Acinetobacter - Antibiogramme PDF

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Biologie médicale
[90-05-0010]

Acinetobacter : antibiogramme

Marie-Laure Joly-Guillou : Docteur, maître de conférence universitaire, praticien hospitalier


hôpital Louis Mourier, 178, rue des Renouilliers, 92701 C olombes France

Résumé
Depuis les premières études concernant les infections à Acinetobacter dans les années 1960, une augmentation considérable des publications concernant les
problèmes épidémiologiques et la résistance aux antibiotiques a pu être observée. Acinetobacter a la particularité d'avoir développé des mécanismes de
résistance multiples parallèlement à l'introduction de nouvelles molécules d'antibiotiques en thérapeutique. Ces mécanismes de résistance concernent
essentiellement les céphalosporines de troisième génération (céphalosporinases hyperproduites, oxacillinases), les pénicillines à large spectre (pénicillinases
types TEM et CARB), les carbapénèmes (imipénémases, oxacillinases), les fluoroquinolones (mutations de l'ADN gyrase), les aminosides (enzymes
d'inactivation). Les problèmes thérapeutiques qui en résultent sont importants, particulièrement dans les unités de soins intensifs où les patients fragilisés
par des procédures invasives, représentent des sujets à risque d'acquisition et d'infection à Acinetobacter.

© 2004 Elsevier SAS. Tous droits réservés.

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INTRODUCTION

Les souches sauvages d'Acinetobacter sont naturellement résistantes à la pénicilline G. Dans les années 1970, les Acinetobacter étaient sensibles à la majorité
des autres antibiotiques : bêta-lactamines, aminosides, tétracyclines, quinolones, etc. Aujourd'hui, Acinetobacter baumannii est considéré comme l'un des
bacilles à Gram négatif les plus résistants à l'ensemble des antibiotiques. Les infections nosocomiales à Acinetobacter posent d'importants problèmes
thérapeutiques car la capacité de cette bactérie à cumuler des mécanismes de résistance aux antibiotiques la rend difficile à éradiquer d'un foyer infectieux
[1]. L'évolution de cette résistance a été spectaculaire au cours des 30 dernières années. Au fur et à mesure de l'introduction sur le marché de nouvelles

molécules, les taux de résistance aux antibiotiques ont rapidement augmenté, montrant le fort pouvoir d'adaptation de cette bactérie [17].

La souche sauvage est sensible à toutes les bêta-lactamines à l'exception


de pénicilline G et mécillinam.
Résistance ou faible activité de triméthoprime, fosfomycine, acide
pipémidique et norfloxacine

Ce phénotype sauvage est trouvé chez les Acinetobacter non baumannii (30-50 %) et très rarement parmi l'espèce baumannii (< 1 % des souches).

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CONDITIONS GÉNÉRALES DE DÉTERMINATION DE LA SENSIBILITÉ AUX ANTIBIOTIQUES

Acinetobacter est une bactérie aérobie stricte. L'antibiogramme en milieu gélosé de Mueller-Hinton incubé à 37 °C en aérobiose 18-24 heures est le mieux
adapté à cette bactérie. En milieu liquide il doit être agité en raison de sa multiplication préférentielle en surface (formation d'un voile). Sa facilité de
croissance sur Mueller-Hinton en milieu aérobie donne souvent des inocula trop riches.

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ACTIVITÉ DES BÊTA-LACTAMINES

Introduction
Les bêta-lactamines, marqueurs des mécanismes de résistance, et efficaces dans le traitement des infections à Acinetobacter, figurent dans le tableau I.

Ce sont des antibiotiques bactéricides temps-dépendants, avec une bactéricidie qui ne dépasse pas 3-4 log CFU [7].

Le sulbactam, inhibiteur de bêta-lactamase, possède une activité intrinsèque sur Acinetobacter, ce qui lui permet de figurer parmi les bêta-lactamines actives
sur ce germe [7].

