DTU 52.1 - Revêtements de Sols Scellés

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CD-Reef V3 - Édition 143 - Mars 2006

Document : NF P61-202-1 (DTU 52.1) (décembre 2003) : Travaux de bâtiment - Revêtements de sol scellés - Partie 1 : Cahier des clauses techniques

norme française
NF P 61-202-1
décembre 2003
Référence DTU 52.1

travaux de bâtiment
revêtements de sol scellés
partie 1 : cahier des clauses techniques

E : DTU 52.1 - execution of work - sealed flooring - part 1 : technical specifications


D : DTU 52.1 - Bauarbeiten - Versiegelte Fußböden - Teil 1 : Technische Vorschriften

Statut
Norme française homologuée par décision du Directeur Général d'AFNOR le 5 octobre 2003 pour prendre effet le 5
décembre 2003.
Remplace la norme homologuée NF P 61-202-1, d'août 1994.

Correspondances
A la date de publication du présent document, il n'existe pas de travaux européens ou internationaux traitant du même sujet.

Analyse
Le présent document définit les clauses techniques d'exécution des revêtements scellés de sols intérieurs et extérieurs.

Descripteurs
Thésaurus International Technique : bâtiment, bâtiment public, centre commercial, revêtement de sol, carreau de
revêtement, dalle de revêtement, mosaïque, revêtement céramique, matériau, support, intérieur, extérieur, marbre, ardoise,
produit en grès, produit en terre cuite, ciment, granit, schiste, spécification, pose, scellement, joint, conditions d'exécution,
étanchéité, produit, hydrocarbone, aspect, planeité

Modifications
Par rapport au document remplacé, révision complète de la norme.

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Membres de la commission de normalisation


Président : M VINET
Secrétariat : MLLE MAZOUFFRE - UNECB
M BALCON SOCOTEC
BENHARROUS SNROC
BLACHERE AUXIRBAT
BONY SPAPA
BORNET UNTEC
BOUINEAU SNROC
MME BOURDETTE ATILH
M CHAMPROBERT RATP INFRASTRUCTURES ET AMENAGEMENTS
MME CHARBONNIER FILMM
M CHARON NICOLL
CHATELAIN COCHEBAT
CONTESSI DAMACO REPRESENTANT UNECB
COQUILLAT CEBTP
CURTENAT SNPA
DE FAY CSFE
DE RYCKE SOCIETE FRANCAISE DE CERAMIQUE
MME DELARSON CERIB
M DROIN BATISOL PLUS REPRESENTANT UNECB
MME DUCAMP BUREAU VERITAS
M DUDOGNON RECTICEL
DUFOUR
FRANCESCHINA CFG REPRESENTANT UNECB
GAY GIACOMINI (COCHEBAT)
GENETZKOW BNIB
GOSSELIN EFISOL
GUIMARD LA GENERALE DU GRANIT
HENRARD SYNDICAT NATIONAL DES MORTIERS INDUSTRIELS
LE FUR SIKA REPRESENTANT SYNAD
LEJEUNE CSTB
LEMOINE UMGO
MAHLER MAXIT
MLLE MAZOUFFRE UNECB
MME MERLIN CSTB
MICHEL LAFARGE PLATRES REPRESENTANT SNPA

M MOTEAU SIPLAST-ICOPAL
OLIVIER REPRESENTANT COUVRANEUF
PALLIX ROCAMAT PN
PERONY 2S RAIMONDI
PINCON BNTEC
PRIEUR BNCT DEPARTEMENT CERAMIQUE SOCIETE FRANCAISE DE CERAMIQUE
REGRETTIER CTTB
ROUGERON SCHLUTER SYSTEMS
SAINT-PAUL VILLEROY ET BOCH REPRESENTANT CSCCF
MME SALIMBENI CSTB
M SARROUILLE ART DEC EAU CREASER
SASSOT CETEN-APAVE INTAL
TOFFOLI CAPEB
MME TORCHIA AFNOR
M VERNEAU UNECB
VINET UNECB

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Sommaire
1 Domaine d'application
2 Références normatives
3 Définitions - terminologies
3.1 Terminologie
3.2 Définition des locaux
3.2.1 Locaux à faibles sollicitations
3.2.2 Locaux à sollicitations modérées
3.2.3 Locaux à fortes sollicitations
3.2.4 Sols extérieurs
4 Matériaux
4.1 Nature des matériaux de revêtement et formats visés
4.1.1 Prescriptions relatives aux carreaux et dalles céramiques (y compris terres cuites)
4.1.2 Produits verriers : carreaux de Briare et carreaux de pâte de verre
4.1.3 Dalles en pierre naturelle
4.1.4 Spécifications complémentaires pour les dalles en schistes et en ardoises
4.1.5 Carreaux à liant ciment et dalles en béton
4.1.6 Dalles de mosaïque de marbre à liant résine
4.2 Spécifications des composants utilisés pour la mise en oeuvre
4.2.1 Granulats
4.2.2 Nature des liants hydrauliques
4.2.3 Eau
4.2.4 Adjuvants
4.2.5 Nature des couches de désolidarisation
4.2.6 Nature des couches isolantes
4.3 Composants de mise en oeuvre
4.3.1 Mortiers et bétons : composition, dosage et confection
4.3.2 Coulis et mortiers pour joints : composition et dosage
4.3.3 Barbotines : composition et dosage
5 Supports
5.1 Types de supports en fonction des tolérances de planéité
5.2 Supports admissibles
5.2.1 Sols scellés intérieurs et extérieurs à faibles sollicitations et à sollicitations modérées
5.2.2 Sols scellés intérieurs et extérieurs à fortes sollicitations
5.3 Exécution des travaux de mise en conformité des supports ou de mise en oeuvre des sous-couches isolantes
5.3.1 Préparation du support pour recevoir une couche isolante
5.3.2 Ravoirage
5.3.3 Couche de désolidarisation
5.3.4 Formes
5.3.5 Étanchéité
5.3.6 Pose de l'isolant
6 Exécution de l'ouvrage
6.1 Généralités
6.2 Modes de pose
6.2.1 Pose à la bande
6.2.2 Pose à la règle
6.3 Pose adhérente
6.3.1 Sur support
6.3.2 Sur forme et ravoirage
6.4 Pose désolidarisée
6.4.1 Locaux à faibles sollicitations
6.4.2 Locaux à sollicitations modérées
6.4.3 Locaux à fortes sollicitations
6.5 Pose sur isolant en locaux à faibles sollicitations
6.6 Pose en sols extérieurs
6.6.1 Sols extérieurs sauf balcons et loggias
6.6.2 Balcons et loggias non étanchés
6.6.3 Balcons et loggias étanchés par un SEL
6.6.4 Pose scellée sur protection lourde conforme à la norme NF P 84-204 (référence DTU 43.1)
6.7 Joints

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6.7.1 Joints de dilatation du gros oeuvre


6.7.2 Joints de retrait et de construction
6.7.3 Joints de fractionnement du revêtement
6.7.4 Joints périphériques
6.7.5 Joints entre carreaux ou dalles
7 Prescriptions de pose propres aux diverses natures de revêtements
7.1 Carreaux et dalles céramiques
7.1.1 Carreaux cassés des groupes BIa et BIb (émaillés ou non, dits mosaïque de hasard)
7.1.2 Carreaux étirés groupes AI, AIIa et AIIb (émaillés ou non)
7.1.3 Produits des groupes AIII, BIIa, BIIb et BIII
7.2 Éléments minces de grès cérame fin vitrifié, émaillés ou non, produits verriers : carreaux de pâte de verre et carreaux de
Briare
7.3 Carreaux à liant ciment et dalles en béton
7.4 Dalles en pierre naturelle
7.4.1 Dalles en pierres calcaires et en marbre
7.4.2 Ardoises et schistes
7.5 Dallage en granito coulé sur place
8 Prescriptions de pose propres aux planchers chauffants
9 Revêtements complémentaires : plinthes - escaliers
9.1 Plinthes
9.1.1 Matériaux constituant les plinthes
9.1.2 Préparation du support vertical
9.1.3 Mortier de pose
9.1.4 Pose en parties courantes
9.2 Revêtements des escaliers
9.2.1 Support
9.2.2 Mortier de pose
9.2.3 Mise en oeuvre
9.2.4 Mise en oeuvre des revêtements des contremarches
9.2.5 Plinthes d'escaliers
10 Tolérances et mode d'observation du revêtement fini
10.1 Planéité
10.2 Niveau (ou planimétrie générale)
10.3 Alignement des joints
10.4 Mode d'observation du revêtement
10.5 Tenue de l'ouvrage
11 Délais de mise en service en sols intérieurs et extérieurs
Annexe A (informative) essai de compatibilité entre mortier de scellement ou produit de jointoiement à base ciment et pierre
naturelle
A.1 objet
A.2 principe de l'essai
A.3 confection de l'éprouvette d'essai
A.4 mode opératoire
A.5 interprétation des résultats
Annexe B (informative) exemples de compositions des mortiers
B.1 exemples de compositions de mortiers de forme
B.2 exemples de compositions de mortiers de pose
Annexe C (informative) conditions d'entretien courant
C.1 carreaux céramiques, terres cuites et produits verriers
C.1.1 locaux d'habitation
C.1.2 locaux publics et professionnels
C.2 carreaux à liant ciment et dalles en béton
C.3 dalles en pierre naturelle
C.3.1 nettoyage sur ouvrage récent
C.3.2 entretien courant
C.3.3 protection

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1 Domaine d'application
Le présent document définit les clauses techniques d'exécution des revêtements scellés de sols intérieurs et extérieurs visés au
paragraphe 4.1 du présent document.
Il vise la pose sur supports neufs ou anciens tels que définis à l'article 5 du présent document.
Le présent cahier des clauses techniques est applicable dans toutes les zones climatiques ou naturelles françaises, à
l'exclusion des ouvrages extérieurs dont le terrain naturel est situé à plus de 900 m d'altitude.

NOTE
Le domaine d'application couvre ainsi les départements de la Guadeloupe, Martinique, Guyane, Réunion et de Saint-Pierre-et-
Miquelon.

Les travaux de mise en conformité des supports ne font partie du marché qui si les documents particuliers du marché spécifient
précisément les travaux à exécuter.
Le présent document ne s'applique pas aux travaux de pose collée.
Il s'applique :
aux sols scellés intérieurs des locaux tels que locaux d'habitation, bureaux, boutiques, salles de classe, mails ou galeries
commerciales, supermarchés, hypermarchés, cuisines collectives, etc.
aux parties externes des bâtiments telles que balcons, terrasses, loggias, plages de piscine et aux revêtements des dallages
sur terre-plein (tels que voies piétonnes, aires de plain-pied, etc.).
Les locaux industriels à très fortes sollicitations ou à usages spéciaux tels que hangars... ne sont pas visés.
Il ne s'applique pas aux zones normalement ouvertes à la circulation des véhicules à moteur y compris pour les camions
pompier.
Seules certaines classes de matériaux définies à l'article 4 peuvent être utilisées en sols extérieurs.
La définition des locaux est donnée au paragraphe 3.2.
La pose sur Plancher Rayonnant Electrique (PRE) n'est pas visée dans le présent document.

