Cours Ecologie Generale de Mont Everest PDF

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Cours d’écologie préparé par le facilitateur DELICES Peter Witshardson, Ing .

Agronome
Tel : 44268327/ 34758326.
[email protected]
Cours d’écologie de l’université de Mont Everest
Faculté de Médecine

préparé par : le facilitateur DELICES Peter Witshardson, Ing . Agronome


Tel  : 44268327/ 34758326.
Email : [email protected]

Campbell, p.
Programme du cours d’écologie de la Faculté de Médecine de
l’Université de Mont Everest
Objectifs du cours :
À la fin du cours, les étudiants seront capables de:
Définir les unités écologiques, les systèmes écologiques et les facteurs
écologiques
Expliquer les différentes interactions entre les organismes eux-mêmes
et entre eux et leurs milieux
inventorier une population, un peuplement et les facteurs du milieu.
Permettre aux étudiants á la fin du cours d’être en mesure de
comprendre et retenir des termes clefs d’écologie et de la médecine
écologique.
Maitriser La biodiversité, l’écosystème, la population.
Planification du cours
Jour du cours : Lundi
L’heure du cours : 8h-10h
Facilitateur du Cours : DELCES Peter Witshardson Ing. Agronome
Evaluation :
Devoir et exposé/ Sortie de terrain (rapport)  : 20%
Final  : 80%
Total : 100%
Notes de réussite : á déterminer par le
Contenu du cours

I-Introduction à l'écologie :
Définition, objectif principal

II – Organisation générale de la biosphère.


- Définition, localisation, origine et fonctionnement, Spécificité
Réactions fondamentales de la biosphère

III - Structure des biocénoses et des écosystèmes


- Définitions : Biocénose, biotopes, écosystème
- Ecosystème : structure, organisation, fonctionnement
Pollution et ses implications écologiques

IV- Facteurs écologiques


- Facteurs abiotiques, Facteurs biotiques
- Notion de facteur limitant, valence écologique, interactions
Adaptation des êtres vivants aux facteurs écologiques
Contenu du cours

V-Variations climatiques planétaires


Conséquences et causes des changements climatiques
Importances des gaz á Effets de serre ?

VI- Fonctionnement des écosystèmes


-Circulation de la matière dans les écosystèmes
- Les grands cycles biogéochimiques
Interactions entre cycle biogéochimiques

VII- la médecine écologique


Les caractéristiques de la médecine écologique
Importance de la médecine écologique
I- INTRODUCTION
Définition de l’écologie 
Elle est un mot proposé par le biologiste allemand Ernst Haeckel au XIXe
siècle, il vient de deux mots grecs : oikos : la maison, le milieu, l’habitat
et logos : le discours, la science.

Elle est l’étude scientifique des interactions entre les êtres vivants et leur
milieu.

Elle est la Science de l’habitat » il est une science qui étudie les relations
réciproques entre les organismes vivants eux-mêmes et leurs milieux
(environnements).

Elle est la science qui étudie les conditions d’existence des êtres vivants
et les interactions de toutes sortes qui existent entre ces êtres vivants,
d’une part, entre ces êtres vivants et le milieu, d’autre part.

Elle est la science de l’ écosystème


INTRODUCTION

Il existe généralement trois types de rapports écologique:


• influence des facteurs du milieu sur les êtres vivants,
• influence et activités des êtres sur le milieu,
• influence des êtres vivants entre eux.

La corrélation entre ces trois types de rapports est très étroite et il est
difficile de les séparer.

Le milieu 
Il est au sens écologique du terme est l’environnement biotique et
abiotique des êtres vivants.
Milieu biotique
Relations entre les individus de la même espèce et entre individus
d’espèces différentes.
Milieu abiotique
Température, eau, lumière, vent, sol, humidité, etc.
INTRODUCTION
Les unités écologiques 
Ce sont des niveaux d’organisations des êtres vivants supérieurs à
l’organisme et ayant les tailles et les complexités différentes les uns des
autres.

Les systèmes écologiques 


Ce sont des associations des unités écologiques avec leurs
environnements respectifs.

Les différentes branches de l’écologie


Ecologie factorielle (Auto-écologie) : Etude de l’action des facteurs
écologiques sur les êtres vivants.

Démécologie : étude populations ou écologie des populations ou


dynamique des populations

Biocénotique : Etude communautés

Ecologie Végétale : Etude du règne végétal


INTRODUCTION

Ecologie Terrestre : Etude du milieu terrestre.

Ecologie Marine : Etude du milieu marin

Ecologie Forestière : Etude de la forêt

Synécologie : Etude de la structure et du fonctionnement des


Écosystèmes (lac, forêt, prairie…)

Ecologie Appliquée : Etude des impacts de l’activité humaine sur les


Systèmes écologiques (aménagement de l’espace, utilisation rationnelle
et la conservation de la nature et de ses ressources,…)

Ce sont les écosystèmes aménagées et altérés par l’Homme.


INTRODUCTION
Autoécologie: étude des rapports d'une espèce vivante avec son milieu
de vie (conditions de subsistance et de vie optimum, limite de survie et
de résistance, rapport avec les autres êtres vivants).

C’est l’étude du comportement d'un individu face à son environnement.

Ecologie du paysage : qui comprend des écosystèmes interdépendants.

Ecologie fondamentale: Structure et fonctionnement des écosystèmes.

Écosystème : il réunit l'ensemble des êtres vivants qu'il contient


(biocénose) et le milieu (biotope).
INTRODUCTION
Niveaux d’étude en écologie
Population : elle est un ensemble des individus appartenant à une même
espèce et vivant à un lieu donné pendant une période de temps bien
déterminée.

Le peuplement : il est l'ensemble des populations des espèces


appartenant souvent à un même groupe taxonomique, qui présentent
une écologie semblable et occupent le même habitat (par exemple :
peuplement d'oiseaux insectivores, peuplement d'arbres d'une forêt
tropicale).

Ces peuplements peuvent eux-mêmes être subdivisés en guildes.

Guilde : En écologie, une guilde ou guilde écologique (GE) est un


ensemble d'espèces appartenant à un même groupe taxonomique ou
fonctionnel qui exploitent une ressource commune de la même manière
en même temps, donc partageant la même niche écologique.

Biocénose / communauté = Ensemble des populations végétales et


animales vivant dans un lieu donné. Biocénose + Biotope forment
l’écosystème, Paysages.
INTRODUCTION
Biotope : le mot biotope signifie « lieu de vie » milieu d'accueil de la
biocénose peuplant un écosystème.

Biotope : En écologie, un biotope est un type de lieu de vie défini par des
caractéristiques physiques et chimiques déterminées relativement uniformes.
Ce milieu héberge un ensemble de formes de vie composant la biocénose :
flore, faune, fonge (champignons), et des populations de micro­organismes.

Communauté : En écologie, une communauté est un ensemble


d'organismes appartenant à des populations d'espèces différentes
constituant un réseau de relations. Synonyme de biocénose.

La biosphère : elle est l'ensemble des organismes vivants et leurs


milieux de vie, donc la totalité des écosystèmes présents que ce soit dans
la lithosphère, l'hydrosphère et l'atmosphère.

Biome définition : Un biome (du grec βίος, bios, bio = vie), appelé aussi
macro écosystème, aire biotique, écozone ou encore écorégion.
INTRODUCTION
Écozone définition: Une écozone est définie comme étant une partie de
la surface terrestre représentative d'une unité écologique à grande
échelle, caractérisée par des facteurs abiotiques (non vivants) et
biotiques (vivants) particuliers.

Ces écozones sont souvent qualifiées de sous-régions, si elles sont


regroupées à un niveau supérieur, la surface terrestre étant divisée en 8
écozones :

1- Afrotropicale : 22,1 millions de kilomètres carrés


2- Antarctique : 14,1 million de kilomètres carrés (non représentée sur la
carte)

3- Australasien : 7,7 millions de kilomètres carrés


4- Indomalais : 7,5 millions de kilomètres carrés

5- Paléarctique : 54,1 millions de kilomètres carrés


6- Néarctique : 22,9 millions de kilomètres carrés

7- Néotropique : 19,0 millions de kilomètres carrés


8- Océanien 1,0 million de kilomètres carrés (correspondant aux îles du
INTRODUCTION
Écosystème : En écologie, un écosystème est un ensemble formé par une
communauté d'êtres vivants en interrelation (biocénose : animaux et végétaux,
champignons, bactéries et les microorganismes) avec son environnement (biotope :
l’hydrologie, contenue minérale dans le sol, la roche mère, lumière, chaleur…).en
échange de la matière et de l’énergie par la photosynthèse.

Écosystème : Ensemble relativement stable et équilibré composé de populations


d'êtres vivants adaptés à leur milieu.

Écotones : Les zones de transition entre deux écosystèmes.

Biote : En écologie, un biote ou biota [du grec βίος, vie] est l’ensemble des organismes
vivants (flore, faune et champignons ainsi que les micro­organismes tels que bactéries,
levures, microchampignons…) présents dans un habitat (naturel, semi­naturel) ou
biotope particulier, ou un lieu ou une région précise.

Biosphere- >biome->ecosysteme->communauté->population->individu
Département de biologie/ Filière svi – semestre 3/ Module m17
Département de biologie/ Filière svi – semestre 3/ Module m17 écologie
Département de biologie/ Filière svi – semestre 3/ Module m17 écologie
INTRODUCTION
Objectif de l’écologie
L’écologie en tant que science de la nature, a pour objectif:
Analyser des processus biodémographiques qui interviennent dans la
dynamique des populations et des peuplements.

Etudier des cycles biogéochimiques et des flux d’énergie qui animent


écosystèmes et paysages.

Appeler à communiquer de plus en plus avec les sciences de la société.


Parce que les sociétés humaines dépendent de, et affectent ces cycles et
processus

Comprendre comment les systèmes naturels fonctionnent

Comprendre quel est l'impact des activités humaines sur le


fonctionnement des écosystèmes.

Mettre en place des pratiques écologiquement correctes (ex:


développement durable)
Histoire de la pensée écologique
1805 : Alexandre de Humboldt (géographe et explorateur) est le Père de
l’écologie, il est le premier à étudier les relations entre organismes et leur
environnement), il a démontré que la répartition des paysages végétaux
à la surface du globe est fonction des climats.

