Les Activateurs Orthopediques de Croissance Et La Malocclusion de Classe 2

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DEPARTEMENT DE MEDECINE DENTAIRE

MEMOIRE DE FIN D’ETUDES POUR


L’OBTENTION DU DIPLOME DE DOCTEUR EN MEDECINE
DENTAIRE

Thème :
Les activateurs orthopédiques de croissance et la malocclusion de
classe II

Présenté par :
FERHAT Ibtissem
ELGHAZI Wissem
DIAF Fethi

Soutenue publiquement le 26 Juin 2016.

JURY :
Dr. BOUCHENAK -KHELLADI.H Maitre-assistante en Odontologie
Conservatrice Présidente
Dr. ELouchdi.G Maitre-assistant en Parodontologie Examinateur
Dr. BESSADOUK.S Maitre-assistante en ODF Examinateur

Dr. CHERIF.N Maitre-assistante en ODF Encadreur

Année universitaire 2015-2016


Remerciements
Tout d’abord, nous remercions Allah, notre créateur de nous avoir donné les forces, la volonté et le courage afin
d’accomplir ce modeste travail.

Nous adressons le grand remerciement à :


Notre docteur encadreur docteur madame CHERIF pour votre aide et précieuse attention,
Vos efforts fournis durant notre cursus
Votre encouragement inlassable, amabilité, gentillesse méritent toute admiration.
Nous vous remercions de nous avoir guidées dans l'élaboration de ce travail,
Nous saisissons cette occasion pour vous exprimer notre profonde gratitude tout
en vous témoignant notre respect.
Veuillez recevoir ici les plus sincères remerciements.

Nous tenons également à remercier mesdames et monsieur les membres de jury pour l’honneur qu’ils
nous ont fait en acceptant de siéger notre soutenance:
A madame le docteur BOUCHENAK-KHELLADI.H ; présidente du jury :
Nous vous remercions de l’honneur et le plaisir d'accepter la présidence du jury de cette mémoire,
Pour ses compétences professionnelles, ses qualités humaines, et pour son enseignement.
Et également pour son bon sens quotidien, son sens de la ponctualité
Qu 'il trouve ici l'expression de notre reconnaissance et nos profonds respect.
A monsieur docteur EL OUCHDI .F ;membre du jury
Nous vous remercions de l'honneur de participer au jury de cette mémoire,
Pour son enseignement clinique lors de notre internat, sa gentillesse et sa disponibilité.
Qu 'il trouve ici l'expression de ma très grande reconnaissance.
A madame docteur BENSADOUK.S ;membre du jury

Nous vous remercions d'avoir accepté de juger ce travail,


Nous vous remercions pour votre disponibilité, votre gentillesse qui impose le plus grand
respect. Veuillez trouver ici l'expression de notre gratitude.
Dédicaces
Je dédie ce travail ;
A Mon très cher Père : Aucune dédicace ne saurait exprimer l’amour, le dévouement et le respect que j’ai toujours
pour vous. A l’homme qui m’a aidé à comprendre la vie et devenir plus forte ; MERCI pour tous ce que tu
m’as appris ; tes conseils, tes leçons de vie qui resteront un héritage précieux pour le reste de ma vie, je suis
fière d’être ta unique fille ….. Je t’aime PAPA.
A mon grand amour, l’ange qui me protège pour toujours, à ma source de tendresse de soutiens et de
sacrifices, à la femme qui ne cesse de me combler d’amour, tu étais toujours mon secret de bonheur et
la raison pour laquelle je survivre; à toi la plus belle MAMAN ; merci pour ta présence dans ma vie….Je t’aime
MAMA.
A mes chers frères :Abdellah ;Abdelhak ;Abdelbassat ;mes anges Amine et Houssem
vous aurez toujours une place de choix dans mon cœur. La vie m’a fait un très beau cadeau en faisant de vous
Mes fréres ; que dieu les garde pour moi.
A Mustapha ,mon fiancé
Qui a été toujours présent pour m’aider et m’encourager ; et surtout pour me surmonter le moral dans les
moments les plus difficile ; je te remercie …..
Je dédie spécialement ma sœur Hadrjer
Pour toutes ces années passées ensembles, tous les moments vécus ensemble a la cité, pour ton amitié et pour ton
soutien jusqu’au dernier moment. Tu auras toujours une place spéciale dans mon cœur.
A Zineb ;
Ton amour, ton réel sens de l’amitié et ton compréhension ont fait de toi ma meilleure amie, je t’aime…
A mes très chère copines et sœurs ;Imane ,Wissem,Houda,Malika,Fatima ,Zineb ,et Soraya
Pour tout les moments qu’on a passé ensemble durant les sixièmes années universitaires,
merci pour les moments inoubliables.
toute ma famille « FERHAT» et « BADAOUI» mes chers tente et oncles,
vous avez de près ou de loin contribué à ma formation. Je vous
remercie de la chaleur familiale.
A tous les enseignants qui ont participé à ma formation depuis que j’ai commencé mes études.
Enfin à tous ceux que j’aime et qui m’aiment.
FERHAT Ibtissem
el ghazi wissem :
Je dédie ce mémoire à :
Ma très chère mère : fatima al zohra tchowar, tu représente pour moi le symbole de la bonté par excellence, la source de
tendresse et l’exemple du dévouement qui n’a pas cessé de m’encourager et de prier pour moi et tout les sacrifices que tu
n’as cessé de me donner depuis ma naissance , durant mon enfance et même a l’âge adulte qui mont été d’un grand secours
pour mener à bien ma vie et mes études.
Je te dédie ce travail en témoignage de mon profond amour puisse dieux le tout puissant, te préserver et t’accorder santé ,
long vie et bonheur .
Mon père : Mostepha El ghazi, qui est décède le 29 juin 2011. je m’arrive toujours pas a imaginer qu’il est parti aussi tôt et je
ne retrouve sans père .il me manque profondément. il est parti en silence, l’unique chose que je peux faire pour lui est de
prier dieu pour lui accorder son infini miséricordes l’accueillir dans son eternel paradis.
Chère père aucune dédicace ne saurait exprimer l’amour, l’estime, le dévouement et le respect que j’ai toujours eu pout toi.
Rien au monde ne vaut les efforts fournis jours et nuit, pour mon éducation mon bien être.
A mon tres chère mari oussama, quand je t’ai connu , j’ai trouvé l’homme de ma vie , mon âme sœur , mon ami , et l’………….
Sommaire

Introduction……………………………………………………………………………………02
Chapitre 1 : RAPPELS ET GENERALITES………………………………………………..03
1 Rappel anatomique : ………………………………………………………………………….04
1.1 La base du crane. ……………………………………………………………………………04
1.2 Le massif facial . ……………………………………………………………………………04
2 Rappel sur la croissance cranio-faciale :…………………………………………………… 05
2.1 Historique :…………………………………………………………………………………05
2.2 Croissance de la base du crane…………………………………………………………… 06
2.3. Croissance du complexe naso-maxillaire…………………………………………………..07
2.4 Croissance de la mandibule…………………………………………………………………09
3.Rotations de croissance………………………………………………………………………14
4 L’équivalence de croissance………………………………………………………………. 16
5 Synchronisme et différentiel entre croissance du maxillaire et de la mandibule………. 17
Chapitre 2 : CLASSE II ………………………………………………………………………18
1 La classe II division 1 :……………………………………………………………………….20
1.1Définition……………………………………………………………………………………20
1.2 Étiologies…………………………………………………………………………………...20
1.3 Malocclusion classe II division 1 et typologie faciale……………………………………...29
1.3.1 Classe II 1 Face longue…………………………………………………………………...30
1.3.2Classe II 2 Face courte…………………………………………………………………….32
1.3.3Classe II 3 Face moyenne ………………………………………………………………...33
1.4 Formes cliniques :…………………………………………………………………………..33
1.4.1Promaxilie…………………………………………………………………………………33
1.4.2Dolichomaxilie…………………………………………………………………………….33
1.4.3Rétromandibulie…………………………………………………………………………...34
1.4.4Brachymandibulie…………………………………………………………………………34
1.5 Conséquences à long terme sans traitement ……………………………………………….34
2La classe II division 2 :………………………………………………………………………..35
2.1 Définition…………………………………………………………………………………...35
2.2 Étiologies…………………………………………………………………………………...35
2.3 Formes cliniques……………………………………………………………………………35
2.4 Conséquences à long terme sans traitement ………………………………………………36

Chapitre 3 : ORTHOPEDIE ET PROPULSION……………………………………………37


3.1 Particularités biologiques du cartilage condylien et thérapeutique………………………. 38
3.2 Croissance condylienne et orthopédie……………………………………………………..39
3.3Orthopédie et croissance du massif facial…………………………………………………...40
3.4 Le moment d’orthopédie………………………………………………………………........40
Chapitre 4 : ACTIVATEURS ORTHOPEDIQUES DE CROISSANCE…………………..42
1 Historique…………………………………………………………………………………….43
2 Principes…………………………………………………………………………………......43
Sommaire

3 Modes d’actions des activateurs :……………………………………………………… 44


3.1Déterminants squelettiques……………………………………………………….......... 44
3.2Déterminants musculaires……………………………………………………………… 45
3.3Déterminants articulaires……………………………………………………………….. 45
4 Les grandes familles d’activateurs de classeII:………………………………………….. 46
4.1 Les activateurs monobloc rigides :……………………………………………………... 46
4.1.1Monobloc de ROBIN…………………………………………………………………. 47
4.1.2Activateur d'Andersen de classe II……………………………………………………. 47
4.2 Les activateurs élastique ou composites:………………………………………………. 51
4.2.1.Activateur de Bimler :……………………………………………………………….. 51
4.2.2. BIONATOR DE BALTERS ……………………………………………………….. 53
4.2.3. Régulateur de fonction de FRANCKEL …………………………………………… 54
4.2.4.Kinetor de Stockfish…………………………………………………………………..55
4.3. Les activateurs propulseurs a butée:…………………………………………………... 55
4.3.1.Hyperpropulseur de BASSIGNY……………………………………………………. 55
4.3.2.Bielles de HERBST………………………………………………………………….. 56
4.3.3.Bielle de TARVENIER……………………………………………………………….58
4.3. 2. 3 et 4Pièces de CHATEAU………………………………………………………… 59
4.3.5. Le MARS (Mandibular Advancing Repositonning Splint)…………………………. 60
4.4 Les Activateurs souple :ELASTO-OSAMU…………………………………………… 61
5. Pourquoi associer une force extra-orale ( FEB ) à l'activateur ?....................................... 62
Partie pratique :
1.Introduction………………………………………………………………………………. 70
2. Matériels et méthodes …………………………………………………………………... 70
2.1. Objectifs de l’étude …………………………………………………………………… 70
2.2. Type d’étude …………………………………………………………………………. 70
2.3. Population d’étude …………………………………………………………………… 70
2.3.1. Critères d’inclusion ………………………………………………………………... 70
2.3.2. Critères de non inclusion …………………………………………………………... 70
2.4. Lieu de l’étude ……………………………………………………………………….. 71
2.5. Durée et Période d’étude ……………………………………………………………. 71
2.6. Méthodologie ………………………………………………………………………… 71
3.Cas cliniques et résultats :………………………………………………………………... 72
3.1.Cas 1…………………………………………………………………………………… 73
3.2.Cas 2…………………………………………………………………………................ 86
3.3.Cas 3…………………………………………………………………………………… 98
3.4.Cas 4…………………………………………………………………………………… 111
3.5.Cas 5…………………………………………………………………………………… 123
3.6.Cas 6…………………………………………………………………………………… 133
4.Discussion………………………………………………………………………………... 145
5.Conclusion………………………………………………………………………………. 149
Conclusion générale……………………………………………………………………..... 151
Bibliographie
Annexe
Sommaire
Liste des figures :

-Figure 1: vue endocrânienne de la base du crane……………………………………………….4

-Figure2 : vue latérale de la mandibule…………………………………………………………..5

-Figure3 : Différence de croissance des différents étages de la face…………………………….6

-Figure 4 : schéma explicative du développement intra-utérin du maxillaire…………………....7

-Figure 5 : schéma de l’ossification externe du maxillaire supérieur droit……………………...8

-Figure 6 : Les trois cartilages de la mandibule droite (Mugnier)………………………………10

-Figure 7 : Visualisation des 6 unités micro squelettiques de la mandibule (Moss, 1962)……..11

-Figure 8 : Représentation du schéma en V des apophyses coronoïdes (Enlow)……………….12

-Figure 9 : Pseudo-rotation mandibulaire suite au phénomène d’apposition/résoroption du ramus


(Enlow)………………………………………………………………………………………….13

-Figure 10 : Figure 10: Remodelage symphysaire (Enlow)…………………………………….13

-Figure 11 : Rotation totale (BJORK et SKIELLER, 1983)…………………………………...15

-Figure 12 : Rotation matricielle (Björk et Skieller, 1983)……………………………………..15

-Figure 13 : Rotation intra-matricielle (Bjork et Skieller, 1983)……………………………….15

-Figures 14,15,16,17 : Équivalences de croissance d'après Hunter et Enlow……………....16,17

-Figure 18 : Synchronisme et différentiel entre croissance maxillaire et mandibulaire………..17

-Figure 19 : Cas présentant une classe II, division 1, avec un surplomb évalué à 12 mm au
centre, en occlusion latérale droite (à gauche) et gauche (à droite)…………………………….19

-Figure 20 : Cas présentant une classe II, division 2, au centre vue frontale, en occlusion latérale
droite (à gauche) et gauche (à droite)…………………………………………………………..19

-Figure 21 : schéma représentatif de syndrome de FRANCESCHETTI ZWALLEN………...20

-Figure 22 : image d’une mandibule qui présente une hypocondylie droite congénitale……...20

-Figure 23 : schéma représentatif d’une ankylose temporo-mandibulaire et sa répercussion sur


l’occlusion………………………………………………………………………………………21

-Figure 24 : schéma représentatif de syndrome de PIERRE ROBIN………………………...21


Liste des figures :

-Figure 25 : cas présentant une macroglossi…………………………………………………..23

-Figure 26 : cas presantant une microglossie associée à un frein lingual court………………24

-Figure 27 : position correcte de la langue……………………………………………………24

-Figure 28 : bon developpement transversale des maxillaire (couloire de CHATEAU)……..24

-Figure 29 : position basse de la langue………………………………………………………24

-Figure 30 : hypodeveloppement transversale des maxillaires………………………………..24

-Figure 31 : hypertonicité et interposition de la lèvre inferieure……………………………...25

-Figure 32 : le chemin de la langue lors d’une déglutition atypique………………………….25

-Figure 33 :. succion du pouce chez un sujet jeune…………………………………………..26


-Figure 34 : symptômes d’une carence en vitamine D sur les os long et sur les dents………27

-Figure 35 : une ostéite mandibulaire………………………………………………………...27

-Figure 36 : dent surnuméraire au niveau antéro-superieur…………………………………..28

-Figure 37 : image radiologique d’une agénésie des incisives……………………………….28

-Figure 38 : chemin de la mandibule lors d’un traumatisme condylien……………………..29

-Figure 39 : photo de profil d’un patient présentant une classe 2 division 1 face longue…...30

-Figure 40 : une béance antarieure…………………………………………………………...31

-Figure 41 : arcade superieure en forme V…………………………………………………..31

-Figure 42 : signes radiologiques d’une classe 2 division 1 face longue…………………….32

-Figure 43 : photo de profil d’un patient présentant une classe 2 division 1 face courte…….32

-Figure 44 : supraclusion incisive avec un over bite augmenté………………………………33

-Figure 45 : signes radiologique d’une classe 2 division 1 face courte………………………33

-Figure 46 : sourire gingivale………………………………………………………………...34

-Figure 47 : : trauma occlusal direct coté vestibulaire……………………………………….34

-Figure48 : trauma occlusal direct coté palatin………………………………………………34


Liste des figures :

-Figure 49 : la forme 1 d’une classe 2 division 2 (DECK BIS)……………………………..35

-Figure 50 : la forme 2 d’une classe 2 division 2……………………………………………36

-Figure 51 : la forme 3 d’une classe 2 division 2……………………………………………36

-Figure 52 : Modifications histologiques au cartilage condylien après antéposition mandibulaire

Après une semaine d'un traitement par propulseur, Après quatre semaines de traitement

(d'après Petrovic et Coll. 1975)……………………………………………………………...39

-Figure53: Stades de développement des vertèbres cervicales………………………………41

-Figure 54: Monobloc de Robin……………………………………………………………...47

-Figure 55: Activateur d’Andresen de classe II (A à D) (d’après Salvadori)………………...47

-Figure 56: Mode d’action de l’activateur d’Andresen (d’après Salvadori)………………….48

-Figure 57: Positions mandibulaires thérapeutiques en fonction des indications (d’après


Salvadori)……………………………………………………………………………………..49

-Figure 58: Activateur d’Andresen de classe II construit avec des ailettes latérales profondes
afin de solliciter le réflexe d’évitement de Bass et de réduire la vestibuloversion des incisives
mandibulaires (A, B) (D’après Salvadori)…………………………………………………….50

-Figure 59: Cas pseudohyperdivergent : la bascule horaire du maxillaire favorise la rotation de


la mandibule, donc la correction du décalage sagittal (d’après Salvadori)……………………50

-Figure 60: Cas hypodivergent : la bascule horaire du maxillaire aggrave la supraclusion incisive
dont la correction implique une égression des molaires, donc une rotation postérieure de la
mandibule (d’après Salvadori)………………………………………………………………...50

-Figure 61: Contrôle du sens transversal par adjonction d’un vérin (d’après Salvadori)……..51

-Figure 62: Activateur de Bimler……………………………………………………………...52

-Figure 63: Bionator de Balters………………………………………………………………..53

-Figure 64: Régulateur de fonction de Frankel………………………………………………...54

-Figure 65: le kinétor de Stockfisch……………………………………………………………55

-Figure 66: Hyperpropulseur de Bassigny…………………………………………………….56


Liste des figures :

-Figure 67: Bielle de Herbst sur gouttière (A) (Amoric). Butée télescopique (B)…………..57

-Figure 68: Bielle de Herbst sur gouttière …………………………………………………..58

-Figure 69: Bielle centrale de Tavernier sur plaques à pistes (A, B)…………………………59

-Figure 70: Le « troispièces» de Château (A,B) : plaques palatine et mandibulaire et arceau de


propulsion…………………………………………………………………………………….59

Figure 71: Le MARS (Mandibular Advancing Repositonning Splint)………………………61

-Figure 72: ELASTO-OSAMU………………………………………………………………62

-Figure 73: Activateurs associés à une force extraorale (A à E) (d’après Salvadori)………...63

-Figure 74: Centres de résistance (CR) de Teuscher (d’après Teuscher)……………………..63

-Figure 75: Bascule engendrée au niveau du maxillaire et du plan d’occlusion avec des branches
externes basses (d’après Teuscher)…………………………………………………………….64

- Figure76 : Bascule engendrée au niveau du maxillaire et du plan d’occlusion avec des


branches externes moyennes (d’après Teuscher)………………………………………………65

- Figure77 : Bascule engendrée au niveau du maxillaire et du plan d’occlusion avec des


branches externes hautes (d’après Teuscher)…………………………………………………65

Figure 78: Activateur de Lautrou avec force extraorale à charnière (avec l’aimable autorisation
du service d’orthopédie dentofaciale de l’hôpital de la Timone)………………………………68
Figure79 : Activateur de Lautrou de type 1(A, B) (avec l’aimable autorisation du service
d’orthopédie dentofaciale de l’hôpital de la Timone)…………………………………………..68
Introduction

Introduction :
Daprès le professeur Delaire,La Classe II squelettique est un « syndrome médical » qui
nécessite un examen clinique complet et un bilan paraclinique.[1]
Classe II division 1 est une anomalie très fréquemment observée dans notre pratique
quotidienne, son traitement dépend de l’âge, du potentiel de croissance, de la sévérité de la
malocclusion et de la motivation du patient.
Elle présente des caractéristiques cliniques spécifiques telles que l’augmentation exagérée de
l’over jet, la classe II canine et molaire et surtout un profil convexe.

L'orthopédie fonctionnelle des mâchoires constitue désormais une phase du traitement


orthodontique des classes II dans laquelle les activateurs de croissance occupent une place
prépondérante. Le concept activateur moderne a bénéficié des connaissances acquises sur les
déterminants de leur mode d'action, sur la croissance faciale , sur la biomécanique et de
l'expérience des cliniciens en orthopédie dentofaciale ; il est désormais fondé sur un choix
judicieux des activités musculaires, sur une utilisation raisonnée des forces qu'il engendre et
sur une modulation du transfert de ces forces aux dents et au squelette.

Le but de cette étude est d’apprécier le degré de propulsion mandibulaire et de comparer


l’effet dento-squelettique ainsi que les résultats esthétiques (profil et typologie) avant et après
traitement par un activateur de croissance chez les patients présentant une classe II
squelettique et de répondre aux questions suivantes: existe-t-il une véritable action osseuse ?
Quels sont les facteurs qui influencent nos résultats ?quel est le moment orthopédique ou on
peut avoir plus de résultats ?

Page 1
Chapitre 1 : RAPPELS ET GENERALITES

1 .Rappel anatomique :
Le but de ce premier chapitre est de faire un rappel des éléments anatomiques constituant le pré
requis nécessaire à la compréhension des mécanismes de la croissance décrite plus tard.
1.1 la base du crâne :
La base du crâne est posée sur le pivot vertébral au niveau du trou occipital (foramen magnum) ;
comprend essentiellement cinq os répartis sur trois fosses crâniennes (antérieure, moyenne,
postérieure). [2]

Figure1 : vue endocrânienne de la base du crane


Sutures sagittales : Suture métopique qui se divise en 2 trajets
- Synchondrose qui sépare la petite et la grande aile du sphénoïde
-Synchondrose occipitale antérieure
Sutures transversales :
• Synchondrose éthmoïdo-sphénoïdale
• Synchondrose inter ou intra-sphénoïdale
• Synchondrose sphéno-occipitale
• Synchondrose exo-occipitale ou intra-occipitale postérieure.

La face:
Elle est solidaire de la partie antérieure de la base du crâne à laquelle elle est appendue.
Elle comprend deux parties[3]:
Une partie supérieure fixe : le complexe naso-maxillaire
Une partie inférieure mobile : la mandibule
1.1.1 Le complexe naso-maxillaire
Il constitue le squelette de l'étage moyen de la face
Il est formé de 13 os parmi lesquels un seul est médian et impair : le Vomer

Page 4
Chapitre 1 : RAPPELS ET GENERALITES

Tous les autres sont pairs, latéraux et symétriques de part et d'autre de la ligne médiane, ces os
sont :
- Les maxillaires supérieurs
- Les inguis
- Les palatins
- Les cornés inférieures
- Les os propres du nez
- Les os malaires
Ces os sont unis par des sutures actives qui sont :
• maxillo-malaire
•inter-nasale
• inter-maxillaire et inter-palatine qui forment la suture médio palatine
• temporo-malaire
• fronto-maxillaire
• zygomatico-malaire
• ptérygo palatine
• Maxillo-palatine
1.1.2 la mandibule
Os impair, médian, symétrique, elle réalise le squelette de l'étage inférieure de la face.
Elle est formée de 2 pièces osseuses, unies par une suture qui s'ossifie très tôt: la suture symphysaire.
Bien qu'indépendante ostéologiquement, la mandibule est en contact avec le maxillaire par une zone
d'articulation alvéolodentaire[4] .
Elle est également solidaire de la base du crâne par une zone condylo-spigienne et tout un ensemble
de moyen d'union.
• Les muscles et leurs aponévroses,
• Les ligaments articulaires,
• Un axe vasculaire,
• Un axe nerveux: le nerf dentaire inférieur[5].

Figure2 :vue latérale de la mandibule.

Page 5
Chapitre 1 : RAPPELS ET GENERALITES

2. RAPPEL SUR LA CROISSANCE CRANIO-FACIALE:


Les développements importants des études cliniques et des recherches fondamentales et appliquées
permettent de définir un cadre plus vaste aux applications cliniques des connaissances sur la
croissance cranio-faciale.
Le squelette cranio-facail , comme tous les autres squelettes ,ne se développe pas au hasard « Dieu ne
joue pas aux dés »Einstein.[6]
La face peut se diviser en 3 étages : supérieur, moyen et inférieur. Ces différents étages vont avoir
une croissance différente les un par rapport aux autres. Ils vont être influencés par différents
facteurs.[7]

Figure3 : Différence de croissance des différents étages de la face.

2.1 Historique :
- 1803 : LODER et 1832 : BOURGERY, notent l'importance de la forme des os et leur relation
avec les fonctions ;
- 1809 : LAMARK et son principe phylogénétique : "la fonction crée l'organe" ;
- 1882 : les théories de ROUX et WOLFF : C’est "l'excitation mécanique fonctionnelle qui
donne sa forme à l'os. Toute modification dans l'intensité la direction des forces tend à modifier à
la fois la forme extérieure de l'os et son architecture interne" .
- Plus généralement il a existé une lutte entre les partisans de l'hérédité et ceux de
l'environnement ó courant génétique et courant fonctionnel ;
- Aujourd'hui, il existe un accord sur 1 mécanisme plurifactoriel.[8]
2.2 Croissance de la base du crâne :

Pour Delaire, « la base du crâne est le terrain à bâtir de la face ».


La majorité de la croissance postnatale du crâne a lieu pendant les trois premières années.
A la naissance, le crâne a effectué plus de 60% de son développement. La face, en revanche, n'a
effectué que 40% de son développement, représentant alors seulement 1/8 du volume crânien, pour la
moitié à l'âge adulte [9].

Page 6
Chapitre 1 : RAPPELS ET GENERALITES

La position antéro-postérieure du maxillaire et de la mandibule vont dépendre de la longueur et de


l'angulation de la base du crâne, puisque le maxillaire est appendu à sa partie antérieure et la
mandibule à sa partie postérieure. Il faut que ces 3 éléments anatomiques présentent
une harmonie au niveau de leur croissance respective (principe d'équivalence de croissance de Hunter
et Enlow).
Les os de la base du crâne se présentent d'abord sous forme d'un modèle cartilagineux initial avant
leur ossification endochondrale. Les os sont séparés par des synchondroses, zones
cartilagineuses permettant croissance et adaptation. Quelques éléments sont essentiels à
sa croissance :
 La sutures « médio-sphénoïdale »se soude peu de temps après la naissance.
 La suture sphéno-éthmoïdale se ferme à 6 ans, ce qui a pour conséquence
l'absence de modifications de la partie antérieure de la base du crâne à partir de cet
âge.Pour cette raison, c'est une zone utilisée fréquemment comme référence lors des
superpositions structurales (lignes de De Coster et de Björk).
 Les sutures « éthmoido-frontales » et « occipitales » se ferment vers 6 ans à 7 ans.
 La suture sphéno-occipitale active jusqu'à l'âge de 18-20 ans. Jusqu'à cet âge, les ATM sont
déplacées en arrière la mandibule a un appui postérieur. Par conséquent, dès la fermeture de
cette suture, la mandibule devra compenser ce déplacement par sa croissance antéro-
postérieure.[10]
2.2.1 La croissance du maxillaire :
La croissance du complexe naso-maxillaire est intimement liée à la base du crâne. Les deux
maxillaires sont des os d'origine membraneuse.
2.2.1.1 Développement in-utéro :
L’os maxillaire se forme à partir des bourgeons : nasal interne(1), deux bourgeons nasaux
externes(2), deux bourgeons maxillaires(3).

