Le document décrit le procédé de soudage à l'arc avec électrodes enrobées. Il explique le principe du procédé, ses domaines d'application, sa composition, les types d'électrodes et d'enrobages, ainsi qu'un procédé dérivé nommé gougeage ARCAIR.
Le document décrit le procédé de soudage à l'arc avec électrodes enrobées. Il explique le principe du procédé, ses domaines d'application, sa composition, les types d'électrodes et d'enrobages, ainsi qu'un procédé dérivé nommé gougeage ARCAIR.
Le document décrit le procédé de soudage à l'arc avec électrodes enrobées. Il explique le principe du procédé, ses domaines d'application, sa composition, les types d'électrodes et d'enrobages, ainsi qu'un procédé dérivé nommé gougeage ARCAIR.
Le document décrit le procédé de soudage à l'arc avec électrodes enrobées. Il explique le principe du procédé, ses domaines d'application, sa composition, les types d'électrodes et d'enrobages, ainsi qu'un procédé dérivé nommé gougeage ARCAIR.
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Soudage à l’arc avec électrodes enrobées
Le soudage à l’arc à l’électrode enrobée (SAEE), soudage manuel ou soudage à la baguette est le plus connu des procédés de soudure. Lorsque l'on approche l'électrode enrobée des pièces à assembler, il se crée un arc électrique qui dégage un fort pouvoir calorifique qui provoque la fusion de l'électrode.
Désignation française : SAEE (Soudage à l’Arc avec Electrode Enrobée)
Domaine d’emploi - Tous types d’industries - Dans le cas de soudabilité difficile ou assemblages nécessitant une haute qualité de soudure - Il représente aujourd’hui 30% environ du poids de métal déposé
Le procédé - Source de chaleur : Arc électrique entre l’âme et la pièce à souder assurant la fusion du métal d’apport et de la pièce. - Métal d’apport : il est principalement constitué de l’électrode fusible bien que certains éléments d’addition peuvent provenir de l’enrobage - Protection gazeuse : présence de gaz provenant de l’enrobage, le cordon se trouve aussi protéger par le laitier qui est du à la solidification des non métallique contenu dans l’enrobage. - Facteur de marche : environ 25 à 30%.(changement d’électrode, retrait du laitier).
Composition d’une installation de soudage
- Une source de courant : Générateur à courant continu ou alternatif (20A < I < 500A) à caractéristique plongeante (Intensité constante). - Une tension à vide supérieure à 65 volts, car en courant alternatif ce sera la tension à vide qui jouera un rôle important. U2 = 20 + 0,04 x I2 pour I2 <= à 600A U2 = 44V pour I2 > à 600 A - Une pince porte-électrode - Un câble d’alimentation - Un câble de retour de courant (câble de masse dans le langage des soudeurs)
Constitution d’une électrode classique
Documents et images non contractuels Partie 1 page : 1 - L’âme : fil métallique plein de nature voisine du métal de base (aciers non alliés et inoxydable), exception pour le soudage des fontes (âme en Ni). - L’enrobage : entoure l’âme sur toute la longueur excepté la partie terminale pour assurer un bon contact électrique avec le porte-électrode. L’extrémité opposée est meulée pour permettre le court-circuit avec la pièce et faciliter ainsi l’amorçage. Il est constitué de matières minérales ou organiques.
Rôle de l’enrobage - Rôles électriques : à froid, il est isolant et donc protège le soudeur de l’électrisation et contient des produits émissifs (oxydes et carbonates) favorisant amorçage et la stabilité de l’arc. - Rôles mécaniques : La fusion de l’enrobage a un certain retard sur celui de l’âme ce qui crée un cratère qui guide l’arc. La solidification du laitier en premier permet le maintien du ban (coffrage) donc possibilité de souder en position. La volatilisation d’une partie de l’enrobage crée un souffle sur le bain de fusion, cela permet les soudures au plafond. - Rôle métallurgique : Protection contre l’oxydation, Désoxydant du bain de fusion, compensation de la volatilisation, apport d’éléments, Diminution de la vitesse de solidification et de refroidissement.
