Support Chimie Minérale
Support Chimie Minérale
r r r r
◊ La rangée est un vecteur défini par t uvw = ua + v b + w c avec u, v, w entiers
et premiers entres eux. L’ensemble des noeuds peut être vu comme résultant de
l’application de rangées au noeud origine. On rappelle que le module de la
r r r
rangée t uvw s’obtient à partir du produit scalaire t uvw ⋅ t uvw .
◊ Le plan réticulaire est un plan qui passe par des noeuds. Les indices de Miller
(h, k, l; entiers) caractérisent la position du plan dans l’espace et se définissent
par rapport au premier plan voisin de l’origine:
Un plan ( h k l ) découpe sur les axes les segments OA=a/h, OB=b/k, OC=c/l.
r
Si le plan ne coupe pas un axe (il est parallèle à l’axe), l’indice est nul. Le plan réticulaire (120) est parallèle à c .
X Y Z
L’équation d’un plan d’ordre m s’écrit : h + k + l = m . Pour qu’un noeud
a b a
(u, v, w; X=ua, Y=vb, Z=wc) soit dans ce plan, on doit avoir hu +kv +lw = m. Le triplet
( hkl ) définit en fait une famille de plans réticulaires ( -∞≤m≤+∞ ) dont le plan d’ordre
m=0 passe par l’origine.
Dans le dessin ci-contre, on peut voir divers plans réticulaires: (234), (112), (110)
respectivement ABC, PQR et PSTQ; les faces de la maille sont respectivement (100),
r r r
(010), (001) dans les directions a , b, c .
3. Les calculs.
r r r
Dans l’espace périodique basé sur le référentiel a , b, c , les points O, P(x1, y1, z1) et M(x2, y2, z2)
r r r
permettent de définir les vecteurs v , v1 et v 2 .
r r
• Calculs d’angles : L’angle entre les 2 directions v1 et v 2 est obtenu en utilisant les propriétés
r r
r r v ⋅v
du produit scalaire: cos( v1 , v 2 ) = 1 2
v1 ⋅ v 2
r r r r r r r r r r
• Calculs de distances : On a v = v1 − v 2 et v = ( x 2 − x1 ) ⋅ a + ( y 2 − y1 ) ⋅ b + ( z 2 − z1 ) ⋅ c = ∆x ⋅ a + ∆y ⋅ b + ∆z ⋅ c . D’où
[ ]
r r r r r r r r 1/ 2
PM = v = ( v ⋅ v )1/ 2 = ∆x ⋅ a + ∆y ⋅ b + ∆z ⋅ c ) ⋅ ( ∆x ⋅ a + ∆y ⋅ b + ∆z ⋅ c ) . Il faut donc effectuer les produits scalaires en
tenant compte des angles α , β, γ du référentiel. Par exemple, dans le cas d’un référentiel triorthogonal ( α= β= γ =π/2 )
r r
[ ]
1/ 2
l’expression de la distance se simplifie PM = v = ( v ⋅ v )1/ 2 = ∆x 2 ⋅ a 2 + ∆y 2 ⋅ b 2 + ∆z 2 ⋅ c 2 .
Attention : cette expression générale de la distance entre 2 points représente une vraie distance (dimension d’une
[ ]
1/ 2
longueur) et doit être distinguée de l’expression du type d = ∆x 2 + ∆y 2 + ∆z 2 qui n’est valable que dans le repère
cartésien mathématique habituel (triorthogonal et sans dimension).
Université du Maine - Faculté des Sciences L’état solide périodique 3
• Les 7 systèmes cristallins. La combinaison des éléments de symétrie ponctuelle présentés (auxquels s’ajoute l’axe inverse
de rotation) détermine 32 cas distincts (classes cristallines) que l’on regroupe dans 7 systèmes cristallins dont on donne les
noms, les caractéristiques (modules et angles), ainsi que l’ordre maximal des éléments de symétrie suivie de la classe de
symétrie la plus haute.