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2 Références normatives
Ce document comporte par référence datée ou non datée des dispositions d'autres publications. Ces références normatives
sont citées aux endroits appropriés dans le texte et les publications sont énumérées ci-après. Pour les références datées, les
amendements ou révisions ultérieurs de l'une quelconque de ces publications ne s'appliquent à ce document que s'ils y ont été
incorporés par amendement ou révision. Pour les références non datées, la dernière édition de la publication à laquelle il est fait
référence s'applique.
NF EN ISO 10545-12
Carreaux et dalles céramiques - Partie 12 : Détermination de la résistance au gel (indice de classement : P 61-540).
NF EN 87
Carreaux et dalles céramiques pour sols et murs - Définitions, classification, caractéristiques et marquage (indice de
classement : P 61-101).
NF EN 99
Carreaux et dalles céramiques - Détermination de l'absorption d'eau (indice de classement : P 61-502).
NF EN 121
Carreaux et dalles céramiques étirés à faible absorption d'eau (E ≤ 3 %) - Groupe AI (indice de classement : P 61-401).
NF EN 154
Carreaux et dalles céramiques - Détermination de la résistance à l'abrasion - Carreaux et dalles émaillés (indice de
classement : P 61-511).
NF EN 159
Carreaux et dalles céramiques pressés à sec à absorption d'eau E 〉 10 % - Groupe BIII (indice de classement : P 61-408).
NF EN 176
Carreaux et dalles céramiques pressés à sec, à faible absorption d'eau E ≤ 3 % - Groupe BI (indice de classement : P 61-
405).
NF EN 177
Carreaux et dalles céramiques pressés à sec à absorption d'eau 3 % 〈 E ≤ 6 % - Groupe BIIa (indice de classement : P
61-406).
NF EN 178
Carreaux et dalles céramiques pressés à sec, à absorption d'eau 6 % 〈 E ≤ 10 % - Groupe BIIb (indice de classement : P
61-407).
NF EN 186-1
Carreaux et dalles céramiques - Carreaux et dalles céramiques étirés à absorption d'eau 3 % 〈 E ≤ 6 % - Groupe AIIa -
Partie 1 (indice de classement : P 61-402-1).
NF EN 186-2
Carreaux et dalles céramiques - Carreaux et dalles céramiques étirés à absorption d'eau 3 % 〈 E ≤ 6 % - Groupe AIIa -
Partie 2 (indice de classement : P 61-402-2).
NF EN 187-1
Carreaux et dalles céramiques - Carreaux et dalles céramiques étirés à absorption d'eau 6 % 〈 E ≤ 10 % - Groupe AIIb -
Partie 1 (indice de classement : P 61-403-1).
NF EN 187-2
Carreaux et dalles céramiques - Carreaux et dalles céramiques étirés à absorption d'eau 6 % 〈 E ≤ 10 % - Groupe AIIb -
Partie 2 (indice de classement : P 61-403-2).
NF EN 188
Carreaux et dalles céramiques - Carreaux et dalles céramiques étirés à absorption d'eau E 〉 10 % - Groupe AIII (indice de
classement : P 61-404).
NF EN 197-1
Ciment - Partie 1 : Composition, spécifications et critères de conformité des ciments courants (indice de classement : P
15-101-1).
NF EN 202
Carreaux et dalles céramiques - Détermination de la résistance au gel (indice de classement : P 61-513).
NF EN 459-1
Chaux de construction - Partie 1 : Définitions, spécifications et critères de conformité (indice de classement : P 15-104).
NF EN 934-2
Adjuvants pour béton, mortier et coulis-Partie 2 : Adjuvants pourbétons-Définitions et exigences (indice de classement : P
18-342).
NF EN 1341
Dalles de pierre naturelle pour le pavage extérieur - Exigences et méthodes d'essai (indice de classement : P 98-341).
NF EN 1342
Pavés de pierre naturelle pour le pavage extérieur - Exigences et méthodes d'essai (indice de classement : P 98-342).
NF EN 12372
Méthodes d'essai pour pierres naturelles - Détermination de la résistance à la flexion sous charge centrée (indice de
classement : B 10-621).
prNF EN 13373
Méthodes d'essai pour pierres naturelles - Détermination des dimensions et autres caractéristiques géométriques (indice
de classement : B 10-627).
NF P 14-201
Chapes et dalles à base de liants hydrauliques (Référence DTU 26.2).
NF P 15-307
Liants hydrauliques - Ciments à maçonner-Compositions, spécifications et critères de conformité.
NF P 18-201

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Travaux de bâtiment - Exécution des travaux en béton (Référence DTU 21).


NF P 52-301
Travaux de bâtiment-Prescriptions pour l'exécution des panneaux chauffants à tubes métalliques enrobés dans le béton -
Cahier des charges (Référence DTU 65.6).
NF P 52-302 ; Partie 1
Travaux de bâtiment - Exécution des planchers chauffants par câbles électriques enrobés dans le béton : Cahier des
clauses techniques.
NF P 52-302 ; Partie 2
Travaux de bâtiment - Exécution des planchers chauffants par câbles électriques enrobés dans le béton : Cahier des
clauses spéciales (Référence DTU 65.7)
NF P 52-303 ; Partie 1
Travaux de bâtiment - Exécution de planchers chauffants à eau chaude utilisant des tubes en matériau de synthèse noyés
dans le béton : Cahier des clauses techniques ;
NF P 52-303 ; Partie 2
Travaux de bâtiment - Exécution de planchers chauffants à eau chaude utilisant des tubes en matériau de synthèse noyés
dans le béton : Cahier des clauses spéciales (Référence DTU 65.8).
NF P 61-202-2
Travaux de bâtiment - Marchés privés - Revêtements de sol scellés - Partie 2 : Cahier des clauses spéciales (Référence
DTU 52.1).
NF P 61-203
Mise en oeuvre de sous-couches isolantes sous chape ou dalle flottantes et sous carrelage (Référence DTU 26.2/52.1).
NF P 61-302
Carreaux de mosaïque de marbre.
NF P 61-341
Panneaux de mosaïque de pâte de verre et éléments 2 × 2 les constituant.
NF P 84-204 ; Partie 1
Travaux de mise en oeuvre - Travaux d'étanchéité des toitures-terrasses avec éléments porteurs en maçonnerie : Cahier
des clauses techniques)
NF P 84-204 ; Partie 2
Travaux de mise en oeuvre - Travaux d'étanchéité des toitures-terrasses avec éléments porteurs en maçonnerie : Cahier
des clauses spéciales (Référence DTU 43.1).
NF P 84-313
Feutre bitumé à armature en voile de verre à haute résistance (36 SVV-HR).
XP B 10-601
Pierres naturelles - Prescriptions générales relatives à l'emploi.
XP P 18-540
Granulats - Définitions, conformité, spécifications (indice de classement : P 18-540).
XP P 98-307
Dalles en béton pour revêtements de sols extérieurs ou assimilés.
P 84-315
Feutre bitumé à double armature en polyester et voile de verre (36 S PY-VV).
P 18-597 Granulats
Détermination de la propreté des sables : équivalent de sable à 10 % de fine (indice de classement : P 18-597).
P 18-598 Granulats
Equivalent de sable (indice de classement : P 18-598).
CPT PRE
Cahier des Prescriptions Techniques " Chauffage par Plancher Rayonnant Electrique " édité par le Centre Scientifique et
Technique du Bâtiment (CSTB).
Règles Professionnelles
concernant les travaux d'étanchéité à l'eau réalisés par application de Systèmes d'Etanchéité Liquide (SEL) sur planchers
intermédiaires intérieurs éditées par la Diffusion des Techniques et Spécialités du Bâtiment (DTSB).
Règles Professionnelles SEL
concernant les travaux d'étanchéité réalisés par application de Systèmes d'Etanchéité Liquide (SEL) sur planchers
extérieurs en maçonnerie dominant des parties non closes du bâtiment éditées par la DTSB.
Notice sur le classement UPEC
et Classement UPEC des locaux éditée par le CSTB.
Revêtements de sol céramiques
Spécifications techniques pour le classement UPEC édité dans les cahiers du CSTB.
Classement UPEC des revêtements de sol
en carreaux à liant ciment édité par le CSTB.

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3 Définitions - terminologies
3.1 Terminologie
Barbotine :
Mélange composé uniquement de liant hydraulique et d'eau sans aucun granulat, peut être adjuvanté ou non.
Chape à base de ciment :
Couche de mortier mise en place in situ permettant soit de recevoir le revêtement de sol définitif, soit de servir de sol fini.
Chape ou pose adhérente :
Chape appliquée directement sur le support.
Chape ou pose désolidarisée :
Chape appliquée sur une couche de désolidarisation.
Chape ou pose flottante :
Chape appliquée sur un isolant. Le même type d'ouvrage est dit dalle flottante lorsqu'il est constitué d'un béton,
comprenant ou non un treillis métallique soudé.
Couche de désolidarisation :
Couche permettant d'éviter le contact et l'adhérence entre l'ouvrage et le support.
Forme :
Ouvrage intermédiaire nivelé d'allure horizontale en mortier ou en béton permettant d'atteindre la cote de niveau
souhaitée et éventuellement d'y noyer des canalisations.
Forme de pente :
Ouvrage en mortier ou en béton destiné à réaliser une pente. Lorsque l'ouvrage présente une étanchéité, la forme de
pente est toujours exécutée sous l'étanchéité.
Mortier :
Mélange composé de liant hydraulique, de sable, d'eau et éventuellement d'adjuvants. Les dosages en liant vont de 200 à
500 kg/m3 de sable sec.
Mortier bâtard :
Mortier dans lequel le liant est un mélange de ciment et de chaux.
Mortier de pose :
Couche de mortier destinée à sceller des carreaux céramiques ou analogues en pose traditionnelle.
Mortiers industriels :
Par opposition aux mélanges sur chantier, toutes les familles de mortiers dosés et pré-mélangés en usine, et fournis prêts
à gâcher (en sacs ou silos), ou prêts à l'emploi (sous forme pâteuse).
Ravoirage :
Ouvrage en sable, en sable stabilisé, en mortier ou en béton maigre, réalisé sur le support, et permettant d'obtenir un
niveau imposé ou d'y noyer des canalisations de plomberie, de chauffage ou d'électricité. Le ravoirage assure uniquement
le transfert vertical des charges.
Sable stabilisé :
Sable stabilisé par 100 à 150 kg de liant hydraulique par mètre cube de sable sec.

3.2 Définition des locaux


Le choix des revêtements et de la méthode de mise en oeuvre est fonction de la sollicitation d'utilisation des locaux.
Le moyen est d'utiliser le classement UPEC des locaux.

NOTE
Ce classement est indiqué dans la Notice sur le classement UPEC et Classement UPEC des locaux publiée par le CSTB.

3.2.1 Locaux à faibles sollicitations


Les locaux à faibles sollicitations sont assimilés aux locaux P2 ou P3 du classement UPEC. Ce sont ceux à usage pédestre et
activités humaines usuelles, tels que locaux d'habitation, bureaux, boutiques, salles de classe, etc.
3.2.2 Locaux à sollicitations modérées
Les locaux à sollicitations modérées sont assimilés aux locaux classés P4 du classement UPEC. Ce sont ceux à usage
pédestre et subissant des sollicitations mécaniques de roulage, tels que locaux dénommés mails ou galeries commerciales, etc.
3.2.3 Locaux à fortes sollicitations
Les locaux à fortes sollicitations sont assimilés aux locaux P4S du classement UPEC. Ce sont ceux soumis à des charges
statiques ou dynamiques importantes, tels que supermarchés, hypermarchés, cuisines collectives, etc.
La mise en oeuvre de revêtements de sol scellés dans les locaux à fortes sollicitations est limitée aux locaux dont les charges
roulantes maximales admises exprimées en charge portée par roue (les roues jumelées sont comptées comme une seule roue
lorsque leur distance, entraxe ou voie, est inférieure à 20 cm), sont les suivantes :
10 kN/roue (∼ 1 tonne/roue) s'il s'agit de roues à bandage durs,
20 kN/roue (∼ 2 tonnes/roue) s'il s'agit de roues à bandage pneumatiques.

3.2.4 Sols extérieurs


En extérieur, le classement UPEC concerne :

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Les balcons, loggias et terrasses privatives des locaux d'habitation, classés P3.
Les circulations collectives de parties communes d'immeuble, classées P3.
Les circulations collectives telles que voies piétonnes sont assimilées à P4.

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4 Matériaux
Les matériaux visés sont énumérés ci-après. Ils doivent être conformes aux normes les concernant et répondre aux dispositions
particulières définies dans le présent document. Les termes de " carrelage ", " carreau ", " revêtement " ou " dalle " recouvrent
l'ensemble de ces matériaux, sauf spécification contraire.

NOTE
Pour les circulations sur sol mouillé, il est nécessaire de considérer la glissance du revêtement, qui fait l'objet de travaux de
normalisation en cours.

4.1 Nature des matériaux de revêtement et formats visés

4.1.1 Prescriptions relatives aux carreaux et dalles céramiques (y compris terres cuites)
La norme NF EN 87 classe les carreaux céramiques en fonction :
du mode de façonnage :
carreaux étirés, façonnage A ;
carreaux pressés, façonnage B ;
du groupe d'absorption d'eau (voir Tableau 1).
Les carreaux de terre cuite sont inclus dans la catégorie des carreaux céramiques.
A chaque type de carreaux correspond une norme définissant les valeurs des caractéristiques (formes, dimensions, aspect,
propriétés physiques, mécaniques, chimiques), le marquage et la désignation.

Tableau 1 Noms usuels et pourcentage d'absorption d'eau des carreaux et dalles céramiques
Les limitations d'emploi formulées dans la suite du présent document sont exprimées par rapport à la surface maximale du
carreau admise quel que soit le format (carré, rectangulaire, etc.), avec indication entre parenthèses des dimensions en cm
correspondant au format usuel carré. Cette surface tient compte d'une tolérance de 10 % sur ces dimensions, afin d'inclure la
diversité des formats. Le format 60 cm × 60 cm n'est pas assorti de tolérance.

Tableau 2 Format des carreaux céramiques admis en fonction de la surface maximale


L'élancement, c'est-à-dire le rapport longueur sur largeur des carreaux et des dalles céramiques, est limité à 2, sauf dans le cas
de frises, listels et de petits éléments constituant un ensemble décoratif ou de signalétique.
Ne sont pas visés les seuils, marches, contremarches et plinthes.
La surface maximale des éléments de revêtement céramique est limitée à :

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Tableau 3 Surface maximale des carreaux céramiques visés

NOTE
Les carreaux céramiques de surface supérieure à 3 600 cm2 ne sont pas concernés par le présent document.

Les carreaux et dalles céramiques doivent être conformes à la norme NF EN 87 et selon le groupe du produit considéré aux
normes NF EN 121, NF EN 186 parties 1 et 2, NF EN 187 parties 1 et 2, NF EN 188, NF EN 176, NF EN 177, NF EN 178,
NF EN 159.
Pour un usage en sol extérieur, le revêtement scellé doit présenter un comportement satisfaisant au gel. Certains carreaux
céramiques AII émaillés, BII, BIII et AIII, émaillés ou non, bien que satisfaisant à l'essai de gel de la norme NF EN 202, peuvent
présenter des risques de gel. De ce fait, les carreaux céramiques émaillés de classe AII et émaillés ou non émaillés de classe
BII, BIII et AIII ne sont pas visés en sol extérieur.

