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SOMMAIRE
SOMMAIRE .................................................................................................................... 2
LEXIQUE DES SIGLES ET ABREVIATIONS : ........................................................... 5
AVANT-PROPOS ........................................................................................................... 7
PREMIERE PARTIE : DE LA METHODE D’ECHANTILLONNAGE A LA PRISE DE
CONTACT AVEC LE TERRAIN .................................................................................... 8
INTRODUCTION A LA PREMIERE PARTIE ........................................................... 10
I- Généralités ................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
CHAPITRE PREMIER : CADRE INSTITUTIONNEL ET RÔLE DES ACTEURS DANS LA
CONDUITE DES MISSIONS D’AUDIT DES MARCHES PUBLICS .................................. 12
INTRODUCTION DU CHAPITRE PREMIER .................................................................... 13
Paragraphe 1: Concepts, typologie, procédures et seuils de passation des marchés publics ....... 13
2.2.1. Les procédures de passation des marchés publics ......................................................... 23
2.2.1. Les modes de passation des marchés publics ................................................................ 23
CHAPITRE DEUX : CARTOGRAPHIE DES RISQUES ET ECHANTILLONNAGE DANS
LES MISSIONS D’AUDIT DES MARCHES PUBLICS ....................................................... 45
INTRODUCTION DU CHAPITRE DEUX ........................................................................... 46
II- Le suivi du PPMP et le rôle des acteurs ................................... Erreur ! Signet non défini.
CHAPITRE 4 : L’ESSENTIEL DES RAPPORTS D’AUDIT DES MARCHES PUBLICS ... 82
INTRODUCTION DU CHAPITRE 4 :.................................................................................. 83
2
3
4
LEXIQUE DES SIGLES ET ABREVIATIONS :
5
SCBD : Sélection dans le Cadre d’un Budget Déterminé
6
AVANT-PROPOS
La réforme du système de passation des marchés publics initiée depuis l’ordonnance du Président
SOGLO de janvier 1996 vise des objectifs ambitieux mais réalistes. Elle affiche une ferme volonté
d’augmenter les performances de l’acheteur public à travers l’amélioration du rythme d’absorption des
crédits. Cela suppose un allègement des procédures, une meilleure maîtrise des textes, une bonne
planification des passations et des engagements. Le plus récent épilogue de la réforme date de loi
n¨°2017-04 du 19 octobre 2019 promulguée par le Président Patrice TALON et vise à conforter
davantage la gestion des dépenses, notamment avec des procédures de passation des marchés ouvertes
et concurrentielles, à renforcer la transparence des procédures. Cette dernière constitue en effet, un des
moyens de combattre efficacement la corruption, à mettre un frein au gaspillage des deniers publics par
un suivi systématique des marchés publics, à s’assurer que tous les organismes qui de par leurs statuts
sont soumis au code, voire à l’application des procédures de passation des marchés publics.
Après la prise des décrets d’application du dispositif législatif, le système des marchés publics du Bénin
manque d’un outil, un guide nécessaire à :
Cet outil accompagne toutes les parties prenantes du système des marchés publics à préparer, organiser,
conduire et apprécier les rapports dudit des marchés publics. Ce guide permet spécifiquement de :
- renforcer les capacités des auditeurs des marchés publics pour qu’ils puissent comprendre les
enjeux et maîtriser les principes de gestion et de l’exécution des marchés publics ;
- permettre aux auditeurs de connaître les pratiques d’investigation et les moyens de lutte contre
la fraude et la corruption dans les marchés publics ;
- permettre aux auditeurs de maîtriser la démarche et disposer les outils d’audit du processus de
passation et d’exécution des marchés publics dans l’objectif d’assurer une meilleure efficacité
et efficience dans la gestion des marchés publics,
- permettre aux différents organes de gestion des marchés publics d’organiser à bon escient, les
documents de marchés publics ;
disposer d’un outil de synthèse des différents achats relevant des seuils de passation des
marchés publics et des délégations de service public ;
communiquer autant à l’interne qu’à l’externe, dans un langage compréhensible et dans des
délais opportuns, une information significative, complète, comparable et fiable sur les
résultats atteints par rapport aux engagements pris dans le budget-programme ;
de supporter la prise de décisions éclairées par les gestionnaires et les comités de pilotage.
7
PREMIERE PARTIE : DE LA METHODE D’ECHANTILLONNAGE A LA PRISE DE
CONTACT AVEC LE TERRAIN
8
9
INTRODUCTION A LA PREMIERE PARTIE
Le guide d’audit des marchés publics s’inscrit dans une approche destiné à homogénéiser la
démarche de conduite des missions d’audit des dépenses au niveau des Ministères, Directions
Centrales, Directions Départementales et/ou toutes autres entités pouvant faire l’objet de
missions d’audits des marchés publics. Ce guide d’audit, constitue un outil de l’auditeur, et est
important à deux titres : D’abord, par ce qu’il permet d’orienter et de faciliter les travaux de
l’auditeur en charge de l’audit des dépenses, quel que soit le type de la structure ou entité
concernée, objet de l’audit. Bien évidemment, des adaptations minimes s’imposeront pour le
rendre parfaitement adéquat aux modalités de gestion des dépenses de l’entité auditée. Ensuite,
par ce qu’il permet d’uniformiser et d’homogénéiser l’intervention des auditeurs moyennant
l’utilisation de standards et outils de travail adaptés qui permettent de capitaliser les savoir-
faire. Enfin, cet outil facilite l’expertise et permet d’assurer leur transfert. Ce guide dédié à
l’audit des marchés publics permet de dérouler l’ensemble des questionnements relatifs à :
l’analyse des modalités de passation, de lancement, d’exécution et de suivi des marchés par
appel d’offres ; l’analyse des modalités de gestion des achats par bons de commande. L’objectif
est d’analyser et de mettre en évidence, les dysfonctionnements et/ou éléments de contre-
performance liés à/au(x) : procédures et modalités de passation des marchés par appel d’offres
; procédures et modalités de passation des marchés par bons de commande.
10
Graphique n°1 : La chaîne des liens entre la combinaison des ressources et les documents de
marchés
11
CHAPITRE PREMIER : CADRE INSTITUTIONNEL ET RÔLE DES ACTEURS DANS LA
CONDUITE DES MISSIONS D’AUDIT DES MARCHES PUBLICS
12
INTRODUCTION DU CHAPITRE PREMIER
CHAPITRE 1 = Cadre institutionnel et rôles des acteurs dans la conduite des missions d’audit des
marchés publics
Marché de travaux
Le marché de travaux a pour objet principal la réalisation de prestations liées à la construction,
à la reconstruction, à la démolition, à la réparation ou à la rénovation d’un bâtiment ou d’un
ouvrage, telles que la préparation du chantier, les travaux de terrassement, l’érection de tout ou
partie d'un ouvrage, l’installation d’équipements ou de matériels, la décoration et la finition,
ainsi que les services accessoires ou connexes.
Marchés de fournitures
Le marché de fournitures a pour objet principal la livraison en l’état de biens de toute nature y
compris des matières premières, produits, équipements et objets sous forme solide, liquide ou
gazeuse, ainsi que les services accessoires à la fourniture de ces biens.
Les marchés de services
1
Voir définition des Autorités contractantes
13
Les marchés de services ont pour objet la réalisation de prestations de services courants. Ils
comprennent une grande variété de prestations, telles que les services d’entretien et de
réparation, de transports, de nettoyage et de gestion de bâtiments, de publication et
d’impression, de publicité, de traitement informatique.
Marchés de prestations intellectuelles
Le marché de prestations intellectuelles a pour objet principal l’ensemble des services fournis
au maître de l’ouvrage ou à l’AC et qui ne donnent pas lieu à la livraison d’un bien corporel.
Marché public de type mixte :
Il s’agit d’un contrat relevant d’une des catégories mentionnées ci-dessus qui peut comporter,
à titre accessoire, des éléments relevant d’une autre catégorie de marchés publics.
Notons que les marchés publics ne sont pas les seuls contrats au moyen desquels une collectivité
publique peut satisfaire des besoins d'intérêt général.
b- Du partenariat public-privé (PPP)
Les PPP comprennent des conventions de PPP stricto sensu et les Délégations de service public.
Les PPP sont un contrat administratif par lequel l’Autorité Contractante «confie à un tiers, pour
une période déterminée en fonction de la durée d'amortissement des investissements ou des
modalités de financement retenues, une mission globale relative au financement
d'investissements immatériels, d'ouvrages ou d'équipements nécessaires au service public, à la
construction ou la transformation des ouvrages ou équipements, ainsi qu'à leur entretien, leur
maintenance, leur exploitation ou leur gestion et, le cas échéant, à d'autres prestations de
services concourant à l'exercice, par la personne publique, de la mission de service public dont
elle est chargée. ». La répartition des risques peut se faire comme ci-après :
• le risque de marché (lorsqu’il existe) est porté par l’administration,
• le risque de disponibilité est porté par le partenaire privé,
• le risque financier est porté par le banquier ou par l’industriel privé lorsque ce dernier
finance le projet sur ses fonds propres.
Exemple : Un contrat de construction des routes et ponts pour la ceinture de la ville de Cotonou
signé entre l’Etat Béninois et son partenaire stratégique KANAZOE.
Les conventions de délégation de service public2 sont des contrats par lesquels l’Autorité
contractante délègue à une personne physique ou morale, la réalisation des prestations de
service public, comportant ou non un investissement préalable, lorsque la rémunération du
délégataire est principalement constituée par les redevances payées par les usagers de service.
La différence fondamentale entre un marché public et une délégation de service public résulte
du mode de rémunération retenu. Pour un marché public, le paiement est intégral, immédiat et
effectué par l'acheteur public. Pour une délégation de service public, la rémunération est tirée
principalement de l'exploitation du service. Exemple : La concession (gare routière, parcs
automobiles), gérance (port sec, assainissement et entretien des voies, cyber communal), régie
intéressé (cimetière, centre de loisir), affermage (gestion des installations d’eau potable, gestion
des déchets solides).
1.2. Les seuils de passation des marchés publics
2
Le terme service public désigne l'activité d'administrations ou d'entreprises qui
fournissent des prestations utiles aux administrés.
14
objet de la Décision n° 03/2014/CM/UEMOA du 28 juin 2014 et d’autre part, de la moyenne
des seuils issus de l’application de cette même décision dans l’espace UEMOA.
Les seuils communautaires de passation des commandes publiques recommandés par
l’UEMOA se présentent comme ci-après :
Pour les Organismes de droit public, les Sociétés nationales, les Sociétés anonymes à
participation publique majoritaire :
marchés de travaux : 1.500.000.000 ;
- Fournitures et services : 750.000.000 ;
- Prestations Intellectuelles : 200.000.000 ;
- Délégations de service public : 2.000.000.000.
A partir des seuils communautaires recommandés par l’UEMOA, il est fait obligation à toutes
autorités contractantes de faire publier ses avis publics à la concurrence sur le site de l’UEMOA.
La publication desdits avis doit aussi se faire simultanément dans un quotidien de large
diffusion au niveau national comme international.
Les procédures de passation des marchés qui atteignent les seuils communautaires restent
soumis aux dispositions de la loi n° 2017-04 du 19 octobre 2017 portant code des marchés
publics en République du Bénin.
Les seuils de passation des marchés publics de l’Etat, des Etablissements Publics, des Sociétés
d’Economies Mixte, des autres Organismes, Agences ou Offices créés par l’Etat pour satisfaire
des besoins d’intérêt général, ainsi que les personnes morales de droit privé agissant pour le
compte d’une personne morale de droit public ou bénéficiant du concours ou de la garantie de
l’Etat ou d’une personne morale de droit public, les Collectivités Territoriales Décentralisées à
Statut Particuliers, leurs Etablissements Publics, Sociétés et Offices sont :
Les seuils de passation des demandes de cotation sont fixés en valeur hors taxes ainsi qu’il suit :
15
a) Pour toutes les autorités contractantes sauf les Communes ordinaires :
travaux : montant compris entre dix millions (10 000 000) et soixante-dix millions
(70 000 000) ;
fournitures ou services courants et prestations intellectuelles : montant compris entre
dix millions (10 000 000) et cinquante millions (50 000 000).