2 1
3

Figure 4 : schéma explicatif du développement intra-utérin du maxillaire.


C’est un os de membrane qui représente vers le 2ème mois de la vie intra utérine deux centres
d’ossification pour chaque hémi-maxillaire qui s’étendent en nappe d’huile selon Delaire :
 A :Un centre antérieur « prémaxillaire » (incisif): il s’étend en bas pour donner la lame
alvéolaire incisive, en avant pour donner l’épine nasale antérieure, et en haut pour donner la
partie antérieure de la branche montante du maxillaire.

Page 7
Chapitre 1 : RAPPELS ET GENERALITES

 B :Un centre postérieure « post-maxillaire » situé sous l’orbite: donne la lame alvéolaire
(canine, prémolaire et molaire), et deux prolongement supérieurs :
1. Le premier formera la partie postérieure de la branche montante et la partie du
plancher de l’orbite située en dedans de la gouttière sous-orbitaire.
2. Le deuxième formera la partie du plancher de l’orbite en dehors de la gouttière sous-
orbitaire et plus en dehors l’apophyse malaire.
Ces deux centres A et B fusionnent presque immédiatement après leur apparition et se réunissent en
une lame continue et la zone de soudure est représentée par la suture « incisivo-canine ».
Cette ossification est dite de surface, elle est à l’origine de la formation d’une coque osseuse
extérieure, l’ossification en profondeur est plus complexe, elle se fait par des trabéculations qui
irradient, encadrent puis entourent les follicules dentaires. [11]

Figure 5 :schéma de l’ossification externe du maxillaire supérieur droit


2.2.1.2Développement extra-utérin :
A. Croissance en largeur :
La croissance « suturale » est caractérisée par l’action des sutures sagittales suivates :
 La suture inter-nasale qui devient inactive après l’age de 05 ans.
 La suture médio-palatine (intermaxillaire + inter-palatine+inter-incisive) active jusqu'à l’age
de 25 ans permettant une action orthopédique,
 La suture maxillo-malaire qui reste active jusqu'à l’age adulte.
La croissance « remodelante » en largeur permet un élargissement du palais par allongement
divergent de l’arcade au fur et a mesure de l’éruption des molaires et aussi par apposition au niveau
des tubérosités . [12]
B. La croissance verticale et sagittale :
Les deux sens seront étudiés simultanément en raison de leur interdépendance.
* La croissance suturale :
Siège au niveau des sutures péri-maxillaires et permet son déplacement en bas et en avant, ces
différentes sutures sont :
 La suture maxillo-malaire qui inclue la croissance dans les deux sens.
 La suture fronto-maxillaire qui est responsable de la croissance dans le sens vertical.

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Chapitre 1 : RAPPELS ET GENERALITES

 Les sutures ptérygo-palatine et maxillo-palatine qui sont responsables de la croissance du sens


sagittal.
 La suture incisivo-canine est responsable de la croissance du prémaxillaire et influencée par le
septum nasal cartilagineux par le biais du ligament septo-prémaxillaire .[13]
*La croissance remodelante :
En parlant de la croissance remodelante dans le sens vertical, il faut inclure à la croissance propre
du maxillaire la croissance des procès alvéolaires qui est importante et se fait par apposition osseuse :
 Sur les 03 faces interne, inférieure et externe dans la région postérieure
 Sur les 02 faces interne et inférieure dans la région antérieure.
La croissance verticale du maxillaire inclue également la descente du palais qui subit une résorption
sur la face supérieure et une apposition sur sa face inférieure buccale.
Dans ce même sens, il faut prendre en considération l’expansion oculaire qui refoule vers le bas le
plancher de l’orbite et entraîne l’allongement de la branche montante du maxillaire.
Dans le sens antéro-postérieure la croissance maxillaire est caractérisée par différents phénomènes :
1. La croissance alvéolaire antérieure caractérisée par une résorption dans la partie vestibulaire
et apposition sur la face palatine
2. Le recul de l’épine nasale antérieure et apposition à la face postérieure de la lame horizontale
du palatin.
3. Développement des tubérosités par apposition sur leurs faces postérieures, cette apposition
permet la mise en place des 3èmes molaires, elle dure jusqu'à l’age de 20 ans en
moyenne.[14]

2.2.2 Croissance mandibulaire :


2.2.2.1 Développement in-utéro :
La mandibule est issue du bourgeon mandibulaire (partie inférieure du premier arc branchial).
Son ossification nécessite la présence d’un tuteur qui est représenté par le cartilage de Meckel.
Ce dernier va déterminer la dimension antéro-postérieure du corpus et la mandibule va se former à
son voisinage.[15]
La mandibule à une origine complexe : c’est à la fois un os de membrane puisqu’une partie dérive
directement du tissu conjonctif, sans modèle cartilagineux et un os de substitution car d’autres parties
sont dues à la transformation de la zone cartilagineuse.
La mandibule se forme en deux parties qui se soudent ensuite à la symphyse mentonnière.
Le premier noyau osseux apparaît vers le 40ème jours de la vie intra-utérine, dans le tissu conjonctif
qui tapisse la face externe du cartilage de Meckel, plus précisément au voisinage du futur trou
mentonnier.
Le noyau principal s’étend horizontalement pour former :
 Une lame osseuse qui représente essentiellement la branche horizontale.
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Chapitre 1 : RAPPELS ET GENERALITES

 Une partie de la région mentonnière.


Il se prolonge vers l’arrière et s’infléchit vers le haut pour former une grande partie de la branche
montante.
Cependant deux régions se forment par un phénomène de substitution :
La région symphysaire et la région condylienne.
 Formation de la région symphysaire :
L’extrémité antérieure du cartilage de Meckel se transformerait en petites pièces osseuses :
La formation de la partie antérieure de la mandibule serait donc due à un phénomène de substitution.
Certains auteurs ont un point de vue différent et pensent que le rôle ossifiant au niveau symphysaire
reviendrait au cartilage symphysaire qui apparaît secondairement.
 Formation de la région condylienne :
Vers le 3ème ou 4ème mois de la vie intra-utérine, 3 cartilages secondaires indépendants du cartilage
de Meckel apparaissent :
Les cartilages ; angulaire et coronoïdien qui sont transitoires et disparaissent rapidement avant la
naissance.
Le cartilage condylien qui lui seul persiste. Il est très particulier et c’est le centre le plus important de
la croissance mandibulaire.
Il se forme à partir d’un noyau condylien initial. Les chondroblastes forment le cartilage oblique en
bas et en avant ayant la forme d’une carotte dont l’extrémité aboutit dans la région de l’épine de Spix.
Puis il y’a ossification de ce cartilage, c'est-à-dire substitution du cartilage condylien par de l’os
enchondral et ce à partir de sa pointe spigienne (partie la plus basse).
A la naissance il ne persiste du cartilage qu’à la tête du condyle.[16]

Figure 6: Les trois cartilages de la mandibule droite (Mugnier)

2.2.2.2. Croissance mandibulaire post-natale :


Elle se fait par 03 mécanismes :
Croissance suturale : grâce à la synchondrose symphysaire dont l’activité cesse avant la fin de la
première année.
Croissance cartilagineuse : au niveau du cartilage condylien qui permet la croissance de la branche
montante par ossification enchondrale.
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Chapitre 1 : RAPPELS ET GENERALITES

Croissance remodelante : la mandibule est recouverte d’un périoste vascularisé possédant un mode
membraneux de croissance osseuse : apposition, résorption.
La mandibule, selon Moss *, est divisée en six unités microsquelettiques, chacune en relation avec
une matrice fonctionnelle : le condyle(1), le corné(2), la zone basale(3), l’angle mandibulaire(4), la
zone alvéolaire(5) et la symphyse(6).[17]

Figure7 : Visualisation des 6 unités micro squelettiques de la mandibule (Moss, 1962)


(1) Croissance du condyle :
La région condylienne est le seul lien de la mandibule avec le massif facial supérieur, par la cavité
glénoïde qui dépend de la base du crâne et du massif pétreux : c’est le relais craniomandibulaire.
Définition : le condyle a une origine double d’os enchondral et surtout membraneux. Le cartilage
condylien reste fertile toute la vie.L’os enchondral est entouré par un manchon d’os membraneux
d’autant plus important que l’on s’éloigne de la tête du condyle.
Allongement et direction de croissance du col du condyle :
L’allongement du condyle en haut et en arrière répond au principe de croissance en « V » décrit par
Enlow. Ce dernier répond au principe de la croissance osseuse par apposition endostée et résorption
périostée.
L’apposition endostée regarde en direction de la croissance, la résorption périostée regarde en
direction opposée. Le condyle s’allonge de façon adaptative. L’expansion des parties molles
périarticulaires entraîne le déplacement primaire mandibulaire.
La croissance modelante n’est homogène ni dans l’espace, ni dans le temps. Des variations sont
soumises aux phénomènes de rotation mandibulaire antérieure ou postérieure qui peuvent alors
inverser les phénomènes de remodelage du ramus et du condyle. En effet,lorsque le face grandit, les
phénomènes d’apposition-résorption peuvent s’inverser. On remarque alors une résorption du rebord
postérieur du condyle et une apposition antérieure en cas de rotation antérieure. Bien que le
traitement puisse interférer sur la direction de croissance, la réponse au traitement peut varier selon
les
variations individuelles au moment du traitement.[22]
(1).1 Croissance de l’apophyse coronoïde :

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Chapitre 1 : RAPPELS ET GENERALITES

Elle est le siège d’une apposition périostée médiale et d’une résorption latérale. La base de l’apophyse
coronoïde se trouve déplacée en direction médiale et ce déplacement est plus marqué que celui du sommet, qui
compense ce décalage par un développement divergent vers le haut.
Ce modelage, associé à une résorption du bord antérieur, entraîne un triple mouvement vers le haut, l’arrière
et l’intérieur.[18]

Figure8 : Représentation du schéma en V des apophyses coronoïdes (Enlow).


(1).2 Croissance de la branche horizontale :
L’allongement du corpus de la mandibule est sous l’effet modelant des matrices environnantes
musculaires et de la matrice pénétrante représentée par le paquet vasculo-nerveux incitateur de la
croissance, qui lui-même s’allonge.
Le corpus porteur de la denture voit sa dimension sagittale augmenter par :
– la résorption du bord antérieur trigonocoronoïdien (coroné, face externe du ramus) ;
– les massives appositions à la face médiopostérieure de la tubérosité linguale (zone alvéolaire
linguale postérieure de l’arcade dentaire) ;
– la résorption passant sous la tubérosité linguale et la ligne mylohyoïdienne s’étendant jusqu’à la
région canine et formant la fossette sous-maxillaire ;
– l’apposition sur la face externe du ramus, du corpus et du rebord antéro-inférieur de la symphyse
mandibulaire.[19]
(1).3 Croissance du ramus :
La face latérale du ramus est le siège d’une apposition périostée.
Sur la face médiale (interne), l’apposition se poursuit vers le bas jusqu’à coiffer la tubérosité linguale
du corpus.
Le bord antéro-inférieur est le siège d’une résorption périostée.
Le bord postéro-inférieur est le siège d’une apposition périostée.
Résultante générale de la croissance ramale :
– la dérive latérale éloigne les structures goniaques l’une de l’autre
selon le principe du « V » de Enlow ; l’apposition périostée sur la face linguale transporte la base des
apophyses coronoïdes en direction postérieure et médiane, et non strictement selon la direction du
« V» initial ;

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Chapitre 1 : RAPPELS ET GENERALITES

– la dérive externe du ramus dans sa partie inférieure sert à maintenir cette configuration curviligne
du ramus.

Figure 9: Pseudo-rotation mandibulaire suite au phénomène d’apposition/résoroption du ramus


(Enlow)

(1).4 Croissance des procès alvéolaires :


D’origine membraneuse, l’os alvéolaire se modèle selon les lois histologiques d’apposition et de
résorption en fonction des tractions et des pressions qu’il subit. Les procès alvéolaires ont un rôle
compensateur : dans le sens sagittal, ils diminuent au niveau occlusal l’importance du décalage des
bases ; on constate ce même type d’adaptation dentoalvéolaire dans le sens transversal ainsi que dans
le sens vertical, où l’on peut citer le phénomène de O’Meyer* : « la croissance verticale des procès
alvéolaires au maxillaire est deux fois plus importante au niveau postérieur qu’au niveau antérieur. À
la mandibule, le phénomène inverse s’observe. ».
Pour Moss, la zone des procès alvéolaires est la cinquième unité microsquelettique de la mandibule,
considérée comme une matrice fonctionnelle de sollicitation de la croissance basale de la mandibule.
[20]
(1).5 Croissance de la symphyse mandibulaire :
L’accroissement en largeur de la symphyse au cours des premiers mois qui suivent la naissance se
fait par l’intermédiaire de la synchondrose symphysaire. Delaire explique qu’il s’agit d’une suture
ouverte postérieurement, ce qui lui permet de répondre aux variations non négligeable du volume
lingual. Elle cesserait d’être active dés la fin de la première année de vie (scott).
Son épaississement se fait par apposition au niveau de la face postérieure de la corticale interne mais
également par apposition sur le bord antéro-inférieure et résorption au dessus du point B. Ceci va
être à l’origine de la dérive linguale physiologique de l’incisive mandibulaire .L’apposition sur le
bord inférieure augmente la hauteur de la symphyse et s’étend jusqu'à la partie antérieure du rebord
mandibulaire . [21]

Figure 10: Remodelage symphysaire (Enlow)

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Chapitre 1 : RAPPELS ET GENERALITES

3.Rotations de croissance
Brodie,en 1946 concluait que la croissance s'effectuait de façon « proportionnelle et rayonnée »
autour d'un centre basi-crânien. On assiste avec les travaux de Björk puis, Björk et Skieller
(1972,1983),ainsi que Lavergne et Gasson,et Dibbets et al.,à une avancée conceptuelle et clinique
remettant en question cette hypothèse.
C'est donc à Björk que l'on doit la terminologie "rotation" qui correspondait à des directions de
croissance nettement marquées observées sur 5 cas de son étude. [24]
3.1.Suprématie de la rotation antérieure
En 1972, Björk et Skieller observent que des rotations faciales se manifestent aussi bien pour
le maxillaire que pour la mandibule.Ils observent majoritairement une rotation antérieure,
avec une intensité deux fois plus importante à la mandibule par rapport au maxillaire.
Enlow admet que le modelage de la forme mandibulaire est dû à l'action des matrices fonctionnelles
qui juxtaposent des champs appositionnels et résorptifs à l'interface squelette/matrice. Il distingue
deux types de déplacement du squelette :
• le déplacement primaire (déplacement de l'os directement lié à son changement de forme au
cours de la croissance) observé à partir d'un point stable situé à l'intérieur de l'os.
• le déplacement secondaire (changement de position d'un os dû à la croissance des os
voisins) s'observe de l'extérieur de l'os.
La rotation antérieure, plus fréquente, est une modalité normale de la croissance faciale, on
observe alors une réduction progressive de la convexité faciale,et une augmentation du
prognathisme mandibulaire chez le patient, en l'absence de traitement, favorable aux classes II.
3.2.Les composants rotationnels :
En 1983,Björk et Skieller individualisent les différents composants des rotations mandibulaires. Ils
concluent que "le développement des deux systèmes tissulaires que sont les tissus mous de
recouvrement (la matrice) et l'os vivant (le squelette), est indépendant." [25]
les rotations antérieures ou postérieures peuvent être divisées en trois composantes:
• La "rotation totale " mesurée par le changement d'inclinaison de la ligne implantaire (du corps
mandibulaire) par rapport à la base du crâne, c'est cette rotation totale que Björk et Björk et
Skieller,qualifiaient de rotation mandibulaire antérieure ou postérieure.

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Chapitre 1 : RAPPELS ET GENERALITES

Figure11 : Rotation totale (BJORK et SKIELLER, 1983)


•La "rotation matricielle" des tissus mous péri-mandibulaires, correspond à la rotation qu'effectue
la ligne ML1 de Björk qui est la tangente au bord inférieur du corps mandibulaire, par rapport à la
base du crâne.On peut observer des changements d'inclinaison de ce bord dans la face, pendant la
croissance. La rotation matricielle présente souvent un mouvement pendulaire ayant son centre au
niveau des condyles (Björk et Skieller).

Figure12: Rotation matricielle (Björk et Skieller, 1983).[27]


• La "rotation intramatricielle" :; elle correspond au modelage périoste du bord inférieur du corps
mandibulaire . En fait, la mandibule fait une rotation, la matrice des tissus mous en fait une autre,
indépendante : la rotation intra-matricielle naît de la différence entre ces deux rotations. La
mandibule est alors comparée à elle-même,et non plus à la base du crâne.

Figure13: Rotation intra-matricielle (Bjork et Skieller, 1983)

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Chapitre 1 : RAPPELS ET GENERALITES

➢ D'un point de vue clinique, la compréhension de ces différentes composantes des rotations
decroissance est un outil précieux, en effet, la thérapeutique orthodontique ou orthopédique
peut influencer la rotation totale, donc la rotation intramatricielle.[26]

3.3.Équivalence de croissance
Les équivalences de croissance entre la base du crâne, le complexe nasomaxillaire et la mandibule
constituent des adaptations à la croissance crânienne. Ainsi, l'allongement de la partie antérieure de la
base du crâne est couplé à la croissance du complexe nasomaxillaire.

Équivalences de croissance d'après Hunter et Enlow


1. La partie antérieure de la base du crâne (a), le complexe sphéno-occipital (b), le complexe
nasomaxillaire (c) et la mandibule (d) appartiennent au même ensemble structurel.

Figure 14

2. Un allongement de la partie antérieure de la base du crâne (x) est combiné à la croissance du


complexe nasomaxillaire. Celui-ci est à la fois le siège d'une croissance postérieure (g) et
l'objet d'un déplacement vers l'avant (f).

Figure 15

3. La croissance du complexe sphéno-occipital (m, k) constitue l'équivalent de croissance du


nasopharynx (p) et du ramus mandibulaire (d). Le ramus croît vers l'arrière (g) et l'ensemble

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Chapitre 1 : RAPPELS ET GENERALITES

de la mandibule se déplace vers l'avant (z) ; grâce à ce mouvement sagittal, la mandibule peut
de nouveau s'adapter au complexe nasomaxillaire.

Figure 16

4. Le développement vertical du clivus et du ramus mandibulaire (b et d) constitue l'équivalent


de la croissance verticale du complexe nasomaxillaire (c).
On observe enfin la croissance du versant nasal (na) du maxillaire supérieur et des alvéoles dentaires
(av). Le ramus mandibulaire croît vers l'arrière et le haut (g) et l'ensemble de la mandibule se déplace
vers le bas (y) (d'après Graber 1972).

Figure 17

3.3.4. Synchronisme et différentiel entre croissance maxillaire et mandibulaire :

Dès 1963, Bjork montrait que la croissance mandibulaire était beaucoup plus rapide que celle
du maxillaire au moment du pic de croissance et qu’elle durait deux ans de plus.
Le rythme des accroissements antéro-postérieurs et verticaux est différent entre le maxillaire
et la mandibule mais la résultante de ces deux accroissements montre qu’il existe une concordance
des rythmes de croissance vers le bas et vers l’avant du maxillaire et de la mandibule par rapport à la
base du crâne. [28]

Figure 18 :

Page 17
Chapitre 2 :CLASSE II Etiopathogénie et diagnostic

Dans les années 30 ; Angle propose sa classification (classe I, II, III).La classe II est définie
comme « un décalage antéropostérieure des deux arcades, l’arcade maxillaire paraissent être
déplacé en avant de l’arcade mandibulaire, la cuspide mésio-vestibulaire de la première molaire
maxillaire se place en avant du sillon mésio-vestibulaire de la première molaire mandibulaire.
Elle est complétée par la description des rapports d'occlusion antéro-postérieurs au niveau des
canines et des incisives.[30]
• La classe II division 1 se caractérise par une vestibulo-version des incisives
Supérieures.

Figure19 : Cas présentant une classe II, division 1, avec un surplomb évalué à 12 mm au centre,
en occlusion latérale droite (à gauche) et gauche (à droite).
• La classe II division 2 se caractérise par une linguoversion des incisives supérieures et
parfois, par une vestibuloversion des incisives latérales.

Figure20 : Cas présentant une classe II, division 2, au centre vue frontale, en occlusion latérale
droite (à gauche) et gauche (à droite).

Au milieu du siècle grâce à l’apport de la céphalométrie, Ballard complète la classification


d’angle en introduisant le concept de classe squelettique. Cette classification squelettique est
établie en analysant exclusivement les structures basales osseuses, maxillaire et mandibulaire,
par rapport à la base du crane.
Il distingue la classe II squelettique se traduisant :
-soit par un maxillaire en avant ( promaxilie).
-soit par une mandibule en arrière (rétromandibulie).
-soit par la combinaison des deux.
Le décalage squelettique antéropostérieure est très souvent associe à la classe II division1,
alors qu’il est très rarement à la classe II division 2.

Page 19
Chapitre 2 :CLASSE II Etiopathogénie et diagnostic

2.1. La classe II division 1 :


2.1.1 Définition :
Les malocclusions de la classe II division 1 sont des anomalies du sens antéro postérieur
caractérisées par une vestibulo version exagérée des incisives supérieures, elle sont allongées et
saillantes, les lèvres courtes, l’inférieure entre les incisives supérieures et inférieures, un
surplomb exagéré, des relations molaires et canines de classe II, et un menton en retrait.[31]
2.1.2 Étiologies:
2.1.2.1Causes héréditaires :

C’est les plus fréquentes, l’observation de la famille et des collatéraux des patients permettra de
les mettre en évidence.
2.1.2.2.Causes congénitales :

Elles sont souvent responsables des malformations de l’ATM comme :


 Le syndrome du 1er arc ou maladie de FRANCESCHETTI ZWALLEN.

Figure21 : schéma représentatif de syndrome de FRANCESCHETTI


ZWALLEN.
 L’hypocondylie congénitale précoce (infectieuse, tumorale ou traumatique).

Figure 22: image d’une mandibule qui présente une hypocondylie droite
congénitale

Page 20
Chapitre 2 :CLASSE II Etiopathogénie et diagnostic

 L’ankylose temporo – mandibulaire.

fi

figure23 : schéma représentatif d’une ankylose temporo-mandibulaire et sa


répercussion sur l’occlusion
 Le syndrome de PIERRE ROBIN (glossoptose).

Figure24 : schéma représentatif de syndrome de PIERRE ROBIN

2.1.2.3Causes squelettiques :

Sur la téléradiographie de profil, les facteurs architecturaux doivent être analysés sur quatre
niveaux : le niveau crânien, le niveau maxillaire, le niveau mandibulaire et, enfin, le niveau
alvéolodentaire .[32]
Parmi les modifications des facteurs architecturaux favorisant l’apparition des classes II, ces
auteurs citent les éléments suivants :
 Au niveau crânien :
• l’allongement de la base du crâne dans sa totalité ;

Page 21
Chapitre 2 :CLASSE II Etiopathogénie et diagnostic

• l’allongement de sa moitié antérieure ou champ craniofacial (comprenant les champs maxillaire


et mandibulaire), par rapport à sa partie postérieure ou champ craniorachidien ; cet allongement
peut concerner la partie maxillaire seule ou mandibulaire seule ;
• la fermeture de l’angle antérieur et l’ouverture de l’angle postérieur de la base du crâne.
 Au niveau maxillaire :
• l’allongement du champ frontal ;
• la rotation antérieure du pilier maxillaire (promaxillie) d’origine fonctionnelle ;
• l’allongement vertical du maxillaire ;
• l’abaissement du plan d’occlusion, d’origine maxillaire ou alvéolaire ;
• l’allongement de la base palatine : dolichomaxillie affectant particulièrement le post- ou le
prémaxillaire ;
• enfin la proalvéolie globale de l’arcade alvéolodentaire supérieure avec avancée des apex,
toujours d’origine fonctionnelle pour les auteurs
 Au niveau mandibulaire:
• le raccourcissement du ramus ou hyporamie, d’origine constitutionnelle pour Delaire, sa
version postérieure, fonctionnelle au contraire ;
• le raccourcissement du corps mandibulaire ou brachycorpie d’origine fonctionnelle ;
• le raccourcissement du corpus et du ramus associé, donnant les micromandibulies
• la rétroalvéolie inférieure globale avec recul des apex, toujours d’origine fonctionnelle ;
• l’ouverture ou la fermeture de l’angle mandibulaire sans autorotation antérieure mandibulaire ;
• la position trop reculée des cavités glénoïdes.
2.1.2.4.Causes fonctionnelles :

La forme et la direction des sutures maxillaires et mandibulaires sont en grande partie sous la
dépendance des activités musculaires, en fonction et au repos.
Le rapport distal de la mandibule par rapport au maxillaire ou la rétromandibulie peut résulter de
plusieurs facteurs :
 Hypofonctionnement des muscles propulseurs :

La position antéro – postérieure de la mandibule résulte de l’équilibre entre les muscles


propulseurs et rétropulseurs, l’hypofonctionnement des muscles propulseurs peut être du à :
 Nature des insertions, direction des fibres musculaires.
 Insuffisance des excitations motrices.
 Obstacle (supraclusion).

Ainsi les mouvements de propulsion mandibulaire sont entravés, il en suit une diminution des
tensions musculaires, cette tension est nécessaire à la croissance condylienne normale et donc à
celle de la mandibule. La réponse des condyles sera une diminution de la mitose des pré
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Chapitre 2 :CLASSE II Etiopathogénie et diagnostic

chondroblastes et par conséquence une diminution de l’activité des ostéoblastes :


rétromandibulie vraie ou brachygnathie mandibulaire.
L’ankylose temporo – mandibulaire est l’exemple de l’hypofonctionnement des propulseurs
donc c’est le cartilage condylien qui est le moteur du développement du ramus et de
l’abaissement goniaque tandis que les muscles propulseurs à eux seuls sont capables d’assurer le
développement antéro – postérieur de la mandibule.
 Anomalies du comportement neuro-musculaire :

 La langue :

Elle intervient par sa position, son volume, sa mobilité au cours des fonctions et de la
posture.[36]
- Un déséquilibre au niveau de ce couloir peut donner une Classe II division 1. Ce
déséquilibre est le résultat soit :

- D’une position haute et antérieure de la langue , et qui peut provoquer soi tune classe I avec
proalvéolie, soit Classe II division 1.

