiste avec les travaux de Björk puis, Björk et Skieller
(1972,1983),ainsi que Lavergne et Gasson,et Dibbets et al.,à une avancée conceptuelle et clinique
remettant en question cette hypothèse.
C'est donc à Björk que l'on doit la terminologie "rotation" qui correspondait à des directions de
croissance nettement marquées observées sur 5 cas de son étude. [24]
3.1.Suprématie de la rotation antérieure
En 1972, Björk et Skieller observent que des rotations faciales se manifestent aussi bien pour
le maxillaire que pour la mandibule.Ils observent majoritairement une rotation antérieure,
avec une intensité deux fois plus importante à la mandibule par rapport au maxillaire.
Enlow admet que le modelage de la forme mandibulaire est dû à l'action des matrices fonctionnelles
qui juxtaposent des champs appositionnels et résorptifs à l'interface squelette/matrice. Il distingue
deux types de déplacement du squelette :
• le déplacement primaire (déplacement de l'os directement lié à son changement de forme au
cours de la croissance) observé à partir d'un point stable situé à l'intérieur de l'os.
• le déplacement secondaire (changement de position d'un os dû à la croissance des os
voisins) s'observe de l'extérieur de l'os.
La rotation antérieure, plus fréquente, est une modalité normale de la croissance faciale, on
observe alors une réduction progressive de la convexité faciale,et une augmentation du
prognathisme mandibulaire chez le patient, en l'absence de traitement, favorable aux classes II.
3.2.Les composants rotationnels :
En 1983,Björk et Skieller individualisent les différents composants des rotations mandibulaires. Ils
concluent que "le développement des deux systèmes tissulaires que sont les tissus mous de
recouvrement (la matrice) et l'os vivant (le squelette), est indépendant." [25]
les rotations antérieures ou postérieures peuvent être divisées en trois composantes:
• La "rotation totale " mesurée par le changement d'inclinaison de la ligne implantaire (du corps
mandibulaire) par rapport à la base du crâne, c'est cette rotation totale que Björk et Björk et
Skieller,qualifiaient de rotation mandibulaire antérieure ou postérieure.
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Chapitre 1 : RAPPELS ET GENERALITES
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Chapitre 1 : RAPPELS ET GENERALITES
➢ D'un point de vue clinique, la compréhension de ces différentes composantes des rotations
decroissance est un outil précieux, en effet, la thérapeutique orthodontique ou orthopédique
peut influencer la rotation totale, donc la rotation intramatricielle.[26]
3.3.Équivalence de croissance
Les équivalences de croissance entre la base du crâne, le complexe nasomaxillaire et la mandibule
constituent des adaptations à la croissance crânienne. Ainsi, l'allongement de la partie antérieure de la
base du crâne est couplé à la croissance du complexe nasomaxillaire.
Figure 14
Figure 15
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Chapitre 1 : RAPPELS ET GENERALITES
de la mandibule se déplace vers l'avant (z) ; grâce à ce mouvement sagittal, la mandibule peut
de nouveau s'adapter au complexe nasomaxillaire.
Figure 16
Figure 17
Dès 1963, Bjork montrait que la croissance mandibulaire était beaucoup plus rapide que celle
du maxillaire au moment du pic de croissance et qu’elle durait deux ans de plus.
Le rythme des accroissements antéro-postérieurs et verticaux est différent entre le maxillaire
et la mandibule mais la résultante de ces deux accroissements montre qu’il existe une concordance
des rythmes de croissance vers le bas et vers l’avant du maxillaire et de la mandibule par rapport à la
base du crâne. [28]
Figure 18 :
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Chapitre 2 :CLASSE II Etiopathogénie et diagnostic
Dans les années 30 ; Angle propose sa classification (classe I, II, III).La classe II est définie
comme « un décalage antéropostérieure des deux arcades, l’arcade maxillaire paraissent être
déplacé en avant de l’arcade mandibulaire, la cuspide mésio-vestibulaire de la première molaire
maxillaire se place en avant du sillon mésio-vestibulaire de la première molaire mandibulaire.
Elle est complétée par la description des rapports d'occlusion antéro-postérieurs au niveau des
canines et des incisives.[30]
• La classe II division 1 se caractérise par une vestibulo-version des incisives
Supérieures.
Figure19 : Cas présentant une classe II, division 1, avec un surplomb évalué à 12 mm au centre,
en occlusion latérale droite (à gauche) et gauche (à droite).
• La classe II division 2 se caractérise par une linguoversion des incisives supérieures et
parfois, par une vestibuloversion des incisives latérales.
Figure20 : Cas présentant une classe II, division 2, au centre vue frontale, en occlusion latérale
droite (à gauche) et gauche (à droite).
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Chapitre 2 :CLASSE II Etiopathogénie et diagnostic
C’est les plus fréquentes, l’observation de la famille et des collatéraux des patients permettra de
les mettre en évidence.
2.1.2.2.Causes congénitales :
Figure 22: image d’une mandibule qui présente une hypocondylie droite
congénitale
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Chapitre 2 :CLASSE II Etiopathogénie et diagnostic
fi
Fé
2.1.2.3Causes squelettiques :
Sur la téléradiographie de profil, les facteurs architecturaux doivent être analysés sur quatre
niveaux : le niveau crânien, le niveau maxillaire, le niveau mandibulaire et, enfin, le niveau
alvéolodentaire .[32]
Parmi les modifications des facteurs architecturaux favorisant l’apparition des classes II, ces
auteurs citent les éléments suivants :
Au niveau crânien :
• l’allongement de la base du crâne dans sa totalité ;
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Chapitre 2 :CLASSE II Etiopathogénie et diagnostic
La forme et la direction des sutures maxillaires et mandibulaires sont en grande partie sous la
dépendance des activités musculaires, en fonction et au repos.
Le rapport distal de la mandibule par rapport au maxillaire ou la rétromandibulie peut résulter de
plusieurs facteurs :
Hypofonctionnement des muscles propulseurs :
Ainsi les mouvements de propulsion mandibulaire sont entravés, il en suit une diminution des
tensions musculaires, cette tension est nécessaire à la croissance condylienne normale et donc à
celle de la mandibule. La réponse des condyles sera une diminution de la mitose des pré
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Chapitre 2 :CLASSE II Etiopathogénie et diagnostic
La langue :
Elle intervient par sa position, son volume, sa mobilité au cours des fonctions et de la
posture.[36]
- Un déséquilibre au niveau de ce couloir peut donner une Classe II division 1. Ce
déséquilibre est le résultat soit :
- D’une position haute et antérieure de la langue , et qui peut provoquer soi tune classe I avec
proalvéolie, soit Classe II division 1.
- Les pressions linguales sur les procès alvéolaires et le prémaxillaire donnent lieu à des
phénomènes d’apposition – résorption, il en résulte un allongement du maxillaire supérieur
dans le sens antéro – postérieur.
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Chapitre 2 :CLASSE II Etiopathogénie et diagnostic
- Microglossie ou aglossie: quand le volume de la langue est diminué elle sollicitera moins les
propulseurs ce qui va retentir sur la croissance condylienne par manque de stimulation et par
conséquence une micromandibulie avec rétroposition.
Figure 26: cas presantant une microglossie associée à un frein lingual court
- Glossoptose : chute de la langue en arrière bloquant le passage de l’air, une position haute et
postérieure de la langue favorise la rétromandibulie.
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Chapitre 2 :CLASSE II Etiopathogénie et diagnostic
Les procès alvéolaires restent constamment soumis à la seule force vestibulaire ce qui
favorise l’installation de la proalvéolie supérieure.
L’over jet augmenté va susciter l’interposition de la lèvre inferieure dont l’action s’ajoute
à celle de la langue en aggravant le décalage (rétromandibulie).
Si la lèvre inferieure est tonique, elle s’applique sur la région alvéolo-dentaire inférieure
et antérieure entraînant une rétro alvéolie.
Elle provoque une contraction péri-orale, la langue est interposée et donc absence de contact
dentaire et par conséquence pas de croissance du maxillaire.
Respiration :
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Chapitre 2 :CLASSE II Etiopathogénie et diagnostic
Phonation :
la projection linguale antérieure donne une proalvéolie. Pour beaucoup d'auteurs, la phonation
n'a pas de malocclusions
la dysfonction respiratoire bascule la posture linguale qui peut provoquer une répercussion
mandibulaire comme la rétrognathie mandibulaire.
- Ce sont les tics de succion linguale, labiale inférieure, du pouce ou un autre objet…
l’interposition du pouce exerce des pressions excentriques au niveau du maxillaire et des
procès alvéolaires antéro – supérieurs et des pressions concentriques au niveau de la
mandibule et les procès alvéolaires antéro – inferieurs sous l’effet de ces forces parasites
permanentes des réactions histologiques se produisant au niveau du parodonte.
- Les mécanismes :
Le maxillaire se tord et se déforme et part vers l'avant, les incisives en proalvéolie , la suture
maxillo-palato-ptérygoïdienne s'ouvre ( Classe II squelettique vraie) , le décalage des bases
s'aggrave , une béance antérieure se produit , l'arcade s ‘allonge et le sens transversal diminue.
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Chapitre 2 :CLASSE II Etiopathogénie et diagnostic
2.1.2.5.Causes généreles :
Figure 34: symptômes d’une carence en vitamine D sur les os long et sur les dents
2.1.2.6.Causes locales
D'origine osseuse
- Ostéite mandibulaire (surtout au niveau des branches montantes qui cause une
rétromandibulie) ;
D'origine dentaire
Malpositions dentaires favorisées par :des lèvres incompétentes ;des caries
dentaires interproximales ; les extractions précoces ; et les Contacts
prématurés (rétroposition mandibulaire).
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Chapitre 2 :CLASSE II Etiopathogénie et diagnostic
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Chapitre 2 :CLASSE II Etiopathogénie et diagnostic
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Chapitre 2 :CLASSE II Etiopathogénie et diagnostic
• La classe 2, division 1; face longue: dont le type de croissance est en général rotation
postérieure.
A.La classe 2 division 1 face longue :
A.1. Signes cliniques :
La face est étroite, l’étage inférieure est diminué, profil convexe, hypotonicité et béance
labiale au repos découvrant les dents, le menton est petit et fuyant (rétrogénie), l’angle goniaque
est ouvert.
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Chapitre 2 :CLASSE II Etiopathogénie et diagnostic
Figure 40: une béance antarieure Figure 41: arcade superieure en forme V
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Chapitre 2 :CLASSE II Etiopathogénie et diagnostic
Figure43 : photo de profil d’un patient présentant une classe 2 division 1 face courte
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Chapitre 2 :CLASSE II Etiopathogénie et diagnostic
2.1.4.Formes cliniques :
Promaxillie :c’est une dysmorphose dans le sens sagittal caractérisée par un maxillaire
supérieure en position trop avancé par rapport à la mandibule.
Rétromandibulie : c’est une dysmorphose maxillo-faciale du sens sagittal caractérisée
par une position postérieure de la mandibule par rapport au massif facial.