Tableau 4 Carreaux céramiques ADMIS en sols extérieurs

Tableau 5 Carreaux céramiques NON ADMIS en sols extérieurs

NOTE
La norme NF EN ISO 10545-12, lorsqu'elle entrera en application remplacera la norme NF EN 202.

Dans le cas où les carreaux sont certifiés NF-UPEC, le classement UPEC permet un choix qualitatif des carreaux céramiques.
Le revêtement doit être choisi en tenant compte des contraintes liées à l'usage du local et à l'exposition de l'ouvrage (sol
extérieur). En particulier, le revêtement lorsqu'il est certifié NF-UPEC doit avoir un classement UPEC au moins égal à celui du
local à revêtir.
4.1.2 Produits verriers : carreaux de Briare et carreaux de pâte de verre
Les pâtes de verre et émaux sont admis dans les locaux à faibles sollicitations au plus. Leur surface maximale visée est de 300
cm2.
Pâte de verre : Ces produits doivent être conformes à la norme NF P 61-341.
Autres : Les productions des Emaux de Briare (absorption d'eau inférieure à 1 %), verre fritté, écrasé, pressé, sont visés bien
qu'ils ne fassent pas l'objet d'une norme.
4.1.3 Dalles en pierre naturelle
Les matériaux visés sont les pierres naturelles au sens de la norme XP B 10-601, c'est-à-dire :
les roches magmatiques : Roches formées par le refroidissement et la consolidation du magma (roches en fusion) comme
par exemple le granit, le basalte, la diorite, le porphyre, etc.
les roches sédimentaires : Roches formées par le dépôt (généralement dans l'eau), de particules d'origine organique ou
inorganique, comme par exemple le calcaire, le grès, le travertin, etc.
les roches métamorphiques : Roches provenant de masses de roches solides ou fluides préexistantes recristallisées par
l'action de la chaleur, de la pression, comme par exemple le schiste, le gneiss, la quartzite, le marbre, etc.
Les pierres naturelles ne font pas l'objet de la marque NF-UPEC.
Les spécifications d'emploi de revêtements de sol en pierres naturelles sont données par les normes XP B 10-601,
NF EN 1341 et NF EN 1342.
Pour les circulations extérieures, il est nécessaire d'apprécier l'aspect " glissance " du revêtement, conformément à la norme
NF EN 1341 et aux spécifications correspondantes.
La détermination des caractéristiques géométriques est faite selon les normes NF EN 1341 et NF EN 1342 pour les
revêtements de sol extérieur et selon la norme prEN 13373 pour les revêtements de sol intérieur.
L'entrepreneur exigera que les dalles et plaquettes en pierre naturelle soient lavées en sous face avant de lui être livrées.
Les tableaux 6 à 8 ci-après indiquent en fonction de l'usage, les caractéristiques (épaisseur, élancement, format et résistance à
la traction par flexion suivant la norme NF EN 12372) des dalles de pierre naturelle admises en pose scellée.
Le tableau 6 pour les locaux à usage individuel tel que décrit dans la norme XP B 10-601 (habitation...).
Le tableau 7 pour les locaux à usage collectif modéré tel que décrit dans la norme XP B 10-601 (bureaux, boutiques, halls

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d'entrée d'immeubles, salles de classes, etc.).


Le tableau 8 pour les locaux à usage collectif intense tel que décrit dans la norme XP B 10-601 (mails ou galeries
commerciales, aéroports, gares, etc.).
Les limitations d'emploi sont fonction de :
l'élancement, c'est-à-dire le rapport longueur sur largeur des dalles,
la longueur maximale admise,
l'épaisseur de la dalle,
sa résistance à la flexion.
L'élancement, c'est-à-dire le rapport longueur sur largeur des dalles, est limité à 4, sauf dans le cas de frises, listels et de petits
éléments constituant un ensemble décoratif ou de signalétique.
Ne sont pas visés les seuils, marches, contremarches et plinthes.
Les dalles utilisées peuvent être de formes régulières ou irrégulières :
dalles appareillées sur mesure suivant calepin établi par le Maître d'oeuvre,
dalles carrées ou rectangulaires avec ou sans pans coupés et cabochons,
opus romain : dalles rectangulaires de dimensions variables,
opus incertum taillé : Les dimensions des éléments sont variables. Les chants des éléments sont sciés préalablement à la
mise en oeuvre,
opus incertum ou rustique : Les chants sont obligatoirement des cassures. Les éléments sont de forme quelconque, le
nombre de côtés est indifférent.

Tableau 6 Caractéristiques géométriques nominales des dalles en pierre naturelle pour les locaux à usage individuel au sens de
la norme XP B 10-601 (habitation...)

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Tableau 7 Caractéristiques géométriques nominales des dalles en pierre naturelle pour les locaux à usage collectifs modérés
au sens de la norme XP B 10-601 (bureaux, boutiques, halls d'entrée d'immeuble, salles de classe, etc.)

Tableau 8 Caractéristiques géométriques nominales des dalles en pierre naturelle pour les locaux à usage collectif intense au
sens de la norme XP B 10-601 (mails ou galeries commerciales, aéroports, gares, etc.)
4.1.4 Spécifications complémentaires pour les dalles en schistes et en ardoises
L'ardoise doit avoir un grain dur, ne contenir ni sulfure de fer décomposable, ni noeuds, ni veines altérables de nature à nuire
aux qualités techniques du dallage.
Les dalles peuvent être façonnées différemment selon leur appareillage. Elles sont obtenues par sciage ou tranchage, puis
rabotage éventuel.
4.1.4.1 Travaux d'ardoiserie
Face vue rabotée ou polie, face non vue dressée, chants sciés, dalles de formes imposées, faces polies ou rabotées, sous-face
dressée.
Tolérances :
a. Sur les côtés : ± 1 mm par dimension.
b. Sur les épaisseurs : ± 3 mm pour les épaisseurs supérieures ou égales à 2 cm ;
± 2 mm pour les épaisseurs inférieures à 2 cm.
Planéité :
La flèche de la face vue ne doit pas dépasser 0,8 mm pour les dimensions inférieures ou égales à 40 cm et 1/500 de la
longueur du plus grand côté pour les dimensions supérieures à 40 cm, que la surface soit concave ou convexe.
Hors d'équerre :
L'écart admissible est de 1 mm par dimension.
4.1.4.2 Travaux d'ardoiserie clivée
Face vue et non vue brutes de clivage, chants taillés ou sciés.

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Tolérances :
1. Faces brutes de clivage :
a. sur les côtés : ± 2 mm par dimension ;
b. sur les épaisseurs : ± 4 mm pour les épaisseurs supérieures ou égales à 2 cm ;
± 2 mm pour les épaisseurs inférieures à 2 cm.
Planéité :
La flèche de la face vue ne doit pas dépasser 2 mm pour les dimensions inférieures ou égales à 40 cm et 1/150 de la
longueur du plus grand côté pour les dimensions supérieures à 40 cm, que la surface soit concave ou convexe.
Hors d'équerre :
L'écart admissible est de 2 mm par dimension.
2. Dalles de formes ou de dimensions non imposées :
Ces dalles sont destinées aux ouvrages suivants :
opus incertum ;
opus romain.
Ces éléments tout venant sont façonnés, les deux faces brutes de clivage avec des chants taillés ou sciés.

NOTE
Sont tolérées les veines de couleur, les vergeures, les dendrites et les pyrites cristallisées, toutes particularités qui n'affectent
pas la solidité.

4.1.5 Carreaux à liant ciment et dalles en béton

4.1.5.1 Carreaux à liant ciment


Les carreaux à liant ciment doivent être conformes à la norme NF P 61-302.
Le classement UPEC permet un choix qualitatif des carreaux.

NOTE
Les produits titulaires du droit d'usage de la marque NF sont réputés satisfaire aux spécifications de la norme. Ils peuvent
bénéficier du classement UPEC. Le Règlement Technique du classement UPEC est défini dans le Cahier du
CSTB " Classement UPEC des revêtements de sol en carreaux à liant ciment - 1 ère partie " et ses annexes 1 à 5 et dans le
référentiel de certification NF 188.

Les carreaux à liant ciment jusqu'à 3 600 cm2 sont admissibles au plus dans les locaux à faibles sollicitations et à sollicitations
modérées tels que définis au paragraphe 3.2.
4.1.5.2 Dalles en béton
Les dalles en béton doivent être conformes à la norme XP P 98-307 (dalles béton pour revêtements de sols extérieurs ou
assimilés).

NOTE
Les produits titulaires du droit d'usage de la marque NF sont réputés satisfaire aux spécifications de la norme.

Les dalles en béton jusqu'à 3600 cm 2 sont admissibles au plus dans les locaux à faibles sollicitations et à sollicitations
modérées tels que définis au paragraphe 3.2.
4.1.5.3 Format des carreaux à liant ciment et dalles en béton
L'appellation " carreaux à liant ciment " désigne les carreaux et dalles de mosaïque de marbre ou autres granulats à liant
ciment.
Les limitations d'emploi formulées dans la suite du présent document sont exprimées par rapport à la surface maximale du
carreau à liant ciment admise quel que soit le format (carré, rectangulaire, etc.), avec indication entre parenthèses des
dimensions en cm correspondant au format usuel carré. Cette surface tient compte d'une tolérance de 10 % sur ces
dimensions, afin d'inclure la diversité des formats. Le format 60 cm × 60 cm n'est pas assorti de tolérance.

Tableau 9 Format des carreaux à liant ciment et dalles en béton admis en fonction de la surface maximale
L'élancement, c'est-à-dire le rapport longueur sur largeur des carreaux à liant ciment, est limité à 2, sauf dans le cas de frises,

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listels et de petits éléments constituant un ensemble décoratif ou de signalétique.


Ne sont pas visés les seuils, marches, contremarches et plinthes.
La surface maximale des éléments de revêtement est limitée à :

Tableau 10 Surface maximale des éléments de revêtement à liant ciment et des dalles en béton visés
4.1.6 Dalles de mosaïque de marbre à liant résine
Ces dalles ne sont pas visées par le présent document.

NOTE
Ces produits peuvent bénéficier d'un Avis Technique qui précise le mode de mise en oeuvre.

4.2 Spécifications des composants utilisés pour la mise en oeuvre


4.2.1 Granulats
Ils doivent être conformes à la norme XP P 18-540.
4.2.1.1 Sable
Le sable utilisé est du sable de rivière ou de carrière lavé dont la propreté est telle que PS 〉 70. Sa classe granulométrique est
0/4 mm.

NOTE
La propreté PS 〉 70 (selon la norme P 18-597) correspond à anciennement ESV minimum 75 (selon la norme P 18-598).

L'emploi de sable à lapin est interdit ainsi que celui du sable de dune non lavé.
En locaux à fortes sollicitations, le sable doit être de granulométrie continue.
4.2.1.2 Gravillons pour béton de forme
La dimension du plus gros granulat utilisable est de 16 mm (au sens de la norme XP P 18-540).
4.2.2 Nature des liants hydrauliques
Les liants hydrauliques doivent être conformes aux normes NF EN 197-1 pour les ciments, NF P 15-307 pour les ciments à
maçonner et NF EN 459-1 pour les chaux.
Les liants hydrauliques admis sont les :
ciments CEM I de classe 32,5 N ou 32,5 R ou 42,5 N ou 42,5 R ;
ciments CEM II/A ou B de classe 32,5 N ou 32,5 R ou 42,5 N ou 42,5 R ;
ciments CEM III/A ou B de classe 32,5 N ou 32,5 R ou 42,5 N ou 42,5 R ;
ciments CEM V/A ou B de classe 32,5 N ou 32,5 R ou 42,5 N ou 42,5 R ;
ciments à maçonner MC 12,5 X ou MC 12,5 ou MC 22,5 X ;
chaux hydrauliques naturelles NHL et NHL-Z quelle que soit la classe de résistance ;
chaux hydrauliques HL de classe 5.
4.2.3 Eau
L'eau utilisée doit être propre. L'eau potable et l'eau pluviale conviennent.
4.2.4 Adjuvants
Des adjuvants et, en particulier, des plastifiants peuvent être ajoutés au mortier de pose et de jointoiement. Ces produits doivent
être conformes à la norme NF EN 934-2.
Seuls sont autorisés les adjuvants dont les fonctions principales sont :
plastifiant-réducteur d'eau,
superplastifiant / haut réducteur d'eau,
hydrofuge de masse,
retardateur de prise.
4.2.5 Nature des couches de désolidarisation
Les couches de désolidarisation admises sont :
sable de rivière ou de carrière lavé dont la propreté est telle que PS 〉 70, et de classe granulométrique 0/4 mm. L'emploi de
sable à lapin est interdit ainsi que celui du sable de dune non lavé.
lit de granulat ayant une granulométrie 2/10 mm surmonté d'un voile non-tissé synthétique de 170 g/m2 minimum ;
film de polyéthylène, de 150 µm d'épaisseur minimale ;
feutre bitumé type 36 S (normes NF P 84-313 et P 84-315) ;
non-tissé synthétique de 170 g/m 2 minimum ;

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tout autre dispositif faisant l'objet d'un Avis Technique.