- Macroglossie haute (stimulation exagéré de la croissance du maxillaire) Position haute au


repos avec pulsion linguale importante sur les procès alvéolaires antérieurs favorisant ainsi
une proalvéolie supérieure et une mésioposition de l’arcade supérieure aboutissant parfois à
la promaxillie vraie.

- Les pressions linguales sur les procès alvéolaires et le prémaxillaire donnent lieu à des
phénomènes d’apposition – résorption, il en résulte un allongement du maxillaire supérieur
dans le sens antéro – postérieur.

Figure25 : cas présentant une macroglossi


- Glossopéxie : en présence d’un frein lingual court empêchant l’amplitude normale des
mouvements linguaux et en particulier la propulsion et en présence d’une poussée basse sur
la partie antérieure, il y a apposition d’une bascule vers le bas et l’arrière de la mandibule
avec rétroposition.

Page 23
Chapitre 2 :CLASSE II Etiopathogénie et diagnostic

- Microglossie ou aglossie: quand le volume de la langue est diminué elle sollicitera moins les
propulseurs ce qui va retentir sur la croissance condylienne par manque de stimulation et par
conséquence une micromandibulie avec rétroposition.

Figure 26: cas presantant une microglossie associée à un frein lingual court
- Glossoptose : chute de la langue en arrière bloquant le passage de l’air, une position haute et
postérieure de la langue favorise la rétromandibulie.

Figure27 : position correcte de la langue Figure28 : bon developpement


transversale des maxillaires
(couloire de CHATEAU)

Figure29 : position basse de la langue Figure30 : hypodeveloppement


transversale des maxillaires
 Les lèvres :

La morphologie labiale peut contribuer à l’établissement d’une classe II division 1 en particulier


la proalvéolie supérieure.

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Chapitre 2 :CLASSE II Etiopathogénie et diagnostic

 Si la lèvre supérieure est brève en présence d’hypertonicité labiale, l’équilibre du couloire


de CHATEAU est rompu, il est déporté vers l’avant car la propulsion linguale n’est pas
contrariée par la pression des orbiculaires des lèvres.

Les procès alvéolaires restent constamment soumis à la seule force vestibulaire ce qui
favorise l’installation de la proalvéolie supérieure.
L’over jet augmenté va susciter l’interposition de la lèvre inferieure dont l’action s’ajoute
à celle de la langue en aggravant le décalage (rétromandibulie).
 Si la lèvre inferieure est tonique, elle s’applique sur la région alvéolo-dentaire inférieure
et antérieure entraînant une rétro alvéolie.

Figure31 : hypertonicité et interposition de la lèvre inferieure


 Déglutition atypique :

Elle provoque une contraction péri-orale, la langue est interposée et donc absence de contact
dentaire et par conséquence pas de croissance du maxillaire.

Figure32 : le chemin de la langue lors d’une déglutition atypique

 Respiration :

une dysfonction ventilatoire provoque un étirement de l'enveloppe faciale et une anomalie de la


posture linguale qui cause une Classe II division 1 [37].

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Chapitre 2 :CLASSE II Etiopathogénie et diagnostic

 Phonation :

la projection linguale antérieure donne une proalvéolie. Pour beaucoup d'auteurs, la phonation
n'a pas de malocclusions

 Statique céphalique, mandibulaire et rachidienne :

la dysfonction respiratoire bascule la posture linguale qui peut provoquer une répercussion
mandibulaire comme la rétrognathie mandibulaire.

 Anomalies liées aux parafonctions :

- Ce sont les tics de succion linguale, labiale inférieure, du pouce ou un autre objet…
l’interposition du pouce exerce des pressions excentriques au niveau du maxillaire et des
procès alvéolaires antéro – supérieurs et des pressions concentriques au niveau de la
mandibule et les procès alvéolaires antéro – inferieurs sous l’effet de ces forces parasites
permanentes des réactions histologiques se produisant au niveau du parodonte.

- Les mécanismes :

Le maxillaire se tord et se déforme et part vers l'avant, les incisives en proalvéolie , la suture
maxillo-palato-ptérygoïdienne s'ouvre ( Classe II squelettique vraie) , le décalage des bases
s'aggrave , une béance antérieure se produit , l'arcade s ‘allonge et le sens transversal diminue.

- En cas ou la succion et traction ou pression se présentent au même temps, on aura par


conséquence une béance, une proalvéolie supérieure, une prochéilie supérieure , une
linguoversion des incisive, et une distalisation de secteurs latéraux.

Figure33 : succion du pouce chez un sujet jeune

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Chapitre 2 :CLASSE II Etiopathogénie et diagnostic

2.1.2.5.Causes généreles :

- Carences vitaminiques (D)

Figure 34: symptômes d’une carence en vitamine D sur les os long et sur les dents

- Rétrognathie due au métabolisme phospho-calcique ;

- Carences en sels minéraux (P3, Ca2+) ;

- Insuffisances hormonales (thyroïdienne ou hypophysaire ou gonadique).[34]

2.1.2.6.Causes locales

 D'origine osseuse

- Ostéite mandibulaire (surtout au niveau des branches montantes qui cause une
rétromandibulie) ;

Figure35 : une ostéite mandibulaire

- Osteose mandibulaire (modification osseuse radiochimique).

 D'origine dentaire
 Malpositions dentaires favorisées par :des lèvres incompétentes ;des caries
dentaires interproximales ; les extractions précoces ; et les Contacts
prématurés (rétroposition mandibulaire).

 La supraclusion incisive : le verrouillage exagéré incisif gêne les


mouvements de la propulsion mandibulaire. La mandibule tend à occuper

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Chapitre 2 :CLASSE II Etiopathogénie et diagnostic

une position postérieure se développant aussi de façon moindre étant


donné la diminution de la stimulation fonctionnelle des muscles
propulseurs.
Pendant l’occlusion normale, les incisives supérieures et inferieures jouent
réciproquement le rôle de plan incliné en se croisant avec un double résultant de même
valeur et de direction opposée.
Sur les incisives supérieures : la résultante dirigée en avant d’où la vestibuloversion.
Sur les incisives inferieures : la résultante est dirigée en arrière d’où la linguoversion.
Ces résultantes agissent par voie reflexe en s’opposant à la propulsion mandibulaire qui
avait allongé la mandibule.
La double résultante avance donc les dents supérieures et freine la croissance
mandibulaire d’où rétromandibulie.
 Les dents surnuméraires : Dans la région alvéolaire antéro – supérieure
sont parfois responsables d’une proalvéolie à ce niveau. Il y a une
augmentation du périmètre d’arcade à ce niveau.

Figure36 :dent surnuméraire au niveau antéro-superieur


 Agénésie des incisives inferieures : dans la région alvéolaire inferieure
sont parfois responsables d’une retroalvéolie inferieure.

Figure37 : image radiologique d’une agénésie des incisives

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Chapitre 2 :CLASSE II Etiopathogénie et diagnostic

2.1.2.7.Causes traumatiques : traumatisme condylien.

Figure38 : chemin de la mandibule lors d’un traumatisme condylien


2.1.2.8.Causes thérapeutiques :
-L’emploi exagéré ou mal à propos d’un appareil fonctionnel ayant produit une
rotation mandibulaire postérieure.
-Des élastiques intermaxillaires de classe III abusivement portés.
-Des extractions molaires ou prémolaires justifiées ou non, ayant entrainé un
mouvement condylien postérieur.
-La perte prématurée d’une dent lactéale et la mésio ou disto gression de la dent
voisine.
-L’irradiation condylienne entraînant un hypofonctionnement des condyles.
-Port de minerve de MILWAUKEE : c’est une cause exceptionnelle de
rétrognathie mandibulaire appliquée dans le cas de la maladie de POTT cervical
(par exemple la tuberculose osseuse vertébrale), elle soutient la tête et la maintient
en extension mais elle applique sur la mandibule une pression dirigée en haut et
en arrière qui entraine en général une rétromandibulie.
2.1.3. Malocclusion classe II division 1 et typologie faciale:
Il est necessarie de préciser le siège de l'anomalie, est-ce le maxillaire qui est en avant? ou la
mandibule qui en arrière, ou les deux à la fois? car la décision thérapeutique en dépend
Selon la typologie faciale ou la croissance mandibulaire, on distingue 3 sous-classes:
• La classe 2, division 1, face courte: dont la croissance mandibulaire est en générale de
tendance rotation antérieure .
• La classe 2, division 1, face moyenne: dont le type de croissance mandibulaire est de tendance
rotation antérieure moyenne .

Page 29
Chapitre 2 :CLASSE II Etiopathogénie et diagnostic

• La classe 2, division 1; face longue: dont le type de croissance est en général rotation
postérieure.
A.La classe 2 division 1 face longue :
A.1. Signes cliniques :
La face est étroite, l’étage inférieure est diminué, profil convexe, hypotonicité et béance
labiale au repos découvrant les dents, le menton est petit et fuyant (rétrogénie), l’angle goniaque
est ouvert.

Figure39 : photo de profil d’un patient


présentant une classe 2 division 1 face longue

A.2 Signes occlusaux :


- Arcade supérieure en V avec voûte palatine de forme ogivale notamment si la succion du pouce
est présente.
- Projection des insisives supérieures en avant et courbe de spee exagérée en denture mixte
- L'arcade inférieure est souvent de forme normale, courbe de Spee normale ou exagérée, on peut
avoir des chevauchements inférieures
Sur le plan occlusal:
• Sens sagittal:
- Classe 2 molaire
- Classe 2 canine
- Overjet augmenté
• Sens vertical: béance antérieure surtout si une parafonction est à l'origine
• Sens transversal: une occlusion engrenante ou parfois une occlusion inversée uni- ou
bilatérale.

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Chapitre 2 :CLASSE II Etiopathogénie et diagnostic

Figure 40: une béance antarieure Figure 41: arcade superieure en forme V

A.3 Les signes fonctionnels neuromusculaire :


- Le décalage existant entre les bases osseuses entraînent bien souvent l'apparition d'un
proglissement mandibulaire.
- On trouve une respiration buccale en rapport avec une obstruction hautes (fosses nasales) ou
moyenne (végétations adénoïdes, amygdales) des voies aériennes supérieures.
- Une insalivation importante du fait de l'assèchement buccal occasioné par la respiration
buccale.
- Une contraction de la Houppe du menton aidant à la fermeture buccale recherchée
- Une succion digitale est souvent associée.

A.4 Les signes radiologiques

Le cliché de profil met en évidence:


• Un angle goniaque augmenté
• FMA augmenté
• Un angle de convexité augmenté
• Un angle facial diminué
• Hauteur faciale antérieure augmentée
• I/F augmenté
• i/m=90° ou augmenté

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Chapitre 2 :CLASSE II Etiopathogénie et diagnostic

Figure 42: signes radiologiques d’une classe 2 division 1 face longue

B.La classe 2 division 1 face courte :


B.1 Signes cliniques :
La face est courte et carré, l'étage inférieure et diminué, inocclusion labiale au repos en rapport
avec la position des dents (procheillie supérieure), eversion de la lèvre inférieure, sillon labio-
mentonnier marqué ,profil convexe: menton important, angle goniaque fermé .

Figure43 : photo de profil d’un patient présentant une classe 2 division 1 face courte

B.2 Signes occlusaux :


- Supracclusion accentuée antérieure
- Version vestibulaire des incisives
Sur le plan occlusal:
• Sens sagittal:
- Classe 2 molaire
- Classe 2 canine
- Overjet augmenté
• Sens vertical: Supraclusion incisive et Over Bite augmenté
• Sens transversal: normal

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Chapitre 2 :CLASSE II Etiopathogénie et diagnostic

Figure44 : supraclusion incisive avec un over bite augmenté

B.3 Signes téléradiographiques :


• Angle goniaque fermé
• Angle FMA diminué
• Angle de convexité augmenté
• ANB augmenté
• i/m normal ou augmenté
• I/F augmenté

Figure45 : signes radiologique d’une classe 2 division 1 face courte

C.La classe 2 division, 1 face moyenne :


Elles présentent les signes cliniques, occlusaux et téléradiographiques de la malocclusion de la
classe 2 division 1, face courte mais de faible amplitude.

2.1.4.Formes cliniques :

 Promaxillie :c’est une dysmorphose dans le sens sagittal caractérisée par un maxillaire
supérieure en position trop avancé par rapport à la mandibule.
 Rétromandibulie : c’est une dysmorphose maxillo-faciale du sens sagittal caractérisée
par une position postérieure de la mandibule par rapport au massif facial.

Page 33
Chapitre 2 :CLASSE II Etiopathogénie et diagnostic

 Dolichomaxillie : anomalie de volume caractérisée par un excès de développement plus


ou moins important du maxillaire supérieur dans le sens antéro – postérieur.
 . Brachymandibulie : anomalie de volume caractérisée par une insuffisance du
développement osseux plus ou moins important de la mandibule dans le sens A-P.

2.1.5 .Conséquences à long terme des classes II division1 :


 Esthétiques : rides labio-jugales précoces, et le sourire gingivale.

Figure46 : sourire gingivale


 Traumatiques : si les dents sont apparentes, le risque de fracture est très fortement
augmenté, en cas de traumatisme facial.[35]
 Parodontales : l’élimination des produits bactériens et le rôle immunologiques de la
salive seraient beaucoup moins efficaces, pour les classes II 1 avec inocclusion labiale, en
fonction de la mauvaise irrigation salivaire et de la sécheresse relative de la gencive. A
long terme, des parodontopathies, plus fréquentes qu’il n’est habituel en moyenne,
peuvent apparaitre.

Figuer47 : trauma occlusal direct coté vestibulaire.

Figure 48 : trauma occlusal direct coté palatin


 Occlusales : un DAM chez les sujets prédisposés.

Page 34
Chapitre 2 :CLASSE II Etiopathogénie et diagnostic

2 .2.La classe II, division 2 :


La classe II, division 2 est plus rare, elle touche 2 à 3% de la population générale et n'excède pas
10% des enfants observés. Elle est trois fois plus fréquente chez les filles que chez les garçons
(Parielle, 1999).

2.2.1 Définition :
Considérée comme une véritable entité clinique en raison de son aspect clinique particulier,
caractérisé par une version palatine des incisives supérieues et une version vestibulaire des
incisives latérales, elle présente trois formes cliniques:
• Une palato-versio ndes deux incisives centrales et une vestibulo-version des deux latérales
• Palato-version des 3 ou 4 incisives supérieures et vestibulo-version des deux canines
• Occlusion en couvercle de boite avec une palato-version du bloc incisivo-canin, supraclusion
des canines et inocclusion vestibulaire des prémolaires.[38]

2.2.2 Étiologies :
D'après Darqué, cité par Cannoni et Salvadori, en 1999, il faut distinguer :
 la classe II, division 2, primitive, génétique ou héréditaire, décelable en denture
temporaire et dont le facteur héréditaire va intervenir sur le schéma squelettique, la
musculature et le système dentaire.
 la classe II, division 2, secondaire, fonctionnelle, acquise, pour laquelle les facteurs
acquis jouent un rôle sur le déséquilibre du comportement musculaire et sur les troubles
fonctionnels.

2.2.3 Formes cliniques :


A.FORME 1 : (Deck Bis) est la plus fréquente, caractérisée par une linguoversion des deux
incisives centrales supérieures

Figure49 : la forme 1 d’une classe 2 division 2 (DECK BIS)

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Chapitre 2 :CLASSE II Etiopathogénie et diagnostic

B.FORME 2 : linguoversion des 3 ou 4 incisives supérieures, les canines sont ectopique, en


position vestibulaire ou incluses palatines.

figure50 : la forme 2 d’une classe 2 division 2


C.FORME 3 : occlusion en « couvercle de boite » avec linguoversion des groups incisivo-canin
et supraposition des canines.

figure51 : la forme 3 d’une classe 2 division 2


La courbe de spee maxillaire est inversée.On observe une vestibulocclusion exagérée ou une
inocclusion vestibulaire des prémolaires.La supraclusion –bimaxillaires- est très prononcéeé.
2.2.4.Conséquences à long terme :
Première éventualité : aucunes conséquences particulières : le parodonte de ces patients est
habituellement très résistant aux agressions. Donc, les conséquences à long terme d’une classe II
division 2 seront nulles s’il existe des contacts incisifs stables et si l’hygiène est correcte.
Deuxième éventualité :
 Abrasion progressive des incisives inférieures en cas de position avancé et non centrée
des condyles au repos
 La supraclusion provoque dans certains cas sévères des lésions palatines rétro incisives
et des dénudations vestibulaires au niveau des incisives hypothéquant l’avenir de ces
dents à plus ou moins longue échéance.
 Un DAM chez les sujets prédisposés.[39]

Page 36
Chapitre 3 :ORTHOPEDIE ET PROPULSION

Dès les premiers moments de la vie, nous avons pu remarquer que chaque pièce du puzzle craniofacial
est étroitement dépendante de sa voisine et que, de ce fait, toute action thérapeutique a des
répercussions sur l’ensemble de l’équilibre cranio-cervico-facial. Deshayes a pu montrer le rôle
important des articulations en s’appuyant sur le concept de Sutherland de la mobilité crânienne.
En effet, cette particularité physiologique de la souplesse des articulations permet aux dispositifs
orthopédiques d’obtenir des effets thérapeutiques que l’on peut maintenant expliquer et exploiter.
En orthopédie dentofaciale, la correction des décalages squelettiques repose sur les possibilités
d’action orthopédique des dispositifs utilisés grâce à la stimulation ou au freinage de la croissance
maxillomandibulaire.
Dans le traitement des anomalies squelettiques de classe II, l’objectif est de limiter la croissance
maxillaire et de favoriser la croissance mandibulaire. [40]
1.3.Particularités biologiques du cartilage condylien et thérapeutique :
La croissance enchondrale entraîne une multiplication des préchondroblastes sur la face articulaire de
la tête condylienne. Le remodelage cortical antérieur et postérieur du condyle est à l’origine de la
rotation mandibulaire et des phénomènes d’inclinaison du ramus .
Cette croissance condylienne est adaptative ; le modelage articulaire (Mongini et Schmid ) s’effectue
en même temps. La dépression intracapsulaire provoquée par l’étirement musculaire physiologique
pendant la croissance sollicite la croissance condylienne. On cherche à reproduire ce type de situation
lors de la mise en place du traitement orthopédique par le positionnement de cales de surélévation en
verre ionomère sur les molaires mandibulaires. [41]
Dans la règle du tripode de Degroote, si l’on veut augmenter la croissance condylienne :
– il est nécessaire de créer des contacts molaires par des appareils interposés épais au niveau des
molaires ;
– il faut créer des conditions de dépression intracapsulaire ;
– il faut laisser les possibilités de fonction mandibulaire (Petit inChâteau ).
Petrovic (in Chateau ) et Charlier ont démontré par les cultures d’organe que l’hormone somatotrope,
plus exactement son intermédiaire, la somatomédine, ne stimulait guère dans les conditions
expérimentales la croissance condylienne, alors qu’elle stimulait fortement celle des cartilages
épiphysites des os longs.
Selon Petrovic et Stutzmann , cette hormone a un rôle indirect sur la croissance condylienne ; elle
stimule l’accroissement du maxillaire et la croissance condylienne s’effectue par un servomécanisme
de régulation de l’ajustement occlusal qui fait varier l’activité du ptérygoïdien latéral. Ce muscle
contribue à la régulation de la décroissance condylienne.[42]
L’intercuspidation complète est stable ; en l’absence d’intercuspidation complète, il apparaît un signal
d’écart qui produit une augmentation de l’activité du ptérygoïdien latéral et des autres muscles

[Tapez un texte] Page 38


Chapitre 3 :ORTHOPEDIE ET PROPULSION

masticateurs qui permettent à la mandibule d’ajuster son arcade dans une position occlusale optimale
ou suboptimale.
Selon Petrovic, le processus d’accroissement de la mandibule se fait grâce à deux procédés :
– une contribution périostique, relativement stable et subordonnée aux tractions musculaires dont les
mécanismes d’accroissement osseux exclusivement appositionnels sont lents et grossiers ;
– une contribution cartilagineuse (condylienne, coronoïde et angulaire) intégrée aux boucles de
régulation locale ; elle est mise en jeu rapidement et a pour objet des ajustements de croissance fins.
Petrovic (in Château) a mis en évidence la possibilité de stimuler ou de réduire la quantité de
croissance condylienne, modifiant ainsi la longueur mandibulaire.
Selon la structure histologique du cartilage condylien, le compartiment de croissance est constitué de
squelettoblastes qui se différencient en préchondroblastes de type II qui peuvent se multiplier sous
l’effet de facteurs biomécaniques locaux. Ceci explique la possibilité de stimuler la croissance du
cartilage condylien. [43]
3.2.Croissance condylienne et orthopédie :
Selon Petrovic, un appareil orthopédique peut susciter, soit la stimulation par un hyperpropulseur, soit
le freinage par une fronde mandibulaire, de l’activité mitotique des préchondroblastes. Le cartilage
condylien, par voie de conséquence, présentera une accélération ou un ralentissement de croissance
selon l’appareil utilisé.[50]
Le rôle physiologique du ptérygoïdien latéral est de contribuer au mouvement d’antépulsion
mandibulaire, mais aussi de contrôler la croissance du cartilage condylien.Selon le modèle
cybernétique présenté par Petrovic, on remarque que la croissance du massif facial supérieur génère un
dérèglement occlusal, provoquant un « signal d’erreur » qui entraîne l’activité du
ptérygoïdien latéral en vue d’un ajustement occlusal optimal.Le processus de croissance est influencé
par l’activité de la musculature faciale et par les forces exercées par les tissus mous.[44]

Figure52 :Modifications histologiques au cartilage condylien après antéposition mandibulaire

[Tapez un texte] Page 39


Chapitre 3 :ORTHOPEDIE ET PROPULSION

Après une semaine d'un traitement par propulseur, Après quatre semaines de traitement
(d'après Petrovic et Coll. 1975).[45]

3.3 CROISSANCE DU MASSIF FACIAL SUPÉRIEUR ET ORTHOPÉDIE :


Il nous apparaît nécessaire de chercher à orienter la croissance faciale en utilisant au maximum
les propres possibilités adaptatives du patient, et en orientant les tractions musculaires et les forces
occlusales naturelles de l’individu par le biais de l’inclinaison des pans cuspidiens provoquant
l’intercuspidation.[46]
Le plan de traitement doit être guidé par la perception dynamique de l’évolution des structures
osseuses et pas seulement par des objectifs céphalométriques qui prennent peu en compte la
dynamique de la croissance faciale.
Il faut chercher à réorienter la croissance et non pas à modifier certaines structures squelettiques sous
l’aspect quantitatif. Le changement apporté par le traitement ne sera que relatif aux variations de
pièces squelettiques les unes par rapport aux autres. Il est peut être illusoire d’imaginer que l’on va
pouvoir réduire ou « bloquer » la croissance du massif facial supérieur, notre seule
possibilité serait de changer les rythmes et les taux de croissance relatifs des pièces squelettiques du
puzzle craniofacial. Peut être pourrons nous réduire le taux de croissance et l’agencement des
pièces squelettiques du massif facial supérieur maxillaire tout en augmentant le taux de croissance
mandibulaire et sa proportion contrebalançante .Chaque mouvement n’est que relatif aux
structures adjacentes.[47]
La distalisation véritable d’une molaire maxillaire en période de croissance n’est que relative aux
pièces squelettiques adjacentes et à leur croissance. Nous ne pouvons que ralentir sa mésialisation et,
par l’intermédiaire de la propulsion mandibulaire, favoriser la croissance de la mandibule et son
repositionnement par rapport à la base du crâne.
Nous pouvons d’ores et déjà conclure que :
 en cas d’anomalie fonctionnelle, il faut intervenir dès que possible pour restaurer les
fonctions perturbées ;
 le rétablissement d’un bon équilibre occlusal, d’une bonne fonction masticatrice
associée à la normalisation des autres praxies entraîne des effets squelettiques
maxillomandibulaires visant à rétablir l’équilibre structural. [48]
3.4 le moment d’orthopédie :
Le temps peut être considéré comme la quatrième dimension en orthopédie dento-faciale. Le moment
du traitement peut en effet influencer de façon significative les résultats des thérapeutiques visant à
produire un effet orthopédique sur les structures cranio-faciales.
Les courbes de taux de croissances publiés par Björk corrélant la croissance staturale et la croissance
condylienne ont été remises en cause par les travaux de l’école de Rennes. Guyomard et Bonnefont ,

[Tapez un texte] Page 40


Chapitre 3 :ORTHOPEDIE ET PROPULSION

Ils avaient en effet montré que les accélérations et décélérations de croissance interviennent à des
moments autres que ceux décrits par l’école danoise. [51]
L’important travail de Bathia et Leighton en 1993 ne confirme ni le synchronisme ni l’accélération des
taux de croissance condyliens montrés par Björk au stade péripubertaire avec la courbe du taux de
croissance staturale.[52]
Des études céphalométriques, anciennes et récentes,toutes solides sur le plan méthodologique,
indiquent clairement que le moment optimal pour le traitement des décalages squelettiques de classe II
à l’aide d’un appareil fonctionnel se situe pendant ou légèrement après le pic de croissance
mandibulaire(CS3 ,CS4 ,CS5). Ce dernier peut être mis en évidence par la méthode de la maturation
vertébrale cervicale .
Les différents stades de la maturation vertébrale cerviavele :
Stade 1 (CS 1) : Les bords inférieurs des corps de l’ensemble des vertèbres cervicales sont plats. Les
bords supérieurs sont effilés de l’arrière vers l’avant.
Stade 2 (CS 2) : Une concavité se forme au niveau du bord inférieur de la seconde vertèbre. La hauteur
antérieure des corps vertébraux augmente.
Stade 3 (CS 3) : Une concavité se forme au niveau du bord inférieur de la troisième vertèbre.
Stage 4 (CS 4) : Une concavité se forme au niveau du bord inférieur de la quatrième vertèbre. Des
concavités commencent à se former au niveau des bords inférieurs des cinquième et sixième
vertèbres.Tous les corps vertébraux cervicaux sont rectangulaires,plus larges que hauts.
Stade 5 (CS 5) : Des concavités marquées apparaissent au niveau des bords inférieurs des six vertèbres
cervicales. Les corps vertébraux sont presque carrés et les espaces intervertébraux sont réduits.
Stade 6 (CS 6) : Toutes les concavités apparaissent plus profondes. Les corps vertébraux sont alors
plus hauts que larges.[53]

Figure 64 : Stades de développement des vertèbres cervicales.