Système cristallin Modules Relations angulaires Ordre maximal, classe maximale
Cubique a=b=c α=β=γ=π/2 (4, m3m)
Quadratique ou Tetragonal a=b α=β=γ=π/2 (4, 4/m mm)
Orthorhombique α=β=γ=π/2 (2, mmm)
Hexagonal a=b α=β=π/2, γ=2π/3 (6, 6/m mm)
Rhomboèdrique ou Trigonal a=b=c α=β=γ (3, 3m )
Monoclinique α=β=π/2 (2,2/m)
Triclinique (2, 1 )
◊ Empilement ABABA...On retrouve un plan identique au premier plan A dès le 3ème plan. C’est l’empilement
4R 6
hexagonal compact (a=2R et c = ). Le principe d’empilement (un plan compact posé sur un autre plan compact)
3
étant identique, la compacité est la même ( τ = 0.74). Le Cobalt métallique α adopte cet arrangement.
Il existe bien sûr d’autres empilements moins compacts réalisés par des plans moins ou non compacts (la variété α du
fer métallique est cubique centrée, τ = =0,68 ).
• Les Sites octaédriques et tétraédriques.
L’empilement des sphères crée des espaces vides (des sites) dont la géométrie est liée
au nombre de sphères voisines :
◊ Le site tétraédrique [4] est formé par toute sphère posée sur un triangle de 3
sphères (le polyèdre formé est un tétraèdre). En prenant comme exemple
l’empilement hexagonal compact, on montre qu’un ensemble de N sphères
génère 2N sites tétraédriques.
◊ Le site octaédrique [6] est formé par tout triangle de 3 sphères posé sur un
triangle de 3 sphères (le polyèdre formé est un octaèdre). On montre de même
qu’un ensemble de N sphères génère N sites octaédriques.
Un solide sera donc formé par l’empilement des atomes ou ions les plus gros (les
anions dans un composé ionique), les petits atomes ou ions (cations) se logeant dans les sites formés. La taille et la forme des
sites est donc déterminante. Le rayon utile des sites tétraédriques et octaédriques se calcule aisément (c’est le rayon de la
sphère que l’on pourrait loger à l’intérieur du polyèdre et qui serait tangente à toutes les sphères).
6
Site tétraédrique : n [4] = R ( − 1) = 0.225 R Site octaédrique : n [6] = R ( 2 − 1) = 0.414 R
2
• La coordinence.
La coordinence d’une espèce est le nombre de ses premiers voisins. Plus précisément, la coordinence d’un cation est le nombre
d’anions premiers voisins et la coordinence d’un anion est le nombre de cations premiers voisins. Cette notion est corrélée à la
structure électronique des espèces concernées (géométrie et symétrie des orbitales atomiques) et à leur dimension.
Université du Maine - Faculté des Sciences L’état solide périodique 5
II - Exemples de structures-type.
Les édifices périodiques solides sont nombreux, cependant un certain nombre d’arrangements simples se retrouvent
fréquemment. La notion de structure-type concerne des édifices qui sont alors considérés comme des modèles connus.
La description d’une structure-type nécessite la connaissance d’un certain nombre de relations ou grandeurs permettant
de rendre compte du caractère périodique de l’édifice:
• la formulation du composé : c’est le “ motif formulaire”, par exemple C (diamant ou graphite), NaCl (chlorure de sodium),
Tl2O3 (bixbyite, oxyde de thallium), MgAl2O4 (oxyde de magnésium et d’aluminium de structure spinelle). Cela traduit la
proportion des différents éléments.
• le référentiel : système cristallin, paramètres de maille.
• le contenu de la maille : le “ motif périodique” qui dépend du mode de réseau (fixe le nombre de ces motifs dans la maille).
C’est le contenu du noeud auquel les translations du mode de réseau s’appliquent. Par exemple, on verra que c’est C2 pour
le carbone diamant (Z = 4: 4 motifs C2 par maille), NaCl (Z = 4: réseau F, la maille contient 4 Na+ et 4 Cl- ), Tl16O24 (Z = 2:
le réseau est I et la maille contient 32Tl+ et 48O2-), Mg2Al4O8 (Z = 4; le réseau est F et la maille contient 8Mg, 16Al et
32O).
• la coordinence des espèces (C.N.).
1. Les métaux.
Les structures simples des métaux ont déjà été abordées dans le cadre de l’étude des empilements compacts:
• Métaux à structure cubique F (empilement ABCA.., cubique compact) comme Al, Ni, Cu, Ag, Au..