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Chapitre 2 :CLASSE II Etiopathogénie et diagnostic
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Chapitre 2 :CLASSE II Etiopathogénie et diagnostic
2.2.1 Définition :
Considérée comme une véritable entité clinique en raison de son aspect clinique particulier,
caractérisé par une version palatine des incisives supérieues et une version vestibulaire des
incisives latérales, elle présente trois formes cliniques:
• Une palato-versio ndes deux incisives centrales et une vestibulo-version des deux latérales
• Palato-version des 3 ou 4 incisives supérieures et vestibulo-version des deux canines
• Occlusion en couvercle de boite avec une palato-version du bloc incisivo-canin, supraclusion
des canines et inocclusion vestibulaire des prémolaires.[38]
2.2.2 Étiologies :
D'après Darqué, cité par Cannoni et Salvadori, en 1999, il faut distinguer :
la classe II, division 2, primitive, génétique ou héréditaire, décelable en denture
temporaire et dont le facteur héréditaire va intervenir sur le schéma squelettique, la
musculature et le système dentaire.
la classe II, division 2, secondaire, fonctionnelle, acquise, pour laquelle les facteurs
acquis jouent un rôle sur le déséquilibre du comportement musculaire et sur les troubles
fonctionnels.
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Chapitre 2 :CLASSE II Etiopathogénie et diagnostic
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Chapitre 3 :ORTHOPEDIE ET PROPULSION
Dès les premiers moments de la vie, nous avons pu remarquer que chaque pièce du puzzle craniofacial
est étroitement dépendante de sa voisine et que, de ce fait, toute action thérapeutique a des
répercussions sur l’ensemble de l’équilibre cranio-cervico-facial. Deshayes a pu montrer le rôle
important des articulations en s’appuyant sur le concept de Sutherland de la mobilité crânienne.
En effet, cette particularité physiologique de la souplesse des articulations permet aux dispositifs
orthopédiques d’obtenir des effets thérapeutiques que l’on peut maintenant expliquer et exploiter.
En orthopédie dentofaciale, la correction des décalages squelettiques repose sur les possibilités
d’action orthopédique des dispositifs utilisés grâce à la stimulation ou au freinage de la croissance
maxillomandibulaire.
Dans le traitement des anomalies squelettiques de classe II, l’objectif est de limiter la croissance
maxillaire et de favoriser la croissance mandibulaire. [40]
1.3.Particularités biologiques du cartilage condylien et thérapeutique :
La croissance enchondrale entraîne une multiplication des préchondroblastes sur la face articulaire de
la tête condylienne. Le remodelage cortical antérieur et postérieur du condyle est à l’origine de la
rotation mandibulaire et des phénomènes d’inclinaison du ramus .
Cette croissance condylienne est adaptative ; le modelage articulaire (Mongini et Schmid ) s’effectue
en même temps. La dépression intracapsulaire provoquée par l’étirement musculaire physiologique
pendant la croissance sollicite la croissance condylienne. On cherche à reproduire ce type de situation
lors de la mise en place du traitement orthopédique par le positionnement de cales de surélévation en
verre ionomère sur les molaires mandibulaires. [41]
Dans la règle du tripode de Degroote, si l’on veut augmenter la croissance condylienne :
– il est nécessaire de créer des contacts molaires par des appareils interposés épais au niveau des
molaires ;
– il faut créer des conditions de dépression intracapsulaire ;
– il faut laisser les possibilités de fonction mandibulaire (Petit inChâteau ).
Petrovic (in Chateau ) et Charlier ont démontré par les cultures d’organe que l’hormone somatotrope,
plus exactement son intermédiaire, la somatomédine, ne stimulait guère dans les conditions
expérimentales la croissance condylienne, alors qu’elle stimulait fortement celle des cartilages
épiphysites des os longs.
Selon Petrovic et Stutzmann , cette hormone a un rôle indirect sur la croissance condylienne ; elle
stimule l’accroissement du maxillaire et la croissance condylienne s’effectue par un servomécanisme
de régulation de l’ajustement occlusal qui fait varier l’activité du ptérygoïdien latéral. Ce muscle
contribue à la régulation de la décroissance condylienne.[42]
L’intercuspidation complète est stable ; en l’absence d’intercuspidation complète, il apparaît un signal
d’écart qui produit une augmentation de l’activité du ptérygoïdien latéral et des autres muscles
masticateurs qui permettent à la mandibule d’ajuster son arcade dans une position occlusale optimale
ou suboptimale.
Selon Petrovic, le processus d’accroissement de la mandibule se fait grâce à deux procédés :
– une contribution périostique, relativement stable et subordonnée aux tractions musculaires dont les
mécanismes d’accroissement osseux exclusivement appositionnels sont lents et grossiers ;
– une contribution cartilagineuse (condylienne, coronoïde et angulaire) intégrée aux boucles de
régulation locale ; elle est mise en jeu rapidement et a pour objet des ajustements de croissance fins.
Petrovic (in Château) a mis en évidence la possibilité de stimuler ou de réduire la quantité de
croissance condylienne, modifiant ainsi la longueur mandibulaire.
Selon la structure histologique du cartilage condylien, le compartiment de croissance est constitué de
squelettoblastes qui se différencient en préchondroblastes de type II qui peuvent se multiplier sous
l’effet de facteurs biomécaniques locaux. Ceci explique la possibilité de stimuler la croissance du
cartilage condylien. [43]
3.2.Croissance condylienne et orthopédie :
Selon Petrovic, un appareil orthopédique peut susciter, soit la stimulation par un hyperpropulseur, soit
le freinage par une fronde mandibulaire, de l’activité mitotique des préchondroblastes. Le cartilage
condylien, par voie de conséquence, présentera une accélération ou un ralentissement de croissance
selon l’appareil utilisé.[50]
Le rôle physiologique du ptérygoïdien latéral est de contribuer au mouvement d’antépulsion
mandibulaire, mais aussi de contrôler la croissance du cartilage condylien.Selon le modèle
cybernétique présenté par Petrovic, on remarque que la croissance du massif facial supérieur génère un
dérèglement occlusal, provoquant un « signal d’erreur » qui entraîne l’activité du
ptérygoïdien latéral en vue d’un ajustement occlusal optimal.Le processus de croissance est influencé
par l’activité de la musculature faciale et par les forces exercées par les tissus mous.[44]
Après une semaine d'un traitement par propulseur, Après quatre semaines de traitement
(d'après Petrovic et Coll. 1975).[45]
Ils avaient en effet montré que les accélérations et décélérations de croissance interviennent à des
moments autres que ceux décrits par l’école danoise. [51]
L’important travail de Bathia et Leighton en 1993 ne confirme ni le synchronisme ni l’accélération des
taux de croissance condyliens montrés par Björk au stade péripubertaire avec la courbe du taux de
croissance staturale.[52]
Des études céphalométriques, anciennes et récentes,toutes solides sur le plan méthodologique,
indiquent clairement que le moment optimal pour le traitement des décalages squelettiques de classe II
à l’aide d’un appareil fonctionnel se situe pendant ou légèrement après le pic de croissance
mandibulaire(CS3 ,CS4 ,CS5). Ce dernier peut être mis en évidence par la méthode de la maturation
vertébrale cervicale .
Les différents stades de la maturation vertébrale cerviavele :
Stade 1 (CS 1) : Les bords inférieurs des corps de l’ensemble des vertèbres cervicales sont plats. Les
bords supérieurs sont effilés de l’arrière vers l’avant.
Stade 2 (CS 2) : Une concavité se forme au niveau du bord inférieur de la seconde vertèbre. La hauteur
antérieure des corps vertébraux augmente.
Stade 3 (CS 3) : Une concavité se forme au niveau du bord inférieur de la troisième vertèbre.
Stage 4 (CS 4) : Une concavité se forme au niveau du bord inférieur de la quatrième vertèbre. Des
concavités commencent à se former au niveau des bords inférieurs des cinquième et sixième
vertèbres.Tous les corps vertébraux cervicaux sont rectangulaires,plus larges que hauts.
Stade 5 (CS 5) : Des concavités marquées apparaissent au niveau des bords inférieurs des six vertèbres
cervicales. Les corps vertébraux sont presque carrés et les espaces intervertébraux sont réduits.
Stade 6 (CS 6) : Toutes les concavités apparaissent plus profondes. Les corps vertébraux sont alors
plus hauts que larges.[53]
Parmi les appareils fonctionnels , les activateurs orthopédiques de croissance sont ceux qui
induisent une position de la mandibule différente de celle qu’elle occupe habituellement .
A partir de l’analyse des déterminants du mode d’action des activateurs (squelettes , musculaires
et articulaires), on peut comprendre les objectifs recherchés par les cliniciens qui utilisent tel ou
tel type d’appareil activateur. Il set aussi possible de classer ces activateurs en fonction de leur
mode d’action et de distinguer les activateurs monobloc rigides, les activateurs élastiques ou
composites et les activateurs propulseurs à butée. [54]
4.1.Historique :
Les activateurs modernes sont les descendants directs du monobloc de Robin et de
l’activateurs d’Andresen , présenté en 1902,qui furent les premiers acteurs de l’orthopédie
fonctionnelle des mâchoires et sont devenus , un siècle après, des activateurs orthopédiques de
croissance. Longtemps a subsisté une confusion qui faisait qu’on qualifiant ces appareils
fonctionnels. En fait , ils étaient les outils d’une orthopédie fonctionnelle des mâchoires qui
cherchait , en activant les fonctions individuelles des patients , à obtenir que le patient
développe , au maximum , ses potentialités de croissance squelettique et esthétique. Plusieurs
écoles fonctionnalistes ont donné naissance à des philosophies fondées sur les idées de Roux et
les lois de Wolff ; ainsi en allait-il des traitements proposées par Bimler , par Balters ou par
Fränkel qui , avec leurs dispositifs , prenaient en charge tout le traitement orthodontique du
patient, généralement sur des durées de traitement très longues et permettaient aux stimuli
fonctionnels d’obtenir un développement optimal du squelette.[55]
Aujourd’hui , le concept activateur moderne a beaucoup évolué parce que les connaissances
sur la croissance et sur le déplacement dentaire , les outils de l’orthodontie et le diagnostic , mais
aussi la demande des patients et les compétences des praticiens ont changé. Ce concept est fondé
sur :
Un choix sélectif et une utilisation raisonnée des forces que l’appareil engendre (forces
qui dépendent des déterminants du mode d’action de l’activateur),
Une modulation du transfert des forces aux dents et au squelette (modulation qui dépend
de la construction de l’activateurs et de l’adjonction ou non d’auxiliaires visant à
modifier la ligne d’action de l’activateur),
Une intégration dans un plan de traitement en tant que phase orthopédique de correction.
4.2. Principes :
« Contrairement aux apparences, l’os est un tissu extrêmement fragile en perpétuel
remaniement, sans cesse résorbé, reconstruit sous l’influence des plus minimes causes
mécaniques, fonctionnelles, humorales, endocrinienne et circulatoires. » (Cauhepe)
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Chapitre 4 : ACTIVATEURS ORTHOPEDIQUES DE CROISSANCE
Donc la forme adulte de l’os est détermine d’après le schéma génétique mais sous l’influence de
l’environnement fonctionnel ,d’après la théorie de matrice fonctionnelle de « Moss » .
