Mémento Sols Et Matière Organique PDF
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Christian DERSIGNY
Olivier ANCELIN et Chambre d’Agriculture de l’Oise
Jacques DURANEL Rue Frère Gagne
Chambre d’Agriculture de la Somme BP 40463
19 bis, rue Alexandre Dumas 60021 Beauvais Cedex
80096 Amiens Cedex 3 Tél. 03 44 11 44 11
Tél. 03 22 33 69 00 christian.dersigny@agri60.fr
O.ANCELIN@somme.chambagri.fr
Laurent FLEUTRY
Annie DUPARQUE Chambre d’Agriculture de l’Aisne
Agro-Transfert, Ressources et Territoires 1, rue René Blondelle
2, Chaussée Brunehaut 02007 Laon Cedex
80200 Estrées-Mons Tél. 03 23 22 50 50
Fax 03 22 85 75 81 laurent.fleutry@ma02.org
a.duparque@agro-transfert-rt.org
Et l’assistance technique de :
1
Mémento Sols et Matières Organiques - Agro-Transfert R&T et Chambres d’Agriculture de Picardie - 2007
Avant-Propos
Les auteurs
1
Sortie prévue : fin 2008
2
Mémento Sols et Matières Organiques - Agro-Transfert R&T et Chambres d’Agriculture de Picardie - 2007
Sommaire
Les articles :
Battance page 10
Carbonates page 15
Erosion page 24
Humus page 26
3
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ISB (Indice de Stabilité Biologique) page 27
Minéralisation page 30
Non-labour page 31
4
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ANALYSE (TENEUR EN MATIERE ORGANIQUE DU SOL)
2
Méthode Anne (oxydation par voie humide) : Détermination du carbone organique par
oxydation en milieu acide (mélange sulfochromique) suivie d’un dosage par colorimétrie
3
Méthode Dumas (oxydation par voie sèche) : Détermination du carbone (et de l’azote total) à
l’aide d’un analyseur élémentaire, par combustion en présence d’oxygène à plus de 1000°C. Les
gaz issus de la combustion (CO2, N2) sont séparés par chromatographie et analysés par
conductivité thermique. La méthode dose l'ensemble du carbone. Si le sol contient des
carbonates*, il faut retrancher la teneur en carbone de ces carbonates pour obtenir la teneur en
carbone organique du sol.
5
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Remarques :
Une teneur exprime un rapport de quantités, une concentration : quantité d’une
substance contenue dans une matière composite pour une quantité donnée de cette
matière.
La teneur en C organique de la terre s’exprime en grammes de C organique par kg
de terre.
Un taux donne une proportion. Il s’exprime notamment en « pour-cent » (% ; 1/100),
« pour-mille » (%o ; 1/ 1 000), « parties-par-million » (ppm ; 1/ 1 000 000).
Une teneur de 10g de C organique/kg de terre correspond à un taux de C organique de
10 %o ou de 1 %.
Une teneur de 150 mg de K2O par kg de terre correspond à un taux de K2O de 150
ppm ou 0,150 %o.
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APTITUDE A LA FISSURATION D’UN SOL
Figure 1 :
Influence de la texture et
de la teneur en MO sur
l’aptitude à la fissuration
des sols
4
G.E.P.P.A. : Groupe d’Etude des Problèmes de Pédologie Appliquée
7
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BAISSE DES TENEURS, BAISSE DES STOCKS
DE MATIERE ORGANIQUE DES SOLS
Une étude récente a été conduite à l’INRA de Laon (Wylleman, 1999 ; Wylleman
et al, 2001) sur l’évolution du stock organique de près de 400 parcelles agricoles du
département de l’Aisne. A l’encontre d'idées couramment véhiculées et de résultats
d’études menées dans d’autres régions françaises, elle montre une stabilité globale
des stocks de carbone organique sur une période de quinze à trente ans (Figure 2a)
et un resserrement de l'étendue de la variation : dans les situations où le stock de
carbone organique était faible, il tend à augmenter ; dans celle où il était important,
il tend à diminuer (Figure 2b). Il est probable que ces tendances soient applicables
aux deux autres départements picards.