• Métaux à structure hexagonale compacte (empilement ABABA..,hexagonal compact) comme Mg, Ca, Sr, Ti, Co...
• Métaux à structure cubique I (empilement semi-compact) comme Alcalins, Ba ,Fe , Cr, V, Mo, W
2. Le carbone diamant.
• Caractéristiques: Maille cubique F: a = 3.5668 Å, Z=4 (motif C2)
• Description : On peut décrire cette structure tridimensionnelle de 2 manières :
◊ un réseau F de carbones (C’) + la moitié des “ sites ” [4] du réseau occupé
par des carbones (C’’). Cela distingue 2 types de carbones (C’ et C’’) qui
forment le motif périodique C2 auquel s’appliquent les translations F.
◊ des tétraèdres de carbones dont tous les sommets sont communs à un autre
tétraèdre. Chaque tétraèdre possède un carbone en son centre.
La coordination du Carbone est 4 (caractéristique de l’hybridation sp3 du carbone tétravalent).
On obtient d’ailleurs ici la valeur de la longueur de la liaison simple C-C dont on tire la valeur
du rayon covalent du Carbone. Cette structure n’est pas très compacte :
4
4 × (2 ⋅ πrc3
a 3 & et r = 0.77 Α
& 3
d C−C = = 1544
. Α c ; τ= 3
= 0.34
4 a
Il existe une autre variété du Carbone, le graphite dont la structure, plus complexe, est formée
par des feuillets de cycles hexagonaux de carbone (caractère bidimensionnel prononcé). La
maille est hexagonale: a=2.456 Å, c=6.696 Å; les feuillets sont distants de c/2=3.35 Å . La
coordinence du Carbone est 3 (hybridation sp2, dC-C=1,41Å).
Les structures cristallines du Carbone (type Diamant et Graphite) sont un bon exemple de
corrélation entre la structure électronique des atomes et leur état physique et par conséquence
leurs propriétés:
◊ Le Diamant est l’un des corps les plus durs et c’est un isolant électrique.
◊ Le graphite est un des corps les plus mous (utilisé comme additif de lubrification ou comme palier anti-friction) et il est
conducteur de l’électricité .
3. Les structures-type AX
Pour les composés possédant des atomes de nature différente, nous nous limiterons aux structures de type AX :
• La structure Blende ZnS. Maille cubique F, a=5.409 Å, Z=4 (4 motifs ZnS). On peut décrire cette structure soit :
◊ comme 1 réseau F de Soufre et 1 réseau F de Zinc décalés de (¼ ¼ ¼ ). Constater la parenté avec la structure diamant.
◊ comme 1 réseau F de Soufre, les atomes de Zinc occupant la moitié des sites [4] formés par le réseau des Soufres.
Université du Maine - Faculté des Sciences L’état solide périodique 6
Sur la figure représentant les espèces avec leur taille respective réelle, on peut constater que les sphères de Soufre
réalisent un empilement assez compact justifiant la deuxième description. La coordinence des 2 espèces est tétraédrique mais
on se contente généralement de définir la coordinence du métal: on citera donc la coordinence 4 du Zinc.
Une autre variété du sulfure de Zinc ZnS, la Wurtzite, est connue (on parle de variété allotropique). La maille est
hexagonale (a=3.811 Å, c=6.234 Å, Z=2). On peut remarquer que si ZnS blende est à relier à la structure Diamant (et à
l’empilement de type c.f.c), ZnS Wurtzite est à relier à l’empilement hexagonal compact. A ce propos, l’utilisation de la notion
d’empilement se fait sur la base d’un modèle de positions relatives identiques, car ces structures ne sont pas compactes.
• La structure NaCl. Maille cubique F, a=5.64 Å
La structure cristalline est formée par 1 réseau F d’ions Na+ et
1 réseau F d’ions Cl- décalés de a/2 ( ½ 0 0 ).