Pour les seuils ou limites de compétence des organes de contrôles des marchés publics, il
y a lieu de retenir ce qui suit :
La Direction Nationale de Contrôle des Marchés Publics (DNCMP) est en charge du contrôle
a priori des procédures de passation des marchés publics, conformément aux dispositions de
l’article 11 du code des marchés publics pour les dépenses d’un montant hors taxes supérieur
ou égal à :
pour les marchés de l’Etat et des Collectivités Territoriales Décentralisées à
Statut Particulier:
16
Deux Cent Millions (200.000.000) de francs CFA pour les travaux ;
Cent Millions (100.000.000) de Francs CFA pour les fournitures ou services,
Cent Millions (100.000.000) de francs CFA pour les prestations intellectuelles
confiées à des bureaux ou cabinets de consultants (firmes);
Quatre Vingt Millions (80.000.000) de francs CFA pour les prestations
intellectuelles confiées à des consultants individuels.
pour les Sociétés ou Offices d’Etat, les Etablissements Publics qui exercent une
mission d’organisation sociale ou d’exploitation de réseaux d’énergie, d’eau, de
transport, de télécommunication, de manutention portuaire et de port :
Quatre Cent Millions (400.000.000) de francs CFA pour les travaux ;
Deux Cent Millions (200.000.000) de francs CFA pour les fournitures ou les
services ;
Cent Millions (100.000.000) de francs CFA pour les prestations intellectuelles
confiées à des bureaux ou cabinets de consultants (firmes);
Quatre Vingt Millions (80.000.000) de francs CFA pour les prestations
intellectuelles confiées à des consultants individuels.
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Tableau n°1 : Récapitulatif des dispositions du code appliquées3
Marchés publics
7.500.000
3
Ce tableau fait une synthèse des différentes procédures édictées par le code des marchés publics et des délégations de service public et précisent les seuils de passation ainsi que les limites
de compétence des différents organes de contrôle.
4
Ces seuils de passation et limites de compétence concernent les marchés passés par l’Etat, les établissements publics, les sociétés d’économie mixtes, les autres organismes, agences ou
offices, les communes à statut particulier. Pour les autres autorités contractantes, confère le décret 2011-479.
Limites de compétences pour la Limites de compétences pour la
Procédures/Modes/Méthode de revue préalable des cellules de revue préalable de la DNCMP
N° passation des marchés et des Seuil de passation (FCFA hors taxes)4 contrôle
délégations de service public (FCFA hors taxes)
(FCFA hors taxes)
15.000.000
7.500.000
7.500.000
19
Limites de compétences pour la Limites de compétences pour la
Procédures/Modes/Méthode de revue préalable des cellules de revue préalable de la DNCMP
N° passation des marchés et des Seuil de passation (FCFA hors taxes)4 contrôle
délégations de service public (FCFA hors taxes)
(FCFA hors taxes)
Marchés passés par l’Etat, ses établissements et Avis motivé pour tout montant. Revue a posteriori pour tous les
offices, démembrement et les communes à statut contrats par la DNCMP ou ses
particulier délégations au moins une fois
l’an
inférieur à 10 millions pour les prestations
intellectuelles, 60 millions pour les travaux et 20
Demande de cotation
6. millions pour les fournitures
(procédure simplifiée)
Marchés des autres collectivités locales et leurs
établissements publics
20
Paragraphe 2: Principes et procédures de passation des marchés en République du Bénin
5
Cf. décret n°2012-191 du 03 juillet 2012 fixant structure-type des ministères.
22
procède à la validation des dossiers d'appel d'offres avant le lancement de l'appel à la
concurrence et la publication correspondante ;
accorde les autorisations et dérogations nécessaires à la demande des autorités
contractantes, lorsqu’elles sont prévues par la réglementation en vigueur ;
procède à la validation du rapport d'analyse comparative des propositions et du procès-
verbal d'attribution provisoire du marché élaborés par la commission de passation du
marché ;
procède à un examen juridique et technique du dossier du marché avant son approbation et,
au besoin, adresse à l'autorité contractante toute demande d’éclaircissement et de
modification, de nature à garantir la conformité du marché avec le dossier d’appel d’offres
et la réglementation en vigueur ;
procède à la validation des projets d’avenants ;
apporte un appui technique aux autorités contractantes depuis la préparation des dossiers
d'appel d'offres jusqu'à la réception définitive des prestations ;
contrôle l’activité des Directions Départementales de Contrôle des marchés publics.
Le marché de gré-à-gré doit être préalablement autorisé par la DNCMP sur la base d’un rapport
spécial établi par la commission de passation des marchés de l’AC, au terme d’une séance
d’analyse des motifs justifiant du recours à la procédure de gré-à-gré, en présence d’un
observateur indépendant, qui aura établi un rapport de mission séparé et joint au rapport spécial
de la commission de passation des marchés. Cette autorisation ne dispense pas la DNCMP de
son contrôle a priori sur la procédure du marché du gré-à-gré.
c) L’Autorité de Régulation des Marchés Publics
L’ARMP est responsable de la réforme dans les sous-secteurs marchés publics des finances
publiques. Elle est aussi chargée de régler les différents contentieux nés à l’occasion de la
passation des marchés publics, soit par des recours des parties au contrat, soit par l’auto-saisine
sur le fondement des informations recueillies dans l’exercice de ses missions ou de toutes
informations à elle communiquées par les autorités contractantes, des candidats, des
soumissionnaires ou des tiers. L’ARMP s’occupe aussi de l’audit des marchés publics et de la
formation des acteurs du système.
23
L’appel d’offres ouvert
L’appel d’offres est ouvert lorsque tout candidat qui n’est pas exclu en application des articles
68 et 149 de la loi peut soumettre une offre ou une demande de pré-qualification quand l’appel
d’offres est précédé d’une pré-qualification (art. 34 et 36 de la loi.).
L’appel d’offres restreint
Aux termes des dispositions de l’article 35 de la loi, « l’appel d’offres est restreint lorsque seuls
les candidats que l’autorité contractante a décidé de consulter peuvent remettre des offres ».
L’appel d’offres avec pré-qualification
Ce processus s’utilise au regard de l’importance et de la complexité des services à réaliser.
Appel d’offres en deux étapes
La procédure d’appel d’offres en deux étapes comporte :
une étape de remise des propositions techniques, sans indication de prix, sur la base de
principes généraux de conception ou de normes de performance et sous réserve de
précisions et d’ajustements ultérieurs d’ordres technique et commercial ;
une étape de présentation de propositions techniques définitives assorties de prix, sur la base
du dossier d’appel d’offres préalablement révisé par l’autorité contractante.
La dernière étape concerne les soumissionnaires qui ont satisfait au minimum acceptable, les
critères de qualification et qui ont soumis une offre techniquement conforme.
Marché à commandes
Il permet à l’autorité contractante de satisfaire ses besoins annuels de fournitures selon les
modalités définies par l’article 40 de la loi.
Marché de clientèle
L’autorité contractante peut recourir au marché de clientèle pour la fourniture de tout ou partie
de certaines catégories de prestations de service (art. 41 de la loi).
a- Le marché de gré à gré ou marché par entente directe (art. 48 de
la loi)
Un marché de gré-à-gré ou par entente directe est celui passé sans appel d’offres, après
autorisation spéciale de la Direction Nationale de Contrôle des Marchés Publics (DNCMP).
Section 2 : Le cycle de gestion des marchés publics
1.1. Cycle de passation des marchés par Appel d’offres international et national
1.1.1. Cycle de passation des marchés par Appel d’offres international et national
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Description de la Procédure
INTERVENANTS
DOCUMENTS ET
DESCRIPTION DES TACHES
INTERFACES
OU SERVICE EN CHARGE
25
INTERVENANTS
DOCUMENTS ET
DESCRIPTION DES TACHES
OU SERVICE EN INTERFACES
CHARGE
L'appel d'offres doit prévoir un délai suffisant pour les réponses des
soumissionnaires. Le délai minimum à respecter est de six (6) semaines ; il
peut être prorogé jusqu’à douze (12) semaines selon la complexité du
marché.
3. Réception des d'offres Avis d’Appel
- Reçoit les offres au secrétariat de la PRMP, d’Offres aux
PRMP - Enregistre les offres en indiquant le numéro (ordre d’arrivée), la soumissionnaires
date et l’heure de réception du pli ;
- Remet au soumissionnaire un récépissé dûment signé comportant,
l’objet de l’appel d’offres, l’ordre d’arrivée et l’heure de réception
du pli ;
- Transmet les offres à l’organe de contrôle ;
- Garde les offres en sécurité et les transmet à la commission des Offres des
marchés en séance d’ouverture au jour et à l’heure prévus pour soumissionnaires
Le Secrétariat à la l’ouverture des offres.
PRMP
INTERVENANTS
DOCUMENTS ET
DESCRIPTION DES TACHES
OU SERVICE EN INTERFACES
CHARGE
Les originaux des garanties d’offre (de soumission) sont retirés des offres
et gardé en lieu sûr par le Comptable - Gestionnaire.
7. Enregistrement du marché
- Enregistre le contrat dans le logiciel
PRMP - Actualise les dates de réalisation du plan de passation de marchés ; Marché dûment signé
- Enregistre le marché dans le répertoire des marchés passés sur le Don et enregistré au
domaine
L’appel d’offres national (AON) est la procédure de passation des marchés publics dans le pays de l’Emprunteur. Cette
procédure de passation des marchés publics doit être examinée et modifiée dans la mesure nécessaire pour garantir que la
passation des marchés se fera dans de bonnes conditions d’économie, d’efficacité et de transparence. L’annonce des marchés
peut être limitée à la presse nationale, au Journal officiel ou à un site web libre d’accès.
Le cycle est identique à l’appel d’offre international (AOI) à la seule exception que la publication de l’avis d’appel d’offre est
faite dans journaux locaux (national) et que les des deux (02) premiers marchés passés par AON sur financement des PTF ne
requièrent pas l’avis de non-objection du PTF.
Une demande écrite est adressée à au moins trois (3) entreprises ou fournisseurs régulièrement installés et en règle vis-à-vis
des administrations fiscale et sociale du Bénin et disposant d’une expérience d’exécution des travaux à effectuer ou des
fournitures à livrer. Cette sollicitation de prix doit décrire les spécifications des travaux ou des fournitures ainsi que la date, le
lieu et le délai d’exécution.
Les marchés passés par entente directe sont les marchés passés sans appel à la concurrence de (fournisseur ou entrepreneur
unique) selon les critères définis par la loi.