Le développement des unités squelettiques se réalise comme une réponse aux nécessités de la
matrice fonctionnelle (tissus ,organes mous et les cavités fonctionnelles) dont ils sont chargés
d’assurer le soutien , cette matrice fonctionnelle est contrôlée génétiquement et influence
secondairement les unités squelettiques.[56]
Selon la loi de « Wolff », les fores de pression et d’étirement exercés sur l’os par les muscles lors
des différents fonctions, produisent une modification de l’architecture trabèculaire et de la
morphologie de celui – ci de manière qu’il puisse résister a ces forces au maximum.
Toute fois il existe un équilibre entre la morphologie de l’os et les stimuli fonctionnels exercés
sur celui –ci . Cet équilibre existe même s’il ya une dysharmonie intermaxillaire ; pour éliminer
cette dysharmonie, il est indispensable de rompre cet équilibre et d’exercer sur l’os de nouveau
stimuli là, réside en fait l’essentiel de thérapeutique fonctionnel.
Actuellement il ya une multitude des appareils fonctionnels à action orthopédique, le principe
est:
-éruption
-Equilibre musculaire
-Repositionnement mandibulaire
Ces appareils orthopédiques fonctionnels sont basés sur les théories de la plasticité osseuse, et
les idées de Roux et Wolff ( relation étroite entre fonction et morphologie).
On estime que les chances de corriger les troubles fonctionnels sont les meilleurs lorsque
l’intervention orthopédique s’effectue pendent la phase de croissance et de développement.
En revanche, le traitement orthopédique fonctionnel demande une coopération parfaite .Chez les
sujets non coopérants il vont mieux utiliser des appareils fixes .
Par ailleurs, les appareils fonctionnels amovibles ne sont pas satisfaisant dans les cas
d’extraction ou d’encombrement excessif qui demandent des mouvements dentaires plus
compliqués.[57]
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Chapitre 4 : ACTIVATEURS ORTHOPEDIQUES DE CROISSANCE
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Chapitre 4 : ACTIVATEURS ORTHOPEDIQUES DE CROISSANCE
limites physiologique des forces que subit l'articulation et de la dynamique que procure le
déplacement des constituants anatomiques articulaires au cours du mouvement .
Deux conclusions cliniques s'en dégagent:
- l'activateurs doit toujours conserver une interposition de morsure qui empêche de
surcharger
l'articulation temporo-mandibulaire et ainsi permettre une meilleure réponse
mandibulaire;
- le port de l'activateur doit respecter des phases d'alternance avec et sans l'appareil pour
que la dynamique articulaire puisse jouer son rôle par la mise en jeu de l'ensemble
ptérygoïdien latéral-ménisque-frein méniscale postérieur .
b .L'articulation dento-dentaire:
l'articulation dento-dentaire est un déterminant important du mode d'action et du succés des
traitements par activateur. La notion de comparateur périphérique occlusal a été largement
dévellopée par Pétrovic ; elle attribue un role important à l'occlusion dentaire dans la régulation
et la mise en jeu des mécanismes de compensation qui contribuent à une croissance harmonieuse
de la face . [59]
Ahlgren a initie l'idée selon laquelle il faut préparer les arcades préalablement à la pose d'un
activateur pour les harmoniser et éviter des prématurités occlusales qui nuiraient au résultat. Ce
"déverrouillage" occlusal est aujourd'hui admis par tous dans les trois dimensions de l'espace .
4.4.Les grandes familles d'activateurs de classe II:
Tous les appareils orthopédiques nécessitent un port minimum de 12 à 14 heures par jour
essentiellement nocturne,pendant 10 à 12 mois environ. L’amovibilité de ces appareils fait que la
coopération du patient est primordiale et conditionne la réussite du traitement.
Une quantité importante d’appareils amovibles à action orthopédique et orthodontique ont été
décrits dans la littérature.
En 1993; Lautrou ; a proposé une classification des différents types d’activateurs , classification
fondée sur les caractéristiques du dispositif qui provoque le changement de position de
morsure mandibulaire. [60]
4.4.1.Les activateurs monoblocs rigides:
Ils sont dérivés de ceux de Robin et d'Andresen ,rigides et indéformables, ils possèdent une
interposition de résine qui dicte une position de morsure isométrique à la mandibule.
Les dents des deux arcades s'articulent en position d'occlusion d'intercuspidation maximale
dans la résine et les muscles masticateurs n'ont pas d'autre possibilité dans cette position que
d'exercer une contraction isométrique (sans variation de longueur).
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Chapitre 4 : ACTIVATEURS ORTHOPEDIQUES DE CROISSANCE
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Chapitre 4 : ACTIVATEURS ORTHOPEDIQUES DE CROISSANCE
b. Mode d’action:
Son action a été bien codifiée par Salvadori .Ses effets sont à la fois orthopédiques et
orthodontiques.L’activateur d’Andresen est utilisé en hyperpropulsion. La position de propulsion
provoque une contraction des muscles ptérygoïdiens latéraux, ce qui stimule l’activité la
croissance mandibulaire.Cette position entraîne également une mise en tension des muscles
rétropulseurs. Celle-ci entraîne une force inverse de recul mandibulaire qui est transmise, par
l’intermédiaire de l’activateur, au maxillaire qui est ainsi freiné dans sa croissance sagittale.
Ainsi, l’action orthopédique de l’activateur se résume en une stimulation de la croissance
mandibulaire et en un freinage de la croissance maxillaire.
De plus, il existe de par l’effet tiroir une action orthodontique:
• l’arcade maxillaire, dans son ensemble, a tendance à se verser distalement avec linguoversion
des incisives maxillaires ;
• l’arcade mandibulaire, dans son ensemble, a tendance à se verser mésialement avec
vestibuloversion des incisives mandibulaires. [62]
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Chapitre 4 : ACTIVATEURS ORTHOPEDIQUES DE CROISSANCE
mandibulaires. Ces effets orthodontiques peuvent être parfois désirés ou parfois ils peuvent
entraver la correction réelle du décalage squelettique.
Pour éviter la linguoversion des incisives maxillaires on peut adjoindre à l’appareil un ressort
rétro-incisif type Schwartz ou recouvrir totalement de résine la face vestibulaire des incisives.
Le contrôle de la vestibuloversion incisive mandibulaire est plus complexe ; en effet, un simple
retour de résine sur la face vestibulaire des dents ne suffit pas. L’appareil doit être construit avec
une propulsion modérée afin de diminuer la sollicitation des rétropulseurs et avec une
interposition de résine augmentée (donc une ouverture augmentée) entre les arcades pour
compenser et assurer une sollicitation suffisante des ptérygoïdiens latéraux. [63]
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Chapitre 4 : ACTIVATEURS ORTHOPEDIQUES DE CROISSANCE
Figure 58. Activateur d’Andresen de classe II construit avec des ailettes latérales profondes afin
de solliciter le réflexe d’évitement de Bass et de réduire la vestibuloversion des incisives mandibulaires
(A, B) (d’après Salvadori).
b.2.Contrôle dans le sens vertical: La force de rétropulsion exercée par l’activateur sur le
maxillaire entraîne une bascule horaire du plan palatin et du plan d’occlusion.Cette bascule en
bas et en avant est favorable dans les cas "pseudohyperdivergents", notamment quand il existe
une béance incisive ; dans ce cas, il faut utiliser une forte interposition de résine au niveau
molaire pour éviter leur égression naturelle et décharger la résine au niveau des incisives pour
favoriser leur égression.Cette bascule horaire favorise la rotation antérieure de la mandibule et
donc la correction du décalage sagittal. [65]
Dans les cas normodivergents et hypodivergents, il est impératif d’empêcher cette bascule afin
d’éviter un excès de recouvrement antérieur .Il faut donc décharger la résine au niveau molaire
afin de faciliter leur égression.
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Chapitre 4 : ACTIVATEURS ORTHOPEDIQUES DE CROISSANCE
b.3.Contrôle dans le sens transversal: Une expansion transversale du maxillaire est presque
toujours nécessaire du fait des compensations des arcades dentaires dans le sens transversal.
Soit l’expansion maxillaire est réalisée lors d’une phase précédente (quadhelix par exemple), soit
elle est réalisée simultanément à l’aide d’un vérin ajouté à l’activateur .
Dans ce dernier cas, pour réaliser une expansion maxillaire seule, il suffit de construire des
ailettes latérales à distance des procès alvéolaires mandibulaires ou de construire ces ailettes
suffisamment épaisses pour pouvoir les meuler.
Il faut éviter une bascule transversale du plan d’occlusion nuisible pour l’équilibre condylien.
Ainsi, en cas de meulages de la résine au niveau molaire pour faciliter leur égression, ces
meulages doivent être impérativement symétriques au niveau des secteurs latéraux .
Figure 61. Contrôle du sens transversal par adjonction d’un vérin (d’après Salvadori).
4.4.2.Activateurs élastiques ou composites
Ces activateurs sollicitent la musculature pour propulser la mandibule de manière réflexe ; ainsi
la propulsion est créée par un réflexe physiologique muqueux.
Ils activent la musculature masticatrice, protractrice et rétractrice de la mandibule produisant des
contractions isotoniques par raccourcissement des fibres musculaires.
Ces activateurs sont dérivés du Gebissformer de Bimler, et sont constitués de plusieurs pièces de
résine solidarisées ou guidées par des fils métalliques orthodontiques.
Ils ont un dispositif de propulsion de la mandibule qui laisse une liberté de mouvement à celle-ci
tout en la guidant, contrairement au monobloc qui donne une seule position de morsure.
4.4.2.1.Activateur de Bimler :
L’activateur de Bimler est un appareil myodynamique qui agit essentiellement sur l’activité
musculaire qu’il engendre et sur la position et la fonction linguale.
Il existe trois types d’activateurs de Bimler dont les indications dépendent de la classification
d’angle et essentiellement de la position des incisives :
• type A : appareil standard, essentiellement utilisé pour les décalages avec des incisives
maxillaires en protrusion (classe II1) ;
• type B : pour les décalages avec des incisives maxillaires en rétrusion (classe II2) ;
• type C : pour les décalages avec inversé d’articulé incisif (classe III).
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Chapitre 4 : ACTIVATEURS ORTHOPEDIQUES DE CROISSANCE
a.Description :
L’appareil se compose de trois parties.
1) Une partie mandibulaire constituée de deux arcs labiolinguaux droit et gauche, qui
croisent l’arcade dentaire au niveau des prémolaires ou des molaires de lait pour devenir
vestibulaires ; ces arcs se terminent dans un écran labial préincisif en résine sur lequel
doit porter le bord occlusal des incisives maxillaires. Une boucle frontale verticale
rétroincisive permet le positionnement et le guidage sagittal et
latéral de la mandibule. [66]
2) Une partie maxillaire constituée d’un arc vestibulaire dont les extrémités distales se
terminent dans deux ailerons palatins en résine ; ces ailerons sont solidarisés par un
ressort de Coffin et portent, dans leur partie antérieure, deux ressorts frontaux revêtus de
tubes de caoutchouc qui, positionnés en fonction de la malocclusion à corriger,
permettent le rangement des incisives maxillaires ; le bord occlusal des incisives
inférieures doit porter sur ces ressorts frontaux qui jouent le rôle de plan d’épaisseur ;
ainsi, se trouve constitué, par la résine préincisive mandibulaire et par les ressorts
frontaux rétro-incisifs maxillaires, un dispositif identique à l’équiplan de Planas. Si une
expansion transversale est nécessaire l’appareil peut être muni d’un vérin médian.