8
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Figure 2 :
Variation des stocks de C organique constatée sur un échantillon de 391
parcelles cultivées dans l’Aisne, entre 1970 et 2000 :
Fréquence
30%
a
Stabilité
48%
a) Distribution
20%
des variations Baisse Augm e ntation
constatées 30% 22%
10%
0%
-2.0 -0.8 -0.4 -0.2 0.0 0.2 0.4 0.8 2.0
V a ria tion du stock (t C/ha /a n)
b) Variations en
relation avec le 60
stock de carbone
constaté en 40
début d’étude
20
0
-2,0 -0,8 -0,4 -0,2 0,0 0,2 0,4 0,8 2,0
Source : Bruno MARY
INRA LAON Variation du stock (t C/ha/an)
9
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BATTANCE
si pH < 7 , C= 0 ;
si pH > 7, C= 0,2 (pH – 7)
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3,0
2,8
2,6
2,4
Figure 3 : 2,2 Très Battant
Variations de 2,0
IB
l’indice de 1,8
Battant
battance en 1,6
Assez Battant
fonction de la 1,4
Peu Battant
Source : Agro-TransfertR&T
Application de la formule de Rémy et Marin-Laflèche à plusieurs types de sols : LMS :
Limon Moyen Sableux, LS : Limon Sableux , LSA : Limon Sablo-Argileux , LAS : Limon
Argilo-Sableux , Limon Moyen, d’après le triangle des textures de la Station Agronomique
de l’Aisne
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BILAN HUMIQUE
Le bilan humique consiste à comparer, sur une période donnée correspondant en
général à la rotation, les « entrées » et les « sorties » d’humus*. Les quantités
d’humus « entrantes », résultent de la transformation dans le sol (humification) des
matières organiques apportées ou restituées (résidus de cultures, amendements
organiques, engrais verts, …). Les quantités « sortantes » proviennent de la
minéralisation. Ce calcul se fait à partir de modèles issus de la recherche. Le modèle
Hénin-Dupuis* a été le plus utilisé jusqu’à présent. Il sera progressivement
remplacé par une variante de ce modèle, mieux adaptée et appelée
« modèle AMG »* (du nom de ses auteurs : A. Andriulo, B. Mary et J. Guérif ;
références : Mary et Guérif, 1994 ; Andriulo et al, 1999).
Paramètres intervenant sur les restitutions Evolution du Stock de Corg sur 0-30cm
Système de culture :
Betteraves 70 T/ha 50
S to c k C o rg 0 -3 0 c m T /h a
Blé 90 q/ha
45
Pdt 45T/ha
Blé 90q/ha 40
Une moutarde et 10 T/ha de compost avant betteraves 35
Restitutions (C org de l'humus) / rotation : 3,1 T/ha
30
Un bilan négatif indique que le stock de carbone organique du sol tend à baisser
jusqu’à un état d’équilibre théorique où les pertes (« sorties ») sont compensées par
les restitutions (« entrées »).
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BIOMASSE MICROBIENNE
Le terme de "biomasse microbienne" désigne la masse de l'ensemble des
microorganismes du sol (bactéries, champignons, actinomycètes). La biomasse
microbienne est mesurable expérimentalement. Le carbone contenu dans ces
microorganismes est mesuré après les avoir tués à l’aide de vapeurs de chloroforme
(méthode dite « biocidale ») puis en mesurant le carbone organique solubilisé par
ce fumigant. Cette méthode est basée sur la technique de « fumigation-
extraction » : on mesure la différence entre le carbone extrait d’un échantillon de
sol fumigé et d’un échantillon du même sol non fumigé. Le supplément de carbone
rendu extractible par la fumigation est directement proportionnel à la biomasse
microbienne présente dans le sol étudié. Cette méthode s’applique à tous les types
de sol. Les échantillons de terre doivent cependant être traités frais et prélevés hors
de périodes de déficit hydrique ou de stress thermique (Chaussod et Nouaïm,
2001).
Figure 5 :
Effet du type de
système de culture
sur le niveau de
biomasse
microbienne
Source : d’après Loiseau
et al, 1994
13
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C/N (RAPPORT)
Pour un sol donné, le rapport C/N (carbone organique/azote total ) du sol est un
indicateur du degré de décomposition ou de maturation de la matière organique du
sol, hors situations de mise en culture récente.
Ainsi un rapport C/N > 12 exprime en général des mauvaises conditions de
décomposition de la matière organique. L'intensification de l'agriculture a conduit à
faire baisser ce rapport.
Le rapport C/N d'un produit organique destiné à être épandu donne une indication
sur l’aptitude de ce produit à se minéraliser une fois incorporé au sol. On apprécie
ainsi son caractère de produit plutôt fertilisant (nutrition des plantes) ou plutôt
amendant (entretien des propriétés du sol). En tendance, un produit à faible C/N
(inférieur à 8) se minéralise rapidement, libère de l’azote et participe peu à
l'humification. Des produits à C/N élevé (notamment supérieur à 25), se
transforment et se minéralisent peu et sont rapidement stabilisés (humus « hérité »)
s’ils sont riches en lignine. S’ils sont plutôt riches en cellulose, leur rendement en
humus stable est plus faible et leur dégradation dans le sol peut provoquer une
phase d'organisation de l'azote minéral. Pour certains produits ayant subi une forte
évolution avant d'être apportés au sol, comme les boues ou les composts, le rapport
C/N n'est pas un bon indicateur. Il doit alors être complété ou remplacé par d’autres
informations (analyses de résultats d’incubations en laboratoire, détermination d’un
ISB*).