4.2.6 Nature des couches isolantes


Les sous-couches isolantes seront conformes à la norme NF P 61-203 (Référence DTU 26.2/52.1).

4.3 Composants de mise en oeuvre

4.3.1 Mortiers et bétons : composition, dosage et confection

4.3.1.1 Dosages des mortiers et bétons de formes


Voir le paragraphe 5.3.4 Formes et les tableaux d'exemples de dosage en Annexe B (informative).
4.3.1.2 Confection et dosages des mortiers de pose
Pour les locaux à fortes sollicitations, le malaxage manuel est interdit. Dans les autres locaux, les mortiers de pose peuvent être
confectionnés manuellement. Les mortiers sont préparés au fur et à mesure de l'avancement des travaux.
Les mortiers de fabrication industrielle (prêts à gâcher, prêts à l'emploi, etc.) et de compositions conformes aux prescriptions de
ce document peuvent être utilisés.
L'emploi de mortier desséché ou ayant commencé à faire sa prise est interdit.
Les mortiers de pose peuvent être adjuvantés suivant les spécifications des paragraphes 4.2.4 et 6.6.4.
Les Tableaux 11 à 14 ci-après donnent les dosages des mortiers de pose. Les tableaux de l'annexe B (informative) donnent des
exemples de dosage (nombre de sacs de liant hydraulique par rapport au nombre de brouettes de sable sec).

Tableau 11 Mortiers de scellement des carreaux céramiques de groupes AI, BIa et BIb, des carreaux de Briare et des carreaux
de pâte de verre : Nature des liants et dosage par m3 de sable sec

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Tableau 12 Mortiers de scellement des carreaux céramiques (y compris terres cuites) de groupes Alla, Allb, AIII, Blla, Bllb, BIII :
Nature des liants et dosage par m3 de sable sec

Tableau 13 Mortiers de scellement des carreaux à liant ciment et dalles en béton : Nature des liants et dosage par m3 de sable
sec

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Tableau 14 Mortiers de scellement des dalles en pierre naturelle : Nature des liants et dosage par m3 de sable sec
Pour la pose des pierres naturelles de coloris clairs :
utiliser un ciment blanc pour la confection du liant,
procéder à un essai de tachabilité avec le liant, le sable et la pierre utilisés (voir Annexe A (informative)). De plus, l'emploi de
liants dont la teneur en alcalins est la plus faible possible (voir fiche technique du produit) et de pierres dont la teneur
organique est la plus faible possible limite les risques de taches.

4.3.2 Coulis et mortiers pour joints : composition et dosage


Les coulis en ciment pur sont utilisés pour le jointoiement des carreaux jusqu'à 2 mm de largeur de joint.
Les mortiers pour joints sont exécutés soit :
a. en mortier de ciment dosé de 800 kg à 1 100 kg de liant par mètre cube de sable sec ;
b. en mortier de fabrication industrielle pour joints, à base de liant hydraulique ;
c. au mortier de chaux dosé de 400 kg à 1 000 kg de liant par mètre cube de sable sec ;
d. avec des produits industriels de jointoiement présentant des caractéristiques de résistance spécifiques adaptées à certains
locaux (résistance chimique ou mécanique).
La granulométrie des sables employés est fonction de la largeur du joint à réaliser :
joint réduit (de 1,5 mm à 2 mm) : sable de classe granulométrique 0/0,315 ou 0/0,4 mm ;
joint large (2 mm à 10 mm) : sable de classe granulométrique 0/1 mm ;
joint très large (〉 10 mm) : sable de classe granulométrique 0/3,15 ou 0/4 mm.
La nature des sables est la même que celle décrite au paragraphe 4.2.1.1.
Les liants sont les mêmes que ceux définis au paragraphe 4.2.2.
Les coulis et mortiers de jointoiement sont constituées d'un ciment gris ou d'un ciment blanc ou d'un mélange de ciments gris et
blanc.

NOTE
Pour certaines pierres, il convient de s'assurer que le produit de jointoiement ne risque pas de tacher le revêtement (voir
annexe A (informative). Le fabricant de joint apporte son assistance dans le choix d'un produit adapté.

4.3.3 Barbotines : composition et dosage

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Les barbotines sont utilisées pour la pose des revêtements de sol scellés.
Les barbotines de pose sont généralement constituées du même ciment que le mortier de pose. Elles peuvent être constituées
d'un ciment de classe supérieure. Le dosage en eau est fait à consistance onctueuse.

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5 Supports
5.1 Types de supports en fonction des tolérances de planéité
Support de type I : Support dont la tolérance de planéité est de 5 mm sous une règle de 2 m et de 1 mm sous une règle de
0,20 m.

NOTE
Correspond à la planéité d'une chape rapportée en mortier pour la pose d'un revêtement de sol collé, conforme à la norme
NF P 14-201 (Référence DTU 26.2).

Support de type II : Support dont la tolérance de planéité est de 7 mm sous une règle de 2 m et de 2 mm sous une règle de
0,20 m.

NOTE
Correspond à la planéité d'une chape incorporée en mortier conforme à la norme NF P 14-201 (Référence DTU 26.2) ou à
la planéité d'un béton surfacé soigné conforme au à la norme NF P 18-201 (Référence DTU 21).

Support de type III : Support dont la tolérance de planéité est supérieure à 7 mm sous la règle de 2 m et est supérieure à 2
mm sous une règle de 0,20 m.

5.2 Supports admissibles


Les supports visés sont des supports à base de ciment réalisés conformément à la norme DTU de mise en oeuvre, le Cahier
des Prescriptions Techniques, l'Avis Technique ou les règles professionnelles correspondant à chacun.
Pour l'écoulement des eaux, le support doit présenter une pente minimum de :
1 cm/m dans les locaux intérieurs avec dispositif d'évacuation d'eau (siphon, caniveau, etc.) ;
1,5 cm/m en sols extérieurs.

NOTE 1
II est entendu que par suite des tolérances de planéité, les pentes inférieures à 2 % peuvent conduire à de légères retenues
d'eau sur le revêtement fini. La pente des parties courantes est celle de la ligne de plus grande pente.
NOTE 2 Certains documents peuvent imposer des pentes supérieures.

Dans le cas où une étanchéité est requise, le support de l'étanchéité doit être en pente.
Planéité admissible du support en vue d'une pose scellée adhérente : support de planéité conforme à la norme DTU de
mise en oeuvre, au Cahier des Prescriptions Techniques, à l'Avis Technique ou aux règles professionnelles correspondant à ce
support.
Planéité admissible du support en vue d'une pose scellée désolidarisée : support de planéité type II au plus.
Planéité admissible du support en vue d'une pose flottante sur isolant : se rapporter à la norme NF P 61-203 (Référence
DTU 26.2/52.1).
5.2.1 Sols scellés intérieurs et extérieurs à faibles sollicitations et à sollicitations modérées
Les supports admissibles sont indiqués dans le tableau 15 ci-après.

NOTE
Pour les pierres naturelles, les Tableaux 6 et 7 s'appliquent à ces supports.

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Tableau 15 Supports admissibles en intérieur et en extérieur et types de pose en fonction de leur âge dans des locaux à faibles
sollicitations et à sollicitations modérées
Les prescriptions ci-dessus sont cumulables.
5.2.2 Sols scellés intérieurs et extérieurs à fortes sollicitations
Les supports admissibles sont indiqués dans le Tableau 16 ci-après.

NOTE
Pour les pierres naturelles, le Tableau 8 s'applique à ces supports.

Tableau 16 Supports admissibles en intérieur et en extérieur et types de pose en fonction de leur âge dans des locaux à fortes
sollicitations
Les prescriptions ci-dessus sont cumulables.

5.3 Exécution des travaux de mise en conformité des supports ou de mise en oeuvre des sous-couches isolantes
Dans le cas où le support présente des anomalies (défaut de planimétrie, écart de cote de niveau au niveau du support,
canalisations horizontales apparentes, etc.), un ouvrage intermédiaire est obligatoire en supplément.

NOTE
Ces travaux ne font partie du marché que si les documents particuliers du marché spécifient précisément les travaux à
exécuter (voir paragraphe 3.2 de la norme NF P 61-202-2, CCS du présent document).

5.3.1 Préparation du support pour recevoir une couche isolante


La préparation du support pour recevoir une sous-couche isolante sera conforme à la norme NF P 61-203 (Référence DTU
26.2/52.1).

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5.3.2 Ravoirage
Une canalisation ou un fourreau horizontal située au-dessus du support ne doit pas être noyée dans le mortier de pose du
revêtement. Il est donc nécessaire dans ce cas d'exécuter, en supplément, un ravoirage pour obtenir un nouveau support plan.
La génératrice supérieure de la canalisation (ou du fourreau) du plus grand diamètre incorporé tangente le nu du ravoirage.

Figure 1 Coupe verticale de canalisations ou fourreaux incorporés dans un ravoirage


On distingue les différents types de ravoirages suivants :
Ravoirage de type A : Lit de sable, de classe 0/4 mm de 2 cm d'épaisseur maximale, employé à l'état sec.
Ravoirage de type B : Lit de 3 cm d'épaisseur maximale en pierre concassée (calcaire, granit, basalte, porphyre,
pouzzolane, silex, grès, etc.) dit " grain de riz ", de granularité 0/5 mm.

NOTE
Pour les ravoirages A et B, une surépaisseur ou un excès d'humidité peut entraîner des désordres.

Ravoirage de type C : Lit de sable de classe 0/4 mm de 4 cm d'épaisseur maximale stabilisé par 100 kg minimum de liant
hydraulique par mètre cube de sable sec.
Ravoirage de type D : Mortier ou béton maigre dosé à environ 200 kg de ciment ou 325 kg de chaux hydraulique par mètre
cube de sable sec.
Ravoirage de type E : Mortier de ciment dosé à environ 325 kg/m 3, éventuellement avec treillis soudé :
maille maximale : 50 mm × 50 mm ;
masse minimale : 220 g/m 2.
EXEMPLE Treillis soudé 0,9 mm × 0,9 mm en mailles de 50 mm × 50 mm avec une masse d'environ 220 g/m 2.
5.3.2.1 Locaux à faibles sollicitations et à sollicitations modérées
Les ravoirages A à D conviennent.
5.3.2.2 Locaux à fortes sollicitations
Le ravoirage doit être de type E.
5.3.2.3 Sols scellés extérieurs
Le ravoirage est exceptionnel. Les ravoirages C à E peuvent convenir.
5.3.3 Couche de désolidarisation
Elle est obligatoire pour tous les supports récents et facultative pour les autres supports (voir paragraphes 5.2.1 à 5.2.2). Pour
la pose de pierres naturelles en sol intérieur, à l'exception des escaliers, l'interposition d'un film de polyéthylène est obligatoire,
quel que soit le support.
5.3.3.1 Locaux à faibles sollicitations et à sollicitations modérées
La désolidarisation, lorsqu'elle est nécessaire, est réalisée à l'aide :
d'un lit de sable de 1 cm d'épaisseur ;
d'un film de polyéthylène de 150 µm minimum ;
d'un feutre bitumé type 36 S (normes NF P 84-313 et P 84-315) ;
d'un non-tissé synthétique de 170 g/m2 minimum ;
ou de tout autre dispositif équivalent faisant l'objet d'un Avis Technique favorable pour cet usage.
5.3.3.2 Locaux à fortes sollicitations
La désolidarisation est obligatoire sur les planchers récents (de 2 mois à 6 mois d'âge) et sur les dallages sur terre-plein récents
(de 2 semaines à un mois d'âge). Elle est facultative au-delà.

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La désolidarisation, lorsqu'elle est nécessaire, est réalisée exclusivement à l'aide de films ou de feuilles imputrescibles, par
exemple :
film de polyéthylène de 150 µm minimum ;
non-tissé synthétique de 170 g/m 2 minimum ;
feutre bitumé type 36 S (normes NF P 84-313 et P 84-315).

5.3.3.3 Sols scellés extérieurs


La couche de désolidarisation doit avoir une fonction drainante et elle est constituée :
Soit d'un lit de granulat de 2 cm d'épaisseur ayant une granulométrie 2/10 mm surmonté d'un voile non-tissé synthétique d'au
moins 170 g/m2.
Soit d'un système de drainage bénéficiant d'un Avis Technique visant cet emploi.

5.3.4 Formes
Utilisée sur un isolant, une forme assure les mêmes fonctions qu'une chape ou une dalle béton au sens de la norme
NF P 14-201 (Référence DTU 26.2).
Sauf sur une sous-couche isolante, une forme peut éventuellement incorporer des canalisations ou des fourreaux comme
indiqués dans la figure 2 ci-après.
La distance entre la génératrice supérieure de la canalisation (ou du fourreau) du plus grand diamètre et le nu (dessus) de la
forme ne doit pas être inférieure à 20 mm.

Figure 2 Coupe verticale de canalisations ou fourreaux incorporés dans une forme

NOTE
Lorsque la dalle béton, formant support, repose sur un terre-plein, elle doit comporter une barrière contre les remontées
capillaires.