E1. Rédaction des termes de référence et l’estimation des coûts et établissement du budget ;
E2. Publication de la demande de manifestation d’intérêt ;
E3. Réception des manifestations d’intérêt et établissement de la liste restreinte ;
E4. La préparation de la demande de proposition ; approbation de la liste restreinte et de la Demande de proposition
E5. La réception et ouverture des propositions ;
E6. l'évaluation des offres techniques ;
E7. l’approbation du rapport d’évaluation des offres techniques ;
E8. l’ouverture publique et évaluation des offres financières ;
E9. La négociation et l’élaboration du projet de contrat
E10. L’approbation du procès-verbal de négociation et du projet de contrat ;
E11. Publication de l’attribution du contrat ;
E12. La notification et la signature du contrat
E13. L’enregistrement du contrat;
E14. Le suivi de l’exécution du contrat
E15. Le classement des documents de passation de marché
INTERVENANTS
DOCUMENTS ET
DESCRIPTION DES TACHES
OU SERVICE EN INTERFACES
CHARGE
- Prépare la demande de manifestation d’intérêt qu’il fait publier dans Note de service
les journaux instaurant la
La publication se fera dans au moins deux journaux de large diffusion. commission des
marchés
le secrétariat 3. Réception des manifestations d’intérêt et établissement de la liste
Administratif restreinte Les manifestations
- Reçoit les plis (manifestations d’intérêt) au secrétariat de la PRMP d’intérêts.
de la PRMP - Transmet les plis au SPM
Autorité de Régulation des marchés publics (ARMP)- Unité de gestion de la réforme des finances 32
publiques- Guide d’audit des marchés publics
INTERVENANTS
DOCUMENTS ET
DESCRIPTION DES TACHES
OU SERVICE EN INTERFACES
CHARGE
Les plis reçus après la date limite de dépôt et avant l’évaluation des
manifestations sont également acceptables.
PRMP
- Transmet la DP, selon le seuil d’approbation définie dans le code des
Marchés Publics, à la DNCMP ou à la CCMP pour avis. DP et le PV
- Soumet la DP et le PV (liste restreinte) à l’approbation du PTF après
avoir reçu l’avis de la DNCMP ou de la CCMP; cela si le dossier
doit être soumis à l’examen préalable du PTF.
INTERVENANTS
DOCUMENTS ET
DESCRIPTION DES TACHES
OU SERVICE EN INTERFACES
CHARGE
Avis du PTF
- Transmet l’avis du PTF au SPM pour la prise en compte des éventuels
PRMP commentaires ;
- Transmet la version corrigée de la DP du PTF.
- Fait transmettre la DP à chaque consultant retenu sur la liste restreinte.
5. Réception et ouverture des propositions
- Reçoit les offres des soumissionnaires,
- Enregistre les offres en indiquant le numéro (ordre d’arrivée), la date
et l’heure de réception du pli ;
offres des
- Remet au soumissionnaire un récépissé dûment signé comportant,
l’objet de l’appel d’offres, l’ordre d’arrivée, la date et l’heure de dépôt soumissionnaires.
du pli ;
- Transmet les offres à la PRMP ;
PRMP ou toute - Rédige un PV d’ouverture qui devra être datée et signé par tous les PV d’ouverture
personne qu’il aura membres de la commission.
désignée - Garde les offres financières en sécurité jusqu'à la date prévue dûment signé.
d’ouverture en commission.
Lettre
- Prépare et adresse à la PRMP (après l’avis de la DNCMP/CCMP)
d’invitation
la lettre de notification provisoire d’attribution et d’invitation du
consultant retenu à une séance de négociation ;
- Fait transmettre à l’attributaire provisoire la lettre d’invitation à
une séance de négociation
- Procède à la négociation du contrat ;
- Rédige le PV de négociation qui devra être signé par tous les
participants.
PRMP - Prépare le contrat et le soumet aux paraphes de l’attributaire
après que toutes les pages du document soient paraphées par le PV de
Coordonnateur ; négociation
- Prépare une lettre de demande de non-objection au PTF;
- Transmet la lettre, le projet de contrat paraphé par le consultant
(attributaire) et le PV de négociation à la PRMP
10. Approbation du procès-verbal de négociation et du projet de
contrat négocié par le PTF.
Cette étape n’est nécessaire que si le contrat est soumis à l’examen
préalable de la Banque.
Lettre de
- Transmet le rapport d’évaluation des offres financière et le projet
demande de non
de contrat paraphé par lui et le consultant auquel est jointe une
copie du PV de négociation au PTF pour avis de non-objection. objection
PRMP - Transmet ses commentaires ou son avis de non-objection à la
PRMP. Demande d’avis
PTF au PTF
Avis de non-
objection
La méthode SMC est utilisée dans le cadre de la sélection de consultants pour des missions
standards ou courantes (audits, préparation de dossiers techniques de travaux non complexes,
etc.), pour lesquelles il existe des pratiques et des normes bien établies.
Les principales étapes de la procédure sont identiques à celle de la méthode SFQC décrite
précédemment à la différence que le contrat est attribué au consultant dont l’offre financière est
la moins disante.
Les étapes sont identiques à celles de la sélection fondée sur la qualité et le coût (SFQC) à
l’exception du fait qu’après l’ouverture des offres financières des consultants ayant obtenu la
note de qualification technique minimum, (qui doit être supérieur ou égal à 70 points), spécifiée
dans la Demande de Proposition, le marché est attribué au consultant dont le montant de l’offre
financière est la moins-disante.
DOCUMENTS ET
INTERVENANTS DESCRIPTION DES TACHES
INTERFACES
Autorité de Régulation des marchés publics (ARMP)- Unité de gestion de la réforme des finances 38
publiques- Guide d’audit des marchés publics
OU SERVICE EN
CHARGE
Autorité de Régulation des marchés publics (ARMP)- Unité de gestion de la réforme des finances 39
publiques- Guide d’audit des marchés publics
INTERVENANTS
DOCUMENTS ET
DESCRIPTION DES TACHES
OU SERVICE EN INTERFACES
CHARGE
DNCMP
- Donne à la PRMP son avis sur le consultant retenu et le contenu de
la demande. Avis de la
- Fait transmettre, après réception de l’avis (au cas où l’avis est DNCMP/CCMP
requis), la demande de proposition au consultant.
Lettre de soumission
- Demande au consultant, par écrit, de soumettre une proposition
technique et financière sur la base des termes de références qui sont
joint à la lettre.
- Invite le consultant à la négociation, après réception des propositions
PV de négociation
PRMP - Procède à la négociation des propositions et du contrat avec le
Consultant. Cette négociation devra être sanctionnée par un PV de
négociation et porte aussi sur l’offre technique que l’offre financière. demande de non-
- Prépare une demande de non-objection à l’intention de la Banque ; objection
- Prépare un projet de contrat ;
- Transmet la lettre à la PRMP pour avis.
4. Demande d’avis de non objection du PTF.
Demande d’avis de
- Adresse une demande de non-objection ainsi que le projet de contrat non-objection
DNCMP/PTF comprenant le budget négocié au PTF.
Avis du PTF
PRMP 5. Emet son avis sur le contrat.
6. Signature du marché.
7. L’enregistrement du marché ;
8. Le suivi de l’exécution du marché
9. Le classement des documents de passation de marchés ;
Ces quatre dernières étapes qui sont applicables après l’avis de non-
objection du PTF sont similaires à celles de la sélection fondée sur la qualité
et le coût.
Consultants Individuels
Les consultants individuels sont choisis en fonction de leurs qualifications eues égard à la nature
de la mission. La publicité n’est pas obligatoire et les consultants n’ont pas à soumettre de
propositions. Ils sont sélectionnés par comparaison des qualifications entre ceux qui se sont
déclarés intéressés par la mission ou qui ont été contactés directement par l’Emprunteur. Les
consultants individuels dont les qualifications feront l’objet d’une comparaison doivent
posséder toutes les qualifications minima pertinentes requises et ceux qui sont sélectionnés pour
le recrutement par l’Emprunteur doivent être les mieux qualifiés et être pleinement capables de
mener à bien la mission. L’évaluation de leurs capacités se fait sur la base de leurs diplômes,
de leur expérience antérieure et, s’il y a lieu, de leur connaissance du contexte local (langue,
culture, organisation administrative et politique). La méthode consistera à comparer un
minimum de trois (3) Curriculums vitae (CV) et demander au meilleur candidat une proposition
financière qui sera négociée
45
INTRODUCTION DU CHAPITRE DEUX
Section 1 : Objectifs des missions d’audit des marchés publics et cartographie de risques
Paragraphe 1: Les objectifs et les piliers des missions d’audit des marchés publics
46
o La procédure de passation des marchés suivie est conforme à la réglementation, et
si elle est mise en œuvre de manière efficace et dans les délais raisonnables ;
o Les paiements sont effectués uniquement pour les dépenses éligibles et pour les
travaux, fournitures et services réellement effectués et réceptionnés ;
o Faire des recommandations sur l’amélioration du système de passation, de gestion
et de suivi des marchés ainsi que sur le système d’archivage de toute la
documentation relative aux marchés publics ;
o Mettre l’accent sur la pratique de fractionnement des dépenses, ainsi que l’usage des
appels d’offres restreints et des avenants.
Conformément aux termes de références, les diligences vont consister notamment à apprécier
les mécanismes de contrôle interne en place et à procéder à la revue des marchés publics.
En tenant des objectifs ci-dessus décrits, les missions d’audit peuvent comporter les sept (7)
pôles de diligences ci-après :
la revue du cadre juridique des marchés publics ;
l’appréciation de l’organisation et du fonctionnement des organes normatifs de la chaîne
des marchés ;
l’appréciation de l’intégrité et de la transparence du système ;
la compétence et à l’expérience des personnes en charge du système de passation des
marchés;
la tenue et à la conservation des dossiers et des documents relatifs aux transactions et à
la gestion des marchés ;
l’évaluation du dispositif de gestion et de sécurisation de biens acquis ;
la revue de la passation des marchés.
A l’issue des travaux de la mission, le présent rapport rend compte, en dehors des conditions et
des modalités de sa réalisation, de nos constats et observations sur le système de contrôle
interne, sur la revue des marchés publics ainsi que des recommandations subséquentes.
47
Paragraphe 2 : La cartographie des risques dans les missions d’audit des marchés publics
En audit comptable et financier, l’auditeur doit prendre en compte les risques liés à l’entité et
ceux qui sont liés à son activité propre. Le risque lié à l’entité auditée est le risque d’anomalies
significatives avec ses deux dimensions de risques inhérents et de risques lié au contrôle.
Le risque d’anomalies significatives comprend :
Le risque inhérent correspond à la possibilité que sans tenir compte du contrôle interne
qui pourrait exister dans la société, une anomalie significative se produise dans la
comptabilité.
Le risque lié au contrôle qui correspond au risque qu’une anomalie significative ne soit
ni prévenue, ni détectée par le contrôle interne de l’entité et donc non corrigée en temps
voulu.
Le risque lié au contrôle correspond aux faiblesses du contrôle interne ou à ses défaillances. Est
en cause l’efficacité de la prévention ou de la détection et de la correction des anomalies
significatives par les systèmes comptables et de contrôle interne de l’entité.
Le risque lié à l’activité d’audit est le risque de non-détection, qui doit être géré par l’auditeur
en fonction du précédent.
Le risque de non-détection correspond au risque que le commissaire aux comptes ne parvienne
pas à détecter une anomalie significative. Ce risque dépend :
Des choix effectués dans le programme de travail de contrôler ou pas certaines
opérations ;
De la nature même des travaux de l’auditeur : approche adoptée.
La mission de l’auditeur à ce niveau se résume ainsi :
Analyser les problèmes de fond et de forme posés par l'élaboration de la démarche
d'audit comptable et financier, en intégrant les exigences de la loi de sécurité financière ;
Mettre en œuvre, à partir de l'évaluation des risques et de l'analyse du contrôle interne,
la démarche d'audit qui permettra d'émettre une opinion sur la fiabilité des informations
comptables et financières.
48
Le risque lié au contrôle est le risque que le système de contrôle interne n'assure pas la
prévention ou la correction des erreurs. Ce risque lié au contrôle doit être évalué dans la phase
de l'appréciation du contrôle interne. Une bonne connaissance du contrôle interne de l'entreprise
permet à l'auditeur :
D'identifier les types d'erreurs possibles par les lacunes du système;
De mesurer le risque de survenance des erreurs.