1866 : le biologiste allemand Ernst Haeckel propose le terme d'écologie pour
désigner une nouvelle science des relations des organismes avec leur
environnement mais, il ne pratiquera pas l'écologie.

C'est le danois Eugen Warming, professeur de botanique qui entreprend les
premiers travaux d'écologie végétale.

 1877 : Karl Möbius constate que les organismes vivants ne sont jamais réunis
au hasard mais groupés en communautés vivantes (Notion de Biocénose).

1926 : le Soviétique Vernardsky parle pour la première fois de biosphère.

1935 : l'écologue anglais A.G. Tansley invente le mot « écosystème »
Histoire de la pensée écologique
1941 : l'écologue américain Raymond Lindeman, se basant sur l'étude
d'un lac, présente une théorie du fonctionnement des écosystèmes à
partir de la production végétale photosynthétique et de l'énergie solaire.
La notion de réseau trophique émerge.

1950 : la naissance de l’écologie moderne par quatre fondateurs, à savoir :


deux anglais (Tansley et Elton), un américain (Odum) et un australien
(Andrewartha) ses cibles sont les unités écologiques (la population, le
peuplement, la biocénose et la biocénose totale)

et les systèmes écologiques (Système population ou démo­système, Système


peuplement, Système biocénose ou écosystème et Système biocénose totale
ou biosphère.

1953 : les frères Odum comparent les écosystèmes à des unités de production
industrielles, leur ouvrage ‘Fundamentals of ecology’ sera la bible des
écologues.

1960 : Ramon Margalef approfondit la notion de " niche écologique ".
Histoire de la pensée écologique
1992 : Sommet de la Terre à Rio de Janeiro vient l’Idée maîtresse de
l’écologie: les problèmes d'environnement et de développement sont liés.
C’était Une convention-cadre sur la préservation de la diversité
biologique est cosignée par 157 pays.

De nos jours: Changements globaux, changement climatique, etc.


Climat
Le climat définition
il est la distribution statistique des conditions de l'atmosphère terrestre
dans une région donnée pendant une période donnée.

Le terme « climat » 
Il est dérivé du latin climatis qui provient du grec qui désigne
l'inclinaison de la Terre par rapport au Soleil.

Climat Selon Monn


« c’est un état moyen, une condition moyenne des éléments météorologiques
en un lieu et de leurs variations diurnes et annuelles ordinaires »

Climat Selon OMM


«C'est l'ensemble fluctuant de conditions atmosphériques caractérisés
par les états et l'évolution du temps au cours d'une période suffisamment
longue en un lieu déterminé. » (Définition admise officiellement)

Climat Selon GIEC


« Dans un sens plus large le climat désigne l’état moyen du système
climatique, y compris sa description statistique »
Climat
Différence entre Climatologie et Météorologie
pour les climatologues, le climat désigne les caractéristiques statistiques
(moyenne, maxima et minima, dispersion), calculées sur une longue
période de temps (30 ans), par convention.

pour les météorologistes, la méterologie désigne des observations de


paramètres tels que la température, la pression, la pluviométrie ou la
vitesse du vent, en un lieu géographique et à une date donnés.

Climatologie 
Elle est l'étude du climat.

Météorologie
Elle désigne l'étude du temps à court terme et dans des zones ponctuelles.

NB : L’étude du temps à court terme est du domaine de la météorologie


cependant l’étude du climat passé est de la paléoclimatologie.

La caractérisation du climat
Elle est effectuée à partir de mesures statistiques annuelles et mensuelles
sur des données atmosphériques locales. selon https://fr.wikipedia.org/
Climat

Comme
Température, pression atmosphérique, précipitations, ensoleillement,
humidité, vitesse du vent‚ l’evaporation‚ l’evapotranspiration‚
l’hygrometrie …

La température 
Elle est une qualité énergétique de l’air. C’est une grandeur qui ne peut
être mesuré directement. Les températures ne peuvent ni s’additionner
ni se soustraire sauf en climatologie.

La température météorologique est la température de l’air mesurée à 2


m de hauteur dans un abri météorologique.

La température moyenne journalière est estimée à partir des maxima et


des minima enregistrés chaque jour à l’aide de thermomètres spécifiques
.

thermomètre /thermographe 
C'est un thermomètre enregistreur dont le principe repose sur la
Climat

L'information ainsi obtenue est continue et fournit l'heure des


événements et des variations brusques mais, en contrepartie, elle est
moins sûre et moins précise que celle obtenue avec un thermomètre
traditionnel.
Climat
Thermomètres à alcool (endroits très Thermomètres à mercure (endroits
froids) chauds)
Variation de la temperature
Climat
Journalier
Si nous disposons d’un thermographe nous verrons que son
thermogramme présente toujours au cours d’une journée un maximum
(vers 13h) et un minimum (vers 4h) très accusés.

Annuel (saison météoro.)


Pour l’hémisphère Nord, le minimum annuel est observé aux alentours
de 10 janvier, soit 3 semaines après le solstice d’hiver. (Inertie thermique)

L’hiver météorologique est donc centré sur le 15 janvier. La température


est maximum aux alentours de la fin de juillet.

NB : Dans la troposphère la température diminue de 0,65° tous les 100m


d’altitude.
La température moyenne est la moyenne des extrêmes d’une journée.

La température moyenne journalière est la moyenne des deux extrêmes


de la journée, soit :
1. température moyenne journalière : t = (tx+tn)/2
tx : température maximale journalière, tn : température minimale
Climat
2. température moyenne mensuelle = (tx+ tn)/2
tx et tn étant les moyennes des températures minimas et maximas du
mois.

NB : L’écart entre le maximum et le minimum s’appelle oscillation ou


amplitude thermique. Cette dernière est plus marquée en été qu’en hiver.

L’oscillation extrême
Elle est la différence entre la température journalière la plus élevée et
celle la plus basse enregistrée en un lieu.

-L’oscillation moyenne annuelle


Elle est la différence entre la température moyenne mensuelle du mois le
plus chaud et celle du mois le plus froid.

Les facteurs qui influencent l’oscillation thermique


Régions intertropicales / polaires.
La continentalité
La saison
La nébulosité (le plus influent)
Climat
Des températures stables
En Haïti les températures varient très peu d’une saison à l’autre. La
différence de température entre le jour et la nuit (amplitude diurne, de
10% à 12°C) est bien plus grande que la différence entre le mois le plus
chaud et le mois le moins chaud (amplitude annuelle, de 3°C à 4°C).

NB : En revanche, les températures présentent de nombreuses et


importantes variations dans l’espace en raison surtout des changements
d’altitude.

Ainsi, la température s’abaisse de un degré à chaque fois que l’on s’élève


de 150 à 200 m.
En gros, l’année comprend deux saisons thermiques : une saison très
chaude de mars à novembre culminant en juillet-août et une saison
moins chaude de décembre à février.
Climat
Les précipitations définition 
C’est de l’eau qui tombe du ciel à l’état liquide ou solide, d’un diamètre
supérieur à 0,5 mm.

Mesures de la précipitation 
On mesure la hauteur d’eau équivalente précipitée sur une période
donnée (ex. 24 heures, tous les jours entre 7-8 heures).

La hauteur de précipitation est exprimée en mm. Les hauteurs


quotidiennes sont lues a 0,1 et le plus souvent a 0,2 mm près.

Les précipitations sont caractérisées par leur volume, leur intensité et


leur fréquence.
On mesure la précipitation à l’aide d’un pluviomètre ou un pluviographe.

Le pluviomètre
Il ne permet de mesurer que les hauteurs d’eau journalière.

Il est influencé par sa hauteur, son diamètre, les conditions


atmosphériques ambiantes: vent, température, taux d’évaporation. Son
Le pluviographe
Climat
enregistre la durée, l’intensité et la fréquence journalière des pluies. Il
donne la hauteur d’eau sur un période donnée, l’intensité de la
précipitation et les diagrammes avec hauteur de précipitations cumulées
en fonction du temps.

NB : le volume d’eau tombe par unité de surface, traduit en hauteur


d’eau (1000
Schémas m3/ha = 100 mm).
pluviomètre

Schémas pluviographe Schémas pluviogramme


NB : La pluviométrie 
Climat
c’est-à-dire les chutes de pluie, n’est qu’un élément des précipitations, la
condensation (la rosée du matin (pluie au culte)).

La répartition des précipitations dans le temps 


Elle est une caractéristique climatique très importante. Les variations des
quantités et des dates de pluies dans l’espace sont considérables de
même que les variations interannuelles de la pluviométrie en un même
point.

NB : L’analyse de la pluviométrie dans une région (moyennes et


fréquences) nécessite des données sur une longue période d’observation
20 à 30 ans.
Climat
Formes de précipitations
Bruine, pluie, grésil, neige: qu'elles soient liquides ou solides,

les précipitations prennent plusieurs formes différentes, qui dépendent


de l'épaisseur des nuages, de leur taux d'humidité, de la température de
l'air ambiant et de celle du sol.

La bruine, composée de très petites gouttes provient de nuages bas,


comme les stratus, et ne produit que très peu d'accumulation du sol.

La pluie fine laisse moins de 25 mm d'eau au sol par heure.

La pluie modérée, de 25 à 76 mm et la pluie forte, plus de 76 mm.

Types de précipitations
Convectifs : Dilatation et ascendance des molécules d’eau hautement
énergétiques sous l’effet d’une baisse de densité et de la poussée
d’Archimède. Condensation en montant!
Climat
Frontal: rencontre d’une masse d’air chaud (humide) avec une masse
d’air froid. Condensation!

Orographique : effet de Foehn ou de Chinook

Occulte : rosée/ condensation de la vapeur d’eau au contact de corps


froid tôt dans la journée.Précipitation convective
Climat Précipitation
Précipitation orographique
frontale
L’humidité relative de l’air (hygrométrie) 
Climat
Elle est le pourcentage de vapeur d’eau qu’il contient par rapport à celle
qu’il contiendrait à saturation à la même température. On la mesure à
l’aide d’un hygromètre ou d’un psychromètre.

L’isolation : elle est la radiation globale a une action directe par sa durée
et son intensité sur les Végétaux*.

On mesure la durée d’insolation journalière à l’aide d’un héliographe. On


peut compléter cette information par l’estimation de la nébulosité
(évaluation de la fraction du ciel couverte de nuages plusieurs fois par
jour).