On distingue les différents types de formes suivants :


Forme de type D : Mortier ou béton maigre, de 4 cm à 6 cm d'épaisseur, dosé à environ 200 kg de ciment ou 325 kg de
chaux hydraulique par mètre cube de sable sec.
Forme de type E : 3 cm à 5 cm de mortier de ciment dosé à environ 325 kg/m3, éventuellement avec treillis soudé :
maille maximale : 50 mm × 50 mm ;
masse minimale : 220 g/m 2.
EXEMPLE Treillis soudé 0,9 mm × 0,9 mm en mailles de 50 mm ×50 mm avec une masse d'environ 220 g/m2.
Forme de type F : 4 cm à 6 cm de mortier de ciment dosé à environ 325 kg/m3 avec treillis soudé :
maille maximale : 100 mm × 100 mm ;
masse minimale : 325 g/m 2.
EXEMPLE Treillis soudé 1,4 mm × 1,8 mm en mailles de 100 mm × 100 mm avec une masse d'environ 335 g/m2.
Forme de type G : 6 cm de béton ou mortier sans être localement inférieur à 4,5 cm, dosé à environ 325 kg/m3, avec :
soit un treillis soudé :
maille maximale : 100 mm × 100 mm ;
masse minimale : 325 g/m 2.

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EXEMPLE Treillis soudé 1,4 mm × 1,8 mm en mailles de 100 mm × 100 mm avec une masse d'environ 335 g/m2.
soit des fibres polypropylène bénéficiant d'un Avis Technique.

5.3.4.1 Formes de pente adhérentes


Seules les formes D ou E, avec des épaisseurs variant de 1 à 8 cm, conviennent pour réaliser des formes de pente adhérentes.
5.3.4.2 Locaux à faibles sollicitations
Sur certains isolants (voir la norme NF P 61-203 (DTU 26.2/52.1)), une forme préalable à la pose scellée de carrelage est
nécessaire (voir Tableau 20 au paragraphe 6.5).
5.3.4.3 Locaux à sollicitations modérées et locaux à fortes sollicitations
Dans le cas où des formes destinées à niveler le sol avant l'exécution du revêtement sont inévitables, elles sont impérativement
choisies parmi les types E à G.

NOTE
Le choix étant fait en fonction de la structure porteuse et des charges d'exploitation, celui-ci ne peut être fait que par le maître
d'oeuvre en fonction des charges de service.

L'interposition d'isolant dans les locaux à sollicitations modérées ou à fortes sollicitations, n'est pas visée dans le présent
document.
5.3.4.4 Sols scellés extérieurs
Les formes éventuelles sont de type E, F ou G et sont adhérentes au support.

NOTE
Les formes peuvent être nécessaires pour obtenir des pentes complémentaires ponctuelles ou des cotes de niveau imposées.

5.3.5 Étanchéité
Le revêtement associé à son produit de scellement n'assure en aucun cas l'étanchéité de l'ouvrage.
Si une étanchéité est nécessaire, elle doit être réalisée sur un support en pente avant la pose du revêtement.
5.3.6 Pose de l'isolant
La pose d'isolants est traitée dans la norme NF P 61-203 (Référence DTU 26.2/52.1) " Mise en oeuvre de sous-couches
isolantes sous chape ou dalle flottantes et sous carrelage. "

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6 Exécution de l'ouvrage
6.1 Généralités
Les carreaux reposent par l'intermédiaire du mortier de scellement sur les supports, sur les ravoirages, sur les formes ou sur les
couches de désolidarisation, voire sur les isolants (voir norme NF P 61-203 (Référence DTU 26.2/DTU 52.1)).
Lorsque l'ouvrage doit présenter une pente, c'est le support qui doit la comporter, le mortier de scellement du carrelage étant
d'épaisseur constante.
Il est interdit d'encastrer des canalisations dans le mortier de scellement.

6.2 Modes de pose


On distingue deux modes de pose :
à la bande,
à la règle.
6.2.1 Pose à la bande
Alignés par bande entre règles ou cordeaux, les carreaux ou dalles sont posés sur un bain soufflant de mortier. Ils sont fixés au
pilon ou à la batte au fur et à mesure de l'avancement avant le début de prise du mortier.
6.2.2 Pose à la règle
Le mortier est étalé, tiré à la règle, compacté et éventuellement taloché. Puis, une barbotine de ciment pur est répandue à la
surface du mortier. L'épandage de barbotine peut être remplacé par un poudrage de ciment pur, suivi d'une humidification et
éventuellement d'un lissage à la truelle ou d'un passage à la spatule crantée formant des sillons.
Les carreaux ou dalles sont posés sur la barbotine fraîche. Ces opérations sont faites par travées, de telle façon que le battage
des carreaux ou des dalles ait lieu sur le mortier encore plastique.
6.2.2.1 Poudrage ou barbotinage des éléments de revêtements
Les Tableaux 17 à 19 ci-après indiquent le mode de poudrage ou de barbotinage en fonction de la surface des éléments de
revêtement, ainsi que les consommations de poudre de ciment.
Ces consommations de ciment correspondent à des consommations sur l'ensemble de l'ouvrage. Compte tenu des variations
toujours possibles d'un endroit à un autre, une consommation de 15 % inférieure à ces valeurs peut être acceptée sur des
surfaces limitées.

Tableau 17 Mode de poudrage ou de barbotinage des carreaux céramiques et produits verriers et consommation de ciment en
kg/m2
Pour les dalles de pierres naturelles de coloris clairs, utiliser un ciment blanc.

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Tableau 18 Mode de poudrage ou de barbotinage des dalles en pierres naturelles et consommation de ciment en kg/m2

Tableau 19 Mode de barbotinage des carreaux à liant ciment et des dalles en béton et consommation de ciment en kg/m2
Le poudrage des carreaux à liant ciment et dalles en béton est exclu. Seul le barbotinage est autorisé conformément au
Tableau 19 ci-après.

6.3 Pose adhérente


6.3.1 Sur support
La pose sur support sans désolidarisation n'est autorisée que sur les dalles de béton et les planchers considérés comme
supports non récents (voir Tableaux 15 et 16 aux paragraphes 5.2.1 et 5.2.2).
6.3.1.1 Locaux à faibles sollicitations, à sollicitations modérées
L'épaisseur du mortier de pose est de l'ordre de 4 cm. Elle est fonction de la nature et des dimensions du carreau employé.
Localement elle ne doit pas être inférieure à 2 cm. Dans le cas où le mortier de pose a une épaisseur supérieure à 5 cm tout en
restant inférieure à 8 cm, il doit être compacté par couches n'excédant pas 4 cm.
6.3.1.2 Locaux à fortes sollicitations
L'épaisseur du mortier de pose est de l'ordre de 5 cm. Elle est fonction de la nature et des dimensions du carreau employé.
Localement elle ne doit pas être inférieure à 4 cm. Dans le cas où le mortier de pose a une épaisseur supérieure à 5 cm tout en
restant inférieure à 8 cm, il doit être compacté par couches n'excédant pas 4 cm.
6.3.2 Sur forme et ravoirage
La pose sur les formes et les ravoirages est assimilée à la pose sur support. La pose du revêtement peut intervenir 24 heures
après l'exécution de la forme ou du ravoirage.

6.4 Pose désolidarisée


Le support doit avoir un âge minimum conforme aux paragraphes 5.2.1 à 5.2.2.
La couche de désolidarisation est conforme au paragraphe 5.3.3.

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6.4.1 Locaux à faibles sollicitations


L'épaisseur du mortier de pose est de l'ordre de 4 cm. Elle est fonction de la nature et des dimensions du carreau employé.
Localement elle ne doit pas être inférieure à 3 cm. Dans le cas où le mortier de pose a une épaisseur supérieure à 5 cm tout en
restant inférieure à 8 cm, il doit être compacté par couches n'excédant pas 4 cm.
6.4.2 Locaux à sollicitations modérées
L'épaisseur du mortier de pose est de l'ordre de 5 cm. Elle est fonction de la nature et des dimensions du carreau employé.
Localement elle ne doit pas être inférieure à 4 cm. Dans le cas où le mortier de pose a une épaisseur supérieure à 5 cm tout en
restant inférieure à 8 cm, il doit être compacté par couches n'excédant pas 4 cm.
6.4.3 Locaux à fortes sollicitations
L'épaisseur du mortier de pose est de l'ordre de 6 cm. Elle est fonction de la nature et des dimensions du carreau employé.
Localement elle ne doit pas être inférieure à 5 cm. Dans le cas où le mortier de pose a une épaisseur supérieure à 6 cm tout en
restant inférieure à 8 cm, il doit être compacté par couches n'excédant pas 4 cm.

6.5 Pose sur isolant en locaux à faibles sollicitations


Après avoir posé la sous-couche isolante conformément à la norme NF P 61-203 (Référence DTU 26.2/52.1), en fonction des
caractéristiques de cette sous-couche, la pose scellée du revêtement sera soit directe sur la sous-couche ou bien nécessitera
un ouvrage d'interposition, comme l'indique le tableau ci-après :

Tableau 20 Pose scellée sur une sous-couche isolante


Des cloisons de distribution légères (〈 150 kg/m linéaire) peuvent être montées après exécution de l'ouvrage.

Figure 3 Sous-couche isolante de classe SC1 sur ravoirage éventuel - Cas de la pose scellée directe d'un carrelage

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Figure 4 Sous-couche isolante de classe SC2 sur ravoirage éventuel - Cas de la pose scellée d'un carrelage sur forme de type
G

6.6 Pose en sols extérieurs

6.6.1 Sols extérieurs sauf balcons et loggias


Une couche de désolidarisation drainante réalisée conformément au paragraphe 5.3.3.3 sous le mortier de pose est obligatoire.
Le support dallage seul ou dallage associé à une forme de pente a une pente minimale de 1,5 % en éloignant les eaux du
bâtiment.
L'épaisseur minimale du mortier de pose est de 5 cm et son dosage est conforme au paragraphe 4.3.1.2.
Les joints de fractionnement et les joints périphériques doivent être conformes aux prescriptions des paragraphes 6.7.3.3 et
6.7.4.3.
En rive le terrain naturel en contre-bas peut être arrêté avec un décrochement par rapport au niveau fini du revêtement
(voir Figure 5). Dans ce cas, la tranche visible du mortier de pose peut rester nue ou être habillée soit par un profil métallique,
soit d'un carreau s'arrêtant au-dessus du drainage.

Figure 5 Sols extérieurs sur terre-plein avec décrochement du terrain naturel


Si le terrain naturel est positionné au nu fini du revêtement (voir Figure 6), une bande de gravillons de 15 cm de large minimum
et 25 cm de haut minimum doit être interposée. Cette bande est séparée du terrain et de l'ouvrage par un non-tissé.

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Figure 6 Sols extérieurs sur terre-plein avec terrain naturel au nu du revêtement


6.6.2 Balcons et loggias non étanchés
Une couche de désolidarisation drainante réalisée conformément au paragraphe 5.3.3.3 sous le mortier de pose est obligatoire.
Un revêtement scellé ne peut être mis en oeuvre que si les balcons et loggias non étanchés répondent simultanément aux
exigences suivantes :
Pente éloignant les eaux de la façade
Décrochement minimum de 5 cm entre sol fini et seuil (voir Figure 7).

Figure 7 Seuil
La pente du support (plancher béton, seul ou associé à une forme de pente) doit être de 1,5 % minimum. Suivant les cas, il
existe soit une pente unique vers l'extérieur, soit des pentes vers les évacuations ponctuelles. En cas de mur de façade en
maçonnerie, il doit exister soit un décrochement dans le plancher, soit une banquette béton filante garantissant une garde de 5
cm minimum par rapport au revêtement (voir Figure 8).

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Figure 8 Arrêt au droit d'une maçonnerie


L'épaisseur minimale du mortier de pose est de 5 cm et son dosage est conforme au paragraphe 4.3.1.2.
Les joints de fractionnement et les joints périphériques doivent être conformes aux prescriptions des paragraphes 6.7.3.3 et
6.7.4.3.
En bas de pente avec un muret périphérique, deux solutions sont possibles :
Pente unique vers un caniveau filant construit dans la hauteur du système de drainage, du mortier de pose et du revêtement
(voir Figure 9). Ce caniveau peur être laissé ouvert ou recouvert d'une grille.

Figure 9 Balcon avec une pente unique vers l'extérieur et muret


Renvoi de pente vers les évacuations rectangulaires reprenant à la fois les eaux au niveau du drainage et en surface
(minimum 2 par balcon ou loggia). Dans ce cas, la forme de pente est en pointe de diamant.
En bas de pente sans muret, un profil métallique rejet des eaux est placé dans la continuité du système de drainage. Un profil
de bordure métallique est inséré dans le mortier de pose (voir Figure 10). En aucun cas un carreau n'est collé ni sur la tranche
du mortier de pose, ni sur celle du balcon.

Figure 10 Balcon avec une pente unique vers l'extérieur sans muret
6.6.3 Balcons et loggias étanchés par un SEL
Le carrelage scellé désolidarisé peut constituer la protection dure du Système d'Etanchéité Liquide (SEL) mis en oeuvre
conformément aux " Règles Professionnelles SEL concernant les travaux d'étanchéité réalisés par application de Systèmes
d'Etanchéité Liquide sur planchers extérieurs en maçonnerie dominant des parties non closes du bâtiment " auxquelles il faut se
rapporter.
6.6.4 Pose scellée sur protection lourde conforme à la norme NF P 84-204 (référence DTU 43.1)
Les mêmes dispositions que la pose scellée intérieure sont à prendre avec en complément :
Incorporation dans le mortier de scellement d'un adjuvant plastifiant-réducteur d'eau ou superplastifiant conforme au
paragraphe 4.2.4.
Joints de fractionnement conformes aux prescriptions du paragraphe 6.7.3.3.
Joint périphérique conforme aux prescriptions du paragraphe 6.7.4.3.
Pente générale du revêtement ≥ 1,5 %.

