Chapitre Iii PDF
Chapitre Iii PDF
Chapitre Iii PDF
« DIPREST »
CENTRE NATIONAL D’ASSISTANCE TECHNIQUE
Direction de la Formation et du Perfectionnement
DOCUMENT DE LECTURE
Présenté par :
M. REMKI Mustapha
Novembre 2010
CNAT /DFP 27, Rue Mohamed Merbouche Hussein Dey (Alger)
Tél : (021) 49 65 15, (021) 77 26 94 FAX : (021) 77 26 94
CHAP III : Assosiation Acier-Béton (Adhérence)
__________________________________________________________________________________________
1. Disposition générale
1ère lit
Lits
supérieurs
2ème lit
Armatures d’âme
3ème lit
Lits
Inférieurs 2ème lit
Nappe
1ère lit
File
Armatures longitudinales
eh
ev
ct Фt
c : enrobage
c (ou ct) ≥ max (a ; Ф), avec
a : protection des armatures et
Ф : le diamètre de l’armature longitudinale
a = 5 cm : pour des ouvrages à la mer ou exposés aux atmosphères agressifs
a = 3 cm : parois non coffrées soumises à des actions agressives et les parois exposées
aux intempéries
a = 1 cm : parois situées dans des locaux clos et couverts et non exposés.
1
CNAT 2009
CHAP III : Assosiation Acier-Béton (Adhérence)
__________________________________________________________________________________________
3. Définition de l’adhérence
Dans un élément en béton armé, les forces extérieures étant appliquées sur le béton, la
transmission aux armatures des efforts de traction suppose que ces armatures ne peuvent pas
glisser dans la gaine du béton qui les entoure, ou bien que les glissements sont tolérés. On
appelle adhérence l’action des forces de liaison qui s’oppose aux glissements des armatures
dans la gaine du béton. L’adhérence est un phénomène fondamental sans lequel le matériau
BA ne peut exister.
4. Aspect expérimental
HA
RL
F
∆
2
CNAT 2009
CHAP III : Assosiation Acier-Béton (Adhérence)
__________________________________________________________________________________________
- glissement de la barre dans le béton, si cette barre est au centre d’une section de béton
de dimensions transversales importantes
- destruction du béton par arrachement d’un cône de béton.
Une surface rugueuse favorise l’appui de bielle de béton oblique et améliore ainsi
l’adhérence. A cet effet, les aciers HA sont les mieux utilisés par rapport aux RL.
b. Le diamètre de la barre
La résistance au glissement décroît pour des barres de diamètre croissant. Autrement dit,
l’adhérence est bonne lorsque le diamètre est petit.
L’adhérence d’un groupe de barres jointif est inférieure à la somme des adhérences de
chaque barre considérée isolement.
6. Contrainte d’adhérence
La liaison entre une armature et le béton est mesurée par la contrainte d’adhérence τs (Art.
A6.1.1 BAEL 91).
Soit une barre rectiligne scellée dans un bloc de béton. Appliquons à cette barre un effort
de traction F et étudions l’équilibre statique
F τs F
⇒
l
l
3
CNAT 2009
CHAP III : Assosiation Acier-Béton (Adhérence)
__________________________________________________________________________________________
La contrainte est constante sur toute la longueur l de la barre et est répartie tout autour de
celle-ci sur un surface égale à π Ф
Le principe d’équilibre nous permet de dire que la contrainte d’adhérence s’oppose à
l’effort de traction dans la barre, donc :
F
F = τ s .π .φ .l ⇒ τ s =
π .φ .l
Une valeur limite pour la contrainte d’adhérence est fixée par l’article 6.1.21 du BAEL 91,
cette contrainte intègre à la fois les caractéristiques de l’acier, avec le coefficient de
scellement ψs et celles du béton avec sa résistance à la traction ftj :
2
τ su
= 0.6.ψ . f
s tj
Ψs = 1 pour les RL
= 1.5 pour les HA
Soit une barre rectiligne supportant dans une section A un effort de traction axial Fs. On dit
que la barre est ancrée dans le béton lorsque la transmission intégrale de cet effort au béton est
assurée par adhérence.
Par définition, nous désignerons par ls la longueur de scellement droit, c'est-à-dire la longueur
d’une barre de diamètre Ф capable d’équilibrer avec une contrainte d’adhérence τsu, l’effort F
provoquant dans cette barre une contrainte de traction égale à la limite élastique de l’acier fe
F, fe
2
f .π .φ φ. f
Nous aurons donc : F = f e
.A = e
4
et F = τ su πφ l s ⇒ l s =
4.τ su
e
4
CNAT 2009
CHAP III : Assosiation Acier-Béton (Adhérence)
__________________________________________________________________________________________
La longueur ls nécessaire pour ancrer une barre droite est souvent très importante par
rapport à la place dont on dispose, ainsi on est amené à utiliser l’ancrage courbe.
5
CNAT 2009
CHAP III : Assosiation Acier-Béton (Adhérence)
__________________________________________________________________________________________
8.1.But de recouvrement
12 m
Continuité mécanique
Lorsque les longueurs des barres nécessaires pour un ferraillage dépassent les longueurs
commerciales (le cas des poutres de grandes portées), l’armature est formée de différents
tronçons de barres entre lesquelles il faut établir la continuité mécanique. Le procédé le
plus courant consiste à faire appel à l’adhérence en faisant chevaucher deux tronçons
successifs de barres sur une certaine longueur, on obtient ainsi une jonction par
recouvrement et la longueur de chevauchement est appelée longueur de recouvrement (lr).
On peut avoir aussi des soudages bout à bout de barres mais cette solution reste très
coûteuse.
8.2.Longueur de recouvrement
6
CNAT 2009