Rapport R+
Rapport R+
Rapport R+
Le secteur du bâtiment est un secteur très important dans les économies des pays,
puisqu’il reflète le niveau croissance de socio-économique de ces derniers de point de vue
création de poste, condition de vie de la population etc…
Ce dernier est l’accomplissement d’une formation qui nous a permis d’appliquer les
connaissances acquises dans les différentes disciplines pour l’élaboration d’un projet réel
d’ingénierie.
Ce projet s’est déroulé au sein d bureau d’études B.I.E à Tunis du 06 février au 31 mai
2018. Le projet suivi est construction d’un ensemble résidentiel « PORTAIL de Nabeul » à
MREZGA- Nabeul qui se compose d’un Parking souterrain sur lequel sont construit
2 bâtiments de 6 étages. Le projet permet la création de 58 appartements.
I/ Introduction :
Le projet en question est un immeuble réalisé pour le compte de l’entreprise « Le portail »
qui se situe à Nabeul dont l’étude est faite par le bureau d’étude B.I.E de Mr Adnan Ben
Zeineb Ingénieur conseil.
Ce projet est situé à EL MREZGA NABEUL (lotissement ‘C’cité el WAFA HC.76) dans le
gouvernement Nabeul comme indique la figure.
Ce projet est composé de deux blocs A et B séparé par un joint de dilatation et s’étend sur une
superficie d’environ 1300m² couvert, il est implanté sur un terrain de 2600m² de surface.
Le bloc A est composé d’un RDC + 6 étages et le bloc B se compose de RDC + 5 étages.
Sous-Sol :
Notre sous-sol est totalement exploité par un parking qui couvre 1331m² de surface et
sa hauteur sous-plafond est de 3,10m, il est capable de recevoir 40 voitures.
Les étages :
Les différents niveaux sont à usage habitation et ils couvrent presque la surface du rez-
de-chaussée sauf le 6éme étage puisqu’il est en retrait par rapport au 5éme étage et il
occupe une superficie de 900m².
Le tableau1 explique la conception architecturale dans chaque bloc et au niveau de
chaque étage.
Tableau 1: récapitulatif de l’architecture de chaque niveau.
1èrétage A 2 3 2 -
B 2 2 1 -
2èmeétage A 2 5 2 -
B 2 4 1 -
3émeétage A et B 2 4 2 -
4éme et 5éme A - 3 3 1
étage
B - 2 2 1
6émeétage A - 4 2 1
PARTIE A : Conception structurale
&
Calcul de la superstructure
III/ Etapes de la conception :
Les règles à suivre pour pouvoir faire une conception structurale plus optimale de point de
vue technique et économique on cite :
- Joints :
La longueur de notre bâtiment dépasse le 25m d’où on nécessite un joint de
dilatation qui sépare les deux blocs A et B.
I/ Introduction :
CHAPITRE 3: EVALUATION DES CHARGES
I/INTRODUCTION :
La descente de charges a pour objectif d’étudier le transfert des charges permanentes et des
charges dans la structure. L’objectif étant de connaitre la répartition et les cheminements des
charges sur l’ensemble des éléments porteurs de la structure depuis le plancher haut jusqu’aux
fondations.
II/CHARGES PERMANENTES :
Les charges permanentes G, ce sont des charges qui ne varient pas avec le temps ; Ex le poids
d'un mur sera considéré comme une charge fixe.
Pour des raisons de sécurité les charges fixes sont majorées d'un coefficient de 1.35 lors d'un
calcul de descente de charge
Tableau 2: charges permanentes sur planchers intermédiaires (16+5)
Désignations Charge (KN/m3)
Cette étape de modélisation est faite avec le logiciel ARCHE, qui constitue un outil simple de
conception et de calcul des structures en béton armé assisté par ordinateur. En effet, la
modélisation du bâtiment sur ARCHE à partir d’un modèle 3D composé des poutres, poteaux,
dalles, voile et les fondations nécessaires, l’ARCH permet d’analyser la stabilité globale du
bâtiment et peut produire tous les plans de ferraillage de tous ses éléments.
C’est la première étape à faire qui consiste à importer tous les poteaux désigner par des
points et aussi tous les axes tracés dans les plans de coffrages pour chaque niveau.