Les principaux risques sont :
Le non-respect des dispositions du décret des marchés publics : Peut provenir des
défaillances du dispositif de contrôle interne. Les facteurs e risques peuvent être
l’absence ou l’insuffisance de personne qualifiées dans la réglementation des marchés
publics ;
l’absence d’une expertise et la qualification insuffisante conduit au non-respect des
normes techniques et peuvent être source de cout ;
l’absence de spécification des objectifs, des rôles… ;
l’absence de procédures ou manque de leur formalisation… ;
l’absence d’un système de supervision facilite les collusions et les fraudes…
Le cumul de tache comportant le plus de risques est au niveau des services de
l’ordonnateur.
49
Risque lié à la qualité des contrôles : Absence d’une démarche de travail, Excès de
formalisme ;
Risque lié à la qualification des membres de l’équipe d’audit : Le facteur de risque est
l’absence de normes d’audit spécifiques aux marchés publics qui édicteront un certain
nombre de compétences requises.
La méthode d’échantillonnage est dite aléatoire car tous les éléments de la population ont la
même probabilité d'être choisis. Cette sélection peut se faire avec remise ou sans remise :
Avec remise, une unité de l’échantillon peut être choisie plusieurs fois ;
Sans remise, une unité de l’échantillon déjà choisie ne peut l’être de nouveau (c’est cette
méthode qui sera utilisée).
L’échantillonnage est réalisé sur la base de la liste exhaustive de toutes les autorités
contractantes.
1.4.L’échantillonnage stratifié
La population ciblée, concerne d’une part, les services de l’Etat que sont les Autorités
contractantes réparties entre la Présidence de la République, la Primature, les ministères, la
50
Cour des comptes, le Conseil d’Etat et la cour de Cassation et d’autre part, les communes
capitales régionales et départementales, les autres communes, et les communautés rurales.
3.1.1. Critères de ciblage des Autorités contractantes (AC) rattachées aux Services de l’Etat
Les critères de stratification et de sélection liés au budget d’investissement des AC ont été
définis ainsi qu’il suit :
- Classe 1 : Sélection de toutes les autorités contractantes qui gèrent un budget
supérieur à 10 milliards;
- Classe 2 : Sélection de toutes les autorités contractantes convaincues de
misprocurement ;
- Classe 3 : Sélection de 50% des structures ayant un budget compris entre 10 et 5
milliards ;
- Classe 4 : Sélection de 25% des structures gérant un budget compris entre 5 et 1
milliard ;
- Classe 5 : Sélection de 10% des services ayant un budget inférieur à 1 milliard.
51
Il s’agit d’un mode de gestion par lequel une institution publique spécialisée, créée par voie
législative ou réglementaire, se voit confier une mission de service public. Dans cette
dévolution statutaire du service public, la collectivité territoriale qui a créé le service public en
assure elle-même la gestion avec ses propres moyens matériels, humains et financiers. Ce mode
de gestion obéît aux règles de création ou de suppression d’un service public.
Conclusion section
52
DEUXIEME PARTIE : DES RÔLES DES ACTEURS DANS LA CONDUITE DES
MISSIONS D’AUDIT DES MARCHES PUBLICS AUX PARTIES ESSENTIELLES
DES RAPPORTS D’AUDIT
53
INTRODUCTION A LA DEUXIEME PARTIE
Cette thèse s’intéresse à la performance collective dans le cadre de la nouvelle gestion publique
(NGP) au Bénin. Ses trois chapitres permettent de cerner la littérature sur cette thématique à
travers les notions et pratiques du secteur public. D’abord, son 1er chapitre expose les notions
54
CHAPITRE 3 : RÔLE DES ACTEURS DANS LA CONDUITE DES MISSIONS
D’AUDIT DES MARCHES PUBLICS
55
INTRODUCTION DU CHAPITRE 3
Ce 3ème chapitre présente d’une part, le cycle de gestion des marchés publics et d’autre part,
présente le rôle des acteurs dans la mission d’audit des marchés publics à travers la logique
décrite comme ci-après :
CHAPITRE 3 = Rôles des acteurs dans le cycle dans la conduite des missions d’audit des marchés
publics
Section 1 : Rôles des acteurs dont les procédures des marchés sont soumises à l’examen
56
un organisme public ou privé dans l’exercice de son activité, documents organisés en
fonction de celle-ci et conservés à des fins administratives, culturelles et scientifiques".
Sur le plan administratif, la fonction archives aide à assurer une base de référence et
aide à la prise de décision stratégique par la maitrise de l’environnement de
l’administration. De ce fait, les archives des marchés publics constituent un outil de
communication sur la réalité administrative des marchés publics dans la mesure où elle
permet une maîtrise de l’afflux croissant de la masse de document produit ou reçue par
une administration dans le cadre des marchés publics. Il va s’en dire que la fonction
archive, corollaire de capacité d’organisation d’une administration, est une puissance
productive car, en organisant les papiers de manière rationnelle, la capacité
d’organisation de l’autorité contractante se trouve accrue. La fonction archives comme
l’adoption de bon système de classement permet de retrouver rapidement des documents
nécessaires pour prendre les décisions ou pour améliore l’efficacité de l’administration.
Or, les documents de passation des marchés sont gérés par trois services différents : (i)
le « service des marchés » (Personne responsable des marchés publics, organes de
contrôle et d’approbation), le service de comptabilité (à des fins de paiement) et (iii) le
département technique (bénéficiaire de la prestation et gestion des contrats). Alors que
toutes les entités d'exécution des procédures relatives à l’acquisition des biens et services
sont assujetties à des missions d’audits externes diligentées par l’Autorité de régulation
des marchés publics, cette situation de multiplicité de sources d’informations sur les
procédures de conduite des marchés publics, pose des problèmes sérieux quant à la
l’archivage et la gestion des documents de marchés publics mais aussi et surtout,
l’apport des rapports des missions d’audit des marchés publics et à la pertinente de
l’utilisation de ces rapports par l’Autorité de régulation des marchés publics,
l’Inspection générale des finances (IGF) en ce qui concerne les rapports fournis pour le
compte des ministères et entreprises publiques, par l'Inspection générale de
l'administration territoriale (IGAT) pour les rapports relatifs aux collectivités locales,
les Partenaires techniques et financiers (PTF) et l’institution supérieure de contrôle
(Cour des Comptes). Lorsqu’on sait que les marchés publics représentent plus de 37%
du budget de l’Etat au Bénin, il y a lieu d’une part, de souligner le caractère important
57
d’informations stockées dans les missions d’audit du système des marchés publics et
d’autre part, de mettre sur pied, un système nécessaire à la traçabilité des documents et
à la canalisation du volume d’information à sources multiples liés au cycle de vie des
marchés passés. L’organisation d’une telle traçabilité permet d’estimer et d’anticiper le
risque d’erreur dans leurs opérations. Etant donné que les différents audits énumérés ci-
dessus (évaluations ex post d’aspects relatifs à la passation de marchés) sont
fondamentalement axés sur la constance, l’économie et l’efficience, il devient important
que l’organisation des archives des marchés publics bénéficie d’un guide.
L’objectif de ce document est d’aider les autorités contractantes à mettre sur pied un système
fiable et efficace de classement des documents de passation des marchés, un système simple
qui facilite la réalisation des audits et l’accessibilité aux documents de passation des marchés.
Il s’inspire d’abord des pratiques d’audit des marchés publics au niveau national et régional et
ensuite des résultats d’une étude initiée par la Banque mondiale. Enfin, ce guide de classement
des documents de marchés publics a été élaboré eu égard aux principes applicables.
58
Marchés de Prestations Intellectuelles et Prestations de Service.
Marchés de Prestations Intellectuelles par ED.
Sous-chemises.
Cartons
Etiquettes (à adapter)
59
Chronos
Etiquettes (à adapter)
Sous-chemises.
Il est important de prévoir des chemises pour chacune des procédures cartographiées.
une boîte pour la Gestion des procédures de passation du Marché : devant contenir 5 chemises ;
60
une boîte pour la Gestion du Marché : devant contenir 3 chemises.
Sur chaque boîte est étiqueté les informations du marchés (intitulé, mode de passation du
marché : AON, AOIN, etc.).
61
Boîte pour la Gestion du Marché : devant contenir 3 chemises
62
Contrat signé.
Etc.
63
2.2. L’organisation des documents de marchés publics de fournitures et services
64
Réclamations, plaintes et litiges.
Factures.
Certificats ou preuves de paiement.
Etc.
65
Rapport spécial de la commission de passation des marchés publics,
Avis DCMP ou autorisation du Conseil des Ministres sur le marché
marchés approuvés
Programmes des travaux approuvés.
Bordereau de livraison.
Réclamations, plaintes et litiges.
Procès-verbal de réception.
Factures.
Certificats ou preuves de paiement.
Etc.
2.3. L’organisation des documents de marchés publics de prestations intellectuelles
Pour chaque marché ou lot des travaux, prévoir 3 boîtes et 7 chemises. Sur chaque boîte est
étiqueté les informations du marchés (intitulé, mode de passation du marché : AON, AOIN,
etc),
66
Avis DNCMP.
marché approuvé.
Lettre transmettant la copie du contrat signé pour approbation.
Copie publication attribution provisoire
Copie publication attribution définitive.
Copie notification aux consultants non- sélectionnés.
Autres documents liés à l’attribution du contrat.
67
Etc.
2.4. Les consignes en vue de l’archivage des documents des marchés publics passés
L’Autorité Contractante conservera l’ensemble des documents relatifs aux marchés à compter
de l’admission ou dès réception des prestations objet du marché pour d’éventuels audits.
L’archivage se fait essentiellement dans des cartons ou de grosses boîtes pour faciliter le
rangement et la manipulation. Il est important de :
Maintenir les documents dans leurs fournitures initiales (chemises, dossiers dans les boîtes).
Ranger les boîtes des marchés par appel d’offres, fournitures et services et de prestations
intellectuelles dans les cartons au même endroit que leurs documents volumineux.
Ranger les chemises à ficelle et simples des marchés passés par DRP, et des marchés par
Entente Directe dans les boîtes d’archives
68
Conclusion section 1
Paragraphe 2 : Les rôles des auditeurs dans les missions d’audit des marchés publics
En ce qui concerne la planification des marchés publics, l’auditeur utilisera les moyens
courant d’investigation pour vérifier et contrôler notamment:
le bon agencement des besoins par ordre de priorité évitant le recours abusif aux
marchés de gré-à-gré, les pertes de crédits et la non-maîtrise des délais de passation
des marchés ;
la promotion de la transparence et de la concurrence à travers la publication du
PPMP; ce qui permet de faire une large diffusion de l’information en direction des
opérateurs économiques sur les opportunités d'affaires offertes par l'administration ;
les bons allotissements ou regroupements assurant l’efficacité et des économies
d’échelle au niveau de la commande publique ;
la bonne estimation de la charge de travail (nombre de contrats attendus, nombre de
commissions de passation des marchés publics à mettre en place, durée estimée de
chaque marché) ainsi qu’une meilleure organisation de la répartition temporelle des
dépenses afin d’éviter un empilement à un moment donné des factures à honorer;
69
l’opérationnalisation d’un dispositif de suivi-évaluation de la performance du
système des marchés publics ;
la diffusion des résultats de l’évaluation de la performance du système des marchés
publics et des délégations de service public.
70
2.1.2. Le planning de la mission d’audit
Le but et l'objectif de la planification de l'audit restent identiques qu'il s'agisse d'une mission
initiale ou récurrente. Les principaux travaux préliminaires à la planification de la mission
permettent à l'auditeur, au commencement d'une mission d'audit récurrente de :
mettre en œuvre des procédures relatives à l'acceptation et au maintien de la relation
client et de la mission d'audit individuelle ;
prendre contact avec l'auditeur précédent, lorsqu'il y a eu un changement d'auditeur,
conformément aux règles d'éthique concernées ;
évaluer le respect des règles d'éthique, y compris celles relatives à l'indépendance,
s'assurer qu'il a connaissance des termes de la mission.