La pression atmosphérique définition 


c’est le poids d’une colonne d’air par unité de surface considérée. Ce qui
représente une charge moyenne de 18 tonnes pour le corps humain au
niveau du sol qui est contrebalancée par la pression interne.

Le poids de l'air exerce à la surface de la Terre une force, c'est la pression


atmosphérique.

Ainsi, une colonne d'air de section 1 m2, du sol jusqu'au sommet de


l'atmosphère, a une masse de 10 000 kg soit la masse d'environ huit
Climat
C'est un peu comme si, à chaque instant, nous avions l'équivalent de 10
mètres d'eau sur nos épaules ! (météo France)

NB : La connaissance de la pression atmosphérique est indispensable


dans la prévision du temps.

Mesure de la pression atmosphérique : L'instrument de mesure de la


pression atmosphérique est le baromètre. 

Les météorologistes appliquent des normes définies par l'Organisation


météorologique mondiale pour pouvoir comparer les mesures de
pression entre elles. Elles sont ainsi ramenées au niveau de la mer et les 
baromètres sont calés pour indiquer la pression au niveau de la mer.

Cette correction revient à ajouter le poids de la colonne d'air manquante


entre l'altitude du point de mesure et le niveau de la mer (ou cas rare, à
le retrancher pour un point de mesure situé sous la surface de la mer).

Un baromètre doit donc toujours indiquer la pression au niveau de la


mer. Si vous le déplacez, n'oubliez pas de le régler à nouveau.
Climat
Climat
Il existe plusieurs types de baromètres.
Le baromètre à mercure – de plus en plus rare du fait de la législation
sur le mercure – indique la pression exacte du lieu. Il faut corriger cette
pression de l'altitude pour obtenir la pression au niveau de la mer. 

- Le baromètre anéroïde contient une ou plusieurs capsules à vide


(capsule de Vidie) qui s'écrase plus ou moins en fonction de la pression.
Cette variation est amplifiée par un mécanisme déplaçant une aiguille
sur un cadran.

Le barographe est un baromètre affichant, sur écran ou sur papier


millimétré pour les anciens modèles, la courbe de la pression en fonction
du temps.

- En altitude la pression est mesurée a l’aide de radiosonde. 


Climat

A mercure anéroïde
Climat
Variabilité
Variation verticale de la pression atmosphérique
Plus on s'élève en altitude, moins il y a d'air au-dessus de nos têtes et
donc plus la pression baisse. En moyenne, la pression atmosphérique
diminue de 1 hPa tous les 8 mètres. 
Climat
Variation horizontale
Au niveau de la mer, la pression moyenne est de 1 013,25 hPa. 1 013,25
hPa = 1013,25 mb = 760 mmHg.

En tout point de la surface du globe, la pression ramenée au niveau de la


mer varie au cours du temps. En météorologie, on appelle dépression un
centre de basse pression et anticyclone un centre de haute pression.

Un marais barométrique est une zone géographique étendue où la


pression au niveau de la mer varie très peu.

Le plus souvent, le temps est à la pluie lorsque la pression est basse.


 Lorsqu'elle diminue rapidement, le vent et le mauvais temps menacent. 
À l'inverse, une pression atmosphérique élevée est synonyme de temps
calme mais pas forcément beau.

Ainsi, en été, hautes pressions et beau temps vont de pair, mais en hiver,
elles sont souvent accompagnées de brouillards et de nuages bas qui
peuvent durer toute la journée. 
Climat
Sur une carte d'observation ou de prévision du temps figurent des lignes
d'égale pression appelées « isobares » en météorologie.

En France, on trace les isobares de 5 en 5 hPa en surlignant l'isobare de


référence 1 015 hPa (le plus proche de la valeur moyenne de 1 013 ,25
hPa).
Le tracé obtenu permet aux météorologues de suivre les systèmes.
 
NB : La différence de pression entre deux points de la carte, ou gradient
horizontal de pression, permet de déterminer l'intensité du vent : plus le
gradient (la pente) est élevé, plus le vent sera fort.

Ainsi, plus les isobares sont serrées, plus le vent est fort (comme les
lignes de niveau sur un relief d'une carte géographique).
 
Dans l'hémisphère nord, les vents tournent dans le sens des aiguilles
d'une montre autour des anticyclones et dans le sens contraire autour
des dépressions (inversement dans l'hémisphère sud).

Les oscillations en un lieu ne sont jamais grandes. Sur une base


journalière on observe 2 max et 2 min de quelques dixièmes de mb plus
Le vent définition  Climat
En météorologie, le vent est le mouvement de l'air dans le plan
horizontal.

Mesure du vent
Sa mesure comprend deux paramètres : sa direction et sa vitesse ou force
à 2 m au dessus du sol. 

L'anémomètre permet de mesurer la vitesse du vent. L'unité


internationale de la vitesse du vent est le m/s.

Sa mesure comprend deux paramètres : sa direction et sa vitesse ou force


à 2 m au dessus du sol.

La vitesse en m/s est relevée plusieurs fois par jour à l’anémomètre


instantané, ou de façon continue à l ‘anémomètre totaliseur.

En aéronautique et en météo marine, on utilise le nœud, noté kt pour


knot.

Pour le grand public, la vitesse du vent est exprimée en km/h. 


1 nœud = 1 mille marin par heure = 1,852 km/h = 0,51 m/s.
Climat
La girouette mesure la direction du vent en s'orientant dans le sens du
vent. Elle s'exprime en points cardinaux – vent de nord, d'est… – ou en
degrés (de 0 à 360°). 

Attention ! La direction désigne toujours la direction d'où vient le vent.


Ainsi un vent du 180° est un vent de sud. 

Dans les stations de mesures météorologiques, anémomètre (ici à droite)


et girouette (ici à gauche) sont placés au sommet d'un pylône de 10
mètres de hauteur, loin de tout obstacle, afin de limiter les perturbations
sur la mesure du vent (effet de sol ou de relief).

L'application de ces normes définies par l'Organisation météorologique


mondiale garantit que les mesures de vent, réalisées dans des conditions
identiques, sont comparables entre elles.
Climat
Climat
Sur les aéroports, aérodromes ou encore au bord des routes, on observe
des « manches à air » constituées de 5 bandes de tissu rouge et blanc.

Ces instruments permettent une bonne estimation du vent en surface


tant en direction, qu'en force.

Chaque bande représente 5 nœuds lorsqu'elle est soulevée à l'horizontal


par le vent. Une marche à air complètement à l'horizontal signifie que le
vent souffle à 25 nœuds (46 km/h) ou plus ! 
Vent instantané, vent moyenClimat
et rafale
L'air s'écoule en général irrégulièrement entrainant une forte variabilité
du vent en direction et en force.

C'est pourquoi, les météorologues mesurent le vent instantané qui varie


sans cesse et le « vent moyen » calculé sur une période de 10 minutes qui
figure dans les bulletins.

Lorsque la vitesse du vent instantané dépasse celle du vent moyen de


plus de 10 nœuds (18 km/h) les météorologistes parlent de rafale. Lors
d'une rafale, la direction du vent peut varier de plus de 45°.

Si la différence de vitesse entre vent instantané et vent moyen est


comprise entre 15 et 25 nœuds (entre 28 et 46 km/h), on parle de « fortes
» rafales.

Lorsque cette différence excède 25 nœuds (46 km/h) il s'agit de «


violentes » rafales. 
Les rafales sont d'autant plus vigoureuses que l'air est instable, le vent
est fort et que l'écoulement de l'air est perturbé par le relief ou les
constructions urbaines. 
En règle générale, la vitesse Climat
du vent augmente avec l'altitude. En effet,
l'écoulement de l'air près du sol est freiné par les obstacles constitués par
le sol, les reliefs, les immeubles ou les forêts… Mais ceci reste théorique
et dépend de la situation météorologique. 

Lorsque l'air est « instable », il est brassé sur la verticale. La vitesse du


vent sur la hauteur varie peu.

En revanche, lorsque l'air est « stable », les variations en fonction de la


hauteur tant en direction qu'en force peuvent être très importantes
même entre le sol et le toit d'un immeuble par exemple. On parle alors de
cisaillement vertical du vent. 

L'origine du vent, une différence de pression 


L'air dans l'atmosphère s'écoule des zones de haute pression
(anticyclones) vers les zones de basse pression (dépressions).

Ce mouvement de l'air c'est le vent ! C'est donc la variation horizontale


de la pression ou gradient horizontal de pression qui est à l'origine du
vent.

Ainsi, l'air ne bouge pas ou peu sur le « plat », mais se déplace tout
Climat
Un anticyclone agit comme
Une dépression agit comme un une « bosse » : l'air s'écoule
« creux » : l'air s'écoule vers vers l'extérieur de
l'intérieur de la dépression. l'anticyclone.

Au XIXe siècle, le météorologiste néerlandais Buys-Ballot a ainsi énoncé


une règle qui porte aujourd'hui son nom : « dans l'hémisphère nord, face
au vent, les basses pression sont à droite et les hautes pressions à gauche.
»

Autrement dit, dans l'hémisphère nord : 


- le vent s'enroule autour des anticyclones dans le sens des aiguilles d'une
montre 
- le vent s'enroule autour des dépressions dans le sens contraire des
Climat

Symboliser le vent sur une carte 


Sur les cartes météorologiques, le pointage du vent utilise des symboles
universels : Les flèches indiquent la direction du vent et le nombre de
barbules sa vitesse.

Une demi-barbule correspond à 5 nœuds, une grande barbule à 10


nœuds et un triangle noir à 50 nœuds.
Les vents extrêmes 
Climat
Les vents les plus forts à la surface de la Terre sont ceux générés par les
cyclones tropicaux, les tornades ou encore les vents catabatiques. 

Les vents catabatiques sont des vents qui se produisent lorsque de l'air
très froid et donc très dense dévale une pente sous l'effet de son propre
poids.

Lorsqu'un tel vent se met en place, il s'accélère le plus souvent pour


atteindre des vitesses très élevées (parfois plus de 300 km/h). 

Les cas les plus connus et spectaculaires de vents catabatiques se


produisent dans les régions polaires notamment en Antarctique,
Arctique ou au Groenland.

Dans une moindre mesure, ce type de vent peut aussi se déclencher le


long des reliefs montagneux la nuit lorsqu'il fait froid et que le temps est
calme et dégagé. 