La commande « importer » permet d’importer les plans transformés sous format DXF de
chaque niveau généré à l’aide de n’importe quelle CAO.
II-2/ Modélisation :
Après avoir exportés les plans vers ARCHE, on crée les éléments (poteaux, poutre, dalle et
voile) en utilisant les commandes nécessaires et on commence à modéliser notre ossature
en donnant les hypothèses de calcul (fc28, fe , type de fissuration, caractéristique d’acier).
Ensuite, on lance le calcul mais il faut tout vérifier tout d’abord qu’il y’a pas d’erreurs lors
de la conception ou lors de modélisation de la structure au niveau des liaisons des éléments
ou bien les charges.
Si ces conditions sont bien vérifiées et le calcul est lancé, on commence à traiter les
éléments l’un après l’autre et on peut aussi obtenir le ferraillage de chaque élément avec
les modules d’Arche ferraillage.
Dans ce schema on présente les longueurs des travées de la nervure ainsi les chargements de
charges tout le long de travée de la nervure ainsi de tout ce qui est tune sorte de presentation
en figure des charge exploit. Et des charge permanents sur le nervure.
Figure 12: Schéma mécanique de la nervure
l
h ≥ 22,5 ; Avec l est la portée maximale.
Soit : h = 21 cm (hourdis 16 + 5)
P1 l′3 ′3
1 +P2 l2
MBser = − 8,5(l′1 + l′2 )
l′2 = 3,07m
1,875x3,953 +1,875x3,073
MBser = − = −2,84KN. m
8,5X(3,95+3,07)
Tableau 4:Tableau des moments sur appuis dus aux charges réparties à L’ELU
A B C
P1 l′3 ′3
1 +P2 l2
MBu = − 8,5(l′1 + l′2 )
MAu = 0 KN. m
x
M1u (x) = μ01 (x) + MAu (1 − lX1) + MBu (l )
1
P1 l1 P1
Avec : μ01 (x) = x− x²
2 2
dMu
1 (x)
− =0 x = 1,72 m
dx
M1u (1,72) = 5,22 KN. m
P1 l′3 ′3
1 +P2 l2
MBu = − 8,5(l′1 + l′2 )
2,78x3,953 +3,53x3,073
MBu = − = −4,58KN. m
8,5X(3,95+3,07)
MCu = 0 KN. m
x
M2u (x) = μ02 (x) + MBu (1 − lX2) + MCu (l )
2
P2 l2 P2
Avec : μ02 (x) = x− x²
2 2
dMu
2 (x)
− =0 x = 1,83 m
dx
1 1,72 5,22
2 1,83 2,73
P1 l′3 ′3
1 +P2 l2
MBser = − 8,5(l′1 + l′2 )
MAser = 0 KN. m
x
M1ser (x) = μ01 (x) + MAser (1 − lX1) + MBser (l )
1
P1 l1 P1
Avec : μ01 (x) = x− x²
2 2
dMser
1 (x)
− =0 x = 1,72 m
dx
M1ser (2,54) = 3,78 KN. m
Et : P1 = G1 = 2,063 KN/m
P2 = G2 + Q2 = 2,563 KN/m
2,063x3,953 +2,563x3,073
MBser = − = −3,37 KN. m
8,5X(3,95+3,07)
MCser = 0 KN. m
x
M2ser (x) = μ02 (x) + MBser (1 − lX2) + MCser (l )
2
P2 l2 P2
Avec : μ02 (x) = x− x²
2 2
dMser
2 (x)
− =0 x = 1,72 m
dx
A B C
Appui « i» D G D G
M
μu = b d2uf = 0,035 < μlim = 0,3
bu
Pas besoin d'armature comprimée
Vérification à L’ELS :
yl = 4 cm
byl3
I= + 15Ast (d − yl )2 + 15Asc (yl − d′ )2 = 0,44x10−4 m4
3
Mser 3,78