3) Les extrémités distales des arcs labiolinguaux inférieurs assurent une jonction postérieure
entre les deux parties de l’appareil.
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Chapitre 4 : ACTIVATEURS ORTHOPEDIQUES DE CROISSANCE
b.Mode d’action :
Il agit comme un exerciseur orthopédique grâce à ses écrans vestibulaires et ses pelotes labiales
placées à distance des procès alvéolaires. Ils induisent une tension au niveau des sillons
vestibulaires et favorisent l’effet de la langue à l’intérieur des arcades.
Le régulateur de fonction entraîne des effets squelettiques et dento-alvéolaires :
• il augmente le volume de la cavité buccale par expansion dans les trois sens de l’espace ;
• il corrige le manque de tonus de la musculature oro-faciale ;
• il permet la protrusion mandibulaire. [68]
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Chapitre 4 : ACTIVATEURS ORTHOPEDIQUES DE CROISSANCE
4.4.2.4.Kinetor de stockfish:
Plaque palatine plus une plaque mandibulaire ,chacun à vérin , reliées de chaque coté
par une grande boucle élastique d’un fil assez gros à la lisière de la joue et du fond du
vestibule.
Ces deux boucles sont insérées entre canines et prémolaires sur les 04 hémi-arcades ,ces
boucles font naitre sur les 2 appuis une action propulsante ou rétropulsante d’où action
mixte (orthopédique et orthodontique) . [69]
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Chapitre 4 : ACTIVATEURS ORTHOPEDIQUES DE CROISSANCE
mandibule d’être constamment en propulsion forcée. La surélévation est minime parfois même
inexistante.
Il est possible d’adjoindre une force extrabuccale sur des crochets Adams comportant des tubes
soudés. Le port de l’appareil doit être continu et sa conception ne doit pas gêner la phonation du
patient. [70]
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Chapitre 4 : ACTIVATEURS ORTHOPEDIQUES DE CROISSANCE
Les gouttières peuvent être réalisées à l’aide d’un appareil à thermoformer. Amoric en 1989
décrit son propulseur amovible thermoformé à bielles de Herbst.
Figure67: Bielle de Herbst sur gouttière (A) (Amoric). Butée télescopique (B)
b.Mode d’action:
L’appareil garde la mandibule en propulsion de manière continue, c’est-à-dire dans les
mouvements de fermeture et d’ouverture. Toutes les fonctions s’accomplissent avec la
mandibule en position de propulsion.La propulsion est progressive.
Des forces d’ingression et distalantes sont appliquées sur l’arcade maxillaire alors que des forces
ingressives et mésialantes sont appliquées à l’arcade mandibulaire.
L’utilisation des gouttières réduit la vestibuloversion des incisives mandibulaires liée au
traitement. De plus, elle permet le contrôle des molaires et donc de la dimension verticale
postérieure et ceci par la possibilité de faire varier l’épaisseur de résine au niveau molaire.
Dans les cas de vestibuloversion des incisives maxillaires, il est possible de dégager la résine en
regard des incisives maxillaires . [72]
Enfin, avec les gouttières permettant d’augmenter l’ancrage,il y aurait une prédominance des
effets squelettiques sur les effets dentoalvéolaires.
D’après Amoric, en imposant à la mandibule une position de propulsion forcée, les bielles ont
pour effets :
• de déplacer l’arcade dentaire supérieure d’avant en arrière ;
• de déplacer l’arcade inférieure d’arrière en avant ;
• de solliciter et de modifier morphogénétiquement l’articulation temporomandibulaire ;
• de procurer à la langue un espace plus important ;
• de libérer certaines contraintes musculaires limitant la croissance harmonieuse des bases
osseuses ;
• de modifier sensiblement la forme mandibulaire.
Les déplacements dentoalvéolaires représenteraient plus de 50 % de la moyenne des corrections
du surplomb et de la relation molaire.Les bielles ont donc à la fois un effet orthopédique et
orthodontique.
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c.Mode d’utilisation:
Les gouttières peuvent être temporairement collées en cas de mauvaise coopération ou si des
auxiliaires sont rajoutés (vérin, arc transpalatin....) . [73]
Mac Namara insiste sur la nécessité de décompenser l’occlusion transversalement,
antéropostérieurement, et verticalement afin de pouvoir réaliser une propulsion mandibulaire
dans de bonnes conditions, sans interférences occlusales. La quantité de propulsion initiale ne
doit pas dépasser 3 à 4 mm afin de réduire les effets dentoalvéolaires de l’appareil, les problèmes
de mastication et les douleurs musculaires.
Des tubes de 2 à 3 mm sertis au piston sont rajoutés toutes les 6 semaines jusqu’à l’obtention de
rapports dentaires surcorrigés.
Selon Pancherz et Wieslander, le traitement précoce par bielles est un facteur de récidive de par
l’occlusion postthérapeutique instable ; d’où l’intérêt de traiter en denture permanente.
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Chapitre 4 : ACTIVATEURS ORTHOPEDIQUES DE CROISSANCE
*Effets orthopédiques:
Dans les classes II, la construction de l'appareil se fera en propulsion comme pour un
activateur classique, le montage systématique sur articulateur permet de mieux contrôler la
croissance mandibulaire. Pour le contrôle vertical et l'action orthopédique sur le maxillaire, on
adjoindra une force extraorale suivant les mêmes principes que pour les activateurs.Ce concept
d'action globale (orthopédique et orthodontique) permettant éventuellement d'éviter l'utilisation
d'un appareil multibague est très intéressant, mais présente des inconvénients. Le plus difficile
est d'extrapoler (un peu comme dans les traitements en lingual) les réactions non désirées, ce qui
oblige à établir une prescription lors de la construction du set-up qui intègre des sur-corrections
aussi bien verticales que transversales et sagittales.
Lorsque l'appareil est construit, il n'y a plus guère de modifications possibles, compte tenu du
coût élevé de l'appareil, cela représente son principal défaut.
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Chapitre 4 : ACTIVATEURS ORTHOPEDIQUES DE CROISSANCE
*Applications:
Si l’on considère l’activateur seul, la réaction des muscles rétropulseurs mis en jeu induit une
force dont la ligne d’action passe au-dessous du centre de résistance maxillaire et
alvéolodentaire, induisant ainsi une rotation horaire parasite du maxillaire et du plan d’occlusion.
Cette rotation postérieure atténue les effets de la correction de la classe II et entraîne une
augmentation de la dimension verticale. Ainsi, l’utilisation d’une force extraorale permet de
modifier la direction de la résultante des forces.
Selon le modèle de Teuscher, parfaitement décrit par Chabre, trois cas de figures peuvent se
présenter en fonction de l’orientation des branches externes de l’arc facial.[79]
a.Les branches externes sont basses: le vecteur de force engendré passe sous les deux centres
de résistance. Il en résulte une bascule horaire des plans palatin et occlusal avec descente de leur
partie antérieure et maintien, voire remontée de leur partie postérieure. Ceci se traduit par une
augmentation du recouvrement incisif et une diminution de la hauteur faciale postérieure. Cet
effet est recherché dans les cas méso- ou dolichofaciaux avec béance incisive.
Figure75 : Bascule engendrée au niveau du maxillaire et du plan d’occlusion avec des branches
externes basses (d’après Teuscher).
b.Les branches externes sont moyennes: le vecteur de force passe au-dessus du centre de
résistance alvéolodentaire et au-dessous du centre de résistance du maxillaire. Il en résulte une
bascule antihoraire du plan occlusal et horaire du plan palatin. Cliniquement, cela se traduit par
une diminution du recouvrement incisif et une faible augmentation de la hauteur faciale
postérieure.
Cet effet est recherché dans les cas de supraclusion modérée à type normodivergent ou
légèrement hypodivergent.
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Chapitre 4 : ACTIVATEURS ORTHOPEDIQUES DE CROISSANCE
Figure76 : Bascule engendrée au niveau du maxillaire et du plan d’occlusion avec des branches
externes moyennes (d’après Teuscher).
c.Les branches externes sont hautes: le vecteur de force passe au-dessus du centre de
résistance alvéolodentaire et maxillaire entraînant une bascule antihoraire du plan d’occlusion et
du plan palatin avec remontée de la partie antérieure et descente de la partie postérieure.
Ceci permet une correction du recouvrement incisif et une augmentation de la hauteur faciale
postérieure entraînant une rotation postérieure. Cet effet est recherché dans les cas brachyfaciaux
avec forte supraclusion.
Figure77 : Bascule engendrée au niveau du maxillaire et du plan d’occlusion avec des branches
externes hautes (d’après Teuscher).
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Chapitre 4 : ACTIVATEURS ORTHOPEDIQUES DE CROISSANCE
La croissance du maxillaire, représentée par le plan palatin, ralentit vers le bas et l’avant, avec
une possibilité de contrôler sa bascule.
La croissance de la mandibule est favorisée.Au niveau dentaire, le glissement distal de l’arcade
maxillaire avec version distale des molaires et palatoversion des incisives est variable selon le
réglage des branches externes de l’arc facial ; plus les branches sont hautes, moins les versions
sont importantes.Le glissement mésial de l’arcade mandibulaire s’accompagne d’une
vestibuloversion des incisives, et ce d’autant plus que les appuis muqueux sont réduits par
rapport aux appuis dentaires .
Une étude récente, consistant à mettre en évidence les effets de la ligne d’action de la force
engendrée par un activateur associé à une force extraorale sur les rotations de croissance,montre
que l’effet activateur de rotation horaire du maxillaire est potentialisé par une ligne d’action
postérieure et minoré par une ligne d’action antérieure. Ceci permet de limiter la palatoversion
des incisives maxillaires et l’autorotation de la mandibule. Les auteurs concluent que l’activateur
augmente la participation de la croissance condylienne et par conséquent la réponse
mandibulaire qui permet de corriger la classe II squelettique.
Lavergne et Gasson se sont posé la question de savoir si l’activateur est capable de modifier le
type de croissance faciale.Après étude, ils obtiennent une correction au niveau basal chez un tiers
des patients étudiés à condition qu’ils appartiennent à un certain type. Pour les autres,
l’activateur est au mieux inactif au pire nocif et les auteurs conseillent dans ces cas de réaliser
une autre stratégie thérapeutique (compensations alvéolaires,freinage de la croissance maxillaire,
chirurgie).
*Mode d’utilisation de l’association activateur-force extraorale:
Comme nous l’avons évoqué précédemment, les effets parasites de l’activateur dans le sens
vertical sont diminués en orientant la ligne d’action de la force extraorale et donc en modifiant la
résultante des forces par rapport au centre de résistance du maxillaire et de la denture. Le réglage
des branches externes s’effectue en longueur de manière à ce que les crochets arrivent en regard
des dents de 6 ans et en orientation selon les effets recherchés .
L’intérêt de la force extraorale réside dans la suppression des meulages des secteurs latéraux
dans le but de corriger une supraclusion. Le fait de supprimer les meulages de résine latéraux
permet d’éviter une égression molaire et ainsi une rotation mandibulaire postérieure avec
augmentation de la dimension verticale.[79]
Selon Chabre, la présence de résine interocclusale dans la région molaire et prémolaire permet
d’obtenir une rotation molaire mandibulaire et potentialise l’avancée de la symphyse
mandibulaire.