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6.7 Joints
6.7.1 Joints de dilatation du gros oeuvre
Ces joints doivent être respectés dans la forme éventuelle, dans le mortier de pose et dans le revêtement. Leur largeur doit être
approximativement celle du joint du support. Ils doivent également être respectés dans les ravoirages de types C, D et E.
6.7.1.1 Locaux à faibles sollicitations
Les rives du carrelage peuvent être protégées ou non par un profilé métallique.
6.7.1.2 Locaux à sollicitations modérées et à fortes sollicitations
Au niveau du revêtement, les bords du joint sont protégés par :
cornières métalliques ;
couvre-joints ;
dispositifs appropriés.
Les cornières métalliques sont fixées sur les supports (voir Figure 11 ci-après). Un décaissé du support est indispensable pour
fixer mécaniquement les cornières. L'aile perpendiculaire à la fixation au sol doit avoir une hauteur suffisante pour que le mortier
de pose du carrelage soit d'épaisseur constante.
Les carreaux en rive du joint doivent être entiers. En cas de nécessité de coupes, celles-ci seront réalisées sur le rang de
carreaux suivant.

Figure 11 Exemple de traitement par cornière d'adossement


6.7.2 Joints de retrait et de construction
En pose scellée adhérente, pour un dallage béton, les joints de retrait et de construction du gros oeuvre peuvent être franchis
par le revêtement sans précautions particulières lorsque ce revêtement est exécuté après au moins 30 jours d'âge du support.
Dans le cas d'une pose scellée adhérente sur dalle flottante d'enrobage de planchers chauffants conformes aux normes
NF P 52-301 (Référence DTU 65.6), NF P 52-302 (Référence DTU 65.7), et NF P 52-303 (Référence DTU 65.8), ces joints
doivent être respectés à 4 cm près au moyen d'un rattrapage oblique du joint (voir Figure 12).
Ce rattrapage oblique du joint est interdit dans les locaux à sollicitations modérées et à fortes sollicitations.

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Figure 12 Schéma de principe de rattrapage du joint de retrait du support par un joint oblique
En pose scellée désolidarisée ou sur isolant, ces joints peuvent être recouverts sans inconvénient, mais il convient de respecter
les préconisations du paragraphe 6.7.3.1.2.
6.7.3 Joints de fractionnement du revêtement
Lorsqu'ils sont réservés à la pose, les joints de fractionnement mesurent environ 5 mm de large et sont réalisés suivant une
ligne de joint des carreaux. Ils sont ensuite remplis lors des travaux de finition d'un mastic de dureté shore A supérieure à 60. Ils
peuvent également être réalisés par la mise en place dans le mortier frais d'un profilé compressible.
Les joints de fractionnement peuvent être pratiqués par sciage, dans un délai de 2 à 5 jours après la réalisation du revêtement.
Ils mesurent environ 3 mm de large et sont garnis d'un mastic de dureté shore A supérieure à 60.
Les joints de fractionnement doivent intéresser au moins les 2/3 de l'épaisseur totale carrelage + mortier de pose +
éventuellement formes de type E-F-G, si elles sont revêtues avant 30 jours de séchage.
Lors du fractionnement des surfaces carrelées, il faut se rapprocher le plus possible de la forme carrée et éviter les rapports
supérieurs à 1,5 entre les côtés (voir Figure 13 ci-après).

Figure 13 Exemple de positionnement des joints de fractionnement


Lorsque le carrelage se poursuit d'une pièce à l'autre, placer un joint de fractionnement à mi-feuillure du seuil (voir Figure 14 ci-
après).
Ce fractionnement sur seuil n'est pas nécessaire pour les pièces de très petites surfaces, par exemple groupes sanitaires.

Figure 14 Exemple de positionnement du joint de fractionnement au seuil de porte avec continuité du carrelage

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6.7.3.1 Locaux à faibles sollicitations et à sollicitations modérées

6.7.3.1.1 Cas d'une pose adhérente


Les surfaces supérieures à 60 m2 sont fractionnées.
Les couloirs sont fractionnés par tranches de l'ordre de 8 m de longueur.
Dans le cas d'un revêtement sur une protection d'étanchéité, le fractionnement de la protection du revêtement d'étanchéité doit
se poursuivre dans la totalité de l'épaisseur carrelage et du mortier de pose.
6.7.3.1.2 Cas d'une pose sur isolants ou cas d'une pose désolidarisée
Dans ce cas, le fractionnement des surfaces est ramené à environ 40 m 2. Les couloirs sont fractionnés par tranches de l'ordre
de 6 m de longueur.
6.7.3.2 Locaux à fortes sollicitations
Mêmes dispositions qu'aux paragraphes 6.7.3.1.1 et 6.7.3.1.2.
Les joints de fractionnement sont exécutés comme indiqué au paragraphe 6.7.3.
6.7.3.3 Sols extérieurs
Des joints de fractionnement de 5 mm minimum sont réservés à la pose dans l'épaisseur du mortier de scellement et du
revêtement en respectant une surface maximum de 20 m2 avec une longueur maximale de l'ordre de 5 m sauf dans le cas de la
pose sur Système d'Etanchéité Liquide (SEL) où cette distance maximale est ramenée à 4 m.
Dans le cas d'un revêtement sur une protection d'étanchéité réalisée selon la norme NF P 84-204 (Référence DTU 43.1), le
fractionnement de la protection du revêtement d'étanchéité doit se poursuivre dans la totalité de l'épaisseur carrelage et du
mortier de pose, soit tous les 4 m maximum par des joints de 1 à 2 cm en limitant les surfaces à 10 m2.
6.7.4 Joints périphériques

6.7.4.1 Cas général


A défaut d'un relevé en matériaux résilients, un vide d'au moins 3 mm doit être réservé entre la dernière rangée de carreaux et
les parois verticales de murs ou cloisons ainsi qu'autour des poteaux. Ce vide doit exister dans le mortier de pose et la forme
éventuelle.
Ce joint peut être supprimé pour les surfaces inférieures ou égales à 7 m2.
Les plinthes droites dissimulent ce vide. S'il est fait usage de plinthe à gorge, un joint résilient d'au moins 3 mm est ménagé
entre la dernière rangée de carreaux et le bord de la plinthe à gorge.
Le vide des joints périphériques est débarrassé de tous dépôts, déchets, mortiers ou plâtres, il peut être laissé libre ou garni
d'un matériau compressible, non pulvérulent, imputrescible dans les conditions normales d'utilisation.
On distingue trois types de plinthes :
Plinthe droite (Figure 15)
Plinthe à gorge (Figure 16)
Plinthe à recouvrement (Figure 17).

Figure 15 Plinthe droite

Figure 16 Plinthe à gorge

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Figure 17 Plinthe a recouvrement


6.7.4.2 Planchers chauffants
La largeur du joint périphérique est d'au minimum 5 mm.
6.7.4.3 Sols extérieurs
Dans le cas de balcons et loggias non étanchés, la largeur du joint périphérique est de 5 mm minimum et de 10 mm minimum
dans tous les autres cas.
Dans le cas de pose sur protection lourde d'étanchéité réalisée conformément à la norme NF P 84-204 (Référence DTU 43.1),
le joint périphérique fait 2 cm de large.
6.7.5 Joints entre carreaux ou dalles
La largeur des joints (espacement) entre carreaux est fonction de la nature et du format des carreaux. Elle doit être suffisante
pour permettre un bon remplissage du joint par le coulis ou le mortier de jointement.
On distingue les joints théoriques suivants :
joint réduit : de 1,5 à 2 mm de largeur ;
joint large : de 2 mm à 10 mm de largeur ;
joint très large : largeur supérieure à 10 mm.
La pose à joint nul est interdite. Pour certains travaux de marbrerie n'excédant pas 25 m 2 et sur prescription spéciale, des joints
dits marbriers de 1 mm de largeur minimale peuvent être réalisés.
Les carreaux céramiques à chants rectifiés peuvent être posés avec un joint réduit, sous réserve que la variation dimensionnelle
après rectification ne soit pas supérieure à 0,5 mm.
Les joints sont remplis après durcissement suffisant du mortier de pose et au plus tôt 24 h après la pose.
La largeur du joint doit être comprise entre deux à trois fois la tolérance de fabrication de la longueur de l'élément posé (cf.
normes de détermination des caractéristiques dimensionnelles des produits).
EXEMPLE Pour un carreau de grès du groupe BI de dimensions 300 mm × 300 mm à arêtes non rectifiées (tolérances ± 0,5 %
suivant la norme NF EN 176), la largeur du joint se situe entre 4 mm et 6 mm.
Pour les locaux qui subissent des agressions chimiques ou mécaniques (tels que plages de piscine recevant du public,
balnéothérapie, thalassothérapie, etc.), les mortiers de joints de a) à c) du paragraphe 4.3.2 ne conviennent pas pour la
confection des joints.
En sol extérieur, les carreaux de terre cuite et les carreaux étirés sont posés en respectant une largeur de joint de 6 mm au
moins. Pour les autres matériaux, la largeur de joint est de 5 mm au moins. Pour les carreaux de petite surface (S 〈 50 cm 2) sur
trame ou papier côté belle face, une largeur de 2 mm est admise.

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7 Prescriptions de pose propres aux diverses natures de revêtements


Les dosages des mortiers de pose sont définis aux Tableaux 11 à 14 du paragraphe 4.3.1.2 du présent document.
L'épaisseur du mortier de pose est définie aux paragraphes 6.3 à 6.6.

7.1 Carreaux et dalles céramiques

7.1.1 Carreaux cassés des groupes BIa et BIb (émaillés ou non, dits mosaïque de hasard)
La largeur des joints est irrégulière.
7.1.2 Carreaux étirés groupes AI, AIIa et AIIb (émaillés ou non)
Avant pose, les carreaux du groupe Allb doivent être immergés jusqu'à saturation puis laissés se ressuyer sur chant.
Les carreaux sont posés à joints larges et très larges, compris entre 6 mm et 15 mm suivant les dimensions des carreaux et
leurs tolérances de fabrication.
7.1.3 Produits des groupes AIII, BIIa, BIIb et BIII

NOTE
Les carreaux et éléments de Salernes rentrent dans cette famille.

Le carrelage doit être désolidarisé du support et comporter, dans tous les cas, un joint périphérique.
Avant la pose, les carreaux doivent être trempés dans l'eau puis être mis à " ressuyer " en évitant un séchage trop rapide.
La pose peut être exécutée à la bande ou à la règle.
Les carreaux sont posés à joint large et très large, compris entre 6 mm et 15 mm suivant les dimensions des carreaux et leurs
tolérances de fabrication.

7.2 Éléments minces de grès cérame fin vitrifié, émaillés ou non, produits verriers : carreaux de pâte de verre et carreaux de Briare
Les éléments minces sont posés à la règle.
Les éléments collés sur trame papier, côté face de pose, sont exclus. Ceux collés sur trame nylon côté face de pose sont admis
en local sec (classés E1 au sens du classement UPEC des locaux) et en cuisine privative.
Les joints entre plaques doivent avoir la même largeur que les joints entre éléments.

7.3 Carreaux à liant ciment et dalles en béton


La sous-face des carreaux et dalles doit être humidifiée avant la pose.
La pose peut être effectuée à la bande ou à la règle.
Les tableaux ci-dessous indiquent les types de joint possibles pour les différentes dimensions.

Tableau 21 Largeur des joints entre carreaux à liant ciment


Les carreaux mosaïques de marbre à liant ciment conformes à la norme NF P 61-302 polis ou adoucis, et d'une dimension
supérieure à 500 cm 2, dans le cas où ils sont posés avec un joint entre carreaux inférieur à 5 mm de large, doivent être poncés
après pose.

Tableau 22 Largeur des joints entre dalles en béton

7.4 Dalles en pierre naturelle


En intérieur, quel que soit le support, les dalles en pierre naturelle sont mises en oeuvre systématiquement en pose
désolidarisée sur feuille de polyéthylène de150 µm par exemple afin d'établir une barrière anti-capillarité au-dessus du support.
La face de pose et les bords doivent être lavés préalablement à la livraison à l'entreprise devant effectuer la mise en oeuvre.

NOTE
Le joint nominal entre dalles de pierre naturelle doit tenir compte de la tolérances des dalles.

7.4.1 Dalles en pierres calcaires et en marbre


Les dalles de forme géométrique régulière sont posées avec un joint minimal de 1,5 mm.
La pose à joint nul est interdite. Pour certains travaux de marbrerie n'excédant pas 25 m 2 et sur prescription spéciale, des joints
dits marbriers de 1 mm de largeur minimale peuvent être réalisés.
Le désaffleurement doit être inférieur à 1 mm.

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NOTE
Le désaffleurement est l'écart de cote verticale entre les parements de deux dalles contigües.