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Chapitre 4 : ACTIVATEURS ORTHOPEDIQUES DE CROISSANCE

Parmi les appareils fonctionnels , les activateurs orthopédiques de croissance sont ceux qui
induisent une position de la mandibule différente de celle qu’elle occupe habituellement .
A partir de l’analyse des déterminants du mode d’action des activateurs (squelettes , musculaires
et articulaires), on peut comprendre les objectifs recherchés par les cliniciens qui utilisent tel ou
tel type d’appareil activateur. Il set aussi possible de classer ces activateurs en fonction de leur
mode d’action et de distinguer les activateurs monobloc rigides, les activateurs élastiques ou
composites et les activateurs propulseurs à butée. [54]
4.1.Historique :
Les activateurs modernes sont les descendants directs du monobloc de Robin et de
l’activateurs d’Andresen , présenté en 1902,qui furent les premiers acteurs de l’orthopédie
fonctionnelle des mâchoires et sont devenus , un siècle après, des activateurs orthopédiques de
croissance. Longtemps a subsisté une confusion qui faisait qu’on qualifiant ces appareils
fonctionnels. En fait , ils étaient les outils d’une orthopédie fonctionnelle des mâchoires qui
cherchait , en activant les fonctions individuelles des patients , à obtenir que le patient
développe , au maximum , ses potentialités de croissance squelettique et esthétique. Plusieurs
écoles fonctionnalistes ont donné naissance à des philosophies fondées sur les idées de Roux et
les lois de Wolff ; ainsi en allait-il des traitements proposées par Bimler , par Balters ou par
Fränkel qui , avec leurs dispositifs , prenaient en charge tout le traitement orthodontique du
patient, généralement sur des durées de traitement très longues et permettaient aux stimuli
fonctionnels d’obtenir un développement optimal du squelette.[55]
Aujourd’hui , le concept activateur moderne a beaucoup évolué parce que les connaissances
sur la croissance et sur le déplacement dentaire , les outils de l’orthodontie et le diagnostic , mais
aussi la demande des patients et les compétences des praticiens ont changé. Ce concept est fondé
sur :
 Un choix sélectif et une utilisation raisonnée des forces que l’appareil engendre (forces
qui dépendent des déterminants du mode d’action de l’activateur),
 Une modulation du transfert des forces aux dents et au squelette (modulation qui dépend
de la construction de l’activateurs et de l’adjonction ou non d’auxiliaires visant à
modifier la ligne d’action de l’activateur),
 Une intégration dans un plan de traitement en tant que phase orthopédique de correction.

4.2. Principes :
« Contrairement aux apparences, l’os est un tissu extrêmement fragile en perpétuel
remaniement, sans cesse résorbé, reconstruit sous l’influence des plus minimes causes
mécaniques, fonctionnelles, humorales, endocrinienne et circulatoires. » (Cauhepe)

Page 43
Chapitre 4 : ACTIVATEURS ORTHOPEDIQUES DE CROISSANCE

Donc la forme adulte de l’os est détermine d’après le schéma génétique mais sous l’influence de
l’environnement fonctionnel ,d’après la théorie de matrice fonctionnelle de « Moss » .
Le développement des unités squelettiques se réalise comme une réponse aux nécessités de la
matrice fonctionnelle (tissus ,organes mous et les cavités fonctionnelles) dont ils sont chargés
d’assurer le soutien , cette matrice fonctionnelle est contrôlée génétiquement et influence
secondairement les unités squelettiques.[56]
Selon la loi de « Wolff », les fores de pression et d’étirement exercés sur l’os par les muscles lors
des différents fonctions, produisent une modification de l’architecture trabèculaire et de la
morphologie de celui – ci de manière qu’il puisse résister a ces forces au maximum.
Toute fois il existe un équilibre entre la morphologie de l’os et les stimuli fonctionnels exercés
sur celui –ci . Cet équilibre existe même s’il ya une dysharmonie intermaxillaire ; pour éliminer
cette dysharmonie, il est indispensable de rompre cet équilibre et d’exercer sur l’os de nouveau
stimuli là, réside en fait l’essentiel de thérapeutique fonctionnel.
Actuellement il ya une multitude des appareils fonctionnels à action orthopédique, le principe
est:
-éruption
-Equilibre musculaire
-Repositionnement mandibulaire
Ces appareils orthopédiques fonctionnels sont basés sur les théories de la plasticité osseuse, et
les idées de Roux et Wolff ( relation étroite entre fonction et morphologie).
On estime que les chances de corriger les troubles fonctionnels sont les meilleurs lorsque
l’intervention orthopédique s’effectue pendent la phase de croissance et de développement.
En revanche, le traitement orthopédique fonctionnel demande une coopération parfaite .Chez les
sujets non coopérants il vont mieux utiliser des appareils fixes .
Par ailleurs, les appareils fonctionnels amovibles ne sont pas satisfaisant dans les cas
d’extraction ou d’encombrement excessif qui demandent des mouvements dentaires plus
compliqués.[57]

4.3.Mode d’action des activateurs :


Il y a trois groupes de déterminants du mode d’action des activateurs : les déterminants
squelettiques, musculaires et articulaires.
4.3.1.Les déterminants squelettiques :
L’action des activateurs de classe II sur le squelette cranio-faciale a été et est encore
aujourd’hui très discutée.
Dans la théorie de Van Limborgh, qui souligne l’action des agents résponsables de la croissance
cranio-faciale, la morphogénése s’explique par l’association de facteurs génétiques,

Page 44
Chapitre 4 : ACTIVATEURS ORTHOPEDIQUES DE CROISSANCE

épigénénitique et environnementaux. Les appareils orthodontiques ,et en particulier les


activateurs , peuvent être considérés comme des dispositifs qui, en modifiant l’environnement,
sont susceptible de moduler la direction et/ou la quantité de croissance.
Il a été démontré que la direction du croissance du condyle mandibulaire peut étre modifiée par
la position de morsure induite expérimentalement chez l’animal ou par le traitement chez
l’homme.[58]
4.3.2.Les déterminants musculaires :
Les activateurs de classe II imposent une position différente de la morsure habituelle qui induit
des changements , notamment au niveau de l’équilibre des muscles , en modifiant leur longueur
et leur orientation.
L’introduction d’un activateurs en bouche entraine :
 Des réponses musculaires immédiates qui délivrent des forces ;
 Des réponses musculaires retardées de l’interface os-muscle et de l’organisation et de la
composition des muscles ; ce sont des adaptations tissulaires.
a. Les réponses immédiates :
En physiologie musculaire, la réponse à l’étirement peut étre réflexe ou viscoélastique ; elle
dépend de la quantité d’étirement subi par la fibre musculaires.
b. Les réponses retardées:
Les réponses retardées sont de nature diverses , entrant dans la catégorie de adaptations
tissulaires à la position de morsure modifie ,demandent un certain temps pour s'installer .
Il s'agit essentiellement :
- des changements de longueurs des muscles dont le rythme de croissance des fibres
( addition de sarcomères) est modifié par la position induite par l'activateur;
- des migrations des insertions musculaires sur la surface péri-ostée ;
- des modifications des proportions des segments tendineux et contractiles au sein du
muscle ;
- des changements dans la mosaïque des types de fibres (lentes et rapides) qui constituent
les muscles masticateurs .
4.3.3.Les déterminants articulaires :
a. l'articulation temporo-mandibulaire:
L'exercice de la fonction est nécessaire à la morphogenèse de l'articulation temporo-
mandibulaire ainsi que le montrent les expériences de mobilisation et de fixation de la
mandibule.
C'est la fonction de l'articulation qui retarde la maturation du cartilage condylien et le conserve
dan un état plus jeune , donc plus apte à grandir. L'exercice de cette fonction doit rester dans les

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Chapitre 4 : ACTIVATEURS ORTHOPEDIQUES DE CROISSANCE

limites physiologique des forces que subit l'articulation et de la dynamique que procure le
déplacement des constituants anatomiques articulaires au cours du mouvement .
Deux conclusions cliniques s'en dégagent:
- l'activateurs doit toujours conserver une interposition de morsure qui empêche de
surcharger
l'articulation temporo-mandibulaire et ainsi permettre une meilleure réponse
mandibulaire;
- le port de l'activateur doit respecter des phases d'alternance avec et sans l'appareil pour
que la dynamique articulaire puisse jouer son rôle par la mise en jeu de l'ensemble
ptérygoïdien latéral-ménisque-frein méniscale postérieur .
b .L'articulation dento-dentaire:
l'articulation dento-dentaire est un déterminant important du mode d'action et du succés des
traitements par activateur. La notion de comparateur périphérique occlusal a été largement
dévellopée par Pétrovic ; elle attribue un role important à l'occlusion dentaire dans la régulation
et la mise en jeu des mécanismes de compensation qui contribuent à une croissance harmonieuse
de la face . [59]
Ahlgren a initie l'idée selon laquelle il faut préparer les arcades préalablement à la pose d'un
activateur pour les harmoniser et éviter des prématurités occlusales qui nuiraient au résultat. Ce
"déverrouillage" occlusal est aujourd'hui admis par tous dans les trois dimensions de l'espace .
4.4.Les grandes familles d'activateurs de classe II:
Tous les appareils orthopédiques nécessitent un port minimum de 12 à 14 heures par jour
essentiellement nocturne,pendant 10 à 12 mois environ. L’amovibilité de ces appareils fait que la
coopération du patient est primordiale et conditionne la réussite du traitement.
Une quantité importante d’appareils amovibles à action orthopédique et orthodontique ont été
décrits dans la littérature.
En 1993; Lautrou ; a proposé une classification des différents types d’activateurs , classification
fondée sur les caractéristiques du dispositif qui provoque le changement de position de
morsure mandibulaire. [60]
4.4.1.Les activateurs monoblocs rigides:
Ils sont dérivés de ceux de Robin et d'Andresen ,rigides et indéformables, ils possèdent une
interposition de résine qui dicte une position de morsure isométrique à la mandibule.
Les dents des deux arcades s'articulent en position d'occlusion d'intercuspidation maximale
dans la résine et les muscles masticateurs n'ont pas d'autre possibilité dans cette position que
d'exercer une contraction isométrique (sans variation de longueur).

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Chapitre 4 : ACTIVATEURS ORTHOPEDIQUES DE CROISSANCE

4.4.1.1. Monobloc de Robin:


En 1902;Robin met au point la technique monobloc, c'est l'appareil de référence composé d'une
plaque palatine avec 2 gouttière dans lesquelles les dents inférieures viennent se placer en
position courrigée. Cette plaque est fondue au milieu et munie d'un vérin a action transversal.

Figure54: Monobloc de Robin


4.4.1.2.Activateur d’Andresen:
Il représente la variante la plus simple du monobloc de Robin.
a. Description:
L’activateur d’Andresen correspond à un monobloc de résine formé par :
• une plaque base maxillaire en contact avec le palais et qui s’étend jusqu’à la face palatine des
dents maxillaires ;
• une plaque base mandibulaire qui recouvre la face linguale des dents mandibulaires et qui
descend le long des procès alvéolaires linguaux (ailettes linguales) ;
• une interposition de résine reliant ces deux plaques et construite à partir d’une cire prise en
position de propulsion mandibulaire ;
• un bandeau vestibulaire maxillaire avec deux quadrangles de part et d’autre de la région des
canines ;
• un vérin médian d’expansion transversal.
Il est possible de fabriquer ces appareils grâce au thermoformage. [61]

Figure 55: Activateur d’Andresen de classe II (A à D) (d’après Salvadori).

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Chapitre 4 : ACTIVATEURS ORTHOPEDIQUES DE CROISSANCE

b. Mode d’action:
Son action a été bien codifiée par Salvadori .Ses effets sont à la fois orthopédiques et
orthodontiques.L’activateur d’Andresen est utilisé en hyperpropulsion. La position de propulsion
provoque une contraction des muscles ptérygoïdiens latéraux, ce qui stimule l’activité la
croissance mandibulaire.Cette position entraîne également une mise en tension des muscles
rétropulseurs. Celle-ci entraîne une force inverse de recul mandibulaire qui est transmise, par
l’intermédiaire de l’activateur, au maxillaire qui est ainsi freiné dans sa croissance sagittale.
Ainsi, l’action orthopédique de l’activateur se résume en une stimulation de la croissance
mandibulaire et en un freinage de la croissance maxillaire.
De plus, il existe de par l’effet tiroir une action orthodontique:
• l’arcade maxillaire, dans son ensemble, a tendance à se verser distalement avec linguoversion
des incisives maxillaires ;
• l’arcade mandibulaire, dans son ensemble, a tendance à se verser mésialement avec
vestibuloversion des incisives mandibulaires. [62]

Remarque: Certains auteurs pensent que l’activateur n’influence que le système


dentoalvéolaire ; il ne peut pas augmenter la croissance mandibulaire ; il permet
uniquement
Mode d’utilisation [6] d’éviter l’avancée du maxillaire. Ainsi, l’activateur ne pourrait ni
augmenter,Mode d’utilisation
ni réorienter la croissance mandibulaire à long terme.

Figure 56: Mode d’action de l’activateur d’Andresen (d’après Salvadori).

b.1.Contrôle dans le sens sagittal: En plus de son effet orthopédique,l’activateur d’Andresen


entraîne une linguoversion des incisives maxillaires et une vestibuloversion des incisives

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Chapitre 4 : ACTIVATEURS ORTHOPEDIQUES DE CROISSANCE

mandibulaires. Ces effets orthodontiques peuvent être parfois désirés ou parfois ils peuvent
entraver la correction réelle du décalage squelettique.
Pour éviter la linguoversion des incisives maxillaires on peut adjoindre à l’appareil un ressort
rétro-incisif type Schwartz ou recouvrir totalement de résine la face vestibulaire des incisives.
Le contrôle de la vestibuloversion incisive mandibulaire est plus complexe ; en effet, un simple
retour de résine sur la face vestibulaire des dents ne suffit pas. L’appareil doit être construit avec
une propulsion modérée afin de diminuer la sollicitation des rétropulseurs et avec une
interposition de résine augmentée (donc une ouverture augmentée) entre les arcades pour
compenser et assurer une sollicitation suffisante des ptérygoïdiens latéraux. [63]

Figure57. Positions mandibulaires thérapeutiques en fonction des indications (d’après Salvadori).


A. Plus d’ouverture et moins de propulsion.
B. Moins d’ouverture et plus de propulsion.
Une seconde manière de contrôler cette vestibuloversion est de prendre le moins d’appui
possible sur l’arcade mandibulaire et d’utiliser des ailettes de résines latérales les plus profondes
possibles pour que la propulsion soit assurée par le réflexe d’évitement de Bass. Cependant, cela
rend l’appareil plus difficile à tolérer.
Selon Lautrou , la meilleure garantie de voir se développer une bonne réponse squelettique est de
maîtriser la version des incisives, en direction vestibulaire à la mandibule et linguale au
maxillaire.

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Chapitre 4 : ACTIVATEURS ORTHOPEDIQUES DE CROISSANCE

Figure 58. Activateur d’Andresen de classe II construit avec des ailettes latérales profondes afin
de solliciter le réflexe d’évitement de Bass et de réduire la vestibuloversion des incisives mandibulaires
(A, B) (d’après Salvadori).

b.2.Contrôle dans le sens vertical: La force de rétropulsion exercée par l’activateur sur le
maxillaire entraîne une bascule horaire du plan palatin et du plan d’occlusion.Cette bascule en
bas et en avant est favorable dans les cas "pseudohyperdivergents", notamment quand il existe
une béance incisive ; dans ce cas, il faut utiliser une forte interposition de résine au niveau
molaire pour éviter leur égression naturelle et décharger la résine au niveau des incisives pour
favoriser leur égression.Cette bascule horaire favorise la rotation antérieure de la mandibule et
donc la correction du décalage sagittal. [65]
Dans les cas normodivergents et hypodivergents, il est impératif d’empêcher cette bascule afin
d’éviter un excès de recouvrement antérieur .Il faut donc décharger la résine au niveau molaire
afin de faciliter leur égression.

Figure59. Cas pseudohyperdivergent : la Figure60. Cas hypodivergent : la bascule horaire du


bascule horaire du maxillaire favorise la maxillaire aggrave la supraclusion incisive dont la
rotation de la mandibule, donc la correction correction implique une égression des molaires,
du décalagesagittal (d’après Salvadori). donc une rotation postérieure de la mandibule
a : pseudohyperdivergent ; (d’après Salvadori).
b : rotation horaire du maxillaire ; a : hypodivergent ;
c : rotation antérieure. b : rotation horaire du maxillaire ;
c : rotation postérieure.

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Chapitre 4 : ACTIVATEURS ORTHOPEDIQUES DE CROISSANCE

b.3.Contrôle dans le sens transversal: Une expansion transversale du maxillaire est presque
toujours nécessaire du fait des compensations des arcades dentaires dans le sens transversal.
Soit l’expansion maxillaire est réalisée lors d’une phase précédente (quadhelix par exemple), soit
elle est réalisée simultanément à l’aide d’un vérin ajouté à l’activateur .
Dans ce dernier cas, pour réaliser une expansion maxillaire seule, il suffit de construire des
ailettes latérales à distance des procès alvéolaires mandibulaires ou de construire ces ailettes
suffisamment épaisses pour pouvoir les meuler.
Il faut éviter une bascule transversale du plan d’occlusion nuisible pour l’équilibre condylien.
Ainsi, en cas de meulages de la résine au niveau molaire pour faciliter leur égression, ces
meulages doivent être impérativement symétriques au niveau des secteurs latéraux .

Figure 61. Contrôle du sens transversal par adjonction d’un vérin (d’après Salvadori).
4.4.2.Activateurs élastiques ou composites
Ces activateurs sollicitent la musculature pour propulser la mandibule de manière réflexe ; ainsi
la propulsion est créée par un réflexe physiologique muqueux.
Ils activent la musculature masticatrice, protractrice et rétractrice de la mandibule produisant des
contractions isotoniques par raccourcissement des fibres musculaires.
Ces activateurs sont dérivés du Gebissformer de Bimler, et sont constitués de plusieurs pièces de
résine solidarisées ou guidées par des fils métalliques orthodontiques.
Ils ont un dispositif de propulsion de la mandibule qui laisse une liberté de mouvement à celle-ci
tout en la guidant, contrairement au monobloc qui donne une seule position de morsure.
4.4.2.1.Activateur de Bimler :
L’activateur de Bimler est un appareil myodynamique qui agit essentiellement sur l’activité
musculaire qu’il engendre et sur la position et la fonction linguale.
Il existe trois types d’activateurs de Bimler dont les indications dépendent de la classification
d’angle et essentiellement de la position des incisives :
• type A : appareil standard, essentiellement utilisé pour les décalages avec des incisives
maxillaires en protrusion (classe II1) ;
• type B : pour les décalages avec des incisives maxillaires en rétrusion (classe II2) ;
• type C : pour les décalages avec inversé d’articulé incisif (classe III).

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Chapitre 4 : ACTIVATEURS ORTHOPEDIQUES DE CROISSANCE

a.Description :
L’appareil se compose de trois parties.
1) Une partie mandibulaire constituée de deux arcs labiolinguaux droit et gauche, qui
croisent l’arcade dentaire au niveau des prémolaires ou des molaires de lait pour devenir
vestibulaires ; ces arcs se terminent dans un écran labial préincisif en résine sur lequel
doit porter le bord occlusal des incisives maxillaires. Une boucle frontale verticale
rétroincisive permet le positionnement et le guidage sagittal et
latéral de la mandibule. [66]
2) Une partie maxillaire constituée d’un arc vestibulaire dont les extrémités distales se
terminent dans deux ailerons palatins en résine ; ces ailerons sont solidarisés par un
ressort de Coffin et portent, dans leur partie antérieure, deux ressorts frontaux revêtus de
tubes de caoutchouc qui, positionnés en fonction de la malocclusion à corriger,
permettent le rangement des incisives maxillaires ; le bord occlusal des incisives
inférieures doit porter sur ces ressorts frontaux qui jouent le rôle de plan d’épaisseur ;
ainsi, se trouve constitué, par la résine préincisive mandibulaire et par les ressorts
frontaux rétro-incisifs maxillaires, un dispositif identique à l’équiplan de Planas. Si une
expansion transversale est nécessaire l’appareil peut être muni d’un vérin médian.
3) Les extrémités distales des arcs labiolinguaux inférieurs assurent une jonction postérieure
entre les deux parties de l’appareil.

Figure 62: Activateur de Bimler


b.Mode d’action:
Du fait de son armature flexible, il autorise et encourage les mouvements mandibulaires et
surtout les latéralités ; ce qui, selon les concepts de Planas, permet le développement harmonieux
du système stomatognathique.Ainsi, il permet de maintenir le système stomatognathique en
fonction pendant le port de l’appareil et donc de stimuler « physiologiquement » les mâchoires
dans les trois sens de l’espace de manière équilibrée . C
 Mode d’action vertical: Cet appareil est construit en occlusion corrigée sagittale et en
surélévation, ce qui permet l’égression des dents postérieures tandis que les ressorts
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Chapitre 4 : ACTIVATEURS ORTHOPEDIQUES DE CROISSANCE

frontaux rétroincisifs supérieurs revêtus de tubes de caoutchouc reçoivent les incisives


mandibulaires jouant ainsi le rôle de plan d’épaisseur antérieur.
 Mode d’action transversal:Si le maxillaire et la mandibule sont au repos, les ailerons
directeurs du maxillaire et les fils directeurs de la mandibule s’appliquent librement sur
les arcades dentaires.
Si la mandibule se déplace à gauche, l’appareil exerce simultanément une pression dans le sens
d’une expansion sur les dents latérales maxillaires gauches et mandibulaires droites. Les parties
directrices en haut à droite et en bas à gauche sont à distance des arcades dentaires.Le processus
inverse se déroule lors du mouvement inverse de la mandibule.
 Mode d’action sagittal:L’action sagittale au niveau mandibulaire s’exerce au niveau
basal en raison de la construction de l’appareil en surélévation et en occlusion corrigée en
classe I.Grâce au bandeau vestibulaire en résine qui reçoit le bord occlusal des incisives
maxillaires, l’appui et l’interposition de la lèvre inférieure sont supprimés.La propulsion
mandibulaire est ainsi possible avec ou sans vestibuloversion des incisives mandibulaires.
4.4.2.2.Bionator de Balters :
C’est un activateur modifié d’après la philosophie de Balters . Selon l’auteur, la position
habituelle postérieure de la langue joue un rôle primordial dans l’étiologie des classes II. [67]
a.Description: Il est formé par :
• un bloc de résine interposé entre les arcades ;
• un bandeau vestibulaire ;
• une anse palatine ;
• des écrans vestibulaires et/ou linguaux peuvent être rajoutés,
mais aucun dispositif actif (vérin, ressort, etc.) n’est présent.
b.Mode d’action. Le Bionator va guider la langue vers une position plus antérieure d’une part
du fait du repositionnement en avant de la mandibule qui augmente le volume de la boîte à
langue et d’autre part du fait de la stimulation de l’anse palatine.

Figure 63: Bionator de Balters

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Chapitre 4 : ACTIVATEURS ORTHOPEDIQUES DE CROISSANCE

4.4.2.3.Régulateur de fonction de Frankel:


a.Description:
Le régulateur de fonction est un appareil fonctionnel qui se conforme au principe « d’équilibre
des forces physiologiques de Hotz »
Pour un développement équilibré des dents, il est indispensable que le comportement postural
pathologique de la musculature orolabiale et de la langue sur la forme et la taille des arcades
dentaires soit éliminé.Ainsi, la correction des classes II passe par l’élimination des défauts de
posture et de la musculature de soutien.
Cet appareil est constitué de trois types d’écrans en résine
réunis par des fils métalliques :
• des écrans vestibulaires ou jugaux qui maintiennent les muscles péribuccaux à distance
(orbiculaire et buccinateur) et suppriment les pressions sur le vestibule ;
• des pelotes labiales mandibulaires qui éloignent l’orbiculaire ;
• un écran lingual qui s’appuie sur la muqueuse linguale.
Il existe quatre types de régulateurs de fonction :
• le FR I indiqué dans les classes II division 1 d’Angle ;
• le FR II indiqué dans les classes II division 2 d’Angle ;
• le FR III indiqué dans les classes III ;
• le FR IV indiqué dans les cas de béance.