σbc = yl = x0,04 = 3,43 MPa
I 0,44x10−4
σbc = 0,6 fc28 = 13,2 MPa
̅̅̅̅
𝐀 𝐬𝐭 (cm²) -
0,757 - 0,89 0,41
théorique
𝐀 𝐬𝐭 (cm²) - 1,131 - 0,68 0,68
réelle
- 1HA12 - 1HA10 1HA10
𝐈 (10−4 m4 )
Vérification à l’ELS
𝛔𝐛𝐜 (𝐌𝐏𝐚)
̅̅̅̅̅ - 13,2 - 13,2 13,2
𝛔
̅̅̅̅̅
𝐛𝐜 < 𝛔𝐛𝐜 - OK - OK OK
|vumax | 7,97.10−3
τu = = 0,07x0,189 = 0,6 MPa ≤ ̅̅̅
τu = 2,93 => le béton est vérifiée
b0 .d
Travée 1 Travée 2
G D G D
τu
̅̅̅(MPa) 2,93 2,93 2,93 2,93
τu ̅̅̅̅̅̅
≤ τu Vérifiée Vérifiée Vérifiée Vérifiée
h 210
= = 6mm
35 35
b 70
∅𝐭 < min = 10 = 7mm = 6mm
10
∅lmax = 10mm
C) Espacement:
*condition 1 :
A ∗fe
t A ∗fe
St1= Min ( 0.4∗b0 ; 2*τ t∗b0)
u
0,56∗235 0,56∗235
=min ( ; 2* ) = min(47cm ; 62,6cm) = 47cm
0.4∗7 0.6∗7
*condition 2:
*condition3:
Les résultats de calcul sont rapportés dans le tableau dans la page suivant :
Travée 1 Travée 2
G D G D
St choisie (cm) 17 17 17 17
I/ INTRΟDUCTIΟN:
Dans cette partie, nous allons faire l’étude détaillée de la poutre continue D20-D21 du plancher
haut terrasse qui se présente dans la figure suivante.
Figure 21: Plan de la situation de la poutre
Charge de plancher :
Tableau 10 : Moment de travée de référence
i i
Travée i Li(m) M0u (KN. m) M0s (KN. m)
1 3,53 48,28 35,17
i i
Appui Mau (KN. m) Mas (KN. m)
B -28,96 -21,10
Q 1,50
α= = = 0,193
Q + G 1,50 + 6,25
Finalement on a :
Tableau 12 : Tableau récapitulatif des moments maximaux en travée
i (KN. i
Travée i Mtu m) Mts (KN. m)
1 36,60 22,72
2 21,92 12,03
Appui i 1 2 3
Effort Vg(KN) 0 -62.91 -46.19
tranchant
Vd(KN) 54.71 53.11 0
On a Mu = 36.60 KN.m
Mu 0,0366
μu = = = 0,19 < μlim = 0,3
b. d². fbu 0,22 ∗ 0,265² ∗ 12,47
Travée 1 Travée 2
sio
nn
tà
Di
en
en
m
U
E
L
l'
e
𝐌𝐮 (𝐊𝐍. 𝐦) 36,60 22,72
𝛍𝐮 0,19 0,12
𝛂 0,265 0,16
𝐀 𝐬𝐜 (𝐜𝐦𝟐 ) 0 0
𝐀𝐭𝐡é𝐨
𝐬𝐭 (cm²) 4,46 2,63
𝐀𝐜𝐡𝐨𝐢𝐬𝐢𝐞
𝐬𝐭 (cm²) 3HA14=4,617 3HA12=3,39
13,2 13,2
σbc (MPa)
Vérifiée vérifiée
σ bc ≤ σbc
CNF Amin(cm²) 0,64 0,64
Mu = -28,96 KN.m
Mu 28,96
μu = = = 0,15 < μlim = 0,3
b. d². fbu 0,22 ∗ 0,265² ∗ 12,47
Sait
b) Vérifcation à L'ELS :
Ms = −21,10KN. m
=> y1 = 0,096m
b ∗ y31
IGZ = + 15 ∗ Ast ∗ (d − y1 )2 = 2,37. 10−4 m4
3
Ms 0,02110
σbc = ∗ y1 = ∗ 0,096 = 8,54 ≤ σbc = 13,2 MPa (vérifier)
IGZ 2,37 ∗ 10−4
Ast ≥ Amin
Vmax = 54,71 KN
h 300
= = 8,57mm
35 35
b 220
∅𝐭 < min = = 22mm = 8mm
10 10
∅lmax = 10mm
I/INRΟDUCTIΟN :
Les dalles jouent un rôle primordial dans la répartition des charges sur les poutres afin de
les transmettre aux poteaux où ; de ce fait se cristallise l’importance de ces éléments surtout au
niveau de sous-sol pour des raisons de sécurité incendie ou pour les panneaux de dalle de formes
compliquées.