7.4.1.1 Éléments de forme géométrique régulière de surface inférieure ou égale à 500 cm2
Les prescriptions sont celles des carreaux et dalles céramiques (paragraphe 7.1).
7.4.1.2 Éléments de forme géométrique régulière de surface supérieure à 500 cm2
La pose peut être exécutée à la bande ou à la règle.
Il est admis que les supports à surface continue ou formes de types D, E, F ou G soient recouverts d'un lit de sable sec de
granulométrie 0/3 mm de 2 cm d'épaisseur maximale, soigneusement nivelé.
Les dosages des mortiers de pose sont définis au Tableau 14 du paragraphe 4.3.1.2 du présent document.
7.4.1.3 Pose en opus incertum
La pose se fait à la bande ou à la règle. La largeur des joints est libre.
7.4.1.4 Pose en opus appareillé ou romain
La pose se fait à la bande ou à la règle.
La pose est faite à joints larges ou très larges.
L'entrepreneur doit respecter l'appareillage et la largeur des joints, prévus par les documents particuliers du marché, compte
tenu de la difficulté de taille des éléments. En l'absence d'indication sur la largeur des joints, celle-ci sera à l'initiative de
l'entrepreneur.
7.4.2 Ardoises et schistes
Les dosages des mortiers de pose sont définis au Tableau 14 du paragraphe 4.3.1.2 du présent document.
La face de pose est enduite d'une barbotine consistante (voir paragraphe 4.3.3).
Les joints sont fonction de la forme de la dalle ; dans le cas de forme géométrique régulière, ils sont au minimum de 5 mm.
Les poses en opus incertum et en opus appareillé sont faites à joint libre.

7.5 Dallage en granito coulé sur place


Le dallage de granito doit être constitué de deux couches :
1. Une sous-couche en mortier dosé à 300 kg minimum de ciment adapté à cet usage par mètre cube de sable 0,08/5 mm, de
1,5 cm d'épaisseur minimale ;

NOTE
Cette épaisseur peut varier en fonction de la cote d'arase.

2. Une couche décorative de 1,5 cm d'épaisseur en mortier dosé à 500 kg de ciment adapté à cet usage, teinté à la demande,
avec incorporation de granulats de pierres dures.
Les colorants employés pour teinter le ciment ne doivent se décomposer ni sous l'action chimique du ciment, ni sous l'action de
la lumière.
Après durcissement, le revêtement subit un ponçage, suivi éventuellement d'un polissage.
Le granito ne s'exécute que sur :
les dallages sur terre-plein
les planchers dalles avec continuité sur appuis :
Dalle pleine en BA (Béton Armé) coulée in situ
Dalle pleine coulée sur prédalles en BA (Béton Armé)
Dalle pleine coulée sur prédalles en BP (Béton Précontraint)
la forme de type G.
Le support doit être soigneusement humidifié avant l'exécution de la sous-couche.
L'application doit être réalisée par fraction de surface ne dépassant pas 6 m2, la plus grande dimension n'excédant pas 3 m.
Les séparations entre ces surfaces se font au moyen de garnitures de joints métalliques (laiton) ou en matière plastique. Les
joints doivent traverser la sous-couche et la couche de décoration.
Les parements ne doivent présenter ni fissure, ni craquèlement ou éclats, notamment le long des garnitures de joint.
La nuance et la grosseur des grains entre deux éléments placés de part et d'autre d'un joint doivent être suffisamment proches
pour pouvoir maintenir un aspect d'ensemble uniforme.
Les reprises ou raccords doivent être exécutés avec soin en évitant les différences de tons ainsi que les lignes de
raccordement.
Les cueillies, arêtes et gorges horizontales ou verticales doivent être bien dressées et parfaitement régulières sur toute leur
longueur.

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8 Prescriptions de pose propres aux planchers chauffants


Le carrelage ne peut être posé que si le plancher chauffant a été réalisé conformément aux normes NF P 52-301 (Référence
DTU 65.6), NF P 52-302 (Référence DTU 65.7) et NF P 52-303 (Référence DTU 65.8).
Le chauffage doit être interrompu 48 heures avant l'exécution des travaux. La remise en chauffe ne peut intervenir qu'après un
délai de 7 jours à l'issue des travaux.
En pose adhérente sur la dalle béton d'enrobage, une première mise en température du sol réalisée conformément aux normes
de mise en oeuvre des planchers chauffants, doit avoir été conduite avant la pose du carrelage.

NOTE
Selon la norme NF P 52-303 (Référence DTU 65.8), la mise en chauffe préalable à la pose de carrelage ne peut intervenir que
14 jours au moins après coulage du béton d'enrobage. Ce préchauffage doit être progressif sur 10 jours, puis interrompu 48
heures avant l'exécution des travaux.

En cas de pose désolidarisée sur la dalle béton d'enrobage la première mise en chauffe du plancher avant exécution du
carrelage est facultative.
La pose scellée directe sur Planchers Rayonnants Electriques (P.R.E.) en maison individuelle n'est pas visée dans le présent
document et est définie par le CPT PRE.

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9 Revêtements complémentaires : plinthes - escaliers


9.1 Plinthes
Les plinthes sont droites, à gorge ou à recouvrement (voir paragraphe 6.7.4.1).
Sauf exigences réglementaires ou prescriptions particulières du marché, les plinthes sont droites.
9.1.1 Matériaux constituant les plinthes
Les matériaux doivent répondre aux prescriptions du paragraphe 4.1 du présent document.
9.1.2 Préparation du support vertical
Le support doit être propre et débarrassé de tous déchets et matériaux de quelque nature que ce soit, susceptibles de gonfler
ou de provoquer des réactions sur le mortier de pose (plâtre, bois, isolants, etc.).
En outre, il doit, avant pose du revêtement, satisfaire aux conditions de planéité, d'aplomb et d'équerrage qui régissent le
support vertical.
Les plinthes sont généralement posées collées. En cas de pose scellée de plinthe, les supports à base de plâtre sont exclus.
9.1.3 Mortier de pose
Le mortier de pose est le même que celui employé pour un revêtement de sol de même nature.
9.1.4 Pose en parties courantes
La mise en oeuvre doit assurer, sauf cas particulier, la planéité des faces vues des plinthes ainsi que l'alignement continu des
bords supérieurs.
Le mortier de pose doit avoir une épaisseur d'environ 1 cm.
Le remplissage des joints est exécuté conformément au paragraphe 4.3.2.
9.1.4.1 Plinthes droites ou à recouvrement
Les plinthes droites ou à recouvrement recouvrent le carrelage ou le dallage (voir Figures 15 et 17 du paragraphe 6.7.4.1).
Lorsqu'un joint périphérique a été réservé dans le carrelage, la plinthe doit être fixée uniquement sur le support vertical.

Figure 18 Plinthe droite avec relevé de désolidarisation sur sous-couche isolante


9.1.4.2 Plinthes à gorge
Les plinthes à gorge sont mises en place avant ou après exécution des revêtements de sol (voir Figure 16 du paragraphe
6.7.4.1).
Les prescriptions de pose sont identiques à celle des plinthes droites mais en tenant compte de la planéité à assurer
simultanément avec le revêtement de sol et le revêtement mural.

NOTE
La plinthe à gorge peut être posée dans le plan du carrelage, ce qui permet de relever le niveau du joint périphérique. Ce
dispositif peut être complété par la pose d'une plinthe droite.

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Figure 19 Plinthe à gorge posée dans le plan du carrelage

9.2 Revêtements des escaliers

9.2.1 Support
Le support doit répondre aux mêmes conditions que celles prescrites pour les revêtements de sol.
Les surfaces destinées à recevoir les marches et contremarches doivent toujours être rugueuses pour permettre l'adhérence du
mortier de pose.
9.2.2 Mortier de pose
La fixation des dalles et éléments spéciaux de marches constitués des matériaux visés au paragraphe 4.1 est effectuée à l'aide
d'un des mortiers défini au paragraphe 4.3.1.2.
9.2.3 Mise en oeuvre
Le revêtement est scellé directement sur le support.
9.2.4 Mise en oeuvre des revêtements des contremarches
Le revêtement est scellé directement sur le support et recouvre la marche inférieure.
9.2.5 Plinthes d'escaliers
Les plinthes rampantes ou à crémaillère se posent comme des plinthes droites.
Sauf exigences réglementaires ou prescriptions particulières du marché, les plinthes des escaliers sont à crémaillères.

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10 Tolérances et mode d'observation du revêtement fini


10.1 Planéité
La tolérance de planéité correspond à une flèche maximale de 3 mm mesurée sous la règle de 2 m posée librement sur le
revêtement, à laquelle s'ajoute :
la tolérance admise en planéité pour le matériau considéré,
ou la tolérance réelle si le matériau n'est pas normalisé.

NOTE
Il est entendu que par suite des tolérances de planéité, les pentes inférieures à 2 % peuvent conduire à de légères retenues
d'eau sur le revêtement fini. La pente des parties courantes est celle de la ligne de plus grande pente.

10.2 Niveau (ou planimétrie générale)


L'écart de niveau se mesure par la différence existant entre la position de la surface finie par rapport au niveau prévu
matérialisé par un trait ou des points de référence existants.
" d " étant la distance en mètres au point de référence le plus proche, la tolérance admissible est de : ± (0,005 + 0,001 × d) (en
mètres)
A cette tolérance s'ajoute :
la tolérance admise en planéité pour le matériau considéré,
ou la tolérance réelle si le matériau n'est pas normalisé.

NOTE
La planimétrie générale peut ne pas être horizontale (cas des formes de pente, raccordement à des ouvrages existants ou
imposés, etc.).

10.3 Alignement des joints


Une règle de 2 m ne doit pas faire apparaître de différence d'alignement supérieure à 2 mm à laquelle s'ajoute la tolérance
admise sur les dimensions du matériau considéré.
Pour les surfaces carrelées de grandes dimensions, contrôler la déviation horizontale par rapport à un cordeau tendu aux deux
extrémités du joint.
La tolérance admissible est de 1 mm/m.

10.4 Mode d'observation du revêtement


L'aspect final du revêtement s'évalue à hauteur d'homme (environ 1,65 m) et à une distance de 2 m selon le principe de la
norme NF EN 154, avec un éclairage non rasant (angle entre le revêtement et la lumière incidente supérieur à 45°).

Figure 20 Schéma de principe de l'observation de l'aspect d'un revêtement fini

10.5 Tenue de l'ouvrage


Un carrelage en pose adhérente doit sonner " plein ". Cependant, des carreaux peuvent sonner partiellement " creux " sans
porter préjudice à la tenue de l'ouvrage.

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Un carrelage en pose désolidarisée ou flottante sonne " creux ".

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11 Délais de mise en service en sols intérieurs et extérieurs

Tableau 23 Délais de mise en service

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Annexe A (informative) essai de compatibilité entre mortier de scellement ou produit de jointoiement à


base ciment et pierre naturelle
A.1 objet
Apprécier le risque de tachage entre les pierres naturelles et mortier (ou le produit de jointoiement) destiné à leur pose.

NOTE
Il est reconnu en effet que les alcalins actifs éventuellement contenus dans le mortier ou le produit de jointoiement peuvent,
par capillarité à l'intérieur de ces pierres naturelles, réagir avec les matières organiques contenues dans ces pierres en
formant des taches d'intensité variable.

A.2 principe de l'essai


Accélérer le processus de migration des alcalis solubles en soumettant les éprouvettes d'essai à une remontée d'humidité
capillaire suivie d'un conditionnement à la chaleur.

A.3 confection de l'éprouvette d'essai


L'éprouvette d'essai est constituée par la dalle au dos de laquelle le mortier ou le produit de jointoiement est appliqué en
épaisseur de 8 à 10 mm. Le mortier ou le produit de jointoiement est réparti sur la demi surface inférieure de l'éprouvette et
revêtue d'une feuille étanche (feuille de polyéthylène par exemple).

A.4 mode opératoire


L'éprouvette d'essai est trempée conformément au schéma ci-après, puis l'ensemble du bac et des éprouvettes est disposé
dans une étuve ventilée à 60 °C pendant 15 jours au plus.

Figure A.1 Schéma de principe de l'essai de tachabilité


Une éprouvette témoin de la même pierre, sans mortier ou produit de jointoiement, subit le même cycle d'essai.

A.5 interprétation des résultats


Si après 15 jours d'un tel conditionnement aucune tache (en comparaison avec l'éprouvette témoin) n'apparaît, le mortier ou le
produit de jointoiement peut être considéré comme ne réagissant pas avec le type de pierre expérimenté.

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Annexe B (informative) exemples de compositions des mortiers


B.1 exemples de compositions de mortiers de forme

B.2 exemples de compositions de mortiers de pose

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Annexe C (informative) conditions d'entretien courant


Un revêtement de sol scellé est un ouvrage soumis à la fatigue et à l'usure. Il doit donc faire l'objet d'entretiens réguliers et
d'une protection efficace au droit des accès extérieurs contre les éléments abrasifs ou salissants (tapis de propreté ou
dispositifs analogues, périodiquement dépoussiérés).
Dès la constatation d'une dégradation ponctuelle, il est primordial de procéder à la réparation de la zone concernée afin d'éviter
qu'elle ne se propage ou s'aggrave :
carreaux descellés,
carreaux cassés particulièrement au droit de joints de fractionnement,
épaufrures le long des joints et en partie courante.