Figure 64: Régulateur de


fonction de Frankel

b.Mode d’action :
Il agit comme un exerciseur orthopédique grâce à ses écrans vestibulaires et ses pelotes labiales
placées à distance des procès alvéolaires. Ils induisent une tension au niveau des sillons
vestibulaires et favorisent l’effet de la langue à l’intérieur des arcades.
Le régulateur de fonction entraîne des effets squelettiques et dento-alvéolaires :
• il augmente le volume de la cavité buccale par expansion dans les trois sens de l’espace ;
• il corrige le manque de tonus de la musculature oro-faciale ;
• il permet la protrusion mandibulaire. [68]

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Chapitre 4 : ACTIVATEURS ORTHOPEDIQUES DE CROISSANCE

4.4.2.4.Kinetor de stockfish:
Plaque palatine plus une plaque mandibulaire ,chacun à vérin , reliées de chaque coté
par une grande boucle élastique d’un fil assez gros à la lisière de la joue et du fond du
vestibule.
Ces deux boucles sont insérées entre canines et prémolaires sur les 04 hémi-arcades ,ces
boucles font naitre sur les 2 appuis une action propulsante ou rétropulsante d’où action
mixte (orthopédique et orthodontique) . [69]

Figure 65:le kinétor de Stockfisch

4.4.3.Activateurs propulseurs à butée:


Ces dispositifs propulsent la mandibule par un guidage mécanique d’éléments solidaires du
maxillaire et de la mandibule et la contraignent à avancer lors du mouvement de fermeture.
Il n'y a pas de position de référence dentaire dans la résine , ni réflexe d'vitement qui conduisent
la mandibule ; seul un guidage mécanique assure la propulsion.
4.4.3.1.Hyperpropulseur de Bassigny :
a.Définition :
Dispositif bimaxillaire amovible permettant a placer la mandibule en propulsion continue.
b.Description :
L’appareillage est composé de deux plaques amovibles comportant :
 Au maxillaire: une plaque palatine avec un bandeau vestibulaire en résine, des crochets
mésiaux et des pointes inter-dentaires pour une bonne rétention de la plaque et, des barres
de MULLER placé obliquement vers le distal, le plus postérieurement, en regard des
faces palatines des dents de 6ans.
 A la mandibule : soit une gouttière avec des crochets distaux, des pointes interdentaires, à
un recouvrement d’environ 2mm de la face vestibulaires des incisives et des canines, soit
un bandeau vestibulaire enrobé de résine.
Par ailleurs des plans de glissement métalliques enrobés dans la résine au niveau lingual adapté à
l’orientation des barre de MULLER et laissant un léger jeu en latéralité permettant à la

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Chapitre 4 : ACTIVATEURS ORTHOPEDIQUES DE CROISSANCE

mandibule d’être constamment en propulsion forcée. La surélévation est minime parfois même
inexistante.
Il est possible d’adjoindre une force extrabuccale sur des crochets Adams comportant des tubes
soudés. Le port de l’appareil doit être continu et sa conception ne doit pas gêner la phonation du
patient. [70]

Figure 66: Hyperpropulseur de Bassigny

4.4.3.2.Bielles de Herbst sur gouttières :


C’est à Mac Namara et Howe que l’on doit le type amovible de cet appareil.
a.Description. L’appareil comprend :
• une gouttière maxillaire en résine autopolymérisable dans laquelle est incorporé un fil
métallique de renfort. Elle peut être totale ou partielle laissant libre les incisives centrales et
latérales. Elle englobe toutes les dents et s’étend de part et d’autre de la gencive marginale libre
vestibulaire et palatine.
Des auxiliaires peuvent être adjoints comme un disjoncteur, une barre transpalatine ou des tubes
vestibulaires pour permettre le port d’une force extraorale ;
• une gouttière mandibulaire en résine comportant également un fil de renfort. Elle recouvre
toute l’arcade mandibulaire et présente un volet vestibulaire et lingual le plus bas possible au
niveau antérieur afin de mieux répartir les forces développées par les bielles sur l’arcade
dentoalvéolaire ;
• deux bras télescopiques reliant les deux gouttières et constitués chacun par un tube, une bielle,
deux pivots et deux vis. [71]
Les pivots doivent être positionnés en respectant les contraintes de parallélisme des bielles, pour
leur permettre des mouvements de latéralité suffisamment amples et aisés.
Les vis assurent le maintien des bras télescopiques sur les pivots et empêchent leur glissement.
Cependant les tubes peuvent tourner librement autour de leur point d’attache;
• les pivots sont reliés au fil de l’armature par une encoche qui glisse dans le renfort ;
• la cire de propulsion est enregistrée avec une propulsion ne dépassant pas 4 mm. Il est
préférable de prendre une cire en relation centrée afin que le technicien puisse reproduire la
quantité de propulsion et vérifier la symétrie du réglage des bielles à droite et à gauche.

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Chapitre 4 : ACTIVATEURS ORTHOPEDIQUES DE CROISSANCE

Les gouttières peuvent être réalisées à l’aide d’un appareil à thermoformer. Amoric en 1989
décrit son propulseur amovible thermoformé à bielles de Herbst.

Figure67: Bielle de Herbst sur gouttière (A) (Amoric). Butée télescopique (B)
b.Mode d’action:
L’appareil garde la mandibule en propulsion de manière continue, c’est-à-dire dans les
mouvements de fermeture et d’ouverture. Toutes les fonctions s’accomplissent avec la
mandibule en position de propulsion.La propulsion est progressive.
Des forces d’ingression et distalantes sont appliquées sur l’arcade maxillaire alors que des forces
ingressives et mésialantes sont appliquées à l’arcade mandibulaire.
L’utilisation des gouttières réduit la vestibuloversion des incisives mandibulaires liée au
traitement. De plus, elle permet le contrôle des molaires et donc de la dimension verticale
postérieure et ceci par la possibilité de faire varier l’épaisseur de résine au niveau molaire.
Dans les cas de vestibuloversion des incisives maxillaires, il est possible de dégager la résine en
regard des incisives maxillaires . [72]
Enfin, avec les gouttières permettant d’augmenter l’ancrage,il y aurait une prédominance des
effets squelettiques sur les effets dentoalvéolaires.
D’après Amoric, en imposant à la mandibule une position de propulsion forcée, les bielles ont
pour effets :
• de déplacer l’arcade dentaire supérieure d’avant en arrière ;
• de déplacer l’arcade inférieure d’arrière en avant ;
• de solliciter et de modifier morphogénétiquement l’articulation temporomandibulaire ;
• de procurer à la langue un espace plus important ;
• de libérer certaines contraintes musculaires limitant la croissance harmonieuse des bases
osseuses ;
• de modifier sensiblement la forme mandibulaire.
Les déplacements dentoalvéolaires représenteraient plus de 50 % de la moyenne des corrections
du surplomb et de la relation molaire.Les bielles ont donc à la fois un effet orthopédique et
orthodontique.

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Chapitre 4 : ACTIVATEURS ORTHOPEDIQUES DE CROISSANCE

Selon Windmiller on obtient une réponse squelettique supérieure de 25 % en utilisant des


gouttières par rapport aux bagues.

c.Mode d’utilisation:
Les gouttières peuvent être temporairement collées en cas de mauvaise coopération ou si des
auxiliaires sont rajoutés (vérin, arc transpalatin....) . [73]
Mac Namara insiste sur la nécessité de décompenser l’occlusion transversalement,
antéropostérieurement, et verticalement afin de pouvoir réaliser une propulsion mandibulaire
dans de bonnes conditions, sans interférences occlusales. La quantité de propulsion initiale ne
doit pas dépasser 3 à 4 mm afin de réduire les effets dentoalvéolaires de l’appareil, les problèmes
de mastication et les douleurs musculaires.
Des tubes de 2 à 3 mm sertis au piston sont rajoutés toutes les 6 semaines jusqu’à l’obtention de
rapports dentaires surcorrigés.
Selon Pancherz et Wieslander, le traitement précoce par bielles est un facteur de récidive de par
l’occlusion postthérapeutique instable ; d’où l’intérêt de traiter en denture permanente.

Figure 68: Bielle de Herbst sur gouttière


4.4.3.3Bielle de Martine Tavernier:
a.Description : Cet appareil est constitué d’une bielle centrale portée par deux plaques
amovibles, supérieure et inférieure équipées de crochets d’Adams et comportant un bandeau
vestibulaire. [74]
b.Mode d’action:
Il permet :
• une stimulation de la croissance mandibulaire ;
• l’harmonisation des diamètres transversaux des deux arcades grâce au vérin médian de la
plaque supérieure ;
• la correction de la vestibuloversion des incisives maxillaires ;
• le retour instantané au contact bilabial avec la normalisation des fonctions orofaciales.

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Chapitre 4 : ACTIVATEURS ORTHOPEDIQUES DE CROISSANCE

Figure 69: Bielle centrale de Tavernier sur


plaques à pistes (A, B).
4.4.3.4.« Trois-pièces » de Château :
La première pièce est une plaque palatine munie de tubes porte-accessoires et d’un vérin médian.
La seconde est une plaque mandibulaire très simple. La troisième est un arceau de propulsion
amovible : c’est l’agent propulsant par butée. C’est un fil d’acier de 0,5 mm de diamètre en
forme de W dont les branches terminales s’enfilent dans les tubes mésiaux de la première pièce.
Sa partie médiane en « V » à sa pointe inférieure est située derrière la symphyse de la plaque
mandibulaire, obligeant la mandibule à propulser de la quantité voulue pour fermer la bouche
(application de la loi de la dimension minimale de Planas) . [75]
Comme la bielle, le trois-pièces convient aux cas sans supraclusion. L’arceau de propulsion
amovible autorise le port des plaques toute la journée, en dehors des repas. Le vérin supérieur
permet le maintien de relations transversales correctes entre les arcades.
De plus, la plaque mandibulaire, quand elle est équipée de ressorts rétro-incisifs, permet, si
nécessaire, la correction des linguoversions incisives.Notons que cette action ne peut être
réalisée par une bielle étant donné l’encombrement représenté par des ressorts en sus de
l’insertion de la bielle. Il autorise tous les mouvements mandibulaires sans cependant les
encourager autant que la bielle, surtout quand cette dernière est portée par des plaques à pistes.

Figure70:Le « troispièces» de Château (A,B) : plaques palatine et mandibulaire et arceau de


propulsion.

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Chapitre 4 : ACTIVATEURS ORTHOPEDIQUES DE CROISSANCE

4.4.3.5.« Quatre-pièces » de Chateau :


Il trouve son indication dans tous les cas qui présentent une supraclusion incisive, quelle qu’en
soit la gravité. Le « quatre-pièces », soit un équiplan épais couplé à un plan de surélévation rétro-
incisif supérieur, va permettre la correctionde cette supraclusie par blocage de l’égression
physiologique des incisives supérieures et inférieures et stimulation de l’égression des molaires.
Pour ce faire, il ne doit pas entrer en contact avec les plaques mais seulement avec les dents.
L’épaisseur conseillée de l’équiplan est de 3 mm. Il est porté par deux fils d’acier d’un diamètre
de 1,2 mm insérés dans les tubes latéraux de la plaque palatine.
En cas de promaxillie, une force extraorale est couplée au dispositif. Si le dispositif est porté
comme il se doit, c’est-à-dire 12 heures par jour impérativement, la supraclusion diminue
rapidement (de 0,2 à 0,6 mm par mois selon Château). Le vérin supérieur est activé de la quantité
nécessaire pour obtenir un bon engrènement transversal et le bandeau vestibulaire réglé à chaque
séance, jusqu’à l’obtention d’une inclinaison incisive supérieure convenable. L’avantage est que
toutes les actions sont menées simultanément, ce qui raccourcit d’autant la durée du traitement.
Le respect de la gestuelle mandibulaire est très bien pris en compte par cet appareil. En
témoignent les traces d’usure en forme d’arc gothique laissées par le frottement des incisives
inférieures sur la face inférieure de l’équiplan.Par ailleurs, il permet, au fur et à mesure des
progrès, de réajuster la propulsion à sa valeur optimale, soit en raccourcissant la partie des tiges
insérées dans les tubes par un point de soudure, soit en changeant l’arceau de propulsion. [76]

4.4.3.6.Le MARS (Mandibular Advancing Repositonning Splint):


C’est un appareil fonctionnel fixe ayant en meme temps les avantages des appareils
multibagues(corriger les malposition dentaires,fermer les éspaces consécutifs aux
extractions,aligner les dents et obtenir les inclinaisons idéales).Et ceux des appareils fonctionnels
et des élastiques de classe II (amener la mandibule vers l’avant).
Il est constitué de 02 piéces téléscopique sur dispositif fixe allant de la molaire supérieure à la
canines inférieure avec des arcs réctangulaire ,son risque de rupture est minime et il ,’engendre
pas une ingression et une vestibuloverssion des canines et incisives inférieures.
Cet appareil est indiqué en cas de manque de coopération du patient,il ést porté 24h/24h. [77]

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Chapitre 4 : ACTIVATEURS ORTHOPEDIQUES DE CROISSANCE

Figure 71: Le MARS (Mandibular Advancing Repositonning Splint)

4.4.4.Les Activateurs souple :ELASTO-OSAMU


L’appareil développé par le Docteur OSAMU YOSHII est destiné au traitement des classes II, 1,
classe I biprotrusion et aux classes III non chirurgicales.( Les classes II,2 seront, de préférence,
préalablement corrigées en classe II,1).
Cet appareil intègre quatre concepts:
 le concept de correction transversale
 le concept des forces extra-orales
 le concept d’activateur
 le concept du mouvement dentaire.
Dérivés des appareils de finitions de type tooth-positionner, ces gouttières bimaxillaires en
élastomère à mémoire de forme permettent de modifier concomitamment la croissance
maxillomandibulaire, la forme des arcades et l'alignement dentaire (Rollet Guezenec)
Dans certains cas où la pathologie de forme d'arcade, d'alignement dentaire et de décalage est
peu importante, il est possible de réaliser conjointement le traitement orthopédique et le
traitement orthodontique permettant l'obtention de la correction squelettique, avec le
rétablissement d'une occlusion fonctionnelle. [78]
a.Mode d'action et mode d'utilisation:
* Effets orthodontiques:
Tous les mouvements orthodontiques conventionnels peuvent être réalisés dans la limite d'une
amplitude
de 2 à 4 mm (égression, ingression, vestibuloversion, linguoversion, torque..). Seules les rotations
dentaires restent difficiles à corriger, en particulier au niveau des canines pour lesquelles la gouttière
a peu de prise, de part la forme conoïde de la canine.
Les modifications de forme d'arcadesont un des avantages indéniables de ce type d'appareil
permettant faciliter la coordination des arcades dans les cas de décalage.

Page 61
Chapitre 4 : ACTIVATEURS ORTHOPEDIQUES DE CROISSANCE

*Effets orthopédiques:
Dans les classes II, la construction de l'appareil se fera en propulsion comme pour un
activateur classique, le montage systématique sur articulateur permet de mieux contrôler la
croissance mandibulaire. Pour le contrôle vertical et l'action orthopédique sur le maxillaire, on
adjoindra une force extraorale suivant les mêmes principes que pour les activateurs.Ce concept
d'action globale (orthopédique et orthodontique) permettant éventuellement d'éviter l'utilisation
d'un appareil multibague est très intéressant, mais présente des inconvénients. Le plus difficile
est d'extrapoler (un peu comme dans les traitements en lingual) les réactions non désirées, ce qui
oblige à établir une prescription lors de la construction du set-up qui intègre des sur-corrections
aussi bien verticales que transversales et sagittales.
Lorsque l'appareil est construit, il n'y a plus guère de modifications possibles, compte tenu du
coût élevé de l'appareil, cela représente son principal défaut.

Figure 72: ELASTO-OSAMU


4.5. Pourquoi associer une force extra-orale ( FEB ) à l'activateur ?
Hasund est le premier à décrire l’utilisation d’un activateur associé à une force extraorale. Cette
association peut être utilisée à la fois pour le contrôle du sens vertical et pour augmenter
l’action de freinage de la croissance du maxillaire.Elle est indiquée dans les cas de classe II à
prédominance maxillaire ou bien mixte avec un schéma de croissance mandibulaire peu
favorable (rotation postérieure légère).
La direction de traction est haute avec un appui crânien par casque occipitopariétal.
L’intensité de la traction élastique est proportionnelle à l’importance du freinage de la croissance
maxillaire.Concernant le contrôle du sens vertical, selon les réglages des branches externes de
l’arc facial, il est possible de contrôler le plan palatin et le plan d’occlusion.
Ce contrôle est basé sur les principes de Teuscher. Il énonce un concept global de l’utilisation de
cet appareil en analysant les conditions biomécaniques au niveau du massif facial, de la force
résultant de l’effet activateur et de la force extraorale.

Page 62
Chapitre 4 : ACTIVATEURS ORTHOPEDIQUES DE CROISSANCE

Figure 73: Activateurs associés à une force extraorale (A à E) (d’après Salvadori).


*Rappels de biomécaniques :
Au niveau de la face, Teuscher décrit:
• un centre de résistance alvéolodentaire, situé approximativement entre les premières et
deuxièmes prémolaires, au niveau du tiers apical ;
• un centre de résistance maxillaire situé au niveau de la suture zygomaticomaxillaire.
Les forces engendrées par le dispositif extraoral ont une ligne d’action différente selon
l’orientation des branches externes ; selon que cette ligne d’action passe par le centre de
résistance, au-dessus ou au-dessous, il y a création d’un moment nul, positif ou négatif qui est à
l’origine d’une translation, d’une bascule horaire ou antihoraire des différents éléments.

Figure 74: Centres de résistance (CR) de Teuscher (d’après Teuscher).

Page 63
Chapitre 4 : ACTIVATEURS ORTHOPEDIQUES DE CROISSANCE

*Applications:
Si l’on considère l’activateur seul, la réaction des muscles rétropulseurs mis en jeu induit une
force dont la ligne d’action passe au-dessous du centre de résistance maxillaire et
alvéolodentaire, induisant ainsi une rotation horaire parasite du maxillaire et du plan d’occlusion.
Cette rotation postérieure atténue les effets de la correction de la classe II et entraîne une
augmentation de la dimension verticale. Ainsi, l’utilisation d’une force extraorale permet de
modifier la direction de la résultante des forces.
Selon le modèle de Teuscher, parfaitement décrit par Chabre, trois cas de figures peuvent se
présenter en fonction de l’orientation des branches externes de l’arc facial.[79]
a.Les branches externes sont basses: le vecteur de force engendré passe sous les deux centres
de résistance. Il en résulte une bascule horaire des plans palatin et occlusal avec descente de leur
partie antérieure et maintien, voire remontée de leur partie postérieure. Ceci se traduit par une
augmentation du recouvrement incisif et une diminution de la hauteur faciale postérieure. Cet
effet est recherché dans les cas méso- ou dolichofaciaux avec béance incisive.

Figure75 : Bascule engendrée au niveau du maxillaire et du plan d’occlusion avec des branches
externes basses (d’après Teuscher).

b.Les branches externes sont moyennes: le vecteur de force passe au-dessus du centre de
résistance alvéolodentaire et au-dessous du centre de résistance du maxillaire. Il en résulte une
bascule antihoraire du plan occlusal et horaire du plan palatin. Cliniquement, cela se traduit par
une diminution du recouvrement incisif et une faible augmentation de la hauteur faciale
postérieure.
Cet effet est recherché dans les cas de supraclusion modérée à type normodivergent ou
légèrement hypodivergent.

Page 64
Chapitre 4 : ACTIVATEURS ORTHOPEDIQUES DE CROISSANCE

Figure76 : Bascule engendrée au niveau du maxillaire et du plan d’occlusion avec des branches
externes moyennes (d’après Teuscher).

c.Les branches externes sont hautes: le vecteur de force passe au-dessus du centre de
résistance alvéolodentaire et maxillaire entraînant une bascule antihoraire du plan d’occlusion et
du plan palatin avec remontée de la partie antérieure et descente de la partie postérieure.
Ceci permet une correction du recouvrement incisif et une augmentation de la hauteur faciale
postérieure entraînant une rotation postérieure. Cet effet est recherché dans les cas brachyfaciaux
avec forte supraclusion.

Figure77 : Bascule engendrée au niveau du maxillaire et du plan d’occlusion avec des branches
externes hautes (d’après Teuscher).

*Mode d’action de l’association activateur-force extraorale:


Les effets sont à la fois squelettiques et dentoalvéolaires ; selon Legoff et Lautrou la
participation squelettique à la correction d’une malocclusion de classe II est incontestable et
supérieure à la participation dentoalvéolaire.

Page 65
Chapitre 4 : ACTIVATEURS ORTHOPEDIQUES DE CROISSANCE

La croissance du maxillaire, représentée par le plan palatin, ralentit vers le bas et l’avant, avec
une possibilité de contrôler sa bascule.
La croissance de la mandibule est favorisée.Au niveau dentaire, le glissement distal de l’arcade
maxillaire avec version distale des molaires et palatoversion des incisives est variable selon le
réglage des branches externes de l’arc facial ; plus les branches sont hautes, moins les versions
sont importantes.Le glissement mésial de l’arcade mandibulaire s’accompagne d’une
vestibuloversion des incisives, et ce d’autant plus que les appuis muqueux sont réduits par
rapport aux appuis dentaires .
Une étude récente, consistant à mettre en évidence les effets de la ligne d’action de la force
engendrée par un activateur associé à une force extraorale sur les rotations de croissance,montre
que l’effet activateur de rotation horaire du maxillaire est potentialisé par une ligne d’action
postérieure et minoré par une ligne d’action antérieure. Ceci permet de limiter la palatoversion
des incisives maxillaires et l’autorotation de la mandibule. Les auteurs concluent que l’activateur
augmente la participation de la croissance condylienne et par conséquent la réponse
mandibulaire qui permet de corriger la classe II squelettique.
Lavergne et Gasson se sont posé la question de savoir si l’activateur est capable de modifier le
type de croissance faciale.Après étude, ils obtiennent une correction au niveau basal chez un tiers
des patients étudiés à condition qu’ils appartiennent à un certain type. Pour les autres,
l’activateur est au mieux inactif au pire nocif et les auteurs conseillent dans ces cas de réaliser
une autre stratégie thérapeutique (compensations alvéolaires,freinage de la croissance maxillaire,
chirurgie).
*Mode d’utilisation de l’association activateur-force extraorale:
Comme nous l’avons évoqué précédemment, les effets parasites de l’activateur dans le sens
vertical sont diminués en orientant la ligne d’action de la force extraorale et donc en modifiant la
résultante des forces par rapport au centre de résistance du maxillaire et de la denture. Le réglage
des branches externes s’effectue en longueur de manière à ce que les crochets arrivent en regard
des dents de 6 ans et en orientation selon les effets recherchés .
L’intérêt de la force extraorale réside dans la suppression des meulages des secteurs latéraux
dans le but de corriger une supraclusion. Le fait de supprimer les meulages de résine latéraux
permet d’éviter une égression molaire et ainsi une rotation mandibulaire postérieure avec
augmentation de la dimension verticale.[79]
Selon Chabre, la présence de résine interocclusale dans la région molaire et prémolaire permet
d’obtenir une rotation molaire mandibulaire et potentialise l’avancée de la symphyse
mandibulaire.
De plus, selon De Groote cité par Chabre, le calage dentaire dans les zones d’appui postérieures
est la clé de la réponse condylienne.Plusieurs auteurs utilisent cette combinaison.

Page 66
Chapitre 4 : ACTIVATEURS ORTHOPEDIQUES DE CROISSANCE

4.5.1.Activateur de Teuscher:
Description:
L’activateur comprend au niveau de sa partie maxillaire une plaque dégagée au palais ; les deux
parties de résine latérale sont reliées par une barre palatine augmentant la stabilité de l’appareil.
Des auxiliaires peuvent être ajoutés :
• au niveau des incisives maxillaires, des auxiliaires de contrôle de torque ;
• au niveau mandibulaire, dans les cas d’interposition labiale inférieure, des pelotes labiales
permettent le positionnement de la lèvre sur les incisives maxillaires. La propulsion ne dépasse
pas 6 mm (position de bout à bout incisif).
La force extraorale est amovible et insérée dans des tubes localisés au niveau des prémolaires
maxillaires. Les branches externes sont courtes et relevées.[79]
4.5.2.Activateur de Chabre :
Chabre utilise également une association activateur et force extraorale à traction haute mais
l’arc facial est incorporé dans la résine. Le premier élément de l’appareil est l’activateur de type
monobloc rigide.
Il présente une gouttière maxillaire partiellement dégagée au niveau du palais et englobant la
totalité des couronnes dentaires jusqu’au-delà des collets en vestibulaire afin de permettre un
déplacement en gression de ces dents et de réduire la linguoversion des incisives maxillaires.
La partie mandibulaire intéresse les faces linguales des dents et des procès alvéolaires. Les
ailettes linguales doivent être profondes afin d’avoir le maximum d’appui sur la mandibule et de
solliciter le moins possible les incisives mandibulaires afin d’éviter leur vestibuloversion.
L’activateur est construit en propulsion maximale non forcée avec une surélévation molaire de
l’ordre de 4 à 6 mm mais pouvant varier en fonction du degré de supraclusion incisive (plus elle
est importante, plus la surélévation est forte).
Le deuxième élément de l’appareil est l’arc facial, dont l’arc interne est entièrement inclus dans
la résine du côté vestibulaire de l’arcade maxillaire.Les branches externes sont courtes et
relevées faisant un angle plus ou moins important avec le plan d’occlusion en fonction des
mouvements verticaux recherchés.L’appui crânien est occipital et détermine ainsi un vecteur de
force dont la ligne d’action est dirigée en haut et en arrière, mais de pente variable selon le
réglage des branchesexternes.
4.5.3.Activateur de Lautrou :
L’activateur de Lautrou est un monobloc dans lequel la force extraorale est directement noyée
dans la résine et donc solidaire du monobloc. Les tractions peuvent être de deux types :
• type I : les branches externes sont parallèles au plan d’occlusion.La traction est haute. La ligne
d’action de la force est
donc postérieure, oblique en haut et en arrière, au niveau despremières molaires maxillaires;

Page 67
Chapitre 4 : ACTIVATEURS ORTHOPEDIQUES DE CROISSANCE

• type II : il s’agit d’une force extraorale à charnière. La charnière peut être localisée entre les
incisives (charnière basse) ou même plus haut sur la face vestibulaire des incisives maxillaires
(charnière haute) si l’indication d’un recouvrement en gouttière est posée.
La traction en haut et en arrière s’exerce au niveau des incisives maxillaires.Les deux dispositifs
entraînent une rotation horaire du plan palatin, un peu moins dans le cas de la traction antérieure.
Dans le cas d’une force extraorale à ligne d’action postérieure, la rotation du plan palatin est
horaire, la rotation du plan d’occlusion se fait également dans le sens horaire.
Dans le cas d’une force extraorale à ligne d’action antérieure, la rotation du plan d’occlusion se
fait dans le sens antihoraire, alors que la ligne d’action de la force passant par le centre de
résistance du maxillaire n’entraîne aucune rotation du maxillaire.
Pour Lautrou, la force extraorale à charnière est un dispositif de choix pour rapprocher la ligne
d’action des centres de résistance, tout en réduisant les risques de désinsertion postérieure du
monobloc. [80]

Figure 78: Activateur de Lautrou avec force extraorale à charnière (avec


l’aimable autorisation du service d’orthopédie dentofaciale de l’hôpital de la Timone).

D’autres auteurs utilisent cette combinaison avec des variantes dans la description de l’appareil.
Par exemple, l’activateur de Van Beek est peu étendu sur le palais et présente de grands volets
linguaux à la mandibule, les branches de la FEO sont courtes et épaisses pour empêcher
l’irritation des joues par les extensions du casque pariétal.

Figure79 : Activateur de Lautrou de type 1


(A, B) (avec l’aimable autorisation du service d’orthopédie dentofaciale de l’hôpital de la Timone).