De plus, selon De Groote cité par Chabre, le calage dentaire dans les zones d’appui postérieures
est la clé de la réponse condylienne.Plusieurs auteurs utilisent cette combinaison.
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Chapitre 4 : ACTIVATEURS ORTHOPEDIQUES DE CROISSANCE
4.5.1.Activateur de Teuscher:
Description:
L’activateur comprend au niveau de sa partie maxillaire une plaque dégagée au palais ; les deux
parties de résine latérale sont reliées par une barre palatine augmentant la stabilité de l’appareil.
Des auxiliaires peuvent être ajoutés :
• au niveau des incisives maxillaires, des auxiliaires de contrôle de torque ;
• au niveau mandibulaire, dans les cas d’interposition labiale inférieure, des pelotes labiales
permettent le positionnement de la lèvre sur les incisives maxillaires. La propulsion ne dépasse
pas 6 mm (position de bout à bout incisif).
La force extraorale est amovible et insérée dans des tubes localisés au niveau des prémolaires
maxillaires. Les branches externes sont courtes et relevées.[79]
4.5.2.Activateur de Chabre :
Chabre utilise également une association activateur et force extraorale à traction haute mais
l’arc facial est incorporé dans la résine. Le premier élément de l’appareil est l’activateur de type
monobloc rigide.
Il présente une gouttière maxillaire partiellement dégagée au niveau du palais et englobant la
totalité des couronnes dentaires jusqu’au-delà des collets en vestibulaire afin de permettre un
déplacement en gression de ces dents et de réduire la linguoversion des incisives maxillaires.
La partie mandibulaire intéresse les faces linguales des dents et des procès alvéolaires. Les
ailettes linguales doivent être profondes afin d’avoir le maximum d’appui sur la mandibule et de
solliciter le moins possible les incisives mandibulaires afin d’éviter leur vestibuloversion.
L’activateur est construit en propulsion maximale non forcée avec une surélévation molaire de
l’ordre de 4 à 6 mm mais pouvant varier en fonction du degré de supraclusion incisive (plus elle
est importante, plus la surélévation est forte).
Le deuxième élément de l’appareil est l’arc facial, dont l’arc interne est entièrement inclus dans
la résine du côté vestibulaire de l’arcade maxillaire.Les branches externes sont courtes et
relevées faisant un angle plus ou moins important avec le plan d’occlusion en fonction des
mouvements verticaux recherchés.L’appui crânien est occipital et détermine ainsi un vecteur de
force dont la ligne d’action est dirigée en haut et en arrière, mais de pente variable selon le
réglage des branchesexternes.
4.5.3.Activateur de Lautrou :
L’activateur de Lautrou est un monobloc dans lequel la force extraorale est directement noyée
dans la résine et donc solidaire du monobloc. Les tractions peuvent être de deux types :
• type I : les branches externes sont parallèles au plan d’occlusion.La traction est haute. La ligne
d’action de la force est
donc postérieure, oblique en haut et en arrière, au niveau despremières molaires maxillaires;
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Chapitre 4 : ACTIVATEURS ORTHOPEDIQUES DE CROISSANCE
• type II : il s’agit d’une force extraorale à charnière. La charnière peut être localisée entre les
incisives (charnière basse) ou même plus haut sur la face vestibulaire des incisives maxillaires
(charnière haute) si l’indication d’un recouvrement en gouttière est posée.
La traction en haut et en arrière s’exerce au niveau des incisives maxillaires.Les deux dispositifs
entraînent une rotation horaire du plan palatin, un peu moins dans le cas de la traction antérieure.
Dans le cas d’une force extraorale à ligne d’action postérieure, la rotation du plan palatin est
horaire, la rotation du plan d’occlusion se fait également dans le sens horaire.
Dans le cas d’une force extraorale à ligne d’action antérieure, la rotation du plan d’occlusion se
fait dans le sens antihoraire, alors que la ligne d’action de la force passant par le centre de
résistance du maxillaire n’entraîne aucune rotation du maxillaire.
Pour Lautrou, la force extraorale à charnière est un dispositif de choix pour rapprocher la ligne
d’action des centres de résistance, tout en réduisant les risques de désinsertion postérieure du
monobloc. [80]
D’autres auteurs utilisent cette combinaison avec des variantes dans la description de l’appareil.
Par exemple, l’activateur de Van Beek est peu étendu sur le palais et présente de grands volets
linguaux à la mandibule, les branches de la FEO sont courtes et épaisses pour empêcher
l’irritation des joues par les extensions du casque pariétal.
Page 68
Partie pratique
1. Introduction :
Le traitement orthopédique des Classes II dento-squelettiques a longtemps été controversé.
Certains auteurs soutiennent l’action purement squelettique des activateurs tandis que
d’autres prônent un effet uniquement dentoalvéolaire.
2. Matériels et méthodes :
2.1. Objectifs de l’étude :
Objectif principal : Le but est d’apprécier le degré de propulsion mandibulaire et de
comparer l’effet dento-squelettique ainsi que les résultat esthétiques (profil et typologie)
avant et après traitement pendent une durée de 7 mois Par un activateur de croissance
chez les patients présentant une classe II squelettique.
Objectifs secondaires :
- Comparer les 2 activateurs séparément
- Comparer les résultats des activateurs selon l’âge du patient et la maturité vertébrale
(selon le type de denture : mixte ou adolescente )
- Apprécier les résultats selon le mode du port de l’appareil et le degré de motivation du
patient
- La réalisation des superpositions d’ensemble pour suivre le déplacement de la face En
direction et en intensité
2.2. Type d’étude :
Etude clinique descriptive prospective.
2.3. Population d’étude :
Les patient aux nombres de 6 âgés de 9 à 11 ans et présentent une classe II squelettique
,possédant chacun un dossier complet : des photographies de faces et de profil,des
moulages d’étude,des panoramiques et des TLR
2.3.1. Critères d’inclusion :
-Malocclusion de classe II division 1,normo ou deepbite.
-Pas d’extraction de dent permanente,
- Pas de syndrome,
-Pas de traitement orthodontique précédent
-Un dossier complet disponible
-Patient demeurant a Tlemcen.
Page 70
Partie pratique
Page 71
Cas et résultats
Cas numéro:01
EXAMEN CLINIQUE:
1-Anamnèse :
il s'agit de la patiente nommée K.Ihcene ;ageé de 11 ans , ne présente aucune tard d'ordre
général ,et qui s'est présenter a notre service pour un motif de consultation purement
esthétique. La patiente n’a jamais subit un traitement orthodentique au paravent.
l'examen du visage:
-la patiente présente une déglutition atypique, une respiration buccale, une phonation
physiologique, et une mastication bilatérale alternative.
Page 73
Cas et résultats
l'examen endo-buccale :
-Formule dentaire : 6 5 4 . 2 1 1 2 3 4 V 6
6 5 4 3 2 1 1 2 3 4 5 6
Occlusion statique:
Page 74
Cas et résultats
-L’occlusion dynamique :
à la propulsion, le rapport est de 2/3, et la latéralité gauche ainsi que la latéralité droite
présentent une fonction group et une interférence déductive du coté travaillant et du coté non
travaillant.
Maxillaire:
Mandibule:
Page 75
Cas et résultats
Examen radiologique :
La panoramique dentaire:
-les ATM: les condyles sont symétriques et centrés dans ses cavités glénoïdes
-la cavité nasale droite et gauche claire, et le septum nasal situé au milieu .
Examen dentaire:
Page 76
Cas et résultats
La téléradiographie de profil:
Stade 5 (CS 5)
Tracé du TLR
Page 77
Cas et résultats
^ a la base du crane
SNB 78° +/- 2° 75° La mandibule est en
^
arrière /à la base du
crane
ANB 2.5° +/- 2° 6° Classe II squelettique
selon ballard
Cavité 17mm-18mm 22mm Rétomandibulie
GLENOIDE/SELLION
SELLION/FPM 17mm-18mm 19mm normomaxillie
S-E 22mm 24mm rétromandibulie
S-L 51mm 48mm rétroomaxillie
La convexité 11ans-14ans=3.7mm 5mm Profil osseux convexe
(RICKETTS)
A-O/B-O 0-2mm 4mm Classe II squelettique
A-T DE CHATEAU 8ans=46mm 50mm Normo-moaxillie
Mensurations
12ans=49mm
basales
croissance moyenne
AXE Y DE BRODIE 59° 59° // // //
AXE FACIAL DE 90° +/- 3° 88° // // //
RICKETTS
HAUTEUR FACIALE Supérieure 45% 50% deepbite
verticaux
Page 78
Cas et résultats
Le diagnostic:
Diagnostic positif:
1.La classe squelettique: classe II squelettique de Ballard
2.La forme clinique: rétromandibulie
3.Typologie faciale:deepbite
4.Direction de croissance :
Faciale:moyenne
Mandibulaire:moyenne
5.Les anomalies associes: proalvéolie supérieure, supraclusion
Diagnostic différentiel:
brachymandibulie
dolichomaxillie
promaxillie
clI avec :proalveolie superieur
retroalveolie inferieur
proalveolie sur et retro inferieur
biproalveolie
Diagnostique étiologique:
Héridité
Situation haute de la langue
Respiration buccale
déglutition atypique
Hypofonctionnement des muscles propulseurs,
Page 79
Cas et résultats
Plan de traitement
Traitement pré-orthodontique:orientation vers le service d'ORL .traitement
des dents craies .
Traitement orthodontique:
1.Objectifs:
Esthétiques: sourire harmonieux; contacte labiale correcte ,un profil réctiligne, égalité
des étages(normobite)
Occlusaux: rapports corrects( classe I canine et molaire)
coïncidence du point inter incisif. overbite et over jet égalent 2 mm
Fonctionnels: réspiration nasal;déglutition typique
Basales: freinage de la croissannce du maxillaire et stimulation de la croissance
mandibulaire
2.Principe du traitement:
thérapeutique fonctionnelle orthopédique non extractionnelle
3.Moyens:
• une plaque base maxillaire en contact avec le palais et qui s’étend jusqu’à la face palatine
des dents maxillaires ;
• une plaque base mandibulaire qui recouvre la face linguale des dents mandibulaires et qui
descend le long des procès alvéolaires linguaux (ailettes linguales) ;
• une interposition de résine reliant ces deux plaques et construite à partir d’une cire prise en
position de propulsion mandibulaire ;
• un bandeau vestibulaire maxillaire avec deux quadrangles de part et d’autre de la région des
canines ;
Page 80
Cas et résultats
-amélioration de l'HBD
Page 81
Cas et résultats
Résultats:
1. occlusal:
tableau de l'occlusion statique:
Page 82
Cas et résultats
2. esthétique:
profil:
profil selon Ricketts: rectiligne :
profil selon Izzard:orthofrontal:
Face: égalité des étages
Page 83
Cas et résultats
La TLR:
SUPERPOSITION D'ENSEMBLE
Page 84
Cas et résultats
GLENOIDE/SELLION
SELLION/FPM 17mm-18mm 19mm 18mm
S-E 22mm 24mm 23mm
S-L 51mm 52mm 50mm
La convexité 11ans-14ans=3.7mm 5mm 3mm
(RICKETTS)
A-O/B-O 0-2mm 4mm 2mm
D’ENSEMBLE DE LA
MANDIBULE
XI-PM 11ans:67mm-73mm 68 mm 80mm
Page 85
Cas et résultats
Cas numéro:01
EXAMEN CLINIQUE:
1-Anamnèse :
il s'agit du patient nommé b.lahcen ;ageé de 09 ans , ne présente aucune tard d'ordre général
,et qui s'est présenter a notre service pour un motif de consultation esthétique et fonctionel.
