ChmTheo S5 Chapitre 7
ChmTheo S5 Chapitre 7
ChmTheo S5 Chapitre 7
1) Liaison σ
Les liaisons σ résultent de la formation d’une orbitale moléculaire
liante σ, caractérisée par la présence d’un axe de symétrie de
révolution (recouvrement axial) passant par les atomes liés. Une
liaison s est formée par les interactions :
ns-ns σx
npz-npz
σz Les OM formant une liaison σ n’ont pas de
plan nodal passant par deux noyaux liés.
ns-npz
σsz
2) Liaison π
Les liaisons π résultent de la formation d’une orbitale moléculaire
liante π , caractérisée par la présence d’un plan nodal passant par les
centres des deux atomes liés. Le recouvrement au sein d’une liaison π
se fait de part et d’autre de l’axe de la liaison (recouvrement
y latéral).
npx-npx πx πx* z
πy πy*
npy-npy
=
=1
A) Intégrales et paramètres.
1 11 − 11 2 21 − 21 1− 1
12 − 22 − 2−
+ +…+ =0
1 12 + 2 22 +…+ 2 =0
…..
1 1 − 1 + 2 2 − 2 +…+ − =0
ou
| − |=0
i) On pose en outre Hii = αi (intégrale de coulomb),
1 − 2 3 0 +…+ 0 =0
− + 4 0 …+ 0 =0
+ +
1 + 2 + 3
Et le système
homogène devient …..
1 0 + 2 0 +… −2 0+ −1 + − =0
− 0 0 …0
− 0…0
….. =0
0 0 …0 −
A) Application
i) Ethylène
−
−
−
=0
Soit
1 1
1 1 =0
1 1
1 1 1 1
1
-1 +1 =0
1 1 1
2
−1 − −1 + 1− = −1 +1 −2 −1
= −1 2+ −2 =0
2
−1 − −1 + 1− = −1 +1 −2 −1
= −1 2+ −2 =0
1 = + 2 et 2 = 3 = −
+2
F) Résultats énergétiques
1) Energie totale
Dans la méthode de Hückel, les électrons π sont considérés
comme indépendants et l’énergie totale est simplement la somme
des énergies individuelles.
=
=1
l’énergie du niveau i.
=nombre d’orbitales moléculaires occupées.
=1 2 c’est le nombre d’occupation de l’orbitale moléculaire i.
Exp : éthylène : =2 +
C3H3- : =2 +2 +1 − =3 +
2) Energie de résonance
La conjugaison facilite la délocalisation des électrons π via la liaison
simple qui sépare les deux doublets π. Ce phénomène appelé
RESONANCE stabilise le système π. En l’absence de ce phénomène
on aurait des systèmes π éthylénique collés entre eux.
! = − +
Exemple : le butadiène :
Ε4 = α−1.62β L’énergie totale est
Ε3 = α−0.62β
Ε2 = α+0.62β
L’énergie de 2 liaisons π éthyléniques est :
Ε1 = α+1.62β
−1
"= − =−
=1 =1
#$ = $
=1
1)indices de charge.
Quand p=q il s’agit de l’indice de charge π sur l’atome p
plus # (ou Pp) est grand
plus la densité électronique
est forte sur l'atome p. On
associe # à la population de
l'OA 2pz de l'atome p dans la
molécule
1 2
#11 = #22 = 2 % ' = 1(
√2
Exp : l’éthylène
#$ = $
=1
quand p≠q il s’agit de l’indice de liaison (densité entre les atomes p et q).
plus # $ est grand plus la densité électronique est forte sur la liaison p–q
Exp : l’éthylène
1 1
#12 = 2 = 1 liaison 2
√2 √2
A) Polyènes
Pour des polyènes conjugués à n atomes de carbones, la résolution du
sysème séculaire devient rapidement fastidieux avec la taille du
polyène. En se basant sur la symétrie, Coulson a proposé des formules
connues par son nom pour déterminer les énergies Ei et les coefficients
Cij associés aux orbitales j dans l’OM i.
1) Polyènes linéaires.