En effet, la prise en considération par l'auditeur du maintien de la relation client et des règles
d'éthique, y compris les règles d'indépendance, reste permanente tout au long du déroulement
fournit des précisions sur les aspects importants qu'il convient d'aborder durant ces entretiens
concernant la possibilité que les états financiers de l'entité comportent des anomalies
significatives provenant de fraudes. Cependant, la démarche initiale de l'auditeur pour évaluer
le maintien de la relation client d'une part, et le respect des règles d'éthique (y compris les règles
d'indépendance) d'autre part, est préalable à la réalisation de toute autre tâche relative à la
mission d'audit en cours. Pour des missions d'audit récurrentes, cette démarche préalable
intervient souvent juste après (ou en relation avec) l'achèvement de l'audit précédent. C’est
pourquoi il convient de procéder à des planifications structurelle et organisationnelle.
2.1.2.1. La planification structurelle de la mission d’audit
Cette planification a pour but de traduire les résultats attendus du programme en une série
d’activités structurées. Le point de départ de cette nature de planification est le produit final, le
résultat ou encore le livrable. Il s’agira donc de produire les trois documents ci-après :
- la liste exhaustive de toutes les activités à réaliser dans le cadre de la mission ;
- la description détaillée et précise de chaque activité (description claire des résultats
attendus) ;
- le regroupement logique des activités en un organigramme au sommet duquel se trouve
le rapport de mission et à la base, les différentes activités.
Ave la chaîne des résultats ainsi dégagée, l'objectif poursuivi en procédant à ces tâches
préliminaires est d'aider l'auditeur à s'assurer qu'il a pris en considération tous évènements ou
circonstances qui peuvent affecter négativement la possibilité de planifier et de réaliser la
71
mission d'audit en ayant réduit le risque d'audit à un niveau faible acceptable. En procédant
ainsi, ceci lui permet de s'assurer qu’en planifiant la mission d’audit :
il conserve son indépendance et les capacités nécessaires pour mener la mission ;
il n'y a pas de problèmes relatifs à l'intégrité de la direction qui peuvent affecter son
souhait de poursuivre la mission ;
il n'y a pas de malentendus avec le client quant aux termes de la mission.
Pour un audit initial, les questions supplémentaires que l'auditeur peut considérer lors de
l'établissement du plan de mission et du programme de travail, englobent les points suivants:
les accords à intervenir avec l'auditeur précédent, à moins que la loi ou les règlements
ne l'interdisent; pour, par exemple, revoir leurs dossiers de travail ;
les sujets importants (y compris ceux portant sur l'application des principes comptables
ou des normes d'audit ou de rapports) discutés avec la direction lors de la sélection
initiale de l'auditeur, la communication de ces sujets aux personnes constituant le
gouvernement d'entreprise et la façon dont ils affectent le plan de mission ou le
programme de travail ;
les procédures d'audit prévues pour recueillir des éléments probants suffisants et
appropriés concernant les soldes d'ouverture ;
l'affectation du personnel du cabinet d’audit ayant des aptitudes et des compétences de
niveaux suffisants pour répondre aux risques significatifs anticipés ;
d'autres procédures requises par le système de contrôle qualité du cabinet dans le cas de
missions d'audit initiales (par exemple, le système de contrôle qualité du cabinet peut
demander à ce qu'un autre associé ou une personne d'expérience revoit le plan de
mission avant d'entreprendre des procédures d'audit importantes, ou les rapports avant
leur émission).
2.1.2.2. La planification organisationnelle de la mission d’audit
Cette nature de planification permet d’assigner aux différentes personnes, des responsabilités
relatives aux activités issues de la planification structurelle. Les formes de responsabilité
courantes concernent :
- la responsabilité d’exécution ;
- la responsabilité d’approbation ;
- la responsabilité de contrôle ;
- la responsabilité de suivi ;
- la responsabilité de supervision ;
72
- la responsabilité d’inspection.
Cette planification organisationnelle peut se faire selon le schéma ci-après :
73
QUOI QUI COMMENT
Début
Désignation du rédacteur en
fonction de sa compétence
Identifier le rédacteur
Responsable
Qualité
Responsable Qualité Selon les modalités définies
Codifier le document
Selon la structure
Rédacteur documentaire définie
Vérification de la forme,
Signature sur pieds de page
Valider
Classeurs et meubles de
Classer l'original rangement qualité
Responsable qualité
Fin
74
Tout personnel de l’autorité contractante peut participer à la préparation des documents
nécessaires à la conduite de la mission d’audit. L'objectif étant de réunir le maximum de
personnes ayant à apprécier ou à faire apprécier les documents considérés.
La planification des procédures d'audit a lieu tout au long de la mission d'audit au fur et à mesure
que le programme de travail est mis en œuvre. Par exemple, la planification des procédures
d'audit d'évaluation des risques intervient généralement très tôt dans le processus d'audit.
Cependant, la planification de la nature, du calendrier et de l'étendue des procédures d'audit
spécifiques complémentaires dépendent du résultat des procédures d'évaluation des risques. De
plus, l'auditeur peut commencer à mettre en œuvre des procédures d'audit additionnelles pour
certains flux d'opérations et informations fournies avant de compléter l'établissement du
programme de travail détaillé relatif à toutes les autres procédures d'audit complémentaires.
L'auditeur doit planifier l'audit afin que la mission soit réalisée de manière efficace. Planifier
un audit implique d’établir un plan de mission décrivant la stratégie générale d’audit adoptée
pour la mission et de développer un programme de travail dans le but de réduire le risque d'audit
à un niveau faible acceptable. La planification demande la participation de l'associé responsable
de la mission et des autres membres clés de l'équipe affectée à la mission afin de bénéficier de
leur expérience et de leur apport personnel et de rendre le processus de planification plus
efficace et plus efficient.
Une planification adéquate permet de s'assurer qu'une attention particulière est portée aux
aspects essentiels de l'audit, que les problèmes potentiels sont identifiés et résolus en temps
voulu et que la mission d'audit est correctement organisée et administrée afin qu'elle soit menée
d'une manière efficace et efficiente. Une planification adéquate permet également l'attribution
des travaux aux membres de l'équipe affectée à la mission, facilite la direction et la supervision
de ceux-ci ainsi que la revue de leurs travaux et, enfin, facilite, le cas échéant, la coordination
des travaux avec les auditeurs des composants ou les experts. La nature et l'étendue du processus
de planification variera en fonction de la taille et de la complexité de l'entité, de l'expérience
passée de l'auditeur dans l'entité, ainsi que des changements de situations qui peuvent intervenir
au cours de la mission d'audit.
La planification n'est pas une phase isolée d'un audit, mais au contraire un processus continu et
itératif qui commence souvent avec, ou peu de temps après (ou en relation avec) l'achèvement
de l'audit précédent et se poursuit tout au long de la mission jusqu'à l'achèvement de la mission
d'audit en cours. Cependant, lors de la planification d'un audit, l'auditeur prend en compte le
calendrier de certaines phases de la planification et les planifications d’une mission d’audit des
procédures et de matérialité nécessitent d'être réalisées et complétées avant la mise en œuvre
75
d'autres procédures d'audit. Par exemple, l'auditeur planifie: les entretiens avec les membres de
l'équipe affectée à la mission, les procédures analytiques à mettre en œuvre en tant que
procédures d'évaluation des risques, la prise de connaissance générale du cadre légal et
réglementaire auquel est soumis l'entité et la façon dont cette dernière s'y conforme, la
détermination du caractère significatif, la participation d'experts et les autres procédures
d'évaluation des risques à réaliser avant d'identifier et d'évaluer le risque d'anomalies
significatives et de mettre en œuvre d'autres procédures d'audit au niveau des assertions pour
les flux d'opérations et les informations à fournir en réponse aux risques identifiés.
L'auditeur doit établir un plan de mission décrivant la stratégie globale adoptée pour la mission.
Ce plan de mission fixe l'étendue, le calendrier et la démarche d’audit, et donne des lignes
directrices pour la préparation d'un programme de travail plus détaillé. L'établissement du plan
de mission implique de :
déterminer les caractéristiques de la mission qui définissent son étendue, telles que le
référentiel de suivi, les règles spécifiques de présentation des documents sur la base des
rapports type de suivi ;
s'assurer des objectifs de la mission en terme de rapport à émettre afin de planifier un
calendrier pour effectuer les travaux ainsi que la nature des communications demandées,
tels que les dates limites pour signer le rapport intercalaire ou final, et les dates-clés
pour les communications prévues à la direction et aux personnes constituant le
gouvernement d'entreprise ;
prendre en compte les facteurs importants qui détermineront les aspects qui feront
l'objet d'une attention toute particulière de l'équipe affectée à la mission, tels que la
fixation de seuils de signification appropriés, l'identification préliminaire des
domaines où un risque plus important d'anomalies significatives peut exister,
l'identification préliminaire des composants importants et des soldes de comptes,
l'évaluation de la possibilité pour l'auditeur de recueillir des éléments probants
permettant d'évaluer l'efficacité du contrôle interne, ainsi que l'identification des
développements récents relatifs aux spécificités du secteur d'activité dans lequel
l'entité opère, au mode de présentation ou à la diffusion des états financiers ou à
d’autres sujets pertinents.
Pour établir le plan de mission, l'auditeur prend également en compte le résultat de ses travaux
et, lorsque ceci est possible, l'expérience acquise sur d'autres missions réalisées pour l'entité.
(a) les ressources à déployer sur des domaines spécifiques de l'audit, tels que l'utilisation
de membres de l'équipe affectée à la mission ayant une expérience appropriée pour des
76
aspects revêtant un risque élevé, ou le recours à des experts sur des domaines
complexes;
(b) le volume des ressources à allouer à des domaines d'audit spécifiques, tels que le
nombre de membres de l'équipe affectée à la mission à assigner à la prise d'inventaire
physique des sites importants, l'étendue de la revue du travail d'autres auditeurs dans le
cas d'un audit de groupe, ou le budget d'heures d'audit à affecter aux domaines à risque
élevé ;
(c) les périodes au cours desquelles ces ressources seront déployées, soit à un stade
intérimaire de l'audit, soit à des dates de césure importantes, et ;
(d) la façon dont ces ressources sont administrées, dirigées et supervisées, telle que les
dates auxquelles des réunions préparatoires ou de conclusions avec l'équipe affectée à
la mission se tiendront, la manière dont les revues des dossiers par l'associé responsable
de la mission ou le directeur de mission auront lieu (par exemple chez le client ou en
dehors du client), et si des revues de contrôle qualité de la mission auront lieu.
Lorsque le plan de mission a été arrêté, l'auditeur est alors en mesure de développer un
programme de travail plus détaillé répondant aux différentes questions identifiées lors de
l'établissement du plan de mission, prenant en compte le besoin d'atteindre les objectifs de
l'audit en utilisant de façon efficiente les ressources de l'auditeur. Bien qu’en général, l'auditeur
établisse le plan de mission avant de développer un programme de travail détaillé, les deux
démarches ne résultent pas nécessairement d'un processus isolé ou séquentiel, mais sont
étroitement liées dans la mesure où des changements dans l'une peuvent entraîner de façon
corrélative des changements dans l'autre.
77
standard ou des questionnaires de contrôle sont utilisés, il les adapte pour répondre aux
particularités du contexte de la mission.
La documentation que l'auditeur conserve des modifications importantes apportées à la stratégie
générale d’audit, telle que décrite dans le plan de mission initial et au programme de travail
détaillé inclut les raisons de ces modifications ainsi que ses réponses aux événements,
conditions ou résultats des procédures d'audit qui ont conduit à ces modifications. Par exemple,
l'auditeur peut modifier de façon substantielle le plan de mission initial et le programme de
travail à la suite d'une fusion importante, ou de l'identification d'une anomalie significative dans
les états financiers. L'information consignée concernant les modifications importantes
apportées au plan de mission et au programme de travail, et les modifications corrélatives de la
nature, du calendrier et de l'étendue des procédures d'audit, explicite le plan de mission et le
programme de travail finalement retenus et apporte la démonstration de la réponse appropriée
apportée aux modifications importantes intervenues au cours de l'audit.