Mécanismes de résistance aux bêta-lactamines

Résistance acquise aux bêta-lactamines par inactivation enzymatique

Céphalosporinases chromosomiques

Acinetobacter peut exprimer, avec un niveau de production variable, une bêta-lactamase de type céphalosporinase susceptible d'inactiver les aminopénicillines
et les céphalosporines de première et deuxième génération. Cette céphalosporinase reste controversée quant à son inductibilité. La population de souches
produisant cette céphalosporinase constitue la principale population « sensible » parmi les Acinetobacter baumannii.

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Production d'une céphalosporinase à bas niveau, sans caractère d'inductibilité (fig 1)

inactivation de : amoxicilline, amoxicilline + acide clavulanique, céfalotine, céfamandole, céfoxitine, céfopérazone,


inactivation partielle de : aztreonam, moxalactam

La production de céphalosporinase peut se faire à haut niveau.

Mutant hyperproducteur de céphalosporinase chromosomique (fig 2 et 3).

Quatre types de céphalosporinase ont été décrits chez Acinetobacter avec des pI allant de 7.3 à 8.8 : ACE-1 et ACE-2 chez Acinetobacter baumannii; ACE-1,
ACE-3 et ACE-4 chez Acinetobacter junii et Acinetobacter Iwoffii. Plus récemment, trois types de céphalosporinase ont été caractérisés chez Acinetobacter
baumannii et Acinetobacter lwoffii; elles présentent des caractéristiques communes avec le groupe 1 des bêta-lactamases des bacilles à Gram négatif et se
différencient des ACE par des particularités physicochimiques [11]. Ce mécanisme de résistance est observé chez plus de 70 % des isolats cliniques
d'Acinetobacter baumannii.

Décrit depuis 1980.


Fréquence : environ 70 % des souches.
Haut niveau de production mais CMI variables selon le type de céphalosporinase et le niveau de l'enzyme produite (CMI x de 4 à 20 fois).

Ils inactivent :

céphalosporines de 1e re , 2e , 3e génération,
aminopénicillines,
uréidopénicillines,
plus ou moins la ticarcilline,
protection de l'imipénème et du sulbactam.

Pénicillinases plasmidiques

Différentes pénicillinases de type plasmidique ont été caractérisées : le type TEM-1 (pI 5.4), le plus fréquent, est retrouvé chez 50 à 60 % des souches
d'Acinetobacter baumannii et a été également identifié chez quelques souches d'Acinetobacter non baumannii; le type TEM-2 (pI 5.6) et le type CARB 5 (pI 6.3)
sont moins fréquemment isolés (de 3-5 % et 5-11 % respectivement). En 1997, une nouvelle pénicillinase dérivée des oxacillinases (OXA 21) de pI 7,0 et dont
le gène est situé sur un intégron, a été décrite chez Acinetobacter baumannii [1, 19].

Fréquence des pénicillinases plasmidiques, environ 40 % des souches.


Haut niveau de production : constitutives.

Elles inactivent :

aminopénicillines,
ticarcilline (CMI x 20 à 100),
pipéracilline (CMI x 20),
sulbactam (CMI x 4),
céphalosporines de 1re génération.

Activité des inhibiteurs (tableau I)

Action relative des inhibiteurs (acide clavulanique, tazobactam et sulbactam) comme inhibiteurs.

Action des inhibiteurs comme bêta-lactamine à part entière (activité intrinsèque).

Pour le test d'antibiogramme : choisir ticarcilline-acide clavulanique, et pipéracilline-tazobactam et sulbactam.

Il n'y a pas lieu de corriger les interprétations déduites des diamètres ou des CMI.

Résistance à l'imipénème

Mécanismes récents de faible fréquence (fig 4) -- > Résistance limitée en France à 5 %.

Mais impact fort du fait des implications épidémiques et parce que l' imipénème est le traitement de référence des infections à Acinetobacter.