Les vents autour de l'œil d'un cyclone tropical peuvent dépasser 300 km/
h.
Profil logarithmique de vitesse
Climat
On sait que la vitesse du vent au voisinage de la surface du sol croit en
fonction de l’altitude en suivant une loi semi-logarithmique.

Dans les réseaux météo elle est mesurée à 10 m de haut pour éliminer les
perturbations causées par l’environnement immédiat.

En agro-météorologie, ces mesures sont effectuées à 2 m au-dessus du sol.


Ces mesures permettent d’avoir des informations sur les conditions de
vent dans l’environnement immédiat du poste d’observation et des
cultures.
La relation entre les vitesses à 10 m et à 2 m de haut se déduit de
l’équation suivante:

Avec à travers la relation:


Ou H représente la hauteur moyenne des plantes
Climat

L’évaporation 
elle s’estime par différentes méthodes utilisant divers types d’appareil:
les bacs d’évaporation (bac Colorado) permettent la mesure de la perte
en eau d’une nappe d’eau libre.

l’évaporométre de Piche mesure la perte en eau d’une colonne d’eau


obturée par une pastille de buvard, la mesure des variations de
l’humidité du sol en l’absence de drainage et sur sol nu.

L’humidité Atmosphérique
On considère un volume VA d’air humide à la température Ta et à la
pression PA. Il est constitué par le mélange de la masse ma d’air sec et de
la masse m w de vapeur d’eau.

Sa masse totale m A est donc : m A = ma + mw


Climat
On définit les paramètres suivants:
L’humidité spécifique:
Le rapport de mélange:
ou

L’humidité relative
Si l’on considère de l’air humide caractérisé par une tension de vapeur ea
et une température Ta , et si l’on appelle e(Ta ) la tension de vapeur
saturante à la température Ta ,

on définit l’humidité relative:

La température de rosée
C’est celle à laquelle il faut abaisser l’air humide, à pression constante,
pour que la tension de vapeur d’eau devienne saturante
Le déficit de saturation :
Climat

Les pluies et les saisons


Haïti est un pays tropical aux climats extrêmement variés : la
pluviométrie moyenne est de 550 mm par an à Gonaïves et de 2000 mm
aux Cayes, soit près de quatre fois plus.

Certaines régions sont très marquées par la sécheresse, caractère parfois


accentué par le déboisement de vastes zones et l’érosion.

Les alizés et la zone intertropicale de convergence


Plus ou moins à la verticale du soleil, se trouve une zone pluvieuse
correspondant au point de rencontre des alizés, vents caractéristiques
des régions tropicales qui se chargent d’humidité en parcourant les
surfaces maritimes.

Cette zone, appelée front intertropical (FIT), ou zone intertropicale de


convergence (ZIC), suit le soleil dans son voyage aller et retour entre les
deux tropiques.

Ainsi à Port-au-Prince les deux périodes les plus Pluvieuses


Climat

Les pluies de “nordé”


De décembre à février, un vent de secteur nord appelé “nordé” souffle du
continent nord-américain vers l’Amérique centrale et les Antilles.

Ce vent qui traduit l’intervention de l’air polaire se fait sentir


essentiellement dans la région Nord d’Haïti. Son approche donne lieu à
des brouillards et des pluies fines; son arrivée est marquée par le passage
de lignes de grains (perturbations pluvieuses).

NB : Ainsi, dans les régions du Nord et du Nord-Ouest, les mois de


novembre, décembre et janvier sont les plus pluvieux alors qu’ils
correspondent à la saison sèche dans le reste du pays.

NB: Haïti est affecté par la sécheresse à peu près une année sur cinq. Les
secteurs les moins pluvieux sont naturellement les plus touchés.
Climat
Les pluies orographiques ou effet de foehn
Explication du phénomène : les Vents véhiculent des masses d’air
humide souvent à la limite de l’instabilité.

Lorsqu’elles rencontrent un relief suffisamment élevé, ces masses d’air


subissent un refroidissement par élévation, ce qui provoque des
précipitations sur le versant “au vent”.
A l’inverse, la descente de l’air sous le vent entraîne son réchauffement
et donc la disparition rapide de la nébulosité et des précipitations.

NB - Les chaînes de montagne du pays sont globalement


perpendiculaires à la direction des vents et ainsi les empêchent
d’atteindre de la même manière toute les régions:
- Les versants exposés au vent et les sommets des massifs sont les plus
pluvieux, inversement,
- les versants sous le vent et les dépressions (vallées, bassins)
représentent les zones les plus sèches.

Quand il n’existe pas de montagnes suffisamment élevées pour


contraindre les vents à s’élever, il n’y a plus d’effet de foehn et les faibles
précipitations enregistrées ne créent pas d’opposition entre versants au
Climat

Les orages liés aux vents locaux, aux brises de mer


Le jour, la terre se réchauffe plus vite que la mer. L’air chaud s’élève,
créant un appel d’air en provenance de l’Océan : c’est la brise de mer qui
a une intensité maximale dans l’après-midi.

Ces brises, chargées d’humidité, provoquent dans les régions


montagneuses de l’intérieur du pays des orages locaux. Ces orages se
déclenchent en fin de journée, surtout durant les mois les plus chauds :
juillet et août.

Ces pluies d’été font le lien entre la saison pluvieuse d’avril-juin et celle
d’août novembre.

Ainsi, dans la région du Plateau-Central (en altitude) on n’observe que


deux saisons, très contrastées:
a- une grande saison pluvieuse du mois d’avril au mois d’octobre,
b- une saison sèche très marquée de cinq mois, de novembre à mars.
Climat
Les dépressions tropicales et les cyclones
Les dépressions tropicales
Elles sont des zones perturbées et classées selon la vitesse des vents en
dépression, tempêtes ou cyclones.

Leur passage en quelques heures provoque des précipitations dont


l’importance n’est pas liée directement à la vitesse des vents.

Les cyclones
Elles sont des événements plutôt accidentels. En Haïti, il en passe à peu
près un tous les cinq ans.

Leurs effets sont dévastateurs et certains d’entre eux, comme Allen qui a
ravagé le Sud-Ouest d’Haïti en août 1980, atteignent une intensité
exceptionnelle avec des vents de plus de 250 km/h.

Les plus célèbres sont Hazel (octobre 1954), Flora (octobre 1963) e,t Ines
(septembre 1966). Jeanne (2004), Anna (2008), Mathieuw (Octobre 2016).

La période des cyclones s’étend du mois d’août au mois d’octobre. Ils ne


touchent en général que le sud du pays.
Climat
Les mouvements de la terre autour du soleil
La terre décrit autour du soleil une ellipse presque circulaire dont il
occupe un des foyers. Cette ellipse est située dans un plan appelé plan de
l’écliptique.

L’axe de rotation de la terre fait un angle de 23°27’ avec la


perpendiculaire a ce plan.

L’intersection du plan de l’équateur avec le plan de l’écliptique définit la


ligne des équinoxes.

L’intersection de cette ligne avec l’orbite terrestre lors de l’équinoxe de


printemps, définit le point vernal ϒ qui est pris comme origine pour le
calcul des angles définissant la position relative du soleil par rapport a la
terre.
Climat

NB : Aphélie : Point de l'orbite d'une planète où elle est le plus loin du
soleil.

Périhélie : Point de l'orbite d'une planète où elle est le plus proche du


Climat
Les saisons
Saison 
une saison est une période de l’année qui observe une relative constance
du climat et de la température.

Ceci explique le découpage de l’année grossièrement en quatre saisons


atmosphériques : Printemps, été, automne, et hiver qui sont divisées en
longueur équivalence de trois mois.

Soit la période de temps approximative qui sépare un solstice d’un


équinoxe ou vice-versa.

Solstice : Temps où le soleil est le plus éloigné de l'équateur.

Solstice d'été: jour le plus long de l'année. Solstice d'hiver: jour


le plus court de l'année.

Équinoxe : Epoque de l'année où le soleil, passant à l'équateur, rend les


jours égaux aux nuits.
Climat

Couramment dans toutes les Antilles et particulièrement marqué à Port-


au-Prince et dans le sud du pays on a :
A. une grande saison sèche- du mois de novembre au mois de mars; la
zone intertropicale de convergence étant dans l’hémisphère sud.

B. une première saison des pluies du mois d’avril à la mi-juin


correspondant au passage du soleil au zénith.

C. une petite saison sèche centrée sur le mois de juillet; la TIC’ remontant
vers le nord jusqu’au tropique du Cancer.

D. une seconde saison des pluies qui s’étale entre août et octobre,
correspondant au retour de la ZIC vers l’équateur………….

Les deux périodes les plus pluvieuses correspondent approximativement


aux passages du soleil au zénith.

Ceci explique le découpage de l’année en quatre saisons, courant dans


toutes les mécanismes des pluies et de leur répartition.
Climat
Cause de variation du climat 
Le climat a varié fortement au cours de l'histoire de la Terre sous l'influence de
nombreux phénomènes astronomiques, géologiques, etc, et plus récemment sous
l'effet des activités humaines (réchauffement climatique).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Climat
Les facteurs du climat
- Facteurs cosmiques  Climat
Le plus important est la latitude‚ longueur du jour et variation
saisonnière.

- Facteurs géographiques
Répartition des terres et des mers, les courants marins, l’orientation des
masses continentales et les traits majeurs du relief, les caractéristiques
physiques des masses d’eau mineures, le relief terrestre et l’altitude qu’il
crée, la couverture végétale et les facteurs qui affectent les microclimats.

Échelle d’espace en climatologie


On définit en climatologie trois échelles d’espace qui sont imbriquées:

1. Le climat régional ou synoptique (100 km en zone de plaine et 10 km


en zone de montagne)

2. Le topoclimat (10 km en zone de plaine et 1 km en zone de montagne)

3. Le microclimat (100 m en zone de plaine et 10 m en zone de montagne)

Selon les conditions d’implantation d’une station météorologique, les


données recueillies sont représentatives soit du topoclimat soit du
Climat
Classification des climats
Avec l’inclinaison apparurent les premières classifications. La première
fut celle de Ptolémée qui distinguait 24 régions climatiques sur la surface
terrestre et se fondait sur l’augmentation graduelle de la durée du jour.

- La première classification moderne est l’œuvre du géographe français


Emmanuel de Martonne.