La forme et le contenu de la documentation est fonction de facteurs tels que la taille et la
complexité de l'entité, le caractère significatif, le volume de la documentation portant sur
d’autres aspects et les circonstances de la mission concernée.
2.2.1.1. Communications aux autorités contractantes
L'auditeur peut s'entretenir des questions relatives à la planification avec les points focaux, les
chefs secrétariat PRMP, chef de la cellule de contrôle, responsable administratif et PRMP et
toute direction techniques jugée nécessaire par l’Autorité contractante. Ces entretiens peuvent
faire partie de la communication d'ensemble prévue à ces personnes ou peuvent avoir lieu pour
améliorer l'efficacité et l'efficience de l'audit. Les entretiens avec les personnes constituant le
gouvernement d'entreprise portent sur le plan de mission et le calendrier du déroulement de
l'audit, sur les limitations de son étendue, ou sur toute autre question additionnelle. Les
entretiens avec la direction interviennent souvent pour faciliter la conduite et l'administration
de la mission d'audit (par exemple pour coordonner certaines des procédures d'audit planifiées
avec le propre travail du personnel de l'entité). Bien que ces entretiens interviennent
fréquemment, l'auditeur conserve la responsabilité de la stratégie globale d'audit définie dans
le plan de mission et du programme de travail. Lorsque ces entretiens portent sur des questions
traitées dans le plan de mission ou le programme de travail, un soin particulier est apporté afin
de ne pas compromettre l'efficacité de l'audit. Par exemple, l'auditeur prend en compte le fait
que des entretiens avec la direction qui portent sur la nature, le calendrier et le détail des
procédures d'audit peuvent compromettre l'efficacité de l'audit du fait que celles-ci deviennent
trop prévisibles.
78
2.2.2. Démarche de l'audit
L'auditeur peut prendre en considération les questions suivantes lorsqu'il arrête les dispositions
relatives à la démarche de l'audit:
établir des seuils pour les besoins de la planification ;
fixer et communiquer des seuils de signification aux auditeurs des composants ;
reconsidérer au cours du déroulement de l'audit les seuils de signification ;
identifier les domaines de l'audit où il existe un plus fort risque d'anomalies
significatives ; notamment :
l'impact du risque projette d'anomalies significatives dans leur ensemble sur la
direction, la supervision et la revue de l'audit ;
la sélection de l'équipe affectée à la mission (y compris, lorsque ceci est
nécessaire, de la personne chargée du contrôle qualité de la mission) et
l'assignation des travaux d'audit aux membres de l'équipe, y compris
l'assignation aux membres de l'équipe expérimentés des domaines où il peut
exister les risques les plus élevés d'anomalies significatives ;
la répartition du budget de temps d'audit, en prévoyant une allocation de temps
appropriée aux domaines où il peut exister des risques élevés d'anomalies
significatives ;
la façon selon laquelle l'auditeur souligne auprès des membres de l'équipe
affectée à la mission le besoin de garder un esprit alerte et d'exercer un esprit
critique en collectant et en évaluant les éléments probants recueillis ;
les conclusions des audits précédents résultant de l'évaluation du fonctionnement
efficace du contrôle interne, y compris la nature des faiblesses relevées et des
actions prises pour y remédier ;
la constatation de l'engagement de la direction dans la conception et la mise en
place d'un bon contrôle interne, y compris sa matérialisation d’une
documentation appropriée y relative ;
le volume des opérations qui est un facteur déterminant pour l'auditeur pour
décider s'il est plus efficient de s'appuyer sur le contrôle interne ;
l'importance attachée au contrôle interne parmi les personnes au sein de l'entité
dans l'objectif d'assurer des activités prospères ;
79
les développements d'activités importants affectant l'entité, y compris les
changements intervenus dans la technologie de l'information et les processus
opérationnels, dans l'équipe de direction générale, ainsi que les acquisitions,
fusions et désinvestissements ;
les développements importants du secteur d'activité, tels que les changements
dans les règlements régissant ce secteur ou les nouvelles règles de présentation
de l'information financière.
On peut alors schématiser cette démarche de l’auditeur :
Architecture
institutionnelle
Incitations comme Textes et normes
(Autorité médiateurs grâce à applicables
contractantante, la communication
programmes et Procédures
mise en place et au documentées
projets public)
planning
80
de substance qui contredisent ceux obtenus lors des tests effectués sur l'efficacité des contrôles.
Dans de telles circonstances, il ré-évaluera les procédures d'audit prévues sur la base des
nouvelles données d'évaluation des risques au niveau des assertions pour tous, ou quelques-uns
un des flux d'opérations, des soldes de comptes ou des informations fournies dans les états
financiers.
81
CHAPITRE 4 : L’ESSENTIEL DES RAPPORTS D’AUDIT DES MARCHES PUBLICS
82
INTRODUCTION DU CHAPITRE 4 :
Paragraphe 1 : Les rapports attendus des missions d’audit des marchés publics
Sur la base des objectifs ainsi cités, il est attendu de l’auditeur des marchés publics, la
production des rapports de conformité et de matérialité.
En tenant compte des bonnes pratiques observées au plan international en matière d’audit des
marchés publics et des délégations de service public dont il apportera et précisera les sources et
références, et justifiera par ailleurs la pertinence et l’adéquation, le cabinet ou bureau d’études
effectuera les tâches suivantes :
vérifier, au sein des autorités contractantes objet de l’échantillon validé par l’ARMP (pour
les ministères qui sont pris en compte, outre les services centraux, les organismes rattachés
ou sous tutelle soumis à l’application du code des marchés publics et des délégations de
service public), de l’application des dispositions régissant les marchés publics dans le cadre
de la passation et de l’exécution des marchés quelle que soit la source de financement
(ressources internes et externes : budget général de l’Etat, budgets autonomes, dons et
prêts) ;
formuler des recommandations tant au niveau organisationnel qu’au niveau de la mise en
œuvre de la passation et de l’exécution des marchés publics et délégations de service public.
vérifier la conformité de la procédure de passation des marchés sur l’échantillon
préalablement validé par l’ARMP à la suite d’une séance de présentation à savoir
notamment :
o principes de la commande publique au Bénin ;
o publicité préalable ;
o dossier de consultation ;
o validité de la méthode de passation choisie ;
o couverture budgétaire ;
o rapports d’évaluation des offres ;
o traitement des plaintes ;
o délais de passation des marchés publics et des délégations de service public ;
o délais de publication des attributions ;
o contenu des contrats signés avec les titulaires des marchés ;
o délais de paiement ;
o respect des délais d’exécution ;
83
o respect des procédures de réception ;
o établissement de décomptes généraux et définitifs, etc.
A chaque fois que cela est applicable, examiner la conformité des avis de la DNCMP et des
autres organes de contrôle selon le cas, avec la réglementation ;
analyser le respect de certaines dispositions particulièrement importantes du code des
marchés publics et des délégations de service public telles que :
o l’inscription préalable des marchés dans les plans de passation des marchés publics
et avis généraux de passation de marchés ;
o l’attribution des marchés conformément aux critères préalablement édictés et
annoncés dans les dossiers de consultation publiés ;
o le non fractionnement de marchés ;
o les conditions préalables de mise en concurrence ;
o les réponses aux demandes d’éclaircissement des candidats ;
o l’approbation des marchés par les autorités compétentes ;
o les éléments constitutifs des cahiers de charges ;
o les seuils des avenants ;
o le respect des prescriptions relatives à la suspension /résiliation des contrats de
marchés publics ;
o le respect des délais d’exécution ;
o les cas de résiliation, etc.
procéder à une analyse des statistiques sur les marchés, en particulier, à une analyse
comparative de l’utilisation de méthodes non ou peu compétitives (ententes directes,
appels d’offres restreints et d’avenants) ;
analyser l’organisation en général des structures (ressources humaines, procédures,
système de suivi et de contrôle, etc.) intervenant dans le processus de passation et
d’exécution des marchés en particulier le diagnostic approfondi des Personnes
Responsables des Marchés Publics (PRMP), des Cellules de Contrôle des Marchés
Publics (CCMP) et des Commissions de Passation des Marchés Publics (CPMP);
faire des vérifications sur :
o l’enregistrement des contrats par les titulaires des marchés ;
o la production des cautions d’avance de démarrage et des cautions de bonne
exécution et de bon achèvement;
o l’émission des ordres de service pour ce qui concerne les marchés des travaux ;
o la réception par les commissions ad-hoc des travaux et fournitures ;
o l’application des pénalités de retard prévues.
84
examiner globalement la qualité, la transparence et l’efficacité des opérations de
passation des marchés de l’autorité contractante, de même que son organisation
institutionnelle pour la gestion des marchés ;
analyser les principaux enseignements issus des rapports d’audit ;
formuler des recommandations pour une meilleure application de la loi n°2009-02 du
07 août 2009 portant Code des marchés publics et des délégations de service public en
République du Bénin ;
établir un plan d’actions afin d’assurer le suivi de la mise en œuvre des
recommandations à travers un chronogramme intégrant des indicateurs de réalisation et
les responsabilités.
Les cabinets ou bureaux d’études organiseront des séances préalables de restitution de
leur avant-projet de rapport provisoire au niveau de chacune des autorités contractantes
concernées, en obtiennent un avis contradictoire et/ou de conciliation écrit avant de
transmettre le projet de rapport provisoire à l’ARMP auquel sont joints lesdits avis.
1.2.Audit de l’exécution physique (audit de matérialité)
Tous les marchés sélectionnés ne pouvant pas faire l’objet d’une vérification matérielle, le
consultant procédera à un deuxième échantillonnage de marchés devant être soumis à une
vérification physique approfondie. Ce deuxième échantillon devant aussi être validé par
l’ARMP et copie sera faite à toutes les autorités contractantes concernées. L’audit de
l’exécution physique portera sur au moins 25% des marchés exécutés par l’autorité contractante
pour l’exercice concerné par l’audit, en excluant les marchés non éligibles à la vérification
matérielle, auxquels s’ajouteront tous les marchés ayant fait l’objet de recours et ceux passés
par entente directe.
La vérification matérielle consistera à effectuer des inspections physiques in situ et portera sur
les aspects suivants :
contrôle de la matérialité des dépenses d’investissements et d’équipements effectuées ;
diagnostic sur l’état des ouvrages, équipements, fournitures, ou rapports (pour les
prestations intellectuelles) par référence à leur prix, description dans le marché et état
actuel, compte tenu de l’âge et des conditions d’utilisation ;
conformité de la réception de la livraison ou de l’achèvement des travaux, biens ou
services avec les spécifications du marché et normes techniques ;
justification technique et financière des avenants et ordres de services signés.
Plus précisément pour les marchés de travaux, les expertises porteront sur :
la conformité physique des travaux avec les procès-verbaux de réception provisoire et
définitive ;
la qualité, la véracité et la sincérité des documents de contrôle par rapport aux
constatations physiques pouvant être faites sur site ;
85
l’état de fonctionnement des ouvrages ;
les prix unitaires pratiqués pour les principales rubriques par rapport à ceux du marché
;
la cohérence des quantités ;
la mise à jour des malfaçons ;
les risques éventuels pouvant découler de certains ouvrages ;
etc.
Les livrables dans le cadre d’une mission d’audit concernant aussi bien les tâches que les
activités.