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CARBONATES
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CEC : CAPACITE D’ECHANGE CATIONIQUE
La CEC résulte des charges électriques négatives situées à la surface des argiles et des
matières organiques. On admet, de façon générale, qu’un gramme de matière
organique contribue quatre à cinq fois plus à la CEC d’un sol qu’un gramme d’argile
(Baize, 1988).
Figure 8 :
Evolution relative de
la CEC effective par
rapport à la CEC à
pH=7 dans les
différents horizons de
sols développés sur les
plateaux du Dogger
lorrain.
L’utilisation du rapport
CECe - CEC7 / CEC7
permet de comparer des
sols différents.
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CBM (CARACTERISATION BIOCHIMIQUE)
Cette méthode d’analyse des matières organiques a été décrite par Robin (1997).
Elle vise à caractériser la manière dont un produit organique se comporte une fois
incorporé au sol, en fonction de sa composition biochimique. Son principe est très
proche de celui de l’ISB*.
Elle associe une incubation du produit mélangé à de la terre, en conditions
contrôlées, pendant 40 jours et un fractionnement biochimique du produit par la
méthode de van Soest et Wine, qui donne ses teneurs en quatre composants : sucres
solubles, hémicelluloses, cellulose, lignine (Figure 7). La teneur en matières
minérales est également déterminée. Le résultat de l’incubation (carbone résiduel
après 40 jours, variant entre 1 et 80% du carbone initialement présent) est un
indicateur de la stabilité du produit.
Figure 7 :
Exemples de
composition
biochimique de la
partie organique
de produits
couramment
utilisés en
agriculture
Une relation statistique reliant les résultats des incubations à la composition biochimique
des produits a été établie sur la base de résultats de nombreuses analyses :
C résiduel = - 0.32 Sucres solubles – 0.72 Hemicell +0.67 Cell +1.89 LIG + 0.003 Minéraux
Elle conduit à distinguer quatre classes de produits :
- Produits riches en fractions solubles et en azote total, facilement minéralisables (engrais
organiques),
- Produits riches en hémicelluloses (> 15,5 % de la MS) (matières premières pour le compostage),
- Produits riches en cellulose et en lignine (> 65% de la MO) (amendements organiques vrais),
- Produits à faible teneur en matière organique (minéraux > 40% de la MS) (valeur fertilisante
seulement)
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C E L L U L O S E ( H E M I C E LLU L O S E S )
Ces composants sont toujours présents dans les résidus de cultures, mais dans des
proportions variées selon l’espèce cultivée et son stade de récolte ou de destruction.
Figure 6 :
Vitesse de
dégradation
des principaux
produits
constitutifs de
la litière
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COEFFICIENT ISOHUMIQUE (K1)
Ce coefficient représente la quantité d’humus (kg de carbone organique du sol)
formée par kilo de carbone de produit organique frais (produit amendant ou résidu
de culture) apporté au sol. Attention : ce coefficient est spécifique du modèle
d'évolution des MO que l'on choisit.
Les valeurs de k1 actuellement publiées (Rémy et Marin-Laflèche, 1976) sont
celles qui correspondent au modèle Hénin-Dupuis*. Les valeurs de k1 adaptées au
modèle AMG* sont en cours d’estimation.
Attention : Les 1,3 tonnes de carbone de l’humus qui entrent ainsi dans le stock de
carbone organique du sol à l’hectare sont aussi en partie minéralisées au cours de
l’année de l’apport : le gain net d’humus par hectare et par an est donc moindre.
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COEFFICIENT DE MINERALISATION (K2 OU K)
Ce coefficient donne la proportion d’humus* transformé en matières minérales
chaque année. Sa valeur (en an-1) varie en fonction des caractéristiques
pédoclimatiques : température et humidité du sol, teneurs du sol en argile et en
calcaire. Pour le modèle Hénin-Dupuis*, trois formules ont été proposées
successivement par Rémy et Marin LAFLECHE (1974), MACHET et al (1990) et
MARY et al. (1999).
DENSITE APPARENTE
On désigne ainsi la masse volumique* de la terre.
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ECHANGE PAILLE-FUMIER
Les échanges de fumier contre de la paille entre éleveurs et céréaliers sont des
pratiques courantes. La question est de savoir quelle quantité de paille ou de
fumier fournir pour que l’échange soit équitable, compte tenu de la quantité
d’humus fournie au sol et des éléments minéraux disponibles dans l’année
suivant l’apport.
Le tableau suivant donne des indications à ce sujet.