Dans ce chapitre , il s’agit de faire l’étude détaillée d’une dalle pleine située au plancher
sous-sol .
II.1/ Pré-dimensionnement :
l 4,28
α = lx = 5,03 = 0,85 ≥ 0,4
y
L’épaisseur minimale pour que la dalle résiste est donnée par la formule suivante :
emin ≥ 17,12
soit : e = 20 cm
D’où les moments pour une bande de largeur unité vaut :
Mu 8,74 x 10−3
Ast = Z = 0,163 x 347,8 = 1,542 cm² /ml
b fed
En travée« sens ly »
Mu 6,18x 10−3
μbu = = = 0,0182
b0 d2 fbu 1x0,165²x12,47
Mu 6,18 x 10−3
Ast = Z = 0,163 x 347,8 = 1,09 cm2 /ml
b fed
Sur appuis
Mu 5,83 x 10−3
Ast = Z = 0,163 x 347,8 = 1,03 cm2 /ml
b fed
A) Bande suivant ly :
Dans notre cas : fe = 400MPa
Aty = 1,09 cm² ≤ Ay min = 1,6 cm² /ml Aty = Ay min = 1,6 cm² /ml
Aay = 1,03 cm² ≤ Ay min = 1,6 cm² /ml Aay = Ay min = 1,6 cm²/ml
B) Bande suivant lx :
l
3− x 3−
4,175
ly
Ax min = Ay min x = 1,6 5,53
= 1,72cm2 /ml
2 2
Atx = 1,542 cm² ≤ Ax min = 1,72 cm² Atx = Ax min = 1,72 cm²/ml
e 200
ф ≤ 100 = = 20 mm
10
B) Espacement maximums
En travée « sens lx »
En travée « sens ly »
Sur appui
Il n’y a pas besoin d’armature d’âme si la dalle est réalésée sans reprise de bétonnage et si :
Vu fcj 18,90x10−3 22
ζu = ≤ 0,07 ζu = = 0,114MPa ≤ 0,07 = 1,026MPa
b0 d γb 1 x 0,165 1,5
Nappe inferieure:
2 HA8 /ml arrêtés à 0,1lx = 0,1 x4,28 = 0,428 m de
soit : 50 cm
En travée « sens ly
2 HA8 /ml arrêtés à 0,1lx = 0,1 x5,03 = 0,503 m de la
rive
soit : 50 cm
Nappe supérieure (chapeaux) :
ls = 40ф = 32 cm
l1 = Max {lx 428 → l1 = 85cm
= = 85,6 cm
5 5
ls = 40ф = 32 cm
l2 = Max {l1 85 → l2 = 45cm
= = 42,5 cm
2 2
Figure 31: Ferraillage de la dalle
CHAPITRE 4 : EXEMPLE DE CALCUL D’UNE FILE
DE PΟTEAUX
I/INTRΟDUCTIΟN :
Ce poteau est encastré à une semelle isolé, articule au niveau de la dalle haute du
sous-sol 1 et de même avec le plancher terrasse
Dans cette exemple on va expliciter le calcul de l’effort normal à l’ELU et à l’ELS au niveau
du poteau P51 situé au niveau de sixième étage :
√12
λ = l = 34,17
a1 f
Coefficient de : α et 𝛽 :
λ
λ ≤ 50 β = 1 + 0,2 (35) ² = 1,2
KN BR FC28 ΓS
A = [Α(λ)U − ] F = −45,12CM² < 0
0,9ΓB E
0.2x1.10x0.22
ASmin = max{0,2% x B = ; 4.U }
100
VERIFICATIΟN :
Amin ≤ A ≤ Amax
40 cm
St ≤ { a + 10 cm} = 32cm soit St = 32 cm
15 ϕmin
l
ls = 40 ∗ ϕmax = 48cm
lr = 0,6 ∗ ls = 28,8 cm Sοit lr = 30cm
Sr= ls /3 =10 cm
* ls : Longueur de scellement.