2.1. Les livrables en termes de tâches indispensables à l’atteinte des objectifs
En terme de livrables issus des tâches d’une mission d’audit, on retrouvera notamment :
86
la pertinence et la conformité au cadre juridique des avis de la DNCMP sur les marchés
relevant de ses limites de compétence ;
l’adéquation du niveau d’exécution physique avec le niveau effectif de décaissement pour
tous les marchés constitutifs de l’échantillon des marchés publics et des délégations de
service public validé par l’ARMP ;
les situations d’attribution de marchés passés par attente directe et la compétitivité des prix
desdits marchés au niveau de chaque autorité contractante ;
les situations d’attribution de marchés passés par appel d’offres restreint et la compétitivité
des prix desdits marchés au niveau de chaque autorité contractante ;
les situations d’attribution de marchés passés en dessous des seuils de passation et la
compétitivité des prix desdits marchés au niveau de chaque autorité contractante.
Conclusion de la section 1
Section 2 : Les parties essentielles d’un rapport d’audit des marchés publics
Que l’on soit en train de faire le rapport d’audit de conformité ou de matérialité, après que
l’audit ait été effectué, il faut procéder à la rédaction d’un rapport. Il n’y a pas de modèle
standard de présentation d’un rapport d’audit, mais il y a un certain nombre de points clés qui
ressortent au niveau de la plupart des rapports. Le Rapport d'audit des marchés publics, élaboré
par les consultants doit, en dehors d’une introduction qui rappelle les principales attributions et
annonce le plan du document, comporter les principales parties ci-après :
87
Comme exemples de non conformités, on peut avoir:
des marchés dont l’exécution a débuté avant qu’ils ne soient approuvés et/ou avant la
notification ;
des clauses discriminatoires tendant à éliminer des appels d’offres des entreprises ;
des critères inadaptés ne permettant pas de retenir l’offre économiquement la plus
avantageuse ;
des délais anormalement courts pour la préparation des offres ;
des délais d’attribution de marchés anormalement longs dépassant la période de validité
des offres.
Les recommandations doivent avoir des liens directs avec les points de non-conformités. Ainsi,
il peut être demandé à la structure auditée de veiller à une application stricte des dispositions
réglementaires, notamment:
les dispositions de l’article….de la règlementation des marchés publics qui proscrit la
pratique de la régularisation ou de l’article ….. du code qui précise que le marché
entre en vigueur dès son approbation par l’autorité compétente;
les dispositions de l’article….qui prônent l’égalité de traitement des candidats;
….
Dans certains rapports, on établit des tableaux récapitulatifs des violations de la réglementation
dans des tableaux qui se présentent comme suit:
Non conformités Marché N°…. Marché N°…. du………. Marché N°…. du……….
identifiées du……….
Attributaires
88
Violation de l’article….du
code
Dans cette partie, on reprend les grandes lignes des termes de références (TdR) dans lesquels
figuraient certainement le contexte de l’intervention, les objectifs de la mission sollicitée, les
tâches du consultant, les rapports attendus et la durée de la mission.
89
du cadre juridique et règlementaire sur lequel reposent les marchés publics en
répertoriant les différents textes y relatifs (directives, décrets, arrêtés, circulaires)
des organes de gestion des marchés publics (PRMP ou DNCMP, CPMP, ARMP, CR…)
en précisant les attributions de chaque composante
En effet, les personnes en charge de la rédaction du rapport d’audit ne doivent donc pas perdre
de vue que ce rapport (i) relève d’une obligation de reddition de comptes ; (ii) représente
l’image de l’autorité contractante ; (iii) constitue un moyen de communication de l’autorité
contractante avec tous les utilisateurs ; (iv) concrétise le travail effectué et atteste du sérieux de
l’autorité contractante. Il s’ensuit que lors de la rédaction du rapport d’audit, les personnes
responsables de cette activité doivent avoir à cœur d’être lu, compris, convaincant et suivi.
Ainsi, pour une bonne présentation du rapport, les auditeurs doivent appliquer certains principes
qui régissent la présentation du rapport. Selon les normes internationales, les six principes
suivants devraient être pris en compte dans l’élaboration du rapport de performance :
90
- présenter la conformité dans son contexte ;
Pour être bien compris et être utile au destinataire, le rapport doit être direct et ne pas trop entrer
dans les détails. Les éléments à privilégier pour ces exigences sont la cohérence, l’équilibre, la
concision et la satisfaction de besoins divergents.
Cohérence : il s’agit de fournir les éléments nécessaires à la compréhension des dossiers ou les
rouages de l’autorité contractante. Il n’est pas nécessaire de présenter des sommaires exhaustifs
ou un volume important de renseignements de base. Pour des renseignements de base ou des
données plus détaillées, il est indiqué de renvoyer le lecteur à différents endroits du rapport ou
à des publications concernant l’autorité contractante.
Equilibré : le rapport de performance doit couvrir l’ensemble des activités ou tout au moins
les aspects les plus importants de chaque activité. Il ne faut pas éviter de présenter les dossiers
à controverse ou pouvant être perçu comme source d’évaluation négative du rendement et
mettre l’accent sur les acteurs où le rendement est meilleur ou perçu d’un œil positif. Le rapport
constitue une occasion d’expliquer les difficultés et de monter comment l’autorité contractante
compose de façon responsable avec ces problèmes complexes et épineux.
La volonté à faire connaître les problèmes – les lacunes le cas échéant- témoigne d’une bonne
faculté d’adaptation. C’est le signe d’une organisation qui atteindra l’efficacité au bout du
compte.
Concision : au lieu de fournir une myriade de détails, le rapport d’audit met l’accent sur
quelques aspects caractéristiques de la performance et fournit les renseignements nécessaires
pour interpréter l’importance des résultats attendus ou atteints. Il importe de choisir
soigneusement l’orientation souhaitée et d’expliquer le bien-fondé de ce choix dans le rapport.
Satisfaction des besoins : Le rapport doit répondre aux besoins de divers auditoires qui n’ont
pas tous besoin du même volume d’informations. Ceux qui s’intéressent à une procédure ou à
un indicateur particulier peuvent être orienté vers l’information qu’ils recherchent. Dans ce cas,
la transparence et l’exhaustivité peuvent être assurées en notant dans le rapport que les
renseignements existent et en fournissant les références qui conviennent.
91
Crédibilité
Il convient d’utiliser les données factuelles qui peuvent être vérifiées de façon indépendante
pour appuyer les informations relatives à la performance. Le rapport ne devrait pas être un
simple recueil de données stratégiques. Il doit démontrer plutôt pourquoi les renseignements
présentés sont fiables et faire état des secteurs où les conclusions découlent de déductions plutôt
que d’informations probantes explicites.
Attribution
Le rapport doit aborder la question de l’attribution pour que le lecteur soit convaincu que les
résultats présentés découlent vraiment des mesures prises par l’autorité contractante. Au cas où
il ne peut être prouvé que tous les résultats sont le fait des seules activités développées par
l’autorité contractante, il est prudent d’avouer franchement qu’il est difficile d’établir un lien
direct entre les mesures prises par le l’autorité contractante et les résultats obtenus.
Données comparatives
Le rapport de performance doit utiliser des données comparatives pour aider le lecteur à mieux
comprendre les informations sur l’autorité contractante et lui permettre d’effectuer une
évaluation réaliste de la performance.
Pour ce faire, il convient que les informations utilisées soient précises et bien présentées, que
soient indiquées et expliquées les différences entre les organisations, objets de comparaison, les
périodes visées ainsi que les limites de la comparaison.
92
Modes (ou Marchés passés en Marchés audités Taux de couverture
procédures) de
passation des
marchés Nombre Montant Nombre Montant Nombre Montant
Appel d’offres
ouvert
Demande de
proposition
Appel d’offres
restreint
Demande de prix
Demande de
cotation
Gré à gré
Pour l’examen des marchés, il faut procéder au regroupement par mode ou procédure de
passation
Au niveau de chaque procédure, il faut faire le point des principales constatations (notamment
les non conformités) de chaque marché audité en prenant le soin de préciser ses références
(Marché N°……..du…….), la date de publication, la date limite de dépôt ses offres, le délai de
préparation des offres, les dates d’approbation et de notification, le titulaire ainsi que le montant
du marché après avoir précisé les conditions dans lesquelles on peut y avoir recours ainsi
d’autres dispositions y relatives . Aussi, il faut formuler les recommandations nécessaires.
Au-delà des constats spécifiques, il faut faire ressortir des constats d’ordre général inhérents
au fonctionnement global du système des marchés publics. Ces constats généraux (assortis de
recommandations) peuvent être:
la carence de l’archivage des documents des marchés avec des statistiques à l’appui
(% de marchés qui manquent au moins une pièce) ;
la lourdeur de la procédure d’approbation des PPM;
la publication des AOO seulement dans la Revue des marchés publics ;
le non-respect des délais d’approbation (dépassant le délai de validité des offres)
93
l’insuffisance de formation des acteurs.
Pour cerner avec efficacité le contenu du rapport de performance, il convient d’avoir à cœur les
principes en matière d’élaboration du rapport énoncés plus haut. Pour ce qui concerne la forme,
celle-ci dépend du contenu dudit rapport. Le corps du rapport d’audit de conformité et de
matérialité se présente comme suit : (i) Introduction ; (ii) Présentation de l’autorité
contractante : missions, orientations stratégiques et contexte de mise en œuvre du PPMP ; (iii)
Présentation des résultats ; (iv) Analyse dynamique des résultats ; (v) Conclusion ; (vi)
Annexes.
2.1. Tableau n°: Présentation de l’architecture et des éléments essentiels du rapport d’audit
Titre de la section Contenu
Page de couverture Elle présente : (i) République du Bénin ; (ii) Nom du Ministère; (iii) Titre du rapport ; (iv)
année concernée par la gestion ; (v) dernier mois de finalisation du rapport ; (vi) destinataire
du rapport.
Liste des tableaux et graphiques Présentation des différents tableaux et graphiques du document.
Table des matières Présentation des titres jusqu’à trois (03) niveaux.
Il s’agit : (i) d’une vue d’ensemble de l’objectif d’élaboration du rapport d’audit ; (ii) résumé
Introduction des principales innovations et des obstacles potentiels qui seront examinés dans le corps du
rapport ; (iii) présentation du plan à suivre pour la rédaction du rapport.
1. Présentation de l’autorité 1.1. Présentation de l’autorité contractante : Il s’agit de : (i) décrire brièvement la
contractante et contexte de mission, les mandats, la structure organisationnelle, les secteurs d’intervention, les services
mise en œuvre du budget rendus et les ressources ; (ii) indiquer à travers une définition claire, les rôles et
programme responsabilités de l’autorité contractante, ses pouvoirs d’intervention, au cas où des
partenaires ou d’autres organismes complèteraient l’action de l’autorité contractante; (iii)
préciser les lois et règlements qui fondent les actions de l’autorité contractante.
94
Titre de la section Contenu
Les faits saillants survenus au cours de l’année écoulée sont présentés de façon concise. Il
s’agit d’indiquer des résultats significatifs obtenus au cours de l’année budgétaire d’étude.
2. Présentation et exécution du 2.1 Structure du budget programme : Présenter seulement le haut du cadre logique par
PPMP programme.
95
Titre de la section Contenu
Enfin peuvent être abordés des thèmes ayant trait au maintien et au développement de
l’expertise professionnelle, à la planification de la relève, à la santé du personnel, à la
sécurité du travail ainsi qu’à la préservation d’un climat de travail sain.
Conclusion et recommandations
1. Lettre d’invitation
Annexes
2. Eléments de calcul des indicateurs
3. Tout document rendant compte de détails
4. Système de collecte d’information
5. Etc.
1. Pertinence S’assurer que : (i) Les objectifs prévus sont repris dans le rapport ; (ii) Le rapport rend
compte des résultats de toutes les procédures du PPMP; (iii) Les réalisations sont
mesurables ; (iv) Les réalisations qualitatives disposent d’éléments probants ; (v) Le
rapport rend compte des résultats de la période.