Tableau 4 : Estimation de la valeur économique de fumiers en fonction de
leur composition minérale et de leur rendement en humus
Fumier A : Fumier de bovins très compact de litière accumulée
Fumier B : Compost de fumier de bovins
Estimations Eléments minéraux
Humus
pour une tonne de fumier N P2O5 K2O MgO
(valeur avant sortie d'étable) A B A B A B A B A B
Composition en minéraux (1) ou rendement
5,8 8 2,3 5 9,6 14 1,5 2,2 63 105
en humus (2) (kg/T de PB)
Coef. de valorisation des minéraux (3) 0,2 0,1 1 1 1 /
Quantité d'éléments valorisables
1,16 0,8 2,3 5 9,6 14 1,5 2,2 /
dans l'année suivant l'apport
Valeurs unitaires des éléments (4) 0,7 €/kg 0,46 €/kg 0,34 €/kg 0,65 €/kg 0, 069 €/kg
Valeurs totales des éléments
0,81 0,56 1,06 2,3 3,26 4,76 0,98 1,43 4,35 7,25
(€ / T de fumier)
Valeurs des deux types de fumiers : Fumier A : 10,46 €/T; Fumier B : 16,30 €/T
(1) source des données : Fertiliser avec les engrais de ferme, (Institut de l’élevage et al, 2001)
(2) Rendement en humus du fumier = Qté PB * teneur en MO * coef. Isohumique k1 :
Fumier A : 180 kg MO/T de produit brut et k1=0,35 ;
Fumier B : 210 kg MO/T de produit brut et k1=0,5 ;
(3) coefficients d’équivalence engrais, d’après , Fertiliser avec les engrais de ferme, (Institut de
l’élevage et al, 2001)
(4) sources : Elément minéraux : prix distributeurs constatés sur la campagne 2006-2007
Humus : voir Valeur de l’humus *
Source : Estimations par le groupe régional Sols &MO et Agro-Transfert R&T, 2007
Sur cette base, en tenant compte du prix du marché de la paille à 17 €/T (février
2007) et en excluant tout coût de manutention, de transport ou de compostage :
1T de paille en andain 1,6 T de fumier (type A), à enlever sur site,
1 T de compost de fumier (type B), à enlever sur site.
Traduit autrement : pour un hectare de céréale à paille produisant 3,5 T de paille
exportable, l’échange conduirait à un apport d’environ 5,7 T de fumier de type A et
3,6 T de compost de fumier de type B.
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EFFET DE SERRE
Il s’agit d’un phénomène naturel, accentué par les activités humaines. Il est lié à la
présence de certains gaz dans l’atmosphère de la Terre (CO2, H2O, CH4, N2O
essentiellement). Ces gaz absorbent une partie du rayonnement ré-émis par le sol,
ce qui permet de conserver une partie de l’énergie que la Terre reçoit du soleil. Le
gaz le plus abondant et le plus responsable de l'effet de serre est le CO2. Pour
réduire les émissions vers l'atmosphère, on peut favoriser son stockage.
Le stockage de carbone ne peut avoir lieu de façon sensible à échelle humaine que
dans les compartiments bois et matière organique des sols. C’est à ce niveau
qu’apparaissent les enjeux pour l’agriculture. Différentes voies peuvent être
envisagées pour accroître le stockage de carbone dans les sols.
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Tableau 5 : Hypothèses et résultats de simulations de stockage additionnel de
carbone
Changement Stockage Contraintes Potentiel de surface Stockage
d’usage ou de annuel agronomiques retenu dans l’estimation additionnel annuel
pratique moyen et pour le territoire
(scénario applicabilité français
sur 20 ans) (scénario à 20 ans)
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EROSION
« Dans quelle mesure l’érosion est-elle due à une diminution des teneurs* en
matière organique* des sols ? »
Il reste difficile d’apporter une réponse scientifique précise à cette question car il
est difficile de quantifier l’influence des matières organiques du sol sur les
déterminants principaux de ce type d’événement. On rappelle cependant les points
suivants :
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FOURNITURES D’AZOTE
La fourniture d'un sol en azote pour une culture est la somme d'un reliquat d'azote
minéral présent dans le sol au départ et de la minéralisation nette d'azote par le sol. Si
tous les autres facteurs sont identiques, la minéralisation nette d'azote est supposée
proportionnelle au stock d'azote organique du sol (lui-même très lié au stock de
matières organiques du sol). L’exemple donné dans le tableau ci-dessous concerne
un sol de limon non calcaire labouré à 30 cm.
Méthode de calcul :
Rapport N/C des matières organiques du sol = 0.10 ; Masse de terre = 4200 t/ha ;
coefficient de minéralisation annuelle k2 = 0,02 an-1 ;
25
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HUMUS
Le terme « Humus » est souvent synonyme de « matière organique* stabilisée »
(au singulier).
L’humus est issu de la transformation d’une partie des matières organiques
incorporées au sol. L’ensemble des processus correspondant à cette transformation
est appelé « Humification ». La part des matières organiques fraîches évoluant en
humus est plus ou moins importante selon la nature de ces matières organiques.