Classification des climats de KÖPPEN


La classification identifie 5 grands types climatiques. Or, Köppen
caractérise ces climats comme:
1- des climats tropicaux. Ils sont identifiés à l’aide de la lettre «A».
2- des climats secs. Ils sont identifiés à l’aide de la lettre «B».
3- des climats tempérés chauds. Ils sont identifiés à l’aide de la lettre «C».
4- des climats tempérés froids. Ils sont identifiés à l’aide de la lettre «D»
5- des climats polaires. Ils sont identifiés à l’aide de la lettre «E».

Selon cette dénomination, les lettres A, C et D font référence à des


températures et un certain niveau de précipitation, tandis que les lettres
D et E font référence à un manque de précipitation.
Par contre, pour ce qui est des régimes pluviométriques ou de la
deuxième lettre dans la terminologie de la classification, Köppen utilise 9
types de régimes pour compléter les types de climat.

Ainsi, la lettre «S» est identifié comme un climat de steppe,


la lettre «W» comme un climat désertique,
la lettre «F» comme un climat humide,
la lettre «w» par une saison sèche en hiver,
la lettre «s» par une saison sèche en été,
la lettre «m» par un climat de moussons
la lettre «M» pour identifier des précipitations abondantes et des hivers
doux sur le type de climat auquel il se rattache.

De plus, dans cette section, la classification caractérise à l’aide de la lettre


«T» et de la lettre «F» des températures moyennes du mois le plus chaud,
dans un premier lieu.

Il est important de comprendre la différence qu’il existe entre les lettres


majuscules et les lettres minuscules dans cette partie de la terminologie.

De cette façon, la classification peut identifier un climat de savane


tropical par les lettres «Aw» et un climat désertique avec les lettres «BW».
Climat

Selon le caractère de la lettre, il s’agit d’un climat désertique ou d’une


saison sèche en hiver.

Finalement, la troisième lettre de la terminologie de la classification


indique plus précisément les variations de température sur le territoire
du grand type climatique.

Ainsi, en utilisant les lettres de A à D, il est possible de déterminer s’il


s’agit de climat caractérisé comme un été ou comme un hiver.

De plus, avec les lettres H et K, il est possible de caractériser un temps


généralement plus neutre.

Ainsi, il peut s’agir d’un été chaud («a»), d’un été tempéré («b»), d’un été
court et frais («c»), d’un hiver très froid («d»), d’un temps sec et chaud
(«h») ou d’un temps sec et froid («k»).

Avec cette troisième lettre, il est maintenant possible de déterminer


l’essentiel des informations pour caractériser les différents types de
climat de la Terre.
Climat
Les approches d’étude du climat
– Méthode analytique (chaque élément pris isolément)
– Méthode des indices (combinaison d’éléments pour créer des indices
empiriques)
– Méthodes des combinaisons instantanées des indices (fréquences
journalières, les indices du temps et leur persistance)
– Méthode synoptique (influence de la situation synoptique)

Cependant, la notion de climat se rattache à un lieu précis et le climat


local est la seule réalité physique mesurable.
II - Organisation générale de la
II- Organisation biosphère
générale de la biosphère
La biosphère définition : elle est la région de la planète qui renferme
l’ensemble des êtres vivants et dans laquelle la vie est possible en
permanence.

Le mot « biosphère » aurait été créé par le géologue Eduard Suess en


1875.

elle est l'ensemble des organismes vivants et leurs milieux de vie, donc la
totalité des écosystèmes présents que ce soit dans la lithosphère,
l'hydrosphère et l'atmosphère.

La subdivision de la biosphère
La biosphère peut se subdiviser en trois compartiments de nature
physique différente:
1- La lithosphère: couches les plus superficiels de l’écorce terrestre, c’est
le milieu solide constitué par l’ensemble des continents émergés.

2- L’hydrosphère ou Océan mondial: milieu liquide qui recouvre les 7/10


de la surface planétaire.

3- L’atmosphère: couche gazeuse homogène qui enveloppe les deux


Organisation générale de la
biosphère

https://fr.wikipedia.org/wiki/Biosph%C3%A8re#/media/File:90_mile_beach.jpg

Les differents gaz de l’atmosphere


Organisation générale de la
biosphère
La hiérarchie de la
biosphère

https://fr.wikipedia.org/wiki/Biosph%C3%A8re#/media/File:%C3%89chelles_Vivant_g%C3%A8nes_biosph%C3%A8re.jpg
Organisation
Il se compose de plusieurs généraledont
"couches", de la chacune possède des
biosphère
caractéristiques propres liées à sa composition, sa pression et sa
température.

Elle constitue une enveloppe protectrice pour notre planète et, pour de
multiples raisons, elle y joue un rôle fondamental dans le maintien de la
Les couches
vie.
atmosphériques
Organisation générale de la
1- La Troposphère  biosphère
C’est la couche la plus basse, elle se trouve entre 0-15 km de hauteur,
c’est-à-dire celle dans laquelle nous vivons.

C’est aussi la plus dense. Sa température décroît de 6°C par kilomètre


d’altitude. C’est à ce niveau que volent les avions de ligne et
qu’interviennent les phénomènes météorologiques : vents, formation des
nuages, pluie, neige…

La limite supérieure de la troposphère se nomme la tropopause. Plus on


montre plus il fait froid.

2- La Stratosphère 
La zone de la stratosphère comprise entre 15 et 50 km d’altitude, elle à
moins de particule d’air elle est naturellement plus riche en ozone (O3)
que le reste de l’atmosphère : on la nomme "couche d’ozone".

En absorbant les rayons ultraviolets (UV) les plus violents émis par le
soleil, elle exerce une action protectrice sur les êtres vivants.

Cette absorption provoque une augmentation des températures avec


Organisation générale de la
biosphère
3- La Mésosphère 
Le terme provient du mot latin "mesos" qui signifie "au milieu". Elle se
trouve entre 50 et 80 km de hauteur, la pression de l’air devient très
faible, ce qui rend la transmission des sons extrêmement difficile.

Les températures décroissent à nouveau avec l’altitude. C’est le niveau le


plus froid dans l’atmosphère et peut atteindre moins de 80 oC au sommet.

4- La Thermosphère 
elle se situe entre 80 et 500 km de hauteur, il absorbe la plus part des
rayons du soleil et la température est très élevé, elle peut atteindre 1800o
C.

Les gaz de la thermosphère stoppent les particules très énergétiques (les


météorites) envoyées par le soleil. De ce fait, les températures
augmentent à nouveau avec l’altitude.

Lors des périodes d’activité solaire intense, c’est dans cette couche que
l’on peut observer les phénomènes lumineux extraordinaires que l’on
nomme "aurores boréales" au-dessus du pôle nord et "aurores australes"
Organisation générale de la
biosphère
5- L'Exosphère 
elle se situe au delà de 500 km de hauteur, on peut y mesurer la
température. C’est la couche la plus élevée de l’atmosphère.

Elle se dissipe peu à peu dans l’espace interplanétaire et l’air y devient


extrêmement rare.

Les ondes radio y sont réfléchies et beaucoup de satellites artificiels


gravitent autour de la Terre dans cette zone.

NB: Le maintien de la composition et des propriétés de chacune des


couches de l’atmosphère est un enjeu fondamental pour la survie de
l’humanité.

Une autre interprétation désigne la biosphère come l'analyse systémique


des phénomènes naturels.

La biosphère contient de grandes quantités d'éléments indispensables à


la vie tels que le carbone, l'azote, l'oxygène, l'eau a l’etat liquide, le
phosphore, le calcium, le potassium, la lumiere solaire‚ seul apport
Organisation générale de la
biosphère

Plusieurs facteurs dont deux sont primordiaux:
­ L’eau s’y rencontre en permanence à l’état liquide.
­ la lumière solaire = seul apport énergétique au système.

Le fonctionnement de la biosphère
Le fonctionnement de la biosphère est la résultante du fonctionnement
de tous les êtres vivants qui la composent.

Et il se manifeste par des transferts continuels de matière et d'énergie


entre le milieu physico-chimique ambiant et les organismes d'une part,
entre les organismes d'autre part.

Ces transferts correspondent à quelques grands mécanismes qui


caractérisent divers groupes fonctionnels entre lesquels se répartissent
les êtres vivants.
Organisation générale de la
Evolution de la géosphère et de la biosphère
biosphère
La présence d'eau liquide à la surface de notre planète fût la condition
sine qua non de l'apparition de la vie.

D'abord bactérienne, la vie s'organise lentement en cellules nucléées puis


en êtres pluricellulaires.

Il y a 540 millions d'années, tel un feu d'artifice, une formidable


explosion de la diversité des êtres vivants fait apparaître tous les grands
groupes actuels.

Jusqu'alors aquatique la vie envahit la terre ferme 200 millions d'années


plus tard. Puis les Insectes et les Vertébrés se lancent à la conquête des
airs.

Enfin le genre humain apparaît il y a seulement 3 millions d'années.


L'histoire de la vie n'est pas un long fleuve tranquille. Elle est ponctuée
de crises dont l'issue est imprévisible.

Les écosystèmes sont alors profondément perturbés. La plus grave a eu


lieu à la fin du permien et la dernière a vu disparaitre les Dinosaures.
Organisation générale de la
biosphère
Origine de l’Univers et de la Terre
Théorie de Big Bang : 13 Milliards d’années, Univers sous forme de
nuages de particules et de gaz.

Deux évidences essentiellement :


- Toutes les galaxies s’éloignent les unes des autres
- Existence d’un fond de radiation uniforme se propageant dans toutes
les directions

NB : Univers longtemps avant Terre

Formation du système solaire


Notre soleil et ses planètes se sont formés à partir de la nébuleuse
solaire (‘Solar nebula’) : un énorme nuage de particules et de gaz
provenant de l’explosion d’anciennes étoiles.

Par condensation sous l’effet des forces de la gravité, ces particules et


gaz formèrent le soleil et ses planètes, y compris la Terre, il y a 5
milliards d’années.
Organisation générale de la
biosphère

Département de biologie/ Filière svi – semestre 3/ Module m17


Organisation générale de la
Hypothèse de nébuleuse : soleil et planètes seraient formés par
biosphère
concrétion (additions progressives).

Formation de la Terre
Terre formée lors du processus de concrétion durant la condensation de
la nébuleuse solaire, la terre était au début homogène et croit par
concrétion, Avec le temps, stratification en fonction densité (noyau,
manteau et écorce).

La Terre montre une stratification en fonction des densités, avec noyaux


interne et externe, manteau et croûte.