Un rapport géotechnique a été rédigé par THYNASONDAGE (Annexe C) sur la base d’un
sondage carotté de profondeur 20m avec prélèvement d’échantillons intacts pour des essais en
laboratoires afin de déterminer les différents coupes géologique et nature des sols, aussi deux
sondages pressiométriques descendues à -20,00 m de profondeur par rapports au terrain
naturel pour mesurer les paramètres de portance et de déformabilité des sols (module
pressiomètrique, pression limite nette et pression de fluage).
Des essais d’identifications et des essais mécanique ont été réalisés au laboratoire tel que :
- Teneur en eau,
- Essai de granulométrie,
- Limite d’Atterberg,
- Analyse chimique de sol,
Les sondages corottés consistent à prélever des matériaux sous forme de carotte pour en
étudier la nature précise et la structure.
PROFONDEUR : NATURE :
Ce prélèvement nous indique le niveau de la nappe phréatique qui est situé à 4,50m
par rapport au terrain naturel.
Il s’agit d’un essai contrainte-déformation mené jusqu’à la rupture pour une configuration des
charge bien précise, il consiste à mesurer l’augmentation de volume d’un cylindre dilatable
soumis à une augmentation de pression intérieure et placé à la profondeur à laquelle on désire
tester le sol.
Dans notre projet, le forage a été réalisé à l’aide d’une tarière hélicoïdale contenue une sonde
de Φ60mm.
Les résultats obtenus des essais pressiométriques seront récapitulées dans ce tableau :
Tableau 20: tableau récapitulatif des résultats des essais pressiométriques
1 5 30 5 41
2 18 198 24 120
3 22 223 28 212
4 20 136 19 109
5 26 210 27 203
6 29 245 23 203
7 24 265 25 212
8 26 211 25 213
9 22 197 28 238
10 24 177 18 129
Les caractéristiques physiques et chimiques du sol ont été mesurées sur deux échantillons
intacts prélevés des sondages carottés :
EI12 93 60 37 - -
𝐷60 𝐷²30
Tel que à partir de la courbe granulométrique : Cu = 𝐷10 et Cc = 𝐷60𝑥𝐷10
Sondage Echantillons WL IP IC
SC1 EI11 - - -
C) Autres essais :
- La teneur en eau W varie entre 23,84% et 27,58%
- Le poids volumique humide varie entre 16,45 et 17,45 KN/m3
- Le poids volumique sec varie entre 13,28 et 13,90 KN/m3
- La teneur en sulfate SO42- est de 0,4%
Conclusion :
- Au moment de la réalisation des travaux des sondages pressiométriques et
carottés, la nappe phréatique a été stabilisé à l’entourage de -4,50m par rapport
à la cote TN.
- Le taux de travail admissible du sol d’assise est pris à la valeur limitée de 3bars
pour un encastrement des semelles isolées à partir de -3,00m/TN.
- La teneur en sulfate mesuré est de l’ordre de 0,40% ce qui prouve que le sol est
classé faiblement agressif. Le béton fabriqué suivant les règles de l’art doit être
- Compact par ses qualités intrinsèques.
II/ Etude d’une semelle isolée avec charge centrée :
Les fondations sont les parties d’une construction en contact avec le sol. Ils existent
plusieurs types de fondation à savoir les pieux, les semelles filantes et les semelles isolées.
Selon la portance du sol et les descentes de charges, on a choisie de faire des semelles
isolées S10 . Ces semelles ont pour rôle de transmettre au sol les charges du bâtiment.