26
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I S B ( I N D I C E D E S T A B I LI T E B I O LO G I Q U E )
Cette méthode de caractérisation de la stabilité des matières organiques exogènes a
été décrite par Linères et Djakovitch (1993). Elle vise à caractériser la manière dont
un produit organique se comporte une fois incorporé au sol en fonction de sa
composition biochimique. Son principe est très proche de celui du CBM*.
L'indice de stabilité ISB est calculé à partir du résultat d’une incubation de longue
durée (6 mois) conduite en conditions contrôlées sur le produit organique mélangé
à de la terre et sur un échantillon de terre témoin sans produit organique.
Des relations statistiques sont ajustées sur la base des résultats de nombreuses
analyses. Elles sont du type :
27
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MASSE VOLUMIQUE
Ce paramètre correspond à la masse sèche ramenée au volume d’un échantillon de
terre humide, prélevé sans perturbation (sans modification de sa structure).
Il est notamment utile pour calculer un stock d’éléments présents dans un sol à
partir des résultats d’une analyse qui donne la concentration de la terre en cet
élément. (voir Teneurs et Stocks* ). Elle permet aussi de caractériser l’évolution
de la structure d’un sol cultivé sous l’effet des pratiques de travail du sol et des
tassements liés aux chantiers d’installation, d’entretien et de récolte des cultures.
28
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MATIERES ORGANIQUES
Ce terme regroupe l’ensemble des constituants organiques morts ou vivants
d’origine animale, végétale ou microbienne, transformés ou non, présents dans les
sols. La partie « humus »* représente 80 à 90% du total.
Particules
minérales
M.O.
1-10%
Figure 11 : Humus
Place et composition des 70-90%
matières organiques du sol Fr acti on
Acti ve
10-30%
M.O. facilement
décomposable (débris
végétaux)
Organismes
vi vants
20-40%
MATIERE ORGANIQUE
Utilisé au singulier, ce terme fait couramment référence à la seule fraction humifiée
des matières organiques, aussi appelée humus*.
29
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MINERALISATION
Ce terme recouvre un ensemble de processus au cours desquels les matières
organiques sont transformées en matières minérales par action des
microorganismes du sol. Ce phénomène concourt en particulier à la fourniture
d’azote* minéral mobilisable par les cultures. (Voir aussi coefficient de
minéralisation k2*).
MODELE HENIN-DUPUIS
C’est un modèle simple de calcul du bilan humique* des sols cultivés.
Dans son principe (Figure 12), le modèle prend en compte la quantité de biomasse (m)
des matières organiques (amendements ou résidus de cultures) apportées au sol et le
rendement de transformation du carbone de cette biomasse en carbone humifié (k1,
coefficient isohumique*). L’humus « entrant » ainsi alimente le stock de carbone
organique du sol (C). La part de carbone de la biomasse apportée qui n’est pas
humifiée est minéralisée (transformation en CO2). Simultanément, le stock de carbone
organique du sol est diminué chaque année par la minéralisation de l’humus : la
quantité de carbone minéralisé est proportionnelle au stock du sol (= C . k2, avec k2 :
coefficient de minéralisation annuelle de l’humus*).
Une particularité de ce modèle est que le stock d’humus du sol est considéré comme
un compartiment unique. Il est actuellement remis en question pour ses mauvaises
prédictions à long terme des stocks de carbone du sol : il en surestime les baisses dans
les situations à faibles quantités d’apports et les hausses dans le situations à fortes
restitutions organiques.
CO2
Figure 12 :
1- k1 k2
Schéma du
modèle Hénin-
Dupuis Résidus
Organiques Humus
k1 C
m
30
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MODELE « AMG »
AMG = pour les initiales des noms de ses auteurs A. Andriulo, B. Mary,
J. Guérif.
C’est un modèle de calcul du bilan humique* des sols cultivés dérivé du modèle
Hénin-Dupuis*.
CO2
Figure 13 :
Schéma du 1- k1
Résidus
k
modèle
Organiques k1 Active
AMG m Ca
Stable
31
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PROFONDEUR DE LABOUR (PROFONDEUR DE TRAVAIL DU SOL)
La profondeur de labour influe aussi sur le stock de carbone organique du sol. Dans
le cas d’un approfondissement durable du labour (ex. : passage de 25 à 35 cm), le
stock de C organique présent dans les 25 premiers centimètres du sol est d’abord
simplement réparti dans la masse de terre des 35 premiers centimètres : mesuré sur
0-35 cm il est alors équivalent à celui qui pouvait être mesuré sur la couche 0-25
cm avant l’approfondissement. Au fil des années, le stock sur 0-35 cm aura
cependant tendance à diminuer, la minéralisation de l’humus étant plus intense
qu’elle ne l’était initialement avec un labour moins profond. L’effet opposé est
prévisible en cas de réduction de la profondeur de labour (figure 14).
5
Attention : On a constaté en Picardie que les remontées progressives de labour (de 40 cm à
environ 28-30 cm de profondeur) ont souvent entraîné la formation d’un horizon compact
continu parfois appelé « semelle de labour », en particulier dans les sols à dominante limoneuse.