Page 68
Partie pratique

1. Introduction :
Le traitement orthopédique des Classes II dento-squelettiques a longtemps été controversé.
Certains auteurs soutiennent l’action purement squelettique des activateurs tandis que
d’autres prônent un effet uniquement dentoalvéolaire.
2. Matériels et méthodes :
2.1. Objectifs de l’étude :
 Objectif principal : Le but est d’apprécier le degré de propulsion mandibulaire et de
comparer l’effet dento-squelettique ainsi que les résultat esthétiques (profil et typologie)
avant et après traitement pendent une durée de 7 mois Par un activateur de croissance
chez les patients présentant une classe II squelettique.
 Objectifs secondaires :
- Comparer les 2 activateurs séparément
- Comparer les résultats des activateurs selon l’âge du patient et la maturité vertébrale
(selon le type de denture : mixte ou adolescente )
- Apprécier les résultats selon le mode du port de l’appareil et le degré de motivation du
patient
- La réalisation des superpositions d’ensemble pour suivre le déplacement de la face En
direction et en intensité
2.2. Type d’étude :
Etude clinique descriptive prospective.
2.3. Population d’étude :
Les patient aux nombres de 6 âgés de 9 à 11 ans et présentent une classe II squelettique
,possédant chacun un dossier complet : des photographies de faces et de profil,des
moulages d’étude,des panoramiques et des TLR
2.3.1. Critères d’inclusion :
-Malocclusion de classe II division 1,normo ou deepbite.
-Pas d’extraction de dent permanente,
- Pas de syndrome,
-Pas de traitement orthodontique précédent
-Un dossier complet disponible
-Patient demeurant a Tlemcen.

2.3.2. Critères de non inclusion : -Malocclusion de classe II division 1 open bit

Page 70
Partie pratique

-Classe II a responsabilité uniquement maxillaire


-Extraction antérieure d’une dent permanante.
-Patient syndromique.
-Dossier incomplet ou non disponible
-Patient demeurant hors la wilaya de tlemcen.
2.4. Lieu de l’étude :
Service d’orthopédie dentofaciale ;clinique dentaire ;CHU de Tlemcen.
2.5. Durée et Période d’étude : L’étude s’est déroulée sur une période de 7 mois (allant
de Novembre 2015 jusqu'à Mai 2016)
2.6. Méthodologie : Pour cette étude 2 types d’activateurs ont été utilisées Andersson et
3 pièces de château livraient pendent la même période (mois de Novembre2016) .Les malades
ont été suivis jusqu’au moi de mai 2016 avec des activations et contrôles réguliers toutes les 2
semaines.
Les résultats finales ont été évalués:
 Cliniquement : appréciation du profil et de la typologie faciale,et l’analyse de
l’occlusion statique (overjet,overbite,classe canine et molaire)
 Radiologiquement : TLR avec des mensurations céphalométrique post
thérapeutiques et des superposition des tracés avant et après traitement.

Page 71
Cas et résultats

Cas numéro:01

EXAMEN CLINIQUE:
1-Anamnèse :
il s'agit de la patiente nommée K.Ihcene ;ageé de 11 ans , ne présente aucune tard d'ordre
général ,et qui s'est présenter a notre service pour un motif de consultation purement
esthétique. La patiente n’a jamais subit un traitement orthodentique au paravent.

l'examen du visage:

- symétrie de visage: conservée

- typologie faciale : deepbite avec une face courte.

-profil selon Rickette :convexe

-profil selon Izard: transfrontal.

-les examens des ATM et des muscles ne révèlent aucune pathologie.

-la patiente présente une déglutition atypique, une respiration buccale, une phonation
physiologique, et une mastication bilatérale alternative.

Page 73
Cas et résultats

l'examen endo-buccale :

-L'hygiène bucco-dentaire: médiocre

-ouverture buccale suffisante

-examen des muqueuse : une inflamation gingivale généraliséée

-Formule dentaire : 6 5 4 . 2 1 1 2 3 4 V 6
6 5 4 3 2 1 1 2 3 4 5 6

-stade de dentition : denture adolescente constitutionnelle


-age dentaire : (nombre des dents pemennantes présentes sur l'arcade / 4 )+ 5 = 10.5 ans
on a donc une éruption retardée .

Occlusion statique:

SECTEUR Incisives Canines Molaire


SENS
Sagittal Overjet= 6mm Coté gauche: classe Classe II d'Angle (coté
II selon Angle gauche et droit)
Vertical Overbite =6mm Recouvrement canin Recouvrement molaire
Transversal Le point inter-incisif dévié Surplomb canin non Engrènement fosse
coté droit a responsabilité conservé cuspide
maxillaire.

Page 74
Cas et résultats

-L’occlusion dynamique :
à la propulsion, le rapport est de 2/3, et la latéralité gauche ainsi que la latéralité droite
présentent une fonction group et une interférence déductive du coté travaillant et du coté non
travaillant.

Examen des moulages :

relations intra arcade:

Maxillaire:

-la forme d'arcade en U

-une voute palatine profonde

-une harmonie dento-maxillaire ( valeur = 2mm)

Mandibule:

-la forme d'arcade en fer a cheval .

-une harmonie dentomaxillaire (valeur=1mm)

Page 75
Cas et résultats

Examen radiologique :
 La panoramique dentaire:

-les ATM: les condyles sont symétriques et centrés dans ses cavités glénoïdes

-les bases osseuse : la mandibule est plus dense que le maxillaire.

-la cavité nasale droite et gauche claire, et le septum nasal situé au milieu .

-les sinus maxillaires radioclaire.

Examen dentaire:

 Présence de germes:des quatre dents de sagesse


 Présence des caries:au niveau de la 65
 La forme des racines : Effilées
 Edification radiculaire terminale
 Rhyzalyse terminale :65
 Etat des tissus parodontaux profonds ne révèle aucune pathologie
 Migration de point inter incisif:de coté gauche a responsabilité maxillaire
 La courbe de spee:n'est pas encore établie

Page 76
Cas et résultats

 La téléradiographie de profil:

Stade 5 (CS 5)

TLR de profil avant traitement.

Tracé du TLR

Page 77
Cas et résultats

La charte standard céphalométrique:


Mensuration Valeur moyenne Valeur Interprétation
mesurée
^
SNA 80.5° +/- 2° 81° Maxillaire est avancé /
Les rapports cranio-faciaux-sagittaux

^ a la base du crane
SNB 78° +/- 2° 75° La mandibule est en
^
arrière /à la base du
crane
ANB 2.5° +/- 2° 6° Classe II squelettique
selon ballard
Cavité 17mm-18mm 22mm Rétomandibulie
GLENOIDE/SELLION
SELLION/FPM 17mm-18mm 19mm normomaxillie
S-E 22mm 24mm rétromandibulie
S-L 51mm 48mm rétroomaxillie
La convexité 11ans-14ans=3.7mm 5mm Profil osseux convexe
(RICKETTS)
A-O/B-O 0-2mm 4mm Classe II squelettique
A-T DE CHATEAU 8ans=46mm 50mm Normo-moaxillie
Mensurations

12ans=49mm
basales

LA LONGUEURE 103mm- 101mm 102mm Normo-mandibulie


D’ENSEMBLE DU
MANDIBULE
XI-PM 11ans:67mm-73mm 68mm Normo-mandibulie

L'angle FMA 16°-28° 24° Direction de


Mensurations Direction de
croissance

croissance moyenne
AXE Y DE BRODIE 59° 59° // // //
AXE FACIAL DE 90° +/- 3° 88° // // //
RICKETTS
HAUTEUR FACIALE Supérieure 45% 50% deepbite
verticaux

TOTALE Inferieure 55%


LA LONGUERE DU 47% 44% Ramus court
RAMUS
la divergence faciale 47°+/- 4 ° 39% Deepbite

6-PTV Age du patient 16mm Position normale


Les rapports dento-

+3mm +/- 3mm


squelettiques

I/F 107 ° +/- 2° 121° vestibuloverssion


i/m 90 °+/- 2° 92° normoposition
i/A-POG(angulaire) 22° + 4° 26° normoposition
i/A-POG(linéaire) 1mm + 2mm 2mm normoposition
Angle incisif (angle 125°- 130° 115° fermé
d'attaque)

Page 78
Cas et résultats

Le diagnostic:
 Diagnostic positif:
1.La classe squelettique: classe II squelettique de Ballard
2.La forme clinique: rétromandibulie
3.Typologie faciale:deepbite
4.Direction de croissance :
 Faciale:moyenne
 Mandibulaire:moyenne
5.Les anomalies associes: proalvéolie supérieure, supraclusion
 Diagnostic différentiel:
brachymandibulie
dolichomaxillie
promaxillie
clI avec :proalveolie superieur
retroalveolie inferieur
proalveolie sur et retro inferieur
biproalveolie

 Diagnostique étiologique:
 Héridité
 Situation haute de la langue
 Respiration buccale
 déglutition atypique
 Hypofonctionnement des muscles propulseurs,

Page 79
Cas et résultats

Plan de traitement
 Traitement pré-orthodontique:orientation vers le service d'ORL .traitement
des dents craies .
 Traitement orthodontique:
1.Objectifs:
 Esthétiques: sourire harmonieux; contacte labiale correcte ,un profil réctiligne, égalité
des étages(normobite)
 Occlusaux: rapports corrects( classe I canine et molaire)
coïncidence du point inter incisif. overbite et over jet égalent 2 mm
 Fonctionnels: réspiration nasal;déglutition typique
 Basales: freinage de la croissannce du maxillaire et stimulation de la croissance
mandibulaire
2.Principe du traitement:
thérapeutique fonctionnelle orthopédique non extractionnelle

3.Moyens:

Activateur d'Andresen de classe II


Description:
L’activateur d’Andresen correspond à un monobloc de résine formé par :

• une plaque base maxillaire en contact avec le palais et qui s’étend jusqu’à la face palatine
des dents maxillaires ;

• une plaque base mandibulaire qui recouvre la face linguale des dents mandibulaires et qui
descend le long des procès alvéolaires linguaux (ailettes linguales) ;

• une interposition de résine reliant ces deux plaques et construite à partir d’une cire prise en
position de propulsion mandibulaire ;

• un bandeau vestibulaire maxillaire avec deux quadrangles de part et d’autre de la région des
canines ;

• un vérin médian d’expansion transversal.

Page 80
Cas et résultats

4.la date de la mise en place de l'activateur: 15/11/2015

Apres deux mois d'activation:15/01/2016

-la canine droite supérieure 13 commence a faire son éruption.

-début de mouvement de propulsion mandibulaire .

-chute de la deuxième molaire temporaire gauche (la 65)

-amélioration de l'HBD

Page 81
Cas et résultats

après cinq mois d'activation:15/04/2016

Résultats:

1. occlusal:
tableau de l'occlusion statique:

SECTEUR Incisives Canines Molaire


SENS
Sagittal Overjet= 2mm classe II selon Classe I d'Angle
Angle
Vertical Overbite =2mm Recouvrement canin Recouvrement molaire
Transversal Coïncidence du point Surplomb canin Engrènement fosse
interincisif conservé cuspide

Page 82
Cas et résultats

2. esthétique:
profil:
 profil selon Ricketts: rectiligne :
 profil selon Izzard:orthofrontal:
 Face: égalité des étages

Page 83
Cas et résultats

La TLR:

TLR de profil après 7mois du traitemet

tracé du TLR début de traitement

tracé du TLR fin de traitement

SUPERPOSITION D'ENSEMBLE

Page 84
Cas et résultats

Une charte comparative entre les valeurs du début la fin du traitement

Mensuration Stade 5 (CS 5)Valeur Valeurs mesurées


moyenne Début Fin
^
SNA 80.5° +/- 2° 83° 80°
^
Les rapports cranio-faciaux-

SNB 78° +/- 2° 76° 78°


^
ANB 2.5° 6° 2°

Cavité 17mm-18mm 22mm 21mm


sagittaux

GLENOIDE/SELLION
SELLION/FPM 17mm-18mm 19mm 18mm
S-E 22mm 24mm 23mm
S-L 51mm 52mm 50mm
La convexité 11ans-14ans=3.7mm 5mm 3mm
(RICKETTS)
A-O/B-O 0-2mm 4mm 2mm

A-T DE CHATEAU 12ans=49mm 50 mm 52mm


Mensurations

LA LONGUEURE 103mm- 101mm 102mm 120mm


basales

D’ENSEMBLE DE LA
MANDIBULE
XI-PM 11ans:67mm-73mm 68 mm 80mm

L'angle FMA 16°-28° 24 ° 26°


Mensurations Direction de
croissance

AXE Y DE BRODIE 59° 60 ° 59°

AXE FACIAL DE 90° +/- 3° 88 ° 92°


RICKETTS
HAUTEUR FACIALE Supérieure 45% 50 % 45%
verticaux

TOTALE Inferieure 55% 50 % 55%


LA LONGUERE DU 47% 44% 48%
RAMUS
la divergence faciale 47°+/- 4 ° 39° 43°

6-PTV 3mm +/- 3mm 16mm 15mm


Les rapports dento-

I/F 107 ° +/- 2° 121 ° 114°


squelettiques

i/m 90 °+/- 2° 92 ° 91°

i/A-POG(angulaire) 22° + 4° 26° 23°


i/A-POG(linéaire) 1mm + 2mm 2mm 1mm
Angle incisif (angle 125°- 130° 115 ° 130°
d'attaque)

Page 85
Cas et résultats

Cas numéro:01

EXAMEN CLINIQUE:
1-Anamnèse :
il s'agit du patient nommé b.lahcen ;ageé de 09 ans , ne présente aucune tard d'ordre général
,et qui s'est présenter a notre service pour un motif de consultation esthétique et fonctionel.
Le patient n’a jamais subit un traitement orthodentique au paravent.

l'examen du visage:

- symétrie de visage: conservée

- typologie faciale : normobite

-profil selon Rickette :convexe

-profil selon Izard: orthofrontal aver rétrogénie

-les examens des ATM et des muscles ne révèlent aucune pathologie.

-le patient présent une déglutition atypique, une respiration buccale, une phonation
physiologique, et une mastication bilatérale alternative.

l'examen endo-buccale :

Page 86
Cas et résultats

-L'hygiène bucco-dentaire: médiocre

-ouverture buccale suffisante

-examen des muqueuse : une inflamation gingivale généraliséée ;une insertion pathologique
du frien labial supérieure (stade 3 de Placek)

-Formule dentaire : 6 V IV III 2 1 1 2 III IV V 6


6 . V 3 2 1 1 2 III 4 V 6

-stade de dentition : denture adolescente constitutionnelle


-age dentaire : 8.5 ans
on a donc une éruption retardée .

Occlusion statique:

SECTEUR
Incisives Canines Molaire
SENS
Sagittal Overjet= 4mm classe II selon Classe II d'Angle (coté
MULER gauche) Classe I coté
droit (perte de la lee
way)
Vertical Overbite =4mm Recouvrement canin Recouvrement molaire
Transversal Coïncidence de la ligne Surplomb canin non Engrènement fosse
médiane inter incisive conservé cuspide

-L’occlusion dynamique :à la propulsion, le rapport est de 2/4, et la latéralité gauche


ainsi que la latéralité droite présentent une fonction group et une interférence déductive du
coté travaillant et du coté non travaillant.

Page 87
Cas et résultats

Examen des moulages :

relations intra arcade:

Maxillaire:

-la forme d'arcade en U

-une voute palatine profonde

-une harmonie dento-maxillaire ( valeur = 2mm)

mandibule:

-la forme d'arcade en U .

-une harmonie dentomaxillaire (valeur=1mm)

Examen radiologique :
 La panoramique dentaire:

-les ATM: les condyles sont symétriques et centrés dans ses cavités glénoïdes

-les bases osseuse : la mandibule est plus dense que le maxillaire.

-la cavité nasale droite et gauche claire, et le septum nasal situé au milieu .

-les sinus maxillaires radioclaire.

Examen dentaire:

 Présence de germes:des quatre dents de sagesse


 Présence des caries:au niveau de la 64,54,55,75,84
 Etat des tissus parodontaux profonds ne révèle aucune pathologie
 La courbe de spee:n'est pas encore établie

Page 88
Cas et résultats

 La téléradiographie de profil:

Stade 4 (CS 4)

TLR de profil avant traitement.

Tracé du TLR

Page 89
Cas et résultats

La charte standard céphalométrique:


Mensuration Valeur moyenne Valeur Interprétation
mesurée
^
SNA 80.5° +/- 2° 82° Maxillaire est avancé
Les rapports cranio-faciaux-sagittaux

^ / a la base du crane
SNB 78° +/- 2° 75° La mandibule est en
^ arrière /à la base du
crane
ANB 2.5° +/- 2° 7° Classe II squelettique
selon ballard
Cavité GLENOIDE/SELLION 17mm-18mm 16mm Rétomandibulie
SELLION/FPM 17mm-18mm 20mm Normomaxillie
S-E 22mm 18mm Rétromandibulie
S-L 51mm 48mm Rétroomaxillie
La convexité (RICKETTS) 7ans-10ans=4.5mm 6mm Profil osseux convexe

A-O/B-O 0-2mm 4mm Classe II squelettique

A-T DE CHATEAU 8ans=46mm 49mm Normo-moaxillie


Mensurations
basales

LA LONGUEURE 103mm- 101mm 102mm Normo-mandibulie


D’ENSEMBLE DU
MANDIBULE
XI-PM 9ans:64mm-70mm 66mm Normo-mandibulie

L'angle FMA 16°-28° 28 Direction de


Direction de

croissance moyenne
croissance

AXE Y DE BRODIE 59° 59° // // //


AXE FACIAL DE RICKETTS 90° +/- 3° 89° // // //

HAUTEUR FACIALE TOTALE Supérieure 45% 46% Normobite


Mensurations
verticaux

Inferieure 55% 54%


LA LONGUERE DU RAMUS 47% 44% Ramus court

la divergence faciale 47°+/- 4 ° 47° Normobite

6-PTV Age du patient 14mm Position normale


+3mm +/- 3mm
Les rapports dento-

I/F 107 ° +/- 2° 116° Vestibuloverssion


squelettiques

i/m 90 °+/- 2° 92° Normoposition

i/A-POG(angulaire) 22° + 4° 26° Normoposition


i/A-POG(linéaire) 1mm + 2mm 2mm Normoposition
Angle incisif (angle d'attaque) 125°- 130° 115° Fermé

Page 90
Cas et résultats

Le diagnostic:
 Diagnostic positif:
1.La classe squelettique: classe II squelettique de Ballard
2.La forme clinique: rétromandibulie
3.Typologie faciale:normobite
4.Direction de croissance :
 Faciale:moyenne
 Mandibulaire:moyenne
5.Les anomalies associes: proalvéolie supérieure, supraclusion
 Diagnostic différentiel:
brachymandibulie
dolichomaxillie
promaxillie
clI avec :proalveolie superieur
retroalveolie inferieur
proalveolie sur et retro inferieur
biproalveolie

 Diagnostique étiologique:
 Héridité
 Situation haute de la langue
 Réspiration buccale ,
 déglutition atypique
 Hypofonctionnement des muscles propulseurs,

Page 91
Cas et résultats

Plan de traitement
 Traitement pré-orthodontique:orientation vers le service
d'ORL .traitement des dents craies,frienoctomie.
 Traitement orthodontique:
1.Objectifs:
 Esthétiques: sourire harmonieux; contacte labiale correcte ,un profil réctiligne, égalité
des étages(normobite)
 Occlusaux: rapports corrects( classe I canine et molaire)
coïncidence du point inter incisif. overbite et over jet égalent 2 mm
 Fonctionnels: réspiration nasal;déglutition typique
 Basales: freinage de la croissannce du maxillaire et stimulation de la croissance
mandibulaire
2.Principe du traitement:
thérapeutique fonctionnelle orthopédique non extractionnelle
3.Moyens:
Activateur d'Andresen de classe II
4.la date de la mise en place de l'activateur: 15/11/2015

Page 92
Cas et résultats

Apres deux mois d'activation:

Frienoctomie réalisée au service de la parodontologie.

après cinq mois d'activation:15/04/2016

Page 93
Cas et résultats

Résultats:

3. occlusal:
tableau de l'occlusion statique:

SECTEUR
Incisives Canines Molaire
SENS
Sagittal Overjet= 2mm // // // Classe I d'Angle
Vertical Overbite =2mm // // // Recouvrement molaire
Transversal Coïncidence du point interincisif // /// /// Engrènement fosse
cuspide
Tableau d'occlusion statique aprés traitement par activateur d'ANDRESEN
4. esthétique:
profil:
 profil selon Ricketts: convexe :
 profil selon Izzard:orthofrontal avec rétrogénie
 Face: égalité des étages

Page 94
Cas et résultats

Page 95
Cas et résultats

La TLR:

TLR de profil après 7mois du traitemet

tracé du TLR début de traitement

tracé du TLR fin de traitement

SUPERPOSITION D'ENSEMBLE

Page 96
Cas et résultats

Une charte comparative entre les valeurs du début la fin du traitement

Mensuration Stade 5 (CS 5)Valeur Valeurs mesurées


moyenne Début Fin
^
SNA 80.5° +/- 2° 82° 81°
Les rapports cranio-faciaux-sagittaux

^
SNB 78° +/- 2° 75° 78°
^
ANB 2.5° 7° 3°

Cavité GLENOIDE/SELLION 17mm-18mm 16mm 21mm


SELLION/FPM 17mm-18mm 20mm 18mm
S-E 22mm 18mm 23mm
S-L 51mm 48mm 50mm
La convexité (RICKETTS) 7ans-10ans=4.5mm 6mm 3mm

A-O/B-O 0-2mm 4mm 2mm

A-T DE CHATEAU 8ans=46mm 49 mm 52mm


Mensurations

12ans=49mm
basales

LA LONGUEURE D’ENSEMBLE 103mm- 101mm 102mm 115mm


DE LA MANDIBULE
XI-PM 9ans:64mm-70mm 66mm 75mm

L'angle FMA 16°-28° 28 ° 29°


Mensurations Direction de
croissance

AXE Y DE BRODIE 59° 59° 59°

AXE FACIAL DE RICKETTS 90° +/- 3° 89 ° 92°

HAUTEUR FACIALE TOTALE Supérieure 45% 46 % 45%


verticaux

Inferieure 55% 54 % 55%


LA LONGUERE DU RAMUS 47% 44% 48%

la divergence faciale 47°+/- 4 ° 47° 49°

6-PTV 3mm +/- 3mm 14mm 15mm


squelettiques

I/F 107 ° +/- 2° 116 ° 114°


Les rapports

i/m 90 °+/- 2° 92 ° 91°


dento-

i/A-POG(angulaire) 22° + 4° 26° 23°


i/A-POG(linéaire) 1mm + 2mm 2mm 1mm
Angle incisif (angle d'attaque) 125°- 130° 115 ° 130°

Page 97
Cas et résultats

Cas numéro 3

EXAMEN CLINIQUE:
1-Anamnèse :
il s'agit du patient nommé A.bedreddine; âgé de 08 ans, ne présente aucune tard d'ordre
général, et qui s'est présenter a notre service pour un motif esthétique et fonctionnel. Le
patient n’a jamais subit un traitement orthodentique au paravent.

l'examen du visage:

- Symétrie Du Visage : Conservée

- Typologie Faciale : Normobite.

-Profil De Ricketts : Convexe

-Profil Selon Izard : Transfrontal

-Stomion : Présent.

- Présence Des Piquetés Au Niveau Du Menton .

- Le Sillon Labio-Mentonnier Marqué.

-Les Muscles Sont Isotoniques, Et Les Atm Ont Un Jeu Articulaire Symétrique Avec Absence
De Bruits Ou De Douleur.

Page 98
Cas et résultats

Examen endo-buccal :

-Ce Patient Présente Une Mauvaise Hygiène Buccodentaire Avec Une Inflammation
Gingivale Généralisée, Et Un Fond De Vestibule Qui Est Douloureux Au Niveau De
La 55.

-Le Frein Labial Supérieur A Une Insertion Basse Avec Un Test De Chaput Positif,
Par Contre Le Frein Labial Inferieur A Une Insertion Moyenne.

-La Langue : Situation Haute, Et D’un Volume Moyen.

-Stade De Dentition : Denture Adolescente Constitutionnelle

-Age Dentaire : 8.25 Ans on a une éruption physiologique

-La Formule Dentaire :

6 V VI III 2 1 1 2 III IV V 6

6 V 4 III 2 1 1 2 III 4 V 6
occlusion statique:
SECTEUR
Incisives Canines Molaire
SENS
Sagittal Overjet= 6mm Classe II selon mme Classe II d'ANGLE
muler plan terminal a amarche
distale
vertical Overbite =4mm Recouvrement canin Recouvrement respecté

Transversal Le point inter- Surplomb canin Engrènement conservé


incisif dévié
coté gauche

Page 99
Cas et résultats

-L’occlusion dynamique :
à la propulsion, le rapport est de 2/2, et la latéralité gauche ainsi que la latéralité droite
présentent une fonction group et une interférence déductive du coté travaillant et du coté non
travaillant.

-le patient présente une déglutition atypique, une respiration buccale, une phonation
physiologique, et une mastication bilatérale alternative.

examen des moulages:


Relation intra- arcade :

Maxillaire:

-la forme d'arcade en U

-une voute palatine profonde

--une dysharmonie dentomaxillaire (valeur= -7mm)

Mandibule:

-la forme d'arcade en U

-une dysharmonie dentomaxillaire (valeur= -4mm)

Page 100
Cas et résultats

Examen radiologique :
 La panoramique dentaire:

-l’ATM : les condyles sont placés symétriquement dans leur cavité glénoïde.

-les bases osseuses :la mandibule est plus dense que le maxillaire, l’image radiologique ne
mentre ni la présence de fracture , ni d’un kyste, ni de tumeur.

-les sinus présentent une image radio claire

-la cloison nasale est droite

-la 52, la 62, la 63, la 73, et la 83 présentent une risalyse débutante.

-la 64, la 65, la 74, la 75,la 84, et la 85 présentent une risalyse moyenne .

-la 53, la 54,et la 55 présentent une risalyse terminale.

-la 74 presente une carie au niveau occluso-proximale

-presence des germes de la 27 , la 28, la 37, la 38, la 47, et la 48.