La coordination des ions Na+ est 6 : chaque cation est au centre d’un
octaèdre d’ions Cl-. Chaque octaèdre NaCl65- est lié par tous ses
sommets à un autre octaèdre NaCl65-. On retrouve bien le motif
formulaire si on exprime l’entourage d’un ion Na+ : chaque ion Cl- est
commun à 6 octaèdres (voir l’ion Cl- au milieu de la maille), on écrit
alors : Na + ( Cl1−/ 6 )6 = Na + Cl −
• La structure CsCl. Maille cubique P, a=4.123 Å
La structure cristalline est formée par 1 réseau P d’ions Cs+ et 1 réseau P
d’ions Cl- décalés de ½ ½ ½ ). Les tailles voisines des ions ne permettent
pas de dire ici que Cs+ occupe les sites créés par le réseau des ions Cl-.
La coordinence de l’ion Cs+ est 8 (polyèdre de coordination cubique formé
par CsCl87-).
4. Le critère géométrique.
Le tableau rassemble les données géométriques des ions participant aux structures ioniques
de type AX ainsi que la valeur du rapport (rayon du cation/ rayon de l’anion) et la limite théorique déduite des rayons utiles
des sites [4], [6] et [8] formés dans les empilements compacts et semi-compact.
Le type structural adopté par les composés ioniques de type AX (quel que soit X= O2-, S2-, F- , N3-... et A un métal dont
le degré d’oxydation conduit au motif formulaire AX ) sera déterminé par ce rapport (critère géométrique) fixant ainsi la
coordinence du cation.
ZnS [4] NaCl [6] CsCl [8]
Rc 0.25 0.52 0.93
Ra
6
Valeur limite − 1 = 0.225 2 − 1 = 0.414 3 − 1) = 0.732
2
Le cas des halogénures alcalins est décrit dans le tableau à gauche (les types structuraux NaCl et CsCl sont zonés en
gris) et le tableau de droite donne des exemples d’oxydes et sulfures.
Li Na K Rb Cs Type structural C.N. M
F 0.44 0.70 0.98 1.09 1.23 MO NaCl 6 Mg, Ca, Ba, Cd, Ti, Zr, Fe, Co, Ni
Cl 0.33 0.52 0.73 0.82 0.93 ZnS Wurtzite 4 Be, Zn
Br 0.31 0.49 0.68 0.76 0.87 MS NaCl 6 Mg, Ca, Sr, Ba, Cd, Ti, Zr, Mn, Pb, Ln, U
I 0.28 0.44 0.62 0.69 0.78 ZnS Blende 4 Be, Zn, Cd, Hg
Cours de chimie du solide C122 M. Nohair
I. Introduction
Les métaux sont des solides cristallisés. La nature des forces de liaisons qui
maintiennent unis les atomes dans un métal pose problème, car ni la nature des
liaisons covalentes ou ioniques n'expliquerait certaines de ces propriétés
physiques particulières (conductivité, dureté, et températures de fusion élevée)
Le mode de liaison de atomes d'un métal est de même type que la liaison
covalente: la mise en commun d'électrons.
Les atomes des métaux sont peu électronégatifs, ils perdent facilement leurs
électrons de valences. Ces électrons forment un nuage ou un gaz d'électrons.
Ceci explique la forte conductivité des métaux.
Les métaux sont malléables car la structure permet le déplacement des couches
d'ions sans qu'il y ait modification de la structure. Dans les solides ioniques, le
même déplacement provoque la naissance de nouvelles interactions d'ions de
même signe.