Département de biologie/ Filière svi – semestre 3/ Module m17


Organisation générale de la
biosphère
Formation de l’hydrosphère
Comment se sont formés les océans ?
Cette vapeur d’eau existait dans l’atmosphère depuis longtemps mais les
fortes chaleurs ne permettaient pas sa condensation sous forme liquide.

Processus de ‘volcanic outgassing’ : les gaz y compris la vapeur d ’eau,


sont rejetés à la surface de la Terre par les activités volcaniques.

Avec le refroidissement de la Terre, vapeur d ’eau sous forme liquide,


collectée dans des bassins formant les premiers océans.

l’hypothèse ‘Volcanic outgassing’ : Elle est l’explication la plus acceptée


pour l’origine des océans.

Autre hypothèse: eau des océans proviendrait de comètes riches en glace


qui bombardaient la terre primitive ?
Organisation générale de la
biosphère

Département de biologie/ Filière svi – semestre 3/ Module m17 écologie


générale
L’atmosphère primitive formée par ‘outgassing’ était très différente que
Organisation générale de la
biosphère
Origine de la vie
Des scientifiques ont mené des expériences permettant de synthétiser
des molécules organiques sous des conditions qui seraient similaires à
celles de Terre et atmosphère primitives.

Les premières formes de vie ont apparu probablement dans les océans,
Les premiers fossiles de formes vivantes sont des bactéries primitives
trouvées dans des roches datant de 3,5 milliards d’années.

Qu’est qu’on entend par adaptation ? Elle est la faculté qu’on les êtres
vivants de se modifier leurs caractères de bases face à un changement du
milieu ambiant.

Dans ce cas elle permet la suivie de certaines espèces et leurs évolutions.

Qu’est qu’on entend par évolution des êtres vivants? Elle est la faculté
qu’on les êtres vivants de se transformer d’une espèce à une autre sous
l’influence de facteurs divers. Ex. évolution selon la sélection naturelle.
Organisation générale de la
biosphère
NB : différence entre Adaptation et évolution :
Adaptation : c’est la faculté qu’on les êtres vivants de se modifier tandis,
que l’évolution c’est l’étude des transformations qu’ont subit les êtres
vivants au cours des ères géologiques.

Quelles sont les différentes théories de l’évolution de la vie:


a. le Fixisme : créer par Carl Von Linée et Cuvier, avant le 18es –19es, ils
pensent que les espèces primitives crées se perpétuent sans subir de
changement profond.

b. le Transformisme : créer par Lamarck (1744-1828) : qui pensait que


tous les êtres vivants proviennent par transformation graduelle
d’organisme élémentaire à cause de l’influence du milieu et du besoin
selon la loi d’adaptation et la loi d’hérédité des caractères acquis.

En résumé pour lui changement de condition de vie= changement de


besoin et changement de forme = changement d’action.

Reprise par Darwin (1809) : pour lui il y a une transformation


progressive des espèces, une sévère élimination qui maintien le nombre
Organisation générale de la
biosphère
Reprise par Hugo de Vries (1900) : il constata que les caractères
nouveaux peuvent apparaitre brusquement et spontanément chez les
êtres et que ces caractères sont transmis héréditairement, c’est la théorie
de la mutation.

Pour lui l’évolution n’est pas lente et progressive comme supposaient


Lamarck et Darwin, elle procéderait par sauts, par marches d’escalier.

c. La théorie actuelle : Au début du 20es, grâce au développement de la


génétique, permet d’absorber le problème de la théorie actuelle de
l’évolution.

Dans cette théorie on conclut que les modifications se font au niveau des
molécules ADN (des mutations), et tous les êtres vivants ont de l’ADN.
Donc les mutations sont à l’origine des transformations.

NB : pour eux il y a une variation au sein d’une espèce et affirme que le
monde vivant s’évolue
Organisation générale de la
Les mouvements de labiosphère
terre autour du soleil
La terre décrit autour du soleil une ellipse presque circulaire dont il
occupe un des foyers. Cette ellipse est située dans un plan appelé : plan
de l’écliptique.

L’axe de rotation de la terre fait un angle de 23°27’ avec la


perpendiculaire a ce plan.

L’intersection du plan de l’équateur avec le plan de l’écliptique définit la


ligne des équinoxes.

L’intersection de cette ligne avec l’orbite terrestre lors de l’équinoxe de


printemps, définit le point vernal ϒ qui est pris comme origine pour le
calcul des angles définissant la position relative du soleil par rapport à la
terre.
Organisation générale de la
biosphère

NB : Aphélie : Point de l'orbite d'une planète où elle est le plus loin du
soleil.
Périhélie : Point de l'orbite d'une planète où elle est le plus proche du
soleil.

Solstice :Epoque de l'année où le soleil, passant à l'équateur, rend les


jours inégaux aux nuits.

Solstice d'été: jour le plus long de l'année.


Solstice d'hiver: jour le plus court de l'année.

Équinoxe : Epoque de l'année où le soleil, passant à l'équateur, rend les


Organisation générale de la
biosphère
Les saisons Organisation générale de la
Saison : une saison estbiosphère
une période de l’année qui observe une relative
constance du climat et de la température.

Ceci explique le découpage de l’année grossièrement en quatre saisons


atmosphériques : Printemps, été, automne, et hiver qui sont divisées en
longueur équivalence de trois mois.

Soit la période de temps approximative qui sépare un solstice d’un


équinoxe ou vice-versa.

N.B. Au cours du temps, les saisons peuvent être plus ou moins marquées
en fonction des variations de l'inclinaison de l'axe et des variations de
l'orbite terrestre.

Variation de l'inclinaison : ± 2º selon un cycle de 42,000 ans


Organisation générale de la
biosphère
Plus l'axe est incliné, plus les saisons sont marquées. Sans la lune, la
variation serait beaucoup plus marquée (probablement chaotique).

Variation de l'excentricité de l'orbite, cycle d'environ


100,000 ans.
Organisation générale de la
biosphère
Précession des équinoxes, cycle de 21,000
ans

La "date" des saisons change selon un cycle de 21,000 ans.


L'hiver sera plus rude s'il se produit au moment où la Terre est plus
éloignée du soleil.

L'été sera plus chaud s'il se produit au moment où la Terre est plus près
du soleil.
Organisation générale de la
biosphère
Actuellement, dans l'hémisphère Nord, on est en hiver quand la Terre est
du côté de l'orbite le plus rapproché du soleil. On est en été quand la
Terre est plus éloignée du soleil.
À cause de la précession,Organisation
dans 10,000générale de lase produira quand la
ans, l'hiver
Terre sera à son point lebiosphère
plus éloigné du soleil (en juillet).

Couramment dans toutes les Antilles et particulièrement marqué à Port-


au-Prince et dans le sud du pays on a :
A. une grande saison sèche- du mois de novembre au mois de mars; la
zone intertropicale de convergence étant dans l’hémisphère sud.

B. une première saison des pluies du mois d’avril à la mi-juin


correspondant au passage du soleil au zénith (Point du ciel situé à la
verticale de l'observateur).

C. une petite saison sèche centrée sur le mois de juillet; la TIC’ remontant
vers le nord jusqu’au tropique du Cancer.

D. une seconde saison des pluies qui s’étale entre août et octobre,
correspondant au retour de la ZIC vers l’équateur………….

Les deux périodes les plus pluvieuses correspondent approximativement


aux passages du soleil au zénith.

Ceci explique le découpage de l’année en quatre saisons, courant dans


Organisation générale de la
biosphère

Structure fonctionnelle
Organisation générale de la
biosphère
La structure fonctionnelle de la biosphère
Grâce à l'énergie lumineuse venue du Soleil, le dioxyde de carbone CO2,
en se combinant avec l'eau (H2O), donne naissance à des précurseurs
organiques à partir desquels s'élaborent, avec l'apport de divers sels
minéraux (et notamment de nitrates et de phosphates), toutes les
molécules complexes qui constituent la matière vivante.

On a donné le nom de producteurs à l'ensemble des végétaux


chlorophylliens qui assurent cette « matérialisation » de l'énergie du
rayonnement solaire en l'énergie chimique de substances organiques.

Les autres êtres vivants comme animaux, ne sont que des


transformateurs de cette matière organique ingèrent à leur profit et
utilisent à la faveur des réactions couplées de leur métabolisme.

Ce sont des consommateurs, parmi lesquels on a distingué des


herbivores consommateurs de végétaux, des carnivores consommateurs
d'autres animaux.

On réserve souvent le nom de décomposeurs aux micro-organismes,


quantitativement, leur rôle est prédominant dans le fonctionnement,
Organisation générale de la
biosphère

Exemple d'un écosystème

Composantes
Organisation générale de la
biosphère

https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9seau_trophique#/media/File:
Organisation générale de la
biosphère
Un réseau trophique 
Il est un ensemble de chaînes alimentaires reliées entre elles au sein d'un
écosystème et par lesquelles l'énergie et la biomasse circulent (échanges
d'éléments tels que le flux de carbone et d'azote entre les différents
niveaux de la chaîne alimentaire, échange de carbone entre les végétaux
autotrophes et les hétérotrophes).

Une chaîne alimentaire 


Elle est une suite d'êtres vivants de différents niveaux trophiques dans
laquelle chacun mange des organismes de niveau trophique inférieur
dans le but d'acquérir de l'énergie.

Le premier maillon d'une chaîne est toujours un organisme autotrophe.

Dans les mers et les océans, le phytoplancton assure ce rôle.

Dans les profondeurs abyssales où les rayons du soleil ne parviennent


pas, les bactéries thermophiles sont les premiers maillons de la chaîne.

Cependant, la chaîne photosynthétique y existe tout de même ; en effet


Organisation générale de la
Respiration aérobies chez les végétaux 
biosphère
Elle est de deux types : respiration et photosynthèse.

La photosynthèse Definition
elle vient du grec phōs « lumière » et sýnthesis « combinaison »)

Il est le processus bioénergétique qui permet à des organismes (comme


les bactéries photoautotrophes et les plantes autotrophes) de synthétiser
de la matière organique en utilisant l'énergie lumineuse.

Processus de la photosynthèse 
Elle s’effectue en deux phases : Elle inspire du CO2 atmosphérique, reçoit
la lumière du soleil (énergie thermique) puis absorbe de l’eau et des
éléments du sol par ces racines, pour expirer de l’O 2 en produisant un
sucre (photosynthestats).