Plusieurs types d'enzymes ont été décrits (tableau II). Les plus fréquents sont : ARI-1 (OXA-23) et ARI-2. Le transfert de la résistance à l'imipénème à été
obtenu à partir de la souche initiale chez Acinetobacter junii et a permis de mettre en évidence le caractère plasmidique de cette résistance. Ces enzymes
n'ont pas les caractéristiques des métalloenzymes classiquement décrites dans la résistance à l'imipénème [10, 14]. Une métalloenzyme a cependant été
décrite chez une souche d'Acinetobacter baumannii isolée d'hémocultures. La souche était résistante à l'imipénème et à toutes les céphalosporines. L'activité
enzymatique était inhibée par l'éthylène diamine tétra-acétique (EDTA) mais pas par l'acide clavulanique [12].

Deux bêta-lactamases de classe D (OXA 24) et une IMP-2 ont été impliquées dans la résistance à toutes les bêta-lactamines, y compris l'imipénème (tableau
II).

La diminution de l'expression d'une protéine de membrane externe (33-36 LDA) ainsi qu'une modification de la cible ont été également mises en cause dans
la résistance à l'imipénème [2, 3].

Pénicillinases à large spectre

Un cas français

En 1989, une souche productrice d'une bêta-lactamase à spectre élargi a été isolée. Elle présentait toutes les caractéristiques d'une pénicillinase à très large
spectre (BLSE) avec un pI à 7.7. L'absence de céphalosporinase et les profils de substrat confirmaient cette activité enzymatique qui s'est révélée très
instable et n'a pu être transférée [6].

Épidémie en Turquie (PER-1)

La souche responsable de l'épidémie hébergeait un gène responsable de la production d'une enzyme de pI 5.3. Le séquençage du gène obtenu dans un
produit de 925 pb était compatible avec la bêta-lactamase à spectre étendu type PER-1. Une nouvelle bêta-lactamase à spectre étendu de classe A ou 2e
non dérivée de TEM [18] (tableau III).

Résistance non enzymatique aux bêta-lactamines


Acinetobacter présente une imperméabilité naturelle liée à la fois à la diminution de la taille des pores et à une quantité limitée de porines produites. Une
modification de la perméabilité membranaire peut être observée chez les souches qui présentent une modification de la structure du lipopolysaccharide. Les
diamètres d'inhibition vis-à-vis des bêta-lactamines sont alors très diminués. Ces souches représentent 3 à 5 % des souches isolées chez lesquelles aucune
bêta-lactamase n'est mise en évidence [13].

Aucun mécanisme d'efflux n'a à ce jour pu être mis en évidence.

Phénotypes de résistance aux bêta-lactamines


Chez Acinetobacter, les mécanismes de résistance peuvent être évoqués par l'étude des phénotypes de résistance à la lecture de l'antibiogramme. Ils sont
montrés dans le tableau IV. Un arbre décisionnel est montré figure 5.

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ACTIVITÉ DES AMINOSIDES

Introduction
Les aminosides, lorsqu'ils sont actifs, ont une excellente activité bactéricide sur Acinetobacter et une bonne synergie avec les bêta-lactamines. Depuis une
vingtaine d'années les souches sensibles aux aminosides sont de moins en moins nombreuses. Dès 1995, en France comme en Europe ou aux États-Unis, 80
% des souches d'Acinetobacter baumannii sont résistantes à au moins un des cinq principaux aminosides utilisés en pratique médicale courante (gentamicine,
tobramycine, nétilmicine, amikacine ou isépamicine).

Les fréquences de sensibilité des Acinetobacter aux aminosides figurent sur le tableau V (valeurs extrêmes publiées) [1, 16].

Mécanismes de résistance
La résistance aux aminosides est essentiellement due à l'acquisition de plasmides ou de transposons responsables de la production d'enzymes modificatrices
[16]
.

Les Acinetobacter produisent fréquemment plusieurs enzymes (75 % des souches produisent au moins deux types d'enzymes d'inactivation [tableau V]) :

les acétylases : AAC (3), AAC (6');


les adénylases : ANT(2);
les phosphorylases APH (3') : la phosphorylase APH (3') de type VI isolée pour la première fois en 1983 chez Acinetobacter, est aujourd'hui
largement répandue dans cette espèce (près de 50 % des souches) alors que sa présence est exceptionnelle chez les autres bactéries à Gram
négatif (fig 4). Le gène (aac (6')-Ig), responsable de la résistance à l'amikacine, a été caractérisé et retrouvé uniquement dans l'espèce
haemolyticus et peut être considéré comme un gène spécifique d'espèce. La présence de ce gène n'implique pas systématiquement l'expression
phénotypique de la résistance. Cette observation pose les limites de la reconnaissance de la résistance bactérienne à partir des sondes
génétiques. Les gènes aac(6')-Ih et aac(6')Ij, également responsables de la résistance à l'amikacine, ont été caractérisés respectivement chez
Acinetobacter baumannii et Acinetobacter species 13 [9].