Système compact: HC
Système compact: CFC
Système semi compact: cubique centré CC
Cours de chimie du solide C122 M. Nohair
Considérons les atomes comme des sphères rigides, nous pouvons construire des
plans à haute densité en alignant les atomes les uns à côté des autres suivant le
schémas ci dessous
Le second plan de même nature pourrait se mettre sur le premier plan sans à
priori de difficulté. Autour de l'atome en bleu, six vides sont générés, mais
seulement trois atomes se mettront au dessus
Le second plan, en combinaison avec le premier plan, génère deux types de sites,
des sites tétraédriques et octaédriques
Cours de chimie du solide C122 M. Nohair
Le troisième plan se mettrait, soit superposé au premier plan, soit i ntercalé aux
deux premiers. Deux situations sont alors possibles, un empilement de type ABA
ou ABCA
Cours de chimie du solide C122 M. Nohair
Coordinence: Chaque atome est entouré par six atomes du même plan, 3 au
dessus et 3 autres au dessous, ce qui fait 12 atomes
A
D
C/2
A B H C
Ils sont situés aux 1/8 et 7/8 à l'intérieur de la maille, et aux 3/8 et 5/8 dans
les arêtes, donc 12 au total
Les sites octaédriques sont aux 1/4 et 3/4 à l'intérieur de la maille, soit 6 sites
octaédriques
Cours de chimie du solide C122 M. Nohair
Motif cristallin: 8 aux sommets * 1/8 + 6 aux centres des faces *1/2 = 4
Coordinence: chaque atome est entouré par 12 atomes comme dans l'HC
SOLIDE CRISTALLIN
EMPILEMENTS D'ATOMES
Introduction
L'un des modèles qui permettent de comprendre la liaison métallique est celui qui considère les métaux
comme des ions positifs baignant dans un nuage électronique. Dans le but d'étudier les différents types
d'empilements d'atomes métalliques, ces derniers sont assimilés à des sphères rigides. Ainsi, lorsqu‛on
juxtapose une série de sphères semblables pour en faire une couche uniforme, on peut partir sur deux
bases :
file:///F:/Nouvelle%20page%202_files/empilements.html 1/14
7/1/2015 Solide cristallin
Empilement ABAB….ou HC :
On trouve un plan identique au 1er plan A
dès le 3ème plan. C‛est l‛empilement hexagonal compact, le
principe d‛empilement étant le même.
file:///F:/Nouvelle%20page%202_files/empilements.html 2/14
7/1/2015 Solide cristallin
Empilements non compacts entre sphères identiques
Notions de base
Coordonnées réduites :
La coordonnée cartésienne d‛un atome en fraction de paramètre est dite coordonnée réduite. Comme le
choix de l‛origine est arbitraire, la coordonnée 1 est identique à 0.
Le tableau suivant donne les coordonnées réduites de chaque atome.
Donc pour décrire la maille ci-dessus, nous n‛avons besoin que de cinq coordonnées réduites :
Remarque : Le tableau suivant regroupe les coordonnées réduites des différents modes ainsi que le nombre
de motifs correspondant :
Mode P I C F
Nombre de 1 2 2 4
motifs par
(0, 0, 0),
maille
(1/2, 1/2,
(0, 0, 0) (0, 0, 0) (0, 0, 0)
0),
(1/2, 1/2, (1/2, 1/2, 0)
Coordonnées (1/2, 0,
1/2)
réduites 1/2), (0,
1/2, 1/2)
Nombre de 1 2 2 4
motifs
C‛est le nombre d‛atomes (ou ions de signes opposés) les plus proches entourant l‛atome (ou l‛ion) considéré.
Masse volumique :
Elle est définie par le rapport : = nM/NV (en g/cm3)
n : nombre de motifs/maille ; M : Masse molaire ; V : volume de la maille
N : nombre d‛Avogadro = 6,02.1023
La densité est : d = / eau avec eau = 1 g/cm3 à T ambiante et à P = 1 atm.
Sites :
C‛est la cavité délimitée par des particules sphériques voisines. On distingue deux types de sites :
Sites tétraédriques [4] : Un site est dit tétraédrique s‛il est délimité par un tétraèdre formé
par quatre atomes voisins.
file:///F:/Nouvelle%20page%202_files/empilements.html 4/14
7/1/2015 Solide cristallin
Sites octaédriques [6] : Un site est dit octaédrique s‛il est délimité par un octaèdre formé
par six atomes voisins.
En perspective
file:///F:/Nouvelle%20page%202_files/empilements.html 5/14
7/1/2015 Solide cristallin
Dans une projection, il est nécessaire de préciser la cote des atomes, c'est-à-dire la coordonnée selon le
troisième axe, oz dans ce cas. Les cotes 0 et 1 peuvent ne pas être précisées.
Nombre de motifs par maille :
Soient 8x1/8 aux sommets et 6x1/2 aux centres des faces, ce qui donne un total de 4 motifs par maille.
Remarque : En général, pour toute maille dérivant du cube, le nombre de motifs n est donné par la formule
suivante :
où ns, na, nf et ni sont respectivement les nombres de motifs situés aux sommets, sur les arêtes, sur les
faces et à l‛intérieur de la maille.