Différents types d’enrobage
R enrobage rutile (la plus répandue) : C enrobage cellulosique : - Polarité directe - Polarité directe - Toutes positions sauf verticale descendante - Soudages en toutes positions - Tps d’amorçage faible Laitier auto détachable - Forte pénétration - Bonne vitesse de fusion - Soudure subaquatique - Bonne caractéristique mécanique pour les aciers non alliés A enrobage acide : - Deux fois moins cher que la basique - Polarité directe - Très bel aspect de cordon B enrobage basique : - Soudage à plat uniquement (risque de fissuration si utilisée en d’autres position) - Polarité inverse - Electrodes à étuver (teneur en hydrogène très faible) RR enrobage épais au rutile : haut rendement donc risque de fissuration à froid faible. (étuvage RC enrobage cellulosiques au rutile suivant spécifications fabricant exemple : 2h à 350°) - Soudage en toutes positions sauf au plafond RA enrobage acides au rutile - Laitier dense et vitreux (moins épais que les rutiles). RB enrobage basiques au rutile - Dépôt de haute qualité (bonne ténacité) - Très sensible à l’humidité
Intensité de soudage : - I = 50 x (Ø de l’électrode – 1) - Paramètres de base à affiner par le soudeur
Guide de choix AVANTAGE : INCONVENIENTS : - Faible coût de l’installation - Faible facteur de marche - Facilité de mise en œuvre - Faible taux de dépôts (1 à 2,5 kg / Heure) - Vaste domaine de produits - Présence de laitier - Vaste domaine d’utilisation - Coût de l’étuvage des électrodes basiques - Cordon de qualité
Documents et images non contractuels Partie 1 page : 2
Procédé dérivé : Le gougeage ARCAIR Définition du procédé de découpage Ce procédé assure une destruction localisée du métal par l'action combinée d'un arc électrique qui assure la fusion localisée du métal et d'un jet continu dirigé sous pression d'air ou d'oxygène qui chasse le métal en fusion
L'électrode en carbone est placée et serrée sur la pince porte-électrode
reliée sur l'une des bornes électriques de sortie du poste de soudage. Le connecteur de pièce est relié au générateur et est placé sur la pièce à souder. L'amorçage de l'arc est réalisé en frottant l'extrémité de l'électrode sur la pièce. L'extrémité de l'électrode est enfoncée dans le métal fondu à une profondeur égale au rayon de l'électrode. Le souffle de l'air comprimé permet l'évacuation du volume de bain de fusion au fur et à mesure de l'avance de l'électrode. La saignée réalisée correspond approximativement au diamètre de l'électrode utilisée.
L'électrode est inclinée d'environ 60° par rapport à la pièce. La longueur
d'arc est comprise entre 1 et 4 mm. La progression est réalisée dans le sens de l'inclinaison de l'électrode. La qualité de la régularité de la saignée est liée à la dextérité du soudeur.
Domaines d'application de l'Arc-air
- Réparation de soudures par enlèvement de matière - Gougeage de soudure avant reprise envers - Découpage de tôles - Réalisation de chanfrein sur tôle - Dessoudage d'assemblage soudé
Installation de découpage à l'Arc-air
- Un générateur de courant continu ou alternatif - Un masque avec verres teintés spéciaux de 11 à 13 (poste de soudage) - Une combinaison de soudeur et gants en cuir souple - Une pince porte-électrode spéciale arc-air avec câble - Un casque anti-bruit conducteur - Une meuleuse d'angle électrique - Une pince de masse ou connecteur de pièce avec - Des écrans ou rideaux de protection câble conducteur Une ventilation dans les endroits confinés - Une source de gaz comprimé sec avec boyau d'arrivée et détendeur
Définition de l'électrode au carbone
Les électrodes utilisées sont en carbone. Elles sont recouvertes d'une fine couche de cuivre. Les électrodes les plus couramment utilisées sont de section circulaire de Ø 4 à Ø 19 mm. En courant continu, l'électrode de carbone est branchée sur le pôle positif (polarité inverse).
Précautions nécessaires à prendreLa ZAT est faible car la vitesse de refroidissement est élevée (attention aux risques de trempe).Il est nécessaire de parfaire la saignée réalisée par un meulage soigné pour éliminer les oxydes, les carburations et les microfissures sur les bords et le fond de la saignée.
Documents et images non contractuels Partie 1 page : 3