- un signe de quantero au niveau supérieur, et léger au niveau inferieur

- un signe de bouquet de fleur au niveau supérieur

-un signe de marche d’escalier au niveau supérieur

Page 101
Cas et résultats

 La téléradiographie de profil:

Stade 4 (CS 4)

TLR de profil avant traitement

Le tracé de la TLR de profil

Page 102
Cas et résultats

La charte standard céphalométrique:


Mensuration Valeur moyenne Valeur Interprétation
mesurée
^
SNA 80.5° +/- 2° 88° Maxillaire est avancé /
Les rapports cranio-faciaux-sagittaux

a la base du crane
^
SNB 78° +/- 2° 75° Position réculée de la
mandibule/ a la base du
crane
^
ANB 2.5° 13° Classe II squelettique
selon ballard
Cavité 17mm-18mm 20mm rétromandibulie
GLENOIDE/SELLION
SELLION/FPM 17mm-18mm 16mm dolichomaxilie
S-E 22mm 24mm rétromandibulie
S-L 51mm 49mm rétromandibulie
La convexité 7ans-10ans=4.5mm 13mm Profil osseux convexe
(RICKETTS)
A-O/B-O 0-2mm 06mm Classe II squelettique

A-T DE CHATEAU 8ans=46mm 60mm Dolichomaxillie


Mensurations

12ans=49mm
basales

LA LONGUEURE 103mm- 101mm 102mm normomandibulie


D’ENSEMBLE DE LA
MANDIBULE
XI-PM 9ans:64mm-70mm 66mm Normomandibulie

L'angle FMA 16°-28° 27° Croissance mand


Direction de

posterieure
croissance

AXE Y DE BRODIE 59° 60° croissance faciale


anterieure
AXE FACIAL DE 90° +/- 3° 97° croissance faciale
RICKETTS anterieure
HAUTEUR FACIALE Supérieure 45% 46% normobite
ns verticaux
Mensuratio

TOTALE Inferieure 55% 54%


LA LONGUERE DU 47% 52% Ramus long
RAMUS
La divergence 47°+/- 4 ° 45° normobitebite
6-PTV Age du patient 13mm Position normale de la
+3mm +/- 3mm 6
Les rapports dento-

I/F 107 ° +/- 2° 121° Vestibulo-version des


squelettiques

incisives superieures
i/m 90 °+/- 2° 114° Vestibulo-version des
incisives inferieures
i/A-POG(angulaire) 22° + 4° 31° Vestibulo-version des
incisives inferieures
i/A-POG(linéaire) 1mm + 2mm 02mm // // //
Angle incisif (angle 125°- 130° 82° Biproalveolie
d'attaque)

Page 103
Cas et résultats

Le diagnostic:
 Diagnostic positif:
1.La classe squelettique: classe II squelettique de Ballard
2.La forme clinique: dolichomaxilie et rétromandibulie
3.Typologie faciale:normobite
4.Direction de croissance :
 Faciale : antérieure
 Mandibulaire :postérieure
5.Les anomalies associes: biproalvéolie , supraclusion ;ddm par macrodontie
relative bimaxilaire

 Diagnostic différentiel:
-Brachymandibulie
-Promaxillie
-Classe Iavec biproalveolie, ou avec proalveolie superieure.
-DDD

 Diagnostique étiologique:
-Héridité
-l'hérédité croisée( la ddm)
-position haute et protrusive de la langue
-respiration buccale
-déglutition atypique
-l’hypofonctionnement des muscles
Plan de traitement
 Traitement pré-orthodontique:orientation vers le service
d'ORL .traitement des dents craies .
 Traitement orthodontique:
1.Objectifs:
 Esthétiques: avoir un sourire harmonieux;contacte labiale correcte ,un profil
réctiligne.

Page 104
Cas et résultats

 Occlusaux: rapports corrects( classe I canine et molaire)


coïncidence du point inter incisif. overbite et over jet égalent 2 mm
 Fonctionnels: réspiration nasal;déglutition typique
 freinage de la croissannce du maxillaire et stimulation de la croissance
mandibulaire
2.Principe du traitement:
thérapeutique fonctionelle orthopédique non extractionnlle
3.Moyens:
3 pieces de château
Description:
-la plaque superieure :arc vestibulaire, 02 adams, un verin a action transversale, et un
W propulseure.
-la plaque inferieure : un arc vestibulaire , et 02 adams.

4.la date de la mise en place de l'activateur:20 /12/ 2015

Page 105
Cas et résultats

Apres deux mois d'activation :

après cinq mois d'activation:

Page 106
Cas et résultats

Résultats:
5. occlusal:
tableau de l'occlusion statique:

SECTEUR Incisives Canines Molaire


SENS
Sagittal Overjet= 3mm classe I selon Angle
Coté droit :Classe I
d'Angle
Vertical Overbite =3mm Recouvrement canin Recouvrement molaire
Transversal Coïncidence du point Surplomb canin Engrènement fosse
interincisif conservé cuspide

6. esthétique:
profil:
 profil selon Ricketts: convexe.
 profil selon Izzard:orthofrontal avec rétrogénie
 Face: égalité des étages

Page 107
Cas et résultats

Page 108
Cas et résultats

 La téléradiographie de profil:

tracé du TLR début de traitement

tracé du TLR fin de traitement

Page 109
Cas et résultats

Une charte comparative entre les valeurs du début la fin du traitement

Mensuration Stade 5 (CS 5)Valeur Valeurs mesurées


moyenne Début Fin
^
SNA 80.5° +/- 2° 88° 85°
Les rapports cranio-faciaux-

^
SNB 78° +/- 2° 75° 80°
^
ANB 2.5° 13° 5°
sagittaux

Cavité GLENOIDE/SELLION 17mm-18mm 20mm 16mm


SELLION/FPM 17mm-18mm 16mm 20mm
S-E 22mm 24mm 22mm
S-L 51mm 49mm 51mm
La convexité (RICKETTS) 7ans-10ans=4.5mm 13mm 9mm

A-O/B-O 0-2mm 06mm 05mm

A-T DE CHATEAU 8ans=46mm 60mm 55mm


Mensurations

12ans=49mm
basales

LA LONGUEURE 103mm- 101mm 102mm113mm


D’ENSEMBLE DE LA
MANDIBULE
XI-PM 9ans:64mm-70mm 66mm 72mm

L'angle FMA 16°-28° 27° 30°


Mensurations Direction de
croissance

AXE Y DE BRODIE 59° 60° 59°

AXE FACIAL DE RICKETTS 90° +/- 3° 92° 93°

HAUTEUR FACIALE TOTALE Supérieure 45% 46% 45%


verticaux

Inferieure 55% 54% 55%


LA LONGUERE DU RAMUS 47% 52% 50%

la divergence faciale 47°+/- 4 ° 45° 51°

6-PTV 3mm +/- 3mm 13mm 8mm


squelettiques

I/F 107 ° +/- 2° 121° 104°


Les rapports

i/m 90 °+/- 2° 114 ° 102°


dento-

i/A-POG(angulaire) 22° + 4° 31° 25°


i/A-POG(linéaire) 1mm + 2mm 03mm 01mm
Angle incisif (angle d'attaque) 125°- 130° 82° 115°

Page 110
Cas et résultats

Cas numéro 4

EXAMEN CLINIQUE:
1-Anamnèse :
il s'agit de la patiente nommée K.kosai ;âgé de 8 ans , ne présente aucune tard d'ordre
général,et qui s'est présenter a notre service pour un motif de consultation esthétique et
fonctionnel.

l'examen du visage:

- symétrie de visage

- typologie faciale normobite

-profil : selon Ricketts :convexe ,

Selon Izard :transfrontal avec une rétrogénie.

--les examens des ATM et des muscles ne révèlent aucune pathologie.

-absence du stomion(innoclusion labiale)

l'examen endo-buccale :

L'hygiène bucco-dentaire: médiocre

-ouverture buccale suffisante

-examen des muqueuse : une inflamation gingivale généraliséée

-sécheresse buccale .

Page 111
Cas et résultats

-Formule dentaire : 6 V IV III 2 1 1 2 III IV V 6


6 . 4 3 2 1 1 2 III 4 V 6

stade de dentition : denture adolescente constitutionnelle.

age dentaire : 14/4+5= 8.5 ≈8 ans on a donc une éruption normale.

occlusion statique:

SECTEUR Incisives Canines Molaire


SENS
Sagittal Overjet= 9mm Coté droit : Coté droit classe I: la
présomption de la mésialisation de la 6
classe II d'ANGLE aprés chute
cot2 gauche classe ii prématurée de la 85
mme MULER Coté gauche :classe II
Vertical Overbite =6mm Recouvrement canin Recouvrement molaire

Transversal Le point inter-incisif Surplomb canin Engrènement fosse


dévié coté droit a Non conservé cuspide
responsabilité
mandibulaire

Page 112
Cas et résultats

examen des moulages :


Maxillaire:

-la forme d'arcade en U

-une voute palatine profonde

--une dysharmonie dentomaxillaire (valeur=-7mm)

-la courbe de spee a une convexité supérieure

Mandibule:

-la forme d'arcade en fer a cheval

-une dysharmonie dentomaxillaire (valeur=-7mm)

Règle de pont :

 Mandibule:

Calculée Mesurée Observation


D4G4 26,25mm 40mm Exoalveolie
D6G6 32 .85 50 mm Exoalveolie
 Maxillaire:

Calculée Mesurée Observation


D4G4 30mm 42mm Exoalveolie
D6G6 43.75 55 mm Exoalveolie

Flèche d’arcade :

calculé mesuré interprètation


Maxillaire 28 26 Position distale de la molaire
16
Mandibule 26 29.12 Position mesiale de la molaire
46

Examen radiologique :

Page 113
Cas et résultats

 La panoramique dentaire:

-les ATM: les condyles sont symétriques et centrés dans ses cavités glénoïdes

-les bases osseuse : la mandibule est plus dense que le maxillaire.

-la cavité nasale droite et gauche claire, et le septum nasal situé au milieu .

-les sinus maxillaires paraissent foncés car ils sont vides.

Examen dentaire:

 Présence de germes:des quatre dents de sagesse


 Présence des caries:au niveau de la 75
 Rhyzalyse terminale :65
 Etat des tissus parodontaux profonds ne révèle aucune pathologie
 Migration de point inter incisif:de coté gauche a responsabilité mandibulaire
 La courbe de spee:plate
 signes de ddm : quintéro supérieure; marche d'escalier supérieure

Page 114
Cas et résultats

 La téléradiographie de profil:

Stade 4 (CS 4)

Page 115
Cas et résultats

La charte standard céphalométrique:


Mensuration Valeur moyenne Valeur Interprétation
mesurée
^
SNA 80.5° +/- 2° 83° Maxillaire est avancé
^ / a la base du crane
Les rapports cranio-faciaux-

SNB 78° +/- 2° 75° Position réculie


^
ANB 2.5° +/- 2° 8° Classe II squelettique
selon ballard
sagittaux

Cavité 17mm-18mm 15mm Rétomandibulie


GLENOIDE/SELLION
SELLION/FPM 17mm-18mm 18mm Normomaxillie
S-E 22mm 18mm rétromandibulie
S-L 51mm 52mm rétromandibulie
La convexité (RICKETTS) 7ans-10ans=4.5mm 7mm Profil osseux convexe

A-O/B-O 0-2mm 4mm Classe II squelettique

A-T DE CHATEAU 8ans=46mm 49mm dolicho-moaxillie


Mensurations
basales

LA LONGUEURE 103mm- 101mm 103mm Normo-mandibulie


D’ENSEMBLE DU
MANDIBULE
XI-PM 11ans:67mm-73mm 61mm normomandibulie

L'angle FMA 16°-28° 32° Direction de croissance


Mensuratio Direction de
ns verticaux croissance

postérieure
AXE Y DE BRODIE 59° 61° // // moyenne
AXE FACIAL DE 90° +/- 3° 87° // // moyenne
RICKETTS
HAUTEUR FACIALE Supérieure 45% 46% normobite
TOTALE Inferieure 55% 54%
LA LONGUERE DU 47% 57% Ramus long
RAMUS
LA DIVRGENCE 47°+/- 4 ° 51% Normobite
6-PTV Age du patient 16mm Position mésialée
+3mm +/- 3mm
Les rapports dento-

I/F 107 ° +/- 2° 119° Vestibuloverssion des


squelettiques

incisifs sup
i/m 90 °+/- 2° 102° Vestibuloverssion des
incisifs inf
i/A-POG(angulaire) 22° + 4° 34° Vestibuloverssion des
incisifs inf
i/A-POG(linéaire) 1mm + 2mm 3mm Normoposition
Angle incisif (angle 125°- 130° 108° Biproalveolie
d'attaque)

Page 116
Cas et résultats

Le diagnostic:
 Diagnostic positif:
1.La classe squelettique: classe II squelettique de Ballard
2.La forme clinique: brachy mandibulie; dolichmaxilie
3.Typologie faciale: normobite
4.Direction de croissance :
 Faciale:moyenne
 Mandibulaire:moyenne
5.Les anomalies associes: biproalvéolie , supraclusion ;ddm par macrodontie
relative bimaxilaire

 Diagnostic différentiel:
-brachymandibulie
-promaxillie
-classe I avec biproalveolie, ou avec proalveolie superieure.
-ddd

 Diagnostique étiologique:
-héridité
-l'hérédité croisée( la ddm)
-position haute et protrusive de la langue
-respiration buccale
-déglutition atypique
-l’hypofonctionnement des muscles

Plan de traitement

 Traitement pré-orthodontique:orientation vers le service


d'ORL .traitement des dents craies .
 Traitement orthodontique:
1.Objectifs:

Page 117
Cas et résultats

 Esthétiques: avoir un sourire harmonieux;contacte labiale correcte ,un profil


réctiligne.
 Occlusaux: rapports corrects( classe I canine et molaire)
coïncidence du point inter incisif. overbite et over jet égalent 2 mm
 Fonctionnels: réspiration nasal;déglutition typique
 freinage de la croissannce du maxillaire et stimulation de la croissance
mandibulaire
2.Principe du traitement:
thérapeutique fonctionnel orthopédique non extractionnel
3.Moyens:
3 pièces de château
4.la date de la mise en place de l'activateur: 29/11/2015

Apres deux mois d'activation :

Page 118
Cas et résultats

après cinq mois d'activation

Résultats:

7. occlusal:
tableau de l'occlusion statique:

SECTEUR Incisives Canines Molaire


SENS
Sagittal Overjet= 4mm classe II Coté droit :Classe I
d'Angle
Vertical Overbite =4mm Recouvrement canin Recouvrement molaire
Transversal Coïncidence du point Surplomb canin Engrènement fosse
interincisif conservé cuspide

Page 119
Cas et résultats

8. esthétique:
profil:
 profil selon Ricketts: convexe.
 profil selon Izzard:orthofrontal avec rétrogénie

Face: égalité des étages

Page 120
Cas et résultats

 La téléradiographie de profil:

tracé du TLR début de traitement


tracé du TLR fin de traitement

Page 121
Cas et résultats

Une charte comparative entre les valeurs du début la fin du traitement

Mensuration Valeur moyenne Valeur mesurée


Début Fin
^
SNA 80.5° +/- 2° 83° 83°
^
Les rapports cranio-faciaux-

SNB 78° +/- 2° 75° 77°


^
ANB 2.5° 8° 6°

Cavité 17mm-18mm 15mm 16mm


sagittaux

GLENOIDE/SELLION
SELLION/FPM 17mm-18mm 17mm 18mm
S-E 22mm 18mm 16mm
S-L 51mm 45mm 52mm
La convexité 7ans-10ans=4.5mm 8mm 6mm
(RICKETTS)
A-O/B-O 0-2mm 7mm 4mm

A-T DE CHATEAU 8ans=46mm 49 mm 49mm


Mensurations
basales

LA LONGUEURE 103mm- 101mm 101mm108mm


D’ENSEMBLE DE LA
MANDIBULE
XI-PM 9ans:64mm-70mm 61mm 74mm

L'angle FMA 16°-28° 35° 32mm°


Mensuration Direction de
croissance

AXE Y DE BRODIE 59° 61° 60°


AXE FACIAL DE 90° +/- 3° 87 ° 88°
RICKETTS
HAUTEUR FACIALE Supérieure 45% 46 % 45%
s verticaux

TOTALE Inferieure 55% 54 % 55%


LA LONGUERE DU 47% 50% 49%
RAMUS
La divergence 47°+/- 4 ° 52° 51°
6-PTV 3mm +/- 3mm 20mm 16mm
Les rapports dento-

I/F 107 ° +/- 2° 98° 119°


squelettiques

i/m 90 °+/- 2° 101° 97°

i/A-POG(angulaire) 22° + 4° 34° 25°


i/A-POG(linéaire) 1mm + 2mm 3mm 1mm
Angle incisif (angle 125°- 130° 108° 126°
d'attaque)

Page 122
Cas et résultats

cas numéro:05

EXAMEN CLINIQUE:
1-Anamnèse :
Il s'agit du patient nommé B.Houssam ;ageé de 09 ans , ne présente aucune tard d'ordre
général ,et qui s'est présenter a notre service pour un motif de consultation fonctionnel et
esthétique. Le patiente n’a jamais subit un traitement orthodentique au paravent.

l'examen du visage:

- symétrie de visage: conservée

- typologie faciale : normobite.

-profil selon Rickette :convexe

-profil selon Izard: transfrontal.

-les examens des ATM et des muscles ne révèlent aucune pathologie.

-le patiente présent une déglutition atypique, une respiration buccale, une phonation
physiologique, et une mastication unilatérale ( coté droit).

l'examen endo-buccale :

-L'hygiène bucco-dentaire: médiocre

-ouverture buccale suffisante

-examen des muqueuse : une inflamation gingivale généraliséée

Page 123
Cas et résultats

-Formule dentaire : 6 5 4 III 2 1 1 2 III 4 5 6


7 6 5 .III 2 1 1 2 3 4 5 6
-stade de dentition : denture adulte jeune constitutionnelle
-age dentaire : 10 ans on a donc une éruption précoce .
Occlusion statique:

SECTEUR
Incisives Canines Molaire
SENS
Sagittal Overjet= 07mm Coté gauche: classe II selon Classe II d'Angle
Angle (coté gauche et droit)
Coté droit : classe II selon
Muller
Vertical Overbite =06mm Pas de recouvrement canin du Recouvrement
coté droit molaire
Recouvrement canin du coté
droit
Transversal Le point inter-incisif Surplomb canin non conservé Engrènement fosse
dévié coté droit a du coté droit cuspide
responsabilité Surplomb canin conservé du
maxillaire. coté gauche

-L’occlusion dynamique :à la propulsion, le rapport est de 2/3, interférence propulsive


entre la 16 et la 47, et la latéralité gauche présente une fonction canin avec interférence
déductive entre la 24 et la 34, et entre la 22 et la 31. la latéralité droite présente une fonction
group.

Page 124
Cas et résultats

Examen des moulages :

relations intra arcade:

Maxillaire:

-la forme d'arcade en U

-une voute palatine profonde

-une harmonie dento-maxillaire ( valeur = -7mm)

mandibule:

-la forme d'arcade en fer a cheval .

-une harmonie dentomaxillaire (valeur=-4mm)

Examen radiologique :
 La panoramique dentaire:

Examen dentaire:

 Présence des caries:au niveau de la 36,46,16,17,22,12,63


 Etat des tissus parodontaux profonds ne révèle aucune pathologie
 Migration de point inter incisif:de coté gauche a responsabilité maxillaire
 La courbe de spee:n'est pas encore établie
 Signes de DDM :marche d’escalier inférieure et supérieure ( gauche et droit), signe
d’éventail .

Page 125
Cas et résultats

 La téléradiographie de profil:

TLR de profil avant traitement.

Tracé du TLR

Page 126
Cas et résultats

La charte standard céphalométrique:


Mensuration Valeur moyenne Valeur Interprétation
mesurée
^
SNA 80.5° +/- 2° 86° Maxillaire est avancé /
Les rapports cranio-faciaux-sagittaux

^ a la base du crane
SNB 78° +/- 2° 79° La mandibule est en
^
arrière /à la base du
crane
ANB 2.5° +/- 2° 7° Classe II squelettique
selon ballard
Cavité 17mm-18mm 26mm Rétomandibulie
GLENOIDE/SELLION
SELLION/FPM 17mm-18mm 21mm promaxillie
S-E 22mm 28mm rétromandibulie
S-L 51mm 44mm rétromandibulie
La convexité (RICKETTS) 7ans- 5mm Profil osseux convexe
10ans=4.5mm

A-O/B-O 0-2mm 5mm Classe II squelettique

A-T DE CHATEAU 8ans=46mm 54mm dolichomaxillie


Mensurations

12ans=49mm
basales

LA LONGUEURE 103mm- 101mm 102mm normomandibulie


D’ENSEMBLE DU
MANDIBULE
XI-PM 09ans:64mm- 69mm normomandibulie

L'angle FMA 16°-28° 26° croissance


Direction de

mandibulaire moyenne
croissance

AXE Y DE BRODIE 59° 64° croissance faciale


posterieure
AXE FACIAL DE 90° +/- 3° 84° croissance faciale
RICKETTS posterieure
Mensurations

HAUTEUR FACIALE Supérieure 45% 56% Normobite


verticaux

TOTALE Inferieure 55%


LA LONGUERE DU 47% 44% Ramus court
RAMUS
la divergence faciale 47°+/- 4 ° 48% Normobite

6-PTV Age du patient 11mm Position normale


Les rapports dento-

+3mm +/- 3mm


squelettiques

I/F 107 ° +/- 2° 121° vestibuloverssion


i/m 90 °+/- 2° 99° vestibuloverssion

i/A-POG(angulaire) 22° + 4° 28° vestibuloverssion


i/A-POG(linéaire) 1mm + 2mm 4mm vestibuloverssion
Angle incisif 125°- 130° 110 Fermé

Page 127
Cas et résultats

Le diagnostic:
 Diagnostic positif:
1.La classe squelettique: classe II squelettique de Ballard
2.La forme clinique: rétromandibulie et dolichomaxillie
3.Typologie faciale:normobite
4.Direction de croissance :
 Faciale:posterieurer
 Mandibulaire:moyenne
5.Les anomalies associes: proalvéolie supérieure, supraclusion, DDM par macrodontie
relative bimaxillaire
 Diagnostic différentiel:
brachymandibulie
promaxillie
clI avec :proalveolie superieur
retroalveolie inferieur
proalveolie sur et retro inferieur
biproalveolie

 Diagnostique étiologique:
 -héridité
 -l'hérédité croisée( la ddm)
 -position haute et protrusive de la langue
 -respiration buccale
 -déglutition atypique
 -l’hypofonctionnement des muscles
Plan de traitement
 Traitement pré-orthodontique:orientation vers le service d'ORL .traitement
des dents cries .
 Traitement orthodontique:
1.Objectifs:
 Esthétiques: sourire harmonieux; contacte labiale correcte ,un profil réctiligne,
 Occlusaux: rapports corrects( classe I canine et molaire)
coïncidence du point inter incisif. overbite et over jet égalent 2 mm
 Fonctionnels: réspiration nasal;déglutition typique

Page 128
Cas et résultats

 Basales: freinage de la croissannce du maxillaire et stimulation de la croissance


mandibulaire
2.Principe du traitement:
thérapeutique fonctionnelle orthopédique non extractionnelle
3.Moyens:
Trois pièces de chateaux
4.la date de la mise en place de l'activateur: 15/11/2015

Résultats

9. occlusal:

SECTEUR
Incisives Canines Molaire
SENS
Sagittal Overjet= 7mm classe II selon Angle Classe II d'Angle

Vertical Overbite =5mm Recouvrement canin Recouvrement molaire


non conservé
Transversal Non Coïncidence du point Surplomb canin non Engrènement fosse
interincisif a responsabilité conservé cuspide
maxillaire

Page 129
Cas et résultats

10. esthétique:
profil:
 profil selon Ricketts: convexe:
 profil selon Izzard:orthofrontal avec rétrogénie
 Face: égalité des étage

Page 130
Cas et résultats

La TLR:

TLR de profil après 7mois du traitemet

tracé du TLR début de traitement

tracé du TLR fin de traitement

SUPERPOSITION D'ENSEMBLE

Page 131
Cas et résultats

Une charte comparative entre les valeurs du début la fin du traitement

Mensuration Stade 5 (CS 5)Valeur Valeurs mesurées


moyenne Début Fin
^
SNA 80.5° +/- 2° 84° 86°
Les rapports cranio-faciaux-

^
SNB 78° +/- 2° 77° 80°
^
ANB 2.5° 7° 6°
sagittaux

Cavité GLENOIDE/SELLION 17mm-18mm 22mm 21mm


SELLION/FPM 17mm-18mm 15mm 21mm
S-E 22mm 22mm 23mm
S-L 51mm 44mm 52mm
La convexité (RICKETTS) 7ans-10ans=4.5mm 6mm 5mm

A-O/B-O 0-2mm 5mm 5mm

A-T DE CHATEAU 8ans=46mm 54 mm 56mm


Mensurations

12ans=49mm
basales

LA LONGUEURE 103mm- 101mm 102mm 115mm


D’ENSEMBLE DE LA
MANDIBULE
XI-PM 9ans:64mm-70mm 69 mm 71mm

L'angle FMA 16°-28° 26 ° 38°


Mensurations Direction de
croissance

AXE Y DE BRODIE 59° 62 ° 63°

AXE FACIAL DE RICKETTS 90° +/- 3° 84 ° 83°

HAUTEUR FACIALE Supérieure 45% 46 % 45%


verticaux

TOTALE Inferieure 55% 54 % 55%


LA LONGUERE DU RAMUS 47% 44% 45%

la divergence faciale 47°+/- 4 ° 48° 50°

6-PTV 3mm +/- 3mm 11mm 13mm


squelettiques

I/F 107 ° +/- 2° 121 ° 113°


Les rapports

i/m 90 °+/- 2° 99 ° 94°


dento-

i/A-POG(angulaire) 22° + 4° 28° 25°


i/A-POG(linéaire) 1mm + 2mm 4mm 5mm
Angle incisif (angle d'attaque) 125°- 130° 110 ° 115°

Page 132
Cas et résultats

Cas numéro:6

EXAMEN CLINIQUE:
1-Anamnèse :
il s'agit du patient nommé B.mohamed aymen; âgé de 09 ans , ne présente aucune tard d'ordre
général ,et qui s'est présenter a notre service le 17 Janvier 2016 ,pour un motif esthétique. Le
patient n’a jamais subit un traitement orthodentique au paravent.

l'examen du visage:

- symétrie du visage : conservée

- typologie faciale : deepbite avec une face courte.

-profil de RICKETTS : convexe

-profil selon IZARD : transfrontal

-stomion : présent.

-le menton n’est pas dévié , en forme de Uavec présence des piquetés.

- le sillon labio-mentonnier est profond.

-les muscles sont isotoniques, et les ATM ont un jeu articulaire symétrique avec absence de
bruits et de douleur.

-presence d’une adénopathie sous angulo-maxillaire droite

Page 133
Cas et résultats

Examen endo-buccal :

-Ce patient présente une mauvaise hygiène buccodentaire avec une inflamation gingivale
généralisée.

-le frein labial supérie r et inferieur ont une insertion moyenne.

-la langue est d’une situation haute, une position reculée, et d’un volume moyen.

-Stade de dentition : denture adolescente constitutionelle

-Age dentaire : 10 ans

-la formule dentaire :


6 5 4 . 2 1 1 2 3 . 5 6
6 5 4 . 2 1 1 2 . 4 5 6

Occlusion statique:

SECTEUR
Incisives Canines Molaire
SENS
Sagittal Overjet= 6mm D :classe I
G : classe II
Vertical Overbite =4mm Recouvrement respecté
Transversal Le point inter-incisif dévié Engrènement conservé
coté gauche
Tabeleau de l’occlusion statique

-le patient présente une déglutition atypique, une respiration buccale,una phonation
physiologique, et une mastication bilatérale alternative.