CH2 C C CH2
Exp : Butadiène : n=4 H H
1 2 3 4
345 365 375 385
94
2 1 2 2 2 3 2 4
: sin <1 2= : sin <1 2= : sin <1 2= : sin <1 2=
5 5 5 5 5 5 5 5
= 0, 37 = + 0, 6 = 0, 6 = 0, 37
96
2 1 2 2 2 3 2 4
: sin <2 2= : sin <2 2= : sin <2 2= : sin <2 2=
5 5 5 5 5 5 5 5
= +0.6 = 0.37 = −0.37 = −0.6
97
2 1 2 2 2 3 2 4
: sin <3 2= : sin <3 2= : sin <3 2= : sin <3 2=
5 5 5 5 5 5 5 5
= +0.6 − 0.37 = −0.37 = +0.6
98
2 1 2 2 2 3 2 4
: sin <4 2= : sin <4 2= : sin <4 2= : sin <4 2=
5 5 5 5 5 5 5 5
= 0.37 = −0.6 = +0.6 = −0.37
Ε 4 = α−1.62β
3 plans nodaux, 3 inetr antilt donc l'OM est antilt
Ε 3 = α − 0.62β 2 plans nodaux, 1 inter. liante et 2 inter antilit, donc l'OM est anti
Ε 2 = α + 0.62β
1 plans nodal,2 inter. liantes et 1 antilit donc l'OM est liante
22
formule :
= + 2 cos
−1 −1
Avec – ≤ ≤ si N est impair et – ≤ ≤
2 2 2 2
si n est pair
ou tout simplement faire varier i selon 0 ≤ ≤ −1
22
= + 2 cos
22
0 = + 2 cos <0 = = +2
6
22
1 = + 2 cos <1 = = +
6 Remarque : Il faut classer
22
2
= +2 cos %2 ' = −
les énergies selon le
6 coefficient décroissant de β.
22
3
= + 2 cos %3 ' = −2
6
22
4
= + 2 cos <4 = = −
6
22
5
= + 2 cos <5 = = +
6
ii) Diagramme de Frost et Musulin.
Le cycle de l’annulène est inscrit dans un cercle de rayon 2β avec sont
sommet vers le bas. L’ordonnée du centre de cycle (ou cercle) est α.
On projette les sommets du polygone sur un axe vertical : chaque
projection correspond à un niveau d’énergie.
Ε6 =α − 2β
Ε4=Ε2 =α − β
C6H6 α
Ε2=Ε3 =α + β
Ε1 = α + 2β
3) Aromaticité.
Un composé aromatique est une molécule cyclique, plane
contenant des liaisons π conjuguées et particulièrement stable.
3
(hexa1,2,3-trène et benzène) 6α + 7β 6α + 8β β<0
Ainsi par rapport à la chaîne linéaire, le benzène est stable par
cyclisation alors que le cyclobutadiène ne l’est pas, la chaîne linéaire
du butadiène est plus stable que le cyclobutadiène.
On peut classer C6H6 comme aromatique alors que C4H4 ne l’ai pas.
Dans la figure est reportée ∆Eπ en unité b.
∆Eπ est positif pour C4H4, négatif pour C6H6. Il est négatif dans tous
les autres cas, mais il prend des valeurs particulièrement importantes
quand le nombre d’atome impliqués dans le cycle N = 6, 10, 14 etc.,
soit :
N = 4n + 2.
Ce résultat est à la base de la règle empirique de Hückel.
Règle d’aromaticité de Hückel
Les annulènes sont aromatiques lorsque le nombre de leurs
électrons π est de la forme 4n + 2. Les annulènes pour lesquels il
est de la forme 4n sont dits antiaromatiques.
I) Avantage de la symétrie.
La symétrie de la molécule simplifie considérablement les calculs.
Prenons le cas du butadiène. Cette molécule possède 2 formes s-Cis
et s-Trans
C2
C1
34 E − F + 36 G =0
34 G + 36 E − F +37 G =0
1 − 2
36 G + 37 E − F + 37 G =0 −
+ =0
qui devient
1 + 2 + 2 =0
37 G + 38 E − F
− 1
H H=I I=0
− + 1 +1
±√5−1
=
2
1 ±√5 + 1
I I = 0 et les solutions =
1 −1 2