Le patient n’a jamais subit un traitement orthodentique au paravent.
l'examen du visage:
-le patient présent une déglutition atypique, une respiration buccale, une phonation
physiologique, et une mastication bilatérale alternative.
l'examen endo-buccale :
Page 86
Cas et résultats
-examen des muqueuse : une inflamation gingivale généraliséée ;une insertion pathologique
du frien labial supérieure (stade 3 de Placek)
Occlusion statique:
SECTEUR
Incisives Canines Molaire
SENS
Sagittal Overjet= 4mm classe II selon Classe II d'Angle (coté
MULER gauche) Classe I coté
droit (perte de la lee
way)
Vertical Overbite =4mm Recouvrement canin Recouvrement molaire
Transversal Coïncidence de la ligne Surplomb canin non Engrènement fosse
médiane inter incisive conservé cuspide
Page 87
Cas et résultats
Maxillaire:
mandibule:
Examen radiologique :
La panoramique dentaire:
-les ATM: les condyles sont symétriques et centrés dans ses cavités glénoïdes
-la cavité nasale droite et gauche claire, et le septum nasal situé au milieu .
Examen dentaire:
Page 88
Cas et résultats
La téléradiographie de profil:
Stade 4 (CS 4)
Tracé du TLR
Page 89
Cas et résultats
^ / a la base du crane
SNB 78° +/- 2° 75° La mandibule est en
^ arrière /à la base du
crane
ANB 2.5° +/- 2° 7° Classe II squelettique
selon ballard
Cavité GLENOIDE/SELLION 17mm-18mm 16mm Rétomandibulie
SELLION/FPM 17mm-18mm 20mm Normomaxillie
S-E 22mm 18mm Rétromandibulie
S-L 51mm 48mm Rétroomaxillie
La convexité (RICKETTS) 7ans-10ans=4.5mm 6mm Profil osseux convexe
croissance moyenne
croissance
Page 90
Cas et résultats
Le diagnostic:
Diagnostic positif:
1.La classe squelettique: classe II squelettique de Ballard
2.La forme clinique: rétromandibulie
3.Typologie faciale:normobite
4.Direction de croissance :
Faciale:moyenne
Mandibulaire:moyenne
5.Les anomalies associes: proalvéolie supérieure, supraclusion
Diagnostic différentiel:
brachymandibulie
dolichomaxillie
promaxillie
clI avec :proalveolie superieur
retroalveolie inferieur
proalveolie sur et retro inferieur
biproalveolie
Diagnostique étiologique:
Héridité
Situation haute de la langue
Réspiration buccale ,
déglutition atypique
Hypofonctionnement des muscles propulseurs,
Page 91
Cas et résultats
Plan de traitement
Traitement pré-orthodontique:orientation vers le service
d'ORL .traitement des dents craies,frienoctomie.
Traitement orthodontique:
1.Objectifs:
Esthétiques: sourire harmonieux; contacte labiale correcte ,un profil réctiligne, égalité
des étages(normobite)
Occlusaux: rapports corrects( classe I canine et molaire)
coïncidence du point inter incisif. overbite et over jet égalent 2 mm
Fonctionnels: réspiration nasal;déglutition typique
Basales: freinage de la croissannce du maxillaire et stimulation de la croissance
mandibulaire
2.Principe du traitement:
thérapeutique fonctionnelle orthopédique non extractionnelle
3.Moyens:
Activateur d'Andresen de classe II
4.la date de la mise en place de l'activateur: 15/11/2015
Page 92
Cas et résultats
Page 93
Cas et résultats
Résultats:
3. occlusal:
tableau de l'occlusion statique:
SECTEUR
Incisives Canines Molaire
SENS
Sagittal Overjet= 2mm // // // Classe I d'Angle
Vertical Overbite =2mm // // // Recouvrement molaire
Transversal Coïncidence du point interincisif // /// /// Engrènement fosse
cuspide
Tableau d'occlusion statique aprés traitement par activateur d'ANDRESEN
4. esthétique:
profil:
profil selon Ricketts: convexe :
profil selon Izzard:orthofrontal avec rétrogénie
Face: égalité des étages
Page 94
Cas et résultats
Page 95
Cas et résultats
La TLR:
SUPERPOSITION D'ENSEMBLE
Page 96
Cas et résultats
^
SNB 78° +/- 2° 75° 78°
^
ANB 2.5° 7° 3°
12ans=49mm
basales
Page 97
Cas et résultats
Cas numéro 3
EXAMEN CLINIQUE:
1-Anamnèse :
il s'agit du patient nommé A.bedreddine; âgé de 08 ans, ne présente aucune tard d'ordre
général, et qui s'est présenter a notre service pour un motif esthétique et fonctionnel. Le
patient n’a jamais subit un traitement orthodentique au paravent.
l'examen du visage:
-Stomion : Présent.
-Les Muscles Sont Isotoniques, Et Les Atm Ont Un Jeu Articulaire Symétrique Avec Absence
De Bruits Ou De Douleur.
Page 98
Cas et résultats
Examen endo-buccal :
-Ce Patient Présente Une Mauvaise Hygiène Buccodentaire Avec Une Inflammation
Gingivale Généralisée, Et Un Fond De Vestibule Qui Est Douloureux Au Niveau De
La 55.
-Le Frein Labial Supérieur A Une Insertion Basse Avec Un Test De Chaput Positif,
Par Contre Le Frein Labial Inferieur A Une Insertion Moyenne.
6 V VI III 2 1 1 2 III IV V 6
6 V 4 III 2 1 1 2 III 4 V 6
occlusion statique:
SECTEUR
Incisives Canines Molaire
SENS
Sagittal Overjet= 6mm Classe II selon mme Classe II d'ANGLE
muler plan terminal a amarche
distale
vertical Overbite =4mm Recouvrement canin Recouvrement respecté
Page 99
Cas et résultats
-L’occlusion dynamique :
à la propulsion, le rapport est de 2/2, et la latéralité gauche ainsi que la latéralité droite
présentent une fonction group et une interférence déductive du coté travaillant et du coté non
travaillant.
-le patient présente une déglutition atypique, une respiration buccale, une phonation
physiologique, et une mastication bilatérale alternative.
Maxillaire:
Mandibule:
Page 100
Cas et résultats
Examen radiologique :
La panoramique dentaire:
-l’ATM : les condyles sont placés symétriquement dans leur cavité glénoïde.
-les bases osseuses :la mandibule est plus dense que le maxillaire, l’image radiologique ne
mentre ni la présence de fracture , ni d’un kyste, ni de tumeur.
-la 64, la 65, la 74, la 75,la 84, et la 85 présentent une risalyse moyenne .
Page 101
Cas et résultats
La téléradiographie de profil:
Stade 4 (CS 4)
Page 102
Cas et résultats
a la base du crane
^
SNB 78° +/- 2° 75° Position réculée de la
mandibule/ a la base du
crane
^
ANB 2.5° 13° Classe II squelettique
selon ballard
Cavité 17mm-18mm 20mm rétromandibulie
GLENOIDE/SELLION
SELLION/FPM 17mm-18mm 16mm dolichomaxilie
S-E 22mm 24mm rétromandibulie
S-L 51mm 49mm rétromandibulie
La convexité 7ans-10ans=4.5mm 13mm Profil osseux convexe
(RICKETTS)
A-O/B-O 0-2mm 06mm Classe II squelettique
12ans=49mm
basales
posterieure
croissance
incisives superieures
i/m 90 °+/- 2° 114° Vestibulo-version des
incisives inferieures
i/A-POG(angulaire) 22° + 4° 31° Vestibulo-version des
incisives inferieures
i/A-POG(linéaire) 1mm + 2mm 02mm // // //
Angle incisif (angle 125°- 130° 82° Biproalveolie
d'attaque)
Page 103
Cas et résultats
Le diagnostic:
Diagnostic positif:
1.La classe squelettique: classe II squelettique de Ballard
2.La forme clinique: dolichomaxilie et rétromandibulie
3.Typologie faciale:normobite
4.Direction de croissance :
Faciale : antérieure
Mandibulaire :postérieure
5.Les anomalies associes: biproalvéolie , supraclusion ;ddm par macrodontie
relative bimaxilaire
Diagnostic différentiel:
-Brachymandibulie
-Promaxillie
-Classe Iavec biproalveolie, ou avec proalveolie superieure.
-DDD
Diagnostique étiologique:
-Héridité
-l'hérédité croisée( la ddm)
-position haute et protrusive de la langue
-respiration buccale
-déglutition atypique
-l’hypofonctionnement des muscles
Plan de traitement
Traitement pré-orthodontique:orientation vers le service
d'ORL .traitement des dents craies .
Traitement orthodontique:
1.Objectifs:
Esthétiques: avoir un sourire harmonieux;contacte labiale correcte ,un profil
réctiligne.
Page 104
Cas et résultats
Page 105
Cas et résultats
Page 106
Cas et résultats
Résultats:
5. occlusal:
tableau de l'occlusion statique:
6. esthétique:
profil:
profil selon Ricketts: convexe.
profil selon Izzard:orthofrontal avec rétrogénie
Face: égalité des étages
Page 107
Cas et résultats
Page 108
Cas et résultats
La téléradiographie de profil:
Page 109
Cas et résultats
^
SNB 78° +/- 2° 75° 80°
^
ANB 2.5° 13° 5°
sagittaux
12ans=49mm
basales
Page 110
Cas et résultats
Cas numéro 4
EXAMEN CLINIQUE:
1-Anamnèse :
il s'agit de la patiente nommée K.kosai ;âgé de 8 ans , ne présente aucune tard d'ordre
général,et qui s'est présenter a notre service pour un motif de consultation esthétique et
fonctionnel.
l'examen du visage:
- symétrie de visage
l'examen endo-buccale :
-sécheresse buccale .
Page 111
Cas et résultats
occlusion statique:
Page 112
Cas et résultats
Mandibule:
Règle de pont :
Mandibule:
Flèche d’arcade :
Examen radiologique :
Page 113
Cas et résultats
La panoramique dentaire:
-les ATM: les condyles sont symétriques et centrés dans ses cavités glénoïdes
-la cavité nasale droite et gauche claire, et le septum nasal situé au milieu .