32
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Figure 14 :
Simulation de la variation du stock de carbone par hectare sur 100 ans en
fonction de la profondeur de travail du sol, pour trois niveaux d’apports de
C organique par les résidus de cultures (pailles).
m = 3 t C/ha/an
10
m = 2 t C/ha/an
8 m = 1 t C/ha/an
∆ Stock C (t/ha)
0
0 10 20 30
Profondeur de travail du sol (cm)
33
Mémento Sols et Matières Organiques - Agro-Transfert R&T et Chambres d’Agriculture de Picardie - 2007
R ESTI TU TI O N S H U M I Q U E S
On parle de « restitutions humiques » ou parfois de « restitutions organiques ». Ces
termes désignent les matières organiques fraîches produites sur une parcelle, non
récoltées et donc laissées sur le sol ou incorporées au sol de cette parcelle, où elles se
dégradent et fournissent de l’humus (humification*) et des éléments minéraux
(minéralisation « primaire », intervenant au cours de la biodégradation).
En fait, la matière organique qui constitue les résidus de cultures provient en grande
partie du carbone du CO2 de l’air (processus de la photosynthèse). Par conséquent, ce
carbone organique n’est pas à proprement parler « restitué » mais « apporté » au sol et il
faudrait parler d’« apports organiques par les résidus de cultures ».
Le calcul des apport de C organique par les résidus de cultures se fait de la manière
suivante :
NB : Cette quantité correspond à la part prise par les résidus de culture dans le
terme « k1.m » intervenant en entrée du bilan humique (voir Modèle
Hénin&Dupuis* et Modèle AMG*)
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Mémento Sols et Matières Organiques - Agro-Transfert R&T et Chambres d’Agriculture de Picardie - 2007
STABILITE STRUCTURALE (INDICE)
La stabilité de la structure est l’aptitude du sol à résister à l’action désagrégeante
de l’eau lors des pluies.
Des tests de laboratoire ont été mis au point pour mesurer la stabilité structurale
des sols. Réalisés en laboratoire en conditions standards, ils permettent de
comparer des sols différents.
Les relations entre les résultats de ces tests et le comportement du sol au champ,
vis à vis des risques de battance*, de ruissellement ou d’érosion* sont cependant
plus complexes et restent difficiles à établir de façon opérationnelle.
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Mémento Sols et Matières Organiques - Agro-Transfert R&T et Chambres d’Agriculture de Picardie - 2007
La teneur en matière organique est, avec la teneur en argile, un facteur déterminant
qui conditionne la valeur d’indice de stabilité structurale (Figure 15).
3
Figure 15 :
Stabilité 2.5
limoneux 1.5
Stable
après Moyennement
1
différentes stable
durées de mise 0.5
Instable
en culture Très instable
0
0 1 2 3 4 5
teneur en C (%)
Teneur en C organique (%)
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TENEURS ET STOCKS
Attention, la confusion est fréquente entre ces deux termes bien qu’ils expriment
des notions différentes :
- une teneur est une concentration (on la relie aux propriétés du sol : indicateur
de qualité)
- un stock correspond à une masse (indicateur de quantité)
Stock de C organique (t/ha) = Masse de terre fine (t/ha) x Teneur en C org (g/kg)
Exemple :
Un stock de 35 tonnes de carbone organique à l’hectare, pour une masse volumique*
de la couche labourée de 1,4 peut correspondre à une teneur en C organique de 9 g/kg
(soit une teneur en MO* d’environ 1,8%) si profondeurs de labour et de prélèvement
sont de 28 cm, ou à une teneur de 12,5 g/kg (soit une teneur en MO* d’environ
2,4 %) si ces profondeurs sont de 20 cm (Figure 16).
Labour 28 cm Labour à 20 cm
Figure 16 :
Teneur : Teneur
Exemple de Couche Stock 2,4%
1,8%
correspondance labourée Corg
entre teneurs et 35T/ha
stocks de C organique
Couche s
dans un sol cultivé non
travaillées
37
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Au travers de l’exemple précédent, on comprend qu’il devienne difficile de
réaliser un suivi fiable de l’évolution des stocks de MO de sols travaillés à
des profondeurs variables au cours des années. De fait, la tendance à une
remontée des labours, à une baisse de leur fréquence, voire à leur
suppression dans certains systèmes rend discutables les conseils
classiquement donnés quant à la profondeur de réalisation des
prélèvements de terre (= profondeur de labour ou du travail du sol le plus
profond).
Une nouvelle méthode est à instaurer, préconisant un prélèvement à une
profondeur fixe au cours du temps, voire standardisée (à 30 cm par
exemple), quel que soit le système de travail du sol adopté. Il s’agit en fait
de se donner les moyens de faire porter les analyses successives réalisées
sur une parcelle donnée, sur des masses de terre identiques d’une mesure à
la suivante.