II.1/hypothèses
aN 0,22 0.94
A ≥ √b σ s = √ 1.1 = 0.79 m Soit A =0.8m
s 0,3
bN 1.1 0.94
B ≥ √a σ s = √0.22 = 3.95 m Soit B =4m
s 0.3
Condition de rigidité :
B−b
≤ db et db ≤ B − b 0,725m ≤ d ≤ 2.9 m
4
On choisit : db = 0,75 m
A−a
≤ da et da ≤ A − a 0,145m ≤ d ≤ 0,58 m
4
On choisit : da = 0,45 m
Soit d =max{da . db } =0.75m
La hauteur totale de la semelle :
h = d + 0,05 = 0,8 m
s P 1.004
σ = AxB = 4x0,8 = 0,32 > 0,3MPa (Non Vérifiée)
On prend A = 1 m
s P 1.004
σ = AxB = = 0,251 > 0,3MPa (Vérifiée)
4x1
II. 4/ Détermination des armatures
Pu = Nu + 1,35Ppropre = 1291,8 + (1,35 ∗ 64) = 1378,25 KN
Pu (A−a) 1,378(1−0,22)
Aa = = 8∗0,75∗347,82 = 5,14 cm²
8 d ̅̅
σ̅̅s
Pu (B−b) 1,378(4−1,1)
Ab = = 8∗0,75∗347,82 = 19,26 cm²
8 d ̅̅
σ̅̅s
I/DEFINITION ET TERMINΟLΟGE :
L’escalier est un élément en béton armé de franchissement vertical, composé d’une série
de marches.
h : hauteur de la contremarche.
g : largeur de la marche.
h
α: Inclinaison de la volée α = arctg (g).
L L
≤ e ≤ 25
30
14,22 ≤ e ≤ 17,06
Οn pose e = 17cm
soit: g = 27 cm
h
L’inclinaison de la volée : α = arctg (g)
17,22
α = arctg ( ) = 32,53°
27
-Revêtement en marbre des marches (em =2cm, ρ =28 KN/m3 ) :--------------0,56 KN/m
-Mortier de pose des marches (e=1,5cm, ρ =20 KN/m3 ) :----------------------- 0.3 KN/m
h
-Béton banché pour marches ρ =22 KN/m3 : --------------------------- ρ 2 =1,73 KN/m
em (h−em )
-Revêtement en marbre des centres-marches (em =2 cm) :------- ρ = 0,32 KN/m
g
emp (h−em )
-Mortier de pose des centres-marches (emp=1,5cm; ρ =20 KN/m3 ) ρ = 0,17
g
KN/m
e
-Dalle de béton armé (e=17cm, ρ =25 KN/m3 ) :-------------------ρ = 5,04 KN/m
CΟS α
e
-Enduit(e=1,5cm , ρ =22 KN/m3 ) :-------------------------------------ρ CΟSα = 0,39 KN/m
Lors du calcul des moments fléchissant et des efforts tranchants dans l’escalier, on a utilisé le
logiciel RDM6 qui est un logiciel simple à maitriser qui consiste à déterminer les diagrammes
des moments et les diagrammes des efforts tranchants à l’ELU et à l’ELS en lui donne les
charges appliquées sur l’escalier et la longueur du palier et celle de paillasse.
Figure 40: Diagramme des moments à l’ELU
Dimensionnement à L’ELU :
Mu = 29,7 KN. m
Mu 29,7 x 10−3
μbu = = = 0,1
b0 d2 fbu 1x0,155²x12,47
Zb = d − 0.4α = 0,103m
Mu 29.7 x 10−3
Ast = Z = 0,103x 347,82 = 8,3 cm²
b fed
Vérification à L’ELS :
b 2
y + [15Asc + 15Ast ]yl − [15Asc d′ + 15Ast d] = 0
2 l
∆ = 0,0044
yl = 5,31 cm
byl3
I= + 15Ast (d − yl )2 + 15Asc (yl − d′ )2 = 1,94. 10−4 m4
3
Mser
σbc = y = 5,85 MPa
I l
ft28
Amin = 0,23bd = 1,71 cm²
fe
travée
𝐌𝐮(KN.m) 29,7
𝛍𝐛𝐮 0,1
𝛂 0,13
𝐙𝐛 (m) 0,103
𝐀 𝐬𝐮𝐩 Théorique 0
(cm²)
(cm²)
(cm²)
(cm²)
𝐲𝐥 (cm) 5,31
𝐈(𝟏𝟎−𝟒 𝐦𝟒 ) 1,94
𝛔𝐛𝐜
̅̅̅̅̅(MPa) 13,2