Chaque atome a 12 voisins plus proches situés à la même distance a√2/2. D‛où IC = 12. Ce résultat peut
être déduit facilement à partir des plans compacts ci-dessus.
file:///F:/Nouvelle%20page%202_files/empilements.html 6/14
7/1/2015 Solide cristallin
Compacité :
4r = a
ce qui donne :
Masse volumique :
Sites [4] :
La maille CFC peut être divisée en 8 petits cubes d‛arête a/2. Le centre de chaque petit cube constitue un
site [4], ce qui donne un total de 8 sites [4]/maille CFC.
Sites [6] :
Ils se trouvent au centre de la maille et aux milieux des arêtes : 1x1 + 12x1/4 = 4 sites [6]/maille CFC.
file:///F:/Nouvelle%20page%202_files/empilements.html 7/14
7/1/2015 Solide cristallin
file:///F:/Nouvelle%20page%202_files/empilements.html 8/14
7/1/2015 Solide cristallin
Nombre de motifs :
Considérons une maille hexagonale (3pseudo - mailles), le nombre de motifs est :
12 x 1/6 (sommets) + 2x1/2 (centre des bases) + 3x1(intérieur) = 6.
Remarque : Cas d‛une pseudo - maille (1/3 de maille) : 4x1/6 + 4x1/12 + 1 = 2,
ou tout simplement : 8.1/8 + 1.1 = 2 en considérant un réseau de pseudo – mailles.
Coordonnées réduites :
La description du réseau, et en particulier la maille triple, peut être faite à partir de la pseudo – maille.
Cette dernière contient deux motifs, de ce fait le nombre de coordonnées réduites est de 2 :
(0, 0, 0) pour les sommets et (1/3, 2/3, ½) pour les atomes du plan B (z = c/2).
Coordinence :
Si on considère, par exemple, l‛atome situé au centre d‛une base sa coordinence IC est égale à 12.
Compacité :
Elle est donnée par la formule suivante :
= x100
Le bilan des sites [4] est donc :
1/8 : (3x1) = 3
3/8 : (1+6x1/3) = 3
5/8 : (1+6x1/3) = 3
7/8 : (3x1) = 3
Sites [6] :
Les sites [6] se trouvent sur les plans ¼ et ¾ de la maille hexagonale.
file:///F:/Nouvelle%20page%202_files/empilements.html 10/14
7/1/2015 Solide cristallin
Applications aux empilements non compacts
Structure cubique centrée
Dans cette structure qui dérive d‛un assemblage non compact, les atomes occupent les sommets et le
centre de la maille.
Représentations :
Nombre de motifs par maille :
Il est de 2 : 8x(1/8) (sommets) + 1x1 (centre).
Compacité :
avec 4r = (les atomes sont tangents selon la diagonale principale du cube)
= 0,68 valeur proche de HC et CFC. Cette structure est dite pseudo – compacte.
Coordinence :
file:///F:/Nouvelle%20page%202_files/empilements.html 11/14
7/1/2015 Solide cristallin
La coordinence est de 8. Elle est dite cubique.
Sites :
La maille présente des sites cristallographiques [4] et [6] irréguliers.
Structure cubique simple
Il s‛agit de la maille la plus simple où seuls les sommets sont occupés. Elle admet les caractéristiques
suivantes :
Les atomes sont tangents selon l‛arête du cube, c'est-à-dire que le paramètre de la maille a=2r.
La compacité est de 52 %.
La coordinence est de 6. Elle est dite octaédrique.
La structure admet un site cubique (centre de la maille).
Remarque : Certains métaux sont polymorphes et réalisent des assemblages d‛atomes qui peuvent différer
selon les conditions physiques. Par exemple, le fer admet différentes structures parmi lesquelles on peut
citer celles du fer qui est cubique centré et du fer qui est cubique à faces centrées. De même, le cobalt
admet deux structures hexagonale compacte et cubique à faces centrées. , et sont dites variétés
allotropiques.
Solide Cristallin Chimie Descriptive Diagrammes Binaires
file:///F:/Nouvelle%20page%202_files/empilements.html 12/14
7/1/2015 Solide cristallin
file:///F:/Nouvelle%20page%202_files/empilements.html 13/14
7/1/2015 Solide cristallin
file:///F:/Nouvelle%20page%202_files/empilements.html 14/14