Cette disposition, pour être efficiente, devra s’accompagner d’autres
précautions : la réalisation des prélèvements élémentaires utiles aux
analyses successives toujours dans la même zone précisément repérée et à
la même période de la succession culturale (au mieux entre la récolte d’une
céréale à paille et le déchaumage).
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Mémento Sols et Matières Organiques - Agro-Transfert R&T et Chambres d’Agriculture de Picardie - 2007
TENEUR SOUHAITABLE
On peut chercher à définir une teneur en matière organique "souhaitable", c'est-à-
dire permettant d'obtenir des propriétés physiques, chimiques et biologiques du sol
acceptables. Rémy et Marin-Laflèche (1974) ont proposé un abaque permettant de
qualifier l’état organique d’un sol cultivé suivant sa teneur en matière organique et
ses teneurs en argile et en calcaire (figure 17). L’appréciation fournie par cet
abaque est établie à dires d’experts. Très global, il n’a pas été rattaché à des effets
précisément mesurés des matières organiques* sur le comportement et les
propriétés du sol. De ce fait, son utilisation est fortement remise en question
actuellement.
Figure 17 :
Appréciation de l’état
organique du sol en
fonction de
sa teneur en argile et
en calcaire d’après
l’abaque
de Rémy et Marin-
Laflèche
Plus récemment, une étude britannique s’est attachée à établir des relations entre le
taux de matière organique* ou de carbone organique des sols et les rendements
des cultures ou les comportements de sols cultivés, sur divers exemples pris en
régions tempérées (Loveland et Webb, 2003). Elle conclue qu’il reste très difficile
de parler de seuils de teneurs satisfaisantes, même si l’on s’intéresse à une
catégorie de sols donnée et à un type de propriété défini de ces sols. Une attitude à
privilégier serait plutôt de suivre certains indices, tels que l’évolution de la part
« active » du carbone du sol (voir Modèle AMG* et Biomasse microbienne*),
qui se révèlent des indicateurs intéressants de la qualité des sols.
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TECHNIQUES SANS LABOUR (TSL)
Les techniques sans labour recouvrent différentes pratiques
Intensité variable
Non- Labour, ou TSL(1),
du travail du sol
en nombre et Travail du sol Travail superficiel Semis
profondeur des Profond sans
uniquement direct
interventions retournement
(1) TSL : Techniques Sans Labour souvent appelées TCS : Techniques Culturales Simplifiées
Dans le cas de TSL sans travail profond, on constate généralement deux effets quant au
statut organique du sol :
Le stockage additionnel de carbone lié au semis direct (aucun travail du sol) par
rapport au labour a été estimé à 200 kg C/ha/an par Arrouays et al (2002 a) et à
100 kg C/ha/an sur le dispositif de Boigneville en 30 ans (Mary et Wylleman,
2002).
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Mémento Sols et Matières Organiques - Agro-Transfert R&T et Chambres d’Agriculture de Picardie - 2007
Notons que cet aspect positif des techniques sans labour sur le stockage de
carbone dans les sols est bien celui qui est visé lorsqu’on parle de « puits de
carbone » pour limiter la production de gaz à effet de serre*. Malheureusement
il semble que les TSL entraînent par ailleurs une augmentation notable des
émissions de N2O, gaz dont l’effet de serre très puissant réduirait à néant l’intérêt
de l’effet « puits de carbone ».
Restitutions organiques
Carbone actif
K1 Carbone stable K
Labour 21.3% 4.6%
Travail superficiel 20.1% 3.2%
Semis direct 13.2% 1.7%
41
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VALEUR DE L’HUMUS
L’importance économique de la matière organique* est difficile à quantifier. Elle
est très dépendante du contexte pédologique de l’exploitation ainsi que de son
système de production et des choix techniques de l’agriculteur.
42
Mémento Sols et Matières Organiques - Agro-Transfert R&T et Chambres d’Agriculture de Picardie - 2007
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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various cropping sequences on the rolling pampas. Agronomie. 19. 365-377.
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l’action des pluies. Thèse de docteur-ingénieur. INA-PG, 320 p.
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Guérif, J.et G. Monnier, 1982. Evolution de la fertilité physique des sols dans les
systèmes de cultures fourragères de l'ouest de la France. Compte-rendu du forum
des Fourrages de l'Ouest. Rennes, 23-24 novembre 1982 Ed. ITCF, Paris. 113-129
Institut de l’Elevage, ITAVI, ITCF, ITP. 2001. Fertiliser avec les engrais de
ferme. 104 pages.
Loiseau P., R. Chaussod et R. Delpy. 1994. Soil microbial biomass and in situ
nitrogen mineralization after 20 years of different nitrogen fertilization and forage
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Mémento Sols et Matières Organiques - Agro-Transfert R&T et Chambres d’Agriculture de Picardie - 2007
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mineralization and leaching in fallow using a simple dynamic model. European
Journal of Soil Science.