Cette type de respiration est assuré par des protéines appelées centres
réactionnels qui contiennent des pigments photosynthétiques appelés
chlorophylles qu’ont trouvent dans les chloroplastes l’intérieur des
membranes thylacoïdes présents essentiellement dans les feuilles, et
s’effectue uniquement le jour.
Organisation générale de la
biosphère

http://soutien67.free.fr/svt/vegetaux/
Organisation générale de la
biosphère
Rôle de la photosynthèse
La photosynthèse a pour but de créer de l'énergie (sous forme de glucide
(photosynthestat) à partir de l'énergie lumineuse provenant du soleil.

Les organismes qui utilisent le mécanisme de photosynthèse sont


autotrophes car ils fabriquent des matières organiques à partir de
matières inorganiques.

Mécanisme de la photosynthèse
L'énergie solaire est utilisée pour oxyder l'eau et réduire le gaz
carbonique afin de synthétiser des substances organiques (glucides). Ce
phénomène a lieu dans les choloroplastes, un organite spécifique des
plantes, au niveau des membranes des thylacoïdes où se situent les
photosystèmes I et II et les cytochromes.
Organisation générale de la
biosphère

Bilan énergétique de la photosynthèse


Il faut six molécules de dioxyde de carbone et six molécules d'eau et 12
molecules d’oxygene pour synthétiser une molécule de glucose, relâchant
six molécules de dioxygène, grâce à l'énergie lumineuse.

6 CO2 + 6 H2O + énergie lumineuse → C 6H12O 6 (glucose) + 6O 2

Mais ce bilan est en fait décomposé en deux étapes successives :


• les réactions photochimiques (phase claire) : 12 H2O + lumière → 6O 2
+ énergie chimique (24 H) .

• le cycle de Calvin (phase sombre) : 6 CO2 + énergie chimique (24 H) →


C6H12O6 + 6 H2O.
Organisation générale de la
biosphère
La niche écologique 
Elle est un des concepts théoriques de l'écologie. Il traduit à la fois :
la « position » occupée par un organisme, une population ou plus
généralement une espèce dans un écosystème.

la somme des conditions nécessaires à une population viable de cet


organisme.

La description d'une telle « niche » (ou « enveloppe écologique ») se fait


sur la base de deux types de paramètres :

des paramètres physico-chimiques caractérisant les milieux où évolue


l'organisme (et parfois significativement modifiés par cet organisme).

des paramètres biologiques, incluant les relations avec les espèces


avoisinantes et la modification de l'habitat par l'organisme et la
communauté d'espèces dans laquelle il s'inscrit (interactions durables).
Organisation générale de la
biosphère
Le Milieu de la population
Le lieu où la population vit réellement, c'est-à-dire où elle remplit
entièrement ses fonctions dont la croissance et la reproduction. A ne pas
donc confondre avec n’importe quel autre lieu.

Les Synonymes du milieu de la population


l’environnement - l’habitat et - le biotope. A vrai dire, ces trois mots sont
des pseudos synonymes car ils n’ont pas les mêmes sens.

1. Environnement 
Il désigne le milieu de la population en considérant simplement son
cadre général.

Il veut donc dire que le milieu de la population est le milieu terrestre ou


le milieu aquatique, par exemples.

Il est vague par ce qu’il ne précise pas la localité ni la parcelle dans la


localité où on peut trouver la population dans le cadre général. De ce fait,
il n’est pas souvent en écologie.
Organisation générale de la
biosphère
2. Habitat 
Il désigne le milieu de la population en considérant la localité dans le
cadre général.

Il veut dire, par exemple, le milieu de la population est la forêt des pins
dans le milieu terrestre ou le lac Azeui dans le milieu aquatique.

Mais, il reste aussi vague car il ne précise pas dans quelle parcelle dans
cette forêt ou dans ce lac se trouve la population.

De ce fait, il est aussi rarement utilisé en écologie.

3. Biotope 
Il désigne le milieu de la population en considérant la parcelle dans la
localité du cadre général.

Il veut donc dire, par exemple, le milieu de la population est le fond


roché dans le lac azeui.

Il est donc précis par rapport aux deux précédents. C’est à cause de cette
précision élevée qu’il est souvent utilisé en écologie pour désigner le
Organisation générale de la
biosphère
D’ailleurs, il est dérivé des deux mots grecs, à savoir : bios qui signifie
« vie » et topis qui signifie « maison ».

Autrement dit, il désigne la maison de la population.

En plus, il existe deux autres différences entre ces trois mots :


il s’agit de différences au point de vue taille et au point de vue
intégration. Ainsi, au point de vue taille, le biotope est plus petit que
l’habitat et l’habitat, plus petit que l’environnement.

Au point de vue intégration, le biotope est donc intégré dans l’habitat


et l’habitat intégré dans l’environnement.

Par exemple : Environnement Habitat Biotope


Organisation générale de la
biosphère

Environnement

Habitat

Biotope
III - Structure des biocénoses et des
Structureécosystèmes
des biocénoses et des écosystèmes
Biocénose 
Le terme de « biocénose » a été introduit dans le langage scientifique en
1877 par le biologiste allemand Möbius, à propos de l'étude des bancs
d'huîtres, auxquels de nombreux organismes se trouvent associés.

Définition Biocénose 
une biocénose est « un groupement d'êtres vivants dont la composition,
le nombre des espèces et celui des individus reflète certaines conditions
moyennes du milieu ces êtres sont liés par une dépendance réciproque »..
.

Elle est une association des êtres vivants peuplant un espace défini et de
leur substratum.

En écologie, la biocénose (ou biocœnose) est l'ensemble des êtres vivants


coexistant dans un espace écologique donné, plus leurs organisations et
interactions

Biotope 
Le mot biotope signifie « lieu de vie » milieu d'accueil de la biocénose
III - Structure des biocénoses et des
écosystèmes

NB : le biotope et la biocénose forment un écosystème.

Les différentes branches de la biocénose :
1­ La phytocénose : qui regroupe les espèces végétales.
2­ La zoocénose : qui regroupe les espèces animales.

3­ La microcénose : qui regroupe les microorganismes.
4­ La mycocénose : qui regroupe les champignons,

5­ La pédocénose : qui désigne la biocénose du sol.
6­ L’agrobiocénose : qui désigne les terres agricoles cultivées constituent un
écosystème particulier (l'agrosystème).

Biotope 
En écologie, un biotope est un type de lieu de vie défini par des
caractéristiques physiques et chimiques déterminées relativement uniformes.

Ce milieu héberge un ensemble de formes de vie composant la biocénose :


flore, faune, fonge (champignons), et des populations de micro­organismes.
Structure des biocénoses et des
La notion d’écosystème écosystèmes
Au cœur de l’écosystème il ya la photosynthèse qui se réalise par les
végétaux photosynthétique qui produisent de la biomasse (matière
organique) á partir d’un approvisionnement de matière minéral ex : Co 2
et du solaire sous forme de lumière.

NB : la photosynthèse est la base de toutes les chaines alimentaires.

NB : donc il y a un flux des êtres vivants vers le contenu minéral de cet
écosystème par contre il y a un recyclage permanant de la matière et de
l’énergie…

C'est-à-dire on a un rentré d’énergie dans la biocénose par la


photosynthèse et un recyclage par la décomposition de matières vers le
contenu minérale.

Et la respiration qui s’effectue par les animaux et les végétaux qui


correspondent á un flux de matière minéral en échange entre
l’atmosphère (condition physico chimiques) et la biocénose.
Structure des biocénoses et des
écosystèmes
Les écosystèmes existent à différentes échelles :
1- dans notre environnement proche : une mare, une forêt, un champ
de mais, une ville, un bord de mer etc.

2- à l’échelle de la planète : un désert, une savane, une forêt tropicale,


etc.

Doc 2 : Ecosystème marais. Doc 1 : Ecosystème ville
Structure des biocénoses et des
NB : Chaqueécosystèmes
écosystème est habité par des espèces animales et/ou
végétales.

Elles vont établir des relations entre elles : chaîne alimentaire, habitat. Un
équilibre s'installe.

La disparition d'une seule des espèces peut conduire au déséquilibre de


l'écosystème.

Par exemple : si une espèce prédatrice disparaît, la chaîne alimentaire est


modifiée et peut conduire à la disparition d’un plus grand nombre d’espèces ou
à l'émergence d'espèces minoritaires.

Dans tous les cas, toute modification d'un écosystème, menace l’ensemble
des espèces vivant dans cet écosystème.

On verra que les changements climatiques et l’action de l’Homme peuvent


venir perturber cet équilibre et donc conduire à la disparition d'espèces.
Structure des biocénoses et des
écosystèmes
La biodiversité 
elle a été définie par la Convention sur la Diversité Biologique (CDB) au
Sommet de Rio en 1992 comme étant :

"La variabilité des organismes vivants de toute origine y compris, entre


autres, les écosystèmes terrestres, marins et autres écosystèmes
aquatiques .

Autres définitions de la biodiversité :


A) C’est « la totalité des gènes, espèces et écosystèmes d’une région du
monde » (Stratégie sur la biodiversité mondiale).

B) C’est « la variabilité totale de la vie sur terre », c’est-à-dire « la


diversité et la variabilité des plantes, animaux, micro-organismes et les
écosystèmes dans lesquels elles sont constatées (Global Diversity
Assessment).

C) La biodiversité désigne « le nombre, l’abondance, la composition, la


distribution spatiale et les interactions des génotypes, des populations,
des espèces, des types fonctionnels et des traits, ainsi que des unités de
Structure des biocénoses et des
écosystèmes

Cette notion qui paraît très globale se définit aujourd’hui non seulement
par une approche scientifique, mais aussi par un concept qui inclut
d’autres valeurs, qu’elles soient culturelles, morales ou esthétiques.

Les scientifiques voient en elle une dynamique avec pour moteur les
interactions avec les milieux qui évoluent.

La biodiversité se définit alors en trois niveaux:


1- la diversité des écosystèmes ou diversité écologique.

2- la diversité spécifique qui représente la diversité des espèces, qu’elles


soient animales, végétales ou celle du monde des bactéries.

3- la diversité génétique au sein d’une même espèce.