Page 134
Cas et résultats

Examen des moulages :

relations intra arcade:

Maxillaire:

-la forme d'arcade en U

-une voute palatine profonde

-une harmonie dento-maxillaire ( valeur = -7mm

Mandibule:

-la forme d'arcade en fer a cheval .

-une harmonie dentomaxillaire (valeur=-7mm)

Examen radiologique :
 La panoramique dentaire

-l’ATM : les condyles sont placés symétriquement dans leur cavité glénoïde.

-les bases osseuses :la mandibule est plus dense que le maxillaire, l’image radiologique ne
mentre ni la présence de fracture , ni d’un kyste, ni de tumeur.

-les sinus présentent une image radio claire

- -présence des germes de la 18 , la 28, la, la 38, et la 48.

- un signe de quéntéro léger au niveau supérieur et inferieur

Page 135
Cas et résultats

 La téléradiographie de profil:

TLR de profil avant traitement.

Tracé du TLR

Page 136
Cas et résultats

La charte standard céphalométrique:


Mensuration Valeur moyenne Valeur Interprétation
mesurée
^
SNA 80.5° +/- 2° 80° Position moyenne du
Les rapports cranio-faciaux-sagittaux

^ maxillaire/à la base du
crane
SNB 78° +/- 2° 73° La mandibule est en
^ arrière /à la base du crane
ANB 2.5° 7° Classe II squelettique
selon ballard
Cavité 17mm-18mm 20mm rétromandibulie
GLENOIDE/SELLION
SELLION/FPM 17mm-18mm 18mm Normoposition du
maxillaire
S-E 22mm 19mm rétromandibulie
S-L 51mm 42mm rétromandibulie
La convexité 7ans-10ans=4.5mm 08mm Profil osseux convexe
(RICKETTS)
A-O/B-O 0-2mm 5mm Classe II squelettique
A-T DE CHATEAU 8ans=46mm 50mm Dolichomaxillie
Mensurations
basales

LA LONGUEURE 103mm- 101mm 100mm normomandibulie


D’ENSEMBLE DE LA
MANDIBULE
XI-PM 9ans:64mm-70mm 68mm Normomandibulie

L'angle FMA 16°-28° 33° croissance mandibulaire


Direction de

posterieure
croissance

AXE Y DE BRODIE 59° 63° croissance faciale


posterieure
AXE FACIAL DE 90° +/- 3° 86° croissance faciale
RICKETTS posterieure

HAUTEUR FACIALE Supérieure 45% 46% normobite


Mensurations
verticaux

TOTALE Inferieure 55% 54%


LA LONGUERE DU 47% 42% Ramus court
RAMUS
La divergence 47°+/- 4 ° 51° normodivergence
6-PTV Age du patient +3mm 15mm Position moyenne
+/- 3mm
Les rapports dento-

I/F 107 ° +/- 2° 111° Vestibulo-version des


squelettiques

incisives superieures
i/m 90 °+/- 2° 84° Vestibulo-version des
incisives inferieure
i/A-POG(angulaire) 22° + 4° 30° // /// /// //
i/A-POG(linéaire) 1mm + 2mm 05mm // // // //
Angle incisif 125°- 130° 67 Biproalveolie

Page 137
Cas et résultats

Le diagnostic:
 Diagnostic positif:
1.La classe squelettique: classe II squelettique de Ballard
2.La forme clinique: retromandibulie,dolichomaxillie
3.Typologie faciale:normobite
4.Direction de croissance :
 Faciale : postérieure
 Mandibulaire :posterieure
5.Les anomalies associes: proalvéolie supérieure, supraclusion, DDM par
macrodontie relative bimaxillaire
 Diagnostic différentiel:
brachymandibulie
promaxillie
clI avec :proalveolie superieur
retroalveolie inferieur
proalveolie sur et retro inferieur
biproalveolie

 Diagnostique étiologique:
 -Héridité
 -L'hérédité croisée( la ddm)
 -Position haute et protrusive de la langue
 -Respiration buccale
 -Déglutition atypique
 -L’hypofonctionnement des muscles

Plan de traitement

 Traitement pré-orthodontique:orientation vers le service d'ORL .


 Traitement orthodontique:
1.Objectifs:
 Esthétiques: sourire harmonieux; contacte labiale correcte ,un profil réctiligne,
 Occlusaux: rapports corrects( classe I canine et molaire)

Page 138
Cas et résultats

coïncidence du point inter incisif. overbite et over jet égalent 2 mm


 Fonctionnels: réspiration nasal;déglutition typique
 Basales: freinage de la croissannce du maxillaire et stimulation de la croissance
mandibulaire
2.Principe du traitement:
thérapeutique fonctionelle orthopédique non extractionnel
3.Moyens:
3 pieces de château
4.la date de la mise en place de l'activateur:06 décembre 2015

Apres deux mois d'activation:

après cinq mois d'activation:

Page 139
Cas et résultats

Résultats:
11. occlusal:
tableau de l'occlusion statique:

SECTEUR
Incisives Canines Molaire
SENS
Sagittal Overjet= 4mm classe II selon Angle Classe I d'Angle
Vertical Overbite =4mm Recouvrement canin Recouvrement molaire
Transversal Pas de Coïncidence du Surplomb canin Engrènement fosse
point interincisif conservé cuspide
Tableau d'occlusion statique aprés traitement par château (3 pieces)

Page 140
Cas et résultats

12. esthétique:
profil:
 profil selon Ricketts: convexe
 profil selon Izzard:orthofrontal avec rétrogénie
 Face: égalité des étages

Page 141
Cas et résultats

La TLR:

TLR de profil après 7mois du traitemet

tracé du TLR début de traitement

tracé du TLR fin de traitement

SUPERPOSITION D'ENSEMBLE

Page 142
Cas et résultats

Une charte comparative entre les valeurs du début la fin du traitement

Mensuration Valeur moyenne Valeurs mesurées


Début Fin
^
SNA 80.5° +/- 2° 80° 82°
^
Les rapports cranio-faciaux-

SNB 78° +/- 2° 73° 76°


^
ANB 2.5° 7° 6°

Cavité GLENOIDE/SELLION 17mm-18mm 20mm 12mm


sagittaux

SELLION/FPM 17mm-18mm 18mm 17mm


S-E 22mm 19mm 15mm
S-L 51mm 42mm 31mm
La convexité (RICKETTS) 7ans-10ans=4.5mm 8mm 6mm

A-O/B-O 0-2mm 8mm 7mm

A-T DE CHATEAU 8ans=46mm 44mm 56mm


Mensurations

12ans=49mm
basales

LA LONGUEURE D’ENSEMBLE 103mm- 101mm 80mm 100mm


DE LA MANDIBULE
XI-PM 9ans:64mm-70mm 53mm 65mm

L'angle FMA 16°-28° 27° 28°


Direction de
croissance

AXE Y DE BRODIE 59° 63° 64°

AXE FACIAL DE RICKETTS 90° +/- 3° 87 ° 93°

HAUTEUR FACIALE TOTALE Supérieure 45% 46% 46%


Mensurations

Inferieure 55% 54 % 54%


verticaux

LA LONGUERE DU RAMUS 47% 42% 40%

la divergence faciale 47°+/- 4 ° 52° 51°

6-PTV 3mm +/- 3mm 08mm 09mm


Les rapports dento-

I/F 107 ° +/- 2° 111 ° 99°


squelettiques

i/m 90 °+/- 2° 84 ° 86°

i/A-POG(angulaire) 22° + 4° 30° 29°


i/A-POG(linéaire) 1mm + 2mm 5mm 4mm
Angle incisif (angle d'attaque) 125°- 130° 67 ° 90°

Page 143
Discussion

cas1 : activateur d’Adresen de classe II

Critères esthétiques

-normalisation du profil profil rectiligne selon Rickett

-égalité des étages de la face

Critères occlusaux

Le résultat clinique est satisfaisant car :


• les incisives supérieures et inférieures étant normalement inclinées, le contact incisif est
rétabli avec dimunition d’overjet de 4 mm.
• les canines sont en normoclusion anatomique et fonctionnelle .En effet, les canines
présentent une occlusion de classe I.
Enfin, l’occlusion molaire droite et gauche de classe I d’ANGLE est rétablie.

Critères radiologiques
on constate l une amélioration notable du décalage osseux avec obtention de la classe I
squelettique ;accompagnée d’un certain degré de compensation alvéolodentaire.
On note une diminution significative de l’Angle ANB de 4° ,l’angle SNA ,la convexité
osseuse ,et I/F ;avec une augmentation des mensurations suivantes : SNB , XI-PM ,la hauteur
de l’étage inferieure .
La superposition :
Un déplacement en avant du point Na
Bascule horaire du maxillaire
Rotation postérieure de la mandibule avec augmentation notable de l’étage inférieure .

Cas 2 : activateur d’Andresen de classe II

Critères esthétiques

-diminution de la convexité cutanée .

-l’égalité des étages de la face est toujours conservée.

Critères occlusaux

Page 145
Discussion

Le résultat clinique est satisfaisant car :


• les incisives supérieures et inférieures étant normalement inclinées, le contact incisif est
rétabli, avec diminution de l’overjet et l’overbite de 2 mm
Enfin, l’occlusion molaire de classe I d’angle est rétablie.

Critères radiologiques
on constate une amélioration notable du décalage osseux avec obtention de la classe I
squelettique ;accompagnée d’un certain degré de compensation alvéolodentaire.
ON note une diminution significative de l’Angle ANB de 4° ,l’angle SNA ,la convexité
osseuse ,et I/F ;avec une augmentation des mensurations suivantes : SNB , XI-PM
La superposition :
Un déplacement en avant du point Na
Bascule horaire du maxillaire
Rotation postérieure de la mandibule avec augmentation notable de l’étage inférieure .

Cas 3 : 3 pièces de château


Critères esthétiques

-amélioration du profil cutanée

-égalité des étages de la face est toujours conservée

Critères occlusaux

Le résultat clinique est satisfaisant car :


• les incisives supérieures et inférieures étant normalement inclinées, le contact incisif est
rétabli avec diminution d’overjet et l’overbite de 3 mm.
• les canines sont en normoclusion anatomique et fonctionnelle.En effet, elles présentent une
occlusion de classe I de Mme MULLER
Enfin, l’occlusion molaire droite et gauche de classe I d’ANGLE est rétablie.

Critères radiologiques
on constate l une amélioration notable du décalage osseux avec obtention de la classe I
squelettique ;accompagnée d’un certain degré de compensation alvéolodentaire.

Page 146
Discussion

ON note une Diminution significative de l’Angle ANB de 7° ,l’angle SNA ,la convexité
osseuse ,et I/F ;6-PTV ; A-T de château ;avec une augmentation des mensurations suivantes :
l’angle SNB , XI-PM.
La superposition :
Un déplacement en avant du point Na
Bascule horaire du maxillaire
Rotation postérieure de la mandibule avec augmentation notable de l’étage inférieure .

Cas 4 : 3 pièces de château


Critères esthétiques

-persistance du profil convexe

-égalité des étages de la face est toujours conservée

Critères occlusaux

• les incisives supérieures et inférieures étant normalement inclinées, avec diminution


d’overjet de 5 mm.
• Persistance de la classe II canine droite et gauche selon Angle.
Enfin, l’occlusion molaire droite et gauche de classe I d’ANGLE est rétablie.

Critères radiologiques
on constate persistance de la classe II squelettique ;accompagnée d’un certain degré de
compensation alvéolodentaire.
On note une Diminution de l’Angle ANB de 4° , la convexité osseuse ,et I/F ;avec une
augmentation des mensurations suivantes : SNB , XI-PM ,l’angle d’attaque.
La superposition :
Un déplacement en avant du point Na
Avancement du point A
Rotation postérieure de la mandibule .

Page 147
Discussion

Cas 5 : 3 pièces de chateau

Critères esthétiques

-persistance du profil convexe

- égalité des étages de la face est toujours conservée

Critères occlusaux

• les incisives supérieures et inférieures restent en vestibuloversion, avec un overjet de 7mm


• les canines et les molaires présentent toujours une occlusion de classe II .
Critères radiologiques
ON note une diminution non significative de l’Angle ANB ,et I/F ;avec une augmentation des
mensurations suivantes : l’angle SNB et SNA , XI-PM ,d’angle d’attaque .
La superposition :
Pas de changement significatif.

Cas 6 : 3 pièces de château

Critères esthétiques

-persistance du profil convexe

- égalité des étages de la face est toujours conservée

Critères occlusaux

• les incisives supérieures et inférieures restent en vestibuloversion, avec l’overjet de 4mm


• les canines et les molaires présentent toujours une occlusion de classe II .
Critères radiologiques
ON note une diminution non significative de l’Angle ANB ,et I/F ;avec une légère
augmentation des mensurations suivantes : l’angle SNB et SNA , XI-PM ,d’angle d’attaque et
A-T de château .
La superposition :
Un déplacement en avant du point Na
Bascule horaire du maxillaire
Rotation postérieure de la mandibule

Page 148
Conclusion

En interprétant les résultats de cette étude clinique ,les conclusions suivantes peuvent étre
faites :

- L’ensemble des 6 cas traités dans la même période et pendant 7 mois présentent une
denture adolescente constitutionnelle ,avec CVM au stade 4 et 5.
- Le succés thérapeutique été complet (incluant les 3 critères ) pour les 4 premiers cas
,la classe II squelettique été obtenu par une diminution significative de l’angle ANB,
malgré l’utilisation de 2 activateurs différents(1er et 2éme cas Andresen,3éme cas
Château)
- La persistance du profil convexe pour le 4émé cas est du à la sévérité décalage (double
responsabilité) qui nécessite une association des FEB .
- Ces 4 premier patients été très motivées un niveau de coopération élevé.
- Pour les 2 cas restants (5éme et 6éme ,l’échec thérapeutique obtenu été du seulement
au manque de coopération.
- En effet et conformément à la littérature , le traitement par activateur en denture
adolescente et les stades 4 et 5 de CVM (correspond au pic et après pic de croissance)
donne de résultats squelettiques et occlusaux très satisfaisants ,et en duré de traitement
plus courte ,sans tenir compte de l’âge civil chez les patients coopérants .
- Néanmoins ,l’évaluation clinique reste toujours primordiale ,les limites de la
céphalométrie doivent être pris en considération par un usage et une interprétation
critique des donnés.

Page 149
Conclusion générale

La réussite du traitement dépend de la qualité du diagnostic et de la thérapeutique mise en


oeuvre par le praticien en fonction de l’âge et de l’importance du décalage sagittal, qu’il soit
squelettique et/ou dentaire. Elle est en grande partie liée à la coopération du patient et surtout
à la présence d’une croissance favorable chez le jeune patient

Pour le patient plus âgé, il doit être informé sur la durée, la pluridisciplinarité du traitement,
ainsi que sur les objectifs, afin que le traitement se déroule dans les meilleures conditions
possibles et permet ainsi un résultat optimal.

Les traitements orthopédiques ont pour but la correction du décalage squelettique par action
sur la croissance, cette action se fait le plus souvent grâce au port d’un appareil amovible dit
orthopédique ou fonctionnel.

Ces appareils développent; en fait simultanément; une action orthopédique et une action
orthodontique.

un Traitement orthopédique ne constitue qu’une étape du traitement qui doit être terminé en
technique multi attaches pour la finition, rendue alors plus simple la correction précoce du
décalage des bases osseuses .

Page 151
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Centre hospitalo-universitaire de Tlemcen
Clinique dentaire
Service d’orthopediedentofaciale
Fiche clinique
EXAMEN CLINIQUE:

Patient numéro
1-Anamnèse :

-Nom et Prénom du patient :

-Date et lieux de naissance :

-Adresse :

-Numéro de téléphone :

-Profession :

-Profession des parents : père : mère :

-Date de la première consultation :

-Motif de consultation :

2-Antécédents généraux :

-Familiaux :

-personnels :

3-Antécédents orthodontiques :

-Familiaux :

-Personnels :

4- Examen exobuccal :

A – L’inspection :

-Symétrie du visage :

-Coloration des téguments :

- Typologie faciale :
-Nez : infantile adulte

-Stomion : présent absent

-Menton :

Situation transversale : forme : aspect :

-Sillons faciaux : Profonds peu profonds effacés

B – La palpation :

-Les muscles : isotoniques hypertonique hypotonique

-Les articulations temporo-mandibulaire :

 Jeux articulaire : symétrique asymétrique

 Les bruits articulaires : oui non

Type :

 Douleurs : oui non

5- Examen endobuccal :

-Hygiène buccodentaire : bonne moyenne mauvaise

-Etat parodontal :

-Insertion des freins labiaux :

 Supérieur : haute moyenne basse


 Inferieur : haute moyenne basse
 Coïncidence du frein labial supérieure avec le frein labial inférieure / au plan
sagittal médian:

-langue :

Volume : situation : position :

Frein lingual :

6- Examen dentaire :

-Formule dentaire :
-Occlusion statique :

 Déviation du point inter-incisif : oui non


Préciser:
 Over jet : Over bite :
 Classe canine d’ANGLE : classe I classe II classe III
 Classe molaire d’ANGLE : classe I classe II classe III

-Occlusion dynamique :

7- Examen des fonctions :

-Respiration : nasale mixte à prédominance buccale

-Mastication : bilatérale unilatérale coté :

-Phonation : normale perturbée

-Déglutition: typique atypique


Examens des photos:
 photo de face:
1.La symétrie faciale par rapport à la ligne sagittale
médiane:

2.L'égalité des étages:


 Photo de profil:
1.Profil d' Izard:

2.Profil de Ricketts(la ligne E de Ricketts):

 Photo bouche ouverte:


1.le point interincisif:

2.les malpositions dentaires:

3.l'état de la gencive:

Examen des moulages :

1-stade de dentition :

2- l’âge dentaire :
3-Relation intra- arcade :

Maxillaire Mandibule
Forme d’arcade
Symétrie d’arcade / raphé médian
Malpositions
Facettes d’abrasions
Profondeur de la voute palatine XXXXXXXXXXXXXXXX
Présence de voussures du coté
4-Fleche d’arcade :

 Maxillaire:

Calculée Mesurée Observation


Droit
Gauche

 Mandibule:

Calculée Mesurée Observation


Droit
Gauche

5-Règle de pont :

 Maxillaire:

Calculée Mesurée Observation


D4G4
D6G6
 Mandibule:

Calculée Mesurée Observation


D4G4
D6G6
6-Calcule de la DDM :

L'arcade Calcule de la DDM Observations


Maxillaire
Mandibule
Examen radiologique :
 La panoramique dentaire:

1-Etat des bases osseuses :

 Maxillaire:
 Mandibule:

2-Etat des ATM :

3-Etat des sinus maxillaires :

4-Examen dentaire:

 Les dents absentes:


 Présence de germes:
 Agénésies:
 Les dents soignées:

5-La forme des couronnes dentaires :

 Présence des caries:


 Abrasion :
 Fracture :

6-La forme des racines :

 Robustes:
 Effilées :
 Edification radiculaire:
 Rhyzalyse:
7-Etat des tissus parodontaux profonds :

 Espace desmodental:
 Lamina dura:
 Os alvéolaire:
 C /R:

8-Rapport des dents entre elles :

 Signes de DDM:
 Migration de point inter incisif:
 La courbe de spee:

 La téléradiographie de profil:
La charte standard céphalométrique:
Mensuration Valeur moyenne Valeur Interprétati
mesurée on
^
SNA 80.5° +/- 2°
Les rapports cranio-faciaux-sagittaux

^
SNB 78° +/- 2°
^
ANB 2.5°

Cavité GLENOIDE/SELLION 17mm-18mm


SELLION/FPM 17mm-18mm
S-E 22mm
S-L 51mm
La convexité (RICKETTS) 3ans-6ans=5.5mm
7ans-10ans=4.5mm
11ans-14ans=3.7mm
15ans-18ans=2.5mm
Chez l'adulte=1.7mm

A-O/B-O 0-2mm

FMA-ENA 52mm
Mensurations basales

A-T DE CHATEAU 8ans=46mm


12ans=49mm
LA LONGUEURE D’ENSEMBLE 103mm- 101mm
DE LA MANDIBULE
XI-PM 9ans:64mm-70mm
10ans:65mm-71mm
11ans:67mm-73mm
12ans:68mm-73mm
L'angle FMA 16°-28°
Les rapports dento- Mensurations Direction de
croissance

AXE Y DE BRODIE 59°

AXE FACIAL DE RICKETTS 90° +/- 3°

HAUTEUR FACIALE TOTALE Supérieure 45%


Inferieure 55%
verticaux

LA LONGUERE DU RAMUS 47%

LA HAUTEURE FACIALE 47°+/- 4 °


INFERIEURE
6-PTV 3mm +/- 3mm
I/F 107 ° +/- 2°
squelettiques

i/m 90 °+/- 2°

i/A-POG(angulaire) 22° + 4°
i/A-POG(linéaire) 1mm + 2mm
Angle incisif (angle d'attaque) 125°- 130°
Le diagnostique:
 Diagnostique positif:
1.La classe squelettique:
2.La forme clinique:
3.Typologie faciale:
4.Direction de croissance :
 Faciale
 Mandibulaire:
5.Les anomalies associes:

 Diagnostique différentiel:

 Diagnostique étiologique:
Plan de traitement
 Traitement pré-orthodontique:

 Traitement orthodontique:
1.Objectifs:
 Esthétiques:

 Occlusaux:

 Fonctionnels:

2.Principe du traitement:

3.Moyens:

4.la date de la mise en place de l'activateur:

occlusion latérale occlusion en face occlusion latérale


coté droit coté gauche

Vue transversal
Résumé :
Dans les traitements de la classe II, la réduction des problèmes squelettique sagittaux et le redressement
du profil sont généralement les objectifs d traitement.
Il existe habituellement peu de consensus parmi les cliniciens sur les mérites des différentes solutions
thérapeutiques des jeunes patients en classe II.il est intéressant d’évoquer que durant ces trente derniers
années, l’approche thérapeutique est généralement en faveur d’un positionnement antérieur de la
mandibule ,donc une thérapie fonctionnelle de stimulation de la croissance mandibulaire.
Parmi ces appareils fonctionnels, les activateurs orthopédiques de croissance sont ceux qui induisent une
position mandibulaire différente de celle qu’elle occupe habituellement, cette nouvelle position permet
une modification neuromusculaire afin de transmettre les forces aux dents et à leurs bases osseuses.
A partir de l’analyse des déterminants deux mode d’action des activateurs, on peut comprendre les
objectifs recherchés par les cliniciens qui utilisent tel ou tel activateurs afin d’analyser les effets dento-
alvéolaire et squelettiques des ces appareillages.
Bien choisir le moment du traitement peut en effet influencer de façon significative les résultats
thérapeutiques visant a produire un effet orthopédiques sur les structures cranio-facials.
Le but de ce travail réalisé dans le mémoire est d’analyser les différents effets des activateurs et à
déterminer leur taux d’efficacité en fonction de plusieurs paramètres : type d’activateur, âge, stade de
dentition, maturité vertebrale et le niveau de coopération du patient, facteur qui influence
significativement le succès du traitement par activeurs.
Mots-clés : Classe II dento-squelettique.,Traitement orthopédique, Activateurs, moment d’orthopédie,
Maturation squelettique
‫ملخص‬
.‫ الحد من المشاكل الهيكلية السهمية و تعديل الواجهة هي بصفة عامة أهداف العالج‬,‫بالنسبة لعالج القسم الثاني‬
.‫يوجد عادة اختالف في أراء األطباء حول مزايا مختلف الحلول العالجية عند المرضى الصغار للقسم الثاني‬
‫ ادا عالج وضيفي‬,‫ النهج العالجي عموما كان يتوجه إلى الوضعية الداخلية للفك السفلي‬,‫من المهم ذكر انه خالل الثالثون سنة الماضية‬
.‫لتنشيط نمو الفك السفلي‬
‫ هده الوضعية‬, ‫ المنشطات التجبيرية للنمو التي تجعل وضعية للفك السفلي مختلفة عن تلك السائدة حاليا‬,‫من بين هده اآلالت الوظيفية‬
.‫الجديدة تسمح بتغيير عضلي عصبي بهدف مد القوة إلى األسنان والى قاعدتها العظمية‬
‫ يمكننا فهم أهداف األطباء اللذين يستخدمون هدا أو داك من المنشطات بهدف تحليل‬,‫من خالل تحليل المحددات نجد آليتان للعاج بالمنشطات‬
.‫اآلثار الضرسية_السنخية و الهيكلية لهده اآلالت‬
.‫االختيار الجيد لوقت العالج يمكن أن يؤثر بشكل ملحوظ على النتائج بهدف تجبيري على البنيات الجمجمية الواجهية‬
‫ وضعية األسنان‬,‫ السن‬,‫ نوع المنشط‬,‫الهدف من هدا العمل هو تحليل مختلق تأثيرات المنشطات فى تحديد قيمة الفعالية بالنسبة لعدة عوامل‬
.‫و مستوى تعاون المريض التي تعتبر عوامل التأثير المهمة لنجاح العالج بالمنشطات‬
‫الهيكلي‬-‫القسم الثاني السني‬/ ‫ عالج العظام‬/ ‫ المنشطات‬../. ‫الكلمات المفتاحية لحظة جراحة العظام‬
In the treatments of class II, the reduction of the problems skeletal and the recovery of the
profile are generally the objectives of treatment.
There exist usually little of consensus amongthe clinicians on the merits of the various
therapeutic solutions of the young patients in class II.
It is interesting to evoke that during these thirty last years, the therapeutic approach is generally in
favor of a former positioning of the mandible, therefore a functional therapy of
stimulation of the growth mandibulaire.
Among these functional devices, the orthopedic activators of growth are those
which induce apposition mandibulaire different from that it usually occupies, this new position allows a
neuromuscular modification in order to transmit the forces to the teeth and their osseous bases.
From the analysis of the determinants two mode of action of the activators, we can
understand the objectives searched by the clinicians who use such or such activators in order
to analyze the dento- effects alveolar and skeletal of this equipment.
Choose the best moment of the treatment can influence to a significant degree the
therapeutic results aiming to produce an effect orthopedic on the structures cranio-facials.
The aim of this work completed in the report is to analyze the various effects of the activators and to
determine their rate of effectiveness according to several parameters:
type of activator, age, stage of teeth, svc and the level of cooperation of the patient, factor
which significantly influences the success of the treatment by activators.
Anglais : Class II dental skeletal /Orthopedic treatment/ Activators/ Moment of orthopedy

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