Soltner D. 2000. Les bases de la production végétale. Tome I : le sol. Ed. Sciences
et techniques agricoles. 22e édition. 472 p.
Wylleman, R., Mary B., Machet J.M., J. Guérif et Degrendel M., 2001.
Evolution des stocks de matière organique dans les sols de grande culture : analyse
et modélisation. Perspectives Agricoles, n°270, juillet-août 2001 : 8-14.
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Mémento Sols et Matières Organiques - Agro-Transfert R&T et Chambres d’Agriculture de Picardie - 2007
Index
Amendements basiques 15
Amendements organiques 12, 14, 17, 19, 27, 30, 32
Analyse de terre 5, 10, 15, 16, 28, 32, 37
Argile 7, 10, 16, 20, 35, 39
Azote minéral 13, 14, 18, 20, 25, 42
Azote organique 25
Bilan humique 12, 30, 31
Biomasse microbienne 13, 29
Boue 14, 19
Calcaire, CaCO3 15, 20, 25, 39
Carbonates (CaCO3, MgCO3) 5, 15
Cations 16
CBM (Caractérisation biochimique) 17, 27
CEC (Capacité d’Echange Cationique) 13, 16
Cellulose 14, 18, 17, 27
CH4 (méthane) 22
CO2 (gaz carbonique) 22, 30, 34
Coefficients :
- d’équivalence engrais 21, 42
- isohumique 19, 21, 30, 31, 34, 42
- de minéralisation 20, 25, 30, 31
- multiplicateur 5, 25
Composition biochimique 17, 27
Compost 14, 21
Décomposition 14, 24
Densité apparente 20, 28
Effet de la pluie 10, 24, 35
Eléments minéraux 17, 20, 21, 30, 34, 42
Engrais 17, 42
Engrais verts, cultures intermédiaires 12, 19, 22, 24
Evolution 8, 12, 14, 19, 28, 37, 39
Fraction active du carbone du sol 13, 29, 31, 35
Fraction stable du carbone du sol 31
Fractionnement biochimique 17, 27
Fournitures d’azote 25, 30, 42
Fumigation-extraction 13
Gonflement-retrait 7
Granulométrie 10
Hémicellulose 16, 17, 27
Humification 12, 14, 18, 21, 26, 29, 34, 40, 42
Humus 12, 19, 20, 21, 24, 25, 26, 29, 30, 31, 32, 34, 42
Incubation 14, 17, 27
Indice 10, 27, 35, 39
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Indicateur 13, 14, 16, 17, 37
Lignine 14, 18, 17, 27
Masse volumique 20, 28
Matières organiques 5, 7, 8, 10, 14, 16, 17, 19, 22, 24, 26, 29, 32, 34, 35, 37, 39, 42
- fraîches 24, 26, 30, 34, 40
- libres, liées 29
Méthodes :
- Anne 5
- Dumas 5, 15
- van Soest & Wine 17, 27
Microorganismes 13, 18, 30
Minéralisation 12, 14, 19, 20, 25, 30, 31, 32, 34, 40, 42
Modèle 12, 19, 20, 30, 31, 41
N2O (protoxyde d’azote) 22, 41
Organisation 14
Organismes vivants 29
Paille 21, 32, 34, 42
pH 10, 13, 15, 18
Phénols 14, 18
Prélèvement de terre 37, 38
Profondeur de travail du sol, de labour 32, 37, 40, 41
Propriétés du sol 7, 14, 37, 39
Puits de carbone 8, 41
Reliquats d’azote minéral 25
Rendement en humus 21, 26, 30, 31, 42
Résidus de cultures 10, 12, 18, 27, 30, 33, 34, 40
Retournement (labour) 40
Retournement de prairie 8
Retrait 7
Semis direct 22, 40
Seuil 35, 39
Stabilité des matières organiques 27
Stock de carbone organique du sol 8, 9, 12, 19, 25, 28, 30, 31, 32, 33, 37, 38, 40
Stockage de carbone dans les sols 8, 22, 23, 41
Structure du sol 7, 10, 28, 35
Sucres solubles 17, 18, 27
Système de culture 12, 13, 30, 31, 32
Température 20
Teneur en carbone organique, taux 5, 6, 7, 8, 11, 13, 15, 17, 19, 20, 24, 25, 27, 30,
32, 34, 36, 37, 39, 40, 42
Texture 7, 10, 13
Travail du sol 7, 10, 11, 28, 32, 33, 37, 40, 41
Triangle des textures 7, 11
Type de sol 20
Valeur économique 21, 42
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Vos notes :
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Vos notes :
Réalisation et coordination
Ressources et Territoires
Laboratoire Départemental
d’Analyses et de Recherche
Station Agronomique de l’Aisne
Soutiens financiers
CASDAR