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ACTIVITÉ DES QUINOLONES

Introduction
La résistance aux fluoroquinolones est apparue très rapidement après l'introduction des nouvelles quinolones en pratique clinique. Acinetobacter est
naturellement résistant à l'acide pipémidique et la fréquence de la résistance à l'acide nalidixique était déjà de 78 % en 1985. Entre 1985 et 1995, la
résistance à la péfloxacine a considérablement augmenté passant de 20 % à près de 70 % de souches résistantes. La résistance est croisée entre les
différentes fluoroquinolones. Les dernières quinolones (levofloxacine, sparfloxacine, temafloxacine) semblent avoir une meilleure activité sur Acinetobacter,
bien que celle-ci reste très limitée [1].

Apparition rapide de la résistance après introduction des molécules en thérapeutique.

Aujourd'hui : résistance aux FQ = 60 à 80 %

Choix des molécules :

ciprofloxacine
ofloxacine
levofloxacine

Mécanismes de résistance
Les mécanismes de résistance aux quinolones sont liés à une ou des mutations sur l'ADN gyrase. Ces mutations semblent intervenir sur les résidus Gly-81,
Ser-83, Ala-84, dont les substitutions chez Escherichia coli s'accompagnent également de la résistance aux fluoroquinolones.

Les souches présentant des CMI élevées vis-à-vis de la ciprofloxacine présentent une substitution de Ser-83 par une leucine et de Ala-84 par une proline. La
substitution de Gly-81 par une valine est observée chez des souches présentant une résistance de bas niveau à la ciprofloxacine. À ce jour, aucun
mécanisme d'efflux n'a été mis en évidence chez Acinetobacter [20].

Diminution de l'accumulation des FQ intracellulaires.


Présence de mutations multiples de la DNA gyrase (site Ser-83).
Pas de phénomène d'efflux.

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ACTIVITÉ DES AUTRES ANTIBIOTIQUES

Triméthoprime
Acinetobacter est naturellement résistant à bas niveau au triméthoprime (CMI = 16-32 mg/L). La résistance à haut niveau (> 1000 mg/L) est due à un gène de
résistance placé sur un plasmide qui code également pour la résistance à l'ampicilline, au chloramphénicol, à la kanamycine, à la streptomycine et au
sulfaméthoxazole. Ce plasmide a été diversement étudié et la présence d'un système d'intégration active permettant l'intégration ou la délétion de cassettes
de résistance chez Acinetobacter a été suggérée, probablement localisé sur un transposon « Tn7-like » intégré au chromosome.

Chloramphénicol
L'étude de la résistance au chloramphénicol a été l'occasion de mettre en évidence la dissémination des gènes de résistance. Le gène codant pour
l'acétyltransférase I inactivant le chloramphénicol est porté par un transposon qui se comporte en réplicon : le gène est flanqué de répétitions de la séquence
d'insertion facilitant son amplification, donc l'expression phénotypique de la résistance et la dissémination du gène de résistance.

Rifampicine
La rifampicine possède une activité intéressante sur Acinetobacter (fig 3), mais les risques de mutation vers la résistance sont élevés. La CMI modale de la
rifampicine vis-à-vis d'Acinetobacter baumannii est à 2-4 mg/L avec une bactéricidie importante et rapide sur les souches ayant une CMI inférieure à 4 mg/L.
Son utilisation ne peut être intéressante qu'en association avec une autre molécule [4, 15, 20].
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Son utilisation ne peut être intéressante qu'en association avec une autre molécule [4, 15, 20].

environ 50 % des souches sensibles

CMI 2 - 4 mg/L

Bactéricide

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CHOIX THÉRAPEUTIQUES

Pour les souches sensibles, l'imipénème, le sulbactam et les aminosides sont rapidement bactéricides, de même que les fluoroquinolones (ofloxacine,
ciprofloxacine).