2. Compréhensibilité S’assurer que le rapport : (i) décrit sommairement les procédures et indicateurs y
afférants ; (ii) dégage les résultats obtenus, les compare à ceux prévus au PPMP et
explique les écarts ; (iii) contient les informations relatives aux facteurs internes ou
externes ayant influencés positivement ou négativement les résultats.
3. Exactitude S’assurer que : (i) Les méthodes de collecte des données utilisées sont de nature à
produire une information exacte (entrevue ; examen de documents complémentaires
etc), (ii) L’information n’est pas présentée de façon à induire le lecteur en erreur ou de
façon à biaiser les données.
96
4. Equilibre S’assurer que : (i) Le rapport rend compte de toutes les activités. (ii) les aspects les
plus importants de chaque activité bénéficient de la couverture la plus importante, (iii)
Les éléments probants sont suffisants pour étayer les conclusions présentées.
5. Unité S’assurer que l’information produite : (i) a été utile pour la prise de décision, (ii) a
été utile à qui de droit (DPP, DRFM, IGM…) ; (iii) a permis de faire une rétroaction et
d’apporter des correctifs afin d’améliorer la gestion.
Conclusion section 2
97
CONCLUSION GENERALE
Si le système de la construction la performance inter acteur privé s’analyse plus aisément sur la
base des théories ou modèles orthodoxes qui permettent d’apprécier aux mieux les relations
d’agence et les divergences liées aux acteurs, l’approche de gestion partenariale née de la NGP
semble construire sa performance sur la base de modèles explicatifs plus hétérogènes. Ainsi, le
système de coordination du type de partenariat à la base de la NGP semble échapper au mode
de coordination classique à savoir : la coordination par la firme et celle par le marché.
Pour modéliser les pratiques observées dans cette recherche, les facteurs d’optimisation de la
performance des organisations du secteur public ont été examinés à travers un cadre théorique
particulier, le modèle des économies de la grandeur de Boltanski et Thévenot (1991) et
Chiapello (1999).
On retiendra des analyses que les pratiques gestionnaires dans le contexte de la NGP au Bénin,
loin d’être des jugements basés sur les singularités des circonstances et de la personne qui les
apprécie, vont au-delà. Par ailleurs, la spécificité des cités caractérisant chacun des deux
partenaires en présence n’exclut pas la possibilité de l’existence de liens entre les acteurs, des
accords justifiés à l’opposé de ceux relatifs ; les acteurs étant insérés dans des situations à la
fois conflictuelles et coopératives.
Somme toute, cette thèse, sans être un éclairage tout à fait nouveau sur les organisations du
secteur public, peut être prise comme un approfondissement d’une analyse. Elle se classe dans
une perspective de reconstruction d’un corpus théorique autour d’un terrain prospectif, "les
organisations du secteur public et leur partenariat avec le secteur privé".
98
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135
TABLE DES MATIERES
SOMMAIRE _______________________________________________________________ 2
PREMIERE PARTIE : DE LA METHODE D’ECHANTILLONNAGE A LA PRISE DE
CONTACT AVEC LE TERRAIN _____________________________________________ 8
INTRODUCTION A LA PREMIERE PARTIE ________________________________ 10
CHAPITRE PREMIER : CADRE INSTITUTIONNEL ET RÔLE DES ACTEURS DANS LA
CONDUITE DES MISSIONS D’AUDIT DES MARCHES PUBLICS __________________ 12
INTRODUCTION DU CHAPITRE PREMIER ____________________________________ 13
Paragraphe 1: Les organes en charge des procédures de passation des marchés publics _____________ 13
1.1. L’échantillonnage aléatoire simple _________________________ Erreur ! Signet non défini.
1.2. L’échantillonnage stratifié ________________________________ Erreur ! Signet non défini.
1.3.1. Les critères non jurisprudentiels des services publics __________ Erreur ! Signet non défini.
Paragraphe 2: Les organes en charge du contrôle des procédures de passation des marchés publics ___ 14
2.1.Pluralité d’interventions de l’Etat et absence de concurrence dans le service public :la
conséquence des stratégies peu efficaces ? ______________________________________________ 21
2.2.1. Les services publics comme logiques d’action des politiques publiques _ Erreur ! Signet non
défini.
2.2. Les services collectifs : les enjeux d’une notion économique fondée sur l’éthique _ Erreur ! Signet
non défini.
2.3.1. Le service public : les enjeux d’une notion plus collective qu’individuelle Erreur ! Signet non
défini.
3.1. L’échantillonnage des autorités contractantes (AC) ______________ Erreur ! Signet non défini.
3.1.1. Critères de ciblage des Autorités contractantes (AC) rattachées aux Services de l’Etat Erreur !
Signet non défini.
3.1.2. Critères de ciblage des Collectivités locales _________________ Erreur ! Signet non défini.
3.1.1. L’échantillonnage des marchés passés par procédure ordinaire __ Erreur ! Signet non défini.
Paragraphe 1: Rôles des organes de passation dans la conduite des missions d’audit des marchés publics
__________________________________________________________________________________ 56
1.3. L’échantillonnage aléatoire simple _____________________________________________ 56
1.4. L’échantillonnage stratifié ____________________________________________________ 58
1.3.1. Les critères non jurisprudentiels des services publics __________ Erreur ! Signet non défini.
Paragraphe 2: Rôles des organes de contrôle des procédures dans la conduite des missions d’audit des
marchés publics _________________________________________________ Erreur ! Signet non défini.
2.2.Pluralité d’interventions de l’Etat et absence de concurrence dans le service public :la
conséquence des stratégies peu efficaces ? __________________________ Erreur ! Signet non défini.
2.2.1. Les services publics comme logiques d’action des politiques publiques _ Erreur ! Signet non
défini.
2.3. Les services collectifs : les enjeux d’une notion économique fondée sur l’éthique _ Erreur ! Signet
non défini.
2.3.1. Le service public : les enjeux d’une notion plus collective qu’individuelle Erreur ! Signet non
défini.
3.1. L’échantillonnage des autorités contractantes (AC) ______________ Erreur ! Signet non défini.
3.1.1. Critères de ciblage des Autorités contractantes (AC) rattachées aux Services de l’Etat Erreur !
Signet non défini.
3.1.2. Critères de ciblage des Collectivités locales _________________ Erreur ! Signet non défini.
3.1.1. L’échantillonnage des marchés passés par procédure ordinaire __ Erreur ! Signet non défini.
136
3.1.2. L’échantillonnage des marchés passés par procédure dérogatoire Erreur ! Signet non défini.
Conclusion section 2 ________________________________________________ Erreur ! Signet non défini.
137
INTRODUCTION A LA DEUXIEME PARTIE ________________________________ 54
_____________________________________________________________________________ 55
CHAPITRE 3 : RÔLE DES ACTEURS DANS LA CONDUITE DES MISSIONS D’AUDIT
DES MARCHES PUBLICS _____________________________________________________ 55
INTRODUCTION DU CHAPITRE 3 _____________________________________________ 56
Section 1 : Le cycle de gestion des marchés publics ___________________________________________ 56
Paragraphe 1 : Le cycle de passation des marchés publics ____________________________________ 24
1.1. Le changement organisationnel (CO) : un concept pluriel et multi-natures __ Erreur ! Signet non
défini.
1.2. Vers un choix de définitions du changement organisationnel pour l’analyse de la NGP __ Erreur !
Signet non défini.
1.3. La typologie du changement organisationnel ____________________ Erreur ! Signet non défini.
1.3.1. Le changement provoqué ________________________________ Erreur ! Signet non défini.
1.3.2. Le changement subi ou imposé ____________________________ Erreur ! Signet non défini.
1.3.3. Le changement radical et planifié __________________________ Erreur ! Signet non défini.
Paragraphe 2 : Le cycle de contrôle des procédures de passation et d’exécution des marchés publics
______________________________________________________________ Erreur ! Signet non défini.
2.1. Le CO comme justification de l’évolution de l’environnement externe Erreur ! Signet non défini.
2.2. Le besoin de coordination des relations avec les PP comme facteurs internes de CO ____ Erreur !
Signet non défini.
2.3. Les étapes du processus de changement organisationnel ___________ Erreur ! Signet non défini.
Conclusion section 1 ____________________________________________________________________ 69
Section 2 : Le rôle des parties prenantes dans la conduite des missions d’audit des marchés publics Erreur !
Signet non défini.
Paragraphe 1 : Les rôles des organes de gestion des marchés publics dans la conduite des missions
d’audit _________________________________________________________ Erreur ! Signet non défini.
1.1. La gouvernance comme sociologie des ajustements institutionnels multi niveaux _ Erreur ! Signet
non défini.
1.1.1. Conceptualisation et fondements théoriques de la gouvernance __ Erreur ! Signet non défini.
Conclusion du paragraphe 1 ________________________________________ Erreur ! Signet non défini.
Paragraphe 2 : Les rôles des auditeurs dans les missions d’audit des marchés publics ______________ 69
2.1. Modèles de gouvernance et critiques littéraires ______________________________________ 70
2.1.1. Le modèle anglo-saxon ou le système marché ________________ Erreur ! Signet non défini.
2.1.2. Le modèle Germano-Nippon ou le système réseau ____________ Erreur ! Signet non défini.
2.1.3. Le modèle de système hybride gouvernance _________________ Erreur ! Signet non défini.
2.2. La typologie de la gouvernance : une approche économiste et gestionnaire __ Erreur ! Signet non
défini.
2.2.1. La gouvernance mondiale ou globale _______________________ Erreur ! Signet non défini.
2.Ch4. Figure n° 3 : Architecture institutionnelle et performances économiques __________________ 80
138
1.3. La performance organisationnelle vue au-delà des variables économiques __ Erreur ! Signet non
défini.
Paragraphe 2 : Les résultats attendus d’un audit de matérialité des marchés publics _______________ 86
2.1. L’approche économique de la performance _____________________ Erreur ! Signet non défini.
2.2. L’approche sociale de la performance : un besoin de cohésion et de moral __ Erreur ! Signet non
défini.
2.3. L’approche systématique et politique de la performance ___________ Erreur ! Signet non défini.
2.3.1. L’approche systématique de la performance _________________ Erreur ! Signet non défini.
2.3.2. L’approche politique de la performance : des buts spécifiques à satisfaire Erreur ! Signet non
défini.
2.3.3. L’approche politique de la satisfaction des PP ________________ Erreur ! Signet non défini.
Conclusion de la section 1 _______________________________________________________________ 87
Section 2 : Les parties essentielles d’un rapport d’audit des marchés publics _______________________ 87
Paragraphe 1 : Les rubriques essentielles d’un rapport d’audit des procédures ____________________ 89
1.1. Les sources de la performance dans le secteur public : d’une logique de moyens à une logique de
résultats pour le renforcement des valeurs de l’Etat ______________________________________ 89
1.2. La performance publique : une conversion managériale pour une multiplicité de PP ____ Erreur !
Signet non défini.
1.3. Le pilotage stratégique des performances internes et externes dans le secteur public : quelles
contraintes pour l’optimisation des ressources ? _____________________ Erreur ! Signet non défini.
Paragraphe 2 : Les rubriques essentielles d’un rapport d’audit de matérialité _ Erreur ! Signet non défini.
2.1. La performance soutenable : la problématique de la robustesse par la durée et la diversité des
horizons temporels des partenaires de l’organisation _________________ Erreur ! Signet non défini.
2.2. La trilogie activité, processus et causalité et le pilotage de la performance du secteur public : un
jugement sur la création de valeur-client (customer value) ____________ Erreur ! Signet non défini.
2.3. La performance soutenable : une préférence pour la durée plutôt que le long terme doublée d’un
niveau de performance et d’une capacité à la reproduire ______________ Erreur ! Signet non défini.
Conclusion section 2 ____________________________________________________________________ 97
139