Examen dentaire:
Page 114
Cas et résultats
La téléradiographie de profil:
Stade 4 (CS 4)
Page 115
Cas et résultats
postérieure
AXE Y DE BRODIE 59° 61° // // moyenne
AXE FACIAL DE 90° +/- 3° 87° // // moyenne
RICKETTS
HAUTEUR FACIALE Supérieure 45% 46% normobite
TOTALE Inferieure 55% 54%
LA LONGUERE DU 47% 57% Ramus long
RAMUS
LA DIVRGENCE 47°+/- 4 ° 51% Normobite
6-PTV Age du patient 16mm Position mésialée
+3mm +/- 3mm
Les rapports dento-
incisifs sup
i/m 90 °+/- 2° 102° Vestibuloverssion des
incisifs inf
i/A-POG(angulaire) 22° + 4° 34° Vestibuloverssion des
incisifs inf
i/A-POG(linéaire) 1mm + 2mm 3mm Normoposition
Angle incisif (angle 125°- 130° 108° Biproalveolie
d'attaque)
Page 116
Cas et résultats
Le diagnostic:
Diagnostic positif:
1.La classe squelettique: classe II squelettique de Ballard
2.La forme clinique: brachy mandibulie; dolichmaxilie
3.Typologie faciale: normobite
4.Direction de croissance :
Faciale:moyenne
Mandibulaire:moyenne
5.Les anomalies associes: biproalvéolie , supraclusion ;ddm par macrodontie
relative bimaxilaire
Diagnostic différentiel:
-brachymandibulie
-promaxillie
-classe I avec biproalveolie, ou avec proalveolie superieure.
-ddd
Diagnostique étiologique:
-héridité
-l'hérédité croisée( la ddm)
-position haute et protrusive de la langue
-respiration buccale
-déglutition atypique
-l’hypofonctionnement des muscles
Plan de traitement
Page 117
Cas et résultats
Page 118
Cas et résultats
Résultats:
7. occlusal:
tableau de l'occlusion statique:
Page 119
Cas et résultats
8. esthétique:
profil:
profil selon Ricketts: convexe.
profil selon Izzard:orthofrontal avec rétrogénie
Page 120
Cas et résultats
La téléradiographie de profil:
Page 121
Cas et résultats
GLENOIDE/SELLION
SELLION/FPM 17mm-18mm 17mm 18mm
S-E 22mm 18mm 16mm
S-L 51mm 45mm 52mm
La convexité 7ans-10ans=4.5mm 8mm 6mm
(RICKETTS)
A-O/B-O 0-2mm 7mm 4mm
Page 122
Cas et résultats
cas numéro:05
EXAMEN CLINIQUE:
1-Anamnèse :
Il s'agit du patient nommé B.Houssam ;ageé de 09 ans , ne présente aucune tard d'ordre
général ,et qui s'est présenter a notre service pour un motif de consultation fonctionnel et
esthétique. Le patiente n’a jamais subit un traitement orthodentique au paravent.
l'examen du visage:
-le patiente présent une déglutition atypique, une respiration buccale, une phonation
physiologique, et une mastication unilatérale ( coté droit).
l'examen endo-buccale :
Page 123
Cas et résultats
SECTEUR
Incisives Canines Molaire
SENS
Sagittal Overjet= 07mm Coté gauche: classe II selon Classe II d'Angle
Angle (coté gauche et droit)
Coté droit : classe II selon
Muller
Vertical Overbite =06mm Pas de recouvrement canin du Recouvrement
coté droit molaire
Recouvrement canin du coté
droit
Transversal Le point inter-incisif Surplomb canin non conservé Engrènement fosse
dévié coté droit a du coté droit cuspide
responsabilité Surplomb canin conservé du
maxillaire. coté gauche
Page 124
Cas et résultats
Maxillaire:
mandibule:
Examen radiologique :
La panoramique dentaire:
Examen dentaire:
Page 125
Cas et résultats
La téléradiographie de profil:
Tracé du TLR
Page 126
Cas et résultats
^ a la base du crane
SNB 78° +/- 2° 79° La mandibule est en
^
arrière /à la base du
crane
ANB 2.5° +/- 2° 7° Classe II squelettique
selon ballard
Cavité 17mm-18mm 26mm Rétomandibulie
GLENOIDE/SELLION
SELLION/FPM 17mm-18mm 21mm promaxillie
S-E 22mm 28mm rétromandibulie
S-L 51mm 44mm rétromandibulie
La convexité (RICKETTS) 7ans- 5mm Profil osseux convexe
10ans=4.5mm
12ans=49mm
basales
mandibulaire moyenne
croissance
Page 127
Cas et résultats
Le diagnostic:
Diagnostic positif:
1.La classe squelettique: classe II squelettique de Ballard
2.La forme clinique: rétromandibulie et dolichomaxillie
3.Typologie faciale:normobite
4.Direction de croissance :
Faciale:posterieurer
Mandibulaire:moyenne
5.Les anomalies associes: proalvéolie supérieure, supraclusion, DDM par macrodontie
relative bimaxillaire
Diagnostic différentiel:
brachymandibulie
promaxillie
clI avec :proalveolie superieur
retroalveolie inferieur
proalveolie sur et retro inferieur
biproalveolie
Diagnostique étiologique:
-héridité
-l'hérédité croisée( la ddm)
-position haute et protrusive de la langue
-respiration buccale
-déglutition atypique
-l’hypofonctionnement des muscles
Plan de traitement
Traitement pré-orthodontique:orientation vers le service d'ORL .traitement
des dents cries .
Traitement orthodontique:
1.Objectifs:
Esthétiques: sourire harmonieux; contacte labiale correcte ,un profil réctiligne,
Occlusaux: rapports corrects( classe I canine et molaire)
coïncidence du point inter incisif. overbite et over jet égalent 2 mm
Fonctionnels: réspiration nasal;déglutition typique
Page 128
Cas et résultats
Résultats
9. occlusal:
SECTEUR
Incisives Canines Molaire
SENS
Sagittal Overjet= 7mm classe II selon Angle Classe II d'Angle
Page 129
Cas et résultats
10. esthétique:
profil:
profil selon Ricketts: convexe:
profil selon Izzard:orthofrontal avec rétrogénie
Face: égalité des étage
Page 130
Cas et résultats
La TLR:
SUPERPOSITION D'ENSEMBLE
Page 131
Cas et résultats
^
SNB 78° +/- 2° 77° 80°
^
ANB 2.5° 7° 6°
sagittaux
12ans=49mm
basales
Page 132
Cas et résultats
Cas numéro:6
EXAMEN CLINIQUE:
1-Anamnèse :
il s'agit du patient nommé B.mohamed aymen; âgé de 09 ans , ne présente aucune tard d'ordre
général ,et qui s'est présenter a notre service le 17 Janvier 2016 ,pour un motif esthétique. Le
patient n’a jamais subit un traitement orthodentique au paravent.
l'examen du visage:
-stomion : présent.
-le menton n’est pas dévié , en forme de Uavec présence des piquetés.
-les muscles sont isotoniques, et les ATM ont un jeu articulaire symétrique avec absence de
bruits et de douleur.
Page 133
Cas et résultats
Examen endo-buccal :
-Ce patient présente une mauvaise hygiène buccodentaire avec une inflamation gingivale
généralisée.
-la langue est d’une situation haute, une position reculée, et d’un volume moyen.
Occlusion statique:
SECTEUR
Incisives Canines Molaire
SENS
Sagittal Overjet= 6mm D :classe I
G : classe II
Vertical Overbite =4mm Recouvrement respecté
Transversal Le point inter-incisif dévié Engrènement conservé
coté gauche
Tabeleau de l’occlusion statique
-le patient présente une déglutition atypique, une respiration buccale,una phonation
physiologique, et une mastication bilatérale alternative.
Page 134
Cas et résultats
Maxillaire:
Mandibule:
Examen radiologique :
La panoramique dentaire
-l’ATM : les condyles sont placés symétriquement dans leur cavité glénoïde.
-les bases osseuses :la mandibule est plus dense que le maxillaire, l’image radiologique ne
mentre ni la présence de fracture , ni d’un kyste, ni de tumeur.
Page 135
Cas et résultats
La téléradiographie de profil:
Tracé du TLR
Page 136
Cas et résultats
^ maxillaire/à la base du
crane
SNB 78° +/- 2° 73° La mandibule est en
^ arrière /à la base du crane
ANB 2.5° 7° Classe II squelettique
selon ballard
Cavité 17mm-18mm 20mm rétromandibulie
GLENOIDE/SELLION
SELLION/FPM 17mm-18mm 18mm Normoposition du
maxillaire
S-E 22mm 19mm rétromandibulie
S-L 51mm 42mm rétromandibulie
La convexité 7ans-10ans=4.5mm 08mm Profil osseux convexe
(RICKETTS)
A-O/B-O 0-2mm 5mm Classe II squelettique
A-T DE CHATEAU 8ans=46mm 50mm Dolichomaxillie
Mensurations
basales
posterieure
croissance
incisives superieures
i/m 90 °+/- 2° 84° Vestibulo-version des
incisives inferieure
i/A-POG(angulaire) 22° + 4° 30° // /// /// //
i/A-POG(linéaire) 1mm + 2mm 05mm // // // //
Angle incisif 125°- 130° 67 Biproalveolie
Page 137
Cas et résultats
Le diagnostic:
Diagnostic positif:
1.La classe squelettique: classe II squelettique de Ballard
2.La forme clinique: retromandibulie,dolichomaxillie
3.Typologie faciale:normobite
4.Direction de croissance :
Faciale : postérieure
Mandibulaire :posterieure
5.Les anomalies associes: proalvéolie supérieure, supraclusion, DDM par
macrodontie relative bimaxillaire
Diagnostic différentiel:
brachymandibulie
promaxillie
clI avec :proalveolie superieur
retroalveolie inferieur
proalveolie sur et retro inferieur
biproalveolie
Diagnostique étiologique:
-Héridité
-L'hérédité croisée( la ddm)
-Position haute et protrusive de la langue
-Respiration buccale
-Déglutition atypique
-L’hypofonctionnement des muscles
Plan de traitement
Page 138
Cas et résultats
Page 139
Cas et résultats
Résultats:
11. occlusal:
tableau de l'occlusion statique:
SECTEUR
Incisives Canines Molaire
SENS
Sagittal Overjet= 4mm classe II selon Angle Classe I d'Angle
Vertical Overbite =4mm Recouvrement canin Recouvrement molaire
Transversal Pas de Coïncidence du Surplomb canin Engrènement fosse
point interincisif conservé cuspide
Tableau d'occlusion statique aprés traitement par château (3 pieces)
Page 140
Cas et résultats
12. esthétique:
profil:
profil selon Ricketts: convexe
profil selon Izzard:orthofrontal avec rétrogénie
Face: égalité des étages
Page 141
Cas et résultats
La TLR:
SUPERPOSITION D'ENSEMBLE
Page 142
Cas et résultats
12ans=49mm
basales
Page 143
Discussion
Critères esthétiques
Critères occlusaux
Critères radiologiques
on constate l une amélioration notable du décalage osseux avec obtention de la classe I
squelettique ;accompagnée d’un certain degré de compensation alvéolodentaire.
On note une diminution significative de l’Angle ANB de 4° ,l’angle SNA ,la convexité
osseuse ,et I/F ;avec une augmentation des mensurations suivantes : SNB , XI-PM ,la hauteur
de l’étage inferieure .
La superposition :
Un déplacement en avant du point Na
Bascule horaire du maxillaire
Rotation postérieure de la mandibule avec augmentation notable de l’étage inférieure .