C.1 carreaux céramiques, terres cuites et produits verriers

C.1.1 locaux d'habitation


L'opération de lavage sera toujours précédée d'un balayage ou d'une aspiration.
Le lavage sera réalisé à la serpillière humidifiée à l'eau claire chaude dans laquelle on pourra ajouter quelques gouttes de
produit de vaisselle (1 goutte par litre d'eau), du vinaigre blanc (1 cl par litre d'eau) ou de l'eau de javel non parfumée (1 cl par
litre d'eau).
Les produits de nettoyage contenant des agents parfumants, nourrissants (tels que l'huile de lin), silicones, vernis, cires,
graisses ou émulsions synthétiques sont à proscrire car ils laisseront une pellicule grasse et polymérisée à la surface des
carreaux, laquelle retiendra les taches et la saleté rendant le nettoyage de plus en plus difficile.
Les terres cuites, seules, pourront être nettoyées avec des produits nourrissants ou au savon noir, en veillant bien à ne pas
surdoser.

NOTE
Les détergents contenant de l'acide fluorhydrique ou ses dérivés sont formellement interdits sur toutes les céramiques, car
c'est un acide qui détériore très rapidement la surface des produits siliceux.

C.1.2 locaux publics et professionnels


Suivant l'importance de la surface, l'entretien pourra être mécanisé ou non (monobrosse, rotowash, autolaveuse).
L'opération de lavage sera toujours précédée d'un balayage ou d'une aspiration.
Les produits de nettoyage utilisés seront des produits dits professionnels dont la composition et le pH seront adaptés aux
différents types de salissures.
A titre d'exemple, les locaux désignés ci-après seront nettoyés comme suit :
Locaux courants → à l'aide de produits neutres (pH 7), voire légèrement basiques (pH 8 à 10).
Locaux alimentaires (cuisines, surfaces de vente, etc.) → avec des produits nettement basiques de pH supérieur à 10, en
alternance avec des détartrants désinfectants acides suivant la dureté de l'eau.
Après le lavage, l'enlèvement de la solution est essentiel au maintien de l'aspect du carreau. On privilégiera donc par ordre :
L'aspiration (laveuse ou aspirateur à eau)
Le raclage avec envoi des eaux usées dans un siphon de sol
L'essuyage à la serpillière ou à l'aide de franges.

NOTE
Les détergents contenant de l'acide fluorhydrique ou ses dérivés sont formellement interdits sur toutes les céramiques, car
c'est le seul acide qui attaque les produits siliceux.

C.2 carreaux à liant ciment et dalles en béton


Les carreaux à liant ciment et les dalles en béton ne nécessitent pas d'entretien particulier. Le nettoyage se fait à l'eau
contenant seulement du savon ou tout détergent neutre. En cas de taches ou de projections d'acide, rincer immédiatement et
nettoyer à l'eau savonneuse.
Après un lavage au savon blanc comme prescrit ci-dessus et à condition que toute efflorescence soit disparue, les dalles se
prêtent à un entretien régulier à la cire blanche ou à un lustrage à la machine.

C.3 dalles en pierre naturelle

C.3.1 nettoyage sur ouvrage récent


Avant toute opération, il est indispensable de laisser sécher le revêtement fraîchement posé. Une période de 3 à 6 mois est
indispensable pour que puissent s'évaporer l'eau du mortier ainsi que l'humidité contenue dans les dalles qui sont rarement
sèches au moment de la mise en oeuvre. Plus l'apport d'eau pour la construction du complexe sol est important, plus la période
de séchage sera longue. Au cours de cette période de séchage, seul un nettoyage à la serpillière humidifiée dans de l'eau claire
est conseillé afin d'éviter les phénomènes d'efflorescences.
C.3.2 entretien courant
L'entretien courant consiste à balayer ou aspirer les poussières et à laver le dallage. Le lavage est réalisé à la serpillière
humidifiée à l'eau claire. Si un détergent est nécessaire (taches grasses), on utilisera un savon neutre de type " savon de
Marseille " en paillettes dilué à raison de 30 cm3 (une poignée) pour 10 litres d'eau. Tout excès de savon formera une pellicule

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inesthétique à la surface du revêtement. Il est totalement déconseillé d'utiliser les détergents contenant des acides même
dilués, du chlore, de l'eau de javel, les produits abrasifs, récurants, gras siliconés, les vernis, les solvants. Ils peuvent être à
l'origine d'une dégradation irréversible de la pierre.
Des machines à débit d'eau très faible peuvent également être utilisées (monobrosses par exemple).
C.3.3 protection
Un revêtement de sol en pierre naturelle adoucie ou polie soumis à l'usure progressive perd peu à peu son brillant initial. Il
acquiert en contrepartie une patine.
Aux abords des maisons éviter les gravillons, le sable, la terre battue, le béton brut qui sont des abrasifs et qui risquent de rayer
la pierre et de l'encrasser. Placer des paillassons aux endroits ayant un accès direct sur l'extérieur, afin d'éviter de véhiculer des
éléments abrasifs à l'intérieur de l'habitation.
Liste des documents référencés
#1 - NF P14-201-1 (DTU 26.2) (mai 1993, décembre 1998, octobre 2000, décembre 2003) : Chapes et dalles à base de liants
hydrauliques - Partie 1 : Cahier des clauses techniques + Amendements A1, A2, A3
#2 - NF P18-201 (DTU 21) (mai 1993, janvier 1999, janvier 2001) : Exécution des travaux en béton - Partie 1 : Cahier des
clauses techniques + Amendements A1, A2
#3 - NF P52-301 (DTU 65.6) (mai 1993) : Prescriptions pour l'exécution des panneaux chauffants à tubes métalliques enrobés
dans le béton - Partie 1 : Cahier des charges
#4 - NF P52-302-1 (DTU 65.7) (janvier 1986,mai 1993, septembre 1999) : Exécution de planchers chauffants par câbles
électriques enrobés dans le béton - Partie 1 : Cahier des clauses techniques + Amendement A1
#5 - NF P52-302-2 (DTU 65.7) (mai 1993) : Exécution de planchers chauffants par câbles électriques enrobés dans le béton -
Partie 2 : Cahier des clauses spéciales
#6 - NF P52-303-1 (DTU 65.8) (mai 1993) : Exécution de planchers chauffants à eau chaude utilisant des tubes en matériau de
synthèse noyés dans le béton - Partie 1 : Cahier des clauses techniques
#7 - NF P52-303-2 (DTU 65.8) (mai 1993) : Exécution de planchers chauffants à eau chaude utilisant des tubes en matériau de
synthèse noyés dans le béton - Partie 2 : Cahier des clauses spéciales
#8 - NF P61-202-2 (DTU 52.1) (décembre 2003) : Travaux de bâtiment - Marchés privés - Revêtements de sol scellés - Partie 2
: Cahier des clauses spéciales
#9 - NF P61-203 (DTU 26.2/52.1) (décembre 2003) : Partie commune au DTU 26.2 et au DTU 52.1 - Mise en oeuvre de sous-
couches isolantes sous chape ou dalle flottantes et sous carrelage - Cahier des clauses techniques
#10 - NF P61-341 (novembre 1975) : Panneaux de mosaïque de pâte de verre et éléments 2 x 2 les constituant
#11 - NF P84-204-1 (DTU 43.1) (juillet 1994, mars 2001) : Travaux d'étanchéité des toitures-terrasses avec éléments porteurs
en maçonnerie - Cahier des clauses techniques + Amendement A1
#12 - NF P84-204-2 (DTU 43.1) (novembre 2004) : Travaux de bâtiment - Etanchéité des toitures-terrasses et toitures inclinées
avec éléments porteurs en maçonnerie en climat de plaine - Partie 2 : Cahier des clauses spéciales
#13 - NF P84-313 (décembre 1987) : Etanchéité - Feutre bitumé à armature en voile de verre à haute résistance (36 S V.V. -
H.R.) - Définition, spécifications
#14 - XP B10-601 (novembre 1995) : Produits de carrière - Pierres naturelles - Prescriptions générales d'emploi des pierres
naturelles
#15 - P84-315 (avril 1980) : Etanchéité - Feutre bitume à double armature en polyester et voile de verre (36 S PY-VV)
#16 - GS 12 : Revêtements de sol - Notice sur le classement UPEC et classement UPEC des locaux (CSTB Fascicule 3509
septembre 2004)
#17 - Revêtements de sol céramiques - Spécifications techniques pour le classement UPEC (e-Cahiers du CSTB Cahier 3515
janvier 2005)
Liste des figures
Figure 1 Coupe verticale de canalisations ou fourreaux incorporés dans un ravoirage
Figure 2 Coupe verticale de canalisations ou fourreaux incorporés dans une forme
Figure 3 Sous-couche isolante de classe SC1 sur ravoirage éventuel - Cas de la pose scellée directe d'un carrelage
Figure 4 Sous-couche isolante de classe SC2 sur ravoirage éventuel - Cas de la pose scellée d'un carrelage sur forme de type
G
Figure 5 Sols extérieurs sur terre-plein avec décrochement du terrain naturel
Figure 6 Sols extérieurs sur terre-plein avec terrain naturel au nu du revêtement
Figure 7 Seuil
Figure 8 Arrêt au droit d'une maçonnerie
Figure 9 Balcon avec une pente unique vers l'extérieur et muret
Figure 10 Balcon avec une pente unique vers l'extérieur sans muret
Figure 11 Exemple de traitement par cornière d'adossement
Figure 12 Schéma de principe de rattrapage du joint de retrait du support par un joint oblique
Figure 13 Exemple de positionnement des joints de fractionnement
Figure 14 Exemple de positionnement du joint de fractionnement au seuil de porte avec continuité du carrelage
Figure 15 Plinthe droite
Figure 16 Plinthe à gorge
Figure 17 Plinthe a recouvrement
Figure 18 Plinthe droite avec relevé de désolidarisation sur sous-couche isolante

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CD-Reef V3 - Édition 143 - Mars 2006
Document : NF P61-202-1 (DTU 52.1) (décembre 2003) : Travaux de bâtiment - Revêtements de sol scellés - Partie 1 : Cahier des clauses techniques

Figure 19 Plinthe à gorge posée dans le plan du carrelage


Figure 20 Schéma de principe de l'observation de l'aspect d'un revêtement fini
Figure A.1 Schéma de principe de l'essai de tachabilité
Liste des tableaux
Tableau 1 Noms usuels et pourcentage d'absorption d'eau des carreaux et dalles céramiques
Tableau 2 Format des carreaux céramiques admis en fonction de la surface maximale
Tableau 3 Surface maximale des carreaux céramiques visés
Tableau 4 Carreaux céramiques ADMIS en sols extérieurs
Tableau 5 Carreaux céramiques NON ADMIS en sols extérieurs
Tableau 6 Caractéristiques géométriques nominales des dalles en pierre naturelle pour les locaux à usage individuel au sens de
la norme XP B 10-601 (habitation...)
Tableau 7 Caractéristiques géométriques nominales des dalles en pierre naturelle pour les locaux à usage collectifs modérés
au sens de la norme XP B 10-601 (bureaux, boutiques, halls d'entrée d'immeuble, salles de classe, etc.)
Tableau 8 Caractéristiques géométriques nominales des dalles en pierre naturelle pour les locaux à usage collectif intense au
sens de la norme XP B 10-601 (mails ou galeries commerciales, aéroports, gares, etc.)
Tableau 9 Format des carreaux à liant ciment et dalles en béton admis en fonction de la surface maximale
Tableau 10 Surface maximale des éléments de revêtement à liant ciment et des dalles en béton visés
Tableau 11 Mortiers de scellement des carreaux céramiques de groupes AI, BIa et BIb, des carreaux de Briare et des carreaux
de pâte de verre : Nature des liants et dosage par m3 de sable sec
Tableau 12 Mortiers de scellement des carreaux céramiques (y compris terres cuites) de groupes Alla, Allb, AIII, Blla, Bllb, BIII :
Nature des liants et dosage par m3 de sable sec
Tableau 13 Mortiers de scellement des carreaux à liant ciment et dalles en béton : Nature des liants et dosage par m 3 de sable
sec
Tableau 14 Mortiers de scellement des dalles en pierre naturelle : Nature des liants et dosage par m3 de sable sec
Tableau 15 Supports admissibles en intérieur et en extérieur et types de pose en fonction de leur âge dans des locaux à faibles
sollicitations et à sollicitations modérées
Tableau 16 Supports admissibles en intérieur et en extérieur et types de pose en fonction de leur âge dans des locaux à fortes
sollicitations
Tableau 17 Mode de poudrage ou de barbotinage des carreaux céramiques et produits verriers et consommation de ciment en
kg/m2
Tableau 18 Mode de poudrage ou de barbotinage des dalles en pierres naturelles et consommation de ciment en kg/m2
Tableau 19 Mode de barbotinage des carreaux à liant ciment et des dalles en béton et consommation de ciment en kg/m2
Tableau 20 Pose scellée sur une sous-couche isolante
Tableau 21 Largeur des joints entre carreaux à liant ciment
Tableau 22 Largeur des joints entre dalles en béton
Tableau 23 Délais de mise en service
Tableau de l'article : B.1 exemples de compositions de mortiers de forme
Tableau de l'article : B.2 exemples de compositions de mortiers de pose

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