Estimation des êtres vivants : En 2009 on dénombrait environ 1,9


million d’espèces dans le monde et on estimait le nombre total d’espèces
entre 5 et 50 millions.
Structure des biocénoses et des
écosystèmes
1- La biodiversité des écosystèmes
Un écosystème 
Un écosystème est un système composé : d'un milieu de vie (biotope)
défini par des caractéristiques physiques (luminosité, température,
matière etc…) et des êtres vivants (biosenause) ainsi que toutes les
interactions existantes entre eux.

Biodiversité des écosystèmes 
l’existence de systèmes complexes entre milieux de vie et  organismes
vivants à la surface de la Terre permet de maintenir les populations en
équilibre.

Si ces écosystèmes sont perturbés, les espèces qui les habitent sont elles
aussi perturbées et potentiellement menacées d'extinction.
Structure des biocénoses et des
écosystèmes
Tout écosystème est constitué de composantes physiques et de
composantes biologiques
composantes physiques : (BIOTOPE ):
Elles sont des facteurs abiotiques Ex. minéraux du sol, air, température.

par exemple ensoleillement du milieu (l’énergie solaire va parvenir


jusqu’au êtres vivant et fournie lumière et chaleur), humidité
(hydrologie) (fleuve mer etc.)

tout apport d’eau qui a dans le milieu et toutes les autres conditions
physico chimiques, notamment la topographie (l’allure géologique du
milieu)

le contenu minéral qu’on trouve dans le sol et la roche mère (fournie le


contenu minéral), pH du sol, vent, feu, inondations, etc.

NB : tout facteur physique pouvant limiter la survie d'une espèce dans un
milieu donné (Facteur limitant).
Structure des biocénoses et des
écosystèmes
composante biologique : COMMUNAUTÉ (ou biocénose) :
Elle est l’ensemble des espèces qui occupent un endroit particulier et les
diverses interactions entre ces espèces.

Ex. autres individus de l'espèce (densité, rapport sociaux), prédateurs,


parasites, compétiteurs, etc. Biocénose : (du peuplement macro et
microcosmiques).

NB : Le biotope détermine le type de communauté pouvant survivre dans


un milieu donné. Inversement, la communauté a un effet sur le biotope.

NB : La vie modifie le milieu physique. Le milieu physique modifie la vie.


Ex. Végétation modifie les caractéristiques du sol, la circulation de l'eau,
l'intensité du vent, l'ensoleillement au sol, la composition de
l'atmosphère.
Structure des biocénoses et des
La Convention sur la diversité biologique (CDB) :
écosystèmes
La CBD, adoptée en Mai 1992, est rentrée en vigueur le 29 Décembre 1993
et est ratifiée par plus de 190 pays (2008).

La Conférence des parties a eu lieu à Curitiba, Brésil : où la nouvelle


phase de la mise en oeuvre de la CDB a été adoptée.

Cette conférence visait à augmenter au niveau national la coordination


avec les autres conventions, institutions et processus reliés à la
biodiversité afin de favoriser la prise en compte de celle-ci dans le
développement du pays concerné.

Ceci intègre l’aménagement du territoire et les secteurs économiques. La


conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique doivent
faire partie intégrante des plans, politiques et pratiques de tous les
secteurs économiques et sociaux de la société.
Structure des biocénoses et des
écosystèmes
Inspirée par l’engagement croissant de la communauté internationale au
développement durable, la CDB représente un pas franchi par la
communauté internationale vers la conservation de la diversité
biologique, l’utilisation durable de ses éléments

et le partage équitable des avantages découlant de l’exploitation des


ressources génétiques. Elle s’articule autour des quatre principes clé
suivants :

-Les quatre principes de base de la CDB :


1) La gestion des écosystèmes requiert une compréhension détaillée de
leur condition actuelle et de leur mode de fonctionnement.

Il faut donc poursuivre les recherches dont les enseignements pourront


permettre de s’adapter à l’évolution des conditions.

2) Il est essentiel d’entamer des discussions publiques sur les objectifs, les
moyens et les compromis nécessaires au développement des outils
indispensables à cette conservation.
Structure des biocénoses et des
écosystèmes
3) Il faut reconnaître la valeur des services écosystémiques. Il peut être difficile,
d’un point de vue politique, de retirer les subventions et d’attribuer une valeur
explicite aux services écosystémiques, mais cela peut aider à la promotion d’un
usage efficace et durable des ressources.

4) Il faut impliquer les populations locales dans la gestion des écosystèmes. Ce


sont souvent les gestionnaires les plus prudents. Leur implication peut favoriser
les mesures plus efficaces et engendrer une répartition équitable des bénéfices et
des coûts d’usage des écosystèmes.

-Repères sur la biodiversité


1) La biodiversité, caractéristique principale des gènes, espèces et écosystèmes
est la condition même de leur existence.

La perte d’une seule espèce peut avoir des conséquences imprévisibles sur les
autres composantes de la biodiversité. Ceci est d’autant vrai pour les espèces
dites clé de voûte.

2) Par contraste avec la Biodiversité, la Nature englobe tous les phénomènes du


monde physique, depuis la création de l’univers à partir du fameux big-bang, il y
a 12 à 14 Milliards d’années.
Structure des biocénoses et des
écosystèmes
3) Millenium Ecosystem Assessment (MEA) : Étude scientifique (étendue sur une
durée de quatre ans) lancée par l’ONU pour évaluer le statut et l’évolution des
écosystèmes.

Sa principale conclusion a été que : les services fournis par les écosystèmes se
dégradent suite aux activités humaines.

4) Il pourrait y avoir environ entre 15 millions et 100 millions d’espèces dans le


monde dont seulement 1.8 millions ont été formellement décrites.

5) D’ici la fin du 21ème siècle, les changements climatiques et leurs impacts


pourraient devenir la cause principale de la perte de la biodiversité et de
changements dans les services fournis par les écosystèmes.

Ainsi, d’ici 2050, la forêt tropicale de l’Amazonie pourrait être remplacée par la
savane (ONU). 16 à 22% des variétés sauvages de certaines légumineuses comme
la dolique (une espèce voisine du haricot), l’arachide et la pomme de terre
pourraient disparaître d’ici 2055 à cause des changements climatiques.

Par ailleurs, si la température du globe excède de 1.5 à 2.5 0C, 20% à 30% des
espèces végétales et animales existantes pourraient faire face à un risque
d’extinction.
6) Extinction d’espèces à l’échelle du globe : sur les 7616 races de bétail
domestiquées, 690 sont considérées comme éteintes et 1491 (20%) des 6926 races
restantes sont dites à risques ; des 10,000 espèces de blé utilisées en Chine en
1949, seulement 1,000 étaient encore utilisées dans les années 1970 ; 35 des 90
espèces de pomme de terre du Pérou sont éteintes et les variétés indigènes d’orge
en Éthiopie sont près de l’extinction ;
7) La liste Rouge des espèces menacées établies par l’Union mondiale pour la
nature (UICN) est reconnue comme le document de référence le plus complet
détaillant le statut de conservation des espèces animales et végétales dans le
monde. Entre 2000 et 2004, le nombre des espèces couvertes a doublé (Jacquet et
Tubiana, 2008). Elle constitue un inventaire mondial de l’état de conservation
globale des espèces et évalue le risque d’extinction des espèces. Selon cette liste :
784 espèces sont officiellement déclarées éteintes ; 65 existent en captivité ou en
culture ; et 16119 sont aujourd’hui déclarées menacées (sur un total étudié de
40177).
8) L’émergence des pays en croissance rapide (Brésil, Chine, Inde) a fortement
contribué à la détérioration de l’environnement et de la biodiversité.-
9) 6 millions d’hectares de forêts primaires se perdent annuellement.
10) Entre 20 et 50% de 9 des 14 biomes mondiaux ont été transformés en terres
cultivables.
11) Au cours des 20 dernières années, 35% des mangroves du monde ont disparu,
20% des récifs de corail ont été détruits et 20% dégradés. Plus près de nous, dans
la Caraïbe, le couvert corallien est passé de 50% à 10% au cours des trois
dernières décennies.
12) En termes de gestion conservatoire de la biodiversité, la conservation dans
leur état naturel des forêts importe plus que de les remplacer par des plantations
systématiques.
13) La gestion durable d’un écosystème se traduit dans l’ensemble par de plus
grands avantages que la conversion des écosystèmes. Par exemple, la valeur des
mangroves intactes est estimée à 300,000 US $ / km de côte pour les services de
protection contre les tempêtes et de contrôle des inondations qu’elles fournissent.
14) On estime que les zones humides ont une valeur économique de US $ 6000/
hectare associée à la réduction des dommages d’inondation et à la fourniture
d’autres services écosystémiques.
NB : La diversité biologique ou biodiversité se décrit dans le temps et dans
l’espace. Tous les milieux sont concernés et la biosphère depuis le
commencement de la vie n’a cessé de se complexifier, de voir des espèces
disparaître et d’autres apparaître ou évoluer, et elle recèle encore sa part de
Structure des biocénoses et des
écosystèmes
2­ La biodiversité des espèces (ou spécifique)
On définit une espèce comme un ensemble d’individus capables de se
reproduire entre eux et de donner naissance à des descendances fertiles entre
eux.

Sur le plan des mesures la biodiversité (spécifique, s’entend) a


traditionnellement été définie dans les termes de deux (2) paramètres clé
:
1-la richesse spécifique
2- l’équitabilité spécifique.

la survie d'une espèce dépend de celle des autres espèces  avec lesquelles


elle interagit au sein d'un écosystème.

Plus la biodiversité est riche, plus les espèces peuvent faire face


aux perturbations.

La biodiversité des espèces peut être soit:
a. Interspécifique (entre les espèces)
b. Intraspécifique (au sein d'une même espèce)
Structure des biocénoses et des
écosystèmes
Grâce à cette classification classique, les espèces ont pu être regroupées : Règne,
Embranchement, Classe, Ordre, Famille, Genre, Espèce.
Structure des biocénoses et des
écosystèmes
Le tableau ci­après rend compte de la répartition des espèces connues dans
différents groupes.
Structure des biocénoses et des
écosystèmes
NB : Parmi les animaux, on constate que les arthropodes et notamment
les insectes sont les plus représentés suivi des mollusques.

A noter que les vertébrés ne représentent que 2,8% des espèces vivantes


recensées sur la Terre.

NB : De manière générale, au sein d'un écosystème on évalue la biodiversité


spécifique en comptant le nombre d'espèces par unité de surface.

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