Critères esthétiques
Critères occlusaux
Page 145
Discussion
Critères radiologiques
on constate une amélioration notable du décalage osseux avec obtention de la classe I
squelettique ;accompagnée d’un certain degré de compensation alvéolodentaire.
ON note une diminution significative de l’Angle ANB de 4° ,l’angle SNA ,la convexité
osseuse ,et I/F ;avec une augmentation des mensurations suivantes : SNB , XI-PM
La superposition :
Un déplacement en avant du point Na
Bascule horaire du maxillaire
Rotation postérieure de la mandibule avec augmentation notable de l’étage inférieure .
Critères occlusaux
Critères radiologiques
on constate l une amélioration notable du décalage osseux avec obtention de la classe I
squelettique ;accompagnée d’un certain degré de compensation alvéolodentaire.
Page 146
Discussion
ON note une Diminution significative de l’Angle ANB de 7° ,l’angle SNA ,la convexité
osseuse ,et I/F ;6-PTV ; A-T de château ;avec une augmentation des mensurations suivantes :
l’angle SNB , XI-PM.
La superposition :
Un déplacement en avant du point Na
Bascule horaire du maxillaire
Rotation postérieure de la mandibule avec augmentation notable de l’étage inférieure .
Critères occlusaux
Critères radiologiques
on constate persistance de la classe II squelettique ;accompagnée d’un certain degré de
compensation alvéolodentaire.
On note une Diminution de l’Angle ANB de 4° , la convexité osseuse ,et I/F ;avec une
augmentation des mensurations suivantes : SNB , XI-PM ,l’angle d’attaque.
La superposition :
Un déplacement en avant du point Na
Avancement du point A
Rotation postérieure de la mandibule .
Page 147
Discussion
Critères esthétiques
Critères occlusaux
Critères esthétiques
Critères occlusaux
Page 148
Conclusion
En interprétant les résultats de cette étude clinique ,les conclusions suivantes peuvent étre
faites :
- L’ensemble des 6 cas traités dans la même période et pendant 7 mois présentent une
denture adolescente constitutionnelle ,avec CVM au stade 4 et 5.
- Le succés thérapeutique été complet (incluant les 3 critères ) pour les 4 premiers cas
,la classe II squelettique été obtenu par une diminution significative de l’angle ANB,
malgré l’utilisation de 2 activateurs différents(1er et 2éme cas Andresen,3éme cas
Château)
- La persistance du profil convexe pour le 4émé cas est du à la sévérité décalage (double
responsabilité) qui nécessite une association des FEB .
- Ces 4 premier patients été très motivées un niveau de coopération élevé.
- Pour les 2 cas restants (5éme et 6éme ,l’échec thérapeutique obtenu été du seulement
au manque de coopération.
- En effet et conformément à la littérature , le traitement par activateur en denture
adolescente et les stades 4 et 5 de CVM (correspond au pic et après pic de croissance)
donne de résultats squelettiques et occlusaux très satisfaisants ,et en duré de traitement
plus courte ,sans tenir compte de l’âge civil chez les patients coopérants .
- Néanmoins ,l’évaluation clinique reste toujours primordiale ,les limites de la
céphalométrie doivent être pris en considération par un usage et une interprétation
critique des donnés.
Page 149
Conclusion générale
Pour le patient plus âgé, il doit être informé sur la durée, la pluridisciplinarité du traitement,
ainsi que sur les objectifs, afin que le traitement se déroule dans les meilleures conditions
possibles et permet ainsi un résultat optimal.
Les traitements orthopédiques ont pour but la correction du décalage squelettique par action
sur la croissance, cette action se fait le plus souvent grâce au port d’un appareil amovible dit
orthopédique ou fonctionnel.
Ces appareils développent; en fait simultanément; une action orthopédique et une action
orthodontique.
un Traitement orthopédique ne constitue qu’une étape du traitement qui doit être terminé en
technique multi attaches pour la finition, rendue alors plus simple la correction précoce du
décalage des bases osseuses .
Page 151
Bibliographie
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Centre hospitalo-universitaire de Tlemcen
Clinique dentaire
Service d’orthopediedentofaciale
Fiche clinique
EXAMEN CLINIQUE:
Patient numéro
1-Anamnèse :
-Adresse :
-Numéro de téléphone :
-Profession :
-Motif de consultation :
2-Antécédents généraux :
-Familiaux :
-personnels :
3-Antécédents orthodontiques :
-Familiaux :
-Personnels :
4- Examen exobuccal :
A – L’inspection :
-Symétrie du visage :
- Typologie faciale :
-Nez : infantile adulte
-Menton :
B – La palpation :
Type :
5- Examen endobuccal :
-Etat parodontal :
-langue :
Frein lingual :
6- Examen dentaire :
-Formule dentaire :
-Occlusion statique :
-Occlusion dynamique :
3.l'état de la gencive:
1-stade de dentition :
2- l’âge dentaire :
3-Relation intra- arcade :
Maxillaire Mandibule
Forme d’arcade
Symétrie d’arcade / raphé médian
Malpositions
Facettes d’abrasions
Profondeur de la voute palatine XXXXXXXXXXXXXXXX
Présence de voussures du coté
4-Fleche d’arcade :
Maxillaire:
Mandibule:
5-Règle de pont :
Maxillaire:
Maxillaire:
Mandibule:
4-Examen dentaire:
Robustes:
Effilées :
Edification radiculaire:
Rhyzalyse:
7-Etat des tissus parodontaux profonds :
Espace desmodental:
Lamina dura:
Os alvéolaire:
C /R:
Signes de DDM:
Migration de point inter incisif:
La courbe de spee:
La téléradiographie de profil:
La charte standard céphalométrique:
Mensuration Valeur moyenne Valeur Interprétati
mesurée on
^
SNA 80.5° +/- 2°
Les rapports cranio-faciaux-sagittaux
^
SNB 78° +/- 2°
^
ANB 2.5°
A-O/B-O 0-2mm
FMA-ENA 52mm
Mensurations basales
i/m 90 °+/- 2°
i/A-POG(angulaire) 22° + 4°
i/A-POG(linéaire) 1mm + 2mm
Angle incisif (angle d'attaque) 125°- 130°
Le diagnostique:
Diagnostique positif:
1.La classe squelettique:
2.La forme clinique:
3.Typologie faciale:
4.Direction de croissance :
Faciale
Mandibulaire:
5.Les anomalies associes:
Diagnostique différentiel:
Diagnostique étiologique:
Plan de traitement
Traitement pré-orthodontique:
Traitement orthodontique:
1.Objectifs:
Esthétiques:
Occlusaux:
Fonctionnels:
2.Principe du traitement:
3.Moyens:
Vue transversal
Résumé :
Dans les traitements de la classe II, la réduction des problèmes squelettique sagittaux et le redressement
du profil sont généralement les objectifs d traitement.
Il existe habituellement peu de consensus parmi les cliniciens sur les mérites des différentes solutions
thérapeutiques des jeunes patients en classe II.il est intéressant d’évoquer que durant ces trente derniers
années, l’approche thérapeutique est généralement en faveur d’un positionnement antérieur de la
mandibule ,donc une thérapie fonctionnelle de stimulation de la croissance mandibulaire.
Parmi ces appareils fonctionnels, les activateurs orthopédiques de croissance sont ceux qui induisent une
position mandibulaire différente de celle qu’elle occupe habituellement, cette nouvelle position permet
une modification neuromusculaire afin de transmettre les forces aux dents et à leurs bases osseuses.
A partir de l’analyse des déterminants deux mode d’action des activateurs, on peut comprendre les
objectifs recherchés par les cliniciens qui utilisent tel ou tel activateurs afin d’analyser les effets dento-
alvéolaire et squelettiques des ces appareillages.
Bien choisir le moment du traitement peut en effet influencer de façon significative les résultats
thérapeutiques visant a produire un effet orthopédiques sur les structures cranio-facials.
Le but de ce travail réalisé dans le mémoire est d’analyser les différents effets des activateurs et à
déterminer leur taux d’efficacité en fonction de plusieurs paramètres : type d’activateur, âge, stade de
dentition, maturité vertebrale et le niveau de coopération du patient, facteur qui influence
significativement le succès du traitement par activeurs.
Mots-clés : Classe II dento-squelettique.,Traitement orthopédique, Activateurs, moment d’orthopédie,
Maturation squelettique
ملخص
. الحد من المشاكل الهيكلية السهمية و تعديل الواجهة هي بصفة عامة أهداف العالج,بالنسبة لعالج القسم الثاني
.يوجد عادة اختالف في أراء األطباء حول مزايا مختلف الحلول العالجية عند المرضى الصغار للقسم الثاني
ادا عالج وضيفي, النهج العالجي عموما كان يتوجه إلى الوضعية الداخلية للفك السفلي,من المهم ذكر انه خالل الثالثون سنة الماضية
.لتنشيط نمو الفك السفلي
هده الوضعية, المنشطات التجبيرية للنمو التي تجعل وضعية للفك السفلي مختلفة عن تلك السائدة حاليا,من بين هده اآلالت الوظيفية
.الجديدة تسمح بتغيير عضلي عصبي بهدف مد القوة إلى األسنان والى قاعدتها العظمية
يمكننا فهم أهداف األطباء اللذين يستخدمون هدا أو داك من المنشطات بهدف تحليل,من خالل تحليل المحددات نجد آليتان للعاج بالمنشطات
.اآلثار الضرسية_السنخية و الهيكلية لهده اآلالت
.االختيار الجيد لوقت العالج يمكن أن يؤثر بشكل ملحوظ على النتائج بهدف تجبيري على البنيات الجمجمية الواجهية
وضعية األسنان, السن, نوع المنشط,الهدف من هدا العمل هو تحليل مختلق تأثيرات المنشطات فى تحديد قيمة الفعالية بالنسبة لعدة عوامل
.و مستوى تعاون المريض التي تعتبر عوامل التأثير المهمة لنجاح العالج بالمنشطات
الهيكلي-القسم الثاني السني/ عالج العظام/ المنشطات../. الكلمات المفتاحية لحظة جراحة العظام
In the treatments of class II, the reduction of the problems skeletal and the recovery of the
profile are generally the objectives of treatment.
There exist usually little of consensus amongthe clinicians on the merits of the various
therapeutic solutions of the young patients in class II.
It is interesting to evoke that during these thirty last years, the therapeutic approach is generally in
favor of a former positioning of the mandible, therefore a functional therapy of
stimulation of the growth mandibulaire.
Among these functional devices, the orthopedic activators of growth are those
which induce apposition mandibulaire different from that it usually occupies, this new position allows a
neuromuscular modification in order to transmit the forces to the teeth and their osseous bases.
From the analysis of the determinants two mode of action of the activators, we can
understand the objectives searched by the clinicians who use such or such activators in order
to analyze the dento- effects alveolar and skeletal of this equipment.
Choose the best moment of the treatment can influence to a significant degree the
therapeutic results aiming to produce an effect orthopedic on the structures cranio-facials.
The aim of this work completed in the report is to analyze the various effects of the activators and to
determine their rate of effectiveness according to several parameters:
type of activator, age, stage of teeth, svc and the level of cooperation of the patient, factor
which significantly influences the success of the treatment by activators.
Anglais : Class II dental skeletal /Orthopedic treatment/ Activators/ Moment of orthopedy