Sur les souches hyperproductrices de céphalosporinase, la ticarcilline et le sulbactam conservent une activité bactéricide plus importante que celles des acyl-
uréidopénicillines. L'imipénème seul montre sur ces souches hyperproductrices de céphalosporinase une activité bactéricide parfois limitée à -2 ou -3 log.

Dans tous les cas, l'association d'un aminoside lorsqu'il est actif avec une bêta-lactamine active (ticarcilline, C3G, imipénème) est synergique et rapidement
bactéricide.

Sans aminosides actifs les associations peuvent inclure la ciprofloxacine ou l'ofloxacine ou la rifampicine (rendus S sur antibiogramme).

Pour les souches multirésistantes, le sulbactam, le tazobactam et l'acide clavulanique se concentrent particulièrement bien dans les urines. Ces molécules
associées (ticarcilline/acide clavulanique, pipéracilline/tazobactam), ou non (sulbactam), pourraient être utilisées dans le traitement des infections urinaires à
Acinetobacter.

L'association ampicilline/sulbactam, où seul le sulbactam est actif, a été utilisée avec succès dans le traitement de méningites à Acinetobacter baumannii [5].

Sur les souches multirésistantes sans possibilité de choix d'une molécule active sur l'antibiogramme, les associations ticarcilline/acide clavulanique/sulbactam,
plus ou moins rifampicine, se révèlent parfois une possibilité thérapeutique. Ces associations ont été testées avec succès dans un modèle de pneumopathie
murine à Acinetobacter [21].

La rifampicine en association avec la polymyxine B (colistine) a été également utilisée dans ce type d'infection [4, 15].

Références
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Fig. 1 :

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Fig. 1 :

Acinobacter baumannii. Souche « sensible » productrice de céphalosporinase bas niveau.

Fig. 2 :

Fig. 2 :

Acinobacter baumannii. Producteur de céphalosporinase hyperproduite (marqueur = C TX).

Fig. 3 :

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Fig. 3 :

Acinobacter baumannii. Souche productrice de céphalosporinase hyperproduite.

Test rifampicine S-19 mm

Test ticarcilline + acide clavulanique S 21 mm

Fig. 4 :

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Fig. 4 :

Acinobacter baumannii.

A. C éphalosporinase hyperproduite. Résistance imipénème.

B. Résistance aminosides. Tobra S (AAC (3) + APH3 ‘VI) GN R + IA R

Fig. 5 :

Fig. 5 :

Arbre diagnostique.

TIC : ticarcilline; PIP : pipéracilline; TC C : ticarcilline + acide clavulanique; PTZ : pipéracilline + tazobactam; IMP : imipénème; C TX : céfotaxime; C AZ : ceftazidime; PASE :
pénicillinase; C ASE : céphalosporinase; BN : bas niveau; HN : haut niveau; BLSE : bêta-lactamase à spectre étendu.

Tableaux
Tableau I
Tableau I - Activité des bêta-lactamines.

Antibiotique C MI (mg/L) Pourcentage


sensible

C MI C MI C MI
50 90

40-50
Ticarcilline 2-32 10 25,2
Ticar 512 - > >
ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�«SÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�» > 2048 2048
Ticar 2048
ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�«RÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�»

50-60
Ticarcilline + acide clavulanique 0,5-2 9,7 22,9
Ticar 32 - > 112 >
ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�«SÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�» 2048 2048
Ticar
ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�«RÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�»

30
Pipéracilline 1-16 8 13,9
Pipéra 32 - 40,5 >
ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�«SÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�» >2048 128
Pipéra
ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�«RÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�»

Pipéracilline + tazobactam 1-16 3,5 10,3 30-50


Pipéra 32 - 60,5 128
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Pipéra
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40-50
Sulbactam 0,5-4 2 3
Ticar 8-32 17 28
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Ticar
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C eftazidime 0,5- 3,8 25,4 30-45


256

Imipénème 0,125- 0,37 0,75 95-100


128

S : sensible ; R : résistant

Tableau II
Tableau II - C aractéristiques des carbapénémases isolées chez Acinetobacter baumannii.

Pays pI C aractéristiques
n C lasse
souches fonctionnelle
isolées

Argentine 5 6,9
Oxacillinases
(ARI-1[OXA-23], ARI-2, OXA-24)

Koweït 1 7,0 Activité sur pénicillines/oxacilline.


2d
Espagne (C lasse D)
16 8,0 Faible activité carbapénémase (Ambler)
4 7,9 Activité inhibitrice faible dÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ}acide clavulanique et
tazobactam
Nulle pour EDTA

Belgique 5 7,9

Hong- 1 8
Kong Imipénèmase IMP-2 3
inhibée /EDTA non IMP-1ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�non VIM-1 (C lasse B)
Activité imipénèmase, pénicillinase, céphalosporinase

Singapour 3 6,8
Pénicillinase 2f
Faible activité imipénème & céfotaxime. Activité inhibitrice faible (Zn indépendant
dÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ}acide clavulanique et tazobactam carbapénémases)

Turquie 15 5,3 2e
PER-1 enzyme
BLSE

EDTA : éthylène diamine tétra-acétique

Tableau III
Tableau III

Sensibilité Résistance

Méropénème Ampicilline, pipéracilline+tazobactam

Gentamicine C éfotaxime, ceftazidime

C iprofloxacine Aztréonam

Tableau IV
Tableau IV - Phénotypes de résistance aux bêta-lactamines chez Acinetobacter.

phénotype sensible ou I

- Sensibilité à la ticarcilline, au sulbactam, à la pipéracilline, aux céphalosporines de troisième génération et à


lÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ}imipénème

- Il correspond à la production à bas niveau dÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ}une céphalosporinase (5-10% des souches).

phénotype pénicillinase ou II

- Sensibilité aux céphalosporines de troisième génération et à lÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ}imipénème.

- Il correspond à la production dÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ}une pénicillinase plasmidique (5% des souches).

phénotype céphalosporinase ou III

- Sensibilité à la ticarcilline, au sulbactam, à lÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ}association pipéracilline + tazobactam (de façon variable) et à


lÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ}imipénème.

-Il correspond à la production dÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ}une céphalosporinase (35% des souches)

phénotype pénicillinase/céphalosporinase ou IV

- Sensibilité à lÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ}imipénème.

- Il correspond à lÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ}addition de la production de pénicillinases plasmidiques et de céphalosporinases


hyperproduites (38 à 40% des souches).

phénotype multirésistant ou V

- Résistance à toutes les -lactamines (phénotype IV plus résistance à lÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ}imipénème).

- Il représente moins de 5% des souches et est observé de façon très irrégulière, généralement sous forme de bouffées épidémiques.

Un phénotype de résistance multiple sans production de -lactamase peut être observé. Il est difficilement distinguable du phénotype IV et correspond à un mécanisme
dÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ}imperméabilité.

Tableau V
Tableau V - Phénotypes de résistance aux aminosides (French Group, étude Miller, 1993-1995).

Enzyme (1 ) Phénotype de Incidence


résistance (2 ) (%)

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Acétylases
AAC (3)-I G 40-29,5
AAC (3)-? GN 67-61,2
AAC (3)-II GTN 0-8,3
AAC (3)-V GTN 11-0
AAC (6ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ})-I TNA 35-28
AAC (6ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ})-II GTN 5-0

Adénylases ANT(2ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ} GT 27-29,5


ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ})-I

Phosphorylases
APH(3ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ})-I - 40-34
APH(3ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ})-VI AI 48-48,5

(1 ) AAC : aminoglycoside acétyltransférase ; ANT : aminoglycoside nucléotidyltransférase ; APH : aminoglycoside phosphotransférase


(2 ) A : amikacine ; G : gentamicine, I : isépamicine ; N : nétilmicine ; T